>Franken Stein
Pseudonyme : Aucun pour l'instant Age: 28 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Cobaye Groupe : Division scientifique (Marine) But : Voir du pays Fruit du démon ou Aptitude : Endurance exceptionnelle / Modifications effectuées par la science Équipement : Une petite valise avec des seringues, pilules, et autres ustensiles nécessaire à ses "compléments alimentaires". Codes du règlement : Parrain : Aucun Ce compte est-il un DC ? : Réincarnation de Vindicare Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Sujet Stein
Si ce n'était pas pour sa taille, on lui donnerait aisément la vingtaine, mais du haut de ses 2m46, le sujet semblait bien plus vieux. Bien bâti, il jouissait de 147 kilos de muscles, qui, harmonieusement répartis, lui donnaient une silhouette plutôt flatteuse. Loin du danseur fin et élancé, il ressemblait plutôt à un boxeur dans la fleur de l'age, ses épaules légèrement rentrées confirmant son talent pour le pugilat.
Sans ses nombreuses cicatrices, l'homme pourrait imposer le respect, cependant la plupart des gens étaient plutôt effrayés par sa peau meurtrie. Couvert des trophées de sa maladresse, son épiderme ressemblait à un coussin après le passage d'un chat désireux de faire ses griffes. D'ailleurs, en plus de l'uniforme du Marin, soit une chemise sans manche et un pantalon, Stein portait souvent un long manteau blanc afin de couvrir ses bras.
D'ordinaire, son visage était assez inexpressif, et même renfermé, car ce sourire forcé dessiné par deux cicatrices, loin d'adoucir ses traits, renforçait sa fermeté. Plutôt anguleuse, sa figure se développait autour de son nez ,qui, sans être proéminent prenait néanmoins beaucoup d'espace. Proche des fentes oculaires étranges du serpent, ses yeux étaient sans doute l'unique chose plus perturbante que son étrange sourire. Là où ils devraient être blanc on ne voyait que ténèbres, laissant des iris verdâtres flamboyer dans une mare d'ombre. Bien qu'étrange, ce regard perçant s’avérait assez fascinant, et même fort d'une certaine esthétique.
Aucune barbe n'encadrait ce curieux minois, une absence de pilosité largement compensée par sa chevelure. S'ils n'étaient pas attachés, les cheveux du sujet cachaient volontiers son visage. Cascade d'ébène, ils lorgnaient ses épaules sans pouvoir les atteindre. Il semble important de préciser qu'aucune de ses mésaventures n'entamèrent sa crinière, celle-ci n'étant apparemment pas concernée par sa malchance.
En général, il incombait aux plus hauts perchés d'entre nous d'avoir une physionomie étrange, mais en cela le Franken étonnait. Il était parfaitement proportionné. Son ossature épaisse lui évitait une silhouette de cigogne, et un accord tacite entre ses cuisses et ses mollets lui offrait des jambes musclées et harmonieuses. Ses bras profitaient de la même entente, bien que ses larges épaules et ses mains massives les rendaient un peu rustres. Toute cette viande si bien placée trahissait une certaine puissance, le genre de force que seul un entrainement assidu, et quelques compléments alimentaires pouvaient apporter!
Si ce n'était pas pour sa taille, on lui donnerait aisément la vingtaine, mais du haut de ses 2m46, le sujet semblait bien plus vieux. Bien bâti, il jouissait de 147 kilos de muscles, qui, harmonieusement répartis, lui donnaient une silhouette plutôt flatteuse. Loin du danseur fin et élancé, il ressemblait plutôt à un boxeur dans la fleur de l'age, ses épaules légèrement rentrées confirmant son talent pour le pugilat.
Sans ses nombreuses cicatrices, l'homme pourrait imposer le respect, cependant la plupart des gens étaient plutôt effrayés par sa peau meurtrie. Couvert des trophées de sa maladresse, son épiderme ressemblait à un coussin après le passage d'un chat désireux de faire ses griffes. D'ailleurs, en plus de l'uniforme du Marin, soit une chemise sans manche et un pantalon, Stein portait souvent un long manteau blanc afin de couvrir ses bras.
D'ordinaire, son visage était assez inexpressif, et même renfermé, car ce sourire forcé dessiné par deux cicatrices, loin d'adoucir ses traits, renforçait sa fermeté. Plutôt anguleuse, sa figure se développait autour de son nez ,qui, sans être proéminent prenait néanmoins beaucoup d'espace. Proche des fentes oculaires étranges du serpent, ses yeux étaient sans doute l'unique chose plus perturbante que son étrange sourire. Là où ils devraient être blanc on ne voyait que ténèbres, laissant des iris verdâtres flamboyer dans une mare d'ombre. Bien qu'étrange, ce regard perçant s’avérait assez fascinant, et même fort d'une certaine esthétique.
Aucune barbe n'encadrait ce curieux minois, une absence de pilosité largement compensée par sa chevelure. S'ils n'étaient pas attachés, les cheveux du sujet cachaient volontiers son visage. Cascade d'ébène, ils lorgnaient ses épaules sans pouvoir les atteindre. Il semble important de préciser qu'aucune de ses mésaventures n'entamèrent sa crinière, celle-ci n'étant apparemment pas concernée par sa malchance.
En général, il incombait aux plus hauts perchés d'entre nous d'avoir une physionomie étrange, mais en cela le Franken étonnait. Il était parfaitement proportionné. Son ossature épaisse lui évitait une silhouette de cigogne, et un accord tacite entre ses cuisses et ses mollets lui offrait des jambes musclées et harmonieuses. Ses bras profitaient de la même entente, bien que ses larges épaules et ses mains massives les rendaient un peu rustres. Toute cette viande si bien placée trahissait une certaine puissance, le genre de force que seul un entrainement assidu, et quelques compléments alimentaires pouvaient apporter!
>> Psychologie
Un bon petit soldat, voila ce qu'on pourrait dire de lui. Loin du génie, Stein avait gardé de sa très simple jeunesse le caractère docile de ses géniteurs. Prompt à obéir, il se soumettait aisément à l'autorité, tant que cela ne nuisait pas trop aux fondamentaux de la vie.
Oui, pour lui, il fallait s'amuser, aimer, et rêver. Tels étaient ses plus grands idéaux. Rêveur jusqu'à la moelle, il aimait l'aventure, l'incongru et l’inattendu. Découvrir de nouveaux paysages, rencontrer de nouvelles personnes, tout ceci l'enchantait, sans pour autant le satisfaire. Il voulait toujours plus, il rêvait de gloires et de prouesses, il voulait être un des héros dont parlait dans la presse. Le monde était pour lui un monstre aux milles visages qu'il brûlait d'entièrement découvrir. Dit comme cela, il pourrait sembler ambitieux, mais au quotidien, on ne retrouvait de ses rêves de grandeur qu'un fort optimisme. Il voyait des sommets, mais ne trouvait pas la force de les gravir.
En réalité, il était simple. Il aimait les choses simples, comme une bibine et de la bonne bouffe. Le combat aussi, il aimait cela, même s'il s'agissait sans doute d'un effet secondaire de ses compléments alimentaires. S'il ne se laissait pas aller à son agressivité, le Franken ne refusait jamais un affrontement, et il prenait même un certain plaisir dans la violence. Non, n'y voyez pas la satisfaction plus noble du duelliste, ou la hargne du combattant, mais plutôt une sombre pulsion qu'il peinait à réfréner.
D'ailleurs, il était si habitué à être blessé, qu'il ne faisait plus grand cas de la douleur. Attention, il la ressentait bel et bien, mais disons qu'il s'avérait bien trop prompt à en rire. Oui, après plus de vingt ans de malchance, il avait apprit à sourire devant l'infortune.
Stein avec des idéaux. Il aimait la justice, la bravoure et l'honneur, bien que sur ce point, il se fiait totalement à ses supérieurs. Il était de ses niais qui faisaient aisément confiance, et dans son cas, cela se rapportait également à la morale. Il savait que peu importait les ignominies qu'il devait commettre, le Gouvernement était du coté du juste. Ses supérieurs avaient une vision bien plus grande du monde, et conscient de cela il ne se permettait pas de discuter un ordre. M'enfin, jusqu'à maintenant il n'eut jamais à trahir un ami, car aller savoir quelle serait sa réaction.
Il était plutôt fidèle en amitié, que dis-je, Stein faisait un formidable ami. Attentionné et protecteur, il veillait sur ceux qu'il aimait comme un père, n'hésitant pas à mettre son intégrité physique et morale en jeux pour eux. Cela était d'autant plus vrai lorsqu'on parlait d'Elisabeth, car pour elle, il pourrait cueillir la lune. De l'amour? Non... Enfin peut-être, mais enfoui dans les recoins de l'inconscience. Il savait qu'il tenait à elle, et cela lui suffisait amplement.
En dehors de cette ligne de conduite, il savait se montrer fort sympathique. Prompt aux bavardages, il se mêlait sans difficulté à ses confrères, d'autant plus qu'il avait toujours une anecdote sous le bras. L'unique sujet qui pouvait l'assombrir était son statut de cobaye.
Tant qu'on restait en surface, il en plaisantait volontiers, mais au fond, le Franken ne se satisfaisait pas de cette situation. Jusqu'alors il avait refusé d'y penser, et, en rat docile, il se laissait trifouiller, tant que cela ne nuisait pas à sa liberté. Un jour peut-être, toutes ses questions refoulées, toute cette honte et cette colère referont surface, mais ce n'était pas pour aujourd'hui. Il sentait bien qu'il y avait anguille sous roche, et qu'un être humain ne devrait pas subir ce genre de chose, seulement il ne voulait pas y penser.
Aussi, si quelques fois il se muait dans le silence, c'était pour refouler ses démons. Les expériences tordues dont il fut l'objet, les vies qu'il ôta, tout cela restait au plus profond de lui, et mieux valait que personne n'essayât de le faire ressurgir.
Oui, pour lui, il fallait s'amuser, aimer, et rêver. Tels étaient ses plus grands idéaux. Rêveur jusqu'à la moelle, il aimait l'aventure, l'incongru et l’inattendu. Découvrir de nouveaux paysages, rencontrer de nouvelles personnes, tout ceci l'enchantait, sans pour autant le satisfaire. Il voulait toujours plus, il rêvait de gloires et de prouesses, il voulait être un des héros dont parlait dans la presse. Le monde était pour lui un monstre aux milles visages qu'il brûlait d'entièrement découvrir. Dit comme cela, il pourrait sembler ambitieux, mais au quotidien, on ne retrouvait de ses rêves de grandeur qu'un fort optimisme. Il voyait des sommets, mais ne trouvait pas la force de les gravir.
En réalité, il était simple. Il aimait les choses simples, comme une bibine et de la bonne bouffe. Le combat aussi, il aimait cela, même s'il s'agissait sans doute d'un effet secondaire de ses compléments alimentaires. S'il ne se laissait pas aller à son agressivité, le Franken ne refusait jamais un affrontement, et il prenait même un certain plaisir dans la violence. Non, n'y voyez pas la satisfaction plus noble du duelliste, ou la hargne du combattant, mais plutôt une sombre pulsion qu'il peinait à réfréner.
D'ailleurs, il était si habitué à être blessé, qu'il ne faisait plus grand cas de la douleur. Attention, il la ressentait bel et bien, mais disons qu'il s'avérait bien trop prompt à en rire. Oui, après plus de vingt ans de malchance, il avait apprit à sourire devant l'infortune.
Stein avec des idéaux. Il aimait la justice, la bravoure et l'honneur, bien que sur ce point, il se fiait totalement à ses supérieurs. Il était de ses niais qui faisaient aisément confiance, et dans son cas, cela se rapportait également à la morale. Il savait que peu importait les ignominies qu'il devait commettre, le Gouvernement était du coté du juste. Ses supérieurs avaient une vision bien plus grande du monde, et conscient de cela il ne se permettait pas de discuter un ordre. M'enfin, jusqu'à maintenant il n'eut jamais à trahir un ami, car aller savoir quelle serait sa réaction.
Il était plutôt fidèle en amitié, que dis-je, Stein faisait un formidable ami. Attentionné et protecteur, il veillait sur ceux qu'il aimait comme un père, n'hésitant pas à mettre son intégrité physique et morale en jeux pour eux. Cela était d'autant plus vrai lorsqu'on parlait d'Elisabeth, car pour elle, il pourrait cueillir la lune. De l'amour? Non... Enfin peut-être, mais enfoui dans les recoins de l'inconscience. Il savait qu'il tenait à elle, et cela lui suffisait amplement.
En dehors de cette ligne de conduite, il savait se montrer fort sympathique. Prompt aux bavardages, il se mêlait sans difficulté à ses confrères, d'autant plus qu'il avait toujours une anecdote sous le bras. L'unique sujet qui pouvait l'assombrir était son statut de cobaye.
Tant qu'on restait en surface, il en plaisantait volontiers, mais au fond, le Franken ne se satisfaisait pas de cette situation. Jusqu'alors il avait refusé d'y penser, et, en rat docile, il se laissait trifouiller, tant que cela ne nuisait pas à sa liberté. Un jour peut-être, toutes ses questions refoulées, toute cette honte et cette colère referont surface, mais ce n'était pas pour aujourd'hui. Il sentait bien qu'il y avait anguille sous roche, et qu'un être humain ne devrait pas subir ce genre de chose, seulement il ne voulait pas y penser.
Aussi, si quelques fois il se muait dans le silence, c'était pour refouler ses démons. Les expériences tordues dont il fut l'objet, les vies qu'il ôta, tout cela restait au plus profond de lui, et mieux valait que personne n'essayât de le faire ressurgir.
>> Biographie
Stein, Franken Stein
Ils avaient enfin trouvé son nom. Les Frankens n'avaient jamais eux de grands débats entre eux, et pourtant, ce couple simplet venait de passer plusieurs heures à discuter du nom de leur fils. Enfin, il était leur unique chéri d'amour, aussi pouvaient-ils se montrer pointilleux.
Baigné par l'amour de ses géniteurs et le soleil de Cocoyashi, Stein avait tout pour être heureux. Employés de la Belmer Korp, les Franken menaient une vie tranquille, profitant de la simplicité d'un couple uni et d'une île paisible. Hélas, l'univers l'avait décidé autrement. Alors qu'il apprenait à marcher, il tomba, glissant sur une pelure d'orange... Rien de bien grave, mais c'était là le début d'une longue série d'accidents étranges et incongrus.
Nul ne sait comment il a survécu jusqu'à là, mais il l'a fait. Il avait 14 ans désormais, et sa maladresse frôlait déjà la légende. Toute l'île le connaissait, car qui ne pourrait s'attendrir pour ce jeune homme gentil, volontaire, bien élevé, qui s'évertuait contre vents et marrés à se cogner contre toute chose un tant soi peu rigide ? On avait prit l'habitude de lui offrir pansements et bandages pour son anniversaire, et aujourd'hui, alors qu'il soufflait ses bougies avec sa jambe droite emplâtrée, il eut droit à une sublime paire de béquilles.
Si au départ son cas préoccupait ses chers géniteurs, l'enfant montra une telle capacité à se remettre de ses mésaventures que sa maladresse s'éloigna du tragique, faisant de lui une sorte de mascotte malchanceuse dont tout le monde prenait soin. En dehors de ses nombreuses blessures, il avait une vie de trop banale. Ce gosse voyait plus loin qu'un avenir à s'occuper d'oranges, et qui pouvait lui en vouloir. Quand on recevait chaque jour des nouvelles d'un monde plein d'aventures, quand on lisait toute la folie qu’habitait les mers, comment se contenter de la vie morne des Franken? Cela était impossible, ayant après deux ans de dure labeur réussit à convaincre ses parents, Stein s'en alla vers le futur.
Base gouvernementale numéro 2
Cela faisait tout juste un mois qu'il était parti, et il avait déjà l'impression d'être ici depuis un an. Prendre la mer, la vie à bord d'un navire, le dortoir. Son quotidien prenait enfin des allures d'aventures, et cela ne pouvait que s'améliorer. Plutôt bien bâti... que dis-je, sacrément doté pour son age, il fut admis sans problème parmi les jeunes recrues de cette chère Marine. Fort, endurant, obéissant, ses instructeurs avaient de grands espoirs pour lui! Mais tout cela c'était avant de le voir à l’œuvre. Sérieusement, comment pouvait-on se faire toucher par le troisième rebond de la balle qu'on venait de tirer? Comment pouvait-on se couper avec son propre sabre alors qu'il était encore dans son fourreau? Tout cela semblait impossible, et pourtant, il l'avait fait. Ce qu'on prit au départ pour une mauvaise passe devint rapidement une marque de fabrique. Ce type était un véritable punchingball, et étrangement, on en venait presque à l'apprécier pour cela. Après tout, avec lui dans les parages, ses coéquipiers pouvaient oublier balles, boulets, et épées volantes ninjas, tous les projectiles finissant inexorablement sur lui.
Cependant, il serait faut de dire que Stein n'avait rien pour lui, car malgré tout ce qui pouvait lui arriver, il survivait. Une fois passé l'inquiétude, puis les fous rires qu'engendraient ses déboires, certain voyait enfin cette étrange endurance. Il fallut du temps, mais quelqu'un décida de s'en occuper. Le G-2 était une base dynamique, et en tant que centre de formation, il attirait parfois de prestigieux visiteurs, car il ne fallait jamais sous-estimer une nouvelle pousse.
Le jeune Franken avait passé de nombreuses années sur cette base, et désormais il était un homme. Du haut de ses 22 ans, il n'avait aucun faits d'armes, au contraire, il était la star des hôpitaux. Tout comme les habitants de son ancienne île, les marins en garnison avait appris à l'aimer, le considérant comme une sorte de grand enfant plein de bonne volonté. Et cela lui convenait. Il se contentait de cette vie alliant le goût de l'aventure et le confort d'un lit bien chaud. Seulement, l'émissaire du destin vint devant sa porte : le Docteur Neil.
Le Gouvernement mondial était l'organisation la plus puissante au monde, et cette suprématie venait en partie de son avancé technologique. Chérir le savoir était tout à fait respectable, mais il fallait parfois fermer les yeux sur les lubies des Chercheurs. Le jeune marine n'avait aucune idée de ce qui l'attendait lorsqu'on lui fit cette proposition : Embarquer à bord de la 13e Division du Département scientifique. Prendre la mer, profiter de médecins encore plus compétents, il répondit, rat appâté par un peu de gruyère, à l'aventure. Trop tard, pour les regrets, en signant négligemment le contrat que lui proposa ce cher Neil, il devint officiellement un C.H.V.
Cobaye Humain Volontaire
La Division scientifique était particulièrement réputée pour ses brillants ingénieurs, les fameux pacifistas étant bien plus tape à l’œil qu'une opération chirurgicale. Cependant, les Médecins du gouvernement n'avaient rien à envier à leurs confrères, ils se faisaient juste un peu plus discrets. L'endurance naturelle de Stein couplée à sa maladresse en faisait un parfait sujet d'étude. Après tout, ses accidents étaient autant d'occasion pour trifouiller dans ses entrailles.
Au début, les interventions furent bénignes, puisqu'en fait on se contentait de le remettre sur pieds le mieux possible. Ce fut d'ailleurs une chute dans un escalier qui lui valu son charmant sourire. Ceci dit, sa ténacité s'avérant être tout aussi efficace face aux drogues et autres éléments chimiques, il fut rapidement l'objet d'expériences un peu plus tordues. Il n'avait jamais fait un bon combattant, et ben on le bourra de drogues, augmentant sa puissance, réduisant sa sensibilité à la douleur, et accentuant son agressivité. Une fois le prototype fonctionnel, on l'envoyait au combat. Ces missions étaient bien plus épicées, ses affectations plus dangereuses, mais sincèrement, il n'en avait cure. En réalité, la situation actuelle ne lui déplaisait pas plus que ça. Après tout, il voyait du pays, et même si certain produits avaient des effets réellement pénibles, Stein gouttait enfin à l'aventure.
Il s'était même fait une amie! Une jeune chirurgienne du nom d'Elisabeth, et qu'il appelait négligemment Lillie. Elle était petite, frêle, timide, et terriblement douée avec une scie à os. Elle portait en permanence de grandes lunettes rondes, et malgré tout ses stratagèmes, notre héros ne put jamais contempler ses yeux. En tant normal, l'amitié entre un C.H.V et un médecin était prohibée, mais ce mec était si prompt à laisser le Gouvernement l'utilisé comme rat de laboratoire que cette liaison ne dérangea personne. Au contraire, Lilie devint la Référente lorsqu'on parlait du Sujet Stein, et ce fut-elle qui suggéra qu'on greffe des yeux de serpents lorsqu'il perdu les siens en jonglant avec des fourchettes. Évidemment, l'opération était impossible, mais plutôt que de remplacer l'organique par le mécanique, Stein eut droit à une paire d'organe oculaire tout neuf, avec quelques avantages.
Fils de cueilleurs d'oranges, il était devenu le jouet de scientifiques sans scrupules. Tout à son insouciance, il suivait tout simplement les ordres. On l'envoyait prêté main forte sur le front, accompagné comme toujours par sa chère Lilie, et il retourné dans les laboratoires lorsqu'on avait besoin de lui, où qu'il était trop amoché pour continuer. Qui sait, peut-être un jour voudra-t'il s'émanciper? Pour l'instant, cette tutelle forcée ne le dérangeait pas, tant qu'il pouvait voir du pays, et s'offrir une bonne pinte de bière. What else?
Ils avaient enfin trouvé son nom. Les Frankens n'avaient jamais eux de grands débats entre eux, et pourtant, ce couple simplet venait de passer plusieurs heures à discuter du nom de leur fils. Enfin, il était leur unique chéri d'amour, aussi pouvaient-ils se montrer pointilleux.
Baigné par l'amour de ses géniteurs et le soleil de Cocoyashi, Stein avait tout pour être heureux. Employés de la Belmer Korp, les Franken menaient une vie tranquille, profitant de la simplicité d'un couple uni et d'une île paisible. Hélas, l'univers l'avait décidé autrement. Alors qu'il apprenait à marcher, il tomba, glissant sur une pelure d'orange... Rien de bien grave, mais c'était là le début d'une longue série d'accidents étranges et incongrus.
Nul ne sait comment il a survécu jusqu'à là, mais il l'a fait. Il avait 14 ans désormais, et sa maladresse frôlait déjà la légende. Toute l'île le connaissait, car qui ne pourrait s'attendrir pour ce jeune homme gentil, volontaire, bien élevé, qui s'évertuait contre vents et marrés à se cogner contre toute chose un tant soi peu rigide ? On avait prit l'habitude de lui offrir pansements et bandages pour son anniversaire, et aujourd'hui, alors qu'il soufflait ses bougies avec sa jambe droite emplâtrée, il eut droit à une sublime paire de béquilles.
Si au départ son cas préoccupait ses chers géniteurs, l'enfant montra une telle capacité à se remettre de ses mésaventures que sa maladresse s'éloigna du tragique, faisant de lui une sorte de mascotte malchanceuse dont tout le monde prenait soin. En dehors de ses nombreuses blessures, il avait une vie de trop banale. Ce gosse voyait plus loin qu'un avenir à s'occuper d'oranges, et qui pouvait lui en vouloir. Quand on recevait chaque jour des nouvelles d'un monde plein d'aventures, quand on lisait toute la folie qu’habitait les mers, comment se contenter de la vie morne des Franken? Cela était impossible, ayant après deux ans de dure labeur réussit à convaincre ses parents, Stein s'en alla vers le futur.
Base gouvernementale numéro 2
Très chers parents.
Toujours en vie! Et oui je vous l'avais bien dit, on ne se débarrasse pas aussi facilement de moi! J'ai pourtant fait de mon mieux, mais les médecins du coin sont plutôt compétents! Bref, merci de votre confiance. Le G2 est un endroit génial. Enfin, ce n'est pas aussi beau que Cocoyashi, mais ça a de la gueule.
D'ailleurs, je commence ma formation demain! Si vous aviez vu la tête du toubib qui m'a examiné, il n'en revenait pas du nombre de cicatrices que j'avais accumulé.
Je vous aime très fort.
Stein
Toujours en vie! Et oui je vous l'avais bien dit, on ne se débarrasse pas aussi facilement de moi! J'ai pourtant fait de mon mieux, mais les médecins du coin sont plutôt compétents! Bref, merci de votre confiance. Le G2 est un endroit génial. Enfin, ce n'est pas aussi beau que Cocoyashi, mais ça a de la gueule.
D'ailleurs, je commence ma formation demain! Si vous aviez vu la tête du toubib qui m'a examiné, il n'en revenait pas du nombre de cicatrices que j'avais accumulé.
Je vous aime très fort.
Stein
Cela faisait tout juste un mois qu'il était parti, et il avait déjà l'impression d'être ici depuis un an. Prendre la mer, la vie à bord d'un navire, le dortoir. Son quotidien prenait enfin des allures d'aventures, et cela ne pouvait que s'améliorer. Plutôt bien bâti... que dis-je, sacrément doté pour son age, il fut admis sans problème parmi les jeunes recrues de cette chère Marine. Fort, endurant, obéissant, ses instructeurs avaient de grands espoirs pour lui! Mais tout cela c'était avant de le voir à l’œuvre. Sérieusement, comment pouvait-on se faire toucher par le troisième rebond de la balle qu'on venait de tirer? Comment pouvait-on se couper avec son propre sabre alors qu'il était encore dans son fourreau? Tout cela semblait impossible, et pourtant, il l'avait fait. Ce qu'on prit au départ pour une mauvaise passe devint rapidement une marque de fabrique. Ce type était un véritable punchingball, et étrangement, on en venait presque à l'apprécier pour cela. Après tout, avec lui dans les parages, ses coéquipiers pouvaient oublier balles, boulets, et épées volantes ninjas, tous les projectiles finissant inexorablement sur lui.
Cependant, il serait faut de dire que Stein n'avait rien pour lui, car malgré tout ce qui pouvait lui arriver, il survivait. Une fois passé l'inquiétude, puis les fous rires qu'engendraient ses déboires, certain voyait enfin cette étrange endurance. Il fallut du temps, mais quelqu'un décida de s'en occuper. Le G-2 était une base dynamique, et en tant que centre de formation, il attirait parfois de prestigieux visiteurs, car il ne fallait jamais sous-estimer une nouvelle pousse.
Le jeune Franken avait passé de nombreuses années sur cette base, et désormais il était un homme. Du haut de ses 22 ans, il n'avait aucun faits d'armes, au contraire, il était la star des hôpitaux. Tout comme les habitants de son ancienne île, les marins en garnison avait appris à l'aimer, le considérant comme une sorte de grand enfant plein de bonne volonté. Et cela lui convenait. Il se contentait de cette vie alliant le goût de l'aventure et le confort d'un lit bien chaud. Seulement, l'émissaire du destin vint devant sa porte : le Docteur Neil.
Le Gouvernement mondial était l'organisation la plus puissante au monde, et cette suprématie venait en partie de son avancé technologique. Chérir le savoir était tout à fait respectable, mais il fallait parfois fermer les yeux sur les lubies des Chercheurs. Le jeune marine n'avait aucune idée de ce qui l'attendait lorsqu'on lui fit cette proposition : Embarquer à bord de la 13e Division du Département scientifique. Prendre la mer, profiter de médecins encore plus compétents, il répondit, rat appâté par un peu de gruyère, à l'aventure. Trop tard, pour les regrets, en signant négligemment le contrat que lui proposa ce cher Neil, il devint officiellement un C.H.V.
Cobaye Humain Volontaire
La Division scientifique était particulièrement réputée pour ses brillants ingénieurs, les fameux pacifistas étant bien plus tape à l’œil qu'une opération chirurgicale. Cependant, les Médecins du gouvernement n'avaient rien à envier à leurs confrères, ils se faisaient juste un peu plus discrets. L'endurance naturelle de Stein couplée à sa maladresse en faisait un parfait sujet d'étude. Après tout, ses accidents étaient autant d'occasion pour trifouiller dans ses entrailles.
Au début, les interventions furent bénignes, puisqu'en fait on se contentait de le remettre sur pieds le mieux possible. Ce fut d'ailleurs une chute dans un escalier qui lui valu son charmant sourire. Ceci dit, sa ténacité s'avérant être tout aussi efficace face aux drogues et autres éléments chimiques, il fut rapidement l'objet d'expériences un peu plus tordues. Il n'avait jamais fait un bon combattant, et ben on le bourra de drogues, augmentant sa puissance, réduisant sa sensibilité à la douleur, et accentuant son agressivité. Une fois le prototype fonctionnel, on l'envoyait au combat. Ces missions étaient bien plus épicées, ses affectations plus dangereuses, mais sincèrement, il n'en avait cure. En réalité, la situation actuelle ne lui déplaisait pas plus que ça. Après tout, il voyait du pays, et même si certain produits avaient des effets réellement pénibles, Stein gouttait enfin à l'aventure.
Il s'était même fait une amie! Une jeune chirurgienne du nom d'Elisabeth, et qu'il appelait négligemment Lillie. Elle était petite, frêle, timide, et terriblement douée avec une scie à os. Elle portait en permanence de grandes lunettes rondes, et malgré tout ses stratagèmes, notre héros ne put jamais contempler ses yeux. En tant normal, l'amitié entre un C.H.V et un médecin était prohibée, mais ce mec était si prompt à laisser le Gouvernement l'utilisé comme rat de laboratoire que cette liaison ne dérangea personne. Au contraire, Lilie devint la Référente lorsqu'on parlait du Sujet Stein, et ce fut-elle qui suggéra qu'on greffe des yeux de serpents lorsqu'il perdu les siens en jonglant avec des fourchettes. Évidemment, l'opération était impossible, mais plutôt que de remplacer l'organique par le mécanique, Stein eut droit à une paire d'organe oculaire tout neuf, avec quelques avantages.
Fils de cueilleurs d'oranges, il était devenu le jouet de scientifiques sans scrupules. Tout à son insouciance, il suivait tout simplement les ordres. On l'envoyait prêté main forte sur le front, accompagné comme toujours par sa chère Lilie, et il retourné dans les laboratoires lorsqu'on avait besoin de lui, où qu'il était trop amoché pour continuer. Qui sait, peut-être un jour voudra-t'il s'émanciper? Pour l'instant, cette tutelle forcée ne le dérangeait pas, tant qu'il pouvait voir du pays, et s'offrir une bonne pinte de bière. What else?
>> Test RP
"EHHHHHHH! POUVEZ PAS REGARDER DEVANT VOUS NOM De ... hum... excusez-moi..."
Un regard et plus rien. Je faisais souvent cet effet là, même si d'habitude je tentais d'adoucir la pilule, mais aujourd'hui je n'étais pas vraiment d'humeur. Oui bon, je l'avais presque renversé, mais quelle idée de marcher aussi lentement en plein milieu de la route? Et puis eut-il été réellement attaché à ce vase qu'il ne l'eut pas laisser embrasser le parvis! Quoiqu'il en soit, un simple grognement suffit à faire taire ce râleur.
D'où me venait pareil enthousiasme? Cobaye était un boulot assez particulier, qui, s'il ne manquait pas d'avantages, avait toutefois quelques inconvénients. L'un d'entre eux étant d'être à la disposition de maniaques obsessionnels fascinés par la science, les idées étranges, et mon corps. Même cela je pouvais le supporter, sauf quand ces fous furieux oubliaient l'étape, relativement important, consistant à m'informer de leurs manigances. Avec Lilie dans les parages j'évitais ce genre de désagrément ; hélas elle n'avait pas montrer le bout de son nez lors de ma dernière visite : une histoire d'enterrement et de chatons semble-t'il. Quoiqu'il en soit, non seulement aucune mesure ne fut prise pour combler mon ignorance, mais voila qu'on me lâchait dans la nature, le meilleur des tests étant, selon mes employeurs, une situation à stress.
Bref, je me retrouvai donc dans la cité des Karnutes, me rendant d'une démarche volontairement boudeuse vers le Paon bleu. J'avais déjà vécu cette situation, et il s'était avéré ardu de faire respecter la loi. Après tout une voie de soprano, aussi menaçante soit-elle, n'aurait pu avoir d'autres effets qu'une hilarité générale. Hormis le fait que des malfrats morts de rire furent bien plus facile à capturer, je me serais bien passé de cette "surprise". En tout cas, aujourd'hui, j'avais pris le temps de quelques vocalises avant de quitter la base, histoire d'éviter le ridicule.
Nous y voila enfin. De l'extérieur, le Paon bleu n'avait rien de particulier. Une taverne banale pour une mission banale. Cependant, une fois franchi le seuil, vous tombiez sur un condensé de kitch et de mauvais goût : des sièges roses, des tables roses, des serveurs vêtus de rose, et apparemment un propriétaire daltonien. Ici, on ne buvait pas de saké, mais des cocktails multicolores, avec et sans bulles. Nul besoin de dire à quel point je faisais tache, et pourtant, j'avais fait l'effort d'enfiler une chemise à manches longues sous ma veste de marin. Il n'y avait ni tables ni chaises, mais de coquets divans et un truc à mi-chemin entre une table et un pose pieds. En temps normal, je présumais qu'un barde guilleret mettait l'ambiance dans le coin, seulement d'autres s'y collaient déjà.
Quand on m'avait demandé d'aller calmer une bande de turbulents ivrognes, je m'attendais à un groupe gens baveux et titubants armés tout au plus d'une bouteille cassée. Mais là, mauvaise humeur ou pas, ça méritait un fou rire. On repassera pour l'entrée héroïque, car représentant de la loi ou pas, plié en deux, je n'étais guère effrayant.
"Mais c'est qu'il s'esclaffe le drôlet!"
Ce qui devait sans doute être une pique verbale de haute voltige ne fit qu'ajouter au ridicule, et il me fallut toute ma concentration et mon sens du devoir pour ne pas me rouler au sol. Les larmes aux yeux, je calmai mon hilarité, et examinai plus attentivement les étranges volatiles. Un groupe messieurs en costards, dont les couleurs, si on les alignaient, n'étaient pas sans rappeler un petit arc-en-ciel, se tenaient près du bar. Ils ne gueulaient pas, ils élevaient la voix, rouspétant en agitant leurs cannes sur la disparition du thé au caramel. Allaient-ils réellement en venir aux mains pour une boisson chaude? Plusieurs d'entre eux avaient déjà sorti leurs gants, et l'un manqua de peu le barman. Pathétique. Le pire d'en tout ça fut qu'ils m'avaient remarqué, et déjà le "gang arc-en-ciel" s'approchait de moi. Encore sous le choc, j'aurais bien répondu "Drôlet toi-même" mais ça ne me semblait pas vraiment professionnel. Rassemblant mes dons d'acteurs, je pris une voix de basse, et tentai de faire mon job.
"Alors... Troubles de l'ordre de public, délit de sales gueules. Messieurs, on se calme?"
Qu'avais-je osé dire! J'eus à peine le temps de finir ma phrase qu'un gant blanc m'arriva en pleine figure. C'était bien une gifle, et une des plus minables qu'il m'avait été donné d'expérimenter. Cependant, cela ne s'arrêta pas là, et les gugus déjà bien échauffés se tournèrent vers moi, m'invectivant à coup de "Gredin", "Malotru", "Short bread de seconde qualité" qui, dans leur langage, signifiaient surement un profond mécontentement.
Ils étaient bizarres, ils avaient la force d'une gosse de cinq ans, mais je n'en avais cure. Ma contrariété avait trouvé un défouloir, et l'idée d'imprimer mon poing dans le visage d'autrui m'arracha un sourire sadique. Attrapant le visage du plus proche, je le balançai sur ses compagnons.
"Comme des quilles eh eh eh!"
Étrange, je ne pensais pas que me battre pouvait être aussi agréable. Et alors que les dames se relevaient, je sentis l'excitation croitre en moi. Ils se ruèrent vers moi, me frappant avec cannes et sachets de thé, mais rien n'en ressorti. Aucune douleur, bien au contraire, cette chaleur grimpante, ce plaisir insidieux, j'aimais ça? Les assauts s’arrêtèrent brutalement, un silence gênant s'installant dans la taverne tandis que tous les regards se tournaient vers moi. Sorti de ma torpeur, j'eus moi-même le réflexe d'observer sous mon nombril...
"ET MERDEEEEEEEEEEEEEEEEEE! MAIS ILS SE FOUTENT DE MA G****E, P****N!!"
J'avais beau scandé toutes les injures possibles et imaginables, rien n'y changea. Je compris soudainement le sens du projet S.M. Ces types cognaient forts, mais je ne sentais pas la douleur, ou plutôt celle-ci était transformée en une autre sensation. En tournant la tête je m'observai dans la glace, car oui il y avait un miroir posé là juste pour moi. J'étais couvert d'hématomes, mon nez avait pris une forme étrange, et pourtant je ne sentais rien...ou plutôt toute perception était focalisée dans mon entrejambe, et dans cette "arme" nouvelle qui venait d'y naître. Ce n'était pas un simple problème érectile! J'avais la gaule, et d'une façon si épique que je pouvais presque m'en servir comme massue. Non sérieusement, ils avaient quoi dans le crâne ces satanés toubibs?! Ils voulaient peut-être que j’assomme des gens avec? Que je les pourfende? Qu'ils s'empalent dessus?
M'enfin, la vie étant ainsi faite, je n'avais plus qu'à continuer ma mission. Le silence n'était pas parti, bien au contraire, il prenait en intensité, et "pointant" ma prochaine cible je fis le bond de ma vie, profitant de l'effet de surprise pour lui planter cette lance de fortune de l’œil. Cela aurait pu marcher, mais le manquant de peu, son crâne rencontra plutôt violemment des parties forts sensibles de mon anatomie. Pour le coup la douleur était revenue, et j'avais également briser la glace. Me tordant de douleur comme seul un homme pouvait le faire dans pareille situation. Le ridicule de mon acte se ressentit dans l'hilarité générale qui s'en suivit. J'avais perdu toute crédibilité, et les coups de pieds qui m'assaillirent alors manquaient de punch. Leur colère s'était dissolue.
Comment se termina cette mission? Je m'étais pris une raclée et j'avais une nouvelle situation embarrassante à raconter lors des soirées trop arrosées! Ceci dit, les contrevenants s'étaient si bien défoulés qu'ils avaient oublié le "thé au caramel". Peu conventionnelle, mais cela restait une façon comme une autre de s'occuper des " turbulents ivrognes baveux et armés d'une bouteille cassée". Je me promis à moi-même de gueuler bien fort à mon retour au labo, et aussi de porter des sous-vêtements plus efficaces...
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________Un regard et plus rien. Je faisais souvent cet effet là, même si d'habitude je tentais d'adoucir la pilule, mais aujourd'hui je n'étais pas vraiment d'humeur. Oui bon, je l'avais presque renversé, mais quelle idée de marcher aussi lentement en plein milieu de la route? Et puis eut-il été réellement attaché à ce vase qu'il ne l'eut pas laisser embrasser le parvis! Quoiqu'il en soit, un simple grognement suffit à faire taire ce râleur.
D'où me venait pareil enthousiasme? Cobaye était un boulot assez particulier, qui, s'il ne manquait pas d'avantages, avait toutefois quelques inconvénients. L'un d'entre eux étant d'être à la disposition de maniaques obsessionnels fascinés par la science, les idées étranges, et mon corps. Même cela je pouvais le supporter, sauf quand ces fous furieux oubliaient l'étape, relativement important, consistant à m'informer de leurs manigances. Avec Lilie dans les parages j'évitais ce genre de désagrément ; hélas elle n'avait pas montrer le bout de son nez lors de ma dernière visite : une histoire d'enterrement et de chatons semble-t'il. Quoiqu'il en soit, non seulement aucune mesure ne fut prise pour combler mon ignorance, mais voila qu'on me lâchait dans la nature, le meilleur des tests étant, selon mes employeurs, une situation à stress.
Bref, je me retrouvai donc dans la cité des Karnutes, me rendant d'une démarche volontairement boudeuse vers le Paon bleu. J'avais déjà vécu cette situation, et il s'était avéré ardu de faire respecter la loi. Après tout une voie de soprano, aussi menaçante soit-elle, n'aurait pu avoir d'autres effets qu'une hilarité générale. Hormis le fait que des malfrats morts de rire furent bien plus facile à capturer, je me serais bien passé de cette "surprise". En tout cas, aujourd'hui, j'avais pris le temps de quelques vocalises avant de quitter la base, histoire d'éviter le ridicule.
Nous y voila enfin. De l'extérieur, le Paon bleu n'avait rien de particulier. Une taverne banale pour une mission banale. Cependant, une fois franchi le seuil, vous tombiez sur un condensé de kitch et de mauvais goût : des sièges roses, des tables roses, des serveurs vêtus de rose, et apparemment un propriétaire daltonien. Ici, on ne buvait pas de saké, mais des cocktails multicolores, avec et sans bulles. Nul besoin de dire à quel point je faisais tache, et pourtant, j'avais fait l'effort d'enfiler une chemise à manches longues sous ma veste de marin. Il n'y avait ni tables ni chaises, mais de coquets divans et un truc à mi-chemin entre une table et un pose pieds. En temps normal, je présumais qu'un barde guilleret mettait l'ambiance dans le coin, seulement d'autres s'y collaient déjà.
Quand on m'avait demandé d'aller calmer une bande de turbulents ivrognes, je m'attendais à un groupe gens baveux et titubants armés tout au plus d'une bouteille cassée. Mais là, mauvaise humeur ou pas, ça méritait un fou rire. On repassera pour l'entrée héroïque, car représentant de la loi ou pas, plié en deux, je n'étais guère effrayant.
"Mais c'est qu'il s'esclaffe le drôlet!"
Ce qui devait sans doute être une pique verbale de haute voltige ne fit qu'ajouter au ridicule, et il me fallut toute ma concentration et mon sens du devoir pour ne pas me rouler au sol. Les larmes aux yeux, je calmai mon hilarité, et examinai plus attentivement les étranges volatiles. Un groupe messieurs en costards, dont les couleurs, si on les alignaient, n'étaient pas sans rappeler un petit arc-en-ciel, se tenaient près du bar. Ils ne gueulaient pas, ils élevaient la voix, rouspétant en agitant leurs cannes sur la disparition du thé au caramel. Allaient-ils réellement en venir aux mains pour une boisson chaude? Plusieurs d'entre eux avaient déjà sorti leurs gants, et l'un manqua de peu le barman. Pathétique. Le pire d'en tout ça fut qu'ils m'avaient remarqué, et déjà le "gang arc-en-ciel" s'approchait de moi. Encore sous le choc, j'aurais bien répondu "Drôlet toi-même" mais ça ne me semblait pas vraiment professionnel. Rassemblant mes dons d'acteurs, je pris une voix de basse, et tentai de faire mon job.
"Alors... Troubles de l'ordre de public, délit de sales gueules. Messieurs, on se calme?"
Qu'avais-je osé dire! J'eus à peine le temps de finir ma phrase qu'un gant blanc m'arriva en pleine figure. C'était bien une gifle, et une des plus minables qu'il m'avait été donné d'expérimenter. Cependant, cela ne s'arrêta pas là, et les gugus déjà bien échauffés se tournèrent vers moi, m'invectivant à coup de "Gredin", "Malotru", "Short bread de seconde qualité" qui, dans leur langage, signifiaient surement un profond mécontentement.
Ils étaient bizarres, ils avaient la force d'une gosse de cinq ans, mais je n'en avais cure. Ma contrariété avait trouvé un défouloir, et l'idée d'imprimer mon poing dans le visage d'autrui m'arracha un sourire sadique. Attrapant le visage du plus proche, je le balançai sur ses compagnons.
"Comme des quilles eh eh eh!"
Étrange, je ne pensais pas que me battre pouvait être aussi agréable. Et alors que les dames se relevaient, je sentis l'excitation croitre en moi. Ils se ruèrent vers moi, me frappant avec cannes et sachets de thé, mais rien n'en ressorti. Aucune douleur, bien au contraire, cette chaleur grimpante, ce plaisir insidieux, j'aimais ça? Les assauts s’arrêtèrent brutalement, un silence gênant s'installant dans la taverne tandis que tous les regards se tournaient vers moi. Sorti de ma torpeur, j'eus moi-même le réflexe d'observer sous mon nombril...
"ET MERDEEEEEEEEEEEEEEEEEE! MAIS ILS SE FOUTENT DE MA G****E, P****N!!"
J'avais beau scandé toutes les injures possibles et imaginables, rien n'y changea. Je compris soudainement le sens du projet S.M. Ces types cognaient forts, mais je ne sentais pas la douleur, ou plutôt celle-ci était transformée en une autre sensation. En tournant la tête je m'observai dans la glace, car oui il y avait un miroir posé là juste pour moi. J'étais couvert d'hématomes, mon nez avait pris une forme étrange, et pourtant je ne sentais rien...ou plutôt toute perception était focalisée dans mon entrejambe, et dans cette "arme" nouvelle qui venait d'y naître. Ce n'était pas un simple problème érectile! J'avais la gaule, et d'une façon si épique que je pouvais presque m'en servir comme massue. Non sérieusement, ils avaient quoi dans le crâne ces satanés toubibs?! Ils voulaient peut-être que j’assomme des gens avec? Que je les pourfende? Qu'ils s'empalent dessus?
M'enfin, la vie étant ainsi faite, je n'avais plus qu'à continuer ma mission. Le silence n'était pas parti, bien au contraire, il prenait en intensité, et "pointant" ma prochaine cible je fis le bond de ma vie, profitant de l'effet de surprise pour lui planter cette lance de fortune de l’œil. Cela aurait pu marcher, mais le manquant de peu, son crâne rencontra plutôt violemment des parties forts sensibles de mon anatomie. Pour le coup la douleur était revenue, et j'avais également briser la glace. Me tordant de douleur comme seul un homme pouvait le faire dans pareille situation. Le ridicule de mon acte se ressentit dans l'hilarité générale qui s'en suivit. J'avais perdu toute crédibilité, et les coups de pieds qui m'assaillirent alors manquaient de punch. Leur colère s'était dissolue.
Comment se termina cette mission? Je m'étais pris une raclée et j'avais une nouvelle situation embarrassante à raconter lors des soirées trop arrosées! Ceci dit, les contrevenants s'étaient si bien défoulés qu'ils avaient oublié le "thé au caramel". Peu conventionnelle, mais cela restait une façon comme une autre de s'occuper des " turbulents ivrognes baveux et armés d'une bouteille cassée". Je me promis à moi-même de gueuler bien fort à mon retour au labo, et aussi de porter des sous-vêtements plus efficaces...
Informations IRL
Prénom : Adrien
Age : 22ans
Aime : La danse, la vie
N'aime pas : La mort, les trucs pas bon
Personnage préféré de One Piece : Luffy
Caractère : Optimiste, passionné, étourdi, grand adepte de l'autodérision
Fait du RP depuis : 4 à 5 ans
Disponibilité approximative : Cela peut aller de 6 jours sur 7 à 2 fois par semaine.
Comment avez-vous connu le forum ? Top site
Prénom : Adrien
Age : 22ans
Aime : La danse, la vie
N'aime pas : La mort, les trucs pas bon
Personnage préféré de One Piece : Luffy
Caractère : Optimiste, passionné, étourdi, grand adepte de l'autodérision
Fait du RP depuis : 4 à 5 ans
Disponibilité approximative : Cela peut aller de 6 jours sur 7 à 2 fois par semaine.
Comment avez-vous connu le forum ? Top site
Dernière édition par Franken Stein le Mar 9 Déc 2014 - 23:55, édité 8 fois