Héorf.
Proposition d’un petit rajout pour Luvneel, censément le plus grand Royaume de North Blue. Du coup j’annexe une île que j’ai RP à ce royaume qui me plait bien, à vous de voir si ça vous botte.
Proposition d’un petit rajout pour Luvneel, censément le plus grand Royaume de North Blue. Du coup j’annexe une île que j’ai RP à ce royaume qui me plait bien, à vous de voir si ça vous botte.
- L’île d’Egranard:
Une petite île agraire, forte de plusieurs milliers d’âmes disséminées entre quelques bourgades indépendantes. On y trouve une multitude de hameaux isolés parmi les champs, et quelques imposantes localités qui faisaient office de relais portuaires entre cette île et le reste du royaume. Le genre de lieu on ne peut plus tranquille : ici, les pirates ont bien plus intérêt à acheter des vivres à un prix raisonnable plutôt qu’à saccager les lieux et se priver définitivement d’une retraite où se ressourcer en cas de coup dur. Depuis le temps, l’île d’Egranard est un point de chute incontournable, mentionné dans tous les guides officieux pour pirates débutant dans cette frange de North Blue. Ici, les habitants sont particulièrement coulants, à fortiori quand tous ces pirates qui marchent au pas constituent autant de potentiels clients en quête de ravitaillement vendus au noir à prix d’ami.
Les forbans qui s’arrêtent là, peu importe qu’ils soient seuls ou en bande, se font systématiquement passer pour de simples voyageurs anonymes afin ne pas attirer l’attention des maigres forces de la milice locale. Tant qu’on débute, c’est très facile, l’anonymat ayant ses avantages. A contrario, les têtes célèbres se voient refuser l’asile sur cette île, et l’intégralité de la population de transit fera de son mieux pour que cette règle soit respectée. En conséquence, l’endroit est virtuellement une zone imprenable. Et transgresser cette règle, c’est s’exposer au courroux de plusieurs grands noms de ce monde : on a déjà vu des lieutenants du seigneur d’Ivoire parler avec nostalgie de cette île, et de l’aide qu’ils avaient pu y trouver à leurs débuts. Et ces hommes là seraient prêts à traverser Calm Belt en pleine ligne droite si nécessaire.
J’proposerais bien que tout pirate RPant sur cette île dispose d’un gentil bonus sympatoche du genre train de vie populaire gratuit (le truc à 100 K/mois) tant qu’il reste dans la zone, mais à vous de voir.
La version complète dans le RP étant ceci, mais ça prendrait un poil plus de place sur la fiche d’île. J’pop au cas où.
- Spoiler:
- C’était une taverne comme les autres, sur une petite île agraire, forte de plusieurs milliers d’âmes disséminées entre quelques bourgades indépendantes. Une multitude de hameaux isolés parmi les champs, et quelques imposantes localités qui faisaient office de relais portuaires entre cette île et le reste du monde. Le genre de lieu on ne peut plus tranquille : ici, les pirates avaient bien plus intérêt à acheter des vivres à un prix raisonnable plutôt qu’à saccager les lieux et se priver définitivement d’une retraite où se ressourcer en cas de coup dur. L’île d’Egranard était un point de chute incontournable, mentionné dans tous les guides pour pirates débutant dans cette frange de North Blue.
Le nom d’Egranard faisait écho aussi bien dans les références des pirates des mers du Nord que dans les mémoires de ceux qui voyageaient sur les mers équatoriales. Pour certains, c’était un petit coin qui leur avait servi d’escale à une ou deux reprises ; pour d’autres, Egranard était l’un des meilleurs endroits à connaitre et à conseiller pour quiconque cherchait à se lancer sur la route de la piraterie.
Les forbans qui s’arrêtaient là, peu importe qu’ils soient seuls ou en bande, se faisaient systématiquement passer pour de simples voyageurs anonymes pour ne pas attirer l’attention des maigres forces de la milice locale. Et dans l’absolu, c’était bel et bien ce qu’ils étaient : des disparus, qui avaient abandonné leur existence antérieure pour se faire un avenir dans la piraterie, sans pour autant avoir déjà réussi à percer et à se faire un nom. Personne ne faisait attention à eux, car ils n’étaient qu’une multitude de menaces potentielles dans un monde déjà submergé de dangereux personnages bien réels. Egranard, au contraire, était un havre pour pirates de la dernière heure.
Car c’était bel et bien ça : quand on n’avait pas de nom, on était anonyme. Et cette position apportait elle aussi son lot d’avantages.
A l’inverse et en conséquence, ne plus avoir droit d’asile sur Egranard devenait pratiquement une étape et un prérequis sur la voie de la grandeur ; une fois dans le viseur des institutions militaires, les malfrats en devenir abandonnaient l’île pour la dernière fois avec un sentiment de fierté et d’accomplissement, accompagnés par un délicat cocktail d’encouragements et de jalousies véhiculés par leurs pairs.
Tout ça tandis que les paysans leur faisaient leurs adieux, laissant ces anciens clients devenir les nouveaux forbans de demain.
On savait, par exemple, de manière avérée, que plusieurs capitaines pirates avaient décidé de placer Egranard sous leur protection personnelle. En conséquence, l’endroit était virtuellement une zone imprenable. Et transgresser cette règle, c’était s’exposer au courroux de plusieurs grands noms de ce monde : on avait déjà vu des lieutenants du seigneur d’Ivoire parler avec nostalgie de cette île, et de l’aide qu’ils avaient pu y trouver à leurs débuts
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