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Certaines se consolent avec du chocolat, d'autres avec du travail. [PV : Lilou]

Rappel du premier message :

Certaines se consolent avec du chocolat, d'autres avec du travail.

Quand il n'est pas question de se venger sur la nourriture et qu'il faut penser à autre chose, le meilleur moyen parfois c'est de travailler. Du repos ? Au début, ça fait du bien, puis après ça énerve de rester à rien faire, mais pour le moment je n'ai pas osée la voir. Pourquoi ? J'aurais l'impression de l'envahir pour l'écraser de travail et de responsabilité et au vu des évènements de Jaya elle n'en a absolument pas besoin. Même si ma main mécanique ne se changera pas toute seule, mais surtout ce qui me fait peur dans le fond est la décision que j'ai pris la dernière fois, j'avoue. Dans un sens, perdre mes deux membres a était traumatisants, la douleur continue me force à prendre des médicaments et même d'autres formes de calmant pas très légales et qui sont en train d'encrasser mes poumons. Mais, je veux changer, évoluer et devenir meilleurs et la mon combat dans la cale m'a largement montrer l'intérêt d'un membre en métal, il m'a permis de survivre au corps-à-corps sans devoir sacrifier le moindre morceau de chair, sans ça j'y aurais perdu la main, me serrais certainement vidée de mon sang et serais morte ou aurait était sauvé in extrémiste allez savoir.

C'est malsain de se dire que le principal intérêt que je trouve à un membre artificiel, c'est son côté remplaçable... Mais il y a d'autres applications à avoir un membre plus solide qui peut contenir tout un tas de petits trucs, accessoires utiles, outil, arme ou protections. Cela ne m'empêche pas réellement d'appréhender le moment où je vais voir Lilou, mais je n'oublie pas que c'est mon choix et que celui-ci même avec le recul est toujours bon dans mon esprit. Il faut dire que quand je l'ai fait, avec les médicaments j'aurais pu faire n'importe quoi quand même.

Je vais donc vers son atelier, j'espère qu'elle me laissera profiter de son expérience et de son savoir-faire pour mener mon projet au bout. Peut-être qu'on risque surtout de traiter des membres mécaniques... En fait ça dépendra essentiellement de son humeur, elle pourrait très bien me laisser à la porte pour cause de repos et je le comprendrai très bien. J'avance d'un pas calme, portant documents divers et poids sur les épaules, un peu de culpabilité de venir si vite la voir tout de même. Je croise des hommes qui me retrouvent après tant de temps dans une tenue bien plus confortable pour moi, un bleu de travail, un tablier avec des poches pour mettre pleins d'outils plus ou moins ranger et tout ce qui va bien avec ça change de la commandante dans son beau tailleur d'officier tout de même.

J'arrive ainsi devant son atelier, dans une poche j'ai une arme secrète que l'ami d'un ami m'a fournie, même si ce ne fut pas gratuit, une tablette de chocolat ! Au pire je me contenterai de la consommer moi-même, mais j'espère surtout lui offrir pour la remercier de tout ce qu'elle a fait. Non mieux, on pourrait la partager, ça sera plus agréable, j'imagine. Je frappe à la porte, elle ouvre, j'envahis une de ses tables de rouleau et parchemins divers plus ou moins propres. Puis sans trop crier gare, je lui tend la barre de chocolats de manière légèrement abrupte, mais surtout timide.

"Merci pour... Tout. On partage ?"

Une fois l'affaire du chocolat fini, je vais commence à vérifier mes papiers, je montre les plus aboutis du bout du pseudo-crochet qui remplace temporairement ma main à Lilou l'air coupable.

"Tu penses que je pourrais utiliser ton atelier s'il te plaît ? Depuis Navaronne, je n'ai pas pu avancer faute de matériel..."

Mon regard s'arête sur le plan le plus grand est les moins propres du lot, on y voix un immense canon et un navire plus ou moins mal schématisé avec une note attacher remplie de détails et une description de l'engin... Les médicaments son parfois un mal, un bien ou les deux à la fois, je comprends dans un sens les artistes qui usent de substances illicites.

"Pour celui-ci, je ne saurais pas dire si c'est un projet sérieux ou un délire complet... Une arme de dissuasion massive. Enfin, on a mieux à faire ! D'ailleurs qu'est-ce que ça fait ici ? Bof, ce n'est pas un secret militaire non plus qu'il soit ici ou ailleurs."

Vulcain et Titan, un "petit" projet, l'idée de faire couler la peur à la place du sang. Enfin soit, avant tout ça il y a autre chose, j'en tremble un petit peu, mais ma volonté est tout de même visible, mais je reste tout de même humaine.

"Quand tu auras eu un repos bien mérité, on pourra commencer à travailler sûr... Les membres mécaniques, s'il te plaît."

Déjà, la jambe et le bras sont bien abîmés due aux combats et leurs jumeaux et jumelles arriveront un jour aussi... Jamais je n'irai jusqu'à un changement complet, je pense, mais je vais déjà aller jusque-là, un choix dur, mais que j'ai fait dans mon intérêt et celui des autres... Mais surtout le mien, avouons-le.


Dernière édition par Rei Yanagiba le Mer 14 Jan 2015 - 0:31, édité 1 fois
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Le gamin sortit de sa trousse magique un stylo rose après lui avoir expliquer qu'il allait lui faire un tour. La rouquine resta attentive, et le regarda faire avec attention pour comprendre les tours du magicien. Lui se disait Cupidon, et elle comprit le pourquoi du comment en voyant, même à distance, le comportement de ses compagnons d'armes se transformer drastiquement. D'abord timides, Rei se mit à rougir brutalement, avant de se jeter au cou de Craig. Et Craig, quand à lui, minauda comme un adolescent sous le regard réellement surpris et amusé de la rouquine. Elle fronça les sourcils pour observer encore un moment, avant de tirer le gamin en arrière et de refermer la porte !
Elle avait déjà vu faire ça ! Tahar ! Tahar était capable de ce genre de méfaits, mais il n'avait pas utilisé de rose pour ça. Et elle en avait aussi déjà entendu parler. Alors comme ça, ce gosse était un petit nouveau dans le coin, hein ? Elle le regarda de haut en bas, en croisant les bras sur sa poitrine, l'air sévère. C'était le genre d'habilité qui, mise entre les mains des mauvaises personnes, donnait de mauvaises choses. Sauf qu'elle s'abstint de lui dire ça, et préféra lui transmettre le fond de sa pensée :

T'es une vraie petite crasse, Eriko... Elle le regarda encore un peu, les yeux plissés, avant de décréter : Je t'aime bien !

Elle savait d'ores et déjà qu'il valait mieux se méfier de lui, par ailleurs. Elle ne le laisserait pas s'approcher d'elle avec ses feutres magiques, et du même temps, elle allait essayer de se le mettre dans la poche. Lilou n'avait aucune envie de faire des choses étranges par sa faute. Enfin, elle s'extirpa de ses contemplations en entendant Craig passer près de la porte, pour partir dans son coin, et Rei revenir dans sa cabine. Ils ne devaient pas penser qu'ils étaient responsables de cette petite scène pour le moins étrange ! Elle tira Eriko à elle à nouveau, et lui lança :

Faisons comme si de rien n'était !

Facile pour eux. Un grand sourire et une posture totalement stoïque. Le gosse semblait d'ailleurs fait pour ça !

*

Craig eut en effet droit à du repos, et ça laissa le temps à Lilou de parfaire les derniers détails déjà parfaits. La rousse ne voulait rien manquer pour ne pas que Rei n'ait à revenir vers elle pour des dysfonctionnements absurdes. Lorsque le jour J approcha, pour l'opération, elle s'amena avec son matériel fraîchement stérilisé, vers la Commandante préparée pour l'occasion, pour venir voir comment ça allait.

Je serais dans le coin, s'il y a un problème... Qu'elle lui souffla simplement en déposant ses futurs membres juste à côté. Elle ne savait pas pour autant combien de temps ça allait prendre, mais se promit de rester tout du long en soutien. Ça va aller ? Toujours prête ?

Il lui était encore possible de faire marche arrière. Les décisions se prenaient généralement au dernier moment.
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Non, je n’avais pas fait d’erreur… La scène que j’avais produite était tout simplement d’un comique sans nom, j’avais du mal à me retenir de rire sans me dévoiler publiquement. C’était un peu comme l’histoire de la charmante femme qui embrasse le crapaud, sauf que dans ce cas là, il ne risquait pas de se transformer en prince charmant. Ouaah l’horreur, je n’espérais pas que cela aille jusqu’au baiser, c’était à la fois répugnant mais intéressant, mais… Enfin… Comment avait-elle-même pu trouver ce qui lui servait de bouche quoi !

Bref, mieux ne valait pas s’attarder sur des détails sordides, j’étais réellement satisfait de mon coup, d’autant plus que la rouquine s’était montrée plutôt agréable avec moi… Bon, le fait que je passe pour une crapule n’est pas ce que je voulais donner comme impression mais tant que cela ne jouait pas en ma défaveur, c’était du tout bon. Suivant son conseil, je suivis le Craig le plus naturellement possible, sans même me dire un seul mot, celui-ci continua sa route sans même me jeter de regard attentif. Emil qui venait tout juste de finir de passer la serpillère, le suivit, demandant si tout était fini. Ainsi, je pris également ma référence. On allait devoir de nouveau retourner à la cabine du docteur. Ce petit moment de détente n’était pas désagréable, l’idée de devoir de nouveau partager ma couette avec Emil dans un espace restreint n’était pas des plus appréciable mais c’était mieux que dormir à même le siège du patient où allait se reposer la bête.
~~~~~~~~~

Je n’avais pas réellement suivi tout ce qui s’était tramé vu qu’ils parlaient en privé, mais de ce que monsieur monstruosité nous avait raconté, il allait prochainement découper son amoureuse pour la transformer en robot. En voilà une chose qui était intéressante, comme si deux abominations dans un seul navire ne suffisaient pas. Et encore, je n’ai même pas rencontré Wallace. Bref, durant le temps qui nous avait été accordé jusque là, comme le souhait la bestiole, on ne le quittait pas d’une semelle Emil et moi. Revêtant l’uniforme marine lorsque celui-ci devait sortir. L’homme poisson avait pris le temps de nous montrer un peu les lieux rapidement mais surtout, l’accès aux salles de bains, bien que je doute que celui-ci prennent le temps de se laver, c’était d’ordre vital pour moi. On se faufilait le soir lorsque presque personne n y était. Mais la plupart du temps, on restait pratiquement en cabine, c’est qu’il a pas mal de clients notre horreur marine. Dommage qu’il ne les fasse pas payer.

Bref, plus le temps de tergiverser, le jour J était arrivé. Et comme à l’accoutumée, la bête était préoccupée par nous, on allait de nouveau l’accompagner, mais il fallait bien sortir de cette situation un jour. En l’occurrence, pour ce cas-là, ça ne me dérangeait pas de le suivre, au contraire, j’étais ravi d’avoir l’occasion d’admirer les embarrassantes retrouvailles de nos deux abominables tourtereaux ! Et par la même occasion, tandis que nous nous dirigions vers la salle d’opération, je fis part de ma suggestion à Craig.

« Dis Craig ! Vraiment merci pour tout ce que tu as fait pour nous ! Mais… On peut pas te laisser subir autant de pression… Chuis désolé… Mais j’ai une idée ! Tu sais la dame rousse de la dernière fois ! Tu m’as bien dit qu’elle était hauuutement gradé hein ? Bah tu sais quoi, lorsque j’étais seul avec elle, bah, elle m’a dit qu’elle m’aimait bien ! Donc j’pense la mettre dans la confidence ! Si elle m’accepte, ca devrait te décharger d’un poids et permettre notre intégration plus facilement ! »
« Hé hé… C’est vrai que l'idée de pouvoir agir comme un réel mousse me démange ! »

J’aurais pu l’avertir plus tôt que le jour J, c’est vrai, mais l’idée de l’inquiéter encore davantage qu’il ne l’était déjà était irrésistible, si ça pouvait accroître ses chances de se rater, ce serait vraiment drôle non ? Mais ça, il ne le devinerait pas, car toutes mes idées noires étaient cachées par mon visage et mon sourire d’ange, sublimée par de doux mots.

« Ah, on y est ! B’jour m’dames ! Craig ! Elle compte sur toi ! Moi j’crois en toi, tout va bien se passer chuis sûr ! Hé hé. Oh, m’dame chef, j’aurais quelques petites choses que je voudrais vous dire s’il vous plaît ! »

Craig s’avance emmener sa patiente, me laissant le loisir d’expliquer ma situation. Rester clandestin n’était définitivement pas une bonne chose pour nous, alors si je pouvais ranger une haute gradée en plus de l’homme poisson, j’étais à peu près sûr qu’on aurait plus d’inquiétude. Et avec nos bouilles d’ange à Emil et moi, impossible d’inspirer la crainte. Je jette un dernier regard au couple avant l’opération, furtivement, je ne dis rien, mais je leur souhaite bonne chance, il paraît que ça porte malheur.
    Hm hm...

    Mais merde, juste merde. Crispé de la moelle au sang, Uriko qui m'apprend à la dernière minute qu'il va déballer ses secrets à Jacob me... J'suis assez distrait comme ça. Distrait comme jamais avant une partie d'chirurgie. J'ai toujours eu la cervelle dans les palmes et pas ailleurs, dans ces moments là, l'instinct aux commandes.

    Aujourd'hui, j'devrai faire sans. J'cogite trop. Pas grave, Uriko. Pas grave, ta bourde : m'en fous de ce que Jacob découvre. Me bouffer un blâme m'esquinterait plus vraiment. Ça m'frôlera même pas tant qu'Uriko reste à proximité, que j'puisse surveiller c'qu'il devient dans c'monde de guerres. Ce qui compte, pour moi, c'est arriver à paner ce que j'ai ressenti pour Rei.

    Rei compte sur moi, autant que j'compte sur moi aussi pour pas m'laisser envahir de calculs foireux sur la résistance des sentiments au scalpel des toubibs pendant l'opération. L'amour furieux qui m'a laissé tremblotant s'est comme dissipé, résistant pas au torrent des jours, alors que j'le pensais totalement insubmersible. J'ressens bien c'même malaise à comparer mon corps au sien et à imaginer comment ils pourraient être compatibles, mais y a plus ces amères émotions partagées mais interdites qui sifflaient comme des vipères dans mon crâne. Juste... il me reste plus que la honte. Une honte à m'en changer les joues en tomates pourries.

    Elle me flagelle encore le coeur, cette honte, tandis que j'm'avance vers Rei. C'est ma conscience qui tient ce fouet qui me lacère. La culpabilité bien saignante qui m'rappelle à tout instant que l'espace d'une poignée d'heures, l'animal infâme s'est senti tourtereau, piaillant des viscosités à l'eau de rose, des immondices encore plus marécageuses que lui-même. J'lui ai bavé que j'la trouvais belle, mais qu'est-ce que j'connais de la beauté, hein ? A force de vivre moche et d'voir du moche, j'me crois plus prêt à reconnaître le beau.

    Et l'émotion démoniaque fut aussitôt exorcisée par mon esprit tourmenté... J'aime pas les contes de fées. Le poiscaille poisseux qui tombe amoureux de la jolie humaine à la crinière bleutée, hinhin, ça a aucune chance de bien s'terminer. Ça doit comprendre d'la zoophilie, d'la mysophilie et une tripotée d'autres déviances tapies dans les recoins les plus louches de mon âme de monstre marin. J'ai déjà été traumatisé pour moins que ça...

    J'aimerais bien réussir à pisser sur la tombe de cet amour mort-né, mais j'y arrive pas. Il me manque. Sincèrement. En te causant, j'aurais envie de t'aimer. Mais rien. C'est un putain de spectre qui me hante. Un de plus...

    Ça durera pas longtemps, c'est sans risques. Mais une fois endormie, tu pourras plus changer d'avis.

    Le point de non-retour. J'me rongerais bien les ongles jusqu'aux coudes, mais ça f'rait pas sérieux. Amputer les bras de la donzelle que j'ai aimé. Amputer. Ses bras. C'est une victoire de la bête, sur l'ex-Craig et son logia de la guimauve. J'suis tellement désireux de bazarder mon propre corps que j'hésite pas à transposer mes envies sur une copine. Une copine pour qui mon coeur a dévoué toutes ses palpitations, putain !

    "Sans risques" ? Mes collègues guignols en blouse blanche baveraient qu'il existe toujours un risque même lorsque ça semble bénin et simple, SURTOUT lorsqu'on entretient des affinités avec le corps couché sur le billard. Vraiment, trancher délicatement un membre, c'est bénin. Ça tient plus du bricolage que d'la chirurgie... Une ceinture pour un garrot, une scie, des aiguilles, de la ficelle, de l'habilité. On trouve toutes ces merdes dans les magasins de bricolage. Sauf l'habilité.

    Mais trancher un membre de Rei...

    J'ai oublié de te faire signer les décharges de responsabilités, toutes ces conneries...

    Couper, cautériser, suturer, enrober : ma première amputation propre. Littéralement. Ma première amputation, tout court, en fait. Les découpages crades que j'ai enchaîné ces derniers jours comptent pas. Un boucher pro aurait été plus efficace.

    Bon. Tout va bien se passer. J'connais par coeur ma leçon. J'ai gobé un bouquin théorique un soir où j'me sentais pas bien, pour être certain d'être prêt jusqu'aux tripes, le jour J. Tout en sachant que le jour J... ce serait pas à un schéma que je m'attaquerai, mais à Rei. Si j'me loupais ? J'me le pardonnerais pas, clairement. Une balle joliment rivée dans ma marmelade de cervelle serait seule apte à m'arracher de ma culpabilité.

    Si je réussis ? J'aurai offert l'avenir qu'elle a choisi à Rei. Ça m'suffira. Je réussirai. L'assurance dans ma voix le prouve. J'suis empli de doutes, j'suis maladroit en sentiments, la folie ronge mes quelques talents. Mais quand j'tiens un scalpel entre les doigts, j'ai la dextérité d'un chef d'orchestre.

    ... ça va bien s'passer, mais c'est la procédure, j'sais que tu y tiens... Si tu es toujours partante, signe ici.

    ... alors, j'me fais violence. J'dévoile l'intérieur de ma sacoche comme une offrande. Façon cadeau de mariage tordu. Une fine pile de paperasse et un stylo. De quoi contenter la maniaque avant de passer aux choses sérieuses, si la guerre a pas encore eu raison de sa dépendance à l'ordre...
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    Le grand jour est alors arrivé, Jaya aura eu se point positif perdu au milieu de ses horreurs, que j'ai trouvée comment progresser, un moyen de devenir meilleurs. Malgré cela, là où je devrais être sereine, je ne le suis pas tant que ça, je n'ai pas changée d'avis, certainement pas, mais... Quand on s'est quitté avec Craig, c'était si étrange, j'étais comme sûr d'un amour profond et maintenant, j'en suis au moment des doutes. Je n'aurais pas la bassesse de rejeter la faute sur les médicaments, mon esprit est-ce qu'il est bien qu'il est aussi blessé. À jeun, j'approche de ce destin qui me tend les bras et finalement dans ma chambre sans même faire un pas, que c'est pratique. Lilou s'assure que je suis toujours ferme sur mes décisions, autant que cette table, plaque d'acier qui semble de pierre qui m'écrase le dos sous le poids de l'indécision reflétée par mon propre corps encore chaud. Allongée sur cette table, un simple pouce en l'air vers l'ingénieur général.

    "Oui, c'est mon dernier mot Lilou."

    Puis je me rends compte d'un petit quelque chose.

    "Par rapport à cette décision, je compte bien rester en vie."

    C'est vrai qu'au vu du contexte, il vaut mieux évité d'éventuel quiproquo, d'ailleurs au vu du faciès des assistants de Craig, je pense que j'ai bien fait de donner cette précision. Indifférente ? Froides ? Vous n'avez pas approché de ma chair tremblante, comme un moteur à plein régime et vu ces perles de rosée salée et immondes qui dégouline de mon visage comme pour s'enfuir face à ce lendemain radieux qui ne veut pas d'elles. Avant qu'elle ne parte, comme un soubresaut de ma conscience.

    "Merci pour tout Lilou... Ce n'est pas possible, je parle vraiment comme une condamnée..."

    C'est vrai que ma manière de m'exprimer habituelle tourne vraiment comme la scie d'un bouché et sans la délicatesse des mains écailleuses de mon médecin préférée. Enfin soit, en parlant de lui, il me rassure, ce qui ne réussit pas vraiment à calmer la feuille-morte qu'est devenu mon corps alors que mon cœur bat une véritable symphonie emplie de sentiments divers et contradictoires. Pourtant, bien que cela soit réveiller que depuis la dernière fois que l'on s'est vu, je suis sûr que c'était un appel au secours de mon cœur pour que j'avance aussi dans mon esprit, que j'accepte cette ouverture comme j'ai accepté de perdre une partie de mon corps pour gagner un avenir plus serein.

    "Les formalités, personne n'y échappe."

    Je ne souhaite pas qu'il ait de problème et ça m'aide un petit peu à me détendre de me savoir en règle, fantôme de mon moi antérieur complètement maniaque et qui le reste certainement bien trop pour le commun du monde. Et puis finalement.

    "Désolé, mais je vais assouvir un dernier caprice... Enfin, avant d'être opérée."

    Je me lève le temps d'un petit instant et puisqu'il faut que je sois bien dans ma tête, je fais une chose qui n'est pas forcement la plus intelligente, mais que j'ai envie de faire tout simplement, me colle contre mon tas d'écaille qui fait frémir mon cœur, laissant ma joue caresser le côté de son visage ce qui me détend assez pour simplement trembler et juste respirer rapidement ce qui en soit est une grande amélioration, avant de lui dérober un précieux baisé sans le moins du monde demander son avis et encore moins le regretter, les joues foncées, comme pour confirmer ce que nous avons vécu quelques jours plus tôt bien que cela reste flou et étrange dans mon esprit

    "Désolé, maintenant, je vais être sage."

    Je m'installe, je prends ma piqûre et sombre alors dans un doux songe artificiel, prêt à changer dans mon corps, à le faire évoluer à l'extérieur comme il l'a fait à l'intérieur dernièrement et à devenir plus forte. Je n'ai plus peur de disparaitre, juste de te perdre, c'est grave docteur ?
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