♫ ~ Apocalyptica.
Partout ou son regard se pose, il n'y a que ruine. Des bâtiment qui dégueulent de pavés, des pavés perchés sur les toits, des cadavres jonchent le sol. Il boite, il a mal. Chaque pas est souffrance. Tout son être n'est que souffrance. Partout ou son regarde se pose, il n'y a que ruine. Et son corps ressemble à une épave. Les rues de Goa la nuit passées sont devenues pire que des coupe gorges. Les nobles et les bourgeois toujours barricadés derrière leur barreau dorée se délectent du spectacle ; Les rats s'entre-dévorent, n'ayant pas voulu quitter le navire et les pauvres souffrent. Rien de nouveau sous le soleil de Dawn, si ce n'est une diminution drastique de sa population. Les rues sont désertes le jours, et les caniveau débordent de sang des victimes la nuit, quand vient l'heure du crime. Il regarde ce paysage, et y puise du courage ... Toujours en vie. C'est ce qui importe le plus non ? Il serait tout temps de se poser des question une autre fois, un autre jour, sous un astre plus clément que le soleil, qui faisait bouillir le peu de sang qu'il restait dans son crâne. Il n'est ni solaire, ni lunaire cet homme là. Cette carcasse qui ne marche encore que par un miracle ; Celui de l'espoir, cette petite étincelle de vie qui restera toujours nichée quelque part. Il le sent dans ses tripes, il l'avait senti plusieurs fois même. Que ce soit la douleur, l'euphorie de la survie, ou bien l'instinct, chacun à leur tour il avaient illustrés les bienfait de la nature humaine. Celle qui se rapproche le plus de la bête, celle qui reste car elle est primaire, pas une de ses réactions métaphorique ayant été obtenu d'une philosophie alambiquée. C'est ce qui prend racine au plus profond de nous qui nous définit, et qui peut nous rendre plus fort. Il suffit de croire en son potentiel.
La rue faisait exactement huit cent quatorze pas, détroussée de ses pavés par une volée de boulet, elle devenait presque une montagne infranchissable. Je lève la jambe. Des débris jonchaient la rue, rendant impraticable les routes de la ville basse, offrant un répit inattendu aux ennemis du gouvernement. La pose en douceur. Une douleur sourde s'empare de ma cuisse gauche, d'ou je sens pulser le sang et la vie. Tant que ce morceau de métal restera fiché dans ma cuisse, je pourrais éviter le pire, alors je prie pour pouvoir rester debout. Je lève la jambe droite à son tour. Douleur. Devant moi une carcasse de char est éventrée par un boulet encore intact, des cadavres l'entourent comme s'il faisait une ronde autours de l'animal. Bizarrement, leur expression n'indique aucune douleur, ni aucune souffrance, comme s'ils avaient été figés avant de mourir. Je pose la jambe, douleur encore. Je m'appuie sur ma hache pour déambuler dans les rues désertes de la capitale. Jadis si bien mise, si vivante et puissante, elle jonche maintenant devant moi comme une ville ordure, ce qui correspond mieux à l'image que je me fais d'elle à l'origine. J'admire la vue même si j'ai mal. Un petit pousse de chaos, et voilà le travail. Juste une petite poussée, et tout avait dérapé vers un destin funeste et noir comme un ristretto. Rafaelo et moi avions fait de notre mieux pour rattraper le coup, et tandis que je courais au quatre coin de la ville pour rattraper les pillards et les assassins, lui courait à sa perte. Préparant le combat de sa vie, celui ou il perdit la vie pour me sauver.
C'est une dette qui entâche mon honneur, et qui me pousse à avancer. Je vous l'avait dis, juste une petite poussée, et vous verrez ce qu'on peut faire d'un homme. Donnez lui un objectifs, puis donnez lui des épreuves, donnez lui une souffrance qui coupe le souffle à chacun de ses pas, et voilà le travail. C'est aussi simple que de provoquer une guerre, j'espère que nous l'avions prouvé ses derniers temps. Je remarque assez vite que je pense à Rafaelo comme à un nous, et ça m'choque. Je pensais pas être sentimental, mais c'est le genre d'mecton assez attachant. Toujours à brailler, toujours à douter, toujours à vouloir faire plus. Capable d'mourir pour les autres. Pour moi aussi. Alors qu'on se connaissait la peine, il a fait ce que peu aurait osé, s'élever. Maintenant, pour moi il fait partie de ce cercle des grands hommes, capable de se sacrifier à une cause. Sa m'fascine moi, qui ait pas mal bourlingué en pensant qu'à ma pomme. Faut dire qu'elle est juteuse, y'a matière à s'occuper comme dirait l'autre. Seulement, j'peux pas m’empêcher d'éprouver un pincement au cœur, j'ai toujours agis pour aider les plus démunis, pour aller dans le bon sens. Et j'ai toujours éprouvé les pires difficultés, parce qu'en face il y'avait une marine permissive et démissionnaire. Putain de système, tu t'engraine contre les mauvais gars, et t'enrôles pas les bons ... T'as déjà fait quelque chose d'bien au moins une fois ? Tout ça n'arrête pas de tourner dans ma tête, prisonnier de mon corps en souffrance. Mes habits déchirés, mes traits tirés, la poussière, tout ça me permet d'échapper aux marines pour le moment. Mais il suffira de pas longtemps pour qu'ils me reconnaissent et m'embarque sur le champs. Un suspect comme moi sa court pas les rues, surtout si on y regarde de plus prêt. Trop embrouillé j'ai même pas encore eu la présence d'esprit de me changer, toujours dans les restes d'armure que m'a prêté l'Auditore. Vu l'état des guenille, c'est difficile, mais si on creuse un peu mon déguisement de mendiant risque de tourner vinaigre.
De toute façon, ce déguisement va tourner au vinaigre. Moi je cherche une tronche amie dans l'horizon désolé, mais je vois que des cadavres ou des voleurs. Des tueurs aussi. Pas la force de les tenir à l'écart, même si ma taille les décourage (malgré tout le sang qui couvre mon habit blanc, ou peut-être à cause de lui). Je suis si misérable qu'on me prend pour un esclave. Un de ceux là. Les rebelles. La cause de toute cette folie et du malheur de tout les nobliaux. J'arrive à mon huit cent treizième pas, un coin de ruelle, trois hommes sortent des ombre de droite, et pareil à gauche. Je ne résiste pas au rapt. ma hache tombe par terre et résonne tandis qu'on me traîne plus loin en me mettant un sac sur la tête.
Avance, chien! On me jette depuis une sorte de ponton, et le contact de la boue amorti le choc. Mes liens étant défait, j'en profite pour enlever mon bandeau. Je suis au centre d'une arène boueuse de sang, de sueur, de pisse et bien d'autre liquide visqueux. Des gradins aménagés dominent le centre d'une cave, petit tour de passe passe rendu possible par l'effondrement d'un étage. J'admire le travail de l'architecte, quelle vision ... Au centre, déjà deux cadavres encore chaud. Et j'serais surement le troisième, vu mon état lamentable. Les nobles s'en fichent, ils ne veulent pas d'un combat loyal. Ils veulent nous voir souffrir comme des animaux infidèles. Je le sens d'ici : C'est un combat de violence pure, pour la survie. Sans certitude qu'ils ne te tueront pas à la fin, que j'me dis.
La lumière m'aveugle un peu, le toit n'a toujours pas été réparé. M'fait pensé à un Colisée ... Quand je vous disais du déjà-vu.
- A MORT !
- OUAAAAAI, BATTEZ VOUS
- DU SANG ! DU SANG !
- LA JUSTICE POUR MON FILS !
que gueule le publique, tandis que rentre quatre homme sur le terrain. Je comprend que là, tout le monde à souffert. Parfois on peut pas faire d'omelette sans casser des oeufs, et toute guerre possède son lot d'injustice. Maintenant si on additionne toutes celles de toutes les mers et océans, et on comprend pourquoi une incision chirurgicale est nécessaire. Les deux premiers s'empoignent tandis que le troisième, un mec encore plus grand que moi, feint de se tourner vers ma personne. Mon épave est-elle plus attirante que j'le pensais ? Faut dire que sous les croûtes on voit pas trop ma gueule ni mon gabarit. Je ne suis qu'une plaie géante sur laquelle vont pousser d'autres plaies. Le temps se suspend alors qu'il attrape un des gourdin qui traîne au sol, envoyé depuis les gradins pour plus de piquant. Il ramasse l'objet. Il l'arme vers moi. Encore une commotion, et j'sais plus si j'vais pas y passer.
Un petit miracle c'est trop demandé, siouplait ?
Partout ou son regard se pose, il n'y a que ruine. Des bâtiment qui dégueulent de pavés, des pavés perchés sur les toits, des cadavres jonchent le sol. Il boite, il a mal. Chaque pas est souffrance. Tout son être n'est que souffrance. Partout ou son regarde se pose, il n'y a que ruine. Et son corps ressemble à une épave. Les rues de Goa la nuit passées sont devenues pire que des coupe gorges. Les nobles et les bourgeois toujours barricadés derrière leur barreau dorée se délectent du spectacle ; Les rats s'entre-dévorent, n'ayant pas voulu quitter le navire et les pauvres souffrent. Rien de nouveau sous le soleil de Dawn, si ce n'est une diminution drastique de sa population. Les rues sont désertes le jours, et les caniveau débordent de sang des victimes la nuit, quand vient l'heure du crime. Il regarde ce paysage, et y puise du courage ... Toujours en vie. C'est ce qui importe le plus non ? Il serait tout temps de se poser des question une autre fois, un autre jour, sous un astre plus clément que le soleil, qui faisait bouillir le peu de sang qu'il restait dans son crâne. Il n'est ni solaire, ni lunaire cet homme là. Cette carcasse qui ne marche encore que par un miracle ; Celui de l'espoir, cette petite étincelle de vie qui restera toujours nichée quelque part. Il le sent dans ses tripes, il l'avait senti plusieurs fois même. Que ce soit la douleur, l'euphorie de la survie, ou bien l'instinct, chacun à leur tour il avaient illustrés les bienfait de la nature humaine. Celle qui se rapproche le plus de la bête, celle qui reste car elle est primaire, pas une de ses réactions métaphorique ayant été obtenu d'une philosophie alambiquée. C'est ce qui prend racine au plus profond de nous qui nous définit, et qui peut nous rendre plus fort. Il suffit de croire en son potentiel.
La rue faisait exactement huit cent quatorze pas, détroussée de ses pavés par une volée de boulet, elle devenait presque une montagne infranchissable. Je lève la jambe. Des débris jonchaient la rue, rendant impraticable les routes de la ville basse, offrant un répit inattendu aux ennemis du gouvernement. La pose en douceur. Une douleur sourde s'empare de ma cuisse gauche, d'ou je sens pulser le sang et la vie. Tant que ce morceau de métal restera fiché dans ma cuisse, je pourrais éviter le pire, alors je prie pour pouvoir rester debout. Je lève la jambe droite à son tour. Douleur. Devant moi une carcasse de char est éventrée par un boulet encore intact, des cadavres l'entourent comme s'il faisait une ronde autours de l'animal. Bizarrement, leur expression n'indique aucune douleur, ni aucune souffrance, comme s'ils avaient été figés avant de mourir. Je pose la jambe, douleur encore. Je m'appuie sur ma hache pour déambuler dans les rues désertes de la capitale. Jadis si bien mise, si vivante et puissante, elle jonche maintenant devant moi comme une ville ordure, ce qui correspond mieux à l'image que je me fais d'elle à l'origine. J'admire la vue même si j'ai mal. Un petit pousse de chaos, et voilà le travail. Juste une petite poussée, et tout avait dérapé vers un destin funeste et noir comme un ristretto. Rafaelo et moi avions fait de notre mieux pour rattraper le coup, et tandis que je courais au quatre coin de la ville pour rattraper les pillards et les assassins, lui courait à sa perte. Préparant le combat de sa vie, celui ou il perdit la vie pour me sauver.
C'est une dette qui entâche mon honneur, et qui me pousse à avancer. Je vous l'avait dis, juste une petite poussée, et vous verrez ce qu'on peut faire d'un homme. Donnez lui un objectifs, puis donnez lui des épreuves, donnez lui une souffrance qui coupe le souffle à chacun de ses pas, et voilà le travail. C'est aussi simple que de provoquer une guerre, j'espère que nous l'avions prouvé ses derniers temps. Je remarque assez vite que je pense à Rafaelo comme à un nous, et ça m'choque. Je pensais pas être sentimental, mais c'est le genre d'mecton assez attachant. Toujours à brailler, toujours à douter, toujours à vouloir faire plus. Capable d'mourir pour les autres. Pour moi aussi. Alors qu'on se connaissait la peine, il a fait ce que peu aurait osé, s'élever. Maintenant, pour moi il fait partie de ce cercle des grands hommes, capable de se sacrifier à une cause. Sa m'fascine moi, qui ait pas mal bourlingué en pensant qu'à ma pomme. Faut dire qu'elle est juteuse, y'a matière à s'occuper comme dirait l'autre. Seulement, j'peux pas m’empêcher d'éprouver un pincement au cœur, j'ai toujours agis pour aider les plus démunis, pour aller dans le bon sens. Et j'ai toujours éprouvé les pires difficultés, parce qu'en face il y'avait une marine permissive et démissionnaire. Putain de système, tu t'engraine contre les mauvais gars, et t'enrôles pas les bons ... T'as déjà fait quelque chose d'bien au moins une fois ? Tout ça n'arrête pas de tourner dans ma tête, prisonnier de mon corps en souffrance. Mes habits déchirés, mes traits tirés, la poussière, tout ça me permet d'échapper aux marines pour le moment. Mais il suffira de pas longtemps pour qu'ils me reconnaissent et m'embarque sur le champs. Un suspect comme moi sa court pas les rues, surtout si on y regarde de plus prêt. Trop embrouillé j'ai même pas encore eu la présence d'esprit de me changer, toujours dans les restes d'armure que m'a prêté l'Auditore. Vu l'état des guenille, c'est difficile, mais si on creuse un peu mon déguisement de mendiant risque de tourner vinaigre.
De toute façon, ce déguisement va tourner au vinaigre. Moi je cherche une tronche amie dans l'horizon désolé, mais je vois que des cadavres ou des voleurs. Des tueurs aussi. Pas la force de les tenir à l'écart, même si ma taille les décourage (malgré tout le sang qui couvre mon habit blanc, ou peut-être à cause de lui). Je suis si misérable qu'on me prend pour un esclave. Un de ceux là. Les rebelles. La cause de toute cette folie et du malheur de tout les nobliaux. J'arrive à mon huit cent treizième pas, un coin de ruelle, trois hommes sortent des ombre de droite, et pareil à gauche. Je ne résiste pas au rapt. ma hache tombe par terre et résonne tandis qu'on me traîne plus loin en me mettant un sac sur la tête.
***
Je sens qu'on me traine sans ménagement à travers un réseau. Impression de déjà-vu, comme disent les français (de l'île des franches, pas loin de mon île d'origine) avec leur accent bizarroïde et leurs poèmes. Parait même que Rimbaud en vient, pour te dirait notoriété locale, et supposition erronés... Ce bruit qui court la rend presque célèbre, si ce n'est difficile à aborder. Faudra juste voir ce qu'en pense l’intéressé quand il en aura vent. Les rançons de la gloire, mettons. Je reste serein, parce que j'ai vécu sa un million de fois dans ma vie. Etre enchaîné, pris dans une bataille, emmené sur un champ de bataille, forcé à se battre pour survivre. C'est mon pain quotidien, et je commence à comprendre ma peine. Qu'importe d'être un homme puissant si on ne connaît jamais la paix ? C'est ce genre de question, et la souffrance tout autours de moi qui me décida. La révolution, c'est une bande de type prêt à tout pour faire cesser de nombreuses injustices. J'peux qu'appuyer l'initiative. Et puis les pourris sont pas légion dans cette caste, malgré ses méthodes parfois drastiques. j'ai jamais été avare en méthode brutale. Et puis j'lui dois pas mal de vie à la cause.Avance, chien! On me jette depuis une sorte de ponton, et le contact de la boue amorti le choc. Mes liens étant défait, j'en profite pour enlever mon bandeau. Je suis au centre d'une arène boueuse de sang, de sueur, de pisse et bien d'autre liquide visqueux. Des gradins aménagés dominent le centre d'une cave, petit tour de passe passe rendu possible par l'effondrement d'un étage. J'admire le travail de l'architecte, quelle vision ... Au centre, déjà deux cadavres encore chaud. Et j'serais surement le troisième, vu mon état lamentable. Les nobles s'en fichent, ils ne veulent pas d'un combat loyal. Ils veulent nous voir souffrir comme des animaux infidèles. Je le sens d'ici : C'est un combat de violence pure, pour la survie. Sans certitude qu'ils ne te tueront pas à la fin, que j'me dis.
La lumière m'aveugle un peu, le toit n'a toujours pas été réparé. M'fait pensé à un Colisée ... Quand je vous disais du déjà-vu.
- A MORT !
- OUAAAAAI, BATTEZ VOUS
- DU SANG ! DU SANG !
- LA JUSTICE POUR MON FILS !
que gueule le publique, tandis que rentre quatre homme sur le terrain. Je comprend que là, tout le monde à souffert. Parfois on peut pas faire d'omelette sans casser des oeufs, et toute guerre possède son lot d'injustice. Maintenant si on additionne toutes celles de toutes les mers et océans, et on comprend pourquoi une incision chirurgicale est nécessaire. Les deux premiers s'empoignent tandis que le troisième, un mec encore plus grand que moi, feint de se tourner vers ma personne. Mon épave est-elle plus attirante que j'le pensais ? Faut dire que sous les croûtes on voit pas trop ma gueule ni mon gabarit. Je ne suis qu'une plaie géante sur laquelle vont pousser d'autres plaies. Le temps se suspend alors qu'il attrape un des gourdin qui traîne au sol, envoyé depuis les gradins pour plus de piquant. Il ramasse l'objet. Il l'arme vers moi. Encore une commotion, et j'sais plus si j'vais pas y passer.
Un petit miracle c'est trop demandé, siouplait ?
Dernière édition par Judas le Dim 1 Mar 2015 - 16:03, édité 1 fois