« Caporal, réveillez-vous. »
« Hmmmmm... » Shalyne gémit et regarda l’heure. 4h30 du matin, bordel de merde.
« Thunder F. à douze heures. Réveillez vous m’dame ! On a Tahgel aux portes, et Alheïri Fenyang a été ressucité par Gluttony pour l'aider à conquérir le monde.»
Le sous-officier Nelson n’était que moyennement amusé par ce trait d’esprit. Mais au moins, ç’eut le mérite de la réveiller. Elle grogna et se redressa sur son lit, laissant apparaitre la jeune fille en débardeur. Le première classe Mallory appréciait la vue.
« ...Sérieusement, Mallory. J’vais finir par faire un rapport pour blagues douteuses.. »
Le dénommé Mallory garda son sourire goguenard. Un colosse de muscles d’un double mètre, ses pectoraux à eux seuls pouvaient faire office de bouclier anti-char. Et ses deux bras, de pinces de démolitions.
« Vous me feriez vraiment un rapport ? »
Elle sourit. Laissons planer le doute, gros bêta.
« ... Bref. Qu’est ce qui se passe ? »
« On m’a chargé de vous dire qu’il y aurait un briefing à cinq zéro zéro. Ça vous laisse...(il jeta un coup d’oeil à sa montre) une heure vingt, j’pense. »
« Bien. Je pense que les huiles nous mettront sur le feu pas trop longtemps après, donc dis à aux 4 autres d’être prêt pour dans deux heures environs. Tu peux disposer. Et merci pour l’info.»
Réveillée et seule, Shalyne prit une douche. Il y avait l’eau de la pluie, froid crachin qui picotait légèrement la peau et permettait de la tenir éveillée les longues nuits de veille, et puis il y avait la douche chaude, qui glissait le long de son corps pâle et fatigué. La salle de bain étant plutôt froide, une colonne de vapeur monta vite et enveloppa Shalyne.
Pour sûr, elle en avait besoin.
Ses dix minutes de luxe étant terminées, elle s’habilla comme il le fallait. Tenue de service, ok. Imperméable, aussi. Pas besoin de la casquette en hiver, et en plus elle faisait bizarre sur ses cheveux, qu’elle coiffa à toute vitesse.
4 heures 30 du matin, reconstata-t-elle. Heureusement qu’elle avait dormi un peu dans le bateau. La journée s’annonçait plutôt longue, surtout si elle commençait à une heure aussi avancée. Mais avant... Pause déjeuner. Et pause clope. Et pas nécessairement dans cet ordre, pour pas puer de la gueule devant les huiles.
Assise sur un banc, dehors, dans la nuit hivernale, elle alluma la cigarette tant attendue. Il faisait toujours nuit, et le peu de lumières allumées ne montraient que les quelques dockers qui terminaient leur service de nuit.
Et c’est pour ça qu’ils n’avaient aucune chance contre les mafieux et les révolutionnaires. Chacune des deux factions avait probablement au moins un agent dormant sur les ports, identifiant les allées et venues.
Même si le bateau a déchargé la centaine de marines réguliers et l’escouade d’élite de Nelson, en l’espace de 3 heures la nuit, la nouvelle aura atteinte Goa dès l’aube.
Shalyne ne mangea pas avec ses coéquipiers, préférant manger à la lueur imaginaire d’une aurore qui tardait à venir en cet hiver. Elle maintenait une relation cordiale quoique la plus brève possible avec ses coéquipiers, se limitant à la mission et aux ordres. Les 5 soldats sous ses ordres s’en contentaient ; anciens sous-off’ de la marine régulière, ou simplement suffisamment matures, ils savaient apprécier la liberté de manoeuvre que leur accordait le caporal Nelson en les laissant tranquilles.
H-10 minutes, Shalyne se présenta devant le Poste de Commandement de la marine de Goa. Visiblement, tout le monde était là, et commençait déjà à discuter : le colonel du vaisseau qui avait amené Shalyne ici, et un homme avec une veste en cuir noire, et une coupe affreuse. Shalyne, notant immédiatement les galons du colonel, et se mit au garde à vous à un mètre du seuil de la porte.
« Caporal Nelson à vos ordres, mon colonel. Je ne suis pas en retard, j’espère ? »
L’homme au cuir, affalé sur un fauteuil, sourit et fit mine à Nelson de venir.
« Pas le moins du monde, Mademoiselle Nelson –Par pitié, ne me dites pas que c'est madame, vous risqueriez de briser mon coeur- Vous avez même une dizaine de minutes d’avance, mais entrez si vous le voulez, on allait commencer de toute façon. »
Shalyne hésita. Le colonel fronça ses sourcils en observant l’homme qui venait de lui parler à sa place. L’agent se tourna alors vers l’officier pendant une seconde. Le colonel haussa les épaules.
« Entrez donc, caporal. »
Mais au moment où elle franchit le seuil de la porte, elle vit un autre officier ; aux galons et à la figure un peu plus massifs. Se figeant sur place, elle reconnaissait la figure massive et gigantesque qui prenait la moitié du canapé.
De tout les hommes du monde...
« Amiral Fenyang ? »
« Hmmmmm... » Shalyne gémit et regarda l’heure. 4h30 du matin, bordel de merde.
« Thunder F. à douze heures. Réveillez vous m’dame ! On a Tahgel aux portes, et Alheïri Fenyang a été ressucité par Gluttony pour l'aider à conquérir le monde.»
Le sous-officier Nelson n’était que moyennement amusé par ce trait d’esprit. Mais au moins, ç’eut le mérite de la réveiller. Elle grogna et se redressa sur son lit, laissant apparaitre la jeune fille en débardeur. Le première classe Mallory appréciait la vue.
« ...Sérieusement, Mallory. J’vais finir par faire un rapport pour blagues douteuses.. »
Le dénommé Mallory garda son sourire goguenard. Un colosse de muscles d’un double mètre, ses pectoraux à eux seuls pouvaient faire office de bouclier anti-char. Et ses deux bras, de pinces de démolitions.
« Vous me feriez vraiment un rapport ? »
Elle sourit. Laissons planer le doute, gros bêta.
« ... Bref. Qu’est ce qui se passe ? »
« On m’a chargé de vous dire qu’il y aurait un briefing à cinq zéro zéro. Ça vous laisse...(il jeta un coup d’oeil à sa montre) une heure vingt, j’pense. »
« Bien. Je pense que les huiles nous mettront sur le feu pas trop longtemps après, donc dis à aux 4 autres d’être prêt pour dans deux heures environs. Tu peux disposer. Et merci pour l’info.»
Réveillée et seule, Shalyne prit une douche. Il y avait l’eau de la pluie, froid crachin qui picotait légèrement la peau et permettait de la tenir éveillée les longues nuits de veille, et puis il y avait la douche chaude, qui glissait le long de son corps pâle et fatigué. La salle de bain étant plutôt froide, une colonne de vapeur monta vite et enveloppa Shalyne.
Pour sûr, elle en avait besoin.
Ses dix minutes de luxe étant terminées, elle s’habilla comme il le fallait. Tenue de service, ok. Imperméable, aussi. Pas besoin de la casquette en hiver, et en plus elle faisait bizarre sur ses cheveux, qu’elle coiffa à toute vitesse.
4 heures 30 du matin, reconstata-t-elle. Heureusement qu’elle avait dormi un peu dans le bateau. La journée s’annonçait plutôt longue, surtout si elle commençait à une heure aussi avancée. Mais avant... Pause déjeuner. Et pause clope. Et pas nécessairement dans cet ordre, pour pas puer de la gueule devant les huiles.
Assise sur un banc, dehors, dans la nuit hivernale, elle alluma la cigarette tant attendue. Il faisait toujours nuit, et le peu de lumières allumées ne montraient que les quelques dockers qui terminaient leur service de nuit.
Et c’est pour ça qu’ils n’avaient aucune chance contre les mafieux et les révolutionnaires. Chacune des deux factions avait probablement au moins un agent dormant sur les ports, identifiant les allées et venues.
Même si le bateau a déchargé la centaine de marines réguliers et l’escouade d’élite de Nelson, en l’espace de 3 heures la nuit, la nouvelle aura atteinte Goa dès l’aube.
Shalyne ne mangea pas avec ses coéquipiers, préférant manger à la lueur imaginaire d’une aurore qui tardait à venir en cet hiver. Elle maintenait une relation cordiale quoique la plus brève possible avec ses coéquipiers, se limitant à la mission et aux ordres. Les 5 soldats sous ses ordres s’en contentaient ; anciens sous-off’ de la marine régulière, ou simplement suffisamment matures, ils savaient apprécier la liberté de manoeuvre que leur accordait le caporal Nelson en les laissant tranquilles.
H-10 minutes, Shalyne se présenta devant le Poste de Commandement de la marine de Goa. Visiblement, tout le monde était là, et commençait déjà à discuter : le colonel du vaisseau qui avait amené Shalyne ici, et un homme avec une veste en cuir noire, et une coupe affreuse. Shalyne, notant immédiatement les galons du colonel, et se mit au garde à vous à un mètre du seuil de la porte.
« Caporal Nelson à vos ordres, mon colonel. Je ne suis pas en retard, j’espère ? »
L’homme au cuir, affalé sur un fauteuil, sourit et fit mine à Nelson de venir.
« Pas le moins du monde, Mademoiselle Nelson –Par pitié, ne me dites pas que c'est madame, vous risqueriez de briser mon coeur- Vous avez même une dizaine de minutes d’avance, mais entrez si vous le voulez, on allait commencer de toute façon. »
Shalyne hésita. Le colonel fronça ses sourcils en observant l’homme qui venait de lui parler à sa place. L’agent se tourna alors vers l’officier pendant une seconde. Le colonel haussa les épaules.
« Entrez donc, caporal. »
Mais au moment où elle franchit le seuil de la porte, elle vit un autre officier ; aux galons et à la figure un peu plus massifs. Se figeant sur place, elle reconnaissait la figure massive et gigantesque qui prenait la moitié du canapé.
De tout les hommes du monde...
« Amiral Fenyang ? »
Dernière édition par Shalyne Nelson le Ven 19 Déc 2014 - 10:07, édité 1 fois