Les affaires tournaient bien pour la pieuvre. Deux commandes d'importance d'affilée lui promettaient une fabuleuse somme d'argent. De quoi pouvoir vivre prospère jusqu'à la fin d'une vie tranquille ou pouvoir financer une expédition sur grand-line et potentiellement doubler ou tripler les bénéfices. Un nouvel horizon s'ouvrait devant Burin. Mais un horizon avec un bon gros cyclone au milieu, il le savait la dernière commande présageait un paquet d'ennuie, rien de moins que d'insulter le plus infâme empereur des mers.
Le poulpe n'avait pourtant pas hésité longtemps. Il avait tiré un trait sur la possibilité d'une existence calme lorsqu'il avait changé de vie, maintenant les plus célèbres et les plus riches forbans seraient ses clients. Cette statue était le premier coup de nageoire vers une renommé mondiale.
Pour voyager et travailler tranquille il lui fallait un protecteur puissant et l'artiste pensait avoir trouvé cet homme là. On ne titillait pas le cruel Malvoulant sans but ni atout, son mécène ne devait probablement pas être n'importe qui. C'est sur cela que l'octopode avait misé.
Avec un peu de chance, les égaux sur-dimensionnés des grands pirates les pousseraient dans une course aux monuments à leur gloire, perspective alléchante pour le sculpteur qui se savait excellent artisan.
Le lieu choisi pour la fabrication était particulièrement étrange, c'était un archipel désert, formé d'une succession de douze colonnes rocheuses larges de soixante mètres et culminant entre trente aux extrémités et cent-dix mètres de haut au centre, disposaient en deux lignes de six et espacé d'environ quarante mètres. Du sable et de la terre s'était accumulée entre les six pitons centraux créant une plage de plusieurs centaines de mètres carrés, initialement couverte de végétation, mais son client l'avait fait en partie déboiser pour y faire installer à grand frais un atelier avec tout le nécessaire pour la création de l'oeuvre. Les très nombreuses cavités qui truffaient les roches offraient la possibilité de s'y installer confortablement. Les vestiges d'une occupation révolue étaient visibles çà et là, un vieux canon hissé au sommet d'une excroissance, les restes d'un mouillage sommaire, des graffitis. Cette archipel était un de très nombreux trous du cul du monde.
Au moins Burin serait tranquille pour travailler. Trop peut-être. La commande demandait de la porcelaine. Le kaolin était abondant sur cette îlot ce qui expliquait surement en partie son choix. L'artiste avait exigé trois mois pour achever le travail, il n'avait pas besoin d'autant de temps pour la partie plastique, mais il devait se soumettre une bonne trentaine de jour à un régime alimentaire strict pour pouvoir obtenir une encre d'une qualité conforme à la teinte de cette matière délicate. Aussi dès son arrivée il chassa les derniers ouvriers encore sur place et profita de son temps libre pour inspecta les lieux et y aménageait quelques voies de replie au cas où cette ile se révélerait être le piège auxquelles elle ressemblait.
Le four n'était pas immense cela l'obligerait à cuire ses sculptures en plusieurs morceaux. Il faudrait réussir trois personnages, le défunt seigneur d'ivoire magnifié ainsi que le Malvoulant vaincu au côté d'une adolescente impuissante. Un choix curieux, mais les caprices d'un client qui paît d'avance ne sont pas à commenter. Finalement, ce défi s'annonçait plein d'intérêt et la mer étant toute proche Burin ne voyait pas très bien ce qui pourrait lui arriver de fâcheux. Se frottant les tentacules il se mit au travail.
Le poulpe n'avait pourtant pas hésité longtemps. Il avait tiré un trait sur la possibilité d'une existence calme lorsqu'il avait changé de vie, maintenant les plus célèbres et les plus riches forbans seraient ses clients. Cette statue était le premier coup de nageoire vers une renommé mondiale.
Pour voyager et travailler tranquille il lui fallait un protecteur puissant et l'artiste pensait avoir trouvé cet homme là. On ne titillait pas le cruel Malvoulant sans but ni atout, son mécène ne devait probablement pas être n'importe qui. C'est sur cela que l'octopode avait misé.
Avec un peu de chance, les égaux sur-dimensionnés des grands pirates les pousseraient dans une course aux monuments à leur gloire, perspective alléchante pour le sculpteur qui se savait excellent artisan.
Le lieu choisi pour la fabrication était particulièrement étrange, c'était un archipel désert, formé d'une succession de douze colonnes rocheuses larges de soixante mètres et culminant entre trente aux extrémités et cent-dix mètres de haut au centre, disposaient en deux lignes de six et espacé d'environ quarante mètres. Du sable et de la terre s'était accumulée entre les six pitons centraux créant une plage de plusieurs centaines de mètres carrés, initialement couverte de végétation, mais son client l'avait fait en partie déboiser pour y faire installer à grand frais un atelier avec tout le nécessaire pour la création de l'oeuvre. Les très nombreuses cavités qui truffaient les roches offraient la possibilité de s'y installer confortablement. Les vestiges d'une occupation révolue étaient visibles çà et là, un vieux canon hissé au sommet d'une excroissance, les restes d'un mouillage sommaire, des graffitis. Cette archipel était un de très nombreux trous du cul du monde.
Au moins Burin serait tranquille pour travailler. Trop peut-être. La commande demandait de la porcelaine. Le kaolin était abondant sur cette îlot ce qui expliquait surement en partie son choix. L'artiste avait exigé trois mois pour achever le travail, il n'avait pas besoin d'autant de temps pour la partie plastique, mais il devait se soumettre une bonne trentaine de jour à un régime alimentaire strict pour pouvoir obtenir une encre d'une qualité conforme à la teinte de cette matière délicate. Aussi dès son arrivée il chassa les derniers ouvriers encore sur place et profita de son temps libre pour inspecta les lieux et y aménageait quelques voies de replie au cas où cette ile se révélerait être le piège auxquelles elle ressemblait.
Le four n'était pas immense cela l'obligerait à cuire ses sculptures en plusieurs morceaux. Il faudrait réussir trois personnages, le défunt seigneur d'ivoire magnifié ainsi que le Malvoulant vaincu au côté d'une adolescente impuissante. Un choix curieux, mais les caprices d'un client qui paît d'avance ne sont pas à commenter. Finalement, ce défi s'annonçait plein d'intérêt et la mer étant toute proche Burin ne voyait pas très bien ce qui pourrait lui arriver de fâcheux. Se frottant les tentacules il se mit au travail.