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Liyana Muren

>> Liyana Muren


Liyana Muren 226831Liyanagro
Pseudonyme : Aucun pour le moment.
Age: 21ans.
Sexe : Femme.
Race : Hybride Humaine-Homme-Poisson (Parapterois Heterura)

Métier : Membre d’Équipage, débrouillarde.
Groupe : Pirate.
But : Vivre de grandes aventures et se faire un nom d'une façon ou d'une autre.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Fondements et théorie du karaté aquatique. (elle ne pourra de toutes façons jamais l'utiliser à son plein potentiel)
La venimosité héritée de ses ancêtres.
Équipement : Un pistolet, deux-trois piècettes.

Codes du règlement :

Parrain : Don Vito Corleone

Ce compte est-il un DC ? : Nope


>> Physique


Taille : 171 cm
Poids : 63 kg


          Liyana n'est pas franchement quelqu'un que l'on oublie facilement. N'importe qui lui jetant un simple regard distrait pourrait la retrouver dans une foule en un clin d'oeil un peu plus tard. Il bien faut dire qu'avoir la peau luisante n'aide pas à la discrétion. Car en effet, si Liyana a une grande partie du corps recouvert par une peau blanche typiquement humaine, ses bras -jusqu'aux épaules- ainsi que ses jambes sont d'un bleu très foncé. Teinte sur laquelle courent des lignes d'un cyan électrique qu'elle peut faire luire à loisir. Mais si encore ce n'était que ça ! Or, non, ses cheveux longs-mais-pas-trop sont logés à la même enseigne, bien qu'encore plus sombres. Les lignes clairs y sont également présentes mais offertes à l'action des vents et des mouvements, dansant parfois en douce anarchie.

          Ces particularités pigmentaires indiquant à elles-seules son ascendance poiscailleuse, celle-ci est confirmée par les six ailerons ocres rayés de blanc plantés dans le haut de son dos. Alors c'est joli, ça gigote, mais n'y touchez pas, malheureux !! Car oui, la miss est venimeuse, on vous l'avait pas dit ? Bah maintenant c'est fait. Jouer avec ces ailerons peut donc se révéler une très mauvaise idée. De même, vous pouvez être empoisonnées par ses mains, ou plus exactement par ses doigts, ou pour être encore plus précis par ses pouces, index et majeurs, où elle peut faire pousser de minuscules picots afin d'empoisonner au moindre contact. Concernant le poison, il n'est pas fait pour tuer mais surtout pour se défendre. De fait, en cas d'envenimation, vos jours ne sont normalement pas en danger mais vous risquez de connaître les pires heures de votre vie à cause de la douleur engendrée.

          Pour le reste, Liyana pourrait être une ravissante jeune femme aux formes généreuses et au regard malicieux sans autres artifices, mais le tableau est gâté par les marques inélégantes d'une importante brûlure sur son côté droit, de sa main au visage. Se développant jusqu'à l'orbite, ces cicatrices laissent apparaître un œil aveugle n'ayant su résister à la chaleur des flammes. Et, le temps passant, un voile bleuâtre opaque est venu cacher une pupille bleue aux reflets cyans. Pupille qui orne cependant toujours un œil gauche ne semblant pas faire grand cas des mésaventures de son voisin, restant pétillant et plein de vie.

          D'un point de vue général, « plein de vie » est une formulation assez correcte pour décrire l'aura que dégage Liyana la plupart du temps. Elle n'est pas femme à se laisser abattre et cela se voit dans son comportement que l'on peut souvent qualifier de puéril. Il suffit de la regarder rire ou sourire pour comprendre qu'elle n'est pas du genre à prendre la vie autant au sérieux qu'elle le devrait. C'est quelqu'un qui a de l'énergie et de la bonne humeur à revendre, ça se ressent.

          Concernant ses habitudes vestimentaires, Liyana apprécie particulièrement les tenues laissant le haut de son dos à l'air libre afin de pouvoir laisser gambader ses ailerons. Elle préfère également les vêtements permettant des mouvements aisés à de longues robes peu pratiques. Enfin, elle a une affection particulière pour la couleur rouge. De fait, sa tenue préférée consiste essentiellement en une robe courte carmin allant de sa poitrine à sa mi-cuisse, décorée par quelques rubans dorées et un motif de vague à la bordure inférieure. Une large ceinture en cuir lui permet également, à défaut de ceinturer quoi que ce soit, d’accrocher plusieurs petites choses comme son pistolet ou divers outils. Pour ce qui est du pistolet, d'ailleurs, elle ne sait qu'à peine l'utiliser et ne s'en sert essentiellement qu'en dissuasion. Bizarrement, elle n'est pas très forte pour évaluer les distances.

          Pour terminer la panoplie de base, on peut signaler le ruban rouge avec lequel elle attache ses cheveux en queue de cheval ainsi que l'anneau d'argent qu'elle porte autour du cou, relié à une simple cordelette. C'est un anneau tout ce qu'il y a de plus basique, mais elle le porte, dit-elle, en attendant de trouver quelque chose d'intéressant à y accrocher. Vient finalement une pair de bottes excessivement commune probablement faites pour un homme à l'origine mais desquelles elle s’accommode parfaitement.

>> Psychologie

          On ne peut pas dire que Liyana soit quelqu'un de bien. Elle vole, elle ment, elle trompe, elle fait chanter les gens, elle soumet les gens par la force, bref, ses actions ne sont pas vraiment celles d'un enfant de chœur... encore que... elle n'est pas maléfique pour autant, loin de là. Elle fait ce qu'elle veut peut importe ce qu'en dit la morale, mais ce n'est jamais par sadisme ou cruauté. Quoiqu'elle fasse de mal, elle n'y prend aucun plaisir coupable. Si elle vole quelque chose, c'est parce qu'elle a besoin de ce quelque chose, pas par plaisir de voler... encore que...

          Bref, on s'en sortira pas d'un point de vue manichéen. Liyana est un parfait exemple d'esprit libre qui ne s'embête pas avec de vagues concepts comme l'honneur ou la justice. Elle n'est pas spécialement contre les gens qui les prêchent, c'est simplement qu'elle s'en fout. Elle n'a pas besoin d'un code pour lui dire qui elle doit aider ou qui elle doit apprécier. Ce genre de questionnement ne lui traverse juste pas la tête. Qu'elle soit gentille, -et elle peut très facilement l'être- ou méchante -et elle peut très facilement l'être- dépend du cas par cas et de ses envies du moment. A ses yeux, tout ce qui ne tue pas n'est pas si grave et n'est finalement qu'un mauvais moment à passer. C'est pour cette raison qu'elle ne se sent particulièrement gênée lorsqu'elle fait du tort à d'autres. De son point de vue, ça n'est jamais qu'un petit désagrément qui finira par disparaître. Ils en connaîtrons d'autres et elle aussi. Elle ne voit finalement le monde qu'au travers les yeux d'une gamine, quand bien même se persuade-t-elle d'une soi-disante maturité..

          Considérant les éléments précédents, il n'est pas dur de déduire que Liyana se prend pour le centre du monde et n'a majoritairement en tête que ses intérêts. Elle peut sans soucis filer un coup de main à des gens qu'elle apprécie, mais globalement sa petite personne est prioritaire. Et pour cause, elle est animée par une idée fixe, à savoir qu'elle est exceptionnelle et promise à un destin sans pareil pour peu qu'elle s'en donne les moyens. Et pour elle, ce destin ne peut s'atteindre qu'au travers d'aventures et de périls. Du coup, elle n'a pas vraiment d'objectif tangible autre que de parcourir la mer à la recherche d'un moyen de se faire un nom.

          Maintenant, si elle ne prête pas grande importance à ce qui ne tue pas, qu'en est-il de la mort ? Eh bien c'est là quelque chose qui affecte beaucoup Liyana. La mort d'autrui la touche toujours énormément de part sa nature irréversible. De fait, il lui est impensable de chercher elle-même à tuer quelqu'un ou encore de laisser mourir une personne qu'elle serait en mesure de sauver. Il y a la vie et ses petites contrariétés, et puis il y a la mort, absolue et définitive. Et pour elle, personne ne la mérite.

          Pour revenir à un ton moins macabre : parcourir les mers c'est bien, mais encore faut-il savoir ne pas se surestimer...  Et ce n'est pas là le fort de la jeune Muren. Elle a tendance à être imprudente et à se laisser mener par l'adrénaline et l’ivresse de l'aventure. Elle est restée une grande enfant et ne prend pas toujours tous les éléments en compte pour définir ses actions. Ça lui a valu des problèmes et lui en vaudra encore d'autres, mais c'est un point sur lequel elle semble incorrigible.
>> Biographie

          Mon histoire ? Ah. J'aimerais pouvoir vous narrer mes exploits guerriers, mes prouesses martiales et vous raconter comment, au prix de cruelles cicatrices, j'ai libéré à moi seule un Océan entier d'une menace invisible. Hélas, vous ne me semblez pas public facile. C'est la vérité que vous attendez, n'est-ce pas ? Aaaah... Soit. Puisqu'il semble que je ne serai guère en mesure d'y couper, je m'en vais vous parler de la vraie Liyana Muren.

          Commençons logiquement et jetons un rapide coup d'oeil -mais pas deux, j'en ai plus les moyens- sur mes origines. Comme on peut s'en douter de part mes... caractéristiques, je ne suis pas complètement humaine. A vrai dire, je ne le suis qu'à moitié, mon père étant un homme-poisson. Les hybrides comme moi sont plutôt rares, à ce qu'il paraît, mais pour tout vous avouer c'est loin de me déplaire ; après tout, on ne connaît pas de destin exceptionnel sans être un peu exceptionnel à la base, si ? Mais je m’égare. Pour en revenir à mes parents, ils se sont rencontrés à l'époque où mon père était encore marin sur un navire marchand. Son appareil est un beau jour entré en contact avec un bâtiment de trafiquants d'esclaves, pas vraiment du goût des hommes-poisson du bateau. Le sang de l'équipage n'a fait qu'un tour et ils ont balancé tout ce beau monde à l'eau avant de délivrer leur « cargaison ». Maman en faisait partie et n'a jamais quitté mon père depuis. Je suppose que de se faire sauver d'une vie de misère et de tourments aide pas mal à ignorer les différences raciales. Deux ans après cet événement, je m'en allais leur faire un petit bonjour.

          Dans l'optique de vivre un vie paisible et heureuse, je pense que l'île sur laquelle je suis née et ai passé la majorité de ma vie est sans doute un choix parfait. Une communauté soudée et tolérante, pas trop de problèmes de brigands ou de pirates, une météo clémente, une flore généreuse... non, vraiment, dans l'ensemble c'est un endroit plutôt cool. Néanmoins, je m'y suis toujours sentie un peu à l'étroit. Non pas que l'île soit dépeuplée, mais un seul bout de terre perdu dans le vaste monde n'est clairement assez pas pour laisser libre cours à mon destin que je sais hors du commun. Toute petite déjà l'appel de la mer et de l'aventure était fort et il n'a pas vraiment diminué depuis.

          Parlons un peu de mon enfance, tiens. Mon père s'étant depuis longtemps intégré à la communauté de l'île, particulièrement ouverte aux hommes-poissons, mon statut d'hybride ne m'a jamais vraiment posé beaucoup de soucis. Au contraire, même. Plus forte que n'importe quel enfant humain de mon âge, je jouissais au sein des petits d'une certaine popularité et d'une influence sans équivalent. Bon, j'avoue avoir parfois usé de ma force plus que de raison... pour être tout à fait honnête -profitez-en, c'est rare- je crois qu'on peut dire que j'étais un petit tyran de la cour de récré. J'aimerais dire que j'étais toujours prête à défendre mes amis des caïds en culottes courtes, mais j'étais en réalité la principale menace pour n'importe quelle tête blonde de l'île. Maintenant, il ne faut pas croire que je m'en tirais à bon compte. La plupart de mes exactions se finissaient par de copieuses punitions et je pense les avoir toutes méritées.


Mon papa et moi à mon 9eme anniversaire.
C'est un homme-poisson piranha, alors il fait un peu peur, mais il est gentil comme tout.
À cette époque, il se présentait pour la mairie de la ville, mais il a largement perdu.

          En fait, je me suis calmée aux alentours de mes dix avec l'arrivée d'une nouvelle famille d'hommes-poissons et d'un garçon de mon âge encore plus fort que moi. Je lui ai bien proposé de former un groupe pour dominer toute la marmaille du territoire -j'étais même prête à sortir avec lui- mais il m'a tout simplement rembarrée à grand coups de sermons sur la justice, le bien et l'honneur. En conséquence, à chacun de mes mauvais coups, il venait me mettre des bâtons dans les roues tant et si bien que je me suis peu à peu « assagie ». Disons que j'ai arrêté d'user de ma force comme arme principale et outil de persuasion. Mais, par principe, j'ai continué de jouer des tours à tout le monde pour faire tourner mon rival en bourrique. Mensonge, délation, falsification, j'usais de toutes sournoiseries possibles dans un jeu puéril où je n'étais au final que la seule participante.

          Quand j'y repense, j'ai fait des trucs vraiment méchants, parfois... et gratuitement, en plus... bah ! On s'entend bien, aujourd'hui. Je suppose que tout ça n'a plus vraiment d'importance... … J’espère....

          On arrive maintenant à mes douze ans... et Pirouette...

          Pirouette était... la chienne de la famille. Et j'aimais beaucoup Pirouette... vraiment beaucoup...

          …

          Excusez moi, c'est toujours assez dur pour moi de parler d'elle. Pirouette, donc, nous a quitté à neuf ans suite à un accident de chariot pendant que je la promenais. Je me suis précipitée pour l'aider, mais il n'y avait rien que je puisse faire. Et c'est alors que je la serrais contre moi en pleurant que... qu'elle...

          PIROUEEEEEEEEEEEETTE !!


°La narration s'excuse pour cette interruption, votre lecture reprendra sous peu°

          snif... désolée... mais à chaque fois que j'en parle c'est la même chose. La mort de Pirouette m'a vraiment affectée, d'autant qu'elle est directement liée à un autre incident.

          Les premières larmes passées, je voulais faire une sorte de dernier hommage à ce fidèle compagnon que j'avais côtoyé presque toute ma vie. J'ai finalement décidé de lui offrir un superbe feu d'artifice en guise d'au revoir. Je me suis donc une nuit introduite en douce dans une réserve d'explosifs et... ça c'est très mal passé. En termes de résultats, je suppose que ça devait être impressionnant, mais en ce qui me concerne, je me souviens surtout des flammes et de la douleur. Mon côté droit en a pris un sacré coup et mon œil fonctionne beaucoup moins bien depuis. Je m'en suis pas trop mal tirée, ceci-dit, car j'aurais pu aussi bien y rester. Inutile de dire que les semaines qui ont suivi n'ont pas été les plus géniales de mon existence. Entre ma chienne morte et les brûlures au moultième degré, je trouvais difficilement de la place pour m'amuser. Mais bon, avec le temps, j'ai plus ou moins fait mon deuil -...plus ou moins...- et mes blessures ont guéries, même si je ne reverrai plus jamais le monde en trois dimensions.

          Mais chassez le naturel, il revient au galop, comme on dit, et c'est pas dans ma nature de ruminer mes petits malheurs. Je me suis bien vite remise et j'ai repris mon quotidien de peste sournoise et retorse. Je ne sais pas si mes parents étaient contents de mon comportement, mais ils étaient sans aucun doute plus heureux à me voir reprendre du poil de la bête plutôt que de rester à déprimer dans mon coin. La cruauté reste néanmoins le domaine des enfants, et si j'ai gardé mon espièglerie infantile en grandissant, la méchanceté gratuite m'a quitté et je suis devenue peu à peu plus fréquentable... enfin je crois.

          Mais au gré des récits de mon père sur la mer et les Océans et d'une vie où les jeux d'enfants se faisaient plus rares à chaque mois passant, mon goût pour l'aventure ne faisait que croître. Fi des farces de gamins, il me fallait quelque chose de plus consistant. Il me fallait voir le monde par moi-même. Déjà, la vie en ville m'apparaissait terne et sans grand intérêt. Mes parents n'étaient bien entendu pas très chauds à l'idée de voir leur fille unique les quitter pour aller parcourir le monde, mais mon père comprenait parfaitement mon engouement et m'a plusieurs fois emmenée en mer avec lui, histoire de voir deux-trois autres îles par moi-même. C'était chic de sa part, mais hélas insuffisant.

          Finalement, voyant que rien ne pourrait m'ôter le voyage de la tête, mes parents acceptèrent de me laisser aller à voguer, à condition que je ne cherche pas à rejoindre GrandLine, jugée bien trop dangereuse. Ainsi, comme cadeau d'anniversaire pour mes dix-huit ans, j’eus le droit de grimper en tant que mousse à bord d'une caravelle marchande en même temps que mon camarade homme-poisson avec qui j'avais depuis le temps forgé une amitié certaine. Huit mois durant, j'y appris le métier de marin avant que je ne choisisse de quitter le bâtiment en même temps que mon compagnon. Lui était résolu à rejoindre la Marine d'une façon ou d'une autre, mais j'étais pour ma part décidée à vivre une vie bien plus libre et remplie de péripéties. Le racisme latent de certains endroits ne rend pas toujours les choses faciles, mais dans l'ensemble je me débrouille plutôt bien toute seule. Mon mode de vie n'est pas toujours honnête... il l'est assez rarement, en fait, mais je sais me faire apprécier sur un navire et trouve toujours à me faire embaucher le temps d'un trajet.

          Comme attendu, j'ai fini par connaître l'adrénaline d'une attaque pirate sur mon bâtiment. Heureusement, mes capacités physiques dépassant celles du commun des humains, je m'en suis tirée sans grand mal. Alors, bien sur c'était terrible, il y a eu plusieurs morts et je ne cautionnerai jamais ça, mais quelque part... j'y ai pris goût. Pas au sang et à l'acier, non, mais à ce sentiment qui vous prend aux tripes et vous fais dire que vous êtes en pleine aventure. Hélas, les Blues sont le terrain de la tranquillité et chacun sait que les êtres les plus incroyables passent un jour ou l'autre par GrandLine. Or, j'en serai. J'ignore comment, j'ignore pourquoi, mais un jour les Océans connaîtrons mon nom.

          Il n'y a toutefois pas de gloire sans périls, et je me dois désormais de suivre la route où ils sont rassemblés.
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Informations IRL

Prénom : Bouarf, on s'en fout. Par contre c'est masculin, histoire qu'il n'y ai pas malentendu.
Age : Vieux mais pas trop, je passe encore en tarif réduit à la SNCF.
Aime : Écrire, dessiner, programmer, faire de la musique, le JdR
N'aime pas : Les conflits inutiles, l'hypocrisie, travailler
Personnage préféré de One Piece : Sakazuki
Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
Je suis quelqu'un de plutôt calme et discret même si relativement excentrique IRL. Il faut vraiment y aller fort pour m'énerver, je choisis en priorité la voie diplomatique en cas de conflit.
Fait du RP depuis : 1,2,3...5...10... tant que ça ? Mais c'est indécent !
Disponibilité approximative : Week-End et quelques soirs par semaines, pas tous les soirs (études obligent).
Comment avez-vous connu le forum ? Google, même si j'ai du le connaître par le passé.


Dernière édition par Liyana Muren le Jeu 8 Jan 2015 - 15:05, édité 25 fois
    Hoy Liyana, et bienvenue ici !

    J'viens donc te filer un test.

    Les Hommes-Poissons sont souvent victimes du racisme des humains. Alors quand tu te fais chopper à voler dans une grande ville à forte population humaine, on fait vite l'amalgame entre toi et le petit groupe qui loge en bordure de la ville. La troupe de Marine de l'île l'annonce, si tu ne te rends pas, ils tueront un par un les pauvres hommes-poissons innocents, que vas tu faire ?

    Voilà, si ça ne te conviens pas, n'hésite pas à en demander un autre !

    Pluche et bon test.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t9683-elie-jorgensen
    • https://www.onepiece-requiem.net/t9508-elie-jorgensen
    Le premier post dépasse la limite à cause de la mise en page, donc du coup je poste mon test RP ici :

    >> Test RP

              "Et va pas t'attirer des ennuis, gamine, les poissons sont pas spécialement bien vus dans le coin."

              Un chic type que ce capitaine Gernôt, vraiment un chic type... mais possiblement un brin trop paternaliste pour la jeune hybride aux membres bleus qui sert de protagoniste à ce récit -oui, moi-. Alors, certes, à côté de lui et de sa vielle carcasse semblant avoir traversé plus de décennies que prévues, une vaste majorité de la population mondiale doit effectivement faire office de gamins, mais j'ai de mon point de vue passée l'âge d'être ainsi protégée par les anciens... Bah, il venait de me laisser passer deux semaines sur un navire qui s'était révélé tout à fait convenable, je pouvais bien lui pardonner ses élans d'attention. Et en parlant d'attention, la mienne était pour l'heure plus resserrée sur les possibilités offertes par une ville marchande que sur le racisme potentiel de ses habitants. Si, au début de mon voyage j'avais fait face à un mépris plus fort que ce que j'avais imaginé, depuis longtemps ai-je d'ors et déjà passé le cap et développé la capacité naturelle de m'en foutre. Je sais venir les regards désobligeants et ne suis guère dans le besoin d'avoir quelqu'un pour me les préciser.

              Par politesse, néanmoins, j'exécutai un rapide geste désinvolte de la main droite histoire de faire comprendre de par cet accusé de réception sommaire que l'information était arrivée aux oreilles prévues. Le quai s'étendant désormais devant moi était riche d'activité et présentait au delà une coquette bourgade à la prospérité prometteuse. Que la populace soit un repaire de trous-du-cul ou non, personne n'allait m'empêcher d'aller m'y balader. Le bateau ne devait repartir que cinq jours plus tard et il était hors de question de rester là à compter les coquillages sur la coque, fussent-ils resplendissant et dorés par un soleil somme toute des plus cléments.

    ***

              "Retourne dans ton trou, erreur de la nature !!"

              Et voilà... le premier abruti à oser l'ouvrir de la soirée. J'étais parvenue à passer pas mal de temps sans remarque désobligeante, mais le rhum a ses raisons et celui-là n'en était pas à sa première bouteille de la journée. Vu l'état du bonhomme j'aurais pu le calmer sans forcer, mais l'ambiance de la ville m'indiquait que sur l'échelle des choses intelligentes à faire, celle-ci était à un échelon particulièrement abyssal. Car quelque chose n'allait pas. Il ne s'agissait pas du mépris habituel que je pouvais ressentir de temps en temps. Ce qui s'affichait sur le visage des badauds n'était ni du dégoût ni de la haine ni même cette gêne récurrente de ceux qui ne savent dans quelle case me mettre. Non, ça ressemblait plus à de la surprise, comme si ma présence ici était plus farfelue qu'indésirée. Quelque part, je devinait que ce sentiment était du à l'imposant bâtiment militaire qui faisait de par sa taille de l'ombre à presque tout le quartier. La marine aime décidément beaucoup leurs QG disproportionnés. Toujours est-il que par orgueil ou par curiosité, c'est précisément ce bastion que je décidai de définir comme destination de ma petite marche.

              Les regards interloqués se multipliant avec mon avancée, mon intuition se précisa lorsqu'un gamin s'enquérit auprès de sa mère de la raison de ma présence.

              "Maman, pourquoi la dame elle a le droit de venir alors qu'elle a des ailerons ?"

              "Je ne sais pas. Elle s'est probablement perdue. Je suis sûre qu'elle va retourner au village des Monsieurs-Poissons très vite."

              La mère avait plongé ses yeux dans les miens -façon de parler- en prononçant cette dernière phrase et son regard indiquait clairement qu'elle était à mon attention. Les laissant reprendre leur bout de chemin sans répliquer quoi que ce soit, je comprenais désormais un peu mieux la situation. La cité faisait visiblement dans la ghettoïsation et je n'étais pas dans le bon domaine. Mais peu importe !! J'avais décidé d'aller jusqu'à cette base et que certaines têtes de carpe soient assez stupides pour aller habiter là où ils ne sont pas les bienvenus n'était pas assez pour que je me sente concernée. Je continuai donc mon périple jusqu'au pied d'une tour marquée de la fameuse mouette normalement synonyme de justice. Il ne fallu pas attendre bien longtemps avant que l'un des deux uniformes placés à l'entrée ne s'approche pour m'interpeller, pas sans s'être assuré avant cela de bien saisir l'espèce de la créature luisante qui inspectait son lieu de travail.

              "Qu'est-ce tu fous ici ?"

              Son ton était volontairement désagréable et je ne pouvais m'empêcher de penser qu'un véritable homme-poisson aurait pu lui broyer la tête dans la seconde.

              "Je me promène, c'est tout. Vous posez la question à tout ceux qui passent à moins de cinquante mètre de votre porte ?"

              Je ne pouvais nier qu'une pointe d'insolence se faisait facilement sentir dans ma voix. Mais, que voulez-vous, simple réflexe naturel. En tout cas ça ne lui a pas plu et j'ignore si c'était de la peur, de la colère ou un peu des deux, mais une expression étrange est très rapidement passée sur son visage avant qu'il ne hausse le ton.

              "On vous tolère sur l'île après ce que vous avez fait et vous osez nous parler comme ça ?! T'as rien à faire ici alors rentre dans ton taudis avant que..."

              "Ça suffit, Varson !!  Fichez-lui la paix !!"

              Interrompu dans sa lancée, le dénommé Varson se tourna vers la source de cette exclamation au timbre très féminin. J'en fis de même et pus apercevoir une femme dans la trentaine richement parée passer précipitamment le seuil d'une demeure affichant sans mal l'aisance assurée de ses occupants. À première vue très contrariée, la petite dame qui ne m'arrivait guère qu'à l'épaule s'empressa de reprendre ses invectives tout en nous rejoignant à grands pas bien qu'empêtrée dans sa robe.

              "Cette jeune femme ne fait rien de mal, alors arrêtez de vous acharner sur elle !!"

              "Mais Madame, il est normal de se méfier des..."

              "Taisez-vous !! Est-ce que vous tenez vraiment à ce que je fasse un rapport à mon mari sur votre attitude déplorable à mon égard ?!"

              Décidément, le pauvre marin en prenait pour un grade que je devinais fort faible, passant du rouge au blême à la simple évocation du mari en question. Sans doute ma bienfaitrice était-elle liée à un personnage d'influence au sein de la base. Mais tandis qu'elle gesticulait et que le malheureux subissait ses foudres, c'est un superbe diamant ornant son cou qui retenait mon attention. Non seulement se caractérisait-il par une taille fort appréciable mais il se trouvait de plus sur sa nuque, sa chaîne s'étant retournée dans sa précipitation. Et parlons-en, de cette chaîne !! Si fine, si délicate, si facile à briser... il suffirait d'un rien, juste d'un brin de force et hop, le diamant serait envolé sans que quiconque ne s'en aperçoive... et je pouvais sans soucis exercer cette force...

              Quoi qu'en pense mon échelle des choses intelligentes à faire, l'occasion était tout simplement sublime. Ce diamant m'appelait, il hurlait mon nom, il illuminait le ciel de lettres de feu qui formaient un cri à mon attention. « Tends ta main, Liyana !! Je suis à toi, je n'ai vécu que pour ce moment !! Libère-moi, Liyana, LIBERE-MOI !! ».

              Qui ne l'aurait pas libéré ? Qui aurait manqué d'assez de cœur pour ne pas répondre à ses attentes ? En tout cas pas moi. Ainsi, profitant que le militaire soit occupé à se fondre en excuses et que la furie le soit à...furier, je passai rapidement ma main près de la nuque de mon défenseur. Clic, clac, la chaîne sauta comme prévu et dans un geste aussi précis que fugace, le précieux caillou disparaissait au creux de main, emportant avec lui la cordelette métallique qui l'avait maintenu prisonnier tout ce temps. Dissimulant ma prise dans mon dos, je m'écartai peu à peu de la scène, profitant que l'attention globale ne soit pas portée sur moi. Je n'étais pas la bienvenue ici ? Fort bien, il était temps de quitter les...

              "Maman, la madame elle a pris ton fendentif."

              "On dit pendentif, ma ché... quoi ?"

              "Quoi ?"

              "Quoi ?"

              Une gamine, là juste là, juuuuuuuuuste là, à côté de sa maman. Comment ? Pourquoi ? De quelle dimension venait-elle de sortir ? Était-elle littéralement planquée dans les jupons de sa mère ? Étais-je à ce point obsédée par le diamant au point de ne pas l'avoir vue ? S'agissait-il d'un enfant ninja ? Une chose est sûre, c'est qu'elle m'avait repérée alors que ça n'était pas réciproque. Portant la main à son cou pour y noter l'absence de ce qui devait s'y trouver, la mère puis le marin se tournèrent tout vers mon innocente personne, la première ne sachant visiblement pas quelle émotion afficher et le second reprenant une élégante teinte carmin. Par défaut, je leur offris un joli sourire gêné avant que la situation ne dégénère de par la plus adaptée des exclamations -bien que d'un classique écœurant-.

              "AU VOLEUR !!"

    ***

              Échapper à quelques humains pas très rapides, c'est plutôt simple. Mais trouver un endroit où se cacher quand on a un signalement comme le mien se révèle bien plus ardu. Une fois mes poursuivants semés -surtout Varson, en fait-, j'allais devoir me faire oublier un petit moment, restait à trouver où. Pas chez les hommes-poissons en tout cas, c'est le premier endroit où ils seraient susceptibles de faire des fouilles en cas de recherche... Maintenant, c'était juste un petit gros diamant, ils n'oseraient tout de même pas mettre la ville sans dessus-dessous pour cette babiole. Même si fort jolie, il faut l'avouer. Pas le temps de rêvasser, néanmoins, car le grésillement d'un haut-parleur se dit à ce moment précis que venir m'agresser les oreilles était de circonstance.

              "Sale racaille... qui ose piétiner mon hospitalité et ma clémence..."

              Résonnant partout dans la cité, une voix emplie d'une colère difficilement retenue faisait rugir quelque part au sommet de la tour de la Marine un escargophone amplifié bien plus que de raison.

              "Je vous tolère après les exactions de vos frères... je supporte votre présence malgré les malheurs qu'a engendrés votre espèce... et pourtant... pourtant...

              Ouille. Je venais apparemment de jeter de l'huile sur un feu pas tout à fait éteint. Sans doute par dignité, l'homme au bout du mollusque prenait sur lui pour ne pas laisser éclater une rage que l'on sentait fort désireuse de s'exprimer.

              "Vous venez vous en prendre de nouveau à nous... à ma famille... à moi... devant le symbole même de MON AUTORITE !!

              C'est à ce moment qu'il a craqué, je crois.

              "MAIS JE TE RETROUVERAI, POURRITURE !! J'ETRIPERAI MOI-MÊME CHACUN DE TES SEMBLABLES S'IL LE FAUT !!

              Des exclamations inaudibles vinrent alors l'interrompre. Pour ma part, je crus reconnaître la voix de l'ancienne propriétaire de ma récente acquisition. Après une rapide discussion trop bordélique et trop loin du combiné pour y comprendre quoi que ce soit, l'homme reprit finalement, un peu plus calme.

              "Quarante huit heures... je te laisse quarante-huit heures pour te montrer... Si je n'ai pas ta tête dans ce délai, alors toutes tomberont. Et votre pitoyable taudis brûlera au nom de la justice... Je le jure sur mon honneur.

              Puis vint le silence.

              …

    ***

              J'avais semble-t-il commis un léger impair et taquiné assez un gentil monsieur de la marine pour qu'il menace d'exterminer toute une population... « Oups », comme dirait l'un. « Bordel de merde, il est sérieux ce gars ?! » comme dirait l'autre. Ce type était un grand malade !! Errant dans les rues sans trop savoir où aller et récoltant plus de regards intrigués et maintenant un peu effrayés que jamais, je tentais dans ma confusion de mettre au clair ma situation. J'ignorais si mon signalement circulait ou non dans la ville mais j'avais de bonnes raisons de penser que ça n'allait pas tarder. Y traîner était par conséquent une option peu envisageable. Pourquoi pas aller me réfugier chez les hommes-poisson, alors ? Ben parce qu'ils auraient tôt fait de me ligoter de me filer aux autorités pour sauver leur peau, pardi !! Non, la solution la plus logique était de courir vers le port en espérant choper un navire prêt à partir avant qu'ils ne commencent à surveiller les départs.

              Débouchant finalement sur les quais, en vue des nombreux bâtiments flottant y demeurant, je repensai soudain à l'avertissement de la Marine et sentis mon cœur se serrer. Il bluffait. Il DEVAIT bluffer. Aucune chance qu'ils aillent massacrer des innocents juste pour me retrouver. C'était totalement grotesque, et puis de toutes façons je me moquais bien de ce qui pouvait se passer après mon départ. Qu'il déclenche un génocide s'il le souhaite. Tant que je suis pas dans les parages ça n'est pas mon problème.

              Je m'arrêtai nette, prise d'une sort de dégoût à l'idée des cadavres sanguinolents de quelques hommes-poisson.

              Pas mon problème ? Mais à qui je vais faire croire ça ? Voler les gens est une chose, mais provoquer la mort de mes cousins... étais-je vraiment descendue assez bas pour ça ? Ma poitrine me faisait mal et je commençais à ne plus me sentir très bien. Que devais-je faire ? Il était hors de question que je me rende, mais je refusais également de laisser des inconnus mourir à cause de moi. Mourir, quoi, pas juste se prendre quelques baffes... et par ma faute en plus. Par ma faute ? Non, bien sur que non, je n'étais pas responsable de la folie de l'autre timbré, mais quand bien même... le sentiment qui m'envahissait peu à peu était bien plus proche de la culpabilité et d'une gêne profonde que de mon détachement habituel. Je devais prendre une décision, définir un plan d'action... je devais faire quelque chose mais quoi ?!

              Plus loin, au niveau du quai, une caravelle mettait les voiles pour d'autres horizons. Laissant mon regard l'accompagner, je vis son départ comme un signe. J'allais rester. J'allais rester et régler cette situation, peu importe la manière. Mais j'étais maintenant en territoire hostile et il fallait avant toute chose trouver à me mettre en sécurité... et réfléchir à un plan. A ce propos, quelques idées commençaient d'ailleurs à pointer. Qu'en disait l'échelle ?

              …

              Au diable l'échelle.

    ***

              Affublée d'une large pèlerine « empruntée » à un jeune voyageur un brin éméché, j'étais parvenue en passant par les ruelles et les toits à ne pas me faire trop remarquer de la fin de journée. La nuit tombant, j'allais pouvoir agir selon un plan hautement risqué mais étonnamment grisant. Il y avait deux phases importantes dans mon stratagème et la première devait débuter sous peu. Les circulations allant de bon train et les ivrognes étant souvent autant avides d'oreilles à emplir d'histoires que bien incapables de retenir le visage les côtoyant, j'avais pu en apprendre un peu plus sur la situation des hommes-poisson de la ville et sur cet homme qui les avait ainsi condamnés.

              Deux ans auparavant, les relations n'était pas si détériorées entre les deux espèces même si les hommes-poissons restaient cloîtrés à la bordure de la ville. Mais c'était avant que certains d'entres eux ne permettent à des pirates de rejoindre la cité et d'y faire d'importants dégâts. La répression de la Marine fut terrible à son tour et ils n'échappèrent que de peu à un massacre complet de la communauté. Les hommes-poisson purent alors rester sous la promesse qu'à la moindre exaction, les représailles seraient terribles... et il semblait que le haut gradé de l'endroit avait à cœur de tenir les siennes. Toutefois, le temps passant, les tensions tendaient à se calmer, bien que difficilement. Et c'est alors qu'un diamant vint me faire de l’œil.

              Si je ne regrettais pas mon geste, bien qu'il fut l'équivalent d'une allumette perdue dans une réserve de poudre -et croyez-moi, ça finit toujours mal-, je me sentais obligée de calmer les ardeurs de celui qui demandait ma reddition : le Colonel Harry Ferneck. J'avais cependant pour cela besoin de l'aide de celle qui avait tout déclenché. Les criminels reviennent toujours sur le lieu de leur crime, dit-on. Je pense pour ma part qu'il s'agit d'une belle connerie, néanmoins le cas présent donnait raison à cette maxime. Dissimulée derrière une large cheminée, je demeurais les yeux rivés sur la chambre de la petite Ferneck, cette fichue peste à qui je devais ces quelques désagréments. De ma position, je pouvais tout voir du touchant rituel du coucher qui devait sceller pour la nuit la solitude nocturne de la fillette. Un calin... un bisou... un souffle sur la flamme de la bougie et... enfin, madame quittait la chambre de sa progéniture pour n'y revenir que le matin suivant. Je décidai de laisser s'écouler quelques minutes de sécurité avant de passer à l'action.

              Aussi flamboyant fut le message du Colonel à mon auguste personne, la ville n'était pas en état d'alerte pour autant. Après tout, l'ultimatum était donné et la balle était de mon côté : à moi de me montrer ou d'en subir les conséquences. Me déplacer discrètement jusqu'à la fenêtre de ma cible était ainsi aussi simple que partout ailleurs, tant il était improbable que je sois assez folle pour revenir dans la zone autrement que pour me soumettre au jugement de la Marine. Qu'importe l'immense tour militaire, la cité s'endormait aussi paisiblement que la veille -je ne saurais être aussi catégorique concernant les hommes-poisson de la ville, ceci-dit-. A vrai dire, le plus difficile était de  laisser mes membres cachés correctement, histoire de ne pas être repérée à cause d'un bras luisant dans la nuit, quand bien même je maintenais au plus bas la luminosité de ma peau.

              En quelques mouvements, j'étais donc en place prêt du carreau de la petite, me maintenant en équilibre grâce aux différents reliefs du mur. Il m'était inutile de chercher à forcer l'ouverture, je connaissais une méthode plus simple pour atteindre mon but. Je toquai une première fois, sans me montrer pour autant, sachant pertinemment que la curiosité d'un enfant la mènerait à coup sûr à ouvrir elle-même cette fenêtre qui nous séparait. Je toquai une seconde fois et patientai un instant. Et c'est alors que je me préparais à frapper la tierce que le son du mécanisme se fit entendre. Un instant plus tard et la petit tête brune de la gamine égermait, toute intriguée qu'elle était.

              Ma frappe fut rapide, évidemment bien trop pour elle. J'avais depuis longtemps appris où et comment frapper pour assommer un enfant et sa tempe s'empressa de le confirmer. Descendant de mon appui, je récupérai dans un bruit sourd le corps inconscient d'une fillette chutant par delà sa fenêtre et disparus presque aussitôt dans les rues de la ville.

    ***

              Les criminels reviennent toujours, dit-on... mais reviennent-ils deux fois ? Je ne sais pas pour les autres, mais moi oui. Du moins cette fois-là. La bienveillance du climat m'avait permis une nuit à la belle étoile supportable à défaut d'être agréable et je m'étais surprise à me réveiller sur le toit qui m'avait serti de couchette sans qu'un message tonitruant ne viennent obscurcir mes tympans. C'était étrange, je m'attendais pourtant à ce que le Colonel cherche à brandir quelque menace envers les responsables de la disparition de sa fille. Mais non, la ville était là encore étrangement calme. Vu la situation actuelle, l'hypothèse d'un enlèvement plus que d'une simple fugue était pourtant à préférer, et à raison. Sans doute devenait-il plus réservé avec la sécurité de sa fille en jeu.

              Je m'en étais donc, comme je le disais, retournée à ma fameuse cheminée de laquelle je pouvais aisément observer l'activité de la maisonnée. La suite de mon plan demandait une configuration toute particulière des protagonistes de l'histoire et ils me faisaient dès mon arrivée le plaisir de me l'offrir. Occupé à faire les cent pas devant sa femme me faisant dos assise sur le lit de sa fille, Môsieur Ferneck me faisait enfin l’insigne honneur de se présenter à mes yeux. Malgré son large manteau de colonel et la distance qui nous séparait, je devinais l'homme sensiblement bien bâti et doté d'une musculature particulièrement entretenue. Son grade plus que son physique m'avait néanmoins suffit pour écarter l'idée d'un quelconque affrontement. Je n'étais pas venue pour ça et ne comptais pas m'y risquer. Nerveuse en pensant à ce qui allait suivre, je tentai de me calmer en régulant mon souffle. Le temps était venu de la partie la plus périlleuse...

              ...mais également la plus amusante. Ne pouvant refréner un rictus d'excitation, je descendis de ma cachette avant de débouler quelques bonds plus tard dans la pièce où patientait cette homme qui voulait tant ma tête.

              Madame se retourna dans un sursaut tandis que Monsieur restait les bras ballants à analyser ce dernier événement. Il était plutôt séduisant, finalement, si l'on oublie l'expression de rage indescriptible qui eut tôt fait de remplacer sa moue d'étonnement. Je décidai alors d'ouvrir le dialogue, saluant le couple de la main droite.

              "Salut Colonel ! Je pa..."

              Je n'avais pas eu le temps de prononcer quatre mot que déjà une paluche à la poigne ferme se refermait sur mon cou et me projetait contre le premier mur à portée et m'y maintenant d'une force largement supérieure à toutes celles que j'avais pu connaître. Et c'est le visage d'une père à deux doigts de la combustion spontanée qui me posa la seule question ayant à son sens de l'intérêt.

              "Où. Est. Ma fille ?"

              Accentuant chaque mot de manière à ce que je les comprennent bien, Monsieur Ferneck semblait faire de gros efforts pour ne pas me briser le cou sur le champ et réduire tous mes efforts à néant dans une bouillie de vertèbres. Il serrait cependant assez fort pour que je ne puisse lui répondre qu'en toussotant.

              "Je passais justement vous en parler..."

              Mais ça, il l'aurait su s'il m'avait laisser finir, l'impatient. De son côté, son épouse se releva le visage rempli d'inquiétudes et les yeux rougis, s'empressant d’apaiser son irritable officier de mari.

              "Harry, calme-toi ! Laisse-là parler."

              Sans que ses paroles n'aient un effet aussi immédiat que sur le pauvre Varson de la veille, je pus sentir se desserrer lentement l'étau organique qui mine de rien m'incommodait plus que je ne l'aurait souhaité. Ôtant ainsi sa main de mon précieux petit cou, le colonel fit un pas en arrière tout en me toisant avec les yeux d'un dément. Le temps de faire un brin gigoter mes ailerons qui n'avaient guère aimé le choc mais dont je saluais la souplesse et je poursuivais, mon confort revenu à quelque chose de convenable.

              "Tout d'abord, laissez-moi clarifier une chose..."

              Tout en parlant, j'inspectais cet endroit que je n'avais finalement jamais observé dans le détail. Tel que prévu et comme cela se voyait depuis ma cheminée préférée, la pièce reflétait l'aisance de la famille de part la qualité des meubles. Pour le reste, la décoration était plutôt sobre : quelques miroirs, deux trois poupées, rien de particulièrement hors de propos dans une chambre d'enfant. Mon regard s'attarda rapidement sur une photo de la petite famille au complet, la gamine entourée de ses parents, tous les trois heureux et souriant. L'espace d'un instant, je repensai à ma famille. Un long moment s'était écoulé depuis le dernier message à leur égard et je jugeai ce manque d'attention de ma part parfaitement inacceptable. Une lettre s'imposait et je notai mentalement ce petit détail sur une liste de choses à faire virtuelle.

              …

              …

              Ah, oui, le colonel.

              "S'il m'arrive quoi que ce soit..."

              Comme si j'étais désormais chez moi, j'entrepris de me promener lentement dans la pièce.

              "Si vous manquez à la moindre de nos conditions... si vous ne vous soumettez pas à nos exigences..."

              Le visage du marin se durci, prenant un air désormais plus sérieux que haineux. Il devinait parfaitement la fin de ma phrase et sa femme également. De mon côté, je faisait de mon mieux pour ne pas faire montre de ma jubilation intérieure, tant la situation m'était grisante. Prenant le ton le plus grave qu'il m'était donné d'avoir, j'achevais donc ma menace.

              "Elle mourra."

              En un petit cri d'effroi, la mère porta les mains à sa bouche en refrénant de son mieux de nouvelles larmes alors que l'homme de la maisonnée serrait le poing si fort que l'on pouvait voir se dessiner ses veines jusqu'au menton. A contrario de sa moitié, quelque chose d'autre que la mort potentielle de sa fille avait touché son intérêt et il en fit part de suite.

              "« Vos » conditions ?... je savais que j'aurais du tous vous tuer après l'incident... votre espèce n'a aucune morale."

              "Mon espèce ?"

              Je pointai sa femme du doigt.

              "Ma mère est aussi humaine qu'elle. Est-ce que ça signifie que vous aller également massacrer tous les humains de cette foutue ville ?"

              Mépris et dégoût se mélangèrent sur les traits de mon interlocuteur mais je ne souhaitais pas lui laisser le temps de faire la moindre remarque.

              "Je n'ai rien à voir avec les hommes-poisson de votre île, Colonel. Mon organisation est bien plus vaste et puissante que ça."

              "Votre organisation ?"

              "Condition 1 !!"

              JE parlais, et je n'allais pas lui permettre de m’interrompre.

              "Je veux toutes les informations confidentielles concernant les activistes révolutionnaires que possède cette base."

              "C'était donc ça..."

              Il me prenait tant au sérieux, c'était tellement bon. Ne pas sourire, surtout ne pas sourire.

              "Condition 2 !!  Nous attendons des défenseurs de la justice qu'ils protègent la population. Quelque soit l'origine ou l'espèce."

              Harry serra à ce moment si fort des dents que je pus les entendre grincer.

              "Condition 3 !! Cette discussion n'a jamais eu lieu et toute cette agitation n'est due qu'à un triste malentendu. Faîtes que ces trois conditions soient remplies et peut-être aurez-vous la chance de revoir votre fille autrement qu'en puzzle."

              Le militaire me haïssait maintenant personnellement, je pouvais le sentir. Mes ancêtres importaient désormais bien peu. Que je sois humaine, femme-poisson ou autre, sa haine aurait été similaire. 'Faut dire que j'en faisais des tonnes pour paraître la plus détestable possible. Mais qu'est-ce que c'était bon !! Évidemment que c'était du flan !! Évidemment que j'étais seule et évidemment que je n'allais pas étriper sa morveuse !! Mais leur tête. Leur tête, bon sang !! J'aurais pu leur faire avaler n'importe quoi. Les bases étaient posées et je n'avais plus qu'à avancer.

              "Je n'ai aucune raison de faire confiance à des criminels de votre espèce !!"

              "Harry, ne t'emporte pas !!"

              La présence de la mère était un élément déterminant. Je devinais que si négocier avec le paternel devait s'avérer difficile, elle au contraire donnerait n'importe quoi pour récupérer son enfant. Et c'était précisément ce que je demandais, n'importe quoi. Des infos sur la révolution ? Quelle blague, je n'y voyais aucun intérêt et les avais exigées uniquement pour étayer mon propos. Tout ça n'était qu'un amas de conneries et je n'en avais pas fini.

              "Notre parole est d'acier, Colonel... nous tolérons mal ceux qui sont incapables de la tenir."

              Continuant ma petite balade intérieure, je me rapprochais ce faisant du gradé.

              "J'ai failli une fois à mes engagements auprès d'eux... une seule fois... et voilà quel en a été le résultat."

              Je pointais alors la large balafre qui ornait le côté droit de mon visage, l'orientant dans la direction du valeureux papa.

              "Lorsque l'on fait une promesse, Monsieur Ferneck, nous sommes tenus de la tenir ou d'en subir les lourdes conséquences. Sachez bien que quelque soit votre décision, nous y répondrons comme prévu... Quelle. Qu'elle. soit."

              Histoire de symboliser tout ça, j'armai mon pistolet et fis feu à bout portant sur la photo de la famille. Une détonation suivie d'un nouveau cri et le cadre s’effondrait sur le sol, l'image en son sein désormais percée là où jadis se trouvait la fillette.

              "Ne doutez pas de notre parole."

              Rarement je n'avais connu de tels moments d'euphorie. C'était beau tellement leurs réactions s'accordaient avec ce que j'avais imaginé. Je dus prendre sur moi pour ne pas me laisser à éclater de rire. Ils allaient la revoir bien assez tôt, leur fille, mais ils étaient à ce point sérieux que c'en était risible. Mais n'étais-je point un peu cruelle, sur ce coup-là ?... Si, maintenant que j'y repense c'était peut-être un peu moche de ma part... ouais mais oh, il l'avait cherché !!

              "Harry, je t'en prie, fais ce qu'elle dit."

              Ouep, j'aurais pas dit mieux. Car visiblement le militaire semblait fort réticent à me donner une réponse. Il restait stoïque, à me fixer comme pour sonder mon âme. Les secondes passant alors que sa femme l’implorait de répondre à mes attentes, l'homme ne bougeait pas d'un pouce et son mutisme commençait à me mettre mal à l'aise. Déjà, des bruits de pas précipités m'indiquaient que le coup de feu venait d'attirer au moins l'un des troufions du coin. La porte risquait de s'ouvrir d'ici peu sur un indésirable.

              "Alors ?"

              Je faisais ce que je pouvais pour ne rien montrer de mon inquiétude grandissante, mais j'avais besoin d'une réponse, là, maintenant.

              "Colonel !! Est-ce que tout va..."

              Varson.

              "Colonel !! C'est elle !!."

              "Taisez-vous, Varson !!"

              Les mots de Mme Ferneck revenaient dans la bouche de son mari. Déboussolé, le pauvre matelot se tut par défaut avant que son supérieur ne reprenne, toujours sans détacher son regard de son invitée bleutée.

              "C'est un... malentendu."

              "Mais, Colonel, je l'ai vue..."

              "FERMEZ-LA!! Je sais ce que je dis !! Maintenant allez dire à tout le monde d'oublier cette histoire, tout ceci n'est qu'une triste... méprise."

              Malentendu ou méprise, Ferneck semblait souffrir de tout son être en prononçant ces mots. Varson de son côté acquiesça d'un signe de tête et salua avant de s'en retourner en silence. Je crois bien l'avoir vu pleurer en quittant la pièce.

              "Suivez-moi."

              J'ignorais ce qu'il avait en tête mais je devinais que je n'avais rien à gagner à refuser. Après tout, il venait de conclure l'accord, non ? Me baladant dans les couloirs de sa demeure, il m’emmena jusqu'à un bureau ne pouvant être un autre que le sien au vu des moult mouettes présentes un peu partout en décoration. Sans dire mot, il alla fouiller dans ses tiroirs pour finalement en ressortir un dossier d'une bonne épaisseur qu'il me tendit avec une moue résignée.

              "Voilà les informations que vous souhaitiez. Maintenant rendez-moi ma fille."

              Les infos ? Mais je m'en foutais des infos, il était décidément pas possible, ce gars. Par curiosité, je jetai un rapide coup d’œil à la paperasse en question. Des noms, des mots partout, plein de trucs probablement super intéressants... mais dont je n'avais strictement rien à carrer. Je n'étais même pas sûr qu'elle ne soient pas bidon, ses infos, mais peu importe. Entamant ma sortie du bâtiment, je pris le temps de le rassurer.

              "Un marché est un marché, Colonel. Vous fille vous sera rendue sous peu saine et sauve."

              Hélas, avant que je n'eus atteint la porte, le militaire me devança et s'interposa, plongeant ses yeux dans le mien.

              "Maintenant écoute moi bien. S'il arrive quoi que ce soit à ma fille... si vous manquez à votre parole... s'il s'avère que tu t'es joué de moi... alors je te promets... je jure son mon honneur que je n'aurai de repos tant que je ne t'aurai pas retrouvée. Et tu ne t'en tireras pas avec de simples brûlure... Sache que moi aussi, je tiens toujours mes promesses."

              Et il m'ouvrit la porte.

              Je pense qu'il m'a entendue déglutir.

    ***

              "Déjà de retour ? La ville n'est pas à ton goût ? Faut dire qu'il y a eu du grabuge, à ce qu'il paraît."

              Le capitaine observait tranquillement ses marins travailler sur les quais tout en fumant sa pipe du pont de son navire. Pour ma part, j'avais en tête une large caisse plus loin sur le port. Une caisse dont l'emplacement était décrit dans une lettre à l'attention du Monsieur et Madame Ferneck que je venais de déposer au service de courrier de l'île. La gamine ligotée qui s'y trouvait était sans aucun doute affamée et traumatisée mais elle l'avait mérité, après tout. Grimpant sur le pont, je répondis au vieux loup-de-mer.

              "Une simple méprise. Le problème a été réglé depuis. Mais dîtes, Capitaine, y'aurait moyen de partir plus tôt que prévu, genre maintenant ?"

              Je ne tenais effectivement pas à rester longtemps dans le coin. Au final, je ne savais vraiment pas si j'avais arrangé la situation ou non. Mais j'avais fait ce que je pouvais.

              "Ah ah, t'es drôle, toi. A moins que t'aies de quoi compenser les revenus des deux prochains jours, on bougera pas d'ici avant..."

              Manquant de lâcher sa pipe en attrapant ce que je venais de lui lancer, le capitaine pris un temps à analyser l'objet en question. Au bout de longues secondes d'observation, il le dissimula dans une des poches intérieures de son manteau en me lançant un regard plein de suspicion. Finalement, un sourire discret et un clin d’œil plus tard, il ordonnait à ses hommes de procéder au rassemblement.

              Un chic type que ce capitaine Gernôt, vraiment un chic type...

      Salut à toi !

      Me voilà pour ton premier avis et je m’y colle de ce pas !! ^^

      Le point orthographe/syntaxe/grammaire :

      Si long … et si peu de fautes … :’(
      a une grande partie du corps recouvert => recouverte
      Les lignes clairs => claires
      De même, vous pouvez être empoisonnées par ses mains => empoisonné
      à la bordure inférieur => inférieure
      Vient finalement une pair de bottes => paire
      enfant de cœur => enfant de chœur
      Ils en connaîtrons d'autres => connaîtront
      vous ne me semblez pas publique facile => public
      de mes dix avec l'arrivée d'une nouvelle famille => dix ans (un oubli, mais je savais pas où le mettre ^^)
      mes blessures ont guéries => ont guéri
      la méchanceté gratuite m'a quitté => quittée
      de sa vielle carcasse=> vieille
      Quelque part, je devinait=> devinais
      était du => dû
      l'homme repris finalement=>reprit
      Un calin=> câlin
      Le temps de faire un brin gigoter mes ailerons qui n'avait aimé le choc=> qui n’avaient pas aimé
      pas avec de simples brûlure=> brûlures


      Errant dans les rues sans trop savoir où aller et récoltant plus de regards intrigués et maintenant un peu effrayés que jamais, je tentais dans ma confusion de mettre au clair ma situation.
      Ton style déclamatif te joue parfois quelques petits tours comme celui-ci : sans les virgules c’est difficile parfois !

      Un conseil apprit à la dure : essaie de relire à voix haute, ça passe mieux parfois … bon, ok je chipote … mais fallait bien que je relève quelque chose ! Mais on retrouve un peu la même chose ci-dessous, pense à nous aider à respirer !

      Les circulations allant de bon train et les ivrognes étant souvent autant avides d'oreilles à emplir d'histoires que bien incapables de retenir le visage les côtoyant, j'avais pu en apprendre un peu plus sur la situation des hommes-poisson de la ville et sur cet homme qui les avait ainsi condamnés.

      Ben sinon, ton style m’a emporté, j’aime bien les histoires à la première personne, tu sens embarquée dans le récit de ton personnage. Là, j’ai tout suivi d’un bout à l’autre, joli performance ! =)

      Le point histoire/personnage :

      J’trouve rien à redire. Enfin c’est un perso comme on en voit pas, très riche et amusant à la fois. Les dessins, j’sais que tu les as fais toi-même et ça rend vraiment génial ! Ah, si j’pouvais dessiner mon perso moi aussi (oui, c’est un appel du pied).

      Hybride homme-poisson tu amènes ça bien avec ta rascasse (oui, c’en est pas une mais pareil, c’est d’la poiscaille). L’histoire, le récit. Même la chienne c’était assez amusant (et triste à la fois, mais amusant). Et l’évolution de la jeunette, je n’ai qu’un truc à dire … j’ai envie de voir une image de son compadre homme-poisson et d’en apprendre un peu plus sur lui ! C’est peut-être ce qui manque à ton histoire, la visualisation de ce dernier : de quelle espèce ? d’où il vient ? pourquoi il est ainsi ? Enfin comme tu as soigné chaque détail, j’ai pas pu m’empêcher de me focaliser sur le seul détail qui restait un peu flou à mes yeux ! ^^

      Du coup je n’ai pas grand-chose de plus à dire sur ton histoire, peut-être que le passage de l’enfance au désir de voyager mériterait un poil plus de choses à creuser ? Et encore, je chipote. Non vraiment, très bien !

      Le point test :
      Les Hommes-Poissons sont souvent victimes du racisme des humains. Alors quand tu te fais chopper à voler dans une grande ville à forte population humaine, on fait vite l'amalgame entre toi et le petit groupe qui loge en bordure de la ville. La troupe de Marine de l'île l'annonce, si tu ne te rends pas, ils tueront un par un les pauvres hommes-poissons innocents, que vas tu faire ?

      Amusante façon de régler les choses. T’aurais ta place dans la révo avec de telles machinations ! Tu sais ? Bon, j’ai pas le droit de recruter ici, mais tu y passeras ! Ahem, pardon.

      Breeeef ! J’ai beaucoup aimé, comme le reste. La kleptomanie maladive (redondant ça) et la gamine imprévue. Tu joues pas mal sur les surprises, tu trempes très facilement le caractère de tes personnages : efficace et léger. Tout ça m’a donné envie de faire du roleplay avec toi, alors pour le test, j’ai envie de dire mission accomplie !

      Peut-être quelques petits trucs à détailler ? Le Colonel qui file un rapport révo alors qu’il doit avoir des copies, l’avoir en tête ? J’ai cru à un moment qu’il allait essayer de te la jouer à l’envers et puis non (peut-être que j’fais trop de machinations aussi ^^)

      Pareil, dans la même veine, je pensais qu’il y aurait un retour de bâton derrière, malgré ta fuite précipitée, mais encore une fois, du chipotage !

      Y’a encore le détail de la gamine, tu frappes des enfants, et bien bravo ! J’aurais honte à ta place ! Voilà.

      Bon, et bien on en vient à la chose que tu attends, la note, hein ? Et bien c’est avec honneur que je dois te mettre une des notes les plus hautes que j’ai jamais mises (sinon la plus élevée) : 800 dorikis (et puis le design du perso, tout ça ! Te manque que la musique composée par tes soins ! :p)

      Pourquoi 1000 ? Et bien ça tient à quelques détails, en effet. L’étape avec ton camarade qui, à mes yeux, manque de personnification et, malgré tout, la petite fin sur ma faim avec le Colonel : ça te place pas loin de la perfection ^^

      Donc voilà, j’ai passé un très bon moment à te lire, merci à toi !!

      Raf’

      PS : si jamais tu veux en discuter, ma boîte à MP est ouverte Smile
      • https://www.onepiece-requiem.net/t8972-fifty-shades-of-grey
      • https://www.onepiece-requiem.net/t674-veni-vidi-vici
      Yebah mon grand ! Que voilà la deuz dans la foulée !

      Bon, je vais faire très court de mon côté, le collègue du dessus ayant déjà balancé sa tartine. J'ai vraiment beaucoup aimé ce que tu as fais. L'ensemble bio + descriptions est terriblement efficace, écrit dans un style pas scolaire pour un poil, agréable et fluide. Mention spéciale pour l'épisode de Pirouette, comme dit Raf, à la fois drôle et triste. Comme toutes les choses de la vie (mais si !).

      Un point que j'ai particulièrement adoré, c'est la finesse dont tu fais preuve dans le développement psychologique de ton personnage. C'est pas caricatural pour un poil, tout se tient, les hésitations sont bien foutues, et ça arrive à donner lieu à quelque chose de pas concept, de jouable et d'évolutif. Là, y'a un sacré foutu potentiel, respect.

      Le test rp, ou la cerise sur le gâteau... tu as réussi à développer un scénar' assez complexe en peu de temps, sans me perdre (exploit) et sans me faire décrocher (conséquence de l'exploit pas toujours donnée d'avance). La petite note absurde finale, où Liyana donne le diamant au marchand pour qu'il se barre plus vite, est particulièrement bien vue. ça rappelle avec beaucoup de justesse le caractère égoïste, joueur et inconscient annoncé dès le départ. Franchement, bien joué.

      Le 1000 m'aurait pas choquée, même si je suis d'accord avec ce que Raf a dit. 800, du coup, sans problème !

      Une belle année à toi, au plaisir de te lire !
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