"Depuis combien de temps est-ce qu'il est là ?"
"Je sais pas, mais il semble pas vouloir décrocher..."
"Tu crois qu'on devrait lui proposer notre aide ?"
"T'as vraiment envie d'essayer ?"
"Pas vraiment... Et si on allait trouver un officier supérieur, ou quelqu'un de ce genre ?"
"Ouais, bonne idée."
Depuis plusieurs heure, le lieutenant-colonel Mavim s'acharnait sur un sac de frappe. Recouvert de sueur, le vieil homme n'en démordait pas, bien que, l'un après l'autre, les autres marins venus s'entraîner quittaient les lieux, propageant la rumeur dans tout le sous-marin. Ce n'était pas habituel de voir le capitaine s'entrainer. Même pour les plus habitués, cela avait quelque chose d'intimidant, et plus personne n'osait entrer dans la salle de fitness de l'Hypérion en sachant qui s'y trouvait.
Il avait tout essayé. Il se remémorait le combat contre Andrea. Son ressenti sur le moment... Il n'avait rien ressenti. Sur le coup, c'était comme s'il n'avait pas perdu son armure. C'était comme si, convaincue d'être protégée, sa peau avait résisté à la lame de la pirate.
Et maintenant, il ne parvenait pas à reproduire cette expérience.
Pas vraiment découragé, ce n'était pas son genre il faut dire, Sebastian s'assit sur un banc et ramassa une des serviettes posée là. Il s'essuya le front et tira une lampée de sa gourde bleue, puis de sa rouge. La première contenait de l'alcool, une sorte de limoncello tiède reçu pour une de ses promotions. L'autre était remplie d'eau. Sous l'effort, il se devait de s'alcooliser et de s'hydrater plus qu'à son habitude.
Il ne voulait pas se retrouver dans le même état qu'avait suivit le combat contre Flist.
Il se releva, plaça quelques coups dans le sac, gauche gauche-droite. Puis il ferma les yeux, se concentrant sur son poing, visualisant un gantelet métallique, et les rouvrit pour frapper.
Aucune différence.
Il frappa de toutes ses forces sur son punching-bag et se retrouva avec la main enfoncée dans le sable. Lâchant un soupir exaspéré, il leva les bras pour décrocher sa victime et la tira vers trois autres sacs éventrés avant d'aller en chercher un cinquième.
Cette fois-ci, peut-être qu'il pourrait trouver un peu d'aide utile.
"Je sais pas, mais il semble pas vouloir décrocher..."
"Tu crois qu'on devrait lui proposer notre aide ?"
"T'as vraiment envie d'essayer ?"
"Pas vraiment... Et si on allait trouver un officier supérieur, ou quelqu'un de ce genre ?"
"Ouais, bonne idée."
Depuis plusieurs heure, le lieutenant-colonel Mavim s'acharnait sur un sac de frappe. Recouvert de sueur, le vieil homme n'en démordait pas, bien que, l'un après l'autre, les autres marins venus s'entraîner quittaient les lieux, propageant la rumeur dans tout le sous-marin. Ce n'était pas habituel de voir le capitaine s'entrainer. Même pour les plus habitués, cela avait quelque chose d'intimidant, et plus personne n'osait entrer dans la salle de fitness de l'Hypérion en sachant qui s'y trouvait.
Il avait tout essayé. Il se remémorait le combat contre Andrea. Son ressenti sur le moment... Il n'avait rien ressenti. Sur le coup, c'était comme s'il n'avait pas perdu son armure. C'était comme si, convaincue d'être protégée, sa peau avait résisté à la lame de la pirate.
Et maintenant, il ne parvenait pas à reproduire cette expérience.
Pas vraiment découragé, ce n'était pas son genre il faut dire, Sebastian s'assit sur un banc et ramassa une des serviettes posée là. Il s'essuya le front et tira une lampée de sa gourde bleue, puis de sa rouge. La première contenait de l'alcool, une sorte de limoncello tiède reçu pour une de ses promotions. L'autre était remplie d'eau. Sous l'effort, il se devait de s'alcooliser et de s'hydrater plus qu'à son habitude.
Il ne voulait pas se retrouver dans le même état qu'avait suivit le combat contre Flist.
Il se releva, plaça quelques coups dans le sac, gauche gauche-droite. Puis il ferma les yeux, se concentrant sur son poing, visualisant un gantelet métallique, et les rouvrit pour frapper.
Aucune différence.
Il frappa de toutes ses forces sur son punching-bag et se retrouva avec la main enfoncée dans le sable. Lâchant un soupir exaspéré, il leva les bras pour décrocher sa victime et la tira vers trois autres sacs éventrés avant d'aller en chercher un cinquième.
Cette fois-ci, peut-être qu'il pourrait trouver un peu d'aide utile.
Dernière édition par Sebastian Archibald Mavim le Mer 4 Fév 2015 - 15:00, édité 1 fois