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Un retour en force

D'un bond digne d'un lièvre, Candy se réveilla. Il faisait jour, il faisait chaud. Il faisait, il faisait que Candy ne savait plus où elle se trouvait. Une chambre, le peu d'affaire qu'elle possédait, elle était en un seul morceau, elle n'avait rien perdu. Jusque là tout va bien. Un miroir, un pas en direction du miroir, elle était bien elle, elle n'était pas un autre. En gros tout allait bien dans le meilleur des mondes ? Dans ce cas là, que faisait-elle dans un endroit qu'elle ne reconnaissait pas ?

Si jusqu'à présent la jeune femme tentait de résonner comme une personne normale, elle se mit à dérailler comme une personne qui se retrouvait dans un endroit qu'elle ne connaissait pas, alors que son dernier souvenir n'était en rien un déplacement. D'un coup la jeune femme se précipita dans la salle de bain de sa chambre. Il n'y en avait pas. C'était qu'elle genre d'auberge qui n'avait pas de salle de bain pour ses clients.

Les mains sur la tête, la jeune femme tenta de se persuader qu'il s'agissait d'un mauvais rêve. Avec un peu de chance et un pincement suffisamment fort, elle allait se réveiller et voir ce qu'il était advenu d'elle sur Goa. Goa, cette île où elle venait d'être vendu en tant qu'esclave ? Il est peut-être préférable de rester ici où elle est libre.

Non, il ne fallait pas fuir la réalité et si elle était esclave, alors elle ferait en sorte de s'acquitter de son acheteur. Il n'aurait pas le choix de toute façon. Quelques secondes plus tard et une rougeur sur le bras, la jeune femme était toujours au même endroit et dans la même position.


"Houston, on a un petit problème."

Ce n'était pas un rêve, ni un cauchemar, mais bien pire. Elle se trouvait bien dans ce lieu inconnu sans aucun souvenir de la suite de la salle des ventes. Problème.

Un bruit de l'autre côté de la porte, des pas dans sa direction. Un homme qui chante. Voilà Candy quitter sa chambre afin d'obtenir quelques réponses à ses nombreuses questions.

Si la jeune femme était partie avec de bonne intention, la suite ne fut pas aussi brillante. L'inconnu de l'autre côté du palier n'avait, en tout et pour tout comme vêtement qu'une serviette enrouler autour de la taille, de quoi provoquer chez la jeune femme une réaction involontaire, mais tout aussi violente.


"PERVERS"

"#Vingt Coups"

Sans rien demander à personne, le bougre avec son ventre bedonnant s'était mis en route pour aller prendre une petite douche, car dans cette taverne les douches se trouvaient à l'extérieur des chambres au fond du couloir. Bref. L'homme se sentait déjà profiter d'une bonne douche quand il vit sortir la jeune femme.

Candy refermant la porte le regarda. Son regard tomba en direction de la serviette. Voyant la jeune femme lui jeter un tel regard, il est normal qu'une pensée assez coquine lui traversa l'esprit. Une proposition pour un moment à deux ? Pas même le temps d'ouvrir la bouche. Pas le temps d'exprimer le moindre mot que la jeune femme pris les devants.

Un coup violet frappa le pauvre homme. Voilà comment transformer une bonne journée en journée à l'hôpital. Plus la peine d'aller à la douche, maintenant la victime de la jeune femme devait faire un choix. Lutter pour sa survie ou se laisser aller à la vie dans l'autre monde. Choix difficile.

Retournant dans sa chambre, Candy s'enferma à clé. Elle devait vite faire le tour du propriétaire et essayer de reconstituer ce qui s'était passé.

Plusieurs bouteilles vides sur le sol et autant sous le lit. Ok, elle venait de faire la fête. Aucune trace d'objet masculin, aucun cheveux, aucun parfum, pas de sous-vêtement. Ok, elle n'avait pas été abusée. Soulagement. Aucun signe de blessure sur elle, elle n'avait pas été agressée. Alors pourquoi, pourquoi se retrouvait-elle dans une ville qui ne ressemblait en rien à Goa.






#Vingt Coups
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Pleurer ne servait à rien et rester cloitrer dans la chambre ramènerait jamais sa mémoire oubliée, alors comme la grande fille qu'elle était, Candy inspira un grand coup, puis décida d'aller de l'avant. Elle était à présent ici, alors elle allait faire avec et mener l'enquête au moins pour savoir depuis combien de temps elle était ici.

Armée de sa volonté, la jeune femme quitta sa chambre, avança dans le couloir, descendit l'escalier. Un chiffre accroché au mur lui indiqua qu'elle se trouvait au premier étage. Il en restait donc un second à descendre avant de trouver l'accueil. Une fois encore elle avança dans le couloir et descendit les marches. La fin de l'escalier était proche, mais le spectacle qui se donnait à elle lui demanda de faire une pause.

Des hommes étrangement vêtus buvaient, chantaient, se battaient de toute part. C'était comme une grande porcherie. Il n'y avait pas d'ordre, pas de respect et pendant qu'elle faisait un tour d'horizon, Candy du se pousser brusquement sur sa gauche afin d'éviter une bouteille d'alcool vide qui visiblement avait rater sa cible de plusieurs mètres.

Le tavernier et ses serveurs semblaient plus que dépasser par les évènements. Que c'était-il passé pour en arriver à ? Candy ne le savait pas, mais allait quand même demander quelques explications à toute cette racaille concernant cette bouteille "perdue".

Friand de combat, Candy n'allait pas cracher sur une invitation aussi grande que celle-ci. Ainsi sans même prendre le temps de finir de descendre l'escalier, la jeune princesse attrapa la barre de protection et tel un catcheur sautant par-dessus les cordes, elle s'exécuta. Sa cible ? Qu'importe. Le premier qui se positionnera sous elle sera le premier à souffrir de sa nouvelle participation à cette bataille générale.


Jouons tous ensemble, bande de mal poli.

Il n'était jamais dit que Candy était une tendre quand elle se battait, ainsi la première victime de la jeune femme compris vite ce qui lui tombait dessus quand l'ombre de Candy le priva de toute lumière avant que le ciel ne lui tombe sur la tête.

"1-0"

Un au sol et une entrer fracassante. Candy avait le chic de faire des frasques que l'on remarque, car quand son adversaire et sa table se brisèrent au sol, pendant trois secondes tous les combats se stoppèrent, puis reprirent de plus belle comme si de rien n'était.

Barman : "C'est la dernière après je ferme jusqu'à ce soir."

Rien que cette simple phrase du barman prouve à quel point les bagarres sont fréquentes dans la taverne et ce n'est pas pour déplaire à Candy qui se faisait une joie de jeter par-ci, par-la quelques coups de pied et poing. Bien sûr dans ce genre d'affrontement où il n'y a aucune règle, si ce n'est la loi du plus fort, Candy n'en sorti pas sans quelques coups, mais elle n'avait pas à rougir de cela, car si elle reçue quatre droites, elle en distribua plus d'une vingtaine, sans compter les deux bouteilles vides qu'elle brisa sur le crâne d'une de ses victimes.

Le combat était emballant pour la jeune femme, car personne ne semblait vouloir abandonner, ce qui veu dire qu'elle allait peut-être se battre jusqu'à la fin, jusqu'à qu'il n'en reste qu'un. Jusqu'à sa victoire. Normalement, voilà comment cette bataille royale devait se terminer, mais l'un des hommes présents dans la taverne usa de félonie afin de frapper Candy en traite.

Chez elle, une fois qu'un adversaire demande pardon, la jeune femme s'arrête et ne l'attaque plus et ce quelque sois ses crimes. Sans savoir cela et surtout sans savoir si son coup de bluff allait fonctionner, le bougre demanda pardon à la jeune femme et lui demanda de ne pas frapper.

Bien sûr Candy s'exécuta, lui donna son dos et allait s'occuper d'un autre, mais une chaise se brisant sur son dos la jeta avec violence au sol. Tournant la tête afin de voir celui qui était assez fou pour l'attaquer dans le dos, la jeune femme compris très vite que celui qui lui avait demandé de ne pas frapper ne s'était pas privé de la poignarder dans le dos.

La traitrise, c'était sans doute ce que la jeune femme aimait le moins au monde. Très vite le sourire de celui qui frappa Candy disparu de son visage. La surprise, la peur, puis l'effroi pouvait se dessiner sur son visage.


"Tu n'aurais jamais dû me trahir, pauvre cloporte."

Candy avait beau être dangereuse, elle l'était moins si elle restait au sol et ça, son agresseur l'avait compris, ainsi il attrapa une bouteille et tenta de faire taire celle qui voulait sa mort, mais le bras délicat mais tout aussi puissant stoppa le bonhomme.

"Tu continues ?"

Maintenant debout sur ses jambes, la jeune femme se mit à craquer les os de sa seconde mains. Fin prêt à punir le traite, la jeune femme lui demanda de faire ses prières, car après son coup il y a peu de chance qu'il puisse de nouveau trahir qui que ce soit.

# Rugissement du lion

"La parole est quelque chose de sacrée."

Le coup de Candy donna un petit aperçu de l'enfer au pauvre homme. Un coup si puissant, ne frappant qu'un seul poing avec assez de force pour punir qui que ce soit. La jeune femme venait encore de faire une victime direct et plusieurs victimes collatérale. Après avoir donné son coup, le corps de sa victime fut projeté sur quatre mètres, jetant au sol bon nombre des combattants de l'arène avant de passer par la fenêtre et atterrir à l'extérieur de l'établissement.

"J'en ai marre, je me tire."

En voyant la jeune femme partir, les combats stoppèrent. Personne ne voulait prendre le risque de la toucher et se retrouver jeter comme un simple cailloux.




# Rugissement du lion
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Si personne ne semblait vouloir combattre pendant que la jeune femme traversait le reste de l'établissement jusqu'à la sortie, une fois ses deux pieds à l'extérieur, le combat repris de plus belle comme si rien ne s'était passé. Cette ville semblait être habité de fou et passionné de combat. Candy pouvait affirmer cela en regardant à sa droite et à sa gauche, car c'était la même chose quelque soit les directions. Quatre tavernes à porter de vue et quatre établissements bruyants et avec quelques clients qui sortent par les fenêtres et ou portes.

Quel genre de ville pouvait être aussi belliqueuse ? C'était la première fois que la jeune femme voyait un tel désordre. Quelques pas en direction du nord. Trois minutes de marche en direction du sud. Deux kilomètres en direction de l'ouest et le temps de prendre un détour vers l'est et voilà la jeune femme stopper en plein milieu de l'artère principale. Pourquoi c'était-elle arrêter ainsi sans raison ? Candy commençait à se sentir épier, mais pas que.

Deux minutes au milieu de la route plus tard, la jeune femme effectua le même chemin dans le sens inverse et arriva encore au même constat. Dans cette ville il n'y avait que des tavernes ou des lieux de vente d'alcool. Il y a aussi quelques enclos, pas mal d'étable, mais pour ce qui est du reste il ne s'agit que de bar, taverne, pub.


"C'est quoi ce B.O.R.D.E.L"

Si cela choquait la jeune femme, il y avait quelque chose qui la rendait encore plus paranoïaque. Cette fois-ci c'était le grand bordel, le genre de choses à vous donner froid dans le dos. Jamais de sa vie la jeune femme ne s'était autant demandé si elle avait trop bu où si elle était sous effet de quelques drogues voir les deux à la fois. Non, il y avait un véritable problème avec les animaux du coin.

"Non sérieusement tu as un problème avec moi ? Toi et tes camarades."

Stoppé devant un enclos contenant pas mal de tête de bétail, Candy demanda des explications à un groupe de vache. Depuis qu'elle remarqua leur présence, la jeune femme les suspectait de se moquer d'elle. Des vaches intelligentes ? Il ne faut surtout pas dire ça à haute voix, mais son petit doigt lui disait que les nombreux regards qui l'épiaient depuis le début provenaient de ce groupe de bovidé.

N'obtenant aucune réponse des accusés, la jeune femme leur tourna le dos, avança de deux pas, puis d'un coup se tourna comme si elle voulait attraper le coupable la main dans le sac, mais elle n'obtint qu'un "Meuhhh" en guise de réponse.


"Mouais"

Candy se retourna et continua son chemin, mais incapable de s'avouer vaincu, elle escalada plus loin une taverne et s'approcha discrètement de l'enclos qu'elle suspectait, ses coucha sur la toiture et patienta. Trois minutes plus tard, elle accepta de se rendre compte qu'elle s'était peut-être trompé.

Retournant devant le même groupe de vache, la jeune femme pointa du doigt celui qui semblait être en avant et lui dit d'un ton sur et menaçant qu'elles avaient de la chance, puis s'en alla.

Tandis que la jeune femme s'en alla, un homme avait assisté à la scène et s'en retrouva mort de rire. Comment une femme saine d'esprit pouvait-elle s'adresser à un groupe de vache et les menacer de surcroit. L'homme ne voulait pas stopper ses moqueries et alla même jusqu'à appeler ses amis situé à l'intérieur de la taverne qu'il venait de quitter.

Ne voulant pas assister au spectacle affligeant d'homme complètement ivre la prendre de haut, la jeune femme ne lui accorda aucun crédit et poursuivi son chemin.

Les compagnons du bougre sortirent à leur tour, écoutèrent l'histoire et en profitèrent pour se payer la tête de Candy. Deux d'entre eux la poursuivirent afin d'en ajouter encore plus, mais calme comme un vent d'été, la jeune femme préféra ne rien faire, ne rien dire jusqu'à la fin de leur moquerie.

La jeune fille loin de lui, l'instigateur de la moquerie approcha l'enclos et pointa son arme à feu contre la tête d'une vache, puis rangea son arme en se disant qu'il fallait être fou pour parler avec une vache. Une fois son arme ranger, l'homme jeta sa bouteille vide sur la tête d'un bovin et décida d'aller continuer à boire à l'intérieur.




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5 minutes plus tard
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Alors qu'elle cherchait quelqu'un de lucide qui pourrait lui faire quitter cette ville, un groupe d'hommes commencèrent à prendre position tout autour d'elle. Candy avait senti cette sensation d'être suivi, mais avait décidé de laisser couler de peur de se tromper, mais cette fois-ci aucun doute. Une quinzaine d'homme se dressaient devant la jeune femme.

"Tu n'aurais jamais dû faire ça."

"Faire quoi ?"

"Joue pas à ça avec nous. Tu vas le payer de ta vie ma jolie."

"Sortez de ma route avant que je ne m'énerve."

"Je crois que tu ne comprends pas dans quelle situation tu te trouves."



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Candy ne comprenait pas ce que voulait cette bande de sac à boisson, mais elle n'allait certainement pas se laisser avoir aussi facilement. Ces types n'avaient aucune raison valable de s'attaquer à elle et pourtant ils se tenaient droit et fier, prêts à lui faire la peau.

Encerclé et seul, la jeune femme n'allait pas se retenir si c'était la bagarre qu'ils cherchaient. Il n'était jamais dit qu'un membre du clan Montana ne donnait pas pleine mesure de ses capacités quand sa vie est en jeu.

Qui allait passer en premier à l'attaque. La jeune femme ou ces bandits vêtus comme des cow-boys ? Pourquoi se poser la question étant donnée sa situation, la jeune femme coupa très vite court au palabre de son interlocuteur pour se jeter sur deux de ses hommes.

D'un coup de pied dans les parties intimes, la jeune femme se débarrassa du premier agresseurs. Le second eu la chance de voir ses parties intimes sauvegarder, mais fut jeté comme une pierre sur deux de ses compagnons, les allongeant comme des quilles.


"Technique de la grande survie."

Affronter de face autant d'ennemis, qui plus ait ennemis armés. C'était du suicide. La peau de Candy n'était pas en acier et elle n'avait qu'une vie. Fuir le combat ce n'était pas son truc, mais elle reconnue très vite que la victoire ne serait acquit qu'en usant de truc et astuce parfois déloyale. Entre une victoire et une défaite qui signifie la mort, la jeune femme fit très vite le tour de la question.

"Reste ici sale peste."

"Oui, oui, j'ai l'air si bête que ça "


Très vite voyant ses options très minces, la jeune femme entra dans un saloon, feinta la panique et gagna très vite l'attention des clients. C'était le moment d'user d'une de ses techniques pour gagner en compagnons de combat.

# Ero Charme

Si elle gagna l'attention de nombreux pervers de l'établissement, Candy ne tarda pas à étendre sa toile sur eux, les piégeant complètement. Sous l'emprise de la jeune femme, les bougres semblaient prêts à braver le feu pour s'attirer quelques privilèges en nature.


"J'ai besoin de quelques hommes forts pour m'aider. Une bande de pervers tentent d'abuser de moi. Qui est prêt à m'aider messieurs."

Inconnus 1,2,3 "Moi, je suis ton homme."

Inconnus 4 et 5 "Nous aussi."

Inconnus 6 "Dit moi où sont ses pervers."

"Ils arrivent"


Contente d'avoir trouvé des bras prêts à la défendre, Candy s'éclipsa dans le fond de l'établissement et attendait. Elle n'avait plus besoin de se battre, des hommes allaient se battre pour et une fois qu'il n'y aurait plus d'assaillant, alors elle se ferait la malle histoire de ne pas se faire attraper par l'une de ses brutes.

Sept de ses adversaires entrèrent dans le bar et demanda à la jeune femme de se rendre. Le timing était parfait, Candy quitta sa planque, monta sur le comptoir et pointa les hommes du doigt.


"Ce sont eux".

En voyant qui était entré dans le saloon, personne ne daigna rouspéter. La peur pouvait se lire dans le visage des clients de l'établissement.

"Quelqu'un souhaite se dresser contre le gang de Mac. Town ?"

Inconnu "Non, non, nous ne connaissons pas cette femme."


Les lâches avaient trop peur pour bouger et protéger les fesses de Candy. De grandes bouches, voilà ce qu'ils étaient. Dès qu'il faut sortir les muscles, ils sont trous prêt à impressionner une jeune femme, mais dès qu'il faut agir, plus personne.

"Merde."

Au diable ce genre d'homme, non ce genre de vaurien. Candy attrapa la première bouteille qui e tenait devant elle et la jeta sur le groupe d'hommes. La cible utilisa son pistolet et ne fit qu'une bouchée du projectile, mais le but de Candy n'était pas de blesser, mais bien de fuir à nouveau.

D'ailleurs en quittant le comptoir, elle utilisa le corps d'un client qui se tenait près de la fenêtre comme bouclier et matelas quand elle retomba à l'extérieur. C'était à ça que devait aussi servir un homme.

En se relevant elle tomba nez-à-nez sur un membre du gang. D'un coup de poing elle lui permit d'aller boire autant d'alcool qu'il souhaite dans le saloon. Puis un second arriva au pas de course. Cette fois-ci ce fut un coup de genoux dans les parties qui le calma.

Il restait toujours plus d'adversaire à vaincre, que de vaincu et Candy était toujours autant désavantagé, alors elle continua à se faire petit. Plus petit qu'une souris, plus petit qu'un cafard, aussi petit qu'un grain de sable.

C'est à ce moment précis que le même groupe de vache fit de nouveau son apparition. C'est ainsi que Candy comprit qu'elle avait tourné en rond depuis le début.

Bref le groupe de vache désignèrent toutes en même temps leur enclos et par des signes qui semblaient appeler la jeune femme la força en quelques sortes à les rejoindre. N'ayant pas vraiment de planque, la jeune femme se laissa aller et entra du côté des bovins.

Une fois de l'autre côté de la barrière, un "Meuhhh" fit regrouper l'ensemble du troupeau et cacha complètement la jeune femme de la vue de quiconque.


"Vous êtes quel genre de vache ?"

"Meuuh"

"Je ne comprends pas le vache."


Ne retrouvant pas la jeune femme, le leader du groupe ordonna à ses hommes de fouiller tous les enclos et étables. Laisser ses hommes se faire avoir, était la dernière des choses qu'il souhaitait, laisser une occasion de voir son honneur bafoué de la sorte, jamais.

Entourer de vache et conduit discrètement vers l'arrière de l'enclos, Candy tomba sur le corps faible et blesser de l'homme qui avait lancé les moqueries à son égard et c'est en voyant l'homme au sol et à demi-mort que Candy comprit pourquoi, ces hommes étaient à sa poursuite.

S'ils pensaient qu'elle était responsable de la disparition de leur compagnon, la vérité était ailleurs, ce n'était pas elle, mais bien cette bande de vache, ce troupeau qui en était responsable. Un groupe de vache mafia. Un gang de vache. Qu'importe, elle leur devait la vie.


"Alors vous. Chapeau."






# Ero Charme
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Après avoir suspecté des vaches, voilà que Candy les remerciaient d'avoir lancé cette course poursuite à son encontre, de lui fournir une planque et enfin de lui permettre de comprendre pourquoi elle se retrouve harceler ainsi.

Malgré tout, la jeune femme n'était pas à l'abri derrière quelques vaches, puisque trois hommes pénétrèrent à l'intérieur du territoire des bovins et se mirent à chercher la trace de la jeune femme. Un autre signal venu des vaches alerta la jeune femme du danger.

Plus que jamais les vaches semblaient organisés, à croire qu'elles étaient intelligentes et savaient comment agir en cas de situation de protection des témoins. Ainsi elles laissèrent entrer le groupe et le divisa très vite. Le bétail ne voulait pas bouger, forçant les hommes à prendre des chemins différents.

D'ailleurs l'un d'entre eux qui avait du mal à progresser s'énerva contre une vache et lui pointa son pistolet sous les cornes en guise de menace. En réponse, la vache en question s'écarta et quand l'intéresser tourna la tête, il tomba nez-à-nez avec un taureau qui semblerait-il n'aimai pas que l'on menace une femme de son harem. Bam. Une charge et un cow-boy qui s'envole aussi loin qu'un javelot en compétition olympique.

En voyant son ami se faire éjecter comme jamais, l'un des cow-boys tenta de comprendre ce qui venait de se passer et d'alerter le reste de sa horde, mais Candy qui était arrivé vers lui en tenant le corps d'une vache avant d'arriver jusqu'à lui le fit tomber au sol. Une main sur la bouche afin de couper court à tout bruit, puis un poing qui s'écrase sur son visage et voilà comment faire dormir un homme pour quelques heures.

Le troisième homme quant à lui se retrouva encercler par les vaches et pensant avoir trop bu, se frotta les yeux. Ils étaient trois au début et maintenant il ne restait plus que lui, alors au lieu de jouer les soldats, ce fut lui qui jeta son arme au sol et leva les mains comme pour se rendre.

Voyant la reddition du bandit, les vaches le laissèrent tranquille, mais le gardèrent dans l'enclos le temps que la jeune femme puisse s'échapper.


"Franchement, je vous en dois une. Un jour peut-être."

"Meuhhh"


D'un mouvement de groupe, les vaches indiquèrent la direction à Candy. Elle n'était pas folle et bien que d'ordinaire, elle n'aurait jamais suivi les consignes ou la direction de la queue d'une vache comme valeur sûr, cette fois-ci elle s'y hâta sans même se poser de questions.




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Comment cela débuta ?

Après avoir menacé les vaches, le cow-boy tenta de rejoindre le saloon, sauf qu'il n'y arriva jamais. Il trébucha au sol et une bouche, une gueule inconnue le conduisit à l'intérieur de l'enclos. Une fois au milieu du groupe de bovin, il reçu une telle correction que jamais au grand jamais il ne mangerait de steak de sa vie.

Une vache sans défense n'est qu'un animal comme un autre, mais les vaches et autres animaux de cette ville sont si organisés qu'ils rivalisent et sont même plus adroit que la pègre local. Attention animaux dangereux.


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