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Un professeur un peu spécial... [Flash Back]

Il y a deux ans…


    Haa, l’école des futurs officiers de South Blue… Que de bons souvenirs… Je me souviens des bonnes parties de rigolade avec mes anciens amis. Je ne les ai jamais revues d’ailleurs. C’est dommage, nous avions vécue notre adolescence ensemble, je me voyais bien vieillir avec eux. Mais même si nous nous amusions bien, je dois admettre que ce n’était pas toujours de la rigolade, nous travaillions dur, mais cela donnait des résultats, et ce n’est pas pour rien que l’on appelle cette école « école des futurs officiers ». On ne devient pas amiral en se la coulant douce et en jouant au strip poker entre copain et copine toute la journée. Même si cela m’est arrivé bien des fois… Que de bons souvenirs… Je me souviens encore de certain cours, dont un particulièrement. Il était très spécial ce cour, c’était un lundi matin…

  • 5 heures tapantes, cours de combat.

    La voix de notre professeur habituel, un lieutenant réputé dans le métier, résonnait dans la grande cour. Nous avions un invité spécial, un colonel, apparemment un des meilleurs, un homme plein d’avenir. Ou plutôt, un poisson plein d’avenir, car oui, le visage de ce marin n’était pas très commun, pour commencer il avait des branchies, puis une peau jaunâtre, et irrégulière. On aurait vraiment dit une sorte de lieux jaune fusionné avec un humain. J’avais entendu parler de cette espèce, les hommes-poissons. Ils avaient cette particularité de mesurer environ trois mètres de hauteur et d’être environ dix fois plus fort qu’un simple humain. Et c’est vrai que plus il s’approchait dans la brume matinal, plus son corps s’imposait. Les hommes qui me paraissaient forts semblaient ridicules à côté de lui. Je ne saurais l’expliquer, mais rien qu’à sa vue, j’avais des frissons dans le dos. Un petit vent froid et désagréable qui se glissait sans mes fins vêtements de combat.

    Je ne savais pas comment allait se passer la matinée mais je sentais que ça n’allait pas être une partie de plaisir… Enfin si, pour lui peut-être… Nous étions tous positionnés face à une sorte d’épouvantails de bois et de paille, servant d’adversaire. Ce n’était qu’un échauffement, car il était bien évident que nous ne ferions pas que de nous battre sur ces pantins de bois. Mais même si nous allions tôt ou tard pouvoir nous défouler sur nos propres compagnons, je trouvais cette pratique idiote. Lors d’une guerre ou d’un combat simple, on ne va pas choisir un arbre, s’épuiser dessus pour s’échauffer, puis enfin faire signe au bandit que nous sommes prêt pour nous battre… C’était complètement débile. Je ne comprenais pas les techniques de nos supérieurs, mais malgré tout, j’obéissais. J’exécutais leurs moindres ordres, leurs moindres désirs, je savais me faire respecter d’eux, mais dès lors qu’ils avaient le dos tourné, j’en profitais pour m’amuser un peu… Je n’étais pas le petit ange premier de son groupe au combat, l’homme qui allait devenir un marin très haut gradé pour ses manières de lèche-cul qui plaisent tant aux supérieurs, non, certes, j’allais devenir très haut gradé, c’était pour moi une évidence, mais si je gravirais les échelons comme ceci, c’est surtout pour ma force et mon courage. J’allais tous les bluffer, et eux, ils ne savaient rien…

    Mais que je vous ennuie chers lecteurs n’est-ce pas ? Toutes ces histoires, vous vous en fichez royalement ! Vous avez lu le titre et vous mourrez d’impatience de savoir ce qu’il s’est passé lors de cette aventure n’est-ce pas ? Ne soyez pas pressé voyons, vous allez le savoir ! Je ne fais que durer le plaisir de la lecture en vous racontant ce que mes professeurs pensaient de moi. Voyez, là encore je vous fais attendre, c’est long… J’étais au garde-à-vous. Mon enseignant passait dans les rangs pour vérifier que nous étions en bonne position pour l’arrivé d’un marin haut-gradé. Il est vrai que certain avaient encore du mal, mais moi je trouvais cet exercice simplissime. Je m’étais tenu dans cette position tellement de fois que ça devenait un automatisme. Je me trouvais au premier rang. Autour de la cour se dressaient des bâtiments, au centre, une allée centrale. Les deux ombres que j’avais aperçus s’étaient approchées. Le seul bruit que nous entendions était celui des pas des colonels qui marchaient d’un pas lent vers la troupe. Ce bruit était accompagné du vent qui sifflait. Nos regards étaient fixes, comme nous l’avions appris. Si jamais un soldat avait le malheur de vriller de l’œil, il passerait la semaine au trou, et je peux vous dire que, ayant fait l’expérience, le malheureux s’en mordrait les doigts. Enfin, une voix grave perça le silence… Cette voix, je ne l’oublierais jamais…



    Maudît sois-tu Capitaine Vargas ! Maudît sois-tu toi et tes saloperies de manigances ! Si tu crois que je n'ai pas compris tes mesquines attaques pour me pourrir la vie te te fourre le doigt dans l'œil jusqu'au fondement ! Gremmelmhlmlll... Depuis que je suis passé colonel, cet enfoiré n'arrête pas de me mettre des bâtons dans les roues, à croire qu'il se sent menacé par mon ambition... Il n'a pas tout à fait tord d'ailleurs, son grade est le prochain sur ma liste. C'est donc pour cela que ce fumier m'a fait lever à cinq heure du mat' un lundi, soit-disant pour inculquer mon savoir au futur fleuron de la marine... Pour me faire chier plutôt ouais ! Vargas, je le jure sur tous les démons qui dorment au plus profond des abysses, je t'égorgerai de mes propres mains !

    C'est donc la tête profondément rentré dans l'épais col de mon manteau d'officier que j'arpente d'un air renfrogné les allées de l'académie militaire, retournant sans cesse en moi ma mauvaise humeur. L'air glacial du matin n'étant pas encore réchauffé par les timides rayons de soleil qui pointent à peine à l'horizon, une fine pellicule de givre matinale nimbe mes épaules. Jaillissant de la brume qui m'enveloppait alors comme un manteau, l'apparait au milieux de ses volutes qui tourbillonnent encore un moment autour de moi. Immobile dans la pénombre de la nuit mourante, je toise de toute ma froideur la ribambelle de marmots en uniforme, plantés au grade-à-vous comme un champ d'asperge. Immobiles dans le froid, je sens en eux l'attente craintive de mes premières paroles. Ils ont dû entendre parler de moi et attendent surement beaucoup de notre rencontre. C'est dans ce genre de moment qu'un leader devrait choisir avec soin les mots qui resteront gravés dans la mémoire de toutes ces jeunes recrues influençables... Des mots qui inspirent la motivation... des mots qui expriment tout le zèle dont nous devons tous faire part...

    « Fait chier. »



    D'un signe de main j'indique au lieutenant présent de poursuivre leurs exercices habituels sans se soucier de ma présence. D'une part cela m'évitera un laborieux discours, d'autre part j'ai bien envie de voir de quoi sont capables cette bande de gamins sans expérience. Aboyant une série de consignes, il les envoie donc effectuer diverses passes d'armes blanches sur des mannequins de paille, qui jusque-là n'avaient rien demandé à personne. Après seulement quelques minutes d'efforts, je me suis fait mon opinion. Ce peloton n'aura aucun mal à sortir vainqueur des batailles... A condition qu'il affronte une bande de mannequins solidement attachés à des poteaux. Pour ce qui est d'un pirate même de bas de gamme... Bon sang...

    Excédé, j'arrête précipitamment l'exercice sans le moindre tact pour l'officier présent. Non mais quelle andouille ! Il veut les envoyer à l'abattoir ou quoi ?! Non pas que j'ai quelque chose à faire des marmots que j'ai sous les yeux, mais il est hors de question que je laisse ces petits incompétents ternir la réputation de la marine en se faisant rouster par le premier venu ! Bon, quitte à être là autant leur faire don de quelques-unes des plus vieilles ruses qui circulent dans les bouches des vieux briscards. Le genre de bottes qu'on n'apprend que sur en champs de bataille et qui se transmettent de vétérans en vétérans. Putain ma bonté m'perdra un jour, faudrait que j'y fasse gaffe...

    « Non mais sérieusement c'était quoi ça ?! Vous pensiez vraiment toucher quelque chose avec des attaques aussi basiques que celles-là ?! Putain de foutre-roux, mais envoyez des lettres recommandées avant d'attaquer tant que vous y êtes ! On vous a appris quoi comme botte vraiment efficace ? Le « pain de la bouche » ? Le « marron chaud » ? Le « secoue-les-côtes » ? Aucune d'entre elles ?! »



    Devant le spectacle des visages perdus de mon auditoire, je porte mon regard courroucé sur ce qui est pour moi un instructeur incompétent, car incapable d'apprendre à ses recrues les gestes qui feront la différence dans une baston digne de ce nom. Aux vues du regard idiot qu'il me retourne, je comprends que même lui n'a jamais entendu parler de la série de petites vacheries que je viens d'énoncer. Bon sang... Il est grand temps de leur donner un cour de mesquinerie à la mode Toji. Je me tourne donc vers une recrue aux courts cheveux blonds, à qui je fais signe de venir vers moi. L'adolescent qui se dresse tant bien que mal devant ma silhouette imposante semble redouter le pire. Pire qui ne tardera pas à venir dans la matinée vous pouvez me faire confiance huhuhu. Finalement, quitte à m'être levé tôt je pense bien m'amuser .

    « Porte moi une attaque gamin. »
    « Euh... C'est que je ne voudrais pas vous faire mal... »
    « Première erreur gamin, moi je n'hésiterai pas. »


    Devant mon air insistant le pauvre garçon ne tarde pas à me lancer une attaque timide de sa lame, facilement esquivée. Un sourire moqueur sur ma face le pousse à lancer une série d'attaque de plus en plus osées et virulentes. Trop amples, trop stéréotypés, ses coups ne présentent cependant aucun danger pour un baroudeur comme moi, en plus de laisser de nombreuses occasions de placer mes petites vacheries. La « passe sous le rideau » devrait faire une bonne première leçon... Je dégaine donc au fil de ses attaques un petit gourdin, avec laquelle je dévie un à un les coups. Les autres recrues pouvaient suivre le cliquetis irrégulier des armes. Un, deux, trois...

    Je me retourne soudainement tandis que la matraque fend l'air en sifflant ! Celle-ci vole alors comme une fusée, directement vers le front d'un jeune marine qui se trouvait tranquillement en spectateur derrière moi. Ce brave garçon du nom d'Hikaru a intérêt à avoir de sacré réflexes pour éviter le vilain coquard qui lui arrive dessus.

    Première règle... Ne jamais respecter les règles !



    Dernière édition par Toji Arashibourei le Dim 17 Avr 2011 - 11:39, édité 1 fois
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      "Fait chier"… Qui aurait cru qu’un marin aussi haut gradé se serait contenté d’une réplique aussi basse ? Ne trouvant rien dire d’autre, le colonel fit signe à notre instructeur de poursuivre nos entrainements habituels, mais, s’apercevant du ridicule de l‘exercice, il le fit arrêter immédiatement. Il semblait sur le cul, il n’aurait jamais pensé que les prochaines forces de la marine s’entrainaient de la sorte. C’était compréhensif, moi-même qui n’avais jamais combattu quelqu’un sérieusement, je me doutais bien que personne n’évolue comme cela. La voix forte de l’homme-poisson me faisait peur, il gueulait des tours qu’il avait sans doute appris avec l’âge, Je portais un coup d’œil furtif vers l’homme qui nous avait ridiculisé devant une des plus puissantes forces de la marine. Lui aussi était couillon, il croyait avoir bien fait, mais lui-même ne connaissait rien.

      Le colonel Arashibourei demanda à un élève de s’approcher. Cet élève je le connaissais bien, il s’agissait de Fu Métü, une sorte de rival qui avait une fâcheuse tendance à se croire plus fort que les autres… D’ailleurs quand le colonel lui demanda de lui porter un coup, il pensait lui faire mal. Il n’avait rien compris, si on lui demandait de venir, c’était justement parce que nous étions nuls à chier. Mais tout compte fait, il ravala sa salive réalisant qu’il ne valait pas un clou face à son adversaire. Il tenta de lui porter une petite attaque, facilement déviée par le colonel, puis des plus intenses, encouragés par la rage causée par des sourires moqueurs de la part de l’homme-poisson.

      Mes instructeurs étaient partis je ne sais où, et, profitant de cet instant, je relâchais mes muscles tendus depuis que l’on m’avait demandé de me mettre au garde-à-vous. Je ramassais par terre une paille du pantin sur lequel je m’étais acharné peu avant. Sauf que pendant ce temps le colonel Toji avait dégainé un gourdin et l’avais lancé sur moi, heureusement, j’avais pu l’éviter de justesse en me baissant, mais l’élève derrière moi se l’étais pris dans les bijoux de famille en tentant de l’éviter en employant une méthode de Kung Fu… J’étais plié en deux, moi qui devais encaisser l’attaque, je l’avais évitée de justesse par hasard, et c’était un fanatique des arts martiaux qui se l’était pris dans un point faible de l’homme ! J’avais juste entendu l’homme-poisson dire d’une façon contradictoire que dans un combat, il n’y avait aucune règle, puis un petit crie suivant cette réplique dite si sérieusement.

      Pourtant, mon fou rire fut stoppé net par une alarme. Un son de cloche. Je ne l’avais jamais entendu, mais la voix qui portait dans le mégaphone m’indiquais de quoi il s‘agissait : une intrusion. Une attaque pirate. Nous étions censé retrouver nos dortoirs mais moi, je ne voulais pas me dégonfler, je voulais me battre, prouver à ce marin que tous les élèves ici ne sont pas des merdes au combat. Courant à contre sens de la foule d’élève qui rentrait se réfugier comme des mauviettes, je finis par atteindre le limite du camp. Je me sentais poursuivit. Mais j’ignorais cette impression et longeais le mur de l’enceinte. J’évitais si possible les fenêtres des bâtiments officiels, même si je me doutais que les officiers de l’école n’étaient pas ici, mais on est jamais sur de rien…

      Je finis par apercevoir deux pirates. Ils ne semblaient pas sûrs d’eux, et avaient sans doute entendu l’alerte, ce qui leur avait encore moins donné confiance en eux… Cependant, le plus grand des deux, celui qui devait être le chef me vis et tenta tant bien que mal de prendre un air détendu. Mais il clignait de l’œil et était tout de suite démasqué.


    Kami-Cassis ! Va donc chercher ce pour quoi nous sommes ici, je m’occupe de lui !

      S’adressant maintenant à moi, il se présenta :


    Bonjour petit ! Je suis Goyave Le Brave ! Euuh… Bien ! Maintenant tu sais contre qui tu va perdre !

      Il ruisselait de sueur. Je n’avais qu’un bâton de bois dans les mains, mais au moins, j’allais tenter de le battre, et c’est ce qui comptait ! J’allais parler à mon tour quand une ombre immense se forma dans mon dos, si c’était un allié, j’étais sûr de gagner, si c’était un ennemi, j’étais dans la merde, mais je savais une chose, c’était forcément celui qui m’espionnait depuis le début de l’alarme…


      Allons bon. V’là que l’alarme se met à hurler, brisant le silence de l’aurore. Comme quoi y a un dieu pour les types comme moi ! J’étais en train de me faire à l’idée que j’allais perdre une matinée de ma vie à me farcir le maternage d’une bande de bigorneaux, lorsque le destin m’offre une porte de sortie par le biais d’intrus. Une veine de tous les diables comme on dit.


      Mais tandis que j’envoie toute la bande de marmot à l'abri, une des recrues trouve plus malin de jouer au fugueur. C’est étrange... Non seulement ce p’tit jeunot essaye de prendre la tangente alors que des pirates rôdent dans les environs, mais en plus il s’agissait sans nul doute du moins incapable du lot. Aux vues des quelques minutes de combat et de son attitude lors de ma petite démonstration, je peux sans hésitation affirmer qu’il serait capable de foutre une trempe à son propre lieutenant. Étrange vraiment...
      D’une nature méfiante, j’ai bien entendu pensé à une taupe. Un sale traître infiltré parmi les recrues afin d’agir depuis l’intérieur au moment crucial. Voilà qui expliquerait pas mal de choses... Son air déterminé entre autre. C’est donc tout naturellement que je suis ma cible à distance, bien caché dans la brume matinale. Avec un peu de bol il n’aura pas encore eu de cour de filature. Durant ma poursuite furtive, je mets la main sur son lieutenant incompétent, auquel je saurais bien trouver une utilité au moment adéquat. Enfin, ça c’est seulement s'il ne nous fait pas repérer avant ce couillon... Pffff... à croire que beugler sur des mômes toute la journée lui a fait perdre tout sens de la discrétion.



      Finalement, après un trajet des plus chaotique, j’ai enfin sous les yeux la scène que j’attendais. Notre jeune marine fait face à deux des intrus, dont j’écoute la conversation bien tapis dans le renfoncement d’une alcôve. La taupe a enfin rencontré ses complices, il est temps de ....

      « Bonjour petit ! Je suis Goyave Le Brave ! Euuh… Bien ! Maintenant tu sais contre qui tu va perdre ! »


      Ah ? Faut croire que non en fin de compte. Ce petit téméraire ne semble pas le moins du monde de mèche avec la flibuste, bien au contraire. Mais que cherchait-il à faire ? Était il si pressé de passer l’arme à gauche qu’il a ainsi couru vers l’ennemi ? En tout cas le voilà en mauvaise posture, surtout avec ce troisième pirate qui se dresse derrière lui. Un vrai colosse que celui-là, et pas des plus tendres si j’en crois le petit regard vicelard qu’il pose sur les épaules du jeune homme. Le lieutenant à mes côtés ne peut alors se retenir de vouloir se précipiter à son secours. Je le rattrape d’une main avant qu’il n’ai le temps de compromettre notre cachette, lui faisant signe de rester caché. Presque excédé, il me chuchote tout fort.

      « Mais il faut aller l’aider Colonel ! Ils vont le mettre en charpie ! »
      « Chuuut... Restez ici et bouclez-la! ... On se tait et on observe... »

      Je suis tout simplement curieux de savoir comment va se démerder notre jeune ami. Et bien que ma curiosité morbide ne soit pas forcément à son goût, le lieutenant obtempère alors en silence. Il se détourne ainsi de moi, afin de suivre la scène de regard. Lorsque je le jugerais importun, j’agirai. Mais à ma manière...
      Quelques secondes plus tard, le lieutenant se retourna afin de s’assurer que je ne resterait pas à rien faire. A son plus grand étonnement, il se retrouva seul face aux ténèbres... De moi il ne voyait nulle trace. Je semblais tout simplement avoir disparu dans les ombres.

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        Quoi qu’il en soit, je préférais prendre mes précautions et fis un bond sur le côté. Une hache se planta à quelques centimètres de mon pied. Une chance pour moi car vu la force avec laquelle elle avait été lancée, je serais unijambiste à l’heure où je vous parle… Un colosse se trouvait devant moi à présent, il semblait puissant mais aussi très naïf, c’était le genre d’homme que l’on balance avant les autres dans un combat, et qui détruit tout sans même savoir pourquoi il commet ces actes. Le genre d’homme qui ne réfléchit qu’une fois par an, qui obéis à on patron et même si ce dernier est tyrannique et bien plus faible, il ne se révoltera pas, et se soumettra à lui car on lui a dit que c’était son patron, l’homme parfait pour tuer les obstacles comme moi.

        J’essayai de me défendre avec mon pauvre bâton de bois, mais il me fut arraché des mains et brisé pour ensuite finir sa course derrière le grand mur qui délimitait l’école militaire. Je me déplaçais prudemment, mais m’aperçus très vite que j’allais être pris en sandwich entre « Goyave le Brave », et l’autre armoire à glace. Je choisi donc l’issue qui me paraissait la plus facile d’atteinte. En pas chassés, je m’approchais à vive allure du chef de la bande de bandits, puis, alors qu’il voulait me porter un coup de sabre, je m’accroupis pour ainsi bloquer son pied sous le mien. Ne lui laissant aucune chance de réagir, je me relevai vivement le coude pointé vers sa mâchoire, venant ainsi provoquer une perte considérable de dents. Laissant une traînée de sang jaillir de sa bouche et former un arc de cercle dans la chute de l’homme. Il était encore conscient, mais avait affreusement mal et, profitant de ce moment et ne perdant pas de temps avant que l’autre homme me rejoigne et me foute une branlée, j’attrapai le sabre de celui qui avait désormais besoin d’en dentier.

        En battant son propre chef, j’avais provoqué une forte colère chez mon adversaire. A telle point qu’il courait maintenant vers moi, son énorme hache à la main. Je ne pouvais pas résister à un coup de la puissance d’un type pareil, je le fuyais donc, quand j’eu une idée. Je me stoppais net, l’arme pointée dans mon dos, vers ma cible, et au moment où je compris l’étonnement de mon ennemi, je bondis vers l’arrière. Le choc fut terrible. Avec un homme normal, la lame aurait traversé le corps, mais là, le katana ne s’enfonça qu’un tout petit peu, quand je me retournais je remarquais que je l’avais blessé qu’en dessous des côtes. Cet homme devait être un demi-géant, quand on voyait qu’il mesurait presque trois mètres, on se disait qu’on pouvait le prendre pour un gorille.

        Je commençais à voir ma fin proche, je me disais que pour que la lame ne s’enfonce si peu, cet homme devait être une vraie bête et qu’il ne ferait qu’une bouchée de moi. Je fermais les yeux, et entendis… un pleur. Comment ?! Cet homme n’était puissant que du corps, mais au fond, c’était un pleurnichard ? Je refusais de le croire, pour moi, c’était une ruse. Quoi qu’il en soit, je m’éloignais. Je serrais les poings, si ce gars c’était foutu de ma gueule, j’en étais sur, j’allais le casser en deux.


        Le jeune marine s'éloignait lentement, la suspicion clairement visible dans son attitude. Tandis qu'il le regardait s'éloigner, Henkyr le Molosse n'avait de cesse de larmoyer sur sa blessure et la peur qui l'avait visiblement assailli. Lorsque le soldat tourna à un angle, seuls le bruit de ses pas dans la brume indiquait au pirate sa position... Au fur et à mesure que ceux-ci s'atténuaient, ses sanglots diminuaient de concert. Finalement, ses pleurnichements se muaient en un petit rire. Héhéhé il l'avait bien eu ce petit blanc-bec. Surpris par les techniques et le courage du marine, Henkyr n'avait trouvé comme solution qu'une feinte, qui à défaut d'être glorieuse saurait faire la différence. A pas de loups il rattraperait le marine, à qui il ferait sentir la morsure de sa lame... Héhéhé, naïf petit marine, il ne verra rien venir. Ça allait être du gât*...

        Henkyr sentit à ce moment-là le fil glacial d'une lame effilée se poser en silence sur sa gorge. Rien avant ça n'avait laissé présager la moindre présence, pas le moindre souffle. Le temps qu'il ne réalise la terrible situation où il se trouvait, le fil de la lame avait glissée le long de ses deux carotides. La lame était si aiguisée et si rapide qu'il ne ressentit nulle douleur, juste l'horrible sensation de sa vie qui s'écoulait à grands flots tièdes. Une main puissance eu à peine à se poser sur son front pour l'empêcher tout mouvement réflexe qui aurait brisé la tranquillité des lieux. Tout se passa donc en silence, dans l'ignorance la plus totale.




        Sifflotant tout bas une petite marche militaire connue, je me remets discrètement en marche dans la pénombre de l'aurore naissante. Mon fidèle poignard à la main, un chiffon dans l'autre, je m'attelle en chemin à le nettoyer pour sa prochaine cible, mue par une série de gestes presque automatiques. La caresse du tissu sur l'acier est presque un rituel aussi important que celui de la pierre à aiguiser lorsque je m'ennuie. Des gestes ancrés par des années de services et de tueries. Le lieutenant laissé en retrait s'occupera du corps.
        Malgré le côté blasé que ma démarche pourrait laisser supposer, mes sens sont tous en alerte. Ne vous fier jamais à un lion qui semble dormir, il peut se révéler tout à fait en alerte et vous arracher la tête en une fraction de seconde. Comme bon nombre de vétérans, j'ai ainsi appris à laisser l'excitation enfouie au fond de moi jusqu'aux moments propices... Moments auxquels ce jeune Hikaru devrait vite me mener. Entre sa fouge et sa chance, nul doute qu'il va tomber droit dans les bras des intrus, le destin s'en faisant un plaisir, vil taquin qu'il est. Je n'ai donc plus qu'à suivre discrètement ce petit appât, pour que tout autour de lui se découvrent conspirateurs et flibustiers. Avec un peu de chance le jeunot ne mourra même pas dans la manœuvre héhéhé. Quoi que ça, c'est pas vraiment sûr...



        Les trois frères Silvonis ajustèrent tranquillement leurs visées. Allongé dans l'humidité d'une toiture, ils avaient une vue imprenable sur le lieu d'extraction de leur équipage, qui ne devrait d'ailleurs pas tarder à arriver. Une fois l'objet du raid obtenu, l'ensemble des pirates profiteraient de leurs couvertures pour s'enfuir tranquillement loin de la vindicte de la marine. Un plan bien huilé, qui ne devrait souffrir d'aucun accroc. Le petit freluquet qui avançait prudemment vers le point de rendez-vous ne ferait pas obstruction, les frères Silvonis y veilleraient. Trois viseurs se braquèrent vers son cœur... Trois doigts se contractèrent lentement sur les gâchettes...

        « Joli matos que vous avez-là les gars... Des Heinkel 926 modèle long si je m'gourre pas ? »


        Putain ! La voix était sortie de nulle part dans leur dos, leurs projetant instantanément un frisson dans la colonne ! C'était la première fois que les trois frères se faisaient surprendre de la sorte. Comme de véritables professionnels, ceux-ci ne se laissèrent pas démonter pour autant. D'une rapide roulade, ils se dressèrent en se retournant, braquant instantanément leurs armes vers l'imposante silhouette qui attendait. Un sourire mauvais se lisait sur son visage.

        «Co... Comment ?»
        commença le trio encore surpris.

        « Le gamin faisait une cible parfaite pour d'éventuels tireurs embusqués. Alors j'ai cherché là où il serait le plus probable d'en trouver huhuhu. Franchement les gars, faudrait trouver plus original comme cachette la prochaine fois. »

        « Peu importe ! Ça ne t'avancera pas bien loin avec trois balles dans le cœur ! Meurs ! »



        Mon Fusil s'appelle charlène. Rapide comme un serpent à sonnette, ma main fuse vers les armes des trois pirates, juste au moment où ceux-ci pressent leurs détentes ! L'absence de détonation le laisse perplexes. Ouvrant alors ma paume en grand, ils peuvent voir les trois percuteurs de leurs fusils, démontés en une fraction de seconde. Comprenant leurs armes rendues inutiles, les trois hommes se regardent avec crainte... Mon sourire s'agrandit alors à chacun des pas que je fais dans leur direction. Maintenant c'est à mon tour héhéhé. Quelques instants plus tard, un premier corps brisé s'abat avec fracas sur les pavés de la cour, pile entre le jeune Hikaru et l'imposante troupe de bandit qui arrive en courant.
        La bataille commence pour de bon.


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        Alors que la brume matinale nous cache encore la vue, je m’éloigne du colosse et pars à la recherche d’autre bandits. Il est hors de question que je laisse une bande de pirates ridicules foutre la merde dans l’enceinte de l’école. Et c’est aussi pour moi un bon moyen de me faire bien voir par mes supérieurs. Se sentir seul dans un moment pareil donne froid dans le dos, le moindre petit bruit nous fait tourner la tête et, pour se mettre en confiance, on préfère courir, pour se dire que si quelqu’un nous poursuit, on est déjà en course. Malgré toutes mes petites frayeurs, je reste calme, sérieux, je guette le moindre bruit de pas, et me tient en permanence sur mes gardes. Pourtant, rien. L’autre partie de l’équipage doit se tenir de l’autre côté de la cour. Je pars donc au pas de course vers le sud de l’école, quand soudain, je vois tomber juste en face de moi… un corps.

        Tandis qu’une mare de sang se dessine autour de lui, je guette le ciel. D’où est-il tombé ? J’entends du bruit, il y a de l’agitation en haut… Ce corps… Ce n’est pas un marine, et s’il est mort, c’est qu’un combat fait rage au dessus de moi entre des pirates et des marins. Pourtant, je n’entends presque rien. C’est vraiment…étrange. Soudain, en face de moi, s’arrêtent dans le virage une bande de flibustiers. Ils sont au moins quinze, autrement dit, c’est mauvais pour moi. Ils me guettent tous réfléchissent, mais ne savent pas trop s’ils doivent m’attaquer où non.

        Pourquoi vous vous arrêtez ?! Qu’est ce qu’il se passe ? Oh, Ooooh… un Silvonis avec… un beau jeune homme… Oh… Mes p’tits chéris, allez au point de rendez vous avant moi, je m’occupe de ce freluquet, je vais lui apprendre ce que ça coûte de tuer un Silvonis…

        Cette femme me dit quelque chose… Sa cigarette à la bouche, son ton autoritaire… Et puis, ce n’est pas moi qui ai tué cet homme, enfin l’avantage, c’est que j’allais devoir combattre non pas contre une quinzaine de personnes, mais une seul. Je laisse passer la horde de bandits à côté de moi, il est évident que je ne fais pas le poids face à eux. Une fois qu’ils sont partis, je dégaine le sabre que j’ai gagné face au bandit précédant, seulement, cette femme range le sien.

        Hikaru… Tu ne m’as donc pas reconnu ? Moi qui t’ai tout appris ?

        Pendant que je la regarde de plus près, je me rends compte en effet qu’il s’agit bel et bien de Nadia Furosakawa, une jeune marine qui était partis de l’école alors que j’entamais ma deuxième année. Elle était spécialiste de l’espionnage et de l’infiltration, j’en déduis qu’elle est actuellement en mission et qu’elle est infiltrée dans cet équipage. Je range mon épée mais reste si étonné que je ne peux plus sortir un mot.

        Oui Hikaru, c’est bien moi ! Haha, tu n’as pas changé, toujours autant de charme à ce que je vois ! Mais bon, il ne faut pas perdre de temps, nous pourrons nous parler plus tard, ici s’achève ma mission, derrière moi se trouvent cinq pirates, ils ne sont pas très fort, tu n’en feras qu’une bouchée, après que tu les ais battus, va prévenir à un supérieur que le lieu d’extraction se trouve à la porte nord-est. Bonne chance.

        Et alors qu’elle veut s’en aller, je sens une douce main se balader sur mon visage puis de douces lèvres se poser sur mon visage. Je sens le sang me monter aux joues. Je tente d’oublier la trace sans doute marquée par son rouge à lèvre, mais il n’y a pas de temps à perdre, j’inhale un grand coup, respirant son parfum qui me rappelle de si nombreux souvenirs, puis, dans un moment de confiance intense, je repars vers la troupe de bandits que je dois vaincre.

        Plus j’avance plus je la perds cette confiance, cinq c’est beaucoup, même pour des pas doués, je commence à me demander si j’ai bien fait de m’embarquer là dedans… Mais il est trop tard, j’aperçois devant moi cinq nigauds tremblotants, qui ne cessent de courir. Enfin, ils m’aperçoivent. Mais un peu trop tard, et quand je vois que l’un d’eux s’est arrêté juste devant moi, je ne réfléchis même plus et lui envoie dans le nez le coup de poing le plus fort qu’il n’ai sans doute jamais reçu. Le combat commence réellement maintenant, mais est-ce vraiment un combat, face à des nouilles comme eux ? Quoique, on n’apprendra jamais qu’il ne faut surtout pas sous estimer l’ennemi le plus faible. Qu’allais-je faire ? La suite prochainement…


          12... 13... 14 … Avec la jeune femme qui est restée affronter le blanc-bec, ça fait pas moins d'une petite quinzaine de pirates qui défilent sous mes yeux. Le gros de la troupe on dirait bien. Bien bien bien... Voyant là l'occasion de laisser le jeune oisillon voler de ses propres ailes, je me détourne de son duel pour poursuivre la troupe qui file en courant. Le temps nous dira bien s'il s'agit d'un poussin ou d'un aiglon. Sans perdre une seconde je quitte donc les cadavres des deux derniers frères Silvioni afin de prendre en filature les pirates vers leur point de fuite.
          Me faufilant tel une ombre parmi les cheminées et les corniches des toitures, je suis leur parcours en parallèle, sans jamais les perdre de vue depuis ma position surélevée. Si seulement ils savaient ce qui pouvait bien les guetter les pauvres petits... Inconscient du danger, ceux-ci courent allègrement, pensant leur retraite assurée.



          Au bout de quelques centaines de mètres, me voilà cependant face à un imprévu... De là où je suis, je n'ai plus aucun bâtiment à proximité pour poursuivre ma filature. Les espaces entre les baraquements se sont passablement élargis, m'empêchant de les enjamber. Un athlète plus svelte et plus agile aurait sans problème sauter par dessus les cinq mètres qui séparent les rebords, mais ce n'est pas mon cas. Bien que rapide, jouer au singe et sauter dans tous les sens n'a jamais été mon fort, il va falloir que je trouve une autre solution et vite. Comprenant alors que je ne pourrais continuer à les suivre ainsi, je prends rapidement une décision, qui n'a au final rien de désagréable. Je passe à l'action !

          Lorsque la troupe de pirate passe sous moi, je me laisse ainsi retomber sur l'homme de tête de tout mon poids. Ma pauvre victime est littéralement compactée dans les pavés de la cour, qui volent aux éclats sous l'impact ! Me redressant de toute ma stature avec lenteur, je laisse le temps aux flibustiers de m'observer. Je fais alors fi de leurs exclamations de surprise et de haine, si classique. Tandis qu'ils commencent à m'entourer dans un demi-cercle, je me campe bien fléchi sur mes cuisses. Le buste droit et les bras dans une belle garde.

          « Venez vermisseaux, je vous attends. »


          Comprenant vite que leur salut ne passait que par ma défaite, les pirates passent alors aussitôt à l'action, six d'entre eux se jetant sur moi comme un seul homme. Ils ont bien raison d'agir ainsi, un par un je les aurais cueillit comme des fleurs. Enfin bon, vu leurs forces, un ou six c'est pas vraiment différent en fait... Au moment où ils arrivent à ma portée, je lance un puissant coup de poing dans le vide, droit dans leur direction. L'onde de choc qui jaillit à son extrémité explose au centre de leur petite formation, les projetant tous les six comme des pissenlits dans la tempête ! Plusieurs d'entre-eux s'écrasent alors contre les murs des bâtiments environnements, tandis qu'un autre disparaît à l'horizon. Dans un sens, ils ont de la chance de m'avoir rencontrer ici... Hors de la base je ne me serais pas priver de tous les tuer sans vergogne. Mais là, près de mes supérieurs hiérarchique, je préfère jouer au gentil officier. Je me contenterais donc de leur briser les bras huhuhu.

          « Tsunami fist. » Leur annonce-je comme une explication.

          Bien qu'impressionnés par l'attaque, les huit autres pirates se ruent sur moi dans un concert de cliquetis d'armes et de cri de guerre ! Dire que la journée ne fait que commencer.

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          Je vois celui que je viens d’envoyer par terre reculer en rampant. Il est en pleurs et a le nez ensanglanté, malgré tout je ne prends pas pitié d’eux, et me mets rapidement en position de combat, lame aux aguets. Ils font de même, mais sont bien plus tremblotants que moi, et sentent leur fin proche… Il en va de ma réputation que de gagner ce combat, d’autant plus que c’est un de mes premiers si l’on ne compte pas ces exercices minables face à des pantins de paille… Immédiatement, ces bleus commencent à s’attaquer à moi un par un, cédant à leur excitation. Il est évident que leurs coups sont très faciles à parer, il suffit de bien placer son sabre face au leur, complètement ridicule. Après cela, il faut réussir à placer des petits coups, un peu partout, mais voilà qu’ils commencent à s’acharner sur moi et, profitant d’un moment d’inattention, le pirate auquel je venais de casser le nez viens me rendre la monnaie de ma pièce…
          Un coup dans le nez, qu’il soit donné par le plus faible des hommes, ça fait toujours mal, et c‘est vrai que je douille… Mon nez est en sang mais heureusement pour moi pas cassé, il a dût quelque peu rater son coup… Dommage pour lui : c’est à mon tour d’attaquer ! Je me relève et rugit vers eux, frappant n’importe où, là où je vois quelque chose bouger. Je dois en mettre au moins trois par terre, des nuls, ça oui, on peut le dire… Mais ils ne sont que par terre, alors je prends appuie sur mon épée, alors plantée dans l’abdomen d’un de ces bandits, puis m’éloigne, pour repartir au combat…
          Je me souviens alors du coup du colonel Toji, prendre par surprise l’ennemi avec son fameux gourdin. Je repense à ça tout en guettant les environs pour trouver quelque chose de lourd… J’aperçois un pavé mal collé au sol. J’exécute une roulade pour l’atteindre et m’en saisir, puis continue à me battre contre un pirate, sous l’œil effaré d’un de ses compagnons restant visiblement étonné de voir quelqu’un de si jeune les mettre en pièce. Et c’est à ce moment là que je me retourne, et lui envoie la pierre valser dans sa petite gueule de novice.
          Ouf ! J’ai réussi mon coup ! Il se l’est pris en plein dans le front, puis il est tombé dans les pommes, une chance pour moi. Malheureusement, pour un de perdu, deux de retrouvé ! Les deux blessés viennent de se relever, mais avec difficulté. Ne perdant pas mon temps avant de devoir les battre, je me retourne brusquement face à mon adversaire, puis lui envoie un coup de manche de mon épée dans la tempe. Il tombe d’un coup net, il doit être mort, mais on est jamais sur de rien, je l’achève avec un coup de sabre bien placé dans le cœur.
          Plus que deux, deux blessés, ça va être du gâteau. Je prends l’arme de l’homme que je viens d’assassiner, puis m’approche des deux pirates, visiblement prêts à ne pas lâcher l’affaire. Leur détermination n’y fera rien, je les surprends en bondissant vers eux, et en ne leur laissant aucune chance de riposter, je leur envoie à chacun un coup de sabre en plein ventre, ils tombent, puis se vident de leur sang, c’est bon pour moi. Je retire mon épée du ventre de l’un d’eux, puis achève tous les inconscients que je viens de battre. Mais il n’y a pas de temps à perdre, comme Nadia me l’a dit, je dois prévenir un supérieur d’une info capitale, et vite.


            La peur au ventre et le sang lui battant les tempes, une massive silhouette coure à perdre haleine dans les allées embrumées de la caserne. Ses pas précipités se répercutent alors dans le silence, seulement entrecoupés par son souffle court. L'homme est terrifié, glacé par les sueurs froides qui lui glissent le long du dos alors qu'il s'efforce de fuir la terrible menace qui plane sur lui. A l'angle d'un bâtiment il s'arrête brutalement le temps de reprendre son souffle, adossé à un mur. Puis aussi soudainement qu'il s'est stoppé sa tête se redresse à l'affut d'un bruit que lui seul semble avoir entendu, avant de reprendre précipitamment sa course. De temps en temps notre homme lance de craintifs regards en arrière, guettant visiblement les moindres recoins derrière lui dans la peur d'y apercevoir son poursuivant le rattraper. Cet homme, c'est Oshin dît « la déveine », capitaine pirate dont la carrière risque fort de se retrouver aussi courte que dénuée d'actions d'éclats s'il n'accélère pas encore un peu plus.

            *Pfuuu ! Pfuuu ! Pfuuu ! Bon sang ! Pourquoi a-t-il fallu qu'il soit là ?! Qu'elle déveine ! Une seule action digne d'un vrai pirate, c'est tout ce que je demandais moi. Alors pourquoi tout cela a-t-il déparé de la sorte ? Le plan était pourtant parfait... J'avais tout prévu dans les moindres détails, tout sauf une chose...Maudit soit ce gouvernement mondial et sa tyrannie ! Il ne leur laissait aucune chance ! Je croyais pourtant faire le poids, pensant avec mes quatre lieutenants couvrir facilement la fuite du reste de la troupe... Quel carnage... En une fraction de seconde les ombres se sont abattues sur nous, ne laissant aucune chance aux moins fort d'entre nous... Et maintenant je suis seul. Pourvu que le reste de l'équipage et les frères Silvoni ont eu plus de chance.*

            L'arrachant à ses tristes pensées, la vision fugitive d'une ombre imposante se déplaçant dans un angle de son champ de vision le pousse encore un peu plus à accélérer. Il est fait comme un rat... n'importe qui pourrait le voir. Son destin se rapproche de plus en plus de lui, raccourcissant la distance qui le sépare d'Impel Down à chaque seconde... L'ombre arrive, implacable et mortelle... A un souffle derrière lui elle tend une main puissante, prête à frapper. C'en est fait de lui, il en pleurerait presque !
            Soudainement, une silhouette massive se dresse devant lui au détour d'un angle, mur vivant sur lequel Oshin vient buter de toute sa masse. Le pirate s'affale alors de tout son long par terre, avant de lever ses yeux emplis de terreur sur l'imposant guerrier qui se trouve devant lui. De sa position dominante, l'homme semble une montagne dans son grand grand manteau de Colonel. Le rictus surpris que le marine affiche en premier lieu est vite remplacé par un sourire aux dents aiguisées et à l'allure malsaine... Oshin peut alors lire sous les galons de l'officier son nom : Colonel Arashibourei Toji. L'homme fond alors en sanglots... de soulagement.





            Par mes trois couilles ! C'est quoi ce bordel ?! C'est bien la première fois que j'vois un gars ravis d'me voir, surtout portant la marque des pirates. Errant au grès de mon instinct à la recherche des derniers intrus à mettre sous les verrous, voilà que leur capitaine me tombe tout cuit dans les bras. Cependant, le temps que je lui foute les trois gnons réglementaires dans la tronche, voilà que le loustic se jette sur moi avec une lueur d'espoir dans les yeux et le soulagement peint sur la face.

            « Pitié ! Pitié colonel, arrêtez moi ! Je suis le capitaine Oshin et je me rends ! Mais par pitié protégez-moi d'eux ! »
            Me hurle-il dans les oreilles en s'agrippant aux pans de mon manteau.

            « Mais qu'est c'qu...? »



            C'est alors que je comprends... La seconde qui suit, six silhouettes entièrement noires apparaissent le temps d'un clin d'œil dans la ruelle autour de nous. Leur silence et le sobre de leurs tenues ne laissent que peu de doute sur leur appartenance. Fidèle à eux même, le cercle se referme lentement sur nous, nous écrasant par la terrible pression que leur terrible réputation est capable d'exercer. L'un d'entre eux sort ainsi de l'ombre, me laissant volontairement voir sa face. Le pirate dans mes bras pousse alors un hoquet de frayeur avant de se cramponner un peu plus à moi. Cipher Pole ! Des vieilles connaissances qui plus est, le "CP8". J'ignorais qu'ils étaient dans cette base... Sinon j'leur aurait déjà mis des bâtons dans les roues depuis un bail. Mais s'ils sont là c'est que l'attaque de Oshin était prévu depuis longtemps... Un foutu piège dans lequel le pirate en herbe s'est jeté naïvement. Pauvre gars huhuhu. Dans tous les cas, derrière le visage impassible du leader du CP8 se cache la haine profonde qu'il a pour moi, que je peux lire sans problème dans son regard sombre. Faut bien dire que lui et moi somme régulièrement en désaccord. Je ne compte plus le nombre de fois où je lui ai pourri la vie et réciproquement. Je ne doute pas un instant qu'il a tout autant envie de me voir mordre la poussière que moi. Un jour cela arrivera très probablement. A moins que je ne la joue diplomate pour limiter les dégâts...

            « Salut les filles. » Leur lance-je, moqueur.

            « Cet homme est notre cible Toji. Je te prie de nous le remettre pour que nous finissions de procéder à son arrestation. Ne fait pas d'histoire cette fois, poisson."

            Ahaaaaa... c'est bien ce que je pensais... Le CP8 a besoin de cet homme. Pour quelle raison ? Je n'en ai pas la moindre idée, mais ce que je sais me suffit. Si j'peux pourrir la vie de ces trou duc ça me va amplement. Le simple ton qu'il a employé dans le mot « poisson » suffit à me convaincre de ce qu'il me reste à faire. Cipher Pole, vous pouvez vous assoir sur votre mission héhéhé.

            « Navré gamin, mais cet homme s'est rendu à moi. Il est donc de mon devoir de le mettre personnellement derrière les verrous, en sureté. Il en va de ma responsabilité personnelle tu comprends ? Tu n'y vois pas d'objection j'espère ? Huhuhu. »


            Comme à son accoutumé, l'homme ne prend même pas la peine de répondre, toute discutions serait futile et il le sait. Par contre, le dialogue implicite qui passe par nos yeux est un concentré de malédictions et de menaces en puissance qui aurait foudroyé n'importe qu'elle mouche suicidaire passant entre nous. L'atmosphère s'alourdit ainsi encore un peu plus dans ce silence. Un mot de sa part et ses hommes se jettent sur nous pour la curée. Bluff et protocole contre supériorité numérique... Un équilibre précaire qu'un simple éternuement ferait voler en éclat...
            C'est alors qu'apparait Hikaru, visiblement attiré par les quelques paroles qui ont été lancée dans la silence de l'aurore. Voyant là un pion sous mes ordres à utiliser, que j'interpelle donc avec toute mon autorité et ma confiance. Avec lui comme témoins, le CP8 n'osera rien faire d'illégal malgré toute leur haine envers moi.

            « Matelot Hikaru ! Au rapport ! »

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            Quand le soleil nous éblouis, nous avons tendance à regarder le sol, comme si nous nous soumettions à lui. Mais ce jour là, j’avais décidé de garder la tête haute. Peut être allais-je être promu ? Je détenais en tout cas une information capitale que moi seul connaissais. Et si je ne trouvais personne, mes chances de promotions tomberaient à l’eau… Je courrais dans tous les sens, cherchant en vain un supérieur. Je savais que le colonel Toji n’était pas loin, j’entendais d’ici le grabuge que cet homme-poisson pouvait faire à lui tout seul. J’admirais grandement cette personne, il était fort et culotté. Il imposait le respect, certes, mais il avait sans doute à lui tout seul plus d’ennemis que tous les hommes réunis dans cette base en ce jour… Pour ma part je n’espérais pas faire partis de ceux-là, c’est qu’il me donnait pas confiance ce type ! C’est vrai quoi, me balancer un gourdin en pleine gueule sans raison, faut l’faire quoi ! Enfin tant que je lui obéissais, tout irait pour le mieux… Enfin normalement…

              « Matelot Hikaru ! Au rapport »


            Qué ? On m’appelle ? J’ai cru entendre mon nom ? Je me retournais dans la brume, et apercevais un mur. Non, le dos d’un animal. Non, le dos du colonel Toji… Wouhouw ! Je l’avais trouvé ! Ne m’empêchant pas d’esquisser un sourire, je me dressais devant lui, garde-à-vous oblige. Il était droit, regardait en face de lui, et avait ses traits du visage entièrement crispés. Pourtant, même si ma curiosité me forçait à voir se qu’il se passait dans mon dos, je ne cédais pas et commençais mon discours.

              « Monsieur ! Le lieu d’extraction des pirates a lieu à la porte nord-est ! Il ne faut pas perdre de temps, logiquement, les bandits devraient sortir… maintenant. »

              « Hein ?! Mais comment il sait ça lui ? »


            J’aperçus alors, accroché à la jambe du colonel, un homme de taille moyenne. A ce qu’on voyait il avait pleuré, mais il avait retrouvé ses couleurs sachant qu’il était protégé par l’homme-poisson. A son allure, il était évident que l’on avait affaire à un pirate, et peut-être même le capitaine… Qui plus est, il m’avait manqué de respect, et c’était impardonnable. M’approchant de lui, je me mettais à sa hauteur, et le fixant dans les yeux, je lui balançais que cet imbécile s’était fait couillonner, et que personne n’échappe à la marine… Bien sur, ne pouvant m’empêcher de l’enfoncer un peu plus, je dis tout haut ce que je pensais d’à peu près tous les pirates :

              « Colonel, il pue votre homme. »


            Merde. Avais-je manqué de respect à mon supérieur ou j’me faisais des idées ? Rhhaa, adieu la promotion c’est ça ?! De toute façon c’est …

              « C’est pas l’pirate, c’est c’t’enfoiré poiscaille qui pue la mort. »


            Sans hésitation je me retournais pour apercevoir celui qui fixait Toji Arashibourei depuis que j’avais fait mon entrée dans ce carrefour. Il était habillé en noir, et était entouré d’environ sept ou huit hommes. Tous accoutumés pareil. Ce n’était pas des pirates, mais plutôt des personnes du gouvernement selon moi. Des ennemis du colonel encore une fois. Qui plus est, il fallait que je rattrape ma gaffe. Mais comment ? L’idée me vint quand je trouvais un briquet dans ma poche. Celui-ci m’avait servis à bien me marrer avec les amis dans la chambre. J’allais utiliser, la technique… du pet flambé ! Je me relevais pour fixer l’homme…

              « Ne manque plus jamais de respect… A Toji Arashibourei ! »


            Courant le plus vite que je pouvais, je stoppais net devant le type en noir et baissais mon froc, pour y faire sortir un gaz dont l’odeur répugnait tout le monde. Cette attaque ne me convenait en aucun point. J’avais la classe, et pour faire ça, il fallait vraiment que je sois obligé. Mon pouce glissa sur la roulette métallique du petit objet contenant du gaz, créant ainsi une étincelle qui pris feu au contacte du butane s’échappant du petit réservoir en plastique. La flamme fut petite, mais assez grande pour enflammer le pantalon du type qui avait insulté l’homme-poisson. Relevant ma tête, je souris à mon supérieur. Je m’étais peu être fourré dans un merdier pas possible, mais j’avais de mon côté un grand homme : le colonel Toji.

            HRP:


              Dans la vie, y a deux catégories de personnes : celles qui ont la classe, et celles qui l'ont pas. Prenez par exemple mon cher rival de toujours, le leader du CP8. Vêtements de qualité noir intégral, un regard plus dur que l'acier, ne perd jamais son calme ni ne hausse le ton. Un vrai dur qui sait enrober d'une part de mystère son charisme. J'dois reconnaître ça, malgré nos nombreux différents notre homme a toujours su être subtil dans ses menaces et ses insultes. C'est d'ailleurs le cas de ces hommes, qui ont tous hérité de la classe de tout bon membre d'un Cipher Pole digne de ce nom. Par contre... Par contre ce n'est visiblement pas le cas de l'homme à sa droite, que je n'avais d'ailleurs jamais vu auparavant. Une nouvelle recrue qui n'a pas encore pris le pli ? Toujours est il qu'il lance d'un air plein de mépris et d'arrogance :

              « C’est pas l’pirate, c’est c’t’enfoiré poiscaille qui pue la mort. »


              « ... »

              « ... »

              Le pauvre bougre espère-il faire rire ces camarades avec une telle verve ? Crétin suffisant. Aux vues des regards que te lance ton leader tu viens de perdre des points là... La classe gamin, toujours garder la classe... Je ne m'offusque donc même pas de la remarque hélas coutumière, détail négligeable d'une erreur de jeunesse. Est-ce que je fais attention à toutes les blattes que je croise je vous l'demande.



              Mais ce n'est pas le cas du jeune marine en herbe, qui semble trouver là matière à confrontation. Nan mais il est taré d'aller se coltiner des membres du CP 8... Il va se faire bouffer tout cru le poussin. Attendez... mais il fout quoi ce c*... Naaan... tout d'même pas ?... Si ?!! Alors que tous le regardaient faire son petit manège avec curiosité, nous avons la surprise de le voir baisser son futale pour balancer une gerbe de flamme sur le gouvernementeu' impoli ! Le pire c'est que ce couillon ne l'a même pas esquiver ! Tandis que le pantalon de l'homme s'embrasse dans un bruit de flatulence mêlé à celui d'un chalumeau, l'ensemble des hommes présents regardent bouches bées la scène se produire. Moi, le leader du CP, ses hommes et même le pirate dans mes mains n'en revenons pas ! Nos mâchoires tombent lâchement tandis qu'autant de paires d'yeux sortent de leurs orbites. Je lâcherais presque le col du pirate prisonnier tant la stupeur et de taille. Puis les cris horrifiés de l'agent embrasé nous tirent de notre paralysie, nous amenant à réagir. Tandis que celui-ci éteint tant bien que mal le début d'incendie et tâche de sauver ses bijoux de famille, le reste de son groupe fait jaillir de leurs mains une jolie panoplie de lames acérées. Le sort qu'ils nous réservent au poussin et à moi semble relativement explicite. Mais dans qu'elle merde tu nous as foutu gamin ? Jt'avais appelé pour que tu m'aides, pas pour que tu leur donnes un prétexte à notre mise à mort ! Par les hémorroïdes de Neptune, si on s'en sort t'es un homme mort toi ! Quoique sa dernière tirade m'aurait presque tiré une larme si j'avais un cœur. C'est si beau l'entraide dans la marine...

              Le demi cercle se rapproche de plus en plus, prêt à passer à table pour la curée. Venez bande de salopiauds, « Père Tempête » en emportera plus que sa part avec lui en enfer ! Mais tandis que le signal du carnage va être lancé, tous se stoppent sur un geste de leur leader. Quoi encore ?! Une dernière tirade jubilatoire avant le massacre, c'est ça ? En fait non. Sur un ordre rapide de sa part l'ensemble de son groupe se retire lentement en silence, sans faire l'erreur de nous lâcher du regard.

              « On se reverra bien assez tôt colonel Arashibourei... Bien assez tôt. » Me lance-il avant de disparaître pour de bon dans les ombres.



              Alors là... j'y capte pas grand chose. A moins que... Quelques secondes plus tard apparaissent derrière nous tout un détachement de marines, qui nous cherchaient visiblement pour servir de renfort face aux pirates. Aaaah les braves gens ! Une jolie brochette de témoins compromettants ! Pour une fois le principe de l'arrivée impromptue me fait chaud au cœur huhuhu. Bon, dans tous les cas me voilà débarrassé du Cipher pole pour aujourd'hui, une nouvelle victoire dans notre petite guéguerre en plus pour moi. J'dois maintenant mener au score si ma mémoire est bonne huhuhu. Sans plus attendre je livre alors à l'officier de la troupe le prisonnier qui n'a plus de valeur à mes yeux, ainsi que le poussin suicidaire qui m'accompagne. Je file aussitôt après vers mes quartiers, avant qu'on ne veuille m'assommer par la paperasserie résultante de l'évènement. La matinée a été riche en évènements, faudra pas la gâcher avec ces foutus formulaires et autres rapports.

              Ah oui j'oubliais. Je fous aussi au jeune marine un mois de corvée de patate et de lessive, pour lui apprendre à avoir risqué ma vie. Nan mais sans dèc'...


              [Fini pour ma part. Hikaru peut continuer à poster]
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              Tout finit par rentrer dans l’ordre au final : Le CP8 dû partir sans faire d’ennuie au vu de mes camarades observant le spectacle, et les pirates furent tous arrêtés. Mais contrairement à ce que je pouvais penser, je n’avais pas rendu service au colonel Toji avec mon pet flambé… Il est vrai qu’en y réfléchissant, je l’avais bien foutu dans la merde… Adieu belle promotion et bonjour corvée de patate et de lessive ! Tant pis ! Je sécherai un peu… M’enfin la bonne nouvelle dans tout cela, c’est que ma côte de popularité à doublé grâce au coup du pet flambé. Et ouais ! On m’avais vu, et maintenant on me respecte ! Je suis devenu l’homme-qui-a-osé-emflamer-le-pantalon-d’un-mec-du-gouvernement-grâce-à-un-pet-enflammé. Au faite ! J’ai pu discuter avec Nadia ! C’est devenu une belle femme, et elle, a au moins reçu une promotion. Elle travaille au gouvernement mondial maintenant, et il semblerait que ce soit elle qui ait appelé les CP8. Elle a explosée de rire quand je lui ai expliqué la scène du pet. C’est rigolo tout de même, une ancienne élève de l’école des officiers de marine de south blue travaillant au gouvernement mondial… Tout son apprentissage ici ne lui aura quasiment pas servi ! Elle m’impressionnera toujours… Dommage que je ne la reverrais plus : elle va partir pour grand line dans un mois, quand je finirais ma corvée de patates… J’éplucherais la dernière en sa mémoire… Mais qui sait ? Je la reverrais peut-être ? Un jour ! Je l’espère fortement… C’est une femme formidable, d’ailleurs, quand je serais un peu plus grand, j’devrai tenter le coup avec elle ! Ouais ! J’suis un peu trop jeune pour le moment, mais c’est vrai que sa poitrine surdimensionnée me fait péter les boutons de ma braguette ! Enfin je m’égare, et pour le moment, je vais rester sur les petites lycéennes de la ville…