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Blues Session 1626: Jam of TNO

Le sergent d'élite Macty Son était assis nonchalamment sur le siège de sa cabine.


Blues Session 1626: Jam of TNO Macty_10

Macty Son

Il ruminait comme une bête à l'intérieur de lui. Tous ses souvenirs lui remontaient à la mémoire. Autrefois il était lieutenant, un lieutenant prometteur. Il avait été envoyé lui et son section à Saint-Urea lors de la grande purge mené par le lieutenant Tahar Tahgel.

Lors de la fouille d'une maison de révolutionnaire il avait fait montre de sa brusquerie sur la femme qui s'y trouvait pour qu'elle file des renseignements. Ça avait été une peine perdue la femme était restée stoïque et avait été arrêtée. Macty éclata de rire, au moins elle y repensera à deux fois dans sa petite cellule bien au chaud à Impel Down ou devrait-il dire bien au froid "mwaahhaha"

- Je t'ai à l’œil Son, lui fit une voix sournoise dans so dos.

Macty Son ne supportait pas cette voix, une voix vicieuse qui ne lui rappelait que trop la suite de son histoire. Suite à son comportement, la commandante qui l'avait arrêté, l'avait réprimandé, il avait voulu se défendre, mais sa supérieur ne voulait rien entendre, s'étant senti incompris il avait tourné le dos à cette dernière. Les femmes se défendent toutes entre elles avait-il pensé. Et pour lui faire comprendre ce qu'était le sens de la discipline la commandante l'envoya au BAN pour lui faire apprendre la discipline

Ce que la marine appelle BAN lui l'avait vécu comme BAGNE . La discipline de fer inculquée là-bas n'avais rien à voir avec celle qui était enseignée au troupe normal. Son corps se rappelle encore à l'heure actuelle les roustes physiques et les corvées harassantes que ses professeurs lui avaient fait avaler. Une grimace apparu sur son visage


- Au moindre faux pas je ne te raterais pas Sergent.

Encore cette voix insupportable qui lui rentre jusque dans les os. D'autres souvenirs défilent. La fin du BAGNE, où on lui annonce qu'il ne sera que Sergent d'Élite et non Lieutenant comme il le désirait. Une montée de colère l'envahit qu'il contint de justesse. Et pour couronner le tout on l'avait assigner aux Steel Gulls, l'une des divisions les plus raides en ce qui concerne la discipline et la tenue comportementale et vestimentaire. Surtout lorsque l'on est sous les ordres d'Élisabeth Pépin, tout doit encore plus frôler la perfection.

Pas tellement confiante en ce qui concerne l'obéissance chez Macty Son la lieutenant d'Élite l'avait envoyé en mission sur la nouvelle Ohara, pour surveiller que la reconstruction de l'île finissait dans la plus tranquillité. Une mission sans action dans laquelle Macty Son devait faire preuve de tact, et de finesse.

- Ne t'inquiète pas "Commissaire" je ne te laisserais pas ce plaisir.


Le sergent d'Élite se retourna vers son interlocuteur, habillé tout de noir, un masque au visage, il émanait quelque chose de malsain chez ce mec qui le rendait parfaitement inquiétant.

Spoiler:

Ignace Peragosse était ce mec flippant. Le surveillant, l'âme noire des Steel Gulls, avait été envoyé en mission avec Son dans le but de le surveiller, et une fois sa mission finie il devra faire un rapport sur le Sergent d'Élite. Une voix retenti alors à l'extérieur de la cabine rompant l'ambiance à haute tension de la cabine.

- La Nouvelle Ohara est en vu mon Sergent!
- Bien que tout les hommes se tiennent prêt pour la visite de courtoisie de l'île Caporal.
- À vos ordres mon sergent!

Le Sergent d'Élite souri intérieurement enfin de l'air, il allait avoir de l'air, il n'en pouvait plus de la présence malsaine de son surveillant. Il ne comprenait pas pourquoi les Steel Gulls gardaient un mec comme lui. Une voix perçante le sortit une dernière fois de sa rêverie.

- L'avenir nous le dira Sergent, ne montez pas trop vite sur vos étalons.Hé...héhé...héhéhé.

Mac Tyson poussa un maugrément en sortant de la pièce, il venait de comprendre que l'homme en noir ne lui lâcherait pas la grappe.

Une bouffée d'air marin lui fouetta le visage, évacuant toutes pensées négatives qui alimentaient son esprit. Au moins il appréciait la vu qui s'offrée à lui: un arbre gigantesque entouré de quartier de part et d'autres. Reprenant son sérieux le Sergent se concentra sur sa mission, ce n'était qu'une simple mission de reconnaissance mais les uniformes de ses hommes devaient être parfaits, tel est le crédo du Lieutenant d'Élite Pépin.

- Mon Sergent nos hommes sont rassemblés.

Le Sergent d'Élite regarda les cinq escouades de marines en armure et vêtements impeccables. Tous au garde-à vous. L'inspection des équipements allez commencer, son premier test, il n'avait pas intérêt à ce louper car déjà il ressenti la présence malsaine et scrutante du "commissaire" arriver dans son dos.


Dernière édition par Gruugius le Ven 6 Mar 2015 - 21:11, édité 16 fois
    Trois jours que Gruugius est arrivé sur la Nouvelle Ohara.

    Queleques jours plus tard il avait entendu dire que les gens avaient besoin d'aide après l'énorme affrontement qui s'était produit il y a un peu moins d'un an. En échange de l'aide apporter pour la reconstruction les bénévoles seraient logés dans une auberge située au pied de l'arbre.

    Étrange début diriez vous que celui de l'aide au gens pour entrer dans le monde de la piraterie hein!D'autant plus que l'on était pas rémunérer. Le principe du bénévolat quoi. Rien de trépidant en soi! Pas de baston, pas d'aventure épique!.

    B ande d'idiots avant de créer son bateau, monter un équipage, partir à l'aventure; quand on est un ignare en navigation et en géographie comme Gruugius il faut bien commencer par s'instruire et pour cela il n'y a pas meilleur endroit que la Nouvelle Ohara et sa bibliothèque infini. Le matin il aide à la reconstruction d'un hangar de marchandise, et passe l'après-midi au frais dans la bibliothèque à répertorier et classer les livres et les écrits qui avaient étés sauvés de justesse.

    Pour l'heure, l'air frais venant de l'océan vint secouer ses cheveux. N'ayant pas encore tout à fait récupérer de ses blessure Gruugius ne peut pas porter de grosses masses. Il aide malgré tout à la préparation du béton, chargeant à coup de pelle une sorte de pétrin qu'un camarade à l'aide d'une roue fait tourner. Le rythme n'est pas facile à tenir pour lui, mais il s'accroche tant bien que mal pour ne pas faire perdre la cadence à ses compagnons de chantiers. Devant lui passe un géant et un ange tous deux mesurant plus de trois mêtres et ayant une musculature qui ne cessera jamais de l'impressionner. Les deux énergumènes viennent d'amener d'énormes poutres en métal, toutes sorties chaudement de l’aciérie.


    - Hé le nouveau, c'est pas le moment de rêvasser, à force de mâter Jo et Robs on va croire que t'es homo!  

    Gruugius éclata de rire avec l'assemblée. La moindre des choses que l'on puisse dire c'est qu'une ambiance bonne enfant règne sur le chantier. Tout le monde s'entend bien et le chantier avance à bon rythme.

    Poussant une brouette remplie de mortier, Gruugius l'emmena à un endroit où il fallait finir la dalle béton. Aussitôt d'autre bénévole s'empressent de l'étaler de manière homogène. Profitant de la présence d'une brouette, d'autres travailleurs la remplissent de briques. Chargeant cette brouette de manière légèrement exagérée. Le jeune O'Brian dût pousser de toutes ses forces pour trouver l'élan de la faire avancer, devenant légèrement pâle. Il sentit sa cicatrice au ventre le tirailler et fit la grimace.

    - Ho mon dieu Grurgu devient pâle il va s'évanouir! Nouveau esclaffe de l'assemblée.

    Une chose est sûr depuis que je suis arrivé sur ce chantier ça me chambre de tous les côtés! Et l'ambiance et au plus top. M'enfin ils verront bien si je vais m'évanouir ou pas j'ai vu pire moi! Profitez que je sors tout juste de ma convalescence ouaiiiis ouuaaaiiis.

    La matinée touchant à sa fin, la cloche annonçant l'heure de la pause repas retentit. Tout le monde s'arrête on prend Grugru dégoulinant de sueur la tête sous le bras en lui frottant la tête. Puis tous lui disent à demain.

    Gruugius remonte laborieusement la pente qui mène à son auberge, pousse la porte et salut tout le monde. Se laisse tomber sur sa chaise et commande le menu du jour qu'il dévore littéralement demandant un rabe de viande il en a bien besoin pour aider la fin de cicatrisation de sa profonde blessure abdominale. Puis il monte dans sa chambre se prend une bonne douche. En sortant il s'assoit sur son lit, se sert une bon verre de saké.

    Un souvenir chaleureux lui revient de sa dernière rencontre, ce saké lui venait d'une famille qu'il avait sauvé avec l'aide d'un brave caporal. À la mémoire de ce doux souvenir il finit son verre et s'endort comme une masse pour la dernière demi-heure de sieste qui lui reste. Le verre vide lui en tombe des mains et s'en va rouler au sol.


    Dernière édition par Gruugius le Mar 20 Jan 2015 - 16:48, édité 6 fois
      Gruugius se réveilla une vingtaine de minutes plus tard. C’était un timing qu’il avait calculé le premier jour. Il eu ainsi tout juste de le temps  d’enfiler son deuxième kimono, ses sandales puis gravit la montée qui le séparait de la plus grande bibliothèque des blues.

      Chaque fois qu’il poussait la porte de ce lieu antique, c’était comme au premier jour tel un enfant, il s’émerveillait de la magie du lieu. L’arbre devait bien s’élevait sur des kilomètres de hauteur, et son tronc faisait plusieurs kilomètres de diamètre.  Une merveille de la nature quiconque entrait dans la bibliothèque avait l’impression de nager dans une mer de livre.  On avait l’impression d’être une fourmi au pied d’une immense montagne de livres.

      La fourmi Gruugius se réveilla de son ébahissement, ramené à lui par une autre fourmi qui le bouscula. Arriver en plein rush c’est aussi se retrouver au milieu d’une gigantesque fourmilière chacun avait un rôle précis et s’y tenait afin que la mécanique de cet énorme édifice roule  au poil.

      Le jeune O’brian rejoignit son groupe de travail. Salua tout le monde, puis écouta les instructions du bibliothécaire qui avait place de coordinateur. La mission était simple en soi, installer dans les rayons correspondants.
      Une simple mission qui demandait cependant de parcourir des dizaines de kilomètres par jour, et gravir des centaines de marches, bref une vraie randonnée.  Lorsque l’équipe avait finit de dispatcher les livres, s’ils leurs rester du temps il fallait qu’ils ouvrent des caisses contenant les livres à lister, classer par thème, genre, leurs mettre le code sur la tranche, bref préparer les livres pour la prochaine équipe qui les mettrait en rayon.

      Le travail n’était pas là encore de tout repos, encore un job qui tirait sur sa blessure et lui faisait faire la grimace à certains moments. Heureusement le jeu en valait son pesant. Car les bénévoles avaient le droit de consulter n’importe qu’elle livre de la bibliothèque pendant leurs poses, même certaines salles qui dont il fallait une réservation spéciale.

      La plus part venait  très tôt le matin mais Gruugius faisait parti d’un poignée d’irréductibles qui préférait les mystères de la nuit pour venir enrichir leurs connaissances, quitte à ne dormir que quelques heures par nuit.

      Alors qu’il se documentait d’après des études de navires de la Galley La Compagnie, le jeune O’Brian cru apercevoir quelqu’un de suspect se déplacer furtivement dans la bibliothèque. Il décida de voir de quoi il s’agissait, faire régner l’ordre dans la bibliothèque était devenu son nouveau leitmotiv.

      La silhouette encapuchonnée était leste et se déplaçait rapidement, usant d’une étrange technique pour se déplacer dans les ombres rapidement, on aurait dit qu’il ne touchait pas le sol tellement il ne faisait pas de bruits.
      Au bout d’un moment Gruugius crut le perdre sa cible semblait s’être évaporée à un tournant moins bien éclairé que les autres. Quand soudain un léger bruit comme celui d’un objet que l’on pose parterre attira son attention, c’était son ultime chance de voir ce qu’il se tramait, Il prit conscience qu’il n’en aurait pas d’autres. . .


      Dernière édition par Gruugius le Mar 20 Jan 2015 - 13:57, édité 4 fois
        Le jeune homme encapuchonné maugréa intérieurement.

        Il est coriace l’asticot, une demi-heure qu’il me suit, il ne m'a pas lâcher d’une grappe.


        Il avait beau avoir utilisé sa technique de discrétion à plusieurs reprises pour le semer mais rien avait y fait : l’homme ne lâchait pas.
        Les consignes de son chef était pourtant claires il devait remettre les documents secrets  dans la planque de la bibliothèque. Des documents qui étaient important pour son chef le demi-géant Balgrid.

        Les affrontements entre marines, pirates et révolutionnaires  avaient porté également une grande blessure à la section révolutionnaire de Nouvelle Ohara. Section dont le jeune homme encapuchonné s’était fraichement engagé. Balgrid lui avait donné pour tâche de récupérer des documents appartenant à la révolution, disséminés à travers l’île et dans la bibliothèque et de les classés dans une planque située dans les racines de l’arbre.

        Le géant lui avait confié cette mission en connaissance de son étonnante capacité à se fondre dans le décor et disparaître en un coup d’œil. La mission était importante et allait décider de sa place dans la section. Plaçant son regard dans le sien le demi-géant  lui avait fait comprendre l’importance de rester discret. Personne ne devait découvrir l’emplacement de la planque provisoire.

        Et voilà qu’il était en train d’échouer lamentablement son test d’entrée. Il vit son salut : le dernier embranchement menant à la planque était en forme de T le côté qui y menait les deux côtés étant plongé dans les ténèbres il se fondit en un éclair dans l’ombre attendit un moment. Lorsqu’il vit l’étrange bonhomme au bob raté l’embranchement il poussa un soupir.

        Enfin.

        Il se dirigea vers la trappe l’ouvrit avec le plus de minutie possible, puis s’y faufila telle une anguille dans une crevasse, sortit les divers rouleaux et manuscrit qu’il devait y remettre. S’extrayant à nouveau discrètement de la trappe il se fondit aux ténèbres et disparu à nouveau vers la sortie de la bibliothèque.




        Dernière édition par Gruugius le Mar 20 Jan 2015 - 17:00, édité 5 fois
          Gruugius avait touché le pactole, il avait eu raison d'attendre caché derrière un recoin de l'embrachement en forme de T dans lequel il avait entendu le léger bruit sourd. Quelques minutes plus tard il vit émerger l'homme mystérieux d'un des côtés.  Il avait attendu un bon paquet de minutes que l'étrange énergumène soit parti. Puis se dirigea du côté d'où l'homme avait émergé.

          Chercher dans le noir n'était pas évident surtout lorsque l'on ne sait pas où ni quoi rechercher. Gruugius ferma les yeux et comme avec sa technique de combat fi le vide dans sa tête. Il ne devint plus que perception. Il finit par entendre un très léger sifflement d'air presque imperceptible comme venant d'une fente du sol. Il passa ses mains en frôlant le marbre sous ses pieds. Il finit par sentir l'air former un carré. Au toucher après moult minutes passer à palper le sol il découvrit la poignée de la trappe.

          Après l'avoir ouverte ce fut à son tour de s'y faufiler telle une anguille. Il alluma la lanterne qui permet d'éclairer la vaste pièce circulaire. Encastrées entre des racines colossales des centaines d'étagères se trouvaient des centaines de document. Gruugius comprit qu'il se trouvait dans une planque de révolutionnaire. Certainement la section de la Nouvelle Ohara. Maintenant tout était évidant pour lui il n'avait pas percuter avec la fatigue, mais sa cible mystérieuse ne devait être autre qu'un membre révolutionnaire.

          Gruugius profita de son passage incognito pour farfouiller un peu partout. Il finit par trouver un carnet de pirate. Certainement un pirate défait par la révolution celui-ci avait noter tout un tas d'emplacement où il avait planquer son butin, certain sur des îles connues et d'autres inconnues. Le jeune vagabond sortit son carnet, son crayon et se mit à tout recopier.

          Le jeune O'Brian était tellement plongé dans sa tâche qu'il en perdit la notion du risque et du temps. Dehors la nuit s'écoulait rapidement. Il ne sentait non plus ses yeux devenir rouges, puis ses jambes s'endolorir, puis le reste de son corps petit à petit. Le carnet et le stylo lui échappèrent des mains en même temps que sa tête roula sur son épaule. Pof Gruugius s'endormit comme une masse de léger ronflements s'échappant de temps à autres de sa bouche baveuse.

          C'est une sensation pas très agréable qui lui dévorait la peau aux poignets, une odeur de brulé, une douleur dans les côtes et la sensation froide d'un objet tranchant sur la gorge qui le réveilla aux petites lueurs.

          - Debout l'asticot.
          Gruugius ouvrit péniblement les yeux . Assis à califourchon sur ses jambes lui maintenant la tête contre un mur de la pièce un jeune homme brun lui maintenait un poignard sous la gorge.
          Blues Session 1626: Jam of TNO Nezumi11

          Hoo put... bordel de merde, bravo mon p'tit Grugru ça t'apprendra à te mêler de ce qui ne te regarde pas te voilà de beau drap maintenant. Je suis ligoté comme un poulet, voilà ce qui arrive quand on joue au coq. Et cette odeur de brulé elle vient d'o... mon calepiiiinnn nooooon, merde, merde, merde c'est un beau tas de cendres maintenant.[/justify]
          [justify]

          - Je sais pas comment tu as fais pour me suivre jusqu'ici. Je me disais que tu devais être un mec plutôt fûté et fortiche, mais je me suis trompé sur ton compte s'endormir dans la gueule du loup je n'ai jamais vu ça HAAAHAHAHAAAA.


          Gruugius profita de ce moment pour lui asséner un coup de boule.
          - Je suis p'têtre un boulet mec mais j'ai encore toute ma tête.

          Le jeune révolutionnaire partit en arrière le temps du choc mais se ressaisi vite lui replaçant sa dague sur la gorge.
          - Je serais toi je ferais pas le malin. Je voulais me débarrasser de toi, mais la présence de la marine d'élite sur l'île m'a forcé de revoir mes plans. Fichus Steel Gulls, quelle idée d'envoyer la Section Panzers dirigées par un vrai fada à ce demander ce qu'il fout avec cette division. Bon sur ce bonne nuit.

          Le révolutionnaire asséna un coup sec à Gruugius sur la tête et notre jeune héros sombra dans l'inconscience . . .


          Dernière édition par Gruugius le Mar 20 Jan 2015 - 16:48, édité 1 fois
            Macty Son commençait à peine à souffler de son tour d'inspection que déjà le bateau arrivait à quai. L'inspection n'avait pas été une partie de plaisir. Ce qui aurait pu être fait de manière plus détendue a été fait avec une certaine pression. La raison de cette pression c'était l'âme noire des Steels Gulls, son nom : Peragosse Ignace.

            Tout au long de l'inspection des soldats le "commissaire" n'avait pas arrêté de scruter le moindre de ses gestes. Il ne disait rien mais Macty Son savait que son surveillant notait tout quelque part dans sa caboche malsaine. Il n'avait rien dit. Il ne dira rien d'ailleurs. Non il ne lui fera même pas un putain de reproche, et ça Macty le sentait. Rien ne lui sera dit, tout sera noté et communiqué à Élisabeth Pépin, sa supérieur hiérarchique.

            Le sergent d’élite observa la côte et la populace. Tout semblait allé bon train. Encore dévastée par l’affrontement entre révolutionnaire, pirate et la marine. Des bâtiments portaient les stigmates du conflit, ça et là  à moitié effondrés, où une multitude de personnse s’affairaient à tout reconstruire. Nouvelle Ohara sentait le désir de paix, désir de tranquillité. Et Son n’avait qu’une envie que cela continue ainsi.

            On lui avait fait bien comprendre que cette mission devait se faire dans la discrétion et la souplesse. Même si la présence de la Marine était respectée leur présence, le sergent d’élite le sentait générait un léger malaise.

            Et voilà c’est toujours pareil vous voulez aidez la populace et malgré tout ce que l’on eu fait comme arrestation pour les protéger les Ohariens auront toujours  un léger malaise. Probablement est-ce à la sympathie qu’ils ont envers les révolutionnaires qui gèrent l’ordre sur l’île en notre absence . . .


            Le sergent d’élite pris une grande inspiration d’air marin pour s’éclaircir une nouvelle fois les idées. Rester simple pas de démonstrations de force. Une simple mission de reconnaissance pour voir si tout se passe bien. Appelant ses caporaux d’élite il les rassembla autour d’une mappe de l’île posée sur sa table dans sa cabine.

            - Caporal Ali : vous irez inspecter la zone nord de l’île. Caporal Basilio vous ferez votre rapport sur la zone Sud à laquelle on est accosté et vous serez chargé de la sécurisée. Caporal Carter vous, vous serez chargez des quartier Est de l’île. En ce qui vous concerne Frazier vous irez à l’ouest. Gatti vous vous m’escorterez pour un tour de la bibliothèque.
            Des questions ?

            -NON MON SERGENT !
            -Bien alors tout le monde au boulot !


            Sur ce réglés comme des piles mécaniques les caporaux partirent en direction des zones indiquées. Macty Son lui escorté par l’escouade Gatti recouverte de grande capeline pour ne pas trop juré à l’atmosphère de la Bibliothèque se dirigea vers l’arbre gigantesque d’un pas assuré et marqué.



            Dernière édition par Gruugius le Mar 20 Jan 2015 - 16:49, édité 1 fois
              Gruugius se réveilla six heures plus tard. La tête toujours dans le coltar, il observa le lieu qui s'y trouvait: il était dans sa chambre. Tout semblait normal rien avait bougé. Il regarda l'inclination du soleil pour avoir une idée de l'heure et se rendit compte que la matinée était grandement avancée.

              Merde comment ça se fait que je me suis réveillé si tard, d'habitude mon horloge biologique est réglée à la minute près? Essayes de te souvenir mon p'tit Grugru.

              Fouillant dans sa mémoire, il se heurta d'abord à un trou noir, qui plus il l'interrogeait plus il lui donnait mal à la tête. Tout ça ne lui disait rien de bon. Il se détendit et laissa venir les images aléatoires qui lui voudraient bien lui revenir. Des images de beuveries, de concours de "qui boit le plus et le plus vite avec le patron du chantier lui revinrent", puis des souvenirs de marche titubante jusqu'à s'effondrer ivre-mort dans le bistrot du coin juste après avoir vomis sur le comptoir.

              Ho bordel, et bé voilà ce que ça fait de picoler mon grand, arrrrrrf ça ne me réussit vraiment pas.

              Bien qu'il lui resta plus qu'une heure avant la fin de la matinée des gars du chantier il décida de s'y rendre pour s'excuser au près du chef de chantier. Comme il avait encore du mal à tenir droit et titubant il prit sa canne et son éventail pour tenir sous le coup de la chaleur dehors. Marchant tant bien que mal il descendit avec pénibilité les marches de l'escalier s'appuyant sur sa canne d'un côté, et sur la rambarde de l'autre.

              Tssss bande de vicieux, sadiques, pervers!! Mettre me mettre au deuxième étage . . .


              - C'EST DE LA TORTUUUURE !!!!!


              Grand blanc les touristes et autres bénévoles qui étaient de passage dans l'escalier arrêtèrent soudainement leurs activités pour regarder l'énergumène qui venait d'hurler dans toute la cage d'escalier.

              - Oups...heu..héhé désolé faites comme si j'étais pas là heiiiiiiiiiiiiibw... Huuuubbbbbw . .
              .

              Merde les chiooottes, vite! vite! hubbbwwwwww! Merde pourquoi on nous a pas créer avec des bouches plus grandes WTF!!!!!!

              Après une course désespérée dans les toilettes du premier étage de l'auberge, plusieurs vomissements continus dans une cabine. Après s'être rincé la bouche et rafraichit le visage Gruugius regarda son teint blême.

              Bordel j'ai tant picolé que ça hier! Craaaaiiiiignoooooooos!!


              GrrrrRRRRRRoooooOOOOOOâââÂÂÂÂÂRRRRRR

              Et merde voilà que mon ventre s'y met lui aussi, bon les excuses ça attendra hein, mieux vaux manger, ça me permettra d'arriver vivant au chantier.

              Une bonne assiette de ragout plus tard Gruugius descendit l'allée menant. C'est sur chemin que le hasard vint s'acharner sur lui. Tout semblait se passait au ralenti. Pourquoi lorsqu'il descendait la pente son coeur battait la chamade. Son sixième sens n'arrêtait pas de lui indiquer le danger mais quand on est bourré, on a tendance à se dire que c'est du à l'alcool? Mais à chaque pas son coeur battait plus fort jusqu'à lui faire sentir le battement dans ses tempes.

              BOUM, BOUM

              - QUE QUELQU'UN ARRÊTE CES PUTAINS DE TAMBOURS!!!

              Merde encore une gaffe, te voilà dans de beau drap. Cette fois c'est la foule qui te prend pour un demeuré, si tu continu comme ça mon vieux tu fera pas de vieux os, allez hop direction l'asile

              BOUM, BOUM


              Les tambourinements du sang dans ses tempes et les essaims de bourdons qui ne cessaient de voler dans sa tête, obstruaient tout son champ de conscience. Gruugius se tenait les mains contre ces temps comme si cela allait calmait son état. Il  se heurtait au gens, quand il ne frôlait pas les murs et heureusement qu'il avait sa canne avec lui. Il s'arrêtait de temps en temps pour se ventiler avec son tessen mais rien n'y faisait, et toujours ces putains de tambours qui lui martelaient les temps, toujours de plus en plus fort comme pour le prévenir du danger.

              BOUM, BOUM

              Il ne distinguer plus que de manière flou tout élément de son environnement à plus de deux mètres de lui. Alors le danger il ne le vit pas arriver. Montant la rue du même côté que lui, car le danger se faisait du soucis pour l'étrange phénomène social qu'il présentait.

              Se fut d'abord cinq tâches blanches et bleues qui s'avançaient d'un pas tranquille vers lui, puis qui s'arrêtèrent près de lui.L'une d'elle plus grande, lui prit les épaules.

              - Ça va jeune homme vous vous sentez bien? Vous n'avez pas l'air dans votre assiette.

              Cette voix, cette voix, cette putain de voix, je l'ai déjà entendu quelque part mais où bon sang...

              BOUM, BOUM ... BOUM, BOUM

              - Hé jeune homme, vous êtes avec nous, vous m'entendez.
              - Heiiiin, heu oui désolé, je suis un peu fatigué toutes mes excuses.
              - C'est rien comment vous sentez vous?

              BOUM, BOUM

              Lentement comme on reprend nos esprit après un cauchemar, lentement la netteté de sa vue à Gruugius lui revint. Comme si on réajustait le focus d'un appareil photo.
              Sauf que voilà, au lieu de sortir d'un cauchemar Gruugius s'y englua petit à petit.

              Cette put* de voix d'où elle v ...

              Il n'eut pas le temps de finit sa phrase, sa vue reprenant le dessus, cinq marines étaient là et attendaient sa réponse, certainement leur supérieur lui tenait les épaules pour l'aider à se maintenir. Le visage de son bienfaiteur devient, net, plus net que net. Et il se savait pas pourquoi mais cette voix, ce visage qui se voulaient rassurant pour lui, étaient en fait les plus effrayantes qu'il ait entendu. Il eu un bref mouvement de recul qui le dégagea des mains pourtant remplies de bienveillance posées sur ses épaules.

              - Heu...

              Respires bon sang, reeeeeeespiiiiiiiire!


              Gruugius prit une grande inspiration, qui le recentra quelque peu ...

              - Oui tout va bien, juste une sacrée bordelle gueule de bois. Merciiii de vous souciiieeezzz dde moi heueuu ...

              Gruugius recherchai l'insigne d'un regard désespérait.
              - ...Sergent. Lui répondit l'officier comme anticipant la quête de son regard désespéré qui fouillait ses épaules.
              - Ha oui c'est ça. Et bien merci sergent hein haha... haha.. Lui tapotant l'épaule. Bon ben merci de votre sol...heu..sollicitude passait une bonne journée haha ..

              BOUM, BOUM... BOUM, BOUM

              S'éloigner le plus vite de ces marines, je ne sais pas pourquoi, mais m'éloigner vite, vite. M'inspirent pas confiance, surtout l'sous-off.  


              Gruugius s'esquiva maladroitement de cette situation, bousculant deux soldats qui accompagnait le sous-officier.

              Et voilà de boire ça me procurera toujours des ennuis. Mais pourquoi ce sergent me fait-il autant flipper. ?

              De leur côté les marines laissèrent tomber. Haussant bêtement les épaules, rigolant des blagues sur les effets indésirables de l'alcool. Puis montèrent d'un pas militaire vers la bibliothèque.

              BOOUM, BOOOUUM

              Bordel ils s'éloignent pourquoi je flippe tellement comme ça ...

              Dès qu'il trouva une ruelle Gruugius s'y faufila et se laissa tomber sur une caisse. Tout son corps le lançait. Il était parcouru de frissons et de tremblements.

              J'avais bien entendu quelqu'un me dire que l'île était visitée par toute un escadron d'élite mais je ne m'attendais pas à ça .

              clac, clac, clac.

              Bordel je me mets à claquer des dents maintenant. . .

              Puis lentement, alors des souvenirs très anciens remontèrent à la surface de sa conscience, surgissant du plus profond de son inconscient et avec une mémoire très précise. Quand on est dans une situation de danger notre attention se focalise sur des moindres détails.

              À travers le trou de la serrure il revoit sa mère se faire arrêter lors de la purge de Saint Urea. Un lieutenant l'attrape par le col et la plaque contre un mur pour la faire parler,bien qu'arrêté d'une mains ferme et souple d'une commandante. À cet instant précis le jeune O'Brian avait eu peur pour sa mère et avait focalisé sont intention sur son agresseur.

              Il avait vieilli mais aucun doute le lieutenant qui avait menaçait sa mère, c'était le sergent qui lui avait demandé s'il avait besoin d'aide et la peur qu'il ressentait du fond de ses entrailles c'était celle longtemps contenue du jeune enfant qu'il était.
              Alors qu'il commençait seulement à reprendre ses esprits une ultime pensée lui traversa la tête.

              E-T M-E-R-D-E . . .
              [/size]


              Dernière édition par Gruugius le Ven 6 Mar 2015 - 21:20, édité 9 fois
                Alors qu'il allait rentré dans la bibliothèque le sergent d'élite Mac Tyson fit soudain volte-face. Il n'avait cessé de se retourner en boucle la scène avec l'autre idiot en pleine rue. Il ne savait pas quoi mais quelque chose l'avait tilté chez ce jeune garçon. Quelque chose dont il n'arrivait pas à se remettre en tête. Puis tout d'un coup tout lui revint en mémoire, la scène oui ... la fameuse qui lui avait fallut sa remise à niveau au BAN.

                Oui il revoyait cette scène qu'il maudissait tant, cette femme qu'il haïssait cette blonde, au gros sein qui lui avait valu son actuelle promotion.Il revoyait son geste  de rage de l'attraper par le cou et de la plaquer contre un mur. Puis il se rappela lors de la fouille cette photo de famille des trois membres de la famille le père, la mère et le fils. Fils qui ressemblait d'ailleurs beaucoup à sa mère. À cette époque ils n'avaient pas trouver le fils qui avait du trouver une cachette pendant l'assaut, ni son père d'ailleurs.

                S'il l'arrêterait il pourrait tendre un piège au deux O'brian et capturer toute la famille d'un coup. Un coup de maitre qui clôturerait le bec au commissaire. Héhéhé.
                Le regard de métal et déterminé Mac s'empara de son escargophone, les sourcils froncés et un sourire machiavélique au lèvre en même temps qu'il demanda au deux caporal qui l'encadrait de lui tenir une carte de l'île.

                Pulu, pulu... Pulu pulu


                - Caporaux Ali, Carter Fazier laissé tomber l'inspection de l'île nous avons pêché un gros poisson.
                - À vos ordre mon Sergent! Firent les trois caporaux d'une seule et même voix.
                - Bien nous l'avons aperçu il y a trois minutes il devait se déplacer vers le port il ne doit donc plus être très loin. Que chacun d'entre vous se place au sortie Est, Nord, et Ouest de la zône Sud, que chacun passe au peigne  fin le secteur que je viens de lui assigner tout en rejoignant les sorties de la zone Sud, puis rester sur vos positions. l'escouade du caporal Gatti et moi-même balayeront la zone Sud.  Basileo vous ne bougez pas d'un poil qoiqu'il arrive  vous ne bougez pas.
                - Bien mon sergent.
                - Bien les gars : opération pèche à l'O.B enclenchée.

                Le Sergent d'Elite afficha un sourire de prédateur, le gamin était fait comme un rats nul n'échappait à la célèbre tactique des Steel Gulls

                Sur le bateau, le commissaire se déplaça et monta au mat une paire de jumelle à la main les choses allez devenir intéressante, il allait enfin voir le bleu en action, que valait le bleu ?
                  Il vint à peine de se remettre de ses émotions, que Gruugius compris que le Sergent d’Élite ne lui laisserait aucun temps de répit. Cacher derrière un pile de caisse dans l’étroite petite ruelle dans laquelle il s’y faufila quelques minutes plus tôt pour essayer de se calmer, il vit passer le Sergent et l’unité qui l’accompagnait. L’unité marchait d’un pas assuré et rapide vers le port  

                  *
                  * *


                  - JE SUIS LE SERGENT-D’ÉLITE MACTY SON DES STEEL GULLS, EST-CE QUE L’UN D’ENTRE VOUS AURAIT VU CE JEUNE HOMME IL SE DIRIGEAIT PAR ICI !

                  Le sergent d’élite montra un croquis réalisé à la va vite aux ouvriers bénévoles du port

                  - Bah ouais c’est le p’tit Grugru. Un bin p ‘tit gars courageux, qui travaillait de tout son saoul, pourquoi cette question est-ce qu’il a fait quelque chose de mal ?
                  - ICI C’EST MOI QUI POSE LES QUESTIONS. EST-CE QUE L’UN D’ENTRE VOUS L’A APERÇU OUI OU NON !?
                  - Ben non, on ne l’a pas vu. Mais si vous voulez mon avis, on aime pas trop votre ton sergent alors foutez le camp et laissez les braves gens bosser en paix.


                  Macty comprit très vite que ce n’est pas avec sa poignée d’homme qu’il montrerait à ces travailleurs qui faisait régner la loi. Déjà deux géants se rassemblèrent derrière le Chef de chantier qui approchait dangereusement les trois mètres, Chacun d’eux avait soit une pelle adaptée à sa taille, soit une masse à fendre adapté à la taille du géant. Les autres ouvriers se rassemblèrent derrière les trois précédents tous avec des outils dans les mains, où des moellons.

                  Le Sergent d’Élite et les soldats qui étaient scrutèrent la foule assemblée devant eux. Ils pouvaient voir des hommes et des femmes de toutes les races : hommes- poissons, ange, homme cornus . . . C’était un bel exemple de solidarité humanitaire visant à reconstruire une île symbole de savoir. Savoir universel qu’ils laissaient à la portée de tous.

                  Macty Son, comprit deux choses : la première c’est que les ohariens ne laisseraient personne troubler cette paix, pas même des marines fussent-ils de la division la plus prestigieuse et respectée des blues. Cependant au vu des événements d’il y a même pas un ans ils ne s’attaqueront pas à des marines … à moins qu’on leur cherche des noises. Car si leur chère île était détruite c’était en partie à cause de la marine.

                  Alors le Sergent d’Élite grinça des dents à l’intérieur de lui, il avait des consignes quoiqu’il arrive il devait laisser les habitants de l’île en paix. D’un geste il fit signe à ses hommes de se replier.

                  - Bien on se replie les gars dispersez vous deux par deux, chaque équipe possède un escargophone et tient les autres aux courants.
                  - À VOS ORDRES SERGENT !


                  *
                  * *


                  Gruugius poussa un profond soupir, les gars du chantier avaient fait ce qu’ils pouvaient pour lui, et lui en profita pour prendre la poudre d’escampette durant que le Sergent interrogeait ses anciens collègues. Suivant son idée il parti en direction du Nord de l’île. Il espéra se planquer un moment dans les égouts le temps que les marines se lassent de le traquer.

                  Alors que qu’il semblait fier de son idée et qu’il tourna à l’angle d’une rue il se cogna à quelqu’un.
                  Spoiler:

                  - Caporal ça va !
                  - Ouais les gars, ça va, regardez moi-ça, sur qui l’on vient de tomber.

                  Bordel de nouille j’ai vraiment la poisse moi, décidément cette île ne me réussit pas.


                  Pulu, pulu … pulu, pulu
                  - Sergent c’est Ali, vous ne devinerez jamais sur qui nous sommes tombés héhé.
                  - PARFAIT RETENEZ LE JUSQUE NOUS ARRIVIONS ! À TOUTES LES UNITÉS REFERMEZ LE FILET SUR LA ZONE NORD.


                  Grugru commença à avoir les veines de ses tempes qui le chatouillaient sérieusement.

                  - Me retenir hein, venez là que je vous botte l’hypo-pothalamus.
                  - Héhé tu vas maudire ta malchance mec ! CHOPPEZ-LE !

                  Deux Hommes du rang se jetèrent sur lui. C’était du sérieux cette fois, le combats n’avait rien avoir avec ceux auxquels il avait déjà participé. Les hommes étaient dûment entrainés et malgré leurs armures complètes, enchainaient des mouvements fluides et relativement puissants. Heureusement pour lui ses aptitudes en Jeet Kun Do lui permettaient de s’en sortir tant bien que mal. Mais à chaque coup il voyait les sabres des marines lui frôler le visage, ou devait parer avec sa canne. Tout en esquivant Gruugius maugréa dans ses dents.

                  Ça sent le roussi il faut vite que je trouve une solution, leurs armures sont un vrai problème !


                  Dernière édition par Gruugius le Mar 20 Jan 2015 - 17:04, édité 2 fois
                    Gruugius faisait  toujours de son mieux pour esquiver les coups, mais les hommes du rang venaient de s’y mettre à plusieurs. Le caporal se contentait de rester en arrière et de coordonner les attaques de ses hommes. L’étroitesse de la rue empêchait le jeune O’brian, de pouvoir contre-attaquer où se dégager de la portée des attaques lors de ses esquives. Il commençait à perdre son souffle. Dix bonnes minutes venaient de s’écouler et si ça continuait comme ça le Sergent les aura bientôt rattrapé.

                    Alors que les affrontements se retrouvèrent derrière un restaurant Grugru trouva son idée : il shoota avec force dans une poubelle, cette dernière obstrua le champ de vision d’un des hommes du rang, le jeune martialiste en profita et envoya un grand coup de pied sauté sur son adversaire. Protéger par son armure le coup de pied ne lui fit pas grand chose. Cependant il le propulsa contre un mur, ce qui lui fit perdre son épée et tomber par terre.  Le jeune O’brian se rua sur l’épée du marine, à peine il eu en main que deux autres hommes du rang lui tombèrent dessus.

                    Gruugius crocheta la jambe du premier à l’aide de sa canne, et donna un coup de pied dans la main du deuxième ce qui fit voler le sabre du marine. Les mots de son senseï résonnaient encore dans sa tête comme si c’était hier il ne devait tuer personne. Il devait juste arriver à les mettre chaos.

                    Ces armures sont une vraie plaie, comment je pourrais les mettre chaos avec ces maudits plastrons. Si seulement je pourrais en être équipé moi-aussi, je pourrais les assommer sans difficulté. Ça y est je sais .
                    . .


                    En un éclair un sourire diabolique se dessina sur son visage. Il attrapa le marine qu’il avait envoyait envoyer contre un mur. Lui fit sauter son casque et l’attrapa par le bras la lame de sabre sous la gorge.

                    - Plus un geste ! Ou au premier que je vois bouger je pète les jugulaires de votre pote !

                    Sa stratégie semblait faire effet car les hommes du rang et le caporal commencèrent à s’écarter mais semblèrent hésitant. Afin de les convaincre de sa bonne fois Gruuguis appuya légèrement sur la gorge de son otage, laissant s’écouler un léger filer de sang.  Les marines serrèrent les dents, suèrent à grosse goutte mais le laissèrent passer.

                    Gruugius en profita pour fuir de toutes ses forces vers une ruelle dans laquelle il savait où trouvait une bouche d’égouts. Il n’avait que très peu de temps les hommes du caporal Ali profitaient qu’il tournait à l'angle de chaque rue pour accélérer leur course. Il eu a peine le temps de jeter le marine inconscient et de s’y faufiler que déjà les hommes de la marine arrivèrent dans la rue où se trouvait sa cachette provisoire.

                    Comme son manque de peau le traquait où qu’il aille une autre unité arriva sur les lieux celle du caporal Carter.

                    Pulu, pulu … pulu, pulu
                    - Sergent, ici le caporal Carter, nous venons de rejoindre l’unité du caporal Ali, nous entamons la traque du fugitif dans les égouts. Ceux qui délimitent la zone nord et est.
                    - PARFAIT CARTER, LES CAPORAUX GATTI ET FRAZIER VONT PLACER DES HOMMES À TOUTES LES SORTIES D’ÉGOUTS TENEZ BON, LE TEMPS QUE JE VIENNE PERSONNELLEMENT M’OCCUPER DE SON CAS.
                    - Roger !

                    Les deux unités s’engouffrèrent dans les égouts, Ali laissa deux hommes à lui à l’entrée, de la plaque d’égouts. Cependant le temps que tous les marines descendirent dans les sous-sol de Nouvelle Ohara, Gruugius avait pris considérablement de l’avance. Cacher dans une des nombreuses impasses que fournissaient les égouts, il dépieuta l’homme de rang qu’il avait assomé de son armure et l’enfila à son tour. Il ligota enfin l’homme, si bien que l’homme se retrouva avec son caleçon pour seul vêtement attaché à une grille d’égout.

                    - Désolé mon gars, mais j’ai pas  le choix

                    Le bruits de pas lui indiqua que une des unités arrivait à son niveau. Restant patiemment caché il attendit que quelques marines passent, puis d’un coup de pied lune envoya l’un des derniers dans le courant des égouts, dans lequel il fut emporté à cause du poids de son armure. Surpris les autres se retournèrent.

                    PAF et PLOUF

                    Un deuxième tomba à l’eau. Les autres furent plus prudents ils se méfièrent et reculèrent. Le caporal Ali prit appui sur ses deux hommes et en un éclair il tomba comme la foudre sur Gruugius. D’un punch magistral il l’envoya plusieurs mettre plus loin. À peine se remit-il du premier coup, que deux puissantes mains le prennent, le soulève du sol et qu’un coup de boule vient cueillir …

                    Le mur …

                    Ouf bordel il était temps que je reprennent mes esprits. Pour quelques fractions de seconde en plus et le caporal m’aurait dégommer comme une poule. Heureusement j’ai pu esquiver à temps, et c’est le mur qui a dégommé le caporal. Hûhûhû.


                    - FAL FAURIEN! clama-t-il alors que sa démarche commençait à tanguer dangereusement. Tu FA ME PA ….

                    Gruugius ne lui laissa pas finir sa phrase, d’un coup de tacle savamment glissé, il renversa le caporal sur le dos, et en un éclair il bondit sur lui assénant de coup de poing dans les tempes ce qui mis le caporal chaos.

                    Les hommes du rang furent sidérer, et commencèrent à sentir la peur naître dans leurs entrailles. Ils avaient beau être de fier marines d’élites, membre de la prestigieuse division Steel Gulls, l’homme qu’ils avaient en face d’eux venait de mettre K.O, 3 de leurs camarades et leur caporal.

                    Gruugius se releva, un sourire déjanté au visage, le sourire de ceux qui consomme l’adrénaline du combat comme certain useraient de l’héroïne.
                    - Kukuku, alors les poulets vous venez, où je dois venir vous chercher ? Cooooat coooott ! Jyhahahahaaaa !


                    Dernière édition par Gruugius le Mar 20 Jan 2015 - 17:07, édité 1 fois
                      Les soldats de la marine de moins en moins rassurés se regardèrent un moment, Leur victoire n’était plus très sûre sans renforts ils doutèrent de se sortir indemne de cette impasse.

                      CLAP, CLAP, CLAP.

                      La deuxième unité qui le pourchassait, venait de le prendre en tenaille, avec les deux autres hommes du caporal Ali qui étaient restés pétrifiés. L’arrivée des renforts leur fit reprendre des couleurs et leur permit de retrouver le célèbre courage des Steel Gulls.

                      Douze plus un caporal contre un, hein, ça commence à être intéressant Ku ku ku !!


                      Les hommes du caporal Carter l’encerclèrent, tous dégainant leurs épées et la pointant vers le jeune O’Brian qui leva les mains bien haut.

                      Lorsqu’il vit le caporal Ali K.O, sur le dos, Carter eu des gouttes de sueur ; qui lui perlèrent sur le front, ainsi qu’un indéfinissable frisson lui parcourir la colonne vertébrale.

                      - ARRÊTEZ LE !


                      D’un même élan et cri comme pour se donner du courage les hommes du rang de l’unité Carter et les survivants de l’unité Ali se ruèrent sur Gruugius, d’un bond il sauta au-dessus d’eux. Ceux qui étaient au premier rang se rentrèrent dedans. Ceci dit le jeune martialiste n’eu pas le temps de savourer son esquive.

                      Le caporal Carter fut sur lui en l’espace d’un instant d’un bond, son poing américain  vint cueillir  Gruugius en pleine poire l’envoyant valdinguer plusieurs mètres plus loin. Ne lui laissant aucun instant de répit les hommes du caporal foncèrent sur lui. Une ruée de coup de poing et de pied vint lui fracasser les côtes, lui faisant cracher du sang.

                      Je dois être beau à voir tiens, couvert de bleus de la sorte …


                      KOPF, KOPF.

                      Mais il pouvait la sentir, oui, s’était comme de la sève. De la sève qui monte de la terre, passe par les racines de l’arbre vient nourrir le tronc puis va se dorer la pilule au soleil dans les feuilles de l’arbre. Sauf qu’ici les racines c’était ses putains de bordel de tripes qui se faisaient gigoter à coup de pieds et à coup de poings. Il commençait à la sentir cette putain d’adrénaline lui monter au cerveau. Déjà l’endomorphine commençait à faire effet car la douleur des coups commençait à diminuer et une sensation enivrante se faisait sentir de plus en plus.

                      La douleur quel « doux-leur », elle lui fit sentir qu’il était vivant, oui bien vivant, et l’excitation commença à le prendre crescendo. Il attrapa soudainement le poignet d’un homme du rang avec une poigne décuplée par l’adrénaline et la dopamine que son cerveau se mit à produire en masse lorsqu’il était en situation de combat. Ce fut comme lorsqu’il s’était battu contre le disciple numéro un de son maître, avant de passer son gempukku.

                      Ne me faîtes pas rire, bandes de pleutres vous n’avez même pas le niveau de Pancho et vous espérer me battre, ne …

                      - VOUS FOUTEZ PAS DE MA GUEULE BANDES DE TROU DU CULS !!!!! RHHHAAAAAAAAAA !

                      En un éclair en prenant appuis sur dos, il attira l’homme du rang à lui, et, à l’aide de ses deux pieds il l’envoya sur deux autres soldats. Qui tombèrent à la renversent dans le courant des égouts.  À peine il eu achever son enchainement que le Caporal était en l’air :



                      EXPLOSIVE PUNCH !!!!!



                      Une fois mais pas deux mon poulet !

                      En roulant du côté qu’il s’était dégagé, Gruugius effectua une roulade sur le côté, mais le caporal avait anticipé il ne faisait pas partie des troupes d’élites pour rien. Ce ne fut que le coup droit qu’il esquiva, mais la gauche explosive du caporal vint le prendre en plein dans le foie, tordant même l’armure de métal qu’il avait emprunté. Le sol trembla sous les coups, du remous se fit voir dans l’eau des égouts.

                      Des gerbes de sang, sortirent de la bouche de Gruugius, en même temps que ses yeux s’écarquillèrent un court instant. Le caporal haletant semblait avoir tout mis dans cette attaque une sorte d’ultime attaque pour mettre hors service la progéniture de célèbres révolutionnaires. Un sourire de soulagement éclaira son visage, ses épaules se détendirent, il se releva péniblement, pendant que ces hommes commencèrent à respirer.

                      BOUM, BOUM… BOUM, BOUM

                      Tu vas te taire oui ! J’en ai raz-le cul de t’entendre bordel de battement de cœur, tu me tape sur le système.

                      BOUM, BOUM … BOUM, BOUM

                      La ferme j’t’ai dis tu m’empêche d’être attentif là espèce de crétin.

                      BOUM, B…

                      Tu vas …

                      - . . .CREVER ESPÈCE D’ENFOIRÉ DE MES DEUX !!!!!!!!!!

                      Le caporal n’eu pas le temps de comprendre ce qu’il lui arriva. Boosté de plus en plus par la dopamine, l’ endomorphine et l’adrénaline que produisait son cerveau pour lui permettre de rester conscient, Gruugius crocheta l’une des jambes du caporal qui se retrouva par terre en moins de deux. En un éclair il fut sur lui son sourire d’extasié au visage et d’un coup sec et violent il lui enfonça son éventail replié dans un de ses yeux.

                      SPLOTCH …

                      Le jeune O’brian se releva péniblement à l’aide de sa canne. Les drogues que produisait son cerveau toujours en action. Le visage ensanglanté du sang du caporal, il se dressa face aux hommes du rang encore debout.

                      BOUM BOUM, BOUM, BOUM

                      -RHAAAAAAAAAA !! HAAAAA… KOPF,KOPF……….. ALORS MES POULETS HAHAHAAA, À QUI LE TOUR HEEEEEEEIIIIIIN !!!!


                      BOUM, BOUM

                      - À MOI…

                      Cette voix il la reconnu entre toute, mais cette voix la peur du passé l’avait quitté. Il tourna la tête, et le vit avancé vers le groupe le pas résolu, le regard du fauve déchainé, prêt à dévorer sa proie, une énorme lance à la main : MACTY SON



                      Dernière édition par Gruugius le Mar 20 Jan 2015 - 17:09, édité 2 fois




                        Gruugius se tourna péniblement crachant toujours un peu de sang de l'attaque du caporal Carter.

                        -PRÉPARE TOI! ENGEANCE MAURIBONDE! TON PARCOURS S'ACHÈVE ICI, ALORS QU'IL N'AVAIT MÊME PAS COMMENCÉ HAHA! TU N'AURAS QU'À MAUDIRE LE DESTIN QUI T'AS FAIS CROISER MA ROUTE UNE FOIS AU PARADIS! MAIS POUR L'HEURE JE VAIS TE FAIRE VIVRE UN VÉRITABLE ENFER SUR TERRE! TU VAS PAYER POUR CE QUE TU AS FAIS À MES DEUX CAPORAUX! RHHAAAAAA

                        Macty Son se mit en position de charge prêt à charger, sa lame prête à transpercer son adversaire :

                        macty en position de garde:

                        - Huhuhu M..m...mais heu... c'est qui ont commençait d'abord, v'saviez pas qu'à me chercher des noises hein Huhuhu ...


                        Blues Session 1626: Jam of TNO Kisuke10


                        - ET PUIS QUI TE DIS QUE JE VAIS ALLER EN ENFER HEIN! C'EST PLUTÔT TOI QUI VAS PAYER POUR L'ARRESTATION DE MES PARENTS, ET POUR AVOIR OSER LEVER LA MAIN SUR MA MÈRE: S-E-R-G-E-N-T. JE VAIS TE FAIRE BOUFFER LES PISSENLITS PAR LA RACINE KUKUKU !


                        Blues Session 1626: Jam of TNO Bleach11


                        - C'EST CE QUE L'ON VA VOIR SALE VERMINE!!!!!


                        En un bon Macty Son bondit sur Gruugius et lui enfonça de force sa lance au niveau du foie là, où Carter avait déjà frapper. La rapidité surpris le jeune O'brian qui se retrouva blessé par l'armure cabossée. Le coup l'envoya à nouveau plusieurs mètres en arrière. La vitesse de combat d'un sergent d'élite n'avait décidément rien à voir avec celle de ses caporaux, la différence de niveau était évidente.

                        - POUR CARTER !


                        Alors qu'il finissait d'achever sa course dans les airs, Gruugius ne vit pas le second arrivé. Avec une rapidité fulgurante, Macty Son fut derrière lui le regard survolté et enragé à la fois, et comme une balle de tennis, balança un violent coup de lance dans le dos du jeune martialiste. La violence du coup fut telle qu'elle tordit l'armure que portait le jeune O'brian et l'envoya s'encastrer de face dans le mur de l'autre côté du court d'eau usagée.

                        - ET ÇA S'ÉTAIT POUR ALI CREVARD !


                        Les hommes du rang  poussèrent des hourras! Et furent en même temps stupéfaits par la rapidité d'action ainsi que la puissance de leur sergent. Mais qu'allait-il se passer ensuite? Ils avaient tellement vu l'étrange personnage se relever bien des fois alors qu'à tous il semblait K.o, qu'ils eurent du mal à croire que le sergent vainquit cet homme.

                        D'
                        un bond le sergent se trouva de l'autre côté du courant, il remua bougea du pied le jeune adulte qui gisait par terre.

                        -ET ALORS C'EST TOUT! TRÈS BIEN AU NOM DE LA LOI JE VOUS ARRÊTE VOUS AUREZ LE DROIT DE G ....GHGHGHGHGH





                        Une main ferme, d'une force décuplée vint de lui saisir la cheville, et lui serra jusqu'à lui broyer une partie des os et du cartilage qui s'y trouvaient. Gruugius le regard dément, bien que le le visage ensanglanté et le nez à moitié déboité, fixa d'un regard et d'un sourire extasié le sergent.

                        -KU..PF, KU...Kopf, peurrrrrhhh! Aaaaaaarrrrhhh .... héhéhéhéééé. Enfin les choses commencent à devenir intéressantes.KUKUKU


                        Dernière édition par Gruugius le Lun 19 Jan 2015 - 16:34, édité 1 fois
                          Les yeux du sergent s'écarquillèrent, devant un regard aussi avide de combat.

                          Bon sang mais c'est qui ce mec, c'est quoi ça ?

                          Il tenta tant bien que mal de dégager sa cheville cependant Gruugius s'y accrochait de tout sa rage. Et les nombreuses tentatives du sergent ne firent que faire gesticuler le jeune O'brian comme un pantin qui s'accroche à vous comme une de ces infâmes sensues.

                          - Décidément vous n'apprenez rien hein les marines d'élites. JE VOUS AI DIS DE NE PAS ME PRENDRE POUR UN BLEU! RRRRHHHAÂÂÂÂÂÂAÂ !!!!!

                          Rassemblant toutes ses forces et en prenant appui sur sa canne épée Gruugius leva d'un coup la jambe de Macty, le renversant la tête en bas. D'un même mouvement il leva une de ses jambes bien haut, et la rabattit de toutes ses forces, donnant un coup de talon monstrueux dans l'entre jambe du sergent, à l'emplacement précis où ce dernier n'avait pas de plaques de protection.

                          La puissance du coup déclencha une douleur atroce dans le corps du sergent, le genre de truc insurmontable, lui le S-E-R-G-E-N-T d'-É-L-I-T-E qui affichait constamment l'exemple de la virilité, et la puissance masculine en action: il venait de se faire castrer avec force et détermination. La douleur n'était pas seulement physique, elle était aussi psychologique. De plus le coup que le jeune O'brian venait de lui administrer l'encastra en partie dans le sol.

                          - KOPF, EURKH..... K'HU, K'HU, K'HU, K'HU.


                          Gruugius s'éloigna de quelques pas. Puis il se défit de son plastron déformé, ne gardant que les protections au bras.

                          -HAAAAAAAAAAA!!! Arf, mwarf KOPF, KOPF, enfin je respire, c'est pas si pratique que ça ces trucs finalement.

                          Durant ce temps, les hommes du rang eurent tôt fait de rejoindre leur sergent et l'aidèrent à se relever. Celui-ci vomit un moment tellement le choc avait était violent pour lui, les yeux blanchis par la douleur.

                          - SERGENT!SERGENT! COMMENT ALLEZ VOUS! COURAGE MON SERGENT TENEZ BON!!!

                          L'homme se releva péniblement à l'aide de sa lance. Son regard était encore plus fou qu'avant, une fureur indicible marquait son son expression. Ses hommes le sentir et s'écartèrent prudemment de le lui

                          - Heu sergent vous allez bien sergent? ser ....


                          Macty Son avait de nouveau bondit tel un fauve enragé sur Gruugius, mitraillant l'espace de droite, muni de la lance, comme s'il voulait transpercer le jeune martialiste d'un nombre un incalculable de trous. Mais Grugru, esquiva ou para comme un force né les attaques  de Macty.

                          Les deux hommes jouxtèrent longtemps de la sorte, tantôt c'était Gruugius qui valdinguait contre un mur sous la puissance d'un coup qu'il venait de parer avec sa canne ou ses protections au niveau des bras. Tantôt c'était Macty, qui se prenait des crochets dans la mâchoire ou des coups de canne et se retrouvait face contre-terre. Le combat résonnait telle une mélodie d'acier, des étincelles surgissait à chaque coup que se portaient ses deux monstres déchainés que rien ne semblait arrêter. Deux bêtes qui se rassasier du combat, comme certain se rassasient d'un buffet à volonté, ou se rassasient après une bonne dose de drogue.

                          La mélopée de tintement alla crescendo, pendant 5-10-20-30 minutes. Rendus impuissants les hommes du rang assistèrent à un combat d'un autre niveau, pas étonnant que leurs caporaux aient tous succombé face à ce taré habillé de vert. Les marines ne voyaient pas les coups partir, seul les tintements et les étincelles leurs indiquauent où les coups se portaient et encore souvent ils en voyaient plusieurs en l'espace de quelques secondes.

                          Finalement au bout d'un moment Gruugius et Macty Son s'administrèrent un violent coup simultané, se retrouvèrent et s'encastrèrent tout les deux dans un murs à l'exact opposé l'un de l'autre chacun sur une rive différente du courant souterrain.

                          - ARGH.. HEEERRRRR... POUARK. Le sergent cracha des glaires de sang. PAS MAL POUR UNE VERMINE! TU TE DÉBROUILLES PAS TROP MAL!!!
                          - KU, KU, KU JE T'AVAIS PRÉVENU, TOI AUSSI POUR UN POULET TU N'ES PAS SI MAUVAIS HÉ HÉ COOOAAAAT COOOOAAAAT.

                          Macty Son se dégagea du mur.

                          - JE N'AI PAS DIT MON DERNIER MOT!!!! RHHAAAAA


                          Le sergent bondit de l'autre côté du courant profitant que Gruugius mettait plus de temps que lui à se dégager, il arma son coup de lance direct en direction de l'estomac du jeune alors qu'il était en l'air. Grugru lui commençait sérieusement à paniquer voyant qu'il n'arrivait pas à se dégager un bras du mur.

                          La détonation du coup fut assourdissante. Un nuage de fumée enveloppa les deux combattants et l'onde choc avait de nouveau réalisée des remous à la surface de l'eau. Était-ce la fin de leur mission, les braves marines allaient-ils pouvoir rentrer chez eux? Tous grincèrent des dents, suant à grosses gouttes, déglutissant avec peine. Le bruit du courant comme seul fond sonore venait rompre le silence qui régnait . . .
                            Au même moment un peu plus loin sur la goélette du sergent :
                            Spoiler:

                            - Mon caporal un homme à la mer flottant ... mon caporal je crois que c'est l'homme de rang Bareï

                            - Lancez-lui une bouée! Qu'on le remonte à bord il nous dira ce qui se passe sur terre.
                            - Ho! Hisse,ho hisse!
                            - Allez les gars un dernier effort! On y est presque!
                            - Ho hiissse! Hourraa!!!
                            Quelques instants plus tard, après une effusion de joie.
                            - Soldat Bareï! Racontez nous ce que vous avez vu!
                            - Ouiiii !
                            - Les ca.. les cap ....
                            - Quoi qu'est-ce que ce que vous dîtes, on ne comprend r...
                            Le caporal Basilio fut arrêter net dans sa phrase par une main fermement amicale sur son épaule. Le commissaire Ignace Peragosse, s'était rapprocher et venait prendre lui aussi des nouvelles.
                            - Soldat Bareï que diriez-vous de venir prendre une soupe bien chaude dans ma cabine et de me raconter ce qui vous est arrivé, vous aurez alors tout le loisir de le raconter au reste de l'équipage après.
                            Le soldat acquiesça de la tête.

                            À moitié couvert par la couverture du lit du commissaire, le jeune soldat raconta entre plusieurs gorgées de soupe, les combats héroïques des deux caporaux d'élite, et comment avait débuté le combat entre le sergent Macty Son et son opposant l'étrange et coriace combattant au bob vert et blanc.

                            Au fur et à mesure que le soldat racontait comment c'était passé cette longue et pénible après-midi, une stratégie nacquit dans son esprit, une stratégie qui se tissa comme on fait avec un métier à tisser. Des entrelacs se dessinèrent dont seul Ignace connaissait le sens et les aboutissements. Derrière son masque un sourire plein de malisse et de fourberie se dessina. Pour que son plan fonctionne seul lui devait en être au courant. Il posa une main fraternelle sur l'épaule de l'homme du rang.

                            - Merci soldat Bareï, vous pouvez disposer comme bon vous semble.

                            Lorsque le soldat eu quitter la pièce, Ignace pris un den den mushi qu'il affectionnait tout particulièrement.
                            Pulu, pulu...pulu, pulu
                            Une voix ferme de femme répondit au bout du fil. Cette voix il l'adorait plus que toutes:
                            - Allo? Qu'y a t-il  Ignace?


                            *
                            * *

                            Dans les égout la poussière dues à l'impact de l'attaque de Macty Son commença à se disperser. Toujours épris de sueur froide, les hommes du rang qui avait suivi le sergent regardait la scène comme on regarde le meilleur thriller du siècle. Le suspens les avait tous saisi par les tripes. Lorsque que la poussière disparu complètement, il virent le sergent la lance coincée dans le mur, son opposant s'était contentait de pivoter du côté de son bras coincé pour esquiver l'attaque. De plus l'impact fit s'écrouler une partie du mur ce qui libéra le jeune O'brian. Il se retrouva sous les décombres.


                            Météorite IMPACTO!!!!!!!



                            Gruugius à l'aide de puissants coups de pied envoya plein de débris vers le sergent, et alors que le marine était occupait à tous les parer ou les esquiver, il ne vit pas Gruugius passer derrière lui. Le talon levé bien haut, Grugru bondit en l'air et le rabattit avec férocité en direction de la tête de son adversaire.

                            Malheureusement le sergent n'était pas né de la dernière pluie, ses réflexes firent le reste et il eu tout juste le temps de se décaler de quelques centimètres. Le coup de talon déforma l'armure du sergent et lui brisa la clavicule tout en fissurant le sol sous-lui et le maintenant enfoncé dedans.

                            - SALE PETIT ENFOIRÉ TU VAS ME LE PAYER! KOF KOF.
                            Le sergent cracha du sang, l'onde de choc lui causa des dégats internes. HAN! HAN! Il se tourna vers ses hommes QU'EST CE QUE VOUS ATTENDEZ SORTEZ-MOI DE LÀ!

                            Les soldats se précipitèrent pour aider le sergent, mais Gruugius se mit en travers de leur route.
                            BAF, BANG, BING
                            Un à un il les envoya  dans le courant ne laissant que le médecin du groupe parmi eux.

                            -RHHHAAAAA TU VAAAAAAS VVVVVVOOOOOIIIRR!!!!!!


                            Dans un ultime effort le sergent s'extrait de son trou. Les deux hommes étaient épuisés par ce combat, il fallait en finir maintenant.

                            - JE VAIS EN FINIR AVEC TOI EN UN COUP!!!
                            -HU, HU, HU VIENS JE T'ATTENDS HU, HU, HU!

                            Le sergent d'élite appuya sur un bouton, et un mécanisme s'y mis en route. Aussitôt la lance se mit à tournoyer comme une foreuse. Le sergent la planta dans le sol comme on le fait avec une épée. La lance creusa un sillon à même le sol et tout en courant vers Gruugius, le marine lui envoya les débris dans sa direction. Gruugius s'en prit quelques-un en esquiva et en para d'autres à coups de poing et de pied.

                            Macty surgit des débris les deux mains sur le manche de son arme et pourfendit l'espace vers le cœur de Gruugius. C'est alors que le jeune O'brian au dernier moment donna un grand coup de pied latéral pour dégager la garde de son adversaire. Le coup réussi mais le jeune martialiste eu une sacré entaille de la mi-tibia à mi-cuisse. Il pu cependant avoir assez d'élan pour effectuer une rotation su lui-même qui multiplia la force de son coup de pied rotatif par deux. Lorsque le talon vint frapper la tempe du lieutenant celui-ci effectua un tour sur lui-même et s'effondra K.O sur le sol.

                            Gruugius tomba au sol épuisé et harassé de son combat. Cependant il savait qu'il n'avait pas beaucoup de temps il pris un mousquet d'un des hommes de rang et le pointa vers le médecin de l'unité.
                            -Toi là si tu fais pas ce que je te dis je te plombe le cor ...pf kopf, korpf, pigé.
                            - O..O..Oui monsieur.
                            - Bon c'est bien, soignes mes plaies extérieurs et au trop coyote!

                            Le marine s'exécuta il y a des fois où il faut savoir faire fit de l'honneur, pour conserver sa vie. L'homme désinfecta ses plaies avec de l'alcool, puis les recouvrit de baume cicatrisant et pour finir enroula des bandages autour.
                            -Voilà mon ...
                            POUF l'homme se retrouva assommé d'un coup derrière le crâne.
                            - Désolé mon vieux, mais j'étais obligé, ceci dit tu as toute ma gratitude.

                            Puis Gruugius défit l'armure du sergent et s'en revêtit, il mit le sergent à nu.

                            * Il as du poster des hommes à l'entrée de la zone de l'île correspondant où nous avons combattu. Je vais aller au port réquisitionner leurs bâtiment tiens, je ne pense pas qu'il avait assez d'hommes pour en poster là-bas. héhéhé*

                            Gruugius suivi les tunnels en se fiant à son sens de l'orientation, boitant, il s'ppuyait sur sa canne d'un côté et portait le marine de l'autre. Il n'allait pas bien vite, mais petit à petit il  sortit des égouts. Le soir était tombé, baignant l'île sous la couleur orangée du soleil.
                              -HAUT LES MAINS! PAS PLUS UN GESTE OÙ NOUS TIRONS!

                              Gruugius regarda les hommes qui se trouvaient au-dessus de lui : une dizaine de soldats vinrent de braquer le canon de leurs arquebuse en sa direction. Un caporal le targuait de haut, l'air cependant pas vraiment rassuré. Un sourire rusé se dessina sur le visage du jeune artiste martial.

                              - Je savais que vous diriez ça. . .

                              D'un mouvement sec il fit glisser le sergent de son épaule contre son buste, de manière à ce qu'il fasse face à ses hommes, et braqua le mousquet qu’il avait subtilisé plus tôt contre la tempe du sergent.

                              -LE PREMIER QUI TIRE ET VOTRE SERGENT SE RETROUVE AVEC UNE BALLE EN PLOMB DANS LA CERVELLE ! HÉHÉHÉ.

                              Les marines grimacèrent décidément  l’homme qu’ils avaient en face deux semblait plein de ressources et plutôt malin. Néanmoins ils gardèrent leurs arquebuses pointées sur lui. Mais Gruugius ne se laissa pas impressionner, il avança d’un pas ferme et décidé sur la passerelle, armant calmement le barillet de son arme, se déplaçant  toujours  de manière à placé le sergent entre les arquebuses et lui.


                              -QU’EST CE QUE VOUS ATTENDEZ BAISSEZ VOS ARMES BANDES D’IDIOTS !

                              Les marins restés à quais regardèrent l’homme qui venait de leur donner un tel ordre : Ignace Peragosse.

                              - VOUS N’VOYEZ PAS QU’IL A LE SERGENT SON EN OTAGE HEIN ! VOUS VOULEZ VOIR VOTRE SERGENT UN TROU À LA PLACE DU CERVRAU !
                              - Si m..m ..mais com ….
                              - ALORS EXÉCUTION CAPORAL !
                              - B..b…bien , BAISSEZ VOS ARMES ALLEZ ET QUE ÇA SAUTE.

                              * Enfin un marine qui en a de la caboche hein héhéhé … *

                              - Je dirais même mieux jetaient tous vos armes et votre armure à la flotte et- que – ça – saute kukuku …

                              Les hommes s’exécutèrent promptement. Tous avec un regard de mépris et de rage sur le visage. Même le commissaire Peragosse dû obéir aux ordres de Gruugius.

                              - Toi là le caporal, tu va prendre gentiment cette corde et tu vas y attacher tout le monde hein et bien gentiment, et tu vas attaché également votre bon sergent ainsi que le gars qui apparemment est plus futé que vous au mât de misaine. ÉXECUTION !!

                              Le caporal n’osa pas contredire Gruugius et attacha ses précieux nakamas au mât. Les larmes lui coulaient au visage. Mais il devait faire ce qu’on lui disait. Certes maintenant que le sergent était attaché, il n’était plus pris en otage, mais sans l’aide du commissaire, Basilio doutait de pouvoir mettre K.O l’homme qui avait vaincu son sergent.

                              - Bien c’est parfait ça hahaha, tu es un bon soldat KIIIIIHAHAHAHAHAA ! Maintenant déploie les voiles, on prend le large !!!! KIHAHAHAHAHA.

                              Les larmes plus que jamais déferlante sur ses joues, le caporal déploya la grand voile puis les autres, puis il leva l’ancre, et dans un flot de tristesse vit le navire s’éloigner du port. Ils avaient perdu … une trentaine d’homme avait perdu face à un seul … le prestige des Steel Gulls venait d’en prendre un coup.

                              Le caporal pleurait, il pleurait, ligoté à un autre mât, demandant pardon à leur lieutenant pour leur échec cuisant. Et ces hommes pleurèrent avec lui. Seul le commissaire gardait son sang froid.


                              *
                              * *


                              Au même moment sur la terre ferme.


                              Cela faisait un bout de temps que les combats avaient cessé. Les caporaux Gatti et Frazier s’étaient joint par den den mushi, et avaient convenu que le caporal Gatti escorté par cinq hommes irait faire un rapport de la situation. Le soleil commençait à décliner, touchant vers la fin de la soirée, et l’absence de nouvelle les inquiétait quelque-peu, mais les caporaux étaient restés fidèles aux ordres reçus.

                              Gatti observa la scène, dans une rage contenue mêlée à une envie irrésistible d’exploser de rire. Tout les soldats et leurs deux caporaux Ali et Carter, étaient nus et  tous ligotés les un aux autres. Alors qu’il allait demandait à un des caporaux ce qui s’était passé son den den mushi sonna dans son manteau.

                              Pulu, pulu … pulu, pulu
                              - Gatti j’écoute ?
                              - Caporal Gatti, c’est impossible vous ne me croirez jamais mais La Vaillante vient de prendre le large retrouvez nous le plus vite possible au port, nous devons réquisitionner un navire pour le poursuivre !
                              - Quoi ! Mais c’est impossible Frazier ! Bon sang j’accours ! À ces hommes : Au port et vite !

                              Le caporal Gatti sortit des égouts et s’époumona à rattraper ses confrères. Alors qu'ils s’apprétèrent à descendre l’allée centrale son den den mushi sonna de nouveau

                              - Quoi encore !
                              Cette fois une voix autoritaire et sèche  qui lui répondit.
                              - Gatti, Ici le Lieutenant d’élite Élisabeth Pépin.
                              - À heum .. Je suis désolé mon lieutenant, on est tous à cran là et heu je croyais que c’était Frazier.
                              - Excuse acceptée, je comprends. Rejoignez les autres au port et reposez vous, nous arriverons d’ici quelques minutes.
                              - Qu.. Bien mon lieutenant à vos ordres ! De nouveau à ces hommes : Les renforts sont là allons chercher nos camarades dans les égouts.


                              Alors que ces hommes crièrent des hourras à tout va le caporal se tourna vers l’océan. Il était comme hypnotisait par la scène se déroulant devant ses yeux. Sur fond de soleil couchant, La Vaillante, navire de guerre du sergent Mac Tyson quittait tout juste la baie. À quelques Kilomètres à peine arrivait en face de lui un cuirassé de la marine, toutes voiles dehors,  accompagnait de deux autres goélette. Tous arborant sur leurs voiles le fier blason des Steal Gulls.


                              Spoiler:

                              Lorsqu’il vit les navires arriver et l’accoster, Gruugius n’émit aucune résistance. Il maudit son sort et sa malchance, de l’avoir amené sur cette île. Ce fut lui, cette fois qui se mit à pleurer, pleurer sur son infortune et sa malchance phénoménale.

                              Alors qu’on le mit à genoux, les menottes aux poignets, le lieutenant d’élite Pépin le regarda profondément.
                              Blues Session 1626: Jam of TNO 12021912
                               - Charbonneau réveillez moi  Son, qu’il me fasse son rapport. Et par pitié apportez moi des vêtements pour rhabiller ces pauvres soldats. Dites aux autres sergents de se rendre sur l’île récupérer les autres membres de l’unité Panzer.

                              Blues Session 1626: Jam of TNO 12021913- À vos ordres lieutenant.
                              - Bien en attendant mettez le prisonnier au fer, avant que je ne décide de son sort.

                              - Bien mon lieutenant !

                              Pendant que Gruugius fut envoyé dans une cellule à fond de calle, Élisabeth écouta avec attention les récits du sergent. Elle laissa un moment de silence pour pouvoir prendre une décision.
                              - Votre idée était bonne sergent Macty Son, de plus vous avez mené le combat dans les égouts ne causant ainsi que peu de tort aux habitants de l’ile, tout cela est à votre honneur. Cependant, votre erreur est d’avoir voulu agir seul. En nous appelant dès le début vous nous auriez permis de le capturer sans blessés et de pouvoir le mettre dans une prison.

                              Le lieutenant d’élite Pépin descendit devant la cellule de Gruugius.
                              - Gruugius O’brian vous êtes accusé de : violence physique, séquestration de soldats d’élite et tentative de vol de bâtiment.  Cependant vous n’êtes ni pirate, ni civil, et nous prenons en compte votre droit légitime de vous défendre. En la circonstance de ces faits,  nous vous éviterons la prison. Vous serez déposez sur un bateau d’esclave en partance pour l’Île aux Esclaves. Avez vous quelque chose à dire pour votre défense.

                              Seuls les sanglots du jeune homme répondirent au lieutenant qui eu presque de la compassion pour lui. Mais non il ne fallait pas le sergent se repris, puis remonta sur le pont. L’Île aux Esclaves, oui c’était un bon choix. Ce sera comme un bagne pour ce jeune homme et de plus il sera facile d’aller le chercher s’ils en auront besoin pour capturer ses parents. Une idée qui fit naitre un sourire de satisfaction sur le visage du célèbre lieutenant d’élite.