>> Andrew Miller
Pseudonyme : / Age: 21 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Bretteur Groupe : Cipher Pol 8 But : Rendre M.Miller fier. Créer une institution qui prendrait en charge les orphelins du monde entier. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Rokushiki Équipement : Un katana, c'tout, je crois. Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises sans les astérisques.) Parrain : / Ce compte est-il un DC ? : Nopeuh' Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Malgré qu’il soit mal parti dans la vie, Andrew a su acquérir de bonnes manières, bien qu’il ait gardé ce tic particulier qu’est celui de toujours fourrer son doigt dans son nez. Mais passons. Andrew semble être albinos, même si cela ne se voit pas tant par sa couleur de peau, qui est-elle relativement matte, mais plus par celle de ses cheveux, blancs comme la neige, et encore de ses yeux, aussi rouge que le sang coulant à travers ses veines. Notre héros possède une taille dans la norme, 1m85, pour un poids correct, plus musculaire que graisseux, de 98kg.
L’Agent du Gouvernement s’habille toujours selon la situation et ne laisse aucun détail lui échapper sur sa dite tenue. Ses tenues principales sont ainsi ; une tenue de samouraï, souple et confortable, qu’il porte le plus clair de son temps, puis un costume, simplement. Sa marche est très décontractée, reflétant sa nonchalance habituelle.
La somptueuse chevelure de monsieur – qui par ailleurs ne lui plaît guère – flotte toujours dans le vent, jamais brossée, et parfois accessoirisée d’un bandeau aléatoire. Son katana, doté d’un fourreau bleu métallique, est toujours rangé à sa gauche, accroché par une solide ficelle blanche à sa ceinture. Pour conclure, son dos complet est tatoué d’un enfant seul sur les quais de Lavallière, en représentation de son passé, qu’il souhaite laisser derrière lui, sans pour autant l’oublier.
[Comptez une dizaine de lignes minimum.]
L’Agent du Gouvernement s’habille toujours selon la situation et ne laisse aucun détail lui échapper sur sa dite tenue. Ses tenues principales sont ainsi ; une tenue de samouraï, souple et confortable, qu’il porte le plus clair de son temps, puis un costume, simplement. Sa marche est très décontractée, reflétant sa nonchalance habituelle.
La somptueuse chevelure de monsieur – qui par ailleurs ne lui plaît guère – flotte toujours dans le vent, jamais brossée, et parfois accessoirisée d’un bandeau aléatoire. Son katana, doté d’un fourreau bleu métallique, est toujours rangé à sa gauche, accroché par une solide ficelle blanche à sa ceinture. Pour conclure, son dos complet est tatoué d’un enfant seul sur les quais de Lavallière, en représentation de son passé, qu’il souhaite laisser derrière lui, sans pour autant l’oublier.
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>> Psychologie
La plus grande force d’Andrew réside dans sa volonté à toujours apprendre plus, à évoluer dans sa façon de voir le monde, autant aux cours de combats qu’à travers des débats enflammés.
Andrew est un homme que l’on pourrait qualifier de simple, relativement, en tout cas. Il aime ce que tout le monde aime, en principe, et n’aime pas ce que personne n’aime, autant politiquement que dans d’autres domaines, mais ne peux pas tellement l’exprimer, en tant qu’Homme du Gouvernement. Il rêverait, comme beaucoup, d’un monde où tous seraient égaux, et pense travailler dans cette direction. En ce sens, il s’oppose énormément à son frère, qui lui se veut au-dessus de tout le monde. De nombreux traits de leurs personnalités s’opposent, pour autant, ils restent très proches, malgré les nombreuses « disputes fraternelles » qui peuvent éclater.
Par ailleurs, Andrew ne supporte pas de voir son frère être rabaissé, et n’hésite pas à donner de sa personne pour fermer le clapet des malins qui oseraient l’injurier en sa présence.
Ce que le Bretteur aime le plus dans la vie, c’est dormir, et ça, personne n’oserait lui retirer. C’est son petit plaisir, dans ce monde de brute. Le concentré de fraise fait également parti de ce plaisir, mais c’est son petit pêché mignon, il ne faudrait pas le lui reprocher.
En combat, peu importe l’adversaire, il ne change jamais de comportement, toujours décontracté, sans pour autant jamais sous-estimé l’ennemi. Il analyse les ouvertures et ne frappe qu’après cela, et s’il n’en trouve pas, il en créer. Il s’oppose ici encore à son frère, droit et strict, pour qui le comportement décontracté et absolument nonchalant d’Andrew est un vrai problème.
Au contraire de Sam, lui est extrêmement indulgent, laxiste, et préfère voir d’excellents résultats sur le long terme plutôt que de bons résultats immédiats.
Pour conclure, et à l’image de son passé, Andrew ne supporte pas l’idée qu’il puisse exister des hommes vivant à la rue, et encore moins des enfants, et c’est ce qui le pousse à se battre de jour en jour, à survivre, car il vit dans l’espoir qu’un jour, il ait enfin l’influence nécessaire pour créer une institution qui saurait s’occuper de tous les orphelins du monde.
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Andrew est un homme que l’on pourrait qualifier de simple, relativement, en tout cas. Il aime ce que tout le monde aime, en principe, et n’aime pas ce que personne n’aime, autant politiquement que dans d’autres domaines, mais ne peux pas tellement l’exprimer, en tant qu’Homme du Gouvernement. Il rêverait, comme beaucoup, d’un monde où tous seraient égaux, et pense travailler dans cette direction. En ce sens, il s’oppose énormément à son frère, qui lui se veut au-dessus de tout le monde. De nombreux traits de leurs personnalités s’opposent, pour autant, ils restent très proches, malgré les nombreuses « disputes fraternelles » qui peuvent éclater.
Par ailleurs, Andrew ne supporte pas de voir son frère être rabaissé, et n’hésite pas à donner de sa personne pour fermer le clapet des malins qui oseraient l’injurier en sa présence.
Ce que le Bretteur aime le plus dans la vie, c’est dormir, et ça, personne n’oserait lui retirer. C’est son petit plaisir, dans ce monde de brute. Le concentré de fraise fait également parti de ce plaisir, mais c’est son petit pêché mignon, il ne faudrait pas le lui reprocher.
En combat, peu importe l’adversaire, il ne change jamais de comportement, toujours décontracté, sans pour autant jamais sous-estimé l’ennemi. Il analyse les ouvertures et ne frappe qu’après cela, et s’il n’en trouve pas, il en créer. Il s’oppose ici encore à son frère, droit et strict, pour qui le comportement décontracté et absolument nonchalant d’Andrew est un vrai problème.
Au contraire de Sam, lui est extrêmement indulgent, laxiste, et préfère voir d’excellents résultats sur le long terme plutôt que de bons résultats immédiats.
Pour conclure, et à l’image de son passé, Andrew ne supporte pas l’idée qu’il puisse exister des hommes vivant à la rue, et encore moins des enfants, et c’est ce qui le pousse à se battre de jour en jour, à survivre, car il vit dans l’espoir qu’un jour, il ait enfin l’influence nécessaire pour créer une institution qui saurait s’occuper de tous les orphelins du monde.
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>> Biographie
1605 – Je ne sais pas grand-chose sur cette époque, mis-à-part que j’y suis né, sur l’île de Boréa, que je n’ai jamais osé revisiter après les tristes années passées en ces lieux. J’ignore tout de mes parents, de leurs prénoms à leur classe sociale. Ils ne sont pour moi que des géniteurs, auxquels je ne dois rien. Je ne sais pas comment je réagirais en les trouvant aujourd’hui, serais-je distant, heureux, haineux… J’imagine qu’ils avaient leurs raisons pour m’abandonner. Je ne pense pas qu’ils m’aient abandonnés aussitôt, je n’aurai pas survécu si c’était le cas. Je n’ose pas imaginer ce qu’ils ont pu traverser pour être forcés de m’abandonner à mon propre sort, dans la ville de Lavallière.
~1609 – Je ne connais pas la date exacte de cette événement, 1609, 1610… Ça n’a pas tant d’importance. Je devais avoir entre trois et quatre ans, j’étais alors connu comme l’Orphelin errant, et pour cause, l’on ne me voyait que lorsque je tentais de voler pour me nourrir. Malgré tout, un homme dégradé par le temps et l’alcool m’approcha. Il était tout autant sale et pauvre que moi, mais il respirait, à mes yeux, la joie de vivre. Chacun se fichait du passé de l’autre – et le sien devait alors être bien plus fourni – sans pour autant vivre pour soi-même. Nous vivions en quelque sorte comme une petite famille. Le père ramenait à manger, et le gosse faisait des bêtises. Il m’apprit comme il put à me défendre, à devenir un bon voleur, et surtout à ne pas se faire prendre. Puis un jour… Il disparut. Je ne comprenais pas à l’époque, mais je pense qu’il avait fini par mourir de faim, quelque part, car j’avais retrouvé toutes ses provisions dans son sac, qu’il avait laissé près de moi. Il avait préféré que je survive seul et plus longtemps, plutôt qu’accompagner avec une poignée de temps. On dit de Boréa qu’elle est une île chaleureuse et accueillante, mais je ne l’ai pas ressenti de cette manière, peut-être que si je m’y rendais aujourd’hui, je le vivrai autrement, mais il me semble qu’un orphelin et un vieillard doué nulle part d’autre que dans le domaine du vol, ne sont pas si bien accueillis sur cette île.
Mai 1613 – Ce mois-ci, la Marine accueillit quelques soldats d’Inu Town, pour renforcer la sécurité des citoyens, mis à mal par la présence de révolutionnaires armés. Je ne pourrai pas vous faire un récit du coup d’état qu’ils tentèrent – celui-ci motivant des années plus tard la tentative de la classe ouvrière, à mon avis – car j’étais trop jeune pour tout assimiler, mais en tant que sans-domicile, je fis parti de ceux que la Marine prit en charge en premier. Les plus défavorisés furent hébergés dans une grande salle, que le Roi Dominique Nordin céda aux représentants de la loi. J’étais alors le seul orphelin, et la Marine commença à chercher une solution, lorsque le soldat Noa Miller se proposa pour me sortir de la misère et m’offrir un foyer.
Alors, à son retour de mission, le soldat Miller – que je considère aujourd’hui comme mon unique père – me ramena avec lui. Avant son retour officiel à la maison, il fit d’abord escale au QG de la Marine, où il m’invita à me laver, puis au Centre-Ville, où il m’habilla pour me présenter à la famille. Je ne saurai décrire aujourd’hui comment je me suis senti à ce moment-là, car c’est une émotion que l’on ne connait qu’une fois, et que l’on ne peut décrire avec de simples mots. Monsieur Miller me demanda gentiment de rester premièrement de l’autre côté de la porte, sans doute pour expliquer la situation, puis il m’ouvrit, et aussi bien la mère que l’enfant m’attendaient de l’autre côté de la porte. Ce fut à ce moment-là qu’il décida du prénom que je porterai. Tandis que l’enfant, Sam, se désintéressa bien vite, n’acceptant sans doute pas la situation, la mère, Madame Marie-Lise, me blottie immédiatement dans ses bras, de petites et chaleureuses larmes aux yeux. Ma nouvelle vie commençait, et Sam Miller ne semblait pas vouloir en faire partie.
Fin 1613 – 1626 – J’avais enfin une famille, un père soldat, une mère aimante, et un frère… très distant. Durant ces années, j’ai pu remarquer combien Sam avait honte de son père, Monsieur Miller, honte de n’être le fils que d’un soldat qui jamais n’a pris aucun grade. J’idolâtre peut-être un peu trop M.Miller, car il est mon héros, mais je pense, au vu de ce dont il était capable à Boréa, qu’il ne manque pas de talent, et qu’il eut choisi de ne pas prendre de grade pour pouvoir passer du temps avec sa famille, tout en exerçant le métier qui le rendait fier de lui-même. Je commençai alors à prendre l’ambition d’entrer dans la Marine, pour suivre les traces de l’Honorable Noa Miller. Dans le même temps, je cherchais inlassablement le contact oral avec Sam, que j’osai déjà considérer comme un frère. Je me souviens de cette fois, à l’heure du dîner, où il quitta la table en un excès de haine concentrée sur mon être, en versant sa jalousie sur mon visage. Je comprends ce comportement, il voulait plus d’attention de la part de son père, mais il la rejetait en même temps. À l’école, nous étions rejeter par les autres élèves, en quelque sorte, car « notre » père, contrairement aux leurs, n’était jamais monté en grade, et c’est en cela, je pense, qu’est née la honte de Sam envers M.Miller. Il commença alors à me rejeter à mon tour, suite à une scène que nous avions faite. Alors qu’un élève commençait à nous « cracher dessus » en insultant notre père, et que Sam se laissait marcher dessus, je pris moi-même la défense du respectable soldat Noa Miller, en hurlant ce qui était à mes yeux des hauts-faits. Le seul résultat que j’obtenu fut que Sam me mit dans le même panier que son « honteux » père. J’étais de mon côté très proche de ce père, et autant de la mère, mais je n’osai pas demander la raison de ce retrait de la part de Sam, car je ne voulais pas m’immiscer dans la vie du jeune homme, alors très troublée. Je finis tout de même par poser la question, et il semblait qu’il avait été suivi par un psychologue, peu de temps avant mon arrivée, car il avait toujours été un peu distant avec ses parents. Les choses commencèrent à aller mieux lorsque Sam se trouva une activité qui le décoinça un peu : La danse. J’ignore ce qu’il a pu y trouver, mais la danse a commencée à le libérer, d’une certaine manière. Il n’avait plus le temps de penser à tous ses « problèmes » qui à mes yeux n’en n’étaient pas. Au fond ce n’était qu’une façon de s’éloigner encore plus de son père et de moi, tout en se sentant mieux au fond de lui, j’imagine, car il ne se gênait plus de dire tout ce qu’il pensait de tout le monde, y compris son père. À l’époque, je riais un peu de sa soudaine « passion » pour la danse, car ce n’était pas le sport typiquement masculin, dirons-nous. Il s’ouvrit également un petit peu à moi, essayant de communiquer quelques fois, sans grand succès. Nous grandissions, et pourtant notre relation n’avait pas connue de grands changements. Nous étions distants, et je ne le supportai plus. Je voulais qu’il me considère comme son frère, qu’il arrête de se renfermer sur lui-même, qu’il ignore les moqueries des enflures qui l’ont rendu ainsi. Qu’il vive, simplement, aimant et aimé.
Grandissant, mon envie d’entrer dans la Marine grandissait avec moi, et la situation du monde en 1621 ne fit que renforcer cette idée, jusqu’à cet Appel à Rejoindre la Marine, pour parer au déséquilibre du monde et la crise que ce dernier connaissait. Sam et moi fument amenés, âgés de seulement seize ans, à rejoindre le Service Militaire. Je n’étais on-ne-peut plus fier de moi, et j’espérai rendre fier Monsieur et Madame Miller, notamment Monsieur Miller, qui me pris dans ses bras lorsqu’il apprit que mon frère et moi commencions notre carrière. Ce ne fut que lors de notre Service Militaire que Sam se rapprocha réellement de moi, car un homme a besoin de quelqu'un à ses côtés, face aux difficultés. Ce Service Militaire fut rempli de difficultés, aussi bien physiques que mentales, et il est plus aisé, à mon avis, d’endurer cela à deux. C’est selon moi la raison qui a poussé Sam à se rapprocher de moi, pour finalement, un jour, m’appeler Frère. Ce jour fut à mes yeux très spécial, car il signa le début d’une nouvelle fraternité, en quelque sorte, j’étais enfin accepté par mon unique frère, même si nous n’étions toujours pas d’accord à propos de notre père, que je voyais en héros, et lui en perdant. Fin 1625, alors que nous travaillions à la Marine, Sam décida de voir plus grand, et de commencer une carrière dans le Cipher Pol 8. Entraîné par sa soif ambitieuse, je le suivi, me retrouvant aujourd’hui ici.
~1609 – Je ne connais pas la date exacte de cette événement, 1609, 1610… Ça n’a pas tant d’importance. Je devais avoir entre trois et quatre ans, j’étais alors connu comme l’Orphelin errant, et pour cause, l’on ne me voyait que lorsque je tentais de voler pour me nourrir. Malgré tout, un homme dégradé par le temps et l’alcool m’approcha. Il était tout autant sale et pauvre que moi, mais il respirait, à mes yeux, la joie de vivre. Chacun se fichait du passé de l’autre – et le sien devait alors être bien plus fourni – sans pour autant vivre pour soi-même. Nous vivions en quelque sorte comme une petite famille. Le père ramenait à manger, et le gosse faisait des bêtises. Il m’apprit comme il put à me défendre, à devenir un bon voleur, et surtout à ne pas se faire prendre. Puis un jour… Il disparut. Je ne comprenais pas à l’époque, mais je pense qu’il avait fini par mourir de faim, quelque part, car j’avais retrouvé toutes ses provisions dans son sac, qu’il avait laissé près de moi. Il avait préféré que je survive seul et plus longtemps, plutôt qu’accompagner avec une poignée de temps. On dit de Boréa qu’elle est une île chaleureuse et accueillante, mais je ne l’ai pas ressenti de cette manière, peut-être que si je m’y rendais aujourd’hui, je le vivrai autrement, mais il me semble qu’un orphelin et un vieillard doué nulle part d’autre que dans le domaine du vol, ne sont pas si bien accueillis sur cette île.
Mai 1613 – Ce mois-ci, la Marine accueillit quelques soldats d’Inu Town, pour renforcer la sécurité des citoyens, mis à mal par la présence de révolutionnaires armés. Je ne pourrai pas vous faire un récit du coup d’état qu’ils tentèrent – celui-ci motivant des années plus tard la tentative de la classe ouvrière, à mon avis – car j’étais trop jeune pour tout assimiler, mais en tant que sans-domicile, je fis parti de ceux que la Marine prit en charge en premier. Les plus défavorisés furent hébergés dans une grande salle, que le Roi Dominique Nordin céda aux représentants de la loi. J’étais alors le seul orphelin, et la Marine commença à chercher une solution, lorsque le soldat Noa Miller se proposa pour me sortir de la misère et m’offrir un foyer.
Alors, à son retour de mission, le soldat Miller – que je considère aujourd’hui comme mon unique père – me ramena avec lui. Avant son retour officiel à la maison, il fit d’abord escale au QG de la Marine, où il m’invita à me laver, puis au Centre-Ville, où il m’habilla pour me présenter à la famille. Je ne saurai décrire aujourd’hui comment je me suis senti à ce moment-là, car c’est une émotion que l’on ne connait qu’une fois, et que l’on ne peut décrire avec de simples mots. Monsieur Miller me demanda gentiment de rester premièrement de l’autre côté de la porte, sans doute pour expliquer la situation, puis il m’ouvrit, et aussi bien la mère que l’enfant m’attendaient de l’autre côté de la porte. Ce fut à ce moment-là qu’il décida du prénom que je porterai. Tandis que l’enfant, Sam, se désintéressa bien vite, n’acceptant sans doute pas la situation, la mère, Madame Marie-Lise, me blottie immédiatement dans ses bras, de petites et chaleureuses larmes aux yeux. Ma nouvelle vie commençait, et Sam Miller ne semblait pas vouloir en faire partie.
Fin 1613 – 1626 – J’avais enfin une famille, un père soldat, une mère aimante, et un frère… très distant. Durant ces années, j’ai pu remarquer combien Sam avait honte de son père, Monsieur Miller, honte de n’être le fils que d’un soldat qui jamais n’a pris aucun grade. J’idolâtre peut-être un peu trop M.Miller, car il est mon héros, mais je pense, au vu de ce dont il était capable à Boréa, qu’il ne manque pas de talent, et qu’il eut choisi de ne pas prendre de grade pour pouvoir passer du temps avec sa famille, tout en exerçant le métier qui le rendait fier de lui-même. Je commençai alors à prendre l’ambition d’entrer dans la Marine, pour suivre les traces de l’Honorable Noa Miller. Dans le même temps, je cherchais inlassablement le contact oral avec Sam, que j’osai déjà considérer comme un frère. Je me souviens de cette fois, à l’heure du dîner, où il quitta la table en un excès de haine concentrée sur mon être, en versant sa jalousie sur mon visage. Je comprends ce comportement, il voulait plus d’attention de la part de son père, mais il la rejetait en même temps. À l’école, nous étions rejeter par les autres élèves, en quelque sorte, car « notre » père, contrairement aux leurs, n’était jamais monté en grade, et c’est en cela, je pense, qu’est née la honte de Sam envers M.Miller. Il commença alors à me rejeter à mon tour, suite à une scène que nous avions faite. Alors qu’un élève commençait à nous « cracher dessus » en insultant notre père, et que Sam se laissait marcher dessus, je pris moi-même la défense du respectable soldat Noa Miller, en hurlant ce qui était à mes yeux des hauts-faits. Le seul résultat que j’obtenu fut que Sam me mit dans le même panier que son « honteux » père. J’étais de mon côté très proche de ce père, et autant de la mère, mais je n’osai pas demander la raison de ce retrait de la part de Sam, car je ne voulais pas m’immiscer dans la vie du jeune homme, alors très troublée. Je finis tout de même par poser la question, et il semblait qu’il avait été suivi par un psychologue, peu de temps avant mon arrivée, car il avait toujours été un peu distant avec ses parents. Les choses commencèrent à aller mieux lorsque Sam se trouva une activité qui le décoinça un peu : La danse. J’ignore ce qu’il a pu y trouver, mais la danse a commencée à le libérer, d’une certaine manière. Il n’avait plus le temps de penser à tous ses « problèmes » qui à mes yeux n’en n’étaient pas. Au fond ce n’était qu’une façon de s’éloigner encore plus de son père et de moi, tout en se sentant mieux au fond de lui, j’imagine, car il ne se gênait plus de dire tout ce qu’il pensait de tout le monde, y compris son père. À l’époque, je riais un peu de sa soudaine « passion » pour la danse, car ce n’était pas le sport typiquement masculin, dirons-nous. Il s’ouvrit également un petit peu à moi, essayant de communiquer quelques fois, sans grand succès. Nous grandissions, et pourtant notre relation n’avait pas connue de grands changements. Nous étions distants, et je ne le supportai plus. Je voulais qu’il me considère comme son frère, qu’il arrête de se renfermer sur lui-même, qu’il ignore les moqueries des enflures qui l’ont rendu ainsi. Qu’il vive, simplement, aimant et aimé.
Grandissant, mon envie d’entrer dans la Marine grandissait avec moi, et la situation du monde en 1621 ne fit que renforcer cette idée, jusqu’à cet Appel à Rejoindre la Marine, pour parer au déséquilibre du monde et la crise que ce dernier connaissait. Sam et moi fument amenés, âgés de seulement seize ans, à rejoindre le Service Militaire. Je n’étais on-ne-peut plus fier de moi, et j’espérai rendre fier Monsieur et Madame Miller, notamment Monsieur Miller, qui me pris dans ses bras lorsqu’il apprit que mon frère et moi commencions notre carrière. Ce ne fut que lors de notre Service Militaire que Sam se rapprocha réellement de moi, car un homme a besoin de quelqu'un à ses côtés, face aux difficultés. Ce Service Militaire fut rempli de difficultés, aussi bien physiques que mentales, et il est plus aisé, à mon avis, d’endurer cela à deux. C’est selon moi la raison qui a poussé Sam à se rapprocher de moi, pour finalement, un jour, m’appeler Frère. Ce jour fut à mes yeux très spécial, car il signa le début d’une nouvelle fraternité, en quelque sorte, j’étais enfin accepté par mon unique frère, même si nous n’étions toujours pas d’accord à propos de notre père, que je voyais en héros, et lui en perdant. Fin 1625, alors que nous travaillions à la Marine, Sam décida de voir plus grand, et de commencer une carrière dans le Cipher Pol 8. Entraîné par sa soif ambitieuse, je le suivi, me retrouvant aujourd’hui ici.
>> Test RP
« Le BSSM est un groupe de voyous à la solde des Sept Familles, refourguant leurs merdes à nos enfants depuis bien trop longtemps maintenant, Miller, faites ça proprement. Vous emmènerez avec vous les deux fainéants qui attendent derrière la porte, vous serez supervisés par Léo de Grandmaison, je suis sûr que vous avez déjà fait sa connaissance. Déguerpissez. »
Voilà l’Ordre de Mission qu’avait été donné à Andrew et son équipe. Le fait que quelqu’un restant assis toute la journée puisse lui donner un ordre dérangeait Andrew, mais il n’en disait mot, car tout comme il n’aimerait pas qu’on lui manque de respect, il n’insulterait jamais personne sans connaître ne serait-ce qu’une infime partie de son passé. Les « deux fainéants » étaient eux-aussi des recrues fraîchement débarquées au CP8, et Andrew ne semblait pas malheureux de devoir travailler avec eux. L’un était très grand, bien plus encore que notre héros, tandis que l’autre était si minuscule que Miller avait peur de l’oublier. Le colosse se faisait appeler T.D, certainement un prénom composé, ce qui intriguait par ailleurs Andrew. Il semblait assez niai, voir même bête, et passait le plus large de son temps à manger. Le petit lui se nommait Yoh Low, un jeune talentueux dans les missions d’infiltrations, certainement un atout de taille dans cette mission, en tout cas, c’était ce qu’en pensait Andrew. Le Chef de Mission, celui qui devait les superviser, lui, entretenait une toute autre relation avec Andrew. Léo de Grandmaison n’appréciant guère le comportement laxiste du jeune homme, ce dernier ne pouvait alors que le détester à son tour. Il n’était à ses yeux qu’un bourge qui n’aurait pas mérité sa place, mais encore une fois se privait de le lui dire, car il reconnaissait sa possible erreur.
La mission devait alors se passer sur l’île de Manshon, cette dernière étant renommée pour abriter d’innombrables mafieux, tous réunis sous le nom de « Sept Familles ». L’idée de la mission était alors de ralentir la productivité des mafieux en matière de drogue. Ils emploient ce que l’on pourrait appeler des voyous pour produire celle-ci, tandis qu’ils se chargent eux même de l’exportation. En ressortit alors l’idée de s’attaquer directement à la productivité, au plus fragile élément de l’équation.
Pour éviter d’être repérés avant même le lancement de l’opération, ils se déguisèrent tous en commerçants, et empruntèrent un bateau en conséquence, absent de tout signe d’appartenance au Gouvernement. Malgré la présence du colosse, qui ne faisait pas très marchand derrière son déguisement, la petite équipe de bras cassés se vit autorisée à pénétrer l’île. Ils avaient fait croire qu’ils venaient pour ouvrir un petit établissement de restauration. Les Agents du CP8 prirent alors le temps d’installer un petit restaurant amovible, qu’occupaient Léo et Yoh tandis que les deux autres partaient à la recherche de cette fameuse fabrique de jouets en feintant de faire la propagande de leur « nouveau gagne-pain ». Ils explorèrent ainsi une bonne partie des lieux, en manquant plus d’une fois de se faire agresser par d’autres n’appréciant pas leurs façons de faire de la pub. Oui, car Andrew est un peu trop… insistant, insistant ET têtu. Il prenait alors son rôle un peu trop au sérieux, et cherchait réellement à vendre ses produits, tandis que la présence du grand T.D. n’inspirait pas confiance auprès des clients. Ce dernier, en plus d’avoir un air effrayant, mangeait la nourriture qu’il était supposé vendre. Qui plus est, la propagande ne plaisait simplement pas aux mafieux, qui menaçaient les agents maintes et maintes fois, à tel point qu’ils finirent par arrêter, ne voulant pas mettre en péril l’opération. Ils s’aperçurent alors qu’ils pouvaient simplement se balader à travers la ville sans raison, et que tout le monde s’en fichait. Il fallut tout de même un moment pour qu’ils comprennent qu’ils étaient tout de même relativement libres, même s’ils se trouvaient en territoire mafieux.
Obtenir l’aide des Marines ici-bas semblait peine perdue, puisque la 257ème division de la Marine ne semblait rien faire d’autre que lécher les bottes des Sept Familles. Les deux Agents longèrent alors les côtes pour finir par arriver au niveau d’un hangar possédant une ouverture sur la mer, certainement pour assurer le transport. Rien n’indiquait vraiment aux deux jeunes recrues qu’ils avaient trouvés la fabrique de jouets, mais Andrew avait ce genre d’intuition et resta aux alentours pour s’en assurer. Ils cherchèrent à s’approcher de l’entrée du hangar tout en restant cachés et discrets, et malgré la taille du colosse, ils parvinrent assez proche pour observer les va-et-vient des voyous. N’ayant pas grand nombre de choix, ils se cachèrent derrière de vieux buissons, en assez bon état pour les cacher et juste assez fanés pour qu’ils puissent regarder à travers. Mais le buste du colosse dépassant beaucoup trop, il se vit obliger de s’allonger ventre contre sol pour ne pas augmenter le risque d’être repéré. C’est dans ces longs moments que les liens entre coéquipiers se forgent, d’une certaine manière, en tout cas avec Andrew, car il ne peut s’empêcher de papoter, dans ces moments-là.
- Tchh… Je suis rentré au CP8 pour rester près de Sam, pas pour perdre mon temps avec un bouffeur d… Oops… J’ai parlé à autre voix. Doooonc. T.D. … C’est ton vrai nom ? J’veux dire, tu dois forcément avoir un prénom… plus… composé ?
- Hmmm… – il continuait à manger – M’oui… Mais je ne l’aime pas spécialement… Mhmmm, Donc tu te contenteras de T.D.
Andrew se retourna vers lui un instant, dans l’incompréhension. Il était pour lui non-envisageable de renier le nom que ses parents lui auraient donnés, tout comme il lui serait impossible de renier le nom que M.Miller lui a donné. Mais il n’avait pas le temps de débattre de cela avec lui, car un homme sortait tout juste du hangar. Le bonhomme fut rattrapé par deux de ce qui semblait être ses collègues. Ils venaient apparemment tous les trois prendre leur pause. Tous trois fumaient, ce qui réveilla chez Andrew une envie de simuler un incendie dans ce hangar. Car oui, notre Miller a des tendances pyromane. Certains iraient dire qu’il n’a pas vraiment sa place au CP8, qu’il a plus l’allure d’un pirate, dirons même certains, mais ce qui importe le plus Andrew, c’est de rester proche de son frère, puis, il ne pourrait pas voir ses idéaux se réaliser en prenant le vent de la piraterie.
- J’imagine qu’ils ne sont pas que trois là-dedans. Ça ne sert à rien de rester là, cherchons plutôt un moyen d’entrer. Enfin… Je vais chercher, t’es trop imposant. Désolé, ‘T.D.’.
Andrew attendit ensuite que les trois gaillards rentrent dans la supposée fabrique pour enfin sortir de sa cachette et monter sur le toit du bâtiment. Sur celui-ci, il trouva tout de suite la solution : une bouche d’aération qu’il jugea au premier abord apte à accueillir le grand T.D.
- Yosha, plus qu’à ramener tout l’monde.
La recrue du CP8 sortie alors un Bébé Escargophone et appela son équipe, excepté T.D. qui lui attendait encore en bas.
- Ici Miller, depuis la fabrique de jouets. Nous n’attendons plus que vous pour prendre le bâtiment.
- Ici De Grandmaison, nous avons quelques complications, il semblerait que nous ayons fais une propagande trop importante, notre restaurant est perquisitionné. Avez-vous des explications ?!
- Plus tard ! Je viens vous chercher ! Nous aurons besoin de vous deux !
Puis il raccrocha sans attendre et retourna chercher son collègue colossale. Ce dernier n’avait absolument pas bougé, il attendait toujours au sol, en mangeant toujours ces mêmes mets.
- Oy ! « T.D. » ! Va falloir venir cette fois. Range ta bouffe.
Andrew essayait ici de se montrer supérieur car il se sentait minuscule aux côtés du bonhomme, et lui donner des semblants d’ordres lui redonnait confiance sur sa condition de Mâle Alpha. Ils prirent ensuite tout deux le chemin inverse. Le soleil était déjà bien bas dans le ciel, et Andrew pensait bien profiter des ténèbres de la nuit pour mener à bien la mission. Arrivés au point de rendez-vous, ils trouvèrent Léo et Yoh, assis sur le bord du trottoir, dépités d’avoir été dépouillés du mini restaurant amovible par la mafia.
- Chef… commença notre héros.
- Tais-toi. Vos conneries ont causées déjà assez bien des problèmes. Léo continua en parlant dans sa barbe. Non mais quelle idée, maintenant nous n’avons plus notre restaurant de couverture, et ils nous ont ordonnés de quitter les lieux avant demain dès l’aube.
- Heureusement que j’ai pris le sac d’explosifs avec moi ! rétorqua le court Yoh Low, en montrant fièrement un énorme sac qui, posé sur son dos, semblait recouvrir l’ensemble de son corps.
L’équipe de quatre, que l’on pourrait presque comparée aux Daltons, autant en terme d’efficacité que pour leur taille, s’avança pour retrouver la fabrique de jouets. Le CP8, qui a pour habitude d’aimer faire forte impression, avait cette fois-ci laissé le travail à leur nouvelle recrue, Miller, qui lui semblait opter pour une opération toute en discrétion. Ils arrivèrent finalement à l’emplacement de la fabrique de jouet, qui d’ailleurs n’avait toujours pas été officiellement reconnue comme la fabrique qu’ils recherchaient, mais peu importe, Andrew invita tout le monde à entrer par l’aération du toit.
- Je propose qu’on laisse d’abord le petit entrer, pour nous faire un rapport de ses observations. Qu’en dites-vous ? Vous êtes d’accord, c’est évident, vas-y Yoh ! lança joyeusement et ironiquement Andrew.
Mais c’était malgré son ironie une bonne idée, et le Chef acquiesça, ordonnant alors à l’Agent Yoh Low d’entrer, d’observer, puis de ressortir. Entrer dans des coins étroits était une des spécialités de la recrue, et l’équipe comptait bien profiter de sa petite taille. Il donna alors son « énorme » sac à Andrew et entra.
- Taddarius ! Arrête donc de manger, nous sommes en mission, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Rétorqua Léo De Grandmaison au beau milieu d’un silence déjà brisé par les bruits de bouche de l’Agent T.D.
- Taddarius ?! Alors ton nom, c’est Taddarius ?! Je comprends ta détresse, haha ! répliqua notre Miller préféré, riant d’un T.D. en colère.
En effet, ce dernier ne semblait pas avoir apprécié qu’on l’appelle ainsi, et sa tête tourna vite au rouge, tandis qu’il était trop gentil pour relâcher sa colère sur ses collègues. C’est à ce moment-là que Low choisit de sortir de son trou, avec un rapport assez maigre mais suffisant. La première salle est celle où sont regroupés les voyous pour la nuit. La seconde n’est qu’un dépôt d’arme, collé directement à la précédente. La troisième et dernière est une fabrique de jouets, et sans nul doute où ils produisent leur drogue. En clair, Andrew avait vu juste ! Il n’en n’était d’ailleurs pas peu fier, mais ne pouvait pas le crier haut et fort, car il était supposé déjà être certain d’avoir à faire à la fabrique de jouets. Avant même que Léo ne s’exprime, Andrew prit la parole et donna son idée. Après quelques secondes d’hésitation, De Grandmaison accepta, irrité par le manque de respect dont avait fait preuve sa recrue. D’autant plus que ce dernier ne lui avait pas donné un rôle important dans le déroulement de son plan. Peu importe après tout, tant que le plan fonctionne. Ils entrèrent tous, Léo en tête de file ( car oui tout de même, un leader se doit d’être devant, humhum. ). Taddarius eut beaucoup de mal à entrer dans le tuyau d’aération, pourtant bien assez large pour les autres, et fort heureusement pour lui, il fut le premier à en sortir, pour prendre par surprise les voyous endormis. Juste après, Yoh Low s’infiltra dans leur cache d’arme, puis pour finir, Andrew fut chargée d’entrer dans la troisième pièce, la fabrique de jouets – drogue – qu’il devait détruire. Léo quant-à-lui resta dans la bouche d’aération, pour assurer le « bon fonctionnement du plan ».
Cependant, le plan commença dès le départ à montrer son échec. Yoh Low remonta auprès de Léo, le « chargé des communications », et hurla au désespoir. Lorsqu’il était arrivé, les armes, dans leur totalité, avaient déjà été prises par les voyous, qui s’étaient jetés dessus dans l’espoir de pouvoir se défendre face au colossal Taddarius. Ce dernier, enragé pour avoir été nommé ainsi, déversait son courroux contre ses adversaires. De son côté, notre jeune héros cherchait encore. D’un côté, une immense étagère de jouets qui semblait ne pas avoir de fin rendant l’endroit d’une certaine façon… plus glauque. De l’autre, une plantation d’herbes illicites, et au centre, une table aménagée pour travailler ces herbes. Avant toute chose, Andrew fit le tour des lieux. Il pouvait déjà entendre un combat se dérouler de l’autre côté, et pourtant, continuait ses recherches. Lorsqu’il fit face à l’étagère, il ne put manquer cette peluche, qui se tenait juste en face de ses yeux. Cette peluche, qu’il avait déjà vue quelque part. Après mûre réflexion, il n’avait aucun doute, c’était la peluche dont il rêvait lorsqu’il ne pouvait encore rien s’offrir, à Boréa. Elle représentait un Panda et ne mesurait pas plus de trente-cinq centimètres. Il la prit dans ses mains, la fixa d’un regard doux et plus heureux que jamais, avant d’ouvrir le sac dans l’intention de la cacher, pour tomber nez-à-nez avec la nourriture qu’ils feintaient de vendre à leur restaurant. Il semblait que le petit Low avait fait erreur en prenant le sac qu’il pensait être celui des explosifs. Plutôt que de sauver les explosifs, il avait sauvé ce qui dans cette mission – sauf peut-être pour T.D. – avait le moins d’importante. L’Agent du CP8 ne put qu’hurler de rage.
- TUTUTUTUTU… YOH LOW. NYAAAAAH. NON. NON. QUE FAIRE ?! PAS PANIQUER. UNE SOLUTION. IL FAUT TROUVER UNE SOLUTION. JE. JE. JE VAIS TROUVER UNE SOLUTION. S’IL VOUS PLAIIIIIIIIIIIIT. SOLUTIOOOOOOOOOOOOOOON.
Après avoir un peu paniqué, il s’interrompit lorsque le grand colosse entra dans sa pièce par… le mur. Ce fut le colosse lui-même qui s’explosa contre le mur, alors qu’un voyou persistait à vouloir s’agripper à lui. La brèche ouverte, les autres brigands rejoignirent le combat, tandis que celui qui ne lâchait pas la montagne de muscle resta à terre, écrasé et mis K.O. par cette dernière. Une idée vint frapper l’esprit affûté d’Andrew qui se rappela que tous étaient fumeurs. Il s’approcha du combat et n’alla pas plus loin qu’où gisait inconscient la première victime du Taddarius. Il fouilla dans les poches du malchanceux et finit par rapidement y trouver un briquet.
- Oh oui ! J’aime toujours quand ça fini comme ça ! Par le feu ! Hmm. TOUT LE MONDE, PREPAREZ-VOUS, JE VAIS Y METTRE LE FEUUUUUUUUUUUUUUUUU. WOUHOU.
L’un des voyous se dressa contre cette idée, et couru dans sa direction.
- Je ne te laisserai pas faire, vieillard ! dit-il.
- Vie… Vieillard ? Je n’ai que 21 ans ! répliqua l’agent du gouvernement avant d’attraper le sac ouvert et de lui verser le contenu sur le visage.
Du saumon, de la salade… De nombreux ingrédients le recouvrirent l’espace d’un court instant. Andrew récupéra la peluche au sol en priorité, et se propulsa du côté des plantes, tandis que T.D. se chargeait de ramener l’attention du voyou embêtant vers lui.
- FIRE ! FIRE !
Vous l’aurez compris, il alluma des petits feux un peu partout sur les plantes et resta émerveillé devant ce spectacle un court instant, puisque ces plantes semblaient du genre à prendre très rapidement feu. L’Agent du CP8, la peluche coincé entre son torse et ses vêtements, dégaina son katana et courut secourir son camarade, répétant sans arrêt qu’ils feraient mieux de laisser le combat de côté pour fuir la fabrique. Après quelques échanges de coups avec l’ennemi, Taddarius décida enfin à lâcher l’affaire et se rua vers la sortie.
Très rapidement, tout le bâtiment se retrouva sous les impardonnables flammes, et Taddarius peina à en voir le bout, tailladé de part en part par les voyous, bien qu’aidé par son collègue et maintenant ami Andrew Miller. À la sortie, ils purent voir les voyous menottés – qui entre temps avaient eux aussi fuient la fabrique – ainsi qu’un Léo de Grandmaison et un Yoh Low très fiers. Andrew, soutenant la masse que représente Taddarius, sourit au reste de son équipe.
- Et si on disparaissait avant que nos mafieux bien aimés n’arrivent ?
Personne ne rechigna, tous étaient pour s’en aller, tous le méritaient.
- Andreeeew-san, tu peux m’appeler Taddarius, si tu veux.
- J’en avais bien l’intention, mais… merci. Répondit-il avec le sourire. M’attendez-pas, j’vais pisser. Léo, porte Taddarius pour moi.
Pas bien loin de la fabrique de jouets enflammée, il s’arrêta et commença son affaire, bien déterminé à ne laisser aucune goûte d’urine dans sa vessie. Et alors qu’il s’apprêtait à ranger son engin, un Marine vint à lui. Il semblait avoir été attiré par la vue du feu, et ne tarda pas à questionner sans relâche l’individu Miller.
- Hé toi ! Tu sais quelque chose de c’feu ?!
- Ah ?! No… euh… No entiendo, señor.
- Hein ?? OUI OU NON, sais-tu quoi que ce soit sur cet incendie ?! Et puis… Cette peluche, c’est là-dedans qu’ils cachent leur drogue, p’tit malin, quand j’vais leur montrer ça aux mafieux, ils vont m’apprécier !
Alors pris d’une surprenante peur bleue, Andrew commença à paniquer, et dans sa tête, reproduisit le même schéma que sa dernière panique. Il avait complètement oublié de chercher où les voyous cachaient leur produit, et n’avait pas imaginé, bien qu’évident, qu’il soit caché dans les jouets et peluches. Il ouvrit la peluche, constata, et la referma aussitôt. Il paniqua.
- …La parada o yo iré a la policìa !
Andrew espérait s’en sortir avec cette ruse, sans grabuge, mais il commençait sérieusement à douter. Dans un élan de bravoure et de désespoir, due à la frustration de ne pas pouvoir posséder cette peluche, il la jeta aux bras du marine en pleurant et pris la fuite.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________Voilà l’Ordre de Mission qu’avait été donné à Andrew et son équipe. Le fait que quelqu’un restant assis toute la journée puisse lui donner un ordre dérangeait Andrew, mais il n’en disait mot, car tout comme il n’aimerait pas qu’on lui manque de respect, il n’insulterait jamais personne sans connaître ne serait-ce qu’une infime partie de son passé. Les « deux fainéants » étaient eux-aussi des recrues fraîchement débarquées au CP8, et Andrew ne semblait pas malheureux de devoir travailler avec eux. L’un était très grand, bien plus encore que notre héros, tandis que l’autre était si minuscule que Miller avait peur de l’oublier. Le colosse se faisait appeler T.D, certainement un prénom composé, ce qui intriguait par ailleurs Andrew. Il semblait assez niai, voir même bête, et passait le plus large de son temps à manger. Le petit lui se nommait Yoh Low, un jeune talentueux dans les missions d’infiltrations, certainement un atout de taille dans cette mission, en tout cas, c’était ce qu’en pensait Andrew. Le Chef de Mission, celui qui devait les superviser, lui, entretenait une toute autre relation avec Andrew. Léo de Grandmaison n’appréciant guère le comportement laxiste du jeune homme, ce dernier ne pouvait alors que le détester à son tour. Il n’était à ses yeux qu’un bourge qui n’aurait pas mérité sa place, mais encore une fois se privait de le lui dire, car il reconnaissait sa possible erreur.
La mission devait alors se passer sur l’île de Manshon, cette dernière étant renommée pour abriter d’innombrables mafieux, tous réunis sous le nom de « Sept Familles ». L’idée de la mission était alors de ralentir la productivité des mafieux en matière de drogue. Ils emploient ce que l’on pourrait appeler des voyous pour produire celle-ci, tandis qu’ils se chargent eux même de l’exportation. En ressortit alors l’idée de s’attaquer directement à la productivité, au plus fragile élément de l’équation.
Pour éviter d’être repérés avant même le lancement de l’opération, ils se déguisèrent tous en commerçants, et empruntèrent un bateau en conséquence, absent de tout signe d’appartenance au Gouvernement. Malgré la présence du colosse, qui ne faisait pas très marchand derrière son déguisement, la petite équipe de bras cassés se vit autorisée à pénétrer l’île. Ils avaient fait croire qu’ils venaient pour ouvrir un petit établissement de restauration. Les Agents du CP8 prirent alors le temps d’installer un petit restaurant amovible, qu’occupaient Léo et Yoh tandis que les deux autres partaient à la recherche de cette fameuse fabrique de jouets en feintant de faire la propagande de leur « nouveau gagne-pain ». Ils explorèrent ainsi une bonne partie des lieux, en manquant plus d’une fois de se faire agresser par d’autres n’appréciant pas leurs façons de faire de la pub. Oui, car Andrew est un peu trop… insistant, insistant ET têtu. Il prenait alors son rôle un peu trop au sérieux, et cherchait réellement à vendre ses produits, tandis que la présence du grand T.D. n’inspirait pas confiance auprès des clients. Ce dernier, en plus d’avoir un air effrayant, mangeait la nourriture qu’il était supposé vendre. Qui plus est, la propagande ne plaisait simplement pas aux mafieux, qui menaçaient les agents maintes et maintes fois, à tel point qu’ils finirent par arrêter, ne voulant pas mettre en péril l’opération. Ils s’aperçurent alors qu’ils pouvaient simplement se balader à travers la ville sans raison, et que tout le monde s’en fichait. Il fallut tout de même un moment pour qu’ils comprennent qu’ils étaient tout de même relativement libres, même s’ils se trouvaient en territoire mafieux.
Obtenir l’aide des Marines ici-bas semblait peine perdue, puisque la 257ème division de la Marine ne semblait rien faire d’autre que lécher les bottes des Sept Familles. Les deux Agents longèrent alors les côtes pour finir par arriver au niveau d’un hangar possédant une ouverture sur la mer, certainement pour assurer le transport. Rien n’indiquait vraiment aux deux jeunes recrues qu’ils avaient trouvés la fabrique de jouets, mais Andrew avait ce genre d’intuition et resta aux alentours pour s’en assurer. Ils cherchèrent à s’approcher de l’entrée du hangar tout en restant cachés et discrets, et malgré la taille du colosse, ils parvinrent assez proche pour observer les va-et-vient des voyous. N’ayant pas grand nombre de choix, ils se cachèrent derrière de vieux buissons, en assez bon état pour les cacher et juste assez fanés pour qu’ils puissent regarder à travers. Mais le buste du colosse dépassant beaucoup trop, il se vit obliger de s’allonger ventre contre sol pour ne pas augmenter le risque d’être repéré. C’est dans ces longs moments que les liens entre coéquipiers se forgent, d’une certaine manière, en tout cas avec Andrew, car il ne peut s’empêcher de papoter, dans ces moments-là.
- Tchh… Je suis rentré au CP8 pour rester près de Sam, pas pour perdre mon temps avec un bouffeur d… Oops… J’ai parlé à autre voix. Doooonc. T.D. … C’est ton vrai nom ? J’veux dire, tu dois forcément avoir un prénom… plus… composé ?
- Hmmm… – il continuait à manger – M’oui… Mais je ne l’aime pas spécialement… Mhmmm, Donc tu te contenteras de T.D.
Andrew se retourna vers lui un instant, dans l’incompréhension. Il était pour lui non-envisageable de renier le nom que ses parents lui auraient donnés, tout comme il lui serait impossible de renier le nom que M.Miller lui a donné. Mais il n’avait pas le temps de débattre de cela avec lui, car un homme sortait tout juste du hangar. Le bonhomme fut rattrapé par deux de ce qui semblait être ses collègues. Ils venaient apparemment tous les trois prendre leur pause. Tous trois fumaient, ce qui réveilla chez Andrew une envie de simuler un incendie dans ce hangar. Car oui, notre Miller a des tendances pyromane. Certains iraient dire qu’il n’a pas vraiment sa place au CP8, qu’il a plus l’allure d’un pirate, dirons même certains, mais ce qui importe le plus Andrew, c’est de rester proche de son frère, puis, il ne pourrait pas voir ses idéaux se réaliser en prenant le vent de la piraterie.
- J’imagine qu’ils ne sont pas que trois là-dedans. Ça ne sert à rien de rester là, cherchons plutôt un moyen d’entrer. Enfin… Je vais chercher, t’es trop imposant. Désolé, ‘T.D.’.
Andrew attendit ensuite que les trois gaillards rentrent dans la supposée fabrique pour enfin sortir de sa cachette et monter sur le toit du bâtiment. Sur celui-ci, il trouva tout de suite la solution : une bouche d’aération qu’il jugea au premier abord apte à accueillir le grand T.D.
- Yosha, plus qu’à ramener tout l’monde.
La recrue du CP8 sortie alors un Bébé Escargophone et appela son équipe, excepté T.D. qui lui attendait encore en bas.
- Ici Miller, depuis la fabrique de jouets. Nous n’attendons plus que vous pour prendre le bâtiment.
- Ici De Grandmaison, nous avons quelques complications, il semblerait que nous ayons fais une propagande trop importante, notre restaurant est perquisitionné. Avez-vous des explications ?!
- Plus tard ! Je viens vous chercher ! Nous aurons besoin de vous deux !
Puis il raccrocha sans attendre et retourna chercher son collègue colossale. Ce dernier n’avait absolument pas bougé, il attendait toujours au sol, en mangeant toujours ces mêmes mets.
- Oy ! « T.D. » ! Va falloir venir cette fois. Range ta bouffe.
Andrew essayait ici de se montrer supérieur car il se sentait minuscule aux côtés du bonhomme, et lui donner des semblants d’ordres lui redonnait confiance sur sa condition de Mâle Alpha. Ils prirent ensuite tout deux le chemin inverse. Le soleil était déjà bien bas dans le ciel, et Andrew pensait bien profiter des ténèbres de la nuit pour mener à bien la mission. Arrivés au point de rendez-vous, ils trouvèrent Léo et Yoh, assis sur le bord du trottoir, dépités d’avoir été dépouillés du mini restaurant amovible par la mafia.
- Chef… commença notre héros.
- Tais-toi. Vos conneries ont causées déjà assez bien des problèmes. Léo continua en parlant dans sa barbe. Non mais quelle idée, maintenant nous n’avons plus notre restaurant de couverture, et ils nous ont ordonnés de quitter les lieux avant demain dès l’aube.
- Heureusement que j’ai pris le sac d’explosifs avec moi ! rétorqua le court Yoh Low, en montrant fièrement un énorme sac qui, posé sur son dos, semblait recouvrir l’ensemble de son corps.
L’équipe de quatre, que l’on pourrait presque comparée aux Daltons, autant en terme d’efficacité que pour leur taille, s’avança pour retrouver la fabrique de jouets. Le CP8, qui a pour habitude d’aimer faire forte impression, avait cette fois-ci laissé le travail à leur nouvelle recrue, Miller, qui lui semblait opter pour une opération toute en discrétion. Ils arrivèrent finalement à l’emplacement de la fabrique de jouet, qui d’ailleurs n’avait toujours pas été officiellement reconnue comme la fabrique qu’ils recherchaient, mais peu importe, Andrew invita tout le monde à entrer par l’aération du toit.
- Je propose qu’on laisse d’abord le petit entrer, pour nous faire un rapport de ses observations. Qu’en dites-vous ? Vous êtes d’accord, c’est évident, vas-y Yoh ! lança joyeusement et ironiquement Andrew.
Mais c’était malgré son ironie une bonne idée, et le Chef acquiesça, ordonnant alors à l’Agent Yoh Low d’entrer, d’observer, puis de ressortir. Entrer dans des coins étroits était une des spécialités de la recrue, et l’équipe comptait bien profiter de sa petite taille. Il donna alors son « énorme » sac à Andrew et entra.
- Taddarius ! Arrête donc de manger, nous sommes en mission, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Rétorqua Léo De Grandmaison au beau milieu d’un silence déjà brisé par les bruits de bouche de l’Agent T.D.
- Taddarius ?! Alors ton nom, c’est Taddarius ?! Je comprends ta détresse, haha ! répliqua notre Miller préféré, riant d’un T.D. en colère.
En effet, ce dernier ne semblait pas avoir apprécié qu’on l’appelle ainsi, et sa tête tourna vite au rouge, tandis qu’il était trop gentil pour relâcher sa colère sur ses collègues. C’est à ce moment-là que Low choisit de sortir de son trou, avec un rapport assez maigre mais suffisant. La première salle est celle où sont regroupés les voyous pour la nuit. La seconde n’est qu’un dépôt d’arme, collé directement à la précédente. La troisième et dernière est une fabrique de jouets, et sans nul doute où ils produisent leur drogue. En clair, Andrew avait vu juste ! Il n’en n’était d’ailleurs pas peu fier, mais ne pouvait pas le crier haut et fort, car il était supposé déjà être certain d’avoir à faire à la fabrique de jouets. Avant même que Léo ne s’exprime, Andrew prit la parole et donna son idée. Après quelques secondes d’hésitation, De Grandmaison accepta, irrité par le manque de respect dont avait fait preuve sa recrue. D’autant plus que ce dernier ne lui avait pas donné un rôle important dans le déroulement de son plan. Peu importe après tout, tant que le plan fonctionne. Ils entrèrent tous, Léo en tête de file ( car oui tout de même, un leader se doit d’être devant, humhum. ). Taddarius eut beaucoup de mal à entrer dans le tuyau d’aération, pourtant bien assez large pour les autres, et fort heureusement pour lui, il fut le premier à en sortir, pour prendre par surprise les voyous endormis. Juste après, Yoh Low s’infiltra dans leur cache d’arme, puis pour finir, Andrew fut chargée d’entrer dans la troisième pièce, la fabrique de jouets – drogue – qu’il devait détruire. Léo quant-à-lui resta dans la bouche d’aération, pour assurer le « bon fonctionnement du plan ».
Cependant, le plan commença dès le départ à montrer son échec. Yoh Low remonta auprès de Léo, le « chargé des communications », et hurla au désespoir. Lorsqu’il était arrivé, les armes, dans leur totalité, avaient déjà été prises par les voyous, qui s’étaient jetés dessus dans l’espoir de pouvoir se défendre face au colossal Taddarius. Ce dernier, enragé pour avoir été nommé ainsi, déversait son courroux contre ses adversaires. De son côté, notre jeune héros cherchait encore. D’un côté, une immense étagère de jouets qui semblait ne pas avoir de fin rendant l’endroit d’une certaine façon… plus glauque. De l’autre, une plantation d’herbes illicites, et au centre, une table aménagée pour travailler ces herbes. Avant toute chose, Andrew fit le tour des lieux. Il pouvait déjà entendre un combat se dérouler de l’autre côté, et pourtant, continuait ses recherches. Lorsqu’il fit face à l’étagère, il ne put manquer cette peluche, qui se tenait juste en face de ses yeux. Cette peluche, qu’il avait déjà vue quelque part. Après mûre réflexion, il n’avait aucun doute, c’était la peluche dont il rêvait lorsqu’il ne pouvait encore rien s’offrir, à Boréa. Elle représentait un Panda et ne mesurait pas plus de trente-cinq centimètres. Il la prit dans ses mains, la fixa d’un regard doux et plus heureux que jamais, avant d’ouvrir le sac dans l’intention de la cacher, pour tomber nez-à-nez avec la nourriture qu’ils feintaient de vendre à leur restaurant. Il semblait que le petit Low avait fait erreur en prenant le sac qu’il pensait être celui des explosifs. Plutôt que de sauver les explosifs, il avait sauvé ce qui dans cette mission – sauf peut-être pour T.D. – avait le moins d’importante. L’Agent du CP8 ne put qu’hurler de rage.
- TUTUTUTUTU… YOH LOW. NYAAAAAH. NON. NON. QUE FAIRE ?! PAS PANIQUER. UNE SOLUTION. IL FAUT TROUVER UNE SOLUTION. JE. JE. JE VAIS TROUVER UNE SOLUTION. S’IL VOUS PLAIIIIIIIIIIIIT. SOLUTIOOOOOOOOOOOOOOON.
Après avoir un peu paniqué, il s’interrompit lorsque le grand colosse entra dans sa pièce par… le mur. Ce fut le colosse lui-même qui s’explosa contre le mur, alors qu’un voyou persistait à vouloir s’agripper à lui. La brèche ouverte, les autres brigands rejoignirent le combat, tandis que celui qui ne lâchait pas la montagne de muscle resta à terre, écrasé et mis K.O. par cette dernière. Une idée vint frapper l’esprit affûté d’Andrew qui se rappela que tous étaient fumeurs. Il s’approcha du combat et n’alla pas plus loin qu’où gisait inconscient la première victime du Taddarius. Il fouilla dans les poches du malchanceux et finit par rapidement y trouver un briquet.
- Oh oui ! J’aime toujours quand ça fini comme ça ! Par le feu ! Hmm. TOUT LE MONDE, PREPAREZ-VOUS, JE VAIS Y METTRE LE FEUUUUUUUUUUUUUUUUU. WOUHOU.
L’un des voyous se dressa contre cette idée, et couru dans sa direction.
- Je ne te laisserai pas faire, vieillard ! dit-il.
- Vie… Vieillard ? Je n’ai que 21 ans ! répliqua l’agent du gouvernement avant d’attraper le sac ouvert et de lui verser le contenu sur le visage.
Du saumon, de la salade… De nombreux ingrédients le recouvrirent l’espace d’un court instant. Andrew récupéra la peluche au sol en priorité, et se propulsa du côté des plantes, tandis que T.D. se chargeait de ramener l’attention du voyou embêtant vers lui.
- FIRE ! FIRE !
Vous l’aurez compris, il alluma des petits feux un peu partout sur les plantes et resta émerveillé devant ce spectacle un court instant, puisque ces plantes semblaient du genre à prendre très rapidement feu. L’Agent du CP8, la peluche coincé entre son torse et ses vêtements, dégaina son katana et courut secourir son camarade, répétant sans arrêt qu’ils feraient mieux de laisser le combat de côté pour fuir la fabrique. Après quelques échanges de coups avec l’ennemi, Taddarius décida enfin à lâcher l’affaire et se rua vers la sortie.
Très rapidement, tout le bâtiment se retrouva sous les impardonnables flammes, et Taddarius peina à en voir le bout, tailladé de part en part par les voyous, bien qu’aidé par son collègue et maintenant ami Andrew Miller. À la sortie, ils purent voir les voyous menottés – qui entre temps avaient eux aussi fuient la fabrique – ainsi qu’un Léo de Grandmaison et un Yoh Low très fiers. Andrew, soutenant la masse que représente Taddarius, sourit au reste de son équipe.
- Et si on disparaissait avant que nos mafieux bien aimés n’arrivent ?
Personne ne rechigna, tous étaient pour s’en aller, tous le méritaient.
- Andreeeew-san, tu peux m’appeler Taddarius, si tu veux.
- J’en avais bien l’intention, mais… merci. Répondit-il avec le sourire. M’attendez-pas, j’vais pisser. Léo, porte Taddarius pour moi.
Pas bien loin de la fabrique de jouets enflammée, il s’arrêta et commença son affaire, bien déterminé à ne laisser aucune goûte d’urine dans sa vessie. Et alors qu’il s’apprêtait à ranger son engin, un Marine vint à lui. Il semblait avoir été attiré par la vue du feu, et ne tarda pas à questionner sans relâche l’individu Miller.
- Hé toi ! Tu sais quelque chose de c’feu ?!
- Ah ?! No… euh… No entiendo, señor.
- Hein ?? OUI OU NON, sais-tu quoi que ce soit sur cet incendie ?! Et puis… Cette peluche, c’est là-dedans qu’ils cachent leur drogue, p’tit malin, quand j’vais leur montrer ça aux mafieux, ils vont m’apprécier !
Alors pris d’une surprenante peur bleue, Andrew commença à paniquer, et dans sa tête, reproduisit le même schéma que sa dernière panique. Il avait complètement oublié de chercher où les voyous cachaient leur produit, et n’avait pas imaginé, bien qu’évident, qu’il soit caché dans les jouets et peluches. Il ouvrit la peluche, constata, et la referma aussitôt. Il paniqua.
- …La parada o yo iré a la policìa !
Andrew espérait s’en sortir avec cette ruse, sans grabuge, mais il commençait sérieusement à douter. Dans un élan de bravoure et de désespoir, due à la frustration de ne pas pouvoir posséder cette peluche, il la jeta aux bras du marine en pleurant et pris la fuite.
Informations IRL
Prénom : Donovan
Age : 18 ans
Aime : Le basket, écrire.
N'aime pas : Des choses, je ne saurai pas l'dire
Personnage préféré de One Piece : Trafalgar Law
Caractère : J'suis gentil, flemmard '^'
Fait du RP depuis : 2 ans environ
Disponibilité approximative : Don't know '^'
Comment avez-vous connu le forum ? On cherchait un forum plaisant avec Sam, puis on est tombés ici
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Prénom : Donovan
Age : 18 ans
Aime : Le basket, écrire.
N'aime pas : Des choses, je ne saurai pas l'dire
Personnage préféré de One Piece : Trafalgar Law
Caractère : J'suis gentil, flemmard '^'
Fait du RP depuis : 2 ans environ
Disponibilité approximative : Don't know '^'
Comment avez-vous connu le forum ? On cherchait un forum plaisant avec Sam, puis on est tombés ici
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Dernière édition par Andrew Miller le Lun 5 Jan 2015 - 0:49, édité 12 fois