La récolte avait été bonne. Deux mangues et trois pèches de bonne taille pesaient dans la besace d’Alec. Le soleil était entrain de se coucher. Aussi avait-il décidé de prendre son repas du soir sur la côte Est de Poiscaille, à l’opposé de la ville.
La baie à cet endroit, le plus éloigné de la civilisation qu’il connaisse, était très tranquille. Après être sorti de la lugubre lisière, une plage de sable fin permettait de descendre tranquillement jusqu’au rivage. D'habitude, il se posait sur un rocher et laissait alors tremper ses pieds dans l’eau salée tout en dégustant les fruits juteux. Le coucher de soleil, d’une beauté simple mais éternelle, guidait ses pensées jusqu’à ce qu’il se dirige vers un abri pour passer la nuit.
Crapahutant encore dans la forêt, l’adolescent se réjouissait déjà de retirer ses chaussures en cuir. Mais il se retint de justesse de passer la couverture des arbres. Un bruit étranger l’avait mis en alerte.
Sans trop savoir à quoi s’attendre, il se dirigea en rampant vers la lisière afin d’observer ce qu’il se passait en contre-bas.
Deux hommes étaient entrain de tirer une petite embarcation sur la plage. Il n’était pas rare que des pêcheurs fassent halte de temps en temps en dehors de la ville, histoire de prendre un peu de repos ou de manger du poisson chaud. Quand il les voyait, Alec se contentait de les éviter. Il n’avait rien à leur demander, et leur curiosité serait à tous les coups déplacée. Mais les deux personnages peinant sous le poids de leur chaloupe n’avaient rien de simples pêcheurs.
Déjà, il n’y avait aucune zone de pêche si loin à l’Est de Poiscaille. Aucun marin n’aurait perdu une journée entière juste pour dire de partir en reconnaissance.
Et puis surtout il y avait leur accoutrement. Personne ne se baladerait comme ça en mer. Un pagne était souvent le seul habit de travail dans les environs.
Ne parvenant pas à expliquer la présence des deux individus, Alec décida de rester caché et d’observer la suite de leurs mouvements.
La baie à cet endroit, le plus éloigné de la civilisation qu’il connaisse, était très tranquille. Après être sorti de la lugubre lisière, une plage de sable fin permettait de descendre tranquillement jusqu’au rivage. D'habitude, il se posait sur un rocher et laissait alors tremper ses pieds dans l’eau salée tout en dégustant les fruits juteux. Le coucher de soleil, d’une beauté simple mais éternelle, guidait ses pensées jusqu’à ce qu’il se dirige vers un abri pour passer la nuit.
Crapahutant encore dans la forêt, l’adolescent se réjouissait déjà de retirer ses chaussures en cuir. Mais il se retint de justesse de passer la couverture des arbres. Un bruit étranger l’avait mis en alerte.
Sans trop savoir à quoi s’attendre, il se dirigea en rampant vers la lisière afin d’observer ce qu’il se passait en contre-bas.
Deux hommes étaient entrain de tirer une petite embarcation sur la plage. Il n’était pas rare que des pêcheurs fassent halte de temps en temps en dehors de la ville, histoire de prendre un peu de repos ou de manger du poisson chaud. Quand il les voyait, Alec se contentait de les éviter. Il n’avait rien à leur demander, et leur curiosité serait à tous les coups déplacée. Mais les deux personnages peinant sous le poids de leur chaloupe n’avaient rien de simples pêcheurs.
Déjà, il n’y avait aucune zone de pêche si loin à l’Est de Poiscaille. Aucun marin n’aurait perdu une journée entière juste pour dire de partir en reconnaissance.
Et puis surtout il y avait leur accoutrement. Personne ne se baladerait comme ça en mer. Un pagne était souvent le seul habit de travail dans les environs.
Ne parvenant pas à expliquer la présence des deux individus, Alec décida de rester caché et d’observer la suite de leurs mouvements.