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Kain Drageson

>> Kain Drageson



Kain Drageson Eb6b121c7f9e6c59762bc6e41f10d058

Age: 24
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Aucun
Groupe : Révolutionnaire
But : Aucun pour le moment, si ce n'est préserver le bonheur de sa sœur.

Fruit du démon : Taikin taikin no miFruit de la probabilité : ce fruit confère à son mangeur la capacité d'influer sur les probabilité qu'un évènement surgisse. Plus la probabilité est faible et que son utilisateur souhaite qu'il soit élevé, plus importante est la concentration requise, ainsi que les efforts recommandés. Cependant, si la probabilité est de 0%, il lui est impossible de l'augmenter : le pourcentage est nulle donc la possibilité qu'il change va de même. Également appelé “Fruit de la chance”, il confère pourtant une grande maladresse à celui qui a la “malchance” de le manger.

Équipement : Aucun

Codes du règlement :

Parrain : Skye F. Ephémera

Ce compte est-il un DC ? : Non
>> Physique

Kain n'a rien d'un physique hors norme. Il a presque un physique des plus banals. Loin d'avoir la carrure d'un athlète et les abdominaux d'un Apollon, il a une morphologie de type ectomorphe qui lui donne un corps gracieux, avec une ossature fine et longue. Son physique d'apparence plutôt maigre lui a cependant doté de jambes fortes et puissantes, forgées par ses maintes séries d'escalades et de cabrioles sur les toits et autres falaises. Son corps lui procure une certaine agilité, surtout quand il s'agir de décamper quand le moment est peu propice à crapahuter la tête dans les nuages. Ayant toujours eu une taille relativement grande pour son âge, Kain fait tout juste 1m85 pour presque 75 kilos. Autant dire qu'il n'est pas prêt de devenir champion de lutte dans la catégorie poids lourd.

Sa plus grande fierté, physiquement parlant, reste sa couleur de cheveux. Pour beaucoup, avoir les cheveux blonds n'a rien de bien spectaculaire, même si ceux-ci abordent de délicieux reflets d'or couleur de blé. C'est même dérisoire et cela manque cruellement d'originalité dans cette époque où les cheveux roses ou bleus sont monnaies courantes. Mais Kain adore cette couleur, tout simplement. Mais ne lui demandait pas pourquoi, il ne saurait vraiment vous répondre, vous rétorquant d'un simple “c'est comme ça”. Comme quoi, il ne faut pas souvent aller chercher loin dans la vie pour être heureux.

Par contre, ce qu'il aime le moins chez lui, ce sont ses mains qu'il trouve bien trop chétives avec ses doigts longiformes. Il est pourtant loin d'avoir des mains de “fille”, mais il n'a pas ces mains d'hommes bourrus marqué par la cale sous les doigts, synonyme d'Homme de la Mer. Il les trouve trop délicates pour être accroché aux bras d'un homme. Mais il faut dire que le travail manuel, ça ne le connait guère.

Ce qui est cependant moins banal, ce sont les reflets ambrés de ses yeux qui semblent être au premier abords d'un marron des plus naturels. Cette couleur qui tirerait presque vers un brun orangé lui donne un air innocent, dirigé bien trop souvent vers le ciel, perdu dans des rêves éveillés.

Pour ce qui est de sa tenue vestimentaire, un rien lui va. Et bien heureusement pour lui puisqu'il s'en fiche royalement de ce qu'il porte sur le dos : tout ce qu'il recherche, c'est quelque chose pour se vêtir. Que cela soit un haut trop grand ou un pantalon trop petit, il s'en accommode bien tant qu'il n'est pas dénudé. Il ne fait d'ailleurs si peu attention à ce qu'il met que c'est souvent sa sœur qui doit lui dire quoi se mettre pour ne pas sortir complétement dépareillé et ressembler à un épouvantail. En somme, sa tenue vestimentaire, il le doit à sa sœur. Cependant, il adore les petits accessoires, et c'est pour cela d'où qu'il ailles, il ramène un petit quelque chose en guise de souvenir de son passage.

Kain ne possède ni tatouage, ni piercings. Cependant, il a un grain de beauté sur le torse qui a une taille plutôt protubérante, le faisant presque ressembler à un troisième téton où il manquerait l'aréole. Cela a son charme, parait-il. Du moins, c'est ce qu'il essaye de se persuader.

Bien qu'il trouve agréable de prendre son temps, Kain a une si forte logorrhée qu'il lui arrive de parler parfois si vite que son interlocuteur reste pantois à le dévisager avant de lui demander tout simplement de répéter. De plus, il lui arrive de parler bien trop souvent un tantinet trop fort, surtout dans les lieux publics où le silence et la discrétion sont de mise.



>> Psychologie

Kain est un personnage très extraverti, pour ne pas dire extrêmement sociable. Étonnamment curieux, il est toujours très emballé par les nouvelles expériences, qu'elles soient dangereuses ou d'une banalité affligeante. Mais sa curiosité se transforme bien trop souvent en indiscrétion : s'occuper de ce qui ne le regarde pas ne lui semble pas du tout être inapproprié.
Cependant, bien qu'il soit à la limite de l'hyper-activité, lorsqu'il a décidé de ne rien faire il le fait à la perfection : doté d'une fainéantise à en faire pâlir n'importe quel paresseux du monde entier, seul sa sœur semble avoir une emprise sur sa personne lorsqu'il est partisan du moindre effort (au grand dam de ses supérieurs Révolutionnaires).

Kain n'est ni quelqu'un d'incroyablement courageux, ni quelqu'un de lâche : il agit en fonction des circonstances, quelles soient dangereuses ou non, sans pour autant se soucier des conséquences de ses actes (pour lui-même ou pour autrui). Mais si c'est pour protéger Adrénalia, sa sœur, il est capable des pires folies. Le cœur, cela ne se commande pas. Il a cependant plutôt tendance à éviter le conflit, voir même à s'écraser face au danger : il préfère acquiescer et dire que tout est de sa faute plutôt que de rentrer dans un débat sans fin pour savoir qui est le réel fautif. Mais malgré cela, Kain ne supporte aucunement l'injustice et ceci semble être la seule chose qu'il défende corps et âme (sans compter sa sœur, bien entendu, vous l'avez bien compris). Ayant quelques bonnes notions de self-défense (surtout depuis qu'il a rejoint la Révolution), Kain est capable de se défendre aisément contre les agressions à main-nue contre des adversaires n'ayant pas reçu de formation martiale (il en est de même pour le désarmement). Mais ces quelques notions de combat ne lui sont utiles qu'en dernier recours : il n'est pas de sa nature d'engager un combat, sauf si c'est une question de vie, ou de mort.

Kain n'est pas vraiment de nature moqueuse, il aime simplement taquiner. La méchanceté gratuite lui est inconnue. Il est juste quelqu'un de légèrement provoquant, de par ses piques ou ses actions pleines de désinvoltures. Il prend bien souvent un malin plaisir à chambouler les autres, bien souvent pour remuer les trop mollassons ou ceux qui n'osent pas regarder la vérité en face.

Kain aime découvrir le monde et les merveilles qui la compose, et n'aime donc pas qu'on le force à faire quoique ce soit qui lui serait déplaisant. Parfait adepte de l'hédonisme, il se régale de plaisirs simples. C'est sans doute pour cela qu'il n'ait que très peu souvent (pour ne pas dire pas du tout) exposé à la colère, l'anxiété ou le névrotisme. Il est davantage de nature calme, positive et clairvoyante.

Mais cette béatitude face à la vie et cette attitude candide fait qu'il n'a aucune ambition de la vie, aucun objectif à poursuivre. Bien qu'il soit extrêmement ouvert aux autres, il ne connait de véritable ami que sa sœur, qui reste son unique repère en ce monde. Il est de plus loin d'être consciencieux : très impulsif et bout-en-train, il n'a jamais su bâtir de projets de sa vie, et encore moins de se créer de véritables relations sociales de part sa tendance à ne pas savoir respecter les limites. Il commence bien souvent des choses qu'il ne finit que très rarement, ce qui le conduit à se faire passer pour quelqu'un sur qui on ne peut réellement compter. Mais sa gentillesse naturelle finit bien souvent par rattraper le tout.

Grandement instruit, Kain a passé la majeure partie de son enfance le nez enfoui dans les livres. il les dévorait les uns après les autres avec une faim sans cesse inassouvi, et ce quelque soit le sujet de l'ouvrage, allant de la faune et de la flore jusqu'à l'Histoire des Mers, en passant par l'anatomie ou la cuisine. Loin d'être un puits de science à proprement parlé, il regorge néanmoins de savoirs plus ou moins utiles en fonction des circonstances. Et depuis qu'il a quitté son île, il ne cesse d'actualiser ses lectures et profite de chaque occasion pour agrémenter ses connaissances. Mais ce qui a permit à Kain de retenir autant de contenu bibliographique, c’est qu’il a une capacité de rétention de l’information supérieur à la moyenne. Il retient avec une grande aisance tout type d'informations visuelles, ce qui le rend par exemple capable de retenir de manière photographique le quasi ensemble des éléments d'une pièce en n'y jetant qu'un coup d’œil. Doué d'un excellent sens de l'observation (héritage de son père et de son instruction à repérer le moindre défaut sur les armes et outils qu'il forgeait), il se complait à croire qu'aucun détail ne puisse échapper à son regard vif empli de curiosité.

Kain a le déplaisir de souffrir d'une phobie assez handicapante par moment (non, ce n'est pas l'ergophobie, la peur du travail) : il est brontophobe. Et ce n'est pas juste une peur du tonnerre ou de se faire foudroyer : se retrouver tout simplement sous un orage ou tout autre évènements météorologiques jugé “à risque” lui procure de telles crises d'angoisses que cela en devient pathologique. Il est incapable de faire quoique ce soit et est pris d'une telle panique qu'il ne peut que se recroqueviller sur lui-même et attendre que cela passe. Cette phobie est apparu suite à une expérience antérieure lors de son enfance, où lorsqu'il était seul chez lui, la foudre a frappé le toit de la maison, coupant l'électricité et mettant feu à la demeure. On vint rapidement le secourir et il ne présenta aucune séquelle, mais il vécu par la suite très mal cette situation.

Quand Kain est contrarié, il lui arrive trop souvent d'ignorer la source du problème. Quand quelqu'un ou quelque chose lui déplait, il n'existe tout bêtement plus lui. Et ce jusqu'à ce qu'il cesse d'être énervé, ou qu'il finisse par entendre raison, ou parfois ad vitam eternam. Oui, Kain est un jeune homme plutôt têtu.



>> Biographie

Il est dit, dans de très anciennes religions aujourd'hui oubliées, que lorsqu'une âme est si forte et si brillante pour pouvoir résider en un seul corps, elle se scinde en deux pour coexister en deux entités. Ainsi naquit les jumeaux.

Kain grandit sur une petite île perdu dans East Blue, et ce depuis le jour de sa naissance jusqu'à ses 21 ans. Il s'épanouit comme un jeune garçon aimé de ses parents et de sa famille puisse l'être. Mais il avait un trésor qui ne le quittait jamais : Kandra, sa sœur. Elle est tout pour lui : son amie, sa confidente, son repère. Ce que faisait l'un, l'autre le reproduisait. Ils étaient inséparables, surtout quand il s'agissait de faire des bêtises. Mais quoique ce fut, Kandra était toujours en avance sur Kain : elle savait marcher alors qu'il était encore au stade du “ 4 pattes”; elle disait déjà ses premiers mots alors qu'il ne disait toujours pas “merci”; elle roulait à vive allure sur sa bicyclette alors qu'il avait encore ses stabilisateurs. Mais Kain s'en fichait et quoiqu'on en dise, il aimait prendre son temps.
Petit-Fils du forgeron du village, que l'on surnommait “le Dragon” puisqu'il avait le “don” de manipuler les flammes sans les craindre, Kain hérita du nom de Drageson, “fils de Dragon”, à l'instar de sa soeur Kandra Dragedatter, “fille de Dragon” comme le voulait la tradition.

Kain était un garçon comme les autres, ni trop sage, ni trop turbulent. Mais il se faisait remarquer par sa fainéantise et sa procrastination, qui ne cessait de croitre au fil des années. Garçon sans aucune ambition, il ne cessait de tenter d'échapper au travail et ce depuis son adolescence. Son père vociférait sans cesse pour que son fils débute son travail d'apprentie forgeron avant qu'il puisse enfin reprendre la boutique lorsque son grand-père se ferait trop vieux et trop las. Cependant, ce n'était pas au goût de Kain qui préférait vadrouiller sur son île, à la recherche de ses moindres mystères. Il n'était vraiment pas fait pour le travail.
Mais pourtant, il raffolait des découvertes. Impétueux mais patient, il passait le plus clair de son temps auprès du sage de son village, un étrange érudit qui avait la qualité d'avoir en sa possession la plus grande bibliothèque de l'île. Ce que Kain ne pouvait découvrir par lui-même, il l'apprenait dans les livres.
Kain vivait donc une vie paisible, dans un village paisible. Jusqu'à ce jour que les habitants de l'île appelèrent “la Purge”.

Le Gouvernement accusait les résidents de pactiser avec les pirates et de leur apporter leur collaboration au nez et à la barbe du glorieux gouvernement mondial. Les actes d'accusation allait d'offrir le gîte et le couvert jusqu'aux échanges commerciaux. La famille de Kain fut exempté du courroux de la Marine et des brimades de ses soldats, mais ce ne fut pas le cas pour leurs amis et voisins : de nombreuses connaissances des jumeaux s'étaient retrouvé injustement enfermé dans d'immenses cages, entassé par dizaines le temps d'être transféré dans une des nombreuses prisons du gouvernement. Tout cela à titre d'exemple. Mais s'en fut trop pour Kain et Kandra qui, d'un commun accord, décidèrent de faire quelque chose. Sans savoir si c'était de l’héroïsme ou tout simplement une énorme bêtise, le frère et la sœur ne pure contenir ce dégoût pour une telle injustice qui leur était intolérable. Du haut de leur 21 ans, ils décidèrent de quitter la demeure familiale la nuit pour aller secourir leurs amis captifs. Mais à peine eurent-ils le temps d'atteindre une des cages et de tenter d'en crocheter la serrure que des explosions se firent retentir. Les soldats de la Marine, pour la plupart saouls puisqu'ils fêtaient déjà leur rafle, venaient de se faire surprendre par des Révolutionnaire, mené par un homme à la chevelure de feu qui semblait terroriser les militaires. Kain apprit un peu plus tard que cet homme n'était d'autre que Jonas Mandrake dit “le Libérateur”. Et il n'usurpa pas son nom : massacrant une partie des soldats de la Marine, le reste fuyant face à cette attaque-éclair, Mandrake délivra l'ensemble des habitants de l'île qui s'était retrouvé enfermé sans réelles raisons.

Kandra fut tellement impressionné par cette intervention, à la limite de l'admiration, qu'elle finit par décider de rejoindre le rang des Révolutionnaires. Et ce que fit Kain ne surpris personne : il la suivit, sans réfléchir. Alors que sa sœur voyait en la Révolution la solution contre l'ensemble des injustices, Kain voyait en cette opportunité l'occasion de quitter l'île et de pouvoir enfin découvrir le monde. Cependant, le manque de réelle ambition et de ferveur firent hésiter les membres de la révolution à accepter Kain parmi eux. Mais Kandra se portât garant de lui, et le sens inné de la justice du jeune homme finit par les convaincre. Et c'est ainsi qu'ils rejoignirent la Révolution. Kandra changea de prénom pour prendre celui d'Adrénalia, chose que Kain a encore du mal à concevoir aujourd'hui (c'est pourquoi il persiste encore et toujours à l'appeler par son véritable prénom). Et c'est depuis 3 années que Kain arpente le monde, non loin d'Adrénalia, à la découverte de ses richesses, remplissant de temps à autre des missions pour la Révolution qui espère qu'il trouve enfin un véritable but à son existence, un idéaux à poursuivre. Mais en attendant, il continue de veiller sur sa sœur, coûte que coûte.



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Informations IRL

Prénom : Vincent
Age : 21
Aime : La bonne bouffe ?
N'aime pas :La malbouffe ?
Caractère : La question me parait assez délicate, puisqu'il est toujours difficile de se décrire soi-même avec beaucoup d'objectivité. Mais si je devais me décrire en quelques mots, ça serait chaleureux, lunatique et positif.
Fait du RP depuis : 8 ans, mais j'ai un pause de presque 3 ans.
Disponibilité approximative : Pour répondre à mes posts, quand cela est nécessaire.
Comment avez-vous connu le forum ? Par Skye


Dernière édition par Kain Drageson le Ven 28 Nov 2014 - 13:21, édité 4 fois
    >> Test RP



    La température normale chez l'homme est de 37,2°C. On parle d'hypothermie lorsque cette température centrale est inférieure à 35°C : elle est considérée comme grave lorsqu'elle est inférieure à 30°C, entrainant comme symptômes des pupilles dilatées, une respiration lente, de l'hypotension, le coma, voir la mort.







    Kain haletait et avait terriblement du mal à respirer : son souffle était bruyant et rapide, et il ne parvenait pas à le réguler. Il venait de se réveiller, presque nu, ligoté à une chaise, dans une salle froide et sombre qui avait tout l'air d'être une cave. Seul son caleçon lui conservait un semblant de dignité. Me que venait-il de se passer ? Il y a encore un instant, il était dans une taverne où il devait aller rencontrer un partisan de la Révolution qui se disait détenteur d'informations sur les prochains mouvements des vaisseaux de la Marine. Mais après, c'est le trou noir.

    Il cligna plusieurs fois des yeux, essayant de se sortir de cette tétanie d'où le froid l'avait plongé. Il frissonnait et son pouls était anormalement rapide, proche de la tachycardie. Il ne savait pas si c'était la peur ou le froid qui provoquait ces étranges symptômes, mais instinctivement il commença lentement à paniquer. Et il s'évanouit.

    Kain se réveilla en sursaut. Tournant rapidement la tête de gauche à droite, gesticulant comme un diable, il essaya de se calmer. Il était toujours dans cette salle humide et noire. Essayant de s'éclaircir les idées, il fit une rapide analyse de son métabolisme : son cœur battait vite et sa pulsation cardiaque ne cessait d'accélérer. Il avait visiblement des troubles de conscience mais n'était pas encore soumis à de l'hypotonie. “Je fais de l'hypothermie” songea-t-il, ce qui l'inquiéta rapidement. Il évalua sa température interne autour de 33°C. Il devait bouger, ou au moins tenter de faire quelque chose, avant que sa température ne continue de chuter, qu'il tombe de nouveau inconscient pour ne plus jamais se réveiller.

    Il remua vigoureusement, usant de toutes les forces que son corps frigorifié pouvait lui fournir. Il essaya tant bien que mal de défaire les liens mais celui qui l'avait ligoter à cette satané chaise avait bien réaliser son travail. La corde ne bougea pas d'un iota. Il tenta alors de basculer de droite à gauche afin de tenter de faire bouger les liens, mais il ne réussit qu'à se brûler aux bras à cause de la friction de la corde. Mais il poursuivit sa lutte, jusqu'à ce qu'il se renverse avec la chaise, emporté par son élan. Se fracassant contre le sol en pierre de tout son flanc gauche, il venait de se démettre l'épaule. Mais il ne ressentit à peine la douleur, le froid ayant ralentit l'ensemble de ses signaux d'alerte. Bien que ses jambes n'étaient pas attaché à la chaise, il ne parvenait plus à se redresser. Le désespoir commençait à le gagner.

    - A l'aide ! Quelqu'un ! Venez m'aider ! Cria-t-il d'une voix cassée

    A peine eu-t-il le temps d'attendre qu'une porte s'ouvrit avec tant d'éclat que Kain fut pris de stupeur, ne bougeant plus d'un poil. De puissantes mains l’agrippèrent par les épaules (il grimaça : il ressentait enfin la douleur) et le redressa lui et sa chaise. A peine eu-t-il le temps de remercier son sauveur qu'une puissante lumière l'aveugla, lui coupant la vue pendant des secondes qui paraissaient des minutes.

    - Où sont-ils ! Vociféra une voix rauque peu aimable.

    Kain grimaça (on venait de lui jeter un nuage de postillon à la figure), et cligna de nombreuses fois des yeux afin de s'accoutumer à la lumière. Mais celle-ci restait suffisamment forte pour l'empêcher de distinguer le visage de son interlocuteur.

    - Que … Quoi ? Dit-il entre deux toussotements
    - Je t'ai demandé où ils étaient !
    - Mais de quoi vous parlez ! Je ne comprend pas ! Qu'est-ce que vous me voulez !
    - Tu mens !
    Lui hurla-t-il à la figure avant de quitter la pièce, laissant la lumière qui persistait à brûler les yeux du captif.

    Le cerveau de Kain tournait à plein régime, essayant de se remémorer ces dernières heures. Un des instructeurs du camp révolutionnaire lui avait confié la mission de recueillir les informations que l'un de leur contact devait leur fournir. Et lorsqu'il les aurait, il devait les transmettre à une équipe posté non loin du lieu de rencontre afin de mener leur opération en ayant ainsi un coup d'avance sur la Marine. Mais Kain ne comprenait toujours pas comment il s'était retrouvé dans cette sale situation. Il n'avait fait que boire un verre avec ce vieil homme, et ce n'était pas de l'alcool. Il s'était simplement absenté pour aller au toilette, pour ensuite revenir et faire l'échange. Il n'avait même pas eu le temps de finir son verre que … Kain sortit de son début de lamentation, les yeux écarquillé. Mais oui, le verre ! Il avait dû verser une drogue dans son breuvage ! Cela devait être de la barbiturique ou un autre type d'hypnotique. Mais pourquoi lui donner des informations pour ensuite le droguer ? Cela n'avait aucun sens.

    Kain était tellement perdu dans sa réflexion qu'il n'entendit pas l'homme revenir et ne se prépara pas à la douche glacée qui s’abattit sur lui. Et rapidement, l'étonnement fit place à la colère.

    - Mais ça ne va pas dans votre tête ! Vous me laissez crever de froid pendant des heures, et ensuite vous me balancez de l'eau gelée dans la gueule ! Mais il vous manque une case, bordel !
    - Ferme-là ! Je ne te le dirais pas 100 fois, où sont-ils !
    - Mais de quoi vous parlez !
    - Des révolutionnaires, espèce d'abruti !


    Kain se stoppa net dans sa fureur. Bien qu'offusqué par l'insulte de son agresseur, il comprenait enfin pourquoi il était là, et visiblement le vieil homme de la taverne l'avait effectivement trahi.

    - Espèce de vieux schnock, siffla-t-il entre ses dents. Si je te retrouve, j'te fais la peau.
    - Je commence à perdre patience, gamin.
    - Vous croyez vraiment que je vais vous dire quoique ce soit
    , rétorqua Kain qui savait très bien que si ce gros lourdaud était de mèche avec le vieux, il était inutile de bluffer ou de mentir. Et ça ne sert à rien de vouloir me torturer : vous m'avez plongé dans un tel état de gèle que mon corps ne ressentira plus rien !
    - Oh, je ne comptait pas te torturer
    , dit-il avec un horrible rictus. Non, je vais plutôt la torturer elle.

    Et Kain se figea. Non, ce n'était pas possible. Elle ne pouvait tout simplement pas être ici. Bien qu'elle avait insisté pour partir avec lui, l'instructeur lui avait donné un non catégorique. Mais malheureusement, c'était bien son genre d'avoir désobéit et de l'avoir suivi à son insu.
    Kain n'était certain de rien. Peut-être que ce n'était pas elle. Peut-être qu'il bluffait tout simplement. Après tout, il était bien en âge d'avoir une petite amie.

    - Je ne vois pas de qui vous parlez, dit Kain en essayant de paraitre sûr de lui.
    - Ah non, tu es certain ?

    Un hurlement se fit entendre. Un hurlement strident, un véritable crie de détresse qui fit grimacer Kain et rire le grand homme. Le garçon pâlit. C'était sa voix. Et cela venait de la pièce d'à côté.

    - KANDRA !
    - Ahahah ! Je savais bien que tu la connaissait, cette morveuse ! Je te laisse 5 minutes : si je reviens et que tu ne me dis toujours rien, ce hurlement ne sera rien à côté de ce que je lui ferai subir. Mais si tu me dis tout, je vous libère tout les deux et on oublie cette vilaine histoire.
    - Espèce de …


    Kain se jeta en avant, mais fut retenu par ses liens. L'homme riait à ses dépends, ce qui le rendit davantage fou de rage.

    - Tiens, je te rajoute ça, histoire que tu te calme un peu.

    Il se pencha au dessus de Kain, lui saisit les mains et les menotta. Serrant un bon coup, il se redressa et admirait son chef-d’œuvre avec un sourire malsain. Kain ne compris pas vraiment pourquoi il fit ce geste, par perversion ou pour appuyer davantage sa domination, mais il lui agrippa son caleçon pour le lui arracher avec force.

    - Mais vous êtes taré ou quoi ! Vous êtes un pervers psychopathe, et tout ça c'est pour assouvir votre pulsion d'impuissant ! Vous êtes un grand malade !

    Sans prêter attention aux cris de Kain, il quitta la salle avec un rire hystérique, brandissant le sous-vêtement au dessus de sa tête tel un trophée. Il claqua la porte, laissant le jeune homme dans le désespoir et la colère.

    Désormais de nouveau seul, Kain n'avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort et tenta de se calmer en respirant profondément de manière régulière. Il réfléchit aux choix qui s'offrait à lui: soit il trahissait la Révolution et sauvait sa sœur (encore faut-il que ce monstre tienne parole), soit il était loyal à la cause et conduisait Adrénalia et lui à une mort certaine. Son choix était vite fait : il ne pouvait l'abandonner. Après tout, il n'en avait plutôt rien à faire de la Révolution, il n'avait fait que suivre Kandra dans son étrange croisade. “La Loyauté avant tout Kain. C'est ce qui fait notre force et notre unité”. Il se rappelait des mots que son instructeur lui avait dit avant son départ pour cette mission qui avait tourné au cauchemar. Non, il n'allait pas faire payer des hommes pour son erreur. Il devait trouver un solution.

    Malgré sa fureur, il avait gardé assez de lucidité pour bander ses muscles lorsque l'homme lui avait passé les menottes, ce qui dé-serra un peu leur emprise sur ses poignets lorsqu'il se détendit. Il devait réfléchir à un plan, et vite. Tout d'abord, enlever ces menottes. Kain savait quoi faire : il l'avait lu dans un livre de survie en terrain hostile, emprunté auprès d'un de ses nouveaux camarades révolutionnaires.De sa main gauche, il saisit son pouce droit. Prenant une grande respiration, serrant les deux, il exerça une forte pression sur l'articulation. Il poussa un hurlement de douleur. Il venait de se déboiter le pouce.

    Il passa doucement la main à travers la première menotte qui pendouillait désormais à son poignée gauche. Il devait maintenant trouver un moyen de quitter cette salle sordide. Il scruta la pièce, à la recherche d'un quelconque outil pour couper les liens qui le retenait toujours à cette satanée chaise. Mais la lumière l'aveuglait toujours autant qu'il ne parvenait à rien distinguer d'autre que le sceau qui gisait à côté de lui. Il allait devoir improviser.


    ------------------------------------------------------------


    - Alors, tu as quelque chose à me dire ?

    Placé devant Kain, il le dominait de toute sa taille, les mains sur les hanches comme pour justifier sa domination. Kain était avachi sur lui même. Ses cheveux trempés lui collaient le front, allant jusqu'à masquer une partie de ses yeux. Le visage face au sol, il semblait s'être résigné, abandonnant tout simplement tout espoir.

    - Et bien gamin, tu sembles t'être résolu à prendre la bonne décision. Je t'écoute.

    Kain marmonna quelque chose. Il parlait tellement bas que cela paraissait inaudible à l'homme qui se pencha davantage vers lui pour mieux l'entendre.

    - Qu'est-ce que tu dis ? Parle plus fort crétin …

    Lorsque son visage fut presque au niveau de celui de Kain, ce dernier se redressa brusquement et lui donna un violent coup de tête, son front venant heurter le nez du geôlier. Faisant un pas en arrière pour s'écarter de son agresseur, l'homme eût à peine le temps de jurer quoique ce soit que Kain frappa avec force dans le sceau vide qui était désormais à ses pied, l'envoyant directement s'écraser contre son bas-ventre. Le souffle coupé, il titubât légèrement, reculant de plusieurs grands pas afin de tenter de conserver son équilibre. Profitant de l'occasion (bien que souffrant de vives douleurs au pied nu qui venait de frapper le sceau en métal), Kain se leva et se rua l'épaule gauche en avant contre son adversaire. La chaise en bois, déjà fragilisée par la chute de Kain lors de son réveil, éclata en milles morceaux lorsque le jeune homme vint percuter sa cible. Poussant un hurlement de douleur, Kain sentie ses liens tomber et s'empressa de maintenir son bras qui convulsait de douleur. Tandis que l'homme tentait de se redresser, ayant chuté à cause de la violence du choc, Kain comptait en finir. Il se rua vers celui qui avait tourné une mission de routine en véritable cauchemar, empli d'une haine qu'il ne se serrait jamais soupçonné capable d'éprouver. Mais ce ne fut pas lui le plus rapide.

    Rapidement remis sur pied, le geôlier sortit un pistolet d'un holster caché derrière son dos et pointa l'arme sur Kain. Le jeune homme s’arrêta dans son élan, blême.

    - C'est fini, gamin. Je te laisse une dernière chance, dit-il essoufflé, mettant en joue le garçon.

    Kain laissa tomber ses bras, en signe de reddition. C'était fini. Il tenait l'arme d'une seule main qui ne tremblait pas, l'autre main lui tenait le ventre. On voyait la douleur sur son visage, une veine gonflait de colère sur son front. Il avait enlevé le cran de sécurité, et pointait toujours Kain de son arme, un œil sur la mire. Le moindre faux-pas et c'était terminé. Kain baissa la tête, les bras ballant le long de son corps. Il respirait fort, essoufflé par cette lutte. Voyant qu'il avait abandonné toute volonté de se battre, le geôlier baissa un instant sa garde, manquant d'attention.

    Ce fut à ce moment que Kain frappa. De sa main gauche, poing fermé, il frappa le dos de la main qui tenait l'arme. Simultanément, il donna un coup de la tranche de sa main droite à la jonction du poignet. Les deux coups atteignirent leur cible au même instant, créant ainsi une sorte de réflexe myotatique, obligeant l'homme a lâcher l'arme qui partit se projeter contre le mur. Une détonation se fit entendre, couvrant à peine le cri de l'homme qui venait de se retrouver avec l'index cassé à cause de la pression de l'arme exercée sur son doigt posé sur la gâchette. Sans pour autant s’arrêter là, Kain agrippa son bras aussi fortement qu'il le pouvait, étant privé d'un pouce, et le tira à lui tout en appuyant de son pied sur l'arrière de son genou, l'obligeant à s'effondrer au sol. Maintenant à terre, le jeune homme, devenu presque une bête, bondit sur lui et lui agrippa le haut de son vêtement, plongeant son regard empli de haine dans celui qui ne comprenais toujours pas ce qui venait de se passer.

    - Où est-elle ! Si tu lui as fait du mal, je te jure que …
    - Arrête !


    Kain tourna la tête vers la porte qui venait de s'ouvrir, laissant apercevoir son instructeur accompagné d'un autre membre révolutionnaire, ainsi qu'une Adrénalia stoïque, totalement impassible, feignant presque l'ennui.

    - Mais, que … essaya d'articuler Kain, incrédule
    - Lâche-le, c'est terminé.

    Kain obéit sans quitter l'instructeur des yeux, lâchant ainsi l'homme qui se frappa la tête contre le sol. Se redressant peu à peu, Kain ne comprenait plus rien à rien. Que faisaient-ils tous ici ? Étaient-ils venus les sauver, lui et sa sœur ? Kandra ne semblait pourtant pas en mauvaise état – du moins beaucoup moins que lui. L'instructeur anticipa la nouvelle interrogation de Kain.

    - Je tiens à te féliciter Kain. Tu as relevé le test. Pas vraiment de la manière dont je l'espérais, mais tu as su garder  le silence, ainsi que nos secrets. Et je t'en félicite. Tiens, ne reste pas ainsi nu comme un ver.

    Il lui tendit une large couverture que Kain s'empressa de prendre et d'enrouler autour de ses épaules. Il avait encore du mal à comprendre ce qui se passait, tourmenté par les douleurs qui se ravivaient de minute en minute maintenant que l'adrénaline était retombée.

    - Mais ce test n'est qu'à moitié rempli pour ma part, argumenta le second homme, lançant un regard à Kain qu'il interpréta comme étant un regard de mépris. Tu n'as pas vraiment fait le choix de servir la cause : tu semblais seulement motiver par la volonté de sauver ta sœur.
    - Je ne vous ai jamais caché mes attentions
    , hurla Kain qui avait laissé l'incompréhension faire place à la colère. J'ai foi aux mêmes idéaux que vous, mais ma sœur reste et restera toujours ma priorité. Mais maintenant, veuillez m'excuser “Monsieur”, mais je vais prendre une douche chaude et me rhabiller. En espérant ne pas vous avoir déçu.

    Il sortit de la salle qui s'avérait effectivement être la cave de la taverne où il avait attendu quelques heures plus tôt son contact, bousculant cet homme qu'il ne connaissait pas. Il s’arrêta un instant près de Kandra qui lui lança un regard où il y décela une pointe de fierté. Son frère lui répondu d'un sourire fatigué. Il se dirigea vers les escaliers quand le révolutionnaire le stoppa.

    - Tu n'auras sans doute pas autant de chance la prochaine fois, Kain Drageson.
    - Ma chance, je me la crée, rétorqua-t-il.

    Et il monta les marches, se dirigeant vers la chambre où il avait logé la nuit dernière. Il laissait derrière lui sa sœur, l'instructeur et son camarade, ainsi que celui qui lui avait fait endurer tout cela, gisant toujours au sol.

    - Il risque de nous compromettre. Un jour ou l'autre, il va nous mettre en danger.
    - Je ne pense pas, Stern
    , répondit l'instructeur. Je pense simplement qu'il a besoin de trouver sa propre réponse à sa présence parmi nous. Ne restons pas là, rentrons. Ah, et relève Matthew : on ne va pas le laisser ainsi.
    - J'aurais juste une petite question à vous poser
    , dit Stern, tentant de relever son ami. C'est de vous l'idée de le mettre nu ?
    - … Non, je t'avoue que je pensais que cela venait de toi. Matthew ?


    Dernière édition par Kain Drageson le Sam 29 Nov 2014 - 1:00, édité 7 fois
      Salut Kain, et bienvenue dans le coin. Et tout de suite, ton test RP.

      Dans la révo le plus important c'est la Loyauté, la Loyauté à la cause, celle qui est censée surpasser toutes les autres, y compris celle qu'on doit à une jumelle qu'on adore. C'est ce que t'as dit l'instructeur avant que tu partes en mission. La cause avant tout. Sauf que maintenant, ligoté à poil sur une chaise, frigorifié parce qu'on t'a jeté un seau d'eau glacé à la gueule, une lampe puissante braquée sur ton visage, tout ça parait bien loin. Surtout quand le type qui t'a chopé te rappelle le marché. Soit tu livres tout ce que tu sais sur l'opération qui se prépare, signant l’arrêt de mort de tes collègues, soit il s'attaque directement à ta sœur enfermée dans la cellule à coté...
      La balle est dans ton camp. Si tu tiens quelques heures l'opération sera finie et tu auras sauvé tout l'équipe. Mais peut être pas Kandra...

      A lire après avoir commencé à écrire:

      Si tu as des questions n'hésite pas, bonne chance et bon jeu.

      Red
        Test RP terminé ~ Very Happy
          Salut Kain, premier avis !

          Point forme. On a une ortho relativement propre, pas totalement : "au premier abords", "quelle soient dangereuses ou non", "état de gèle", "je comptait (s)"), une syntaxe un peu étrange parfois, quelques soucis de conjugaison.

          > Concernant les descriptions, elles peignent bien l'ensemble du perso, aucun souci. Tu t'attardes principalement sur son apparence brute dans le physique, mais on a quand même assez de détails pour bien visualiser sa façon d'être. Un bonhomme hédoniste et flegmatique. C'est posé et calme, ça donne un recul au perso qui pourra évoluer de plein de façons différentes. Pour ça, c'est cool ce genre de personnalité.

          > Bio. Alors, la grosse remarque que je me suis faite, c'est que c'était manichéen et que les marines passaient pour des petits chefs aveugles et lâches tout juste bons à se pinter la gueule en obéissant aveuglement aux ordres d'un gouvernement malsain. Je suis aussi un peu dubitatif concernant l'admiration spontanée que Kain voue à Mandrake, qui s'est quand même livré à un massacre de marines, alors que le bonhomme semble plutôt peace et passif.

          Un petit manque de détails concernant le recrutement par la révo. Où sont-ils allés, vers qui, comment ça s'est passé exactement ? Ont-ils directement rejoint le "Grand" mouvement révolutionnaire ou quelques petits groupes dissidents ? Ouais, manque de détails. Ça reste compréhensible, bien sûr, mais très flou, difficile de juger de la cohérence de la conversion du coup.

          A part cet événement charnière, la vie du garçon a été très paisible. Et ça justifie bien son manque de volonté et d'ambition. Une idée que j'aime beaucoup, c'est celle du duo frère/soeur avec un PJ, qui promet du développement en pagaille et des relations vachement plus poussées et complexes que si ta soeurette était une PNJ ou si la soeurette avait un PNJ frérot. Cool, donc, me demande ce que ça va donner !

          > RP. J'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose pour vraiment bien retranscrire toutes les émotions et leur complexité, mais le test était plutôt ardu, et j'ai trouvé le résultat global bien cool. Y a une bonne progression des réactions de Kain, d'abord perdu, plus tard provocateur, de nouveau perdu lorsqu'il découvre où est sa soeur, haineux puis résigné. C'était bien rendu et on a vraiment l'impression de voir le perso s'adapter à la situation et aux tordus qui lui font face, et les descriptions plantaient bien le décor sordide.

          En tout cas, les révos ont pas lésiné sur les moyens pour tester ta foi hihi. Ça m'a paru aller un peu trop loin par moment, notamment celui où Kain se fait désaper. Mais question de point de vue, après tout, un bon révo est un révo endurant...

          Je tape sur un bilan de 680 D. Bon jeu !
          • https://www.onepiece-requiem.net/t10413-fiche-de-craig
          Salut, Craig, merci pour cet avis que j'attendais depuis un moment ! Very Happy

          Je tenais à donner quelques précisions, suites à tes remarques. Tout d'abord, en effet, il y a de nombreuses fautes dans mes textes (surtout en terme de conjugaison) et certaines tournures de phrases qui produisent une syntaxe parfois un poil capillotracté. Sachant que la présentation est un exercice ennuyant (mais obligé) et que mes cours me forcent à rédiger le tout tardivement dans la soirée, je fais de nombreuses fautes inattentions. Mais rien ne vaux une bonne relecture que j'aurais dû faire avant de m’empresser de publier, je l'accorde.

          Pour ce qui est de la biographie, Kain n'a aucune idée fixe sur la Marine, et aucun préjugé. J'ai juste peint une Marine violente, intolérante et brutale, dénuée d'humanité et quelque peu alcoolique, vaincu par une Révolution glorieuse et libératrice, afin que Kain ait une raison de se joindre à la lutte contre le Gouvernement (autre que suivre bêtement sa soeur).
          De plus, Kain n'a aucune admiration pour Mandrake : c'est Kandra, sa soeur qui sembler vouer cette "admiration spontanée". Mon personnage n'a fait que la suivre dans sa décision de rejoindre la Révolution.
          Pour ce qui est de l'absence de précision sur ses 3 années parmi la Révolution, c'est tout simplement parce que je n'ai pas encore pris le temps de me concerter avec Adrénalia sur ces éléments. Je pensais développer cela dans les prochains Rôle-Play, sous forme d'explications ou de flash-backs. Mais quoiqu'il en soit, il n'y a aucune cohérence pour sa "conversion" : c'est une décision uniquement spontanée, à peine réfléchie.



            Salut Kain, et la bienvenue dans le coin, je crois te l'avoir souhaitée sur la box mais au final je suis pas sûr de t'y avoir jamais vu alors bon. Mais enchaînons sur le second avis.

            Je rejoins Craig sur un certain nombre de points que j'essaierai de ne pas répéter mais ce sera fatal.

            Niveau forme globale, c'est bien lisible, pas de souci. Quelques structures un peu bizarres et erreurs dont tu t'es déjà justifié, je n'étends pas.

            Niveau description, sans m'étendre sur la physique, je dirais que la mentale m'a donné l'impression d'en mettre beaucoup jusqu'à un peu de contradiction possible. Exubérant et buté mais calme et paisible, hyperactif mais pris d'accès de flemme, ce genre de trucs. Bon, rien que de très humain mais à vouloir en rajouter dans la précision et décrire plein des mutiples facettes de son perso parfois on perd en gros traits vraiment distinctifs. Rien de grave non plus.

            Niveau bio, pareil que Craig, la Purge puis les festivités puis les révos fait un peu téléphoné mais eh, il en faut pour faire des héros. On verra le point du vue sur Mandrake dans la fiche d'Adrénalia.

            Niveau test, j'ai bien aimé l'ambiance posée et le développement de l'intrigue avec notamment les différents réveils de Kain pendant sa phase d'adaptation à l'environnement. J'ai trouvé ça plutôt immersif.

            Petit point par contre sur l'hypothermie, où là mon côté montagnard et prévention des risques et notamment du risque froid est ressorti en te lisant. Beaucoup de doutes d'ailleurs sur le "estimer la température corporelle à 33 degrés", c'est un peu gros sans thermomètre et dans l'état où un type est censé être à cette température. Mais bref, mettons, 33. L'hypothermie est dite légère à 34-35 degrés, et là déjà le bonhomme qui la subit est pas bien vaillant, mais en desous de 34 on passe à une hypothermie plus importante, encore "modérée" relativement aux stades encore plus froids, mais où l'inconscience gagne déjà salement et la niaque disparaît presque, avec la question "et si je m'endormais, mh ? ce serait pas si mal finalement". Les mouvements sont déjà plus que difficiles et la capacité à crier qui va avec s'effondre. Du coup, beugler à ce moment-là et jouer au yoyo sur la chaise, c'est déjà un peu tard à mon sens.

            Et tout le reste derrière, évidemment, paraît du coup un peu délicat à négocier. C'est un détail qui ne tient qu'à ta mention des 33 degrés, mais du coup ça me permet d'illustrer que, à trop donner de détails techniques, on peut se perdre, et que rester vague ou passer sous silence certains détails qui rendent réaliste, mais trop réaliste, une situation, c'est parfois mieux. Idem le coup du cran de sûreté sur l'arme du méchant que tu as en face. On sent l'envie de rappeler au lecteur une scène qu'on aura tous vue dans une série ou un film, mais du coup ça pose en même temps la question à un esprit un peu critique : mais attends, on est dans un monde de pirates avec des lasers et tout mais surtout quand même avec des combats au sabre et au pistolet/mousquet à un coup façon arme à poudre noire sans vraiment de cran de sûreté, non ? ... Je dis pas que y a nécessairement pas d'armes à cran de sûreté dans One Piece, note. J'essaie juste de dire que ça fait naître la question, ou que ça peut la faire naître au même titre que les 33 degrés de plus tôt, et que du coup c'est pas forcément ce qui rend le texte le plus fluide niveau fond. Une trop grande volonté de crédibiliser un truc en mettant des détails a tendance à faire chercher le détail qui va pas coller. Si tu t'arrêtes pas à ses considérations, on se laisse porter par le récit et, paradoxalement peut-être, on a plus d'empathie pour le personnage.

            Voilà. Je reprends sur l'hypothermie juste pour dire que du coup après s'être massacré l'épaule en tombant, je vois mal un type à cette température interne avoir la force de se déboîter un pouce pour enlever ses menottes, et encore moins pour avoir un réflexe suffisant à envoyer gicler l'arme que son bourreau pointe sur lui, même la garde de celui-ci un brin relâchée. Encore une fois, à cette température, c'est très peu imaginable. Au mieux, tu agites vaguement ton bras le long de ton corps en imaginant pouvoir le lever jusque là où tu veux, mais il n'y aura pas la précision requise à désarmer un gorille en face.

            Bref bref. Le sujet de Red, un peu trolleur, était pas évident à gérer et tu as su éviter l'écueil d'avoir à déjà poser des doutes de la révolution à l'égard de Kain, en feintant un peu. Très bien.

            J'ai par contre du coup, puisque jusque là tu as feinté, pas trop aimé la fin en mode "t'es mon boss mais je te dis que jamais ma soeur passera après la cause". C'est le genre de trucs à garder pour soi, pas à dire, même avec un chef compatissant.

            Voilà. Beaucoup de points de détail dans mon commentaire, m'en tiens pas rigueur, c'est pas pour être négatif mais seulement parce que, avoir froid et vraiment froid, c'est vraiment pas cool. Mais j'aime bien plusieurs choses. Le concept du duo avec le PJ Adrénalia en espérant que Skye s'en sorte avec deux comptes. Le côté "La révo ? Non, moi je suis juste ma soeur, en fait, mais je sais pas trop pourquoi je suis là sinon", qui peut créer de chouettes évolutions de perso. Le sens de la mise en scène que tu as quand même, et la narration qui passe très bien. Et puis les personnages pas motivés par la soif de sang et un peu paumés à leur arrivée en RP, c'est toujours bienvenu pour l'ouverture que ça laisse au joueur derrière. A condition bien sûr d'avoir quand même un petit fil conducteur sur quoi lui faire faire. Le duo avec Adrénalia permettra sans doute d'en garder un quoi qu'il arrive, un peu comme un filet.

            Je m'arrête là. Juste, le fruit, il me semble qu'on a déjà un truc du genre dans la base de données, même si après vérif rapide en diagonale je n'ai rien retrouvé de vraiment concluant. On a déjà un fruit de la superstition cela dit, qui recoupe un peu des possibilités que tu poses... Enfin, tu verras en section création ce qu'on te dit.

            Niveau note, je vais être pour ma part à 700, ce qui te valide à 690.

            Bon jeu sur OPR.


            Kain Drageson 661875SignTahar
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