Inu Town (acquisition de l'arme)
Sauver la veuve et l'orphelin disait-il...
Je repensais encore à Logue Town et le fait d'avoir vu la mort devant moi. Je repensais également à mon inutilité lors de cet incident. J'avais effectivement sauvé Costa Bravo en le soignant, mais un autre homme était mort à sa place. Après avoir honoré sa mémoire, une dernière fois en lui faisant une cérémonie digne des plus grands, je me mis à analyser le carnet qu'il avait sur lui. Visiblement, ce n'était pas ses écrits, mais ceux de Hans Jaeger. J'ignorais comment il avait pu le connaître, mais visiblement, il s'agissait du seul lien que mon sauveur et moi avions. Jaeger, un homme fort sympathique avec qui j'avais eu l'occasion de voyager, racontait dans ses écrits de multiples choses sur ce monde, son fonctionnement, etc. Si la plupart des paragraphes concernaient des choses que je connaissais, il y avait ce nom qui revenait sans cesse et dont j'ignorais tout...
Pludbus Céldèborde
J'avais beau chercher des informations sur cet homme, mais la seule information accessible et qu'il s'agissait d'un ancien membre haut-gradé de la marine qui avait disparu du jour au lendemain. Il ne m'en fallait pas plus pour enquêter sur ce Pludbus. Mais pour pouvoir mener à bien ma quête, il me fallait d'abord de quoi me défendre. Les derniers événements me rappelèrent tant bien que mal que pour survivre dans ce monde, il fallait être habile de ses mains à défaut d'avoir un fruit du démon offensif. Je réfléchissais à l'arme à adopter pour mon style de combat tandis que Poulpy se posa sur ma tête en me bouchant la vue. Je le remis sur mon épaule en lui disant
C'est l'heure de manger ?
Blurp !
Je posai Poulpy au sol avant de sortir des fruits de mer de mon sac. Il ingurgita toute la nourriture en moins de cinq minutes ce qui eut le don de me surprendre. J'avais comme l'impression qu'il mangeait de plus en plus chaque jour. J'hésitais même à le manger, mais je me rappelais qu'il faisait tout de même un bon compagnon. Nous avancions donc dans les rues d'Inu Town à la recherche d'une boutique que Shiro de la cellule révolutionnaire m'avait conseillé. Il me disait que si je voulais une arme avec un certain charme, il n'y avait pas de meilleures boutiques que celle qu'il avait choisie. J'arpentais les rues et les ruelles à la recherche du moindre magasin, tout en faisant une carte mentale des lieux, ce qui s'avérait difficile avec un poulpe toujours là pour m'embêter quand il le faut. Après quelques visites de magasins dont celui de Shiro où je ne vis aucune arme qui ne me plaisait, je voulais abandonner. Mais soudain, mon regard se posa sur la devanture d'une bijouterie. Je n'étais pas là pour acheter des bijoux, ce que je trouvais trop flashy, mais je vis une sorte de canne avec un pommeau des plus magnifiques. J'entrai donc dans la boutique en cherchant le vendeur qui se manifesta immédiatement. Il m'analysa quelques instants, sans doute pour voir s'il avait en face de lui un voleur ou un client, puis il me dit
Bonjour mon ami, que puis-je faire pour vous ? Bijou pour madame, gourmette pour le petit ?
Rien de tout ça mon brave, en revanche votre canne m'intéresse particulièrement.
Cette canne ? Attendez, je vais vous la ramener, surveillez juste votre animal qu'il ne casse pas tout.
Pendant que l'homme se dirigeait vers la devanture pour prendre la canne d'exposition, je mis Poulpy dans mon sac en laissant ouvert afin que sa tête puisse ressortir. Il revint avec l'objet en question, une canne avec un pommeau de dragon en or et pierres précieuses. Le vendeur posa la création sur le comptoir et m'invita à regarder l'objet
Cette arme n'a jamais trouvé preneur, mais elle a été forgée par l'un de mes meilleurs artisans.
J'aimerais bien rencontrer cet homme si c'est possible ?
Yukikurai... Il a quitté ma boutique il y a de ça un moment maintenant.
Dommage, j'espère pouvoir le féliciter un de ces jours.
Yukikurai, ce nom ne m'était pas totalement inconnu. Je ne pouvais pas mettre de visage sur ce personnage, mais certain révolutionnaire parlait de lui en bien ou non, mais tous s'accordaient à dire qu'il avait une vision de la révolution différente de la majorité. Je me demandais bien de quoi ils pouvaient bien parler, même si j'étais également dans ce cas de figure. On me considérait souvent comme un idéaliste, que je n'avais pas forcément ma place dans ce groupe. Malgré les jugements, mon acte récent à Logue Town leur rappela que j'étais un membre comme les autres. Mon esprit divaguait tandis que le vendeur ventait les qualités de sa canne
Esthétiquement parlant, elle est parfaite, légère, maniable... Cette canne a de quoi séduire un homme de votre prestance.
Mais ? Car je suppose qu'il y a un mais vu la tournure de votre phrase.
Euh... Disons que cette canne est davantage un outil de décoration que de combat.
Écoutez, je pense qu'elle me conviendra puisque après tout ce n'est qu'un outil d'auto-défense.
Auto-défense ?
Vous savez mon ami, les hommes de mon âge se font souvent agresser et c'est pour éviter cela que je veux cette canne.
Dans ce cas, vous serez servi avec cette arme, il y a même une petite surprise que je vous laisse le soin de découvrir.
Ma foi !
Je regardais cette canne en me demandant si je devais ou non la prendre. Quand il m'annonça le prix, je fis surpris, tellement que j'hésitais à claquer la porte.
Un million deux cent mille ?
C'est le prix sur la devanture.
J'ai que 600.000 berries sur moi.
Hum... Ce n'est pas assez.
Attendez, je la veux absolument.
Richard déposa son fusil sur le comptoir qu'il proposa au vendeur. Il regarda dans son sac afin de voir ce qu'il pouvait vendre d'autres, mais malheureusement, il n'y avait rien d'intéressant. Je me tenais les poignets quand je sentis ma montre. Nous étions dans une bijouterie et à mon avis un objet de la sorte pouvait bien se revendre pour une belle somme. Je déposai donc la montre sur le comptoir à côté du fusil et des 670.000 berries que je possédais. L'homme me regarda d'un air perplexe avant de me dire
Ce fusil, il n'a pas l'air d'avoir beaucoup servi, je dirais 120.000, quant à la montre je la reprends pour 50.000 berries, ce qui nous fait...
840.000 berries ! C'est en dessous de votre prix, mais honnêtement, je veux absolument cette arme et je saurais bien l'utiliser.
Hum... C'est d'accord.
Je m'emparai de la canne et commençai à partir tandis que le vendeur comptait déjà les billets tout en rangeant son butin. Je pensais avoir fait une affaire, même si en vrai, c'était plus lui qui m'avait arnaqué plus qu'autre chose. En possession de mon arme, je me dirigeai vers Patland où j'allais rencontrer mon formateur.
HRP: 670.000 berries pour la canne faite par Yukikurai dans ce RP
Dernière édition par Richard Bradstone le Dim 4 Jan 2015 - 23:44, édité 2 fois