Suite de la guerilla sur l'île maléfique du côté des punks.
Le petit a une manière bestiale de se battre, comme un hubin, fou, fatigué d'être sain. Il a foutu a mal et en peu de temps les marsouins, pas dangereux pour un sou, vrai, mais il a été je trouve d'une grande cruauté envers ces servants de la justice ! Plaisanterie... Il n'empêche qu'une petite âme n'aurait pas eu le courage d'assister au spectacle, moche. Même la lune a fui. Ou peut être est-ce les arbres qui cachent ses châsses brillantes, luminescentes, de nous les allégories de la dépravation et du malheur de l'homme. Le temps, lui, court vite. Néanmoins, il apporte son lot de soucis en uniforme, avec des rifles et parfois même des objets tranchants.
Rentrer chez les Saigneurs ? C'est facile. Il suffit de signer d'une croix : oublie ta mère, ta tête appartient au Calhugan et si jamais tu lui fais un coup de pute il te lancera certainement pas de billets... Mais puisqu'on est là, et qu'on me propose de faire le prof, je dis que je vais le faire. Vec un d'ces sourires intérieurs à la Joe.
Du menu fretin et t'es déjà crevé ? Haha, et tu penses que c'est ça le test ?
Je tourne la tête et regarde vers la ville en feu. L'endroit où le nombre de marine est le plus important. Des gradés comme des sous merdes.
Si test doit y avoir, test sera là bas.
J'châsse son bras gauche mort complet.
Un saigneur sait se débrouiller quand y faut. Là il faut.
J'siffle pour appeler le lézard. Yarost. Il sort de nulle part, comme d'hab, et grimpe sur mon épaule. J'commence à battre l'estrade. Quoi que, c'est d'l'herbe mouillée. Bah, j'bats l'herbe mouillée en compagnie d'la p't'être recrue. Ouais, on peut pas recruter un mort. Avant d'rentrer dans le feu d'l'action, j'pense à un truc merveilleux. J'fouille dans ma redingue. Les os!
Héhéhé... Hé, mec. Doit y avoir des milliers de gars là bas. J'te donne pas plus de trente minutes pour t'faire au moins un sergent d'élite avec... ça.Panache Service a écrit:# Le Joe : (50 000 berrys)
Efficace, simple, efficace… Le Joe est un os de mouton lambda qu’on peut trouver partout mais tu ferais mieux de l’acheter ici. Visuel. Recommandé aux types vantards et agressifs, qu’aiment les armes classiques et apprécient la simplicité.
Au cas où qu't'as pas calté, j'redis : un saigneur sait se débrouiller quand y faut. Et c'est la premiere épreuve. Y en aura autant qu'y faut. Rapporte moi son galon, voir.
Le test à Kiril
Quoi ? Putain !
Mais je peux pas refuser, je peux pas dire que je viens de me faire un Lieutenant d'élite qui m'a bouffé le bras ! Et je dois cogner avec ...
Oh Putain, un Joe ! Je le reconnais ! Je me rappelle de l'affiche, je l'avais placardé dans ma cabine ... Rhaa, c'était le bon temps ... Le temps où j'amusais. Un vrai bac à sable. Un bac à sable avec des tessons pour se fracasser.
Réfléchis Mahach, réfléchis ! Ca grouille de Marine là bas, je peux pas me pointer comme là bas. Surtout que j'ai assez douillé comme ça.
Mais je peux pas refuser ! Je vais passer pour un lâche ! Un faible !
Bon, déjà, débarrasse toi de ça.
- Tiens, gardes moi ça au chaud, mais fais gaffe, elle a la manie de ronger son porteur. Je reviens.
Je fais genre le mec plein d'assurance, je lui plaque le Meitou à plat sur le torse et je pars. Je pars dans le sens inverse pour me trouver un déguisement de bleusaille que j'ai sonné dans le coin. Je prends soin de bien serrer le Joe dans mon poing au cas où il aurait le vice de se réveiller pendant que je nous désape. Ce serait vachement chelou et dérangeant.
J'en trouve un au pied d'un arbre, vautré sur ses racines. Je me change, je m'habille en lui et lui en moi. On sait jamais, si ça se trouve, un mousse un peu plus con que les autres va faire la confusion entre nous deux. Ce serait marrant.
Me voilà tout de blanc et de bleu vêtu. Ca me ferait gerber. Le petit chapeau qui va bien pour cacher la crête, l'uniforme cache mon bras en charpie à moitié mort et c'est parti. Ce coup ci, je prends la bonne direction.
Tu fais de l'infiltration, vieux. Pas de sang, pas de coup de flamme. Tu restes zen. Pas de sang, pas de coup de flamme. Si t'es repéré, c'est la merde, vu ton état, je donne pas cher de ta peau. Pas de sang, pas de coup de flamme.
***
A force de me bourrer le crâne, je vois pas le temps passer, ni le chemin. Ce qui me sort de ma propagande pour la discrétion, c'est le bordel de la ville. Quelques sauvages qui tentent de faire une percée, des mousses qui tentent d'éteindre l'incendie ... C'est le chaos ...
Parfait ! Après tout je suis un agent du chaos aussi, c'est pas nouveau. Je suis dans mon élément.
Juste avant d'entrer dans la ville, je me cache dans un buisson histoire de faire repousser mes cheveux pour cacher ma cicatrice. Un vrai Révo dans l'âme.
J'entre, peinard. Certaines maisons brûlent encore et des Marines tentent de venir à bout de l'incendie ; certaines autres sont complètement cramées et détruites, le bois s'est consumé et écroulé en gros bloc de chabon emportant avec eux les briques des murs; et d'autres en pierre sont noircies, on devine que les flammes ont du essayer de le lécher assez longtemps pour laisser une trace de leur passage.
Ceux qui font des rondes doivent être les plus gradés, et ceux qui s'activent dans tous les sens doivent être les mousses. J'aurais du me douter qu'un mousse qui se trimballe pépère dans ce merdier allait vite se faire repérer. J'ai vu son ombre grâce à la lumière du feu.
- Eh, toi !
Je me retourne et je vois au galon que j'ai à faire à un Lieutenant. Pas d'élite, juste un lieutenant.
- Si tu veux manger ce soir, t'as intérêt à se bouger les miches ! Va aider les autres !
Qu'est ce qu'ils répondent en général les trous du cul ? J'imagine qu'ils suivent les ordres ...
- Bien ... Lieutenant.
Je ramasse un seau d'eau qui traine près d'une barrique remplie d'eau, ça me fait chier de le dire, mais je vais aider les Marines. Je vais les aider à éteindre l'incendie. Personne prend vraiment le temps de me dévisager, tout le monde est occupé ou presque dans l'agitation générale.
Je fais ça deux ou trois fois avant qu'un mec déboule lui aussi dans le village, passe les barricades pour repousser les sauvages, il s'arrête, essoufflé. A son déguisement, il a l'air d'être un bleu, comme moi. Sauf que lui il tient une lettre. Alors je vais vers lui.
- Qu'est ce qu'il t'arrive ?
Il prend le temps de récupérer un peu, le dos courbé, les mains sur les genoux. Pis il se redresse.
- Je viens du port, je me suis fait poursuivre par des sauvages qui m'ont vu partir, et même à travers la jungle ... Mon Capitaine vous envoie un message, on aurait besoin de renforts.
- Reposes toi si tu veux, je peux le transmettre ...
Il semblait rassuré.
- C'est vrai, tu ferais ça pour moi ? On m'a dit de le transférer à celui qui dirige les opérations de la ville ...
- Ouais, pas de souci ...
Il me remercie et me donne une tape amicale sur l'épaule gauche. Sur l'épaule gauche. J'ai deux putains d'épaules et il faut qu'il me claque sa main sur l'épaule gauche ! Je grimace de douleur, même si j'essaie de le cacher. Mais il a bien senti au travers du costume que mon épaule était entaillée sévère.
- Il t'est arrivé quelque chose ?
- Ouais, les sauvages ...
- C'est de la saloperie !
Et on se quitte là. Il va se poser dans un coin et moi faut que je trouve le Sergent.
Dernière édition par Mahach le Sam 8 Nov 2014 - 17:26, édité 1 fois
J'aime pas ça, ça fait déjà quelques minutes que je rôde à rien foutre, je vais me faire griller à force.
Pas loupé, encore ce con de Lieutenant.
- Qu'est ce que je t'ai déjà dit ?
- Un courrier est arrivé, j'ai pris la relève. Je dois aller voir le Sergent d'élite ... euh, Lieutenant.
Il commence à avoir des doutes, je le vois à ses yeux qui se tordent à cause de ses gros sourcils qui se froncent.
- Et tu ne sais pas où il est ?
Trouve un truc, trouve un truc !
- Bah pour tout vous dire, depuis que je suis arrivé je tourne dans tous les sens pour limiter l'incendie ...
Il me regarde droit dans les yeux pour me sonder. Alors je relève la tête et je l'affronte du regard. Je suis pas bête, je me retiens de lui en coller une. C'est pas le moment.
Comme il voit que je cherche pas à me cacher, il se dit que je suis bien un des bleus. Mon bobard est pas trop énorme, ça passe.
- Il s'est installé dans la maison juste là. Une des premières rescapées.
Du doigt, il me montre une maison qui a été simplement léchée par les flammes et reprend sa ronde. Et après c'est moi le tire au flanc ?
Bref, je me dirige vers la baraque. Personne la surveille, c'est un bon point. Y'a personne non plus à l'intérieur, dans les pièces avec la porte ouverte. Reste une porte fermée, je frappe.
- Entrez.
Le ton est froid, apparemment il est contrarié de ma visite.
J'ouvre lentement la porte, et prends soin de la refermer. Un mec me tourne le dos jusqu'à ce qu'il s'assied dans son fauteuil. Il s'est fait un bureau providentiel dans cette piaule en bordel. J'avance, et je vois enfin ce qui m'intéresse. Le galon. Il me regarde avancer jusque devant son bureau.
- Et vous êtes ?
- La muerte, hermano !
Dans la seconde qui suit, je fais gonfler mon bras et mon poing avec le retour à la vie. Les trous de l'os de mouton pour glisser mes doigts me les compriment sec quand à leur tour ils doublent de volume. Le Sergent d'élite commence à se lever et ...
La derecha del Gorila rojo
Je lui écrase mon poing sur le front et sa tête vient rebondir dans le mur. Il se dérobe sous son propre poids, bien assommé. Je m'approche de lui, je lui arrache ce qui m'intéresse de sur sa chemise. Ca lui fait un joli petit trou dans le costume et de belles marques sur le front.
Du coup, j'ai bien le droit de m'amuser, pas vrai ? Je déchire le papier, j'en prends un nouveau sur le bureau sur lequel j'écris "Allez vous faire foutre.". Et puis comme l'inspiration et l'humeur taquine sont avec moi, je continue. Juste avant la première marque, j'écris un "O" sur son front. Puis sur la première marque, un "M". Et ainsi de suite jusqu'à former le mot "OMBRE" avant de dessiner sur sa peau visible à cause du trou de sa chemise une tête de mort avec des flammes tribales.
Content de moi, je vais pour repartir l'esprit serein, je vais pour poser ma paluche sur la poignée de la porte qu'elle s'ouvre toute seule. Face à moi le Lieutenant Casse-Couilles.
- Je le savais !
Il dégaine sa lame, moi mon poing. Dans le bide. Ca le couche. Je me mets à sa hauteur et je le finis par deux beignes dans la tronche pour éviter qu'il ouvre sa gueule. Je ramasse son arme et l'accroche à la ceinture pis je referme la porte et je ressors à grandes enjambées.
Arrivé dehors, je suis tranquille. Tout le monde s'agite, c'est le bordel complet, les flammes finissent de dévorer le paysage avant de s'éteindre complètement et les sauvages se massent encore plus, donc je passe incognito. Sauf qu'il faut que je sorte de la ville et que si je suis le seul, on retrouvera facilement ma trace. Heureusement, le courrier abruti est encore là. Ce sera ma doublure.
- Tiens, le Sergent veut pas que ce soit quelqu'un d'autre que toi qui livre le message. Je suis pas Courrier, c'est pas à moi de le faire.
- Oh merde ...
- Ouais, désolé mon gars, mais tu devrais y aller, ça urge pas mal. Par contre, le Sergent tient à ce que personne d'autre que votre chef lise le message hein.
- Entendu.
Et le voilà qui se met à galoper vers la première sortie de la ville, et moi vers la deuxième, celle d'où je viens. Sauf que deux mecs veillent le passage. Je peinerais pas trop à les étaler sur le sol mais je me ferais remarquer.
Ils m'arrêtent. Et allez, ça commence.
- Personne ne doit sortir sans autorisation.
- Je dois livrer un message au port.
- Et tu passes par là ?
Putain, laissez moi passer bande de cons !
- Je veux éviter les sauvages.
- Je peux voir le message ?
Je vais devoir les talocher !
- Confidentiel. Bon, les mecs, ça urge, je peux passer où on cause tricot ?
Après quelques secondes d'hésitations, ils me laissent passer.
Héhéhé, mission accomplie !
Pour autant, je traine pas. Je retourne vers Kiril mais avant, je dois me couper les cheveux et remettre bien mon bras. Personne doit me voir sans ma crête. Alors je me sers de la lame du Lieutenant pour me la couper du mieux que je peux, et c'est pas évident d'une seule main. Mais ça devrait faire l'affaire, faut juste pas que je me pointe vers Kiril en Marine comme une fleur, il risquerait de me faire bouffer du poing et de l'os de mouton.
Alors je prends les devants.
- Yo, me revoilà. Et avec ce que tu cherches.
Je m'approche de lui et je lui tends le galon.
BEIGNE !
Pénalité ! T'es en retard... Comment ça j'avais dit une heure ? Prends pas tout le temps qu'on te donne. Si t'es pas en avance, t'es pas à l'heure.
J'châsse néanmoins ce qu'il a dans la main. Un sergent d'élite, c'est visiblement trop facile. Mais c'était qu'un échauffement. J'regarde la ville. Le chaos se disperse p'tit à p'tit. V'là qui va pas plaire au Cap. Un saigneur doit savoir foutre bordel même quand on lui d'mande pas.
J'te demanderai pas comment que tu as fait pour l'avoir, c'qui m'plait moins c'est qu'y ait pas d'sang sur le tissu. Mais, c'est ma faute. J'ai été trop gentil. C'te fois-ci, il t'faut un truc de vrai zig, d'affranchi d'ce nouveau millénaire. Héhé. Ravive l'incendie, trouve un moyen, doit y avoir des flammes de partout, et surtout, que j'les vois d'ici. C'est l'objectif, ça. Sauf que faudra tout annihiler sur ton passage. J'parle des marsouins. Faudra qu'tu laisses une trace...Panache Service a écrit:# Le Scott : (130 000 berrys)
Un os de mouton qui porte bien son nom parce qu’il en est en grande partie composé, d'os dont on pourrait douter de la provenance. Une légende dit qu’ils viennent des corps que Walters Scott a enterrés sous la terre. D’ailleurs Max dit souvent que le stock est limité, drôle de coïncidence… On les reconnait car aux extrémités des phalanges de fers, des lames qu’on pourrait comparer à des griffes sortes. Visuel. Recommandé aux types violents et un peu mabouls. Des bêtes.
Tu vas avoir besoin d'celui là. Quand que j'vais m'tirer t'à l'heure, j'veux voir sur les cadavres la marque du Scott. Où tu veux tant qu'c'est visible. Doit y en avoir des tonnes. Pas deux, pas dix. Des tonnes.
Sérieusement ?! Je suis mort, j'en peux plus, il va me tuer avant que j'intègre l'équipage.
J'ai envie de lui péter une mandale et me casser mais un, c'est Kiril Jeliev ; deux, il me décalquerait aussitôt ; et trois, je veux pas décevoir Jack.
Alors je me contente de lui jeter un regard noir. Mais vraiment noir.
- Mec, j'ai buté un Lieutenant d'élite en solitaire, j'y failli en crever, même de la putain de compote serait plus solide que la chair de mon bras gauche, j'ai été rechercher les os de moutons, je me suis infiltré dans la ville que les Marines tentent de garder pour arracher un galon à connard de Sergent d'élite et tu veux que je la crame alors que la tempête a déjà éteint l'incendie ?
Je le fixe droit dans les yeux mais je crois qu'il s'en tamponne. Et ça me fout encore plus la rage. Mais c'est Kiril. Kiril Jeliev des Saigneurs. Alors je vide le trop plein d'un gros coup de poing sur un putain d'arbre qu'à rien demandé et qui s'est déjà fait crame la gueule à moitié.
- Okay. Okay, je vais le faire. Et je vais le faire avec tellement de zêle qui se pourrait bien que la jungle crame jusqu'à toi et toi avec.
Et je pars d'un pas décidé, le poing serré sur le Scott. Pas en direction de la ville, nan nan. Je vais redevenir moi. Retrouver mon futal et tout le bordel. Finie l'infiltration, je vais foutre cette putain de ville sans dessus dessous quitte à y laisser ma peau. De toute façon, la lame légendaire, c'est mort. L'esclavagisme, je fais une croix dessus. Il me reste plus que les Saigneurs. Et si je peux pas les intégrer, autant crever.
Je retourne donc en arrière et le mec sapé en moi a disparu avec ses petits copains. Ça me met dans une colère noire. J'enlève le Scott.
La derecha del gorila rojo
Dans un arbre calciné. Le machin se déchire en deux et tombe lourdement sur le sol.
- Q-Qui est là ?
Je vais pouvoir me défouler.
- Ramenez vos putain de gueules !
Je remets le Scott. Trois Marines déboulent dont le mec qui a mes sapes qui me montre du doigt. C'est celui qui est entre les deux. Ils s'arrêtent quand ils me voient, je vais au devant d'eux quand je les vois. J'approche, ils dégainent leur sabre, je balaie leurs bides du bout des lames de l'os de mouton, je transperce plusieurs fois le premier vers moi, il tombe raide mort. Celui qui a mes sapes abat son katana de front. Plutôt utile ce Scott, il me permet de parer sans mal, j'envoie sa lame valdinguer vers son pote qui fuit, l'autre me laisse une ouverture, je le poignarde. Merci. Au revoir.
Un instant plus tard je suis enfin à nouveau moi. Et l'autre à poil. C'est pas comme si son déguisement lui servirait encore à quelque chose.
Putain que ça fait du bien !
Retour à la case ville.
J'arrive à toute blinde dans la ville. Grosse surprise, le feu a laissé place aux sauvages. Franchement, je me demande si le feu était pas moins dévastateur. Ouais, ils auraient du tout laisser cramer.
Personne ou presque ne fait attention à moi. Un sauvage parmi les sauvages, torse nu, mais sans pagne. Je me faufile entre eux et les Marines et j'en transperce quelques uns avec le Scott pour m'intégrer encore plus avant de, quand même, attirer l'attention d'un sauvage qui voit bien que je suis pas des leurs.
- T'es qui toi ?
- Je travaille pour le Gorille.
En voyant que je me démerde pas trop mal, il m'adresse un rictus fier. Les pingouins dans leur costume de Marine aurait pu l’interpréter comme un rictus sadique, plein de désinvolture. S'ils avaient le temps de le remarquer et de pas se faire découper en rondelles ou écraser en chair à pâté. Parce que ouais, ils se font clairement découpés, ils plient sous le nombre.
Moi, dans mon coin, je leur fais des petits trous. Comme me l'a demandé le Kiril. Jusqu'à ce que la donne change : le sergent d'élite s'étant enfin réveillé a ordonné qu'on utilise le canon. Deux de ses troufions pensent que c'est trop dangereux, que leurs hommes vont prendre aussi cher, et que c'est pas les aider. Mais comme Monsieur le sergent d'élite est gradé, c'est lui qui décide, les autres n'ont qu'à obéir. Et tant pis s'ils perdent des hommes et des infrastructures, tant que des tonnes de sauvages sont morts ou sous les décombres des bâtiments avec eux.
D'un signe de tête je te dis au sauvage de me suivre.
Le temps qu'on se dirige dans leur direction, vers l'hôtel, le premier coup est tiré. La déflagration se fait entendre malgré le bordel général, maintenant tout le monde fait gaffe. Un joli petit strike, un pan d'un bungalow s'écroule dans la mêlée. Effet escompté.
Alors que les deux mousses s'affairent à recharger le canon, le sauvage saute sur le sergent d'élite qui lui retourne un coup de sabre. "Splatch !". Dans le bide.
Il relève son sabre et l'abat sur moi. Je contre et lui fais voler son sabre en le bloquant entre deux lames avant de tirer comme un bourrin pour le lui arracher des mains et de lui planter quelques coups de Scott. Il s'écroule, le sauvage qui se bat comme un diable, même bien blessé, se charge des deux mousses.
Sans rien dire, il me montre l'endroit du stockage de la poudre, un autre bungalow mais celui ci est intact et plus proche du gros bâtiment de l'hôtel. Deux autres bleus sont en train de rouler un baril pour l'amener au canon sans savoir que leur chef est mort en petit passoire à sang qu'il est devenu.
-Ca me donne une idée, va me récupérer de la poudre, j'arrive.
Je baisse le canon du ... canon et je fais rouler le boulet au sol. Je cours jusqu'au hall de l'hôtel, fracasse la porte d'un coup de pied, ce qui surprend les quelques Marines qui sont présents. Je tends mon poing qui se transforme en baie et qui se décroche de mon poignet. Nouvelle surprise. Les lames deviennent mes doigts et j'affronte de loin la bleusaille présente. Le reste de mon corps se précipite dans des escaliers qui descendent, ma main me suit. Je commence à entrer dans la cave, j'entends un Marine qui recharge son fusil, je remonte, coup de pied pour le faire basculer en arrière, là où se trouve ma main aux doigts de fer qui le transperce.
Là, plein de tonneaux sont entreposés. Il doit bien y avoir ce que je cherche ... J'en ouvre un, deux ... Je dézingue quelques Marines venus me rendre visite et je trouve mon baril de sucre. Je glisse une de mes sangles entre deux lattes, un peu de sucre s'écoule et je le charge sur le dos.
Je retourne au canon, non sans quelques fusiliers qui me tirent dessus. Ou plutôt dans le tonneau. C'est bien, au moins, s'ils veulent leur dérouillée, ils n'ont qu'à me suivre à la trace. De sucre.
Le sauvage est déjà là.
- Charge la poudre !
Il relève le canon m'obéit jusqu'à ce que je lui dise d'arrêter. A moi de le remplir de sucre.
- C'est que ce mon mentor faisait semer encore plus merde !
Une fois ça fait, je commence à mettre le canon en position, je le baisse un peu, sa bouche prête à déverser son épaisse fumée sur la ville sauf que le Lieutenant qui me suspectait tout à l'heure revient à la charge. Il charge. Littéralement.
Du coup, réflexe, j'abaisse le canon dans sa direction, je hurle.
- Barrez vous !
Prêts ou pas, ennemis ou pas ... feu !
Le fumigène est éjecté avec une pression énorme qui s'écrase contre le corps du Lieutenant et le brûle. La détonation est violente. J'entends plus qu'un sifflement pendant quelques secondes. Ca n' m'empêche pas de voir la ville plongée dans un brouillard opaque. Les volutes de fumée s'enfuient par dessus les arbres avant de ne plus être denses et de se voir rabattre par les fortes pluies, ce qui enfume encore plus la ville.
C'est un avant-gout pour toi, Monsieur Kiril Jeliev.
Personne ou presque ne fait attention à moi. Un sauvage parmi les sauvages, torse nu, mais sans pagne. Je me faufile entre eux et les Marines et j'en transperce quelques uns avec le Scott pour m'intégrer encore plus avant de, quand même, attirer l'attention d'un sauvage qui voit bien que je suis pas des leurs.
- T'es qui toi ?
- Je travaille pour le Gorille.
En voyant que je me démerde pas trop mal, il m'adresse un rictus fier. Les pingouins dans leur costume de Marine aurait pu l’interpréter comme un rictus sadique, plein de désinvolture. S'ils avaient le temps de le remarquer et de pas se faire découper en rondelles ou écraser en chair à pâté. Parce que ouais, ils se font clairement découpés, ils plient sous le nombre.
Moi, dans mon coin, je leur fais des petits trous. Comme me l'a demandé le Kiril. Jusqu'à ce que la donne change : le sergent d'élite s'étant enfin réveillé a ordonné qu'on utilise le canon. Deux de ses troufions pensent que c'est trop dangereux, que leurs hommes vont prendre aussi cher, et que c'est pas les aider. Mais comme Monsieur le sergent d'élite est gradé, c'est lui qui décide, les autres n'ont qu'à obéir. Et tant pis s'ils perdent des hommes et des infrastructures, tant que des tonnes de sauvages sont morts ou sous les décombres des bâtiments avec eux.
D'un signe de tête je te dis au sauvage de me suivre.
Le temps qu'on se dirige dans leur direction, vers l'hôtel, le premier coup est tiré. La déflagration se fait entendre malgré le bordel général, maintenant tout le monde fait gaffe. Un joli petit strike, un pan d'un bungalow s'écroule dans la mêlée. Effet escompté.
Alors que les deux mousses s'affairent à recharger le canon, le sauvage saute sur le sergent d'élite qui lui retourne un coup de sabre. "Splatch !". Dans le bide.
Il relève son sabre et l'abat sur moi. Je contre et lui fais voler son sabre en le bloquant entre deux lames avant de tirer comme un bourrin pour le lui arracher des mains et de lui planter quelques coups de Scott. Il s'écroule, le sauvage qui se bat comme un diable, même bien blessé, se charge des deux mousses.
Sans rien dire, il me montre l'endroit du stockage de la poudre, un autre bungalow mais celui ci est intact et plus proche du gros bâtiment de l'hôtel. Deux autres bleus sont en train de rouler un baril pour l'amener au canon sans savoir que leur chef est mort en petit passoire à sang qu'il est devenu.
-Ca me donne une idée, va me récupérer de la poudre, j'arrive.
Je baisse le canon du ... canon et je fais rouler le boulet au sol. Je cours jusqu'au hall de l'hôtel, fracasse la porte d'un coup de pied, ce qui surprend les quelques Marines qui sont présents. Je tends mon poing qui se transforme en baie et qui se décroche de mon poignet. Nouvelle surprise. Les lames deviennent mes doigts et j'affronte de loin la bleusaille présente. Le reste de mon corps se précipite dans des escaliers qui descendent, ma main me suit. Je commence à entrer dans la cave, j'entends un Marine qui recharge son fusil, je remonte, coup de pied pour le faire basculer en arrière, là où se trouve ma main aux doigts de fer qui le transperce.
Là, plein de tonneaux sont entreposés. Il doit bien y avoir ce que je cherche ... J'en ouvre un, deux ... Je dézingue quelques Marines venus me rendre visite et je trouve mon baril de sucre. Je glisse une de mes sangles entre deux lattes, un peu de sucre s'écoule et je le charge sur le dos.
Je retourne au canon, non sans quelques fusiliers qui me tirent dessus. Ou plutôt dans le tonneau. C'est bien, au moins, s'ils veulent leur dérouillée, ils n'ont qu'à me suivre à la trace. De sucre.
Le sauvage est déjà là.
- Charge la poudre !
Il relève le canon m'obéit jusqu'à ce que je lui dise d'arrêter. A moi de le remplir de sucre.
- C'est que ce mon mentor faisait semer encore plus merde !
Une fois ça fait, je commence à mettre le canon en position, je le baisse un peu, sa bouche prête à déverser son épaisse fumée sur la ville sauf que le Lieutenant qui me suspectait tout à l'heure revient à la charge. Il charge. Littéralement.
Du coup, réflexe, j'abaisse le canon dans sa direction, je hurle.
- Barrez vous !
Prêts ou pas, ennemis ou pas ... feu !
Le fumigène est éjecté avec une pression énorme qui s'écrase contre le corps du Lieutenant et le brûle. La détonation est violente. J'entends plus qu'un sifflement pendant quelques secondes. Ca n' m'empêche pas de voir la ville plongée dans un brouillard opaque. Les volutes de fumée s'enfuient par dessus les arbres avant de ne plus être denses et de se voir rabattre par les fortes pluies, ce qui enfume encore plus la ville.
C'est un avant-gout pour toi, Monsieur Kiril Jeliev.
Le chef de la petite tribu de sauvages qui s'occupait à se mettre sur la tronche avec les pirates dans la ville regardait fièrement le nuage de fumée envahir la ville. Qu'il fasse gaffe, c'est encore la merde ici, alors avec des chevilles énormes et cette pluie battante, on va croire qu'il fait de la rétention d'eau.
- Bande pas trop mec, c'est pas fini. Dis à tes gars de ramener quelques tonneaux de poudre, genre deux trois. Et suis moi.
Je file en direction de l’hôtel, il tarde pas à me rattraper.
On zigouille assez facilement les bleus qui occupent le bar. Il fonce sur eux comme une bête sauvage, je transperce ceux qu'il laisse passer.
- On va se faire des cocktails Molotov. Trouve de la merde qui crame bien, genre des serviettes. Je m'occupe de l'alcool.
Je fais péter un bouchon sur une bouteille de sky et je m'avale quelques gorgées. Il arrive à me tirer une grimace, c'est qu'il accroche un peu le pépère. Il vaut pas mieux qu'être versé par terre jusqu'à en garder un fond pour le faire exploser.
Par contre le bourbon d'à côté est bien meilleur. Je mets la flasque dans ma poche, petit supplément pour Kiril.
Le rhum d'à côté est pas dégueulasse, par contre le reste c'est que de la pisse de chat.
Le sauvage revient les bras chargés de linge qu'on déchire, et c'est pas facile avec un seul bras valable. On l'enfonce dans les bouteilles pour le faire imprégner.
On amasse quand même plus d'une dizaine de cocktails, du coup je renverse une caisse de vin rouge tout bon à satisfaire les bourgeois pour garder que la caisse elle même pour transporter nos cocktails Molotov.
Retour à la ville.
Comme prévu, les sauvages nous ont jalousement gardé nos tonneaux sous les coups des Marines qui veulent les en empêcher. Leur chef a une bonne idée, grimper dans l'arbre à moitié cramé pour balancer les projectiles à l'alcool flambé. Je l'aide et je lui passe la caisse.
Pour ma part, je cherche un bazooka. Avec tous ces morts, je dois certainement en trouver un. Sauf qu'un peloton de bleusailles arrive mais le chef des sauvages le bombarde de cocktails Molotov, ils font pas long feu. Au propre comme au figuré.
Je trouve enfin ce que je cherche dans une vieille baraque à moitié cramée, à moitié en ruines, et à moitié inondée, mais l'arme est intacte ou presque, mais il reste que trois têtes et je parie qu'elles sont mouillées. Les Marines sont débordés par les sauvages, je vaque un peu comme je veux.
Il était temps que je trouve parce qu'un gradé déboule avec sa troupe de pingouins bleus et blancs.
Ni une ni deux, je couche le tonneau sur le chemin avec le pied et je le pousse pour qu'il roule jusqu'à eux.
A ce moment je tire une roquette dedans. Elle part un peu en couille, je vise que d'un seul bras. Il n'empêche qu'elle touche le sol mais la déflagration et le choc déchiquètent le bois du tonneau. Strike explosif, ainsi la poudre a parlé.
Le Lieutenant est à nouveau conscient. D'une main il se tient le bide cramé, de l'autre il a un fusil et veut ma tête. Un des sauvages voit ça et vient discrètement l'entraver avec ses bras. Pas longtemps, le temps pour moi de lui lancer une roquette.
Sauf qu'elle vient juste le percuter avec force dans le ventre sans exploser. Il rugit de rouleur. Je le charge et je le finis avec le Scott, là où la douleur est déjà intense. Il s'écroule.
Je peux pas m'empêcher de jeter un oeil sur le Sergent d'élite, chemise trouée et "OMBRE" tatoué sur le front. Il m'arrache un sourire narquois.
Le sauvage se relève, je lui tends la main pour l'aider. Je lui donne le bazooka.
- Tiens, si jamais les Marines débarquent encore, tu fais la même chose.
Je suis mort, j'en peux plus, je veux revoir Kiril et me barrer pour me poser dans un coin pour récupérer et penser à l'avenir de mon bras.
- Bande pas trop mec, c'est pas fini. Dis à tes gars de ramener quelques tonneaux de poudre, genre deux trois. Et suis moi.
Je file en direction de l’hôtel, il tarde pas à me rattraper.
On zigouille assez facilement les bleus qui occupent le bar. Il fonce sur eux comme une bête sauvage, je transperce ceux qu'il laisse passer.
- On va se faire des cocktails Molotov. Trouve de la merde qui crame bien, genre des serviettes. Je m'occupe de l'alcool.
Je fais péter un bouchon sur une bouteille de sky et je m'avale quelques gorgées. Il arrive à me tirer une grimace, c'est qu'il accroche un peu le pépère. Il vaut pas mieux qu'être versé par terre jusqu'à en garder un fond pour le faire exploser.
Par contre le bourbon d'à côté est bien meilleur. Je mets la flasque dans ma poche, petit supplément pour Kiril.
Le rhum d'à côté est pas dégueulasse, par contre le reste c'est que de la pisse de chat.
Le sauvage revient les bras chargés de linge qu'on déchire, et c'est pas facile avec un seul bras valable. On l'enfonce dans les bouteilles pour le faire imprégner.
On amasse quand même plus d'une dizaine de cocktails, du coup je renverse une caisse de vin rouge tout bon à satisfaire les bourgeois pour garder que la caisse elle même pour transporter nos cocktails Molotov.
Retour à la ville.
Comme prévu, les sauvages nous ont jalousement gardé nos tonneaux sous les coups des Marines qui veulent les en empêcher. Leur chef a une bonne idée, grimper dans l'arbre à moitié cramé pour balancer les projectiles à l'alcool flambé. Je l'aide et je lui passe la caisse.
Pour ma part, je cherche un bazooka. Avec tous ces morts, je dois certainement en trouver un. Sauf qu'un peloton de bleusailles arrive mais le chef des sauvages le bombarde de cocktails Molotov, ils font pas long feu. Au propre comme au figuré.
Je trouve enfin ce que je cherche dans une vieille baraque à moitié cramée, à moitié en ruines, et à moitié inondée, mais l'arme est intacte ou presque, mais il reste que trois têtes et je parie qu'elles sont mouillées. Les Marines sont débordés par les sauvages, je vaque un peu comme je veux.
Il était temps que je trouve parce qu'un gradé déboule avec sa troupe de pingouins bleus et blancs.
Ni une ni deux, je couche le tonneau sur le chemin avec le pied et je le pousse pour qu'il roule jusqu'à eux.
A ce moment je tire une roquette dedans. Elle part un peu en couille, je vise que d'un seul bras. Il n'empêche qu'elle touche le sol mais la déflagration et le choc déchiquètent le bois du tonneau. Strike explosif, ainsi la poudre a parlé.
Le Lieutenant est à nouveau conscient. D'une main il se tient le bide cramé, de l'autre il a un fusil et veut ma tête. Un des sauvages voit ça et vient discrètement l'entraver avec ses bras. Pas longtemps, le temps pour moi de lui lancer une roquette.
Sauf qu'elle vient juste le percuter avec force dans le ventre sans exploser. Il rugit de rouleur. Je le charge et je le finis avec le Scott, là où la douleur est déjà intense. Il s'écroule.
Je peux pas m'empêcher de jeter un oeil sur le Sergent d'élite, chemise trouée et "OMBRE" tatoué sur le front. Il m'arrache un sourire narquois.
Le sauvage se relève, je lui tends la main pour l'aider. Je lui donne le bazooka.
- Tiens, si jamais les Marines débarquent encore, tu fais la même chose.
Je suis mort, j'en peux plus, je veux revoir Kiril et me barrer pour me poser dans un coin pour récupérer et penser à l'avenir de mon bras.
Corps couleur pain, sang couleur vin
Amochés, presque morts,
Le Saigneur n'a rien de divin...
Voici là votre pain ! Grillés, certes
... Brûlés, sec
Voici là votre vin ! Dites merci à vos
potes.
Ils étaient si nombreux
...Compote, et composte !
L'île maléfique... Maintenant vraiment l'est.
Vin! Splash! Pains! Scratch!
Le Saigneur n'a rien d'angélique
Il est simplement laid.
Et pourtant j'apparais derrière le compère Bonne-coupe. Kiril sort de nulle part, en mode Dieu Varan, je suis le monde, le monde sombre et obscure. Voilà pourquoi. L'aminche en a dans le ventre. Le spectacle est éclatant. Dans les deux sens du terme. Mais il en fallait plus, encore un peu plus... Il fallait prendre ses marques, prouver sa valeur.
Relève toi heh. C'est pas fini. T'as rien branlé du tout. Mais t'as de la chance, mes poils herissent : 'veut dire que Jack s'est réveillé. On approche de la Fin. Retiens bien cette phrase. C'est la dernière épreuve. On va te pousser vers ta Fin. Et pour ça, rien de mieux, de plus simple, de plus expéditif qu'une guerre totale.
Je lui tends la sacoche remplie d'os de mouton. Il est salement fait, je remarque. C'est toute la partie gauche de son corps qui ne fonctionne plus. Je souris et finalement laisse tomber le sac. Je lui tends mon poing, à la place. Poing où est fièrement entreposé mon os. L'unique. Il signifie la mort pour l'adversaire. Elle signifie la mort de mon esprit : Lana.
Prends ça. Mais je viens avec toi. Au cas où tu la perdes... Lana vaut bien un bras... T'as bien déblayé le centre. On va aller vers Joe.. vers le port. Doit bien avoir des gradés qui te fouteront les chaleurs héhé.
J'le soulève d'une main par le coleton de son débardeur rouge de sang des autres. Et un peu de lui, je présume. J'entends le vacarme que fait son âme. Elle prétend me haïr mais il n'en est rien. Elle a attendu pendant longtemps le chaos, l'éclipse, les couleurs froides... Son coeur bat en fanfare. Tu n'as rien vu, compère bonne-coupe. Être Saigneur, c'est ouvrir les yeux à un monde que la plupart des gens refusent de voir. Ils accusent même son existence. Et nous, on fait partie de ce monde. Là où le Mal trouve son trône. Il n'y a rien de rationnel. Pas de Justice. Une liberté telle qu'elle nous mène à un paysage apocalyptique.
Ouvre les yeux.
Tout est démolis. Des décombres en guise de trottoirs. Dessous, des têtes meurtries, les yeux hagards. Aucune vie. L'Île maléfique a bien changé. Les tours d'hôtel se sont écrasées dans l'océan, dans la jungle, sur des maisons quelconques. Toutes, entassées. De vivants, il ne reste que des hommes des rifles à la main. Protéger n'est plus le maître mot, il faut tuer tous types qui ne ressemblent pas à un civil lambda.
Chut. On s'arrête là. Les cuirassés sont à côté. Doit avoir de gros bras par ici.
J'attrape ma topette avec ma main libre. Nectar dedans. Nectar psychédélique. Sans le prévenir, je lui fais boire une gorgée d'une boisson que j'ai appelé non sans fierté "Le panaché". Avec ça, il devrait plus sentir la douleur un bon moment. Seulement après, y a de grandes chances qu'il douille. Beaucoup.
Il tousse après en avoir bu. Normal.
C'est fort. Mais c'est efficace. Une vraie boisson de Saigneur. Allez, on bouge.
Dernière édition par Kiril Jeliev le Lun 24 Nov 2014 - 18:22, édité 3 fois
Le compère arrive maintenant à tenir debout sans mon aide. Les yeux rivés sur l'arme que je lui ai offert le temps du chaos. Regarde la bien, elle me reviendra ensuite. Plus important, Joe s'est attiré les foudres de toute une troupe de menu fretin que j'ai croqué sans grand mal. Les crocs du Komodo sont redoutables !
J'allonge beignes
comme je monte
juments
Gauche, belle châtaigne
Droite, c'est sa
jumelle
Kiril, une teigne
je frappe comme
je mens
Pour qu'ils m'atteignent
Besoin de
jumelles
Repéré une troupe à la charge d'un mec balaise. Du moins pour la recrue... Vu le galon, j'ai pas cherché loin. Lieutenant d'élite. Je montre les dents. Le compère avait perdu 40% de ses capacités. Ça va pas être de la tarte.. Mais un saigneur relève les défis. C'est important pour activer le Zenkai. Une sorte de technique légendaire. En parlant de ça.
C'est le bon mec. je tends le doigt, sans lui donner d'information sur le type. Tu te le fais et on va rejoindre Joe. J'ai un mauvais pressentiment, cela dit... Alors tends l'oreille, mec.
Je lui chuchote un truc. Vous saurez après c'que c'est. Peut être.
Héhé, à utiliser si tu sens que t'es vraiment sur le point de mourir. En ce qui me concerne, je m'occupe des parasites qui pourrait déranger. Te bile pas, la mort c'est pour les faibles. Si tu creves, c'est que tu l'es.
J'serre les poings et les dents. Je m'élance sur les bleuets. J'y fous un jus de phalanges. Sévère.
J'ai eu mon lot d'emmerdes pour un bon bout de temps.
Je veux ...
Je veux juste que ça s'arrête.
Maintenant.
Mon corps me fait un mal de chien, son nectar m'a tiré d'un coma que j'avais volontiers commencé à accepter, depuis j'arrête pas de trembler. Je suis qu'un putain de mort-vivant. Je vis plus, je survis grâce à mes putains de réflexes.
A cause de mon orgueil surtout.
Je capte plus rien, je mets des plombes à tilter, la réalité défile au ralenti dans ma tête. Si je ferme les yeux, je vois la lumière blanche. Une baffe. Retour à la réalité, ça sent la mort. La mienne aussi je crois. Je sais pas. Je m'en fous.
Il me glisse un os de mouton sur les doigts, l'instant que je réalise il est déjà à ma dernière phalange.
Ses quelques mots m'encensent. Ils me maintiennent en vie. Ou alors c'est mon orgueil.
Même mon âme a envie de crever, mais toujours ce putain d'orgueil. On lâche rien quand on touche du doigt un de ses buts dans la vie. Surtout qu'ils sont partis comme les pétales d'une fleur qu'effeuillerait une gamine. "Je les aime. Un peu. Beaucoup. Passionnément. A la folie". Ces Saigneurs.
Ouais, la folie, parce qu'il faut être complètement cinglé pour faire ce que je fais. Mais c'est Kiril qui demande. Pour les Saigneurs, je me défoncerais en huit.
Un mec à buter et c'est fini ? De vrai ?
Je prends pas le temps de regarder qui. Déjà j'ai plus d'énergie en rab' pour et de toute façon c'est bientôt la fin.
Je charge le mec. En vrai, je titube vers lui.
Il me remarque et me repousse de la main, croyant que je suis trop faible pour riposter.
"C'est le bon mec. Tu te le fais et on va rejoindre Joe."
Réflexe, regain d'énergie. Je lui éclate une droite en pleine gueule.
Ma main passe dans mon champ de vision. Cet os de mouton ... C'est Lana ? Vraiment ?
Du coup, le pingouin en costume de Marine n'a plus aucune pitié et m'engloutit dans une avalanche de coups de poings. Son galon passe devant mes yeux. Encore un Lieutenant d'élite.
Je sens que mon âme veut me lâcher comme si on m'arrachait la peau. Je perds conscience peu à peu. Lana en main ... Kiril ... C'était comme s'il me chuchotait à nouveau dans l'oreille. Ma conscience, mon instinct de survie. Marche ou crève.
"Beigne dans ta gueule et tu baignes dans ton sang"
Mes dernière gouttes de jus sont ici, je sais qu'après ça, mon corps ne répondra plus.
Avant de tomber et de crever sur le sol, je l'emmène avec moi. Un crochet du droit, toute ma rage, toute mon fanatisme, tout le peu de vie qu'il reste du moins à ce moment dans ce coup.
Je sens, j'entends un os craquer.
Je m'écroule, je cherche Kiril du regard. Je trouve enfin. Je ferme les yeux. Marche ou crève ? Porte moi je suis crevé.
Je veux ...
Je veux juste que ça s'arrête.
Maintenant.
Mon corps me fait un mal de chien, son nectar m'a tiré d'un coma que j'avais volontiers commencé à accepter, depuis j'arrête pas de trembler. Je suis qu'un putain de mort-vivant. Je vis plus, je survis grâce à mes putains de réflexes.
A cause de mon orgueil surtout.
Je capte plus rien, je mets des plombes à tilter, la réalité défile au ralenti dans ma tête. Si je ferme les yeux, je vois la lumière blanche. Une baffe. Retour à la réalité, ça sent la mort. La mienne aussi je crois. Je sais pas. Je m'en fous.
Il me glisse un os de mouton sur les doigts, l'instant que je réalise il est déjà à ma dernière phalange.
Ses quelques mots m'encensent. Ils me maintiennent en vie. Ou alors c'est mon orgueil.
Même mon âme a envie de crever, mais toujours ce putain d'orgueil. On lâche rien quand on touche du doigt un de ses buts dans la vie. Surtout qu'ils sont partis comme les pétales d'une fleur qu'effeuillerait une gamine. "Je les aime. Un peu. Beaucoup. Passionnément. A la folie". Ces Saigneurs.
Ouais, la folie, parce qu'il faut être complètement cinglé pour faire ce que je fais. Mais c'est Kiril qui demande. Pour les Saigneurs, je me défoncerais en huit.
Un mec à buter et c'est fini ? De vrai ?
Je prends pas le temps de regarder qui. Déjà j'ai plus d'énergie en rab' pour et de toute façon c'est bientôt la fin.
Je charge le mec. En vrai, je titube vers lui.
Il me remarque et me repousse de la main, croyant que je suis trop faible pour riposter.
"C'est le bon mec. Tu te le fais et on va rejoindre Joe."
Réflexe, regain d'énergie. Je lui éclate une droite en pleine gueule.
Ma main passe dans mon champ de vision. Cet os de mouton ... C'est Lana ? Vraiment ?
Du coup, le pingouin en costume de Marine n'a plus aucune pitié et m'engloutit dans une avalanche de coups de poings. Son galon passe devant mes yeux. Encore un Lieutenant d'élite.
Je sens que mon âme veut me lâcher comme si on m'arrachait la peau. Je perds conscience peu à peu. Lana en main ... Kiril ... C'était comme s'il me chuchotait à nouveau dans l'oreille. Ma conscience, mon instinct de survie. Marche ou crève.
"Beigne dans ta gueule et tu baignes dans ton sang"
Mes dernière gouttes de jus sont ici, je sais qu'après ça, mon corps ne répondra plus.
Avant de tomber et de crever sur le sol, je l'emmène avec moi. Un crochet du droit, toute ma rage, toute mon fanatisme, tout le peu de vie qu'il reste du moins à ce moment dans ce coup.
Je sens, j'entends un os craquer.
Je m'écroule, je cherche Kiril du regard. Je trouve enfin. Je ferme les yeux. Marche ou crève ? Porte moi je suis crevé.
Hermanos hasta la muerte