Cela va faire 4 ans que mes parents ont disparu... Maudits dragons célestes! Pourquoi mes parents devaient accepter leur invitation? Si ils l'auraient déclinée ils seraient peut-être encore avec moi... Bon trêve de nostalgie! Il faut que je me ressaisisse! Il ne me reste d'eux que cette flûte... Arrête! Bon allons gagner un peu d'argent.
Je me dirigeais vers mon endroit habituel, un banc situé dans le centre-ville, si on pouvait appeler ça un centre... C'était la place au centre du village, devant la soi-disant mairie. Les pavés étaient couverts de boue... Mais aujourd'hui, c'était un jour différent et ça se voyait. On pouvait commencer à voir des gens bien habillés et riches se balader en espérant pouvoir être là le premier pour pouvoir avoir de bonnes occasion. La foire commençait aujourd'hui. Cela promettait plus de bénéfices pour moi, mais aussi plus de rencontres désagréables... C'était à cette fameuse foire que mes parents avaient été invités par des émissaires des dragons célestes pour ne plus jamais revenir ou encore c'était à celle-ci que Maria avait été capturée par des pirates pour être vendue... Bref, beaucoup de gens malsains seraient aussi présents.
Je sortis ma flûte de mon dos, je m'asseyais sur un banc et je commençais à jouer. Je pouvais observer comment les étalages se mettaient en place, comment le monde commençait à affluer. Bientôt le vieil homme qui habite en face est venu me donner quelque pièces, c'est un peu notre rituel de tous les jours. Mais rapidement le bruit de ma flûte fut couvert par le bruit de la foule et seuls les passants proches l'entendait.
La journée avançait bien et j'avais déjà amassé près du double de mes bénéfices habituels. Mais je compris que cette journée allait bientôt se terminer lorsqu'un groupe de cinq gosses de riches se sont mis à tourner autour de moi. Tourner était un bien grand mot mais ils repassaient devant moi régulièrement e en lorgnant sur mon argent. Prudent je décidai de partir et ne pas prendre de risques. Mais c'était peine perdue. A peine ai-je eu le temps de quitter un tant soit peu les lieux de la foire que l'on m'interpella :
C'est pas toi, le bâtard, le fils des esclaves?
Mon sang ne fit qu'un tour, je me retourna et avant de remarquer mon infériorité numérique flagrante je cria :
Ce ne sont pas des esclaves, connard!!
Il ne vient pas de m'insulter, le moucheron? En plus il a de l'argent... On t'aurait laissé partir tranquillement si tu nous avais donné ton argent mais maintenant que tu m'as insulté, tu vas mourir...
Tout se passa très vite, je crois que j'ai tenté de fuir mais ils m'ont rattrapé. Ils m'ont passé à tabac, je croyait aussi avoir entendu plusieurs fois mes côtes de briser. Des coups de pied, des coups de poing qui volaient, je tentais désespérément de couvrir mon visage avec mes mains. Je sentais qu'il me vidaient les poches et surtout qu'il ont enlevé ma flûte de mes mains. Au bord de l'inconscience, après qu'ils soient partis, je sentis une main qui m'ébouriffa les cheveux.
Ca va, petit?
...
Je sentis qu'il pris doucement dans ses bras, il me souleva et bercé par le rythme de la marche, je sombrai dans l'inconscience.
Ah!
Je me leva trop vite et je me cogna contre la poutre tendue au-dessus de moi. Je me rendormis.
Eh, petit! Faut que tu te réveilles, petiiiit...
Hmmmmm?
Réveilles-toi!
Ah! Qui-êtes vous? Qu'est-ce que je fais ici?
Et bien tu as failli mourir, je t'ai retrouvé et je ne pouvais pas te laisser là mon petit.
Arrêtez de m'appeler "mon petit", j'ai 17 ans!
C'est bien ce que je dis, tu es encore petit. Ah tu as faim? J'ai de la soupe si tu veux.
Euh... oui s'il vous plaît...
Mon étrange sauveur se leva et pour la première fois je pouvais l'apercevait en entier. Il avait je pense une petite cinquantaine d'année, il avait une allure étonnement svelte. Il respirait la bonne santé. Quand il m'apporta un bol qui était remplie de soupe, je pus apercevoir ses yeux perçant d'un bleu surnaturel. Il me tendis le bol en bois et je vis ses longs doigts, comme ceux d'une fée. Ce vieux monsieur avait un aspect étrangement féminin. Moi, j'étais assis dans un lit douillet. J'étais assis et je m'étais avancé pour faire reposer ma tête contre la poutre qui m'avait assommé.
Tiens, mon petit. Fais attention c'est chaud.
Merci! Aah..
Je me brûlai la langue, c'était chaud. Le vieux monsieur disparut dans une autre pièce de la maison. Moi je mangeais tranquillement ma soupe. Je réfléchissais aux évènements de la veille. Était-ce la veille? Bref, le début de la foire, les gosses de riche, mon départ, ma rencontre, la fuite, la bastonnade, ma flûte... Ma flûte! Je faillis renverser le reste de la soupe. Je posai le bol à côté du lit et je fouillais et regardais frénétiquement autour de moi... Ils l'avaient prise... Le vieux monsieur choisi ce moment-là pour rentrer dans la chambre.
Qu'est-ce que tu as mon petit?
Je me dirigeais vers mon endroit habituel, un banc situé dans le centre-ville, si on pouvait appeler ça un centre... C'était la place au centre du village, devant la soi-disant mairie. Les pavés étaient couverts de boue... Mais aujourd'hui, c'était un jour différent et ça se voyait. On pouvait commencer à voir des gens bien habillés et riches se balader en espérant pouvoir être là le premier pour pouvoir avoir de bonnes occasion. La foire commençait aujourd'hui. Cela promettait plus de bénéfices pour moi, mais aussi plus de rencontres désagréables... C'était à cette fameuse foire que mes parents avaient été invités par des émissaires des dragons célestes pour ne plus jamais revenir ou encore c'était à celle-ci que Maria avait été capturée par des pirates pour être vendue... Bref, beaucoup de gens malsains seraient aussi présents.
Je sortis ma flûte de mon dos, je m'asseyais sur un banc et je commençais à jouer. Je pouvais observer comment les étalages se mettaient en place, comment le monde commençait à affluer. Bientôt le vieil homme qui habite en face est venu me donner quelque pièces, c'est un peu notre rituel de tous les jours. Mais rapidement le bruit de ma flûte fut couvert par le bruit de la foule et seuls les passants proches l'entendait.
La journée avançait bien et j'avais déjà amassé près du double de mes bénéfices habituels. Mais je compris que cette journée allait bientôt se terminer lorsqu'un groupe de cinq gosses de riches se sont mis à tourner autour de moi. Tourner était un bien grand mot mais ils repassaient devant moi régulièrement e en lorgnant sur mon argent. Prudent je décidai de partir et ne pas prendre de risques. Mais c'était peine perdue. A peine ai-je eu le temps de quitter un tant soit peu les lieux de la foire que l'on m'interpella :
C'est pas toi, le bâtard, le fils des esclaves?
Mon sang ne fit qu'un tour, je me retourna et avant de remarquer mon infériorité numérique flagrante je cria :
Ce ne sont pas des esclaves, connard!!
Il ne vient pas de m'insulter, le moucheron? En plus il a de l'argent... On t'aurait laissé partir tranquillement si tu nous avais donné ton argent mais maintenant que tu m'as insulté, tu vas mourir...
Tout se passa très vite, je crois que j'ai tenté de fuir mais ils m'ont rattrapé. Ils m'ont passé à tabac, je croyait aussi avoir entendu plusieurs fois mes côtes de briser. Des coups de pied, des coups de poing qui volaient, je tentais désespérément de couvrir mon visage avec mes mains. Je sentais qu'il me vidaient les poches et surtout qu'il ont enlevé ma flûte de mes mains. Au bord de l'inconscience, après qu'ils soient partis, je sentis une main qui m'ébouriffa les cheveux.
Ca va, petit?
...
Je sentis qu'il pris doucement dans ses bras, il me souleva et bercé par le rythme de la marche, je sombrai dans l'inconscience.
Ah!
Je me leva trop vite et je me cogna contre la poutre tendue au-dessus de moi. Je me rendormis.
Eh, petit! Faut que tu te réveilles, petiiiit...
Hmmmmm?
Réveilles-toi!
Ah! Qui-êtes vous? Qu'est-ce que je fais ici?
Et bien tu as failli mourir, je t'ai retrouvé et je ne pouvais pas te laisser là mon petit.
Arrêtez de m'appeler "mon petit", j'ai 17 ans!
C'est bien ce que je dis, tu es encore petit. Ah tu as faim? J'ai de la soupe si tu veux.
Euh... oui s'il vous plaît...
Mon étrange sauveur se leva et pour la première fois je pouvais l'apercevait en entier. Il avait je pense une petite cinquantaine d'année, il avait une allure étonnement svelte. Il respirait la bonne santé. Quand il m'apporta un bol qui était remplie de soupe, je pus apercevoir ses yeux perçant d'un bleu surnaturel. Il me tendis le bol en bois et je vis ses longs doigts, comme ceux d'une fée. Ce vieux monsieur avait un aspect étrangement féminin. Moi, j'étais assis dans un lit douillet. J'étais assis et je m'étais avancé pour faire reposer ma tête contre la poutre qui m'avait assommé.
Tiens, mon petit. Fais attention c'est chaud.
Merci! Aah..
Je me brûlai la langue, c'était chaud. Le vieux monsieur disparut dans une autre pièce de la maison. Moi je mangeais tranquillement ma soupe. Je réfléchissais aux évènements de la veille. Était-ce la veille? Bref, le début de la foire, les gosses de riche, mon départ, ma rencontre, la fuite, la bastonnade, ma flûte... Ma flûte! Je faillis renverser le reste de la soupe. Je posai le bol à côté du lit et je fouillais et regardais frénétiquement autour de moi... Ils l'avaient prise... Le vieux monsieur choisi ce moment-là pour rentrer dans la chambre.
Qu'est-ce que tu as mon petit?
Dernière édition par Mirare Scintillar le Lun 1 Déc - 8:19, édité 1 fois