« On devrait bientôt arriver. »
« Hm hm. »
« … Tu sais, j’ai remarqué durant le trajet mais… Tu ne parles pas beaucoup, surtout quand je compare par rapport à Alabasta. »
« Oh… Hé hé, c’est parce que je ne sais pas vraiment de quoi parler. »
Ca, mais aussi le fait que dans la mesure du possible, si je pouvais éviter de gaspiller inutilement ma salive dans du bla bla inutile, bah ça m’arrangerait bien, surtout pour discuter avec une personne du sous-peuple comme lui. Je vois bien qu’il essaye d’engager la conversation et d’instaurer un climat favorable à la discussion, mais c’était plus pesant qu’autre chose.
Mais je devais encore jouer les gentils pour l’instant, mais, vrai qu’isolé sur un petit bateau comme ça, juste avec nous deux, forcément, j’vous dis pas l’ambiance morose qu’il y a, c’juste vide… C’est comme passer sa journée à attendre. Je n’en peux plus de cette mer qui s’étend sans fin. C’est sûr que comparé à mes anciennes embarcations privées du temps où j’étais au sommet de la gloire, voyager dans quoi que ce soit qui n’avait ni petite piscine chauffé, ni repas de luxe ou ne serait ce que la possibilité de lire dans de la literie d’eau était une plaie...
« Je retourne dormir. Tu pourras me réveiller ? »
« Oh… D’accord. »
Cela ne fait pas longtemps que je m’étais levé, mais à part dormir, je n’avais absolument rien à faire pour passer le temps. D’autant plus qu’il s’agissait de la seule chose qui me fasse oublier la réalité. Ce monde pourrie et ce mode de vie qui l’était tout autant. Le sommeil m’apportait un peu réconfort… Si l’on oublie le lit bas de gamme que j’me coltine bien entendu. M’enfin, au moins ce n’était pas un hamac…
« Hm hm. »
« … Tu sais, j’ai remarqué durant le trajet mais… Tu ne parles pas beaucoup, surtout quand je compare par rapport à Alabasta. »
« Oh… Hé hé, c’est parce que je ne sais pas vraiment de quoi parler. »
Ca, mais aussi le fait que dans la mesure du possible, si je pouvais éviter de gaspiller inutilement ma salive dans du bla bla inutile, bah ça m’arrangerait bien, surtout pour discuter avec une personne du sous-peuple comme lui. Je vois bien qu’il essaye d’engager la conversation et d’instaurer un climat favorable à la discussion, mais c’était plus pesant qu’autre chose.
Mais je devais encore jouer les gentils pour l’instant, mais, vrai qu’isolé sur un petit bateau comme ça, juste avec nous deux, forcément, j’vous dis pas l’ambiance morose qu’il y a, c’juste vide… C’est comme passer sa journée à attendre. Je n’en peux plus de cette mer qui s’étend sans fin. C’est sûr que comparé à mes anciennes embarcations privées du temps où j’étais au sommet de la gloire, voyager dans quoi que ce soit qui n’avait ni petite piscine chauffé, ni repas de luxe ou ne serait ce que la possibilité de lire dans de la literie d’eau était une plaie...
« Je retourne dormir. Tu pourras me réveiller ? »
« Oh… D’accord. »
Cela ne fait pas longtemps que je m’étais levé, mais à part dormir, je n’avais absolument rien à faire pour passer le temps. D’autant plus qu’il s’agissait de la seule chose qui me fasse oublier la réalité. Ce monde pourrie et ce mode de vie qui l’était tout autant. Le sommeil m’apportait un peu réconfort… Si l’on oublie le lit bas de gamme que j’me coltine bien entendu. M’enfin, au moins ce n’était pas un hamac…
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
« Eriko, réveille-toi. »
Je laisse échapper un petit grognement, quelque chose me tapote doucement l’épaule, une voix qui me murmure doucement des mots que je ne saisis pas dans un premier temps. J’ouvre très légèrement les yeux, ma vision est floutée, je me relève, la tête encore dans les vapes. J’ai l’impression de m’être réveillé à la mauvaise phase du sommeil. Totalement mollasson, j’espère malgré tout qu’Emil ne m’a pas réveillé pour rien.
« Eriko, on est arrivé. »
Bon, il a une bonne excuse, t’es pardonné, pour l’instant. Me levant sans dire un mot, je me met à suivre Emil qui me guidait vers le pont. Passé la porte, je ferme les yeux, le ciel clair m’aveuglant, mes yeux n’étant pas encore habitué à la lumière du jour. J’avance sur le pont et voit au loin l’île. Nous approchons rapidement… Et sans même avoir déposé encore les pieds sur Jaya que je pouvais sentir quelque chose de mauvais. Même depuis notre distance on pouvait distinguer clairement des échappées de fumée. Qu’est-ce qu’il se passe là bas ? Y a une guerre civile qui se déroule ou quoi ? Car je doute qu’il s’agisse d’un incendie qui se propage. Quoi que vu comment la bêtise humaine a évolué, ça ne m’étonnerais pas.
« Je me demande ce qu’il se passe, j’espère qu’on va pouvoir y trouver une base marine. »
*Tss, inculte…*
« On ne vas pas y poser les pieds, on se mettra à l’écart en se faisant le plus discret possible en attendant que le log se recharge. L’île est connue pour son anarchie, uniquement peuplé de criminels, pirates ou de personnes en devenir. Et pour combler le tout, aucune présence des forces de l’ordre… »
D’ailleurs, on a beau savoir ça, le gouvernement est pas fichue de raser cette foutue île. Y a que les nobles qu’ont une cervelle et du bon sens ou quoi ? Les mauvaises herbes faut s’en débarrasser depuis la racine. Allez savoir ce que la marine fait de leurs flottes armées...
« Oh… Comme je le pensais, tu es vraiment très intelligent pour ton âge. »
*C’est sûr que toi t’es pas une flèche… *
« … Je lis beaucoup c’est pour ça hé hé ! »
Faire bonne figure c’était un de mes multiples talents, je ne dirais pas qu’il s’agit de ma spécialité sachant que j’excelle en à peu près tout ce qui n’est pas du domaine du pauvre comme… Porter des charges lourdes, nettoyer ou encore cuisiner. Et c’est alors que je le vis… Oui, l’espèce de... Chaos qui se dressait là, en pleine mer, à peine plus loin de l’île. Et là où ça devient intéressant c’était le fait qu’il s’agisse d’un navire de la marine. Décidément, Dieu aime vraiment me donner des opportunités en or, en même temps, il me doit bien ça.
« La marine… Qu’est-ce qu’on fait ? »
« Pour l’instant on va faire comme j’ai dit au début, on va juste attendre que le navire de la marine revienne accoster l’île, ce serait bête de nous exposer au danger. On les garde en visuel et on approche de l’île discrètement, si la Marine est là, on pourra peut-être mettre les pieds sur la terre ferme sans trop de risques une fois qu’ils seront là bas. »
« Compris. »
« Eriko, on est arrivé. »
Bon, il a une bonne excuse, t’es pardonné, pour l’instant. Me levant sans dire un mot, je me met à suivre Emil qui me guidait vers le pont. Passé la porte, je ferme les yeux, le ciel clair m’aveuglant, mes yeux n’étant pas encore habitué à la lumière du jour. J’avance sur le pont et voit au loin l’île. Nous approchons rapidement… Et sans même avoir déposé encore les pieds sur Jaya que je pouvais sentir quelque chose de mauvais. Même depuis notre distance on pouvait distinguer clairement des échappées de fumée. Qu’est-ce qu’il se passe là bas ? Y a une guerre civile qui se déroule ou quoi ? Car je doute qu’il s’agisse d’un incendie qui se propage. Quoi que vu comment la bêtise humaine a évolué, ça ne m’étonnerais pas.
« Je me demande ce qu’il se passe, j’espère qu’on va pouvoir y trouver une base marine. »
*Tss, inculte…*
« On ne vas pas y poser les pieds, on se mettra à l’écart en se faisant le plus discret possible en attendant que le log se recharge. L’île est connue pour son anarchie, uniquement peuplé de criminels, pirates ou de personnes en devenir. Et pour combler le tout, aucune présence des forces de l’ordre… »
D’ailleurs, on a beau savoir ça, le gouvernement est pas fichue de raser cette foutue île. Y a que les nobles qu’ont une cervelle et du bon sens ou quoi ? Les mauvaises herbes faut s’en débarrasser depuis la racine. Allez savoir ce que la marine fait de leurs flottes armées...
« Oh… Comme je le pensais, tu es vraiment très intelligent pour ton âge. »
*C’est sûr que toi t’es pas une flèche… *
« … Je lis beaucoup c’est pour ça hé hé ! »
Faire bonne figure c’était un de mes multiples talents, je ne dirais pas qu’il s’agit de ma spécialité sachant que j’excelle en à peu près tout ce qui n’est pas du domaine du pauvre comme… Porter des charges lourdes, nettoyer ou encore cuisiner. Et c’est alors que je le vis… Oui, l’espèce de... Chaos qui se dressait là, en pleine mer, à peine plus loin de l’île. Et là où ça devient intéressant c’était le fait qu’il s’agisse d’un navire de la marine. Décidément, Dieu aime vraiment me donner des opportunités en or, en même temps, il me doit bien ça.
« La marine… Qu’est-ce qu’on fait ? »
« Pour l’instant on va faire comme j’ai dit au début, on va juste attendre que le navire de la marine revienne accoster l’île, ce serait bête de nous exposer au danger. On les garde en visuel et on approche de l’île discrètement, si la Marine est là, on pourra peut-être mettre les pieds sur la terre ferme sans trop de risques une fois qu’ils seront là bas. »
« Compris. »