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On sait plus où donner de la tête

La place de l'obélisque

La famille de Lazarus découvre le grand royaume de Saint-Urea et il ne faut pas beaucoup de temps pour que c'est une dispersion totale. Chaque personne a des centres d'intérêt différent des autres. La place de l'obélisque est conséquente et il y a toutes les boutiques pour faire plaisir à chaque personne. Ils ont prévu de se retrouver dans quelques heures sur les espaces verts.Notre protagoniste tient sa fille de cinq ans par la main et dans la foule elle finit par lui échappé. La petite Kirsten aux grands yeux bleus, joufflu et avec une chevelure blonde descendant jusqu'à ses épaules et attirer par un magasin de jouets. Il y a des grosses peluche à la vitrine et la petite y colle son visage.

Lazarus : Kirsten ? Kirsten mon ange ? Où es-tu ?

Le jeune papa la recherche sans grand succès. Il n'hésite pas à monter sur une charrette qui apporte des vivres pour un restaurant. Le chauffeur lui demande de descendre mais Lazarus lui explique son cas. Paniqué, il trébuche en voulant redescendre et son visage heurte le sol. Son nez se met à saigner mais il n'y prête pas attention. Le ténébreux regarde dans toute les directions et demande assez brusquement aux passants s'ils n'ont pas vu sa petite princesse. C'est rare de le voir sans manière ni politesse. Très direct, il décrit sa fille et demande s'ils l'ont vu.

A force de faire du brouhahaha, des soldats qui encadre bien les lieux viennent à lui et lui demande ce qui se passe. Suite à la réponse et à l'état du père, les gardes se mettent à chercher avec lui. De son côté Kristen et toujours devant la boutique.

Kristen : C'est zolliie.

Inconnue : Il est beau le gros lapin hein ?

Kristen : Vouiii, rooo beau. (rooo = trop)

Inconnue : J'en ai plein avec moi. Je les ai mis un peu plus loin. Tu viens je fais t'en offrir un.

La petite toute excité attrape la main de l'inconnue et sautille.

Kristen : Papa va être rooo content.

Inconnue : Et ce Papa, il a beaucoup d'argent ?

Il y a des petits détails qui font leur importance. La fillette est très bien vêtue et son père n'hésite pas à casser la tirelire pour lui faire plaisir, c'est pourquoi elle répond positivement à la demande et se fait kidnapper...
    Daiki venait de quitter l'île du Karaté, enfin, ça faisait quand même quelques jours qu'il naviguait sur son premier et nouveau bateau, qu'il avait surnommé Passepartout, pour sa petite taille. Notre jeune héros savait conduire ce genre de transport, grâce à l'enseignement, lointain, d'un certain Tetsu Jolly. Les débuts avaient été laborieux, mais à force de pratiquer, il réussit à manier convenablement la petite embarcation, qu'on lui avait gracieusement offerte. Le jeune homme à la casquette avait créé un drapeau pirate, avec son propre logo, il trouvait ça cool, même s'il n'était pas un pirate, mais un simple voyageur. Il avait même peint sa voile pour représenter son logo en grand, il était fier de sa création, qui reflétait à merveille son être.

    Le Royaume de Saint Urea, voilà où débarqua notre jeune héros. Il demanda de l'aide au port pour attacher son bateau, car il y avait une chose qu'il ne savait pas faire, c'était le noeud marin. Les gens du port hésitaient à l'aider en voyant le drapeau pirate, mais en examinant la chose, ils trouvèrent ça drôle, vu qu'il n'y avait qu'un jeune garçon au bord de ce bateau et qu'il ne savait même pas faire un noeud. Finalement, son embarcation fut correctement attachée et Daiki put rejoindre le centre de la Ville pour essayer de trouver des vivres et de l'eau. Le petit voyageur était pauvre, inutile de le nier et il n'avait aucun moyen de se faire de l'argent. Cependant, il était hors de question de voler, car il était avant tout, une personne honnête possédant certaines valeurs !

    Se promenant au centre-ville, Hanchin', comme on le surnommait, fut attiré par une vitrine remplie de peluche. Il avait 17 ans et ce n'était plus vraiment de son âge, cependant, il remarqua une peluche qui était identique à celle qu'il possédait lorsqu'il était enfant. Les souvenirs affluèrent dans son esprit, alors qu'une jeune fille se colla à lui pour examiner les jouets présents dans la vitrine. La petite fille était éblouie par ces tonnes de peluches et son expression arracha un sourire à notre jeune héros. Soudainement, un homme se pointa aux côtés de la petite fille, sûrement son père pensa Daiki. Le dialogue entre l'homme et la fille attira l'attention du voyageur, qui trouvait les répliques de l'homme un peu louches. La fillette attrapa la main de l'inconnu, alors que celui-ci assura qu'il avait plein de peluche dans le genre. L'étrange homme emboîta le pas, tenant la fille par la main, alors que Daiki lui attrapa le bras.


    • Vous n'irez nulle part ! J'ai entendu vos paroles et si vous ne voulez pas que je crie et vous dénonce, je vous conseille de lâcher cette fille.

    L'action de Daiki attira le regard curieux de plusieurs personnes et l'homme voyant la situation prendre une mauvaise tournure, mit une claque à notre jeune héros avant de prendre la fille sur ses épaules et prendre la fuite. Hanchin' tomba à terre, devant le regard stupéfait des personnes présentes. Le jeune voyageur essuya le filet de sang qui coulait de sa lèvre, pour ensuite se relever et partir à la poursuite du kidnappeur.
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    Dans un bar au port ça joue aux fléchettes. Y'a du fric à se faire si tu vois c'que j'veux dire. J'attends que les gars fassent joujou un peu jusqu'à ce qu'un champion se démarque. Un p'tit gars tout frêle enchaine les victoires. Le truc qu'il sait pas c'est qu'il amasse les sous juste pour moi. J'bois depuis tout à l'heure au comptoir en attendant et finis par m'lever. J'suis pas très grand et avec ma capuche on voit pas forcément mes yeux. J'avais la flemme de joué contre tout le monde alors j'vais faire qu'une partie.

    -Wesh les gens. J'paris mes un million de berry que je gagne votre champion.


    Les paris sont lancés. Ces bouffons veulent chourave mon fric. Des vrais yeux de pie devant l'or que j'ai. Y'en a plein qui me regarde et je les comprends. Un pur beau gosse comme moi ça coure pas les rues. Une fois que tout est prêt reste plus qu'à jouer. Honneur au perdant. Le type lance trois fléchettes. Deux dans le dix et un dans le neuf, soit un totale de vingt-neuf points. Presque le maximum pt'in.  J'aurai peut être pas du boire autant de verre. J'trébuche et me ramasse au sol. J'suis sûr qu'un enfoiré ma fait une balayette ! Pense au fric, pense au fric ! Mais c'est tchi t'as vu. Une fois les fléchettes en mains j'vais leur montrer c'est quoi la topissittude. D'un coup j'ai trop d'énergie. La première j'la lance en la passant sous ma jambe. Bim au centre. Le deuxième je lance de la main gauche et encore un lancer de pro. Pour le final j'vais faire un salto ! Puis non la flemme. Rien à foutre de la classe faut que j'assure le fric moi.

    J'vois déjà le pognon entre mes mains hohoho!

    -♫ J'vais gagner d'l'argent ♪ J'vais j'vais gagner d'l'argent ♫

    Bon j'vais le faire, concentration. J'me concentre trop et les gens pensent que j'suis en train de chié sur place. J'prépare mon lancer. Une deux, une deux. Mon bras recule et au moment fatidique un mec déboule dans le bar en se marrant.

    -Ha ha ha, vous avez vu le gamin là-bas. Il se prend pour un pirate et sait même pas attacher un bateau.

    La vie de ma mère j'veux voir ça ! Mais comme un con je regarde le type qui entre et oublie que mon bras est déjà parti pour la victoire. La fléchette est dans les airs et lorsque j'me tourne pour voir où elle a atteri j'la trouve pas. Tout l'monde ce fou d'ma gueule et le barman hurle sur moi. La fléchette a atteri sur la choppe qu'il lavait. PUTTTTTTTTTTTTIIIIIIIIIIIIN !!! Naaaaaaaaaaaaa ! Qu'est-ce qu'elle fou là-bas c'te conasse? Elle devait me rapporter du blé et j'la vois taper la discute avec le barman. En plus ce bouffon a un écart de  90° avec la cible !!

    Sale journée, j'ai plus un round mais j'vais me rattraper sur le pirate novice moi! On est en pleine journée et je titube déjà. Un p'tit gars avec une casquette rouge. J'espère qu'il est primé ce con. Faut que j'vérifie.. Oh et puis la flemme il m'le dira.  J'le prends en filature avec toute la discrétion d'un ivrogne qui trébuche tout les cinq mètres. On est en ville et il se prend une claque. J'suis mort de rire. Une victime se pirate. C'est le moment de l'avoir ! Je lance mes couteaux de lancer et merdeee j'le rate. Mes armes tombes à ses pieds. En tout cas il arrête de courir.

    -Wesh combien t'es primé toi !

    Quoi?? J'y crois dur comme fer à ma question. Wallah j'croie qu'il va me répondre bien gentiment tellement j'ai d'alcool dans le sang.

    -Tu croivais aller où comme ça?  ♫ Au balle masquez ho hé ho hé ♫
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    Voir un homme ténébreux de deux mètres comme Lazarus ça ne rassure pas. Cependant, une fois que l'ont aperçoit son visage de père si inquiet, la peur de ce type disparaît. Ne sachant pas quoi faire, il sort ses cartes de médium pour tenter de voir ce que réserve l'avenir de sa fille. Après s'être installé sur le sol au milieu de la rue, il effectue le présage.

    Lazarus : Combat... Probabilité de défaite... 100%. Fuite... Probabilité de succès... 15%. Défense... Probabilité de détournement... 0%. Survie... Probabilité de trépas... 0%

    Le plus important et le dernier. Sa fille ne va pas mourir. Cela le rassure grandement et lui permet de se remettre de ses émotions. Il se relève et remarque une boutique où de grandes peluches sont dans la vitrine. Une évidence le frappe, c'est bien ce genre de chose qui a pu attirer sa petite. Cependant, quelque chose le chiffonne. La probabilité de fuite est très basse. Elle devrait être à 100%. A la limite, un peu en dessous si elle a rencontré un adulte qui la surveille en attendant l'arrivée du père.

    Devant le magasin deux personnages se font face. L'un pue l'alcool à des kilomètres à la ronde et à l'aspect du suspect. L'autre est plus jeune. C'est de façon logique que notre peureux se rapproche de Daiki.

    Lazarus : Excuser moi mon brave. N'auriez vous pas vu une petite fille blonde de cinq ans avec de grands yeux bleus ?

    Même s'il tente de montrer qu'il est parfaitement calme, Lazarus a les mains moites et à un bon coup de stress. L'ivrogne continue de brayer en direction du jeune et les gardes s'amènent pour voir ce qui se trame ici.

    Ti-Khuan : Mêlez vous pas d'ça. C'est moi qui vais capturer ce primé !

    Les soldats regardent Lazarus et non Daiki. Entre les deux si quelqu'un doit être primé c'est bien le grand.

    Lazarus : Mmmoi ? Mais je n'ai rien fait, il doit y avoir une erreur !!

    Par peur de se faire attraper pour des crimes qu'il n'a pas commis, le ténébreux se met à courir et les gardes le chassent.

    Lazarus : Nooon, laissez-moi tranquille s'il vous plaît !

      Daiki eut à peine le temps d'effectuer quelques pas, que deux armes, plus précisément deux couteaux, vinrent se planter à ses pieds. Le gamin arrêta immédiatement sa course, pour examiner les environs et là, il remarqua un type louche. L'inconnu avait une capuche et son visage était camouflé. L'étranger s'avança vers notre jeune héros tout en titubant, était-il rond ou bien s'agissait-il de sa façon de marcher ? Quoi qu'il en soit, l'homme à la capuche s'adressa au voyageur en lui demandant combien il était primé, mais de quoi parlait-il ? Pourquoi cet homme, sortant de nulle part, venait interrompre un sauvetage pour poser une question, qui n'avait aucun sens aux yeux du gamin, car il ne savait même pas que la tête de certaines personnes pouvait être mise à prix.

      • Vous devez faire erreur, je ne vois absolument pas de quoi vous parlez. À présent, je dois y...

      Une autre voix s'éleva dans le dos de notre jeune héros, un grand homme se tenait derrière Daiki et il voulait savoir si le voyageur n'avait pas aperçu une petite fille avec des cheveux blonds et des yeux bleus. Il s'agissait peut-être de la petite fille de tout à l'heure, était-il son père ? Il devait être mis au courant quant à la situation de sa fille, le kidnappeur était en train de prendre de l'avance et Daiki, ainsi que le père étaient retenus par cet ivrogne, qui recommença avec son histoire de primé. Ce mot attira l'attention des soldats non-loin d'eux, leur regard était dirigé sur le grand homme et ce dernier, après s'être déclaré innocent, prit la fuite. Mais où allait-il comme ça ? Il devait aller sauver sa fille et pourquoi ces soldats le suivaient à présent ? Décidément, Daiki ne comprenait plus rien et il n'était pas le seul, vu l'état de l'ivrogne.

      • Attendez !

      Le jeune homme à la casquette s'élança à la poursuite du père de la petite fille, négligeant l'homme à la capuche. Daiki le poussa pour se créer une brèche, profitant de l'état de l'homme pour s'échapper. L'explorateur courut en direction du grand homme, mais les soldats le suivaient également. Notre jeune héros était plus fin et plus agile, il dépassa les soldats et rattrapa avec un peu de peine le père.

      • Suivez-moi, votre fille est par là ! Un homme la kidnappé devant le magasin de jouets !

      Le jeune homme originaire de Suna Land prit les devants afin de guider le grand homme vers sa petite fille, il espérait seulement ne pas avoir perdu les traces du kidnappeurs, mais au loin, on pouvait apercevoir des gens se faire basculer. Le malfrat était là, il fallait accélérer la cadence et le rattraper, si le père voulait revoir un jour sa petite chérie !
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      Tout le monde viens me voir. Le rassemblement de quelques gardes attire l'attention des passants. J'suis sur qu'ils me kiff trop. Tous ces regard dans ma direction. Oui je sais je sais. Un pure beau gosse comme moi ça se voie pas à chaque coin de rue. Vous pouvez me contempler. Même si j'suis pas très grand, faut avouer que je suis un concentré de topissittude. J'me la joue romantique en lançant des regards charmeur. L'autre grand prend la fuite et se fait chasser par les gardes. J'ai pas trop suivi l'action. Un autre gars primé des fois !! Mon jours de chance. Je baisse un peu la tête est approche du jeune à la casquette. Je vais la joué mec trop classe. J'vais lever la tête et faire le regard qui tue. Mais ce con attend même pas ! J'te jure il me bouscule et j'tombe comme une merde sur les fesses. Le pire c'est que j’essaie de me relever et retombe à cause de tout l'alcool que j'ai bu. Le ramassis d'amateur qui me zieute se moque de moi.

      Fuuuuck ! Fuck fuck fuck ! A la charge !! J'les poursuis à mon tour. Je suis derrière les gardes. Le dernier de la file. Tin j'ai trop du mal à courir. J'vais prendre un raccourci ! Je tente des rues et laisse mon instinct faire le reste. Je pousse un peu tout sur mon chemin. Des passants, des poubelles et y'a un chat qui me tombe sur la tête. Ce bâtard m'enlève ma capuche. Je l'attrape et le pose au sol. J'ai trop couru. J'suis mort. C'est pas bon de courir dans mon état. La suite on la connaît. Je vomi bien salement et me pose contre un mur un peu plus loin. J'suis toujours dans cette petit ruelle et franchement, j'ai la flemme de bouger.

      Le merdeux primé est parti en courant comme s'il savait que c'était mon point faible de faire des efforts. En plus j'ai plus un rond. Je crache sur le côté à cause du goût de vomi encore dans la bouche et reste là, assis en train de mendier. J'attends de reprendre des forces avants de repartir à l'aventure. Y'a ce bouffon qui cours dans la ruelle et qui trébuche sur ma jambe. J'sais pas comment il a fait ça. Enfaîte je sais, il regardait ailleurs ce con. Le pire c'est que la petite dans ses bras tombe et pleure. Pauvre petite choupinette.  Elle pleurait déjà au départ alors je tente de la consoler.

      -Oh une petite princesse ! Salut princesse, moi c'est Ti-Khuan, mais tu peux m'appeler Titi.


      J'passe ma main sur ses cheveux blonds et l'autre abrutie veux la reprendre. La petite me tient la jambe.

      -Lâche le allez. On va allé voir maman.

      -Oh ! T'as cru c'était la fête ou quoi ? Pourquoi tu l'as fait pleurer ?

      J'me lève et le bouscule un peu. Il me sort que la petite est malade et qu'il doit rapidement l'amener prendre ses médicaments. Mais j'pense juste que c'est un trouillard. Il se défile ! J'demande à la petite si c'est vrai et elle me raconte qu'il devait lui donner une peluche. L'histoire coïncide même pas ! Alors j'lui demande si elle connaît le gars et elle répond non !

      -Wesh qu'est-ce que tu voulais lui faire enf... Amphibien

      ..oiré de fils de … Y'a une gamine, j'vais pas dire des gros mots. Pouaf. Le gars se retourne brusquement et j'vois le duo que j'ai croisé y'a pas si longtemps. Le type à côté de moi décide de se faire la malle.

      -J'vous la laisse chef !

      Qu'est-ce qui blablate ce trouduc. Je recrache sur le côté et leur fait face.

      -Vous z'auriez pas une pièce?

      Non mais sérieux ! Vous avez cru que j'allais me bastonner là, maintenant ! J'ai trop la flemme. Ils sont deux et moi j'ai que moi. Avec une petite dans les pattes en plus. J'attraperais le petit à caquette plus tard. Je crache pas sur l'argent !
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      L'alcoolo est donc le chef. Cela explique sans doute le fait que celui-ci est empêché plus tôt Daiki d'attraper le kidnappeur. Le jeune à la casquette a narré à Lazarus ce qu'il c'était passé et lui pense réellement avoir affaire à celui qui a orchestré le kidnapping. Ses jambes tremblotent mais ce n'est pas tout. Il se trouve juste derrière le jeune et s'en sert presque comme bouclier. Pour lui, c'est une honte pour un père de se comporter de la sorte. Comme un homme, il s'avance dignement en tentant de casser sa peur. Sa voix tremblote un peu mais c'est déjà un début.

      Lazarus : Excusez-moi. Vous pouvez me rendre ma fille s'il vous plaît.

      L'individu s'essuie le nez avec son avant-bras et amène la petite en lui tenant la main.

      Ti-Khuan : T'es tout tendu vieux. T'as le str... stress à cause de la perte de ta princesse.

      ..ing qui te remonte dans cul ou quoi ? C'était ce qu'il allait réellement dire. Surprenant comment cet individu se comporte à cause d'une créature si primitive qu'une petit fille. Pour faire le généreux, Lazarus sort une pièce et la lui lance. Au même moment les gardes arrivent à leur niveau et saisissent le ténébreux et lui mettant une clef de bras.

      Garde : Houlà, tout doux mon poulet.

      Lazarus : Lâchez-moi je vous pris. Je n'ai rien fait d'illégale je vous assure.

      Garde :Tu raconteras ça au juge.

      Puis ils l’emmènent sans faire attention aux dires des deux autres. C'est sans compter sur la famille de Lazarus. Ils l'ont presque tous vu en train de courir et ont tous voulu savoir ce qui se trame. Maintenant les voilà qui barre la route des trois gardes.

      Beatrix : Lazarus Ken Demacio ! Qu'est-ce que t'as encore fait ?

      Une grosse goutte de sueur apparaît sur son visage.

      Lazarus : Rien maman, je te promets j'ai rien fait pour une fois. Ils me prennent pour quelqu'un d'autre c'est évident.

      Beatrix : Laissez le moi, je m'en occupe

      Garde : Madame, veillez laisser les autorités faire leur travail.

      Beatrix : Quoi ?! Ne me dites pas que vous pensez m'apprendre à faire mon boulot de mère ?! C'est ça que vous insinuez ? J'admets qu'il est tête en l'air, curieux, peureux. Mais en aucun cas c'est un menteur.

      Au même moment, Tekla s'amuse à charmer l'un garde qui est raide dingue d'elle. Puis l'oncle Yianoc tente de donner un autographe à un autre en lui disant que d'ici quelque temps il vaudra de l'or. Ce bon vieux Yianoc qui est convaincu qu'il deviendra une star. Pour terminer cette belle réunion de famille avant que Beatrix en vienne aux mains avec ce garde qui refuse de lui obéir, Ulla s'amène. Toujours sa belle capuche sur la tête, une main dans la poche et elle traîne le vrai kidnappeur qu'elle vient juste d'exploser en duel.

      Ulla : Le voilà votre coupable bande d'incapables. Vous faites même pas la différence entre la victime et le hors la loi.

      Lazarus : Je ne suis pas une victime...

      Tekla : Tu te pointes à peine et tu demandes à avoir toute l'attention que pour toi Ulla. Non mais Ha. T'exagère un peu cocotte.

      Ulla : Moi j'exagère ?! Attends ! C'est pas moi qui fais les yeux doux à un des gardes qui veut emmener mon frère en taule que je sache !

      Les deux filles se mettent à se disputer comme d'habitude, l'oncle insiste pour donner son autographe et commence à chanter pour montrer son talent. Il sort une guitare et joue. Beatrix crie littéralement sur un garde. Lazarus tente de calmer un peu tout le monde mais il ne sait plus où donner de la tête. Comme si tout cela ne suffisait pas, sa fille a faim et le fait savoir. Heureusement que le trio de garde demande du silence et se concerte rapidement.

      Garde : Nous allons simplement vérifier si une prime et sur sa tête. En attendant. Veuillez garder votre calme.

        Daiki et Lazarus suivirent le Kidnappeur. Ils tournèrent une rue et tombèrent à nouveau nez-à-nez avec l'alcoolique, ce dernier s'avérait être le Chef du malfaiteurs et il avait prit, à son tour, possession de la petite fille, alors que son larbin prit la fuite. Notre jeune héros faisait face à l'ivrogne, il était prêt à en découdre avec lui pour récupérer la fille du grand homme. Cependant, ce dernier s'avança et demanda poliment s'il pouvait récupérer son enfant, sans broncher, le Chef des Kidnappeurs la lui donna. Le voyageur à la casquette rouge ne comprenait plus rien, mais le plus important était que la petite fille soit récupérée.

        Malheureusement, les ennuis n'étaient pas terminés. Les gardes arrivèrent aussitôt et capturèrent le grand ténébreux, sous les yeux choqué de la petite fille. Celle-ci se mit à pleurer, alors que Daiki tenta de libérer Lazarus, mais vu sa mince corpulence, les gardes l'éjectèrent sans le moindre souci. Notre jeune héros reçut également un avertissement, s'il continuait à s'opposer, il allait finir en prison avec le grand ténébreux. Une injustice était une injustice et Daiki ne pouvait pas laisser passer ça.

        • Vous êtes censé arrêter de vrais criminels et non pas de pauvres innocents !

        Un des garde s'énerva et captura Hanchin'. Désormais, il était dans le même pétrin que Lazarus. Les deux hommes allaient être conduit au quartier de la marine le plus proche, pour vérifier leur antécédent. Cependant, les gardes n'avaient pas prit en compte l'étrange famille du grand homme. C'était le bordel dans cette ruelle, entre le chanteur, la dragueuse, la mère, la violente et la petite fille qui pleurait, autant vous dire que Daiki regrettait amèrement d'avoir posé les pieds sur cette île. Le garde le plus gradé annonça qu'ils allaient simplement vérifier si aucune prime n'était sur leur tête. Les ardeurs se calmèrent et les deux hommes furent emmenés, ainsi que le kidnappeurs que la soeur de Lazarus ramena.

        Ils étaient dans une sorte de salle d'attente, ils étaient menottés comme de vrais criminels, alors qu'ils étaient ce simple civil, rien de plus normal, enfin pas tous, l'un était vraiment un criminel.


        • Au moins on a récupéré votre fille, c'est l'essentiel.

        Dit notre jeune héros, alors que les gardes revinrent auprès du trio.

        • Le grand et le petit vous pouvez y aller. Toi, le barbu, tu seras mis en prison pour kidnapping et tu devras passer un interrogatoire pour nous révéler qui tire les ficelles.

        Lazarus et Daiki étaient libres, ils sortirent du quartier de la marine et toute la famille du grand ténébreux les attendait, un homme capuche se tenait plus en retrait, s'agissait-il de nouveau de l'alcoolique ?
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        'tin, les marines ont chopper les deux. J'aurais du agir plus vite et capturer le petit à casquette. J'en profite pour passer fissa à la base marine pour prendre des affiches de primes avec moi. J'en prend un gros paquet. Au moins, ça m'évitera de m'poser trop de question. J'fou le camp et un mec du même style que moi surveille l'entrée. J'sais pas qui c'est ce con, mais vu son allure et son regard.. Moi j'dis c'est un gars à problème. Les problèmes c'est fatiguant. J'suis fatigué rien que de penser au fait que ça soit fatiguant. J'suis à bout de force à force de penser que je suis fatigué parce que j'ai pensé que c'était fatiguant.

        Je traine des pieds un peu et vais me poser plus loin dans les espaces vert. Des morceaux d'herbes tout frais sur le sol ça fait plaisir. Je m'allonge pépère comme à l'époque. Avant y'avait mes potos avec moi. On se posait à la bien toute la journée. Toujours à faire nos truc. Tenir les murs et tout. Seul c'est moins marrant. J'vais travailler mes vers pour passer le temps.

        -♫ Allez allez, j'rap ça, les jaloux vont s'en aller aller, envoie ton son que j'commence à me marrer marrer. ♫ Même les p'tit keuf vont vouloir te bloquer bloquer, pendant ce temps là j'irai m'faire la monnaie monnaie. ♫  

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        Dernière édition par Ti-Khuan le Lun 2 Fév 2015 - 11:55, édité 1 fois
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        Finalement tout c'est déroulé sans encombre. Plus de peur que de mal. Lazarus constate aussi que le jeune qui se nomme Daiki a fait preuve de pas mal de courage et c'est montré assez généreux. C'est rare de voir une personne dévouer pour autrui de nos jours. Notre protagoniste ne savait comment le remercier. Mais quelque chose d'autre n'est pas à négligé. La personne encapuchonné qui lui a remis l'enfant ne semblait pas si méchant que ça.

        Lazarus: Daiki c'est bien ça? Nous allons nous restaurer. Je serais ravi de vous voir à notre table. Ma mère est une fabuleuse cuisinière. Puis, ce n'est pas l'ambiance qui manque dans ma famille.

        En parlant d'ambiance en voilà un qui va la plomber d'un coup. Un homme encapuchonner les observer depuis quelques minutes et se décide à aller les voir. Un groupe d'individus tous aussi sombre sortent de nulle part et le suivent. On lui met une poubelle pour siège et leur chef s'installe dessus. Une batte dans une main et du sang frais dessus. Son pantalon est déchiré par endroits.

        Spoiler:

        Leny : Hé . Psst. Vous avez envoyé mon grand frère en taule... J'avoue qu'il est peu limité mentalement mais c'est pas une raison pour lui mettre sur le dos un kidnapping. C'est un simplet et lorsqu'on lui met la pression il panique et fait n'importe quoi. Alors on fait quoi maintenant?

        Lazarus: Monsieur, avec tout le respect que je vous dois. Votre frère est parti en courant avec ma fille.

        Leny : Heeeeeeeiiin ? T'ose mettre ça sur le dos d'un handicapé mental !

        Il demande à l'un de ses hommes de lui filet une clope et se met à fumer. Une bonne inspiration puis il souffle la fumée sur Lazarus qui est juste en face de lui. Le ténébreux commence à prendre peur mais avec toute sa famille à côté de lui il fait face. Hors de question de montrer sa peur.

        Leny : Bon. J'vous propose un truc à vous tous. Vous l'aidez à s'évader parce qu'il a toujours rêver de faire une évasion. Ou. Il n'y a pas de ou. Le plaisir de l'évasion compensera la tristesse que vous lui avez faites.

        En réalité, Leny prépare un gros cambriolage. Mettre du grabuge du côté des marines lui simplifiera le travail. Il ne ment pas lorsqu'il parle de son frère. C'est réellement un attarder mental ce qui explique pourquoi il a rapidement paniquer devant la boutique alors qu'au départ il était si serein.

        Ulla: Envoie le chier Lazar ! En plus il arrête pas de mater Tekla comme un gros porc.

        Yianoc : Yo man. C'est ma nièce alors évite de la regarder comme ça.

        Beatrix : J'veux pas d'un gendre aussi gringalet et sale que lui tu m'entends Tekla !!

        Tekla se regardait dans son miroir et n'a pas tellement fais attention à la scène en cours. Juste lorsqu'elle a entendu son prénom et a levé la tête.

        Tekla: T'en fais pas maman. T'as vu comment il est moche ♥

        La situation décrédibilise rapidement Leny. Le sentiment de ne pas être pris au sérieux l'énerve. Le pire c'est qu'ils sont presque tous en train de se moquer de lui.

        Leny : Heeeeein . Vous allez m'le payer !

        Il se retire car la base marine est juste à côté et faire du grabuge ici est synonyme de capture. La famille insiste pour que Daiki viennent avec eux et ils sont tous dans les espaces verts. La mère a préparer un déjeuner équilibré avec des légumes et du poisson. Bonne appétit.

        Un peu plus tard, le plan de Leny commence. Ses hommes se trouvent dans un coin prêt d'une ruelle et attendent que les gardes qui font leur ronde s'éloignent. Une fois que cela est fait, une complice qui est une femme assez séduisante passe devant Daiki et lui lance un regard plein de désir. Elle s'avance vers la ruelle et se fait attraper par les voyous qui s'enfoncent dans la ville.
          Une invitation pour aller manger ? Le ventre de Daiki gargouilla, répondant ainsi à sa place. Le jeune homme à la casquette était gêné par les bruitages de son corps et alors qu'il allait répondre, un étrange homme à la capuche débarqua, accompagné par une bande de racailles. Lazarus faisait face au groupe d'hommes, quel courage ! Hanchin' se tenait à ses côtés, il n'avait pas la même prestance que sa nouvelle connaissance, mais il n'avait pas peur non plus, quel beau duo qu'il formait. Le leader, assis sur une poubelle, prit la parole et ordonna la libération de son grand frère. Le grand homme répondit avec beaucoup d'élégance, il était admirable, mais il fallait y aller franchement avec ce genre de personnes.

          • Je ne crois pas que tu sois en moyen de nous ordonner quoi que ce soit, tu oublies que nous nous trouvons devant le QG de la marine et au moindre débordement, ils viendront vous mettre en prison, toi et toute ta bande.

          Les paroles de notre jeune héros furent soutenues par les membres de la famille de Lazarus. Des regards noirs fixaient le voyageur, qui venait de se mettre à dos tout le groupe. Le ton commençait à monter et le Chef menaça nos protagonistes et décida de se retirer avant que la marine ne débarque. Daiki accepta la proposition de Lazarus et alla manger avec eux. L'ambiance était au rendez-vous, comme l'avait promis le grand ténébreux et la cuisine était exquise, ça faisait longtemps que le jeune homme à la casquette rouge n'avait pas mangé autant et aussi bien.

          Le repas touchait à sa fin, lorsqu'une jolie demoiselle passa dans le coin, regardant en direction de... de Daiki ? Notre jeune héros se retourna pour voir si ce regard rempli d'envie lui était bel et bien destiné et à voir, c'était le cas. Les ruelles de la ville étaient non loin de l'espace vert et Hanchin remarqua que la belle femme se fit attraper dans une des rues sombres. Décidément, cette journée allait rester dans les annales pour le voyageur, jamais il n'aura autant de péripétie en une journée. Daiki se leva et courut en direction de la ruelle, Lazarus allait le suivre ? Peut-être. Quoi qu'il en soit, il s'enfonça dans l'obscurité, lorsque soudainement, on le frappa derrière la tête, le faisant tomber dans les pommes. Qui était son ravisseur, le groupe de tout à l'heure ou l'alcoolique du début ? Daiki le découvrira lorsqu'il rouvrira les yeux.

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          J'ai faim .. . . . ............. . . .
          J'ai la dalle. J'ai pas d'sous. Y'a pas quelqu'un qui a une idée pour bouffer bien pour pas un round. Si je chante au milieu de tout le monde je pourrais me faire du fric. Un pure beau gosse comme moi ça attire. Juste le fait de me voir va leur faire de belle sensation. Ils vont être en transe. J'me lève pour faire le show !

          -Wesh les gens ! V'nez v'nez ! J'vais vous faire du lourd. Tellement lourd que ça va vous écrabouillez !

          Y'en a qui me regardent et attendent de voir ce que je vais faire. Ils peuvent pas me passer le fric directement qu'on en finisse. J'ai la fleeeemme. Rien que de chanter ça me fatigue. Faut que j'parle à haute voix alors que j'ai soif. L'alcool ça étanche rien du tout. L'eau y'a que ça de vrai. J'vais leur faire un truc de cœur. Genre parler de femme et faire le gentil et tout. Avec ça, si j'gagne pas des sous...

          -Sans lever les pieds j’atteins déjà le sommet.
          J'manque de sommeille faudrait que j'rentre à la sonmai (maison)
          Loin des emmerdes, faut qu'je me préserve.
          C'est le trou noir j'sais pas ce que demain me réserve.
          J'suis l'homme au cent texte, j'suis à la page.
          J'sais pas écrire pourtant, j'suis mieux qu'un page.
          Me traite pas de chien c'est toi qui vie à quatre patte.
          Si t'aboie sur une meuf, c'est moi qui vais tape.
          Les femmes sont des perles précieux qu'on devrai choyer.
          Si t'en mord une c'est moi qui vais te faire chialer !

          Oué oué oué !

          Les femmes sont des perles précieux qu'on devrai choyer.
          Si t'en mord une c'est moi qui vais te faire chialer !


          C'est bon j'vais pas rapper pendant des heures aussi. Par ici la monnaie. Je tend la main et ces creuvars fuient. Sans blague... Quand on regard un spectacle faut payer après. Putain de merde. J'me suis fatigué pour une petite pièce que ma donner une mamie. Sympa la grand mère mais voilà quoi. J'ai un peu les boules. J'ai fait une prestation de malade qui ma couter beaucoup d'énergie. J'ai réfléchit pendant j'sais pas combien de temps pour trouver ces phrases. Allez tous vous faire ... Me reste plus qu'un solution. Fouiller les poubelles des restaurants. Foutez vous pas d'ma gueule ! J'ai la dalle. J'envie de chialer tellement j'ai faim.

          J'm'aventure dans des ruelles où son poser des poubelles. Je commence les fouilles et trouve des restes de poisson. J'fais pas le difficile et tape un croc.

          -Miaouw

          Je tourne la tête et voie le chat de tout à l'heure.

          -C'est ma poubelle va voir ailleurs !

          C'est ma poubelle vous foutez pas d'moi. Les chats sont des prédateurs, alors qu'il aille chasser son repas. Pt'ain mais du coup, c'est un chasseur comme moi. J'comprend qu'il est dans la dèche. Ce genre de chose arrive même au meilleur comme moi. Faut dire que ce chat à un peu de topissitude en lui. Il se la joue trognon et lèche sa patte. Il enchaine en utilisant la technique ultime. Un niveau de puissance effroyable ce dégage de ça. Les gros yeux. J'ai un coeur moi aussi. J'lui fait signe de venir et il saute dans la poubelle et bouffe le poisson que j'lui offre. Je le caresse et mon ventre se met à gargouiller. Comme de bons amis on se met à fouiller les poubelles ensembles. On prend du plaisir et on s'amuse. Le partage ça fait un bien fou. Tant que c'est pas de l'argent j'veux dire. On finit par se remplir le bide et on est poser dans les ruelles comme des gros au sol. Bouaaa. C'était fatiguant.

          -Minou ça t'plait comme nom?

          -Miaou.
          -T'as raison c'est d'la merde. Chatnou
          -Miaaaou...
          -C'est bon le prend pas comme ça. Je cherche un truc minion. Aie. Pt'ain tu ma griffé. C'est bon tu préfère un truc dark.
          -MIAOU !
          -Zasalamel ça te plait? Ah tu ronronne maintenant. J'prend ça pour un oui. Mais j'suis un flemmard donc j't'appelle Zas

          J'voulais faire une sieste maintenant. Je caresse mon pote qui est sur mes genoux et remarque que c'est une femelle ! C't'enfoiré il me l'avait caché ! Bon, pas grave. Ce qui est grave c'est ce qui se passe plus loin dans la rue. J'vois des gars toucher une meuf. Wallah ça se fait pas ! J'me lève d'un coup avec une énergie venu d'ailleurs.

          -Heeeey ! On touche pas aux femmes !


          J'arrive comme un dingue et saute pour donner un double coup de pied. J'vois Daiki au sol et m'dis que ce gamin est toujours dans mes pattes ma parole.

          -On touche pas aux femmes !

          Je les frappes comme je peux mais j'suis essoufflé déjà. Puis la nana vient me dire qu'elle jouait la comédie et que les autres sont ses potes. J'comprend rien. Pourquoi Daiki est au sol alors. Ils me disent qu'il s'est cogné la tête et qu'ils vont l'amener chez un toubib. Mon fait peur pour rien ces gars. J'repars dans mon coin et regarde Zas qui se lèche un peu partout.

          -Wesh ça se fait pas. Tu m'as laissé me battre tout seul ! Et la solidarité t'en fait quoi?

          -Miaouuu.
          -Y'a pas de miaou! Si c'est comme ça, c'est à toi de nous trouver un endroit pour faire la sieste.
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          Une femme fait les yeux doux à Daiki et celui-ci lui court après. Les jeunes d'aujourd'hui débordent d'hormone. Lazarus laisse le jeune partir et avec sa famille, ils le regardrnt de loin jusqu'à le perdre de vue lorsqu'il entre dans une ruelle.

          Tekla: Elle est pas aussi belle que moi.

          Ulla: Arrête de faire genre. C'est une top model. Si j'étais un garçon je lui courais après la langue pendu.

          Tekla: Tu dévoiles enfin ton orientation sexuelle.

          Comme d'habitude les filles se disputent, par chance la mère intervient et donne un coup de poing sur la tête de chacune. Un peu de paix dans ce moment agréable c'est tout ce que demande la maman. Petit souci, la famille ne se doute absolument pas de ce qui est arrivé à Daiki. Ils continuent leur vie tout simplement.

          HRP:
            Un mal de tête terrible, mais d’où provenait-il ? Notre jeune héros ouvrit les yeux tant bien que mal et se souvint de ce qu’il lui était arrivé. Il avait été frappé derrière la tête en essayant d’aller aider cette jeune femme en détresse. Malheureusement, il n’avait rien pu faire, mise à part tomber dans les pommes. Le voyageur se réveilla ligoté, pieds et mains, ainsi qu’un chiffon dans la bouche. Il était au sol et ne pouvait pas bouger. On l’avait emmené dans une salle lugubre, mais il n’était pas seul. Une drôle de personne se trouvait dans une cage, un peu plus loin. Hanchin essaya de se mettre debout, ou du moins assis. Il examina l’autre otage qui le dévisageait avec des yeux étranges.

            Une marionnette ? L’inconnu semblait être fait de bois, pourquoi emprisonner un simple jouet ? Soudainement, le pantin se mit à bouger, il pencha sa tête à droite, puis à gauche, examinant Daiki. Ce dernier prit peur et tenta de se reculer contre le mur le plus proche. Comment avait fait la marionnette pour bouger, personne n’était là pour lui tirer les ficelles, d’ailleurs, où étaient-elles ? Il n’y en avait pas. Le pantin demanda à Hanchin d’approcher d’un signe de la main. Notre jeune héros hésita et finalement, se leva et sauta à pied joint pour rejoindre la cage du jouet en bois. Ce dernier demanda au voyageur de se retourner, il le fit et la marionnette sortit une veille lame toute rouillée, pour couper les liens qui tenaient ligoté le jeune homme à la casquette. Daiki put, par la suite, se libérer des autres attaches.


            • Merci. Euh… tu es humain ? Tu t’appelles comment ?

            Le pantin se contenta de secouer la tête de droite à gauche pour répondre négativement. Soudainement, il se mit à mimer qu’il jouait de la flûte tout en sautant et tournant sur lui-même. Daiki ne comprenait pas trop, le pantin cherchait à dire quelque chose ou faisait-il simplement le mariole ? La marionnette pointa du doigt un caisson se trouvant derrière le jeune homme originaire de Suna Land. Notre jeune héros s’approcha et ouvrit la boîte, découvrant une flûte.

            Sans attendre, Daiki s’empara de l’instrument de musique et l’apporta à drôle de personnage. Celui-ci était aux anges après avoir récupéré son objet fétiche et l’instant d’après, le voilà qu’il se mit à jouer de la flûte. La mélodie était belle, il savait y faire, mais il y avait un problème, il venait d’attirer l’attention de quelqu’un ! La porte se déverrouilla, Hanchin se cacha de justesse derrière la porte avant que l’inconnu ne rentre. Un grand homme fit son apparition, il était de la sale bande de tout à l’heure et empoigna le premier objet sous la main, notre jeune héros assomma la grosse brute.

            Le voyageur examina l’objet en main et il remarqua qu’il avait empoigné une poêle. D’ailleurs, l’objet avait pris la forme de l’arrière crâne de la brute. Flûte attira l’attention de Daiki sur l’homme inconscient, il avait un trousseau de clé à la ceinture et peut-être bien que l’une d’elle ouvrait la cage de la pauvre marionnette. Notre jeune héros s’empressa de voler les clés et de les tester une à une dans la serrure de la petite prison. Heuréca ! L’une d’elle offrit la libérté au pantin animé et ce fut toujours dans la hâte que les deux otages prirent la fuite de cette pièce et de l’établissement. Cette bande de voyous ne gardaient décidément pas très bien l’endroit, pour preuve, les fugitifs n’eurent aucun mal à s’en évader et regagner le centre-ville.

            Une fois la foule et sûr de ne pas être capturé à nouveau, Daiki prit la parole.


            • C’est ici que nos chemins se séparent Flûte. Pour ma part, je vais au port, je vais quitter l’île, c’est plus sûr.

            Hanchin se retourna et il sentit une force le retenir. La marionnette indiqua du doigt, d’abord soi-même et ensuite Daiki.

            • Tu veux venir avec moi ?

            Demanda-t-il. Le pantin bougea la tête de façon à répondre positivement. Le jeune garçon originaire de Suna Land n’avait pas de soucis avec ça et puis cela lui fera la compagnie. Les deux fugitifs se dirigèrent au port pour s’embarquer à bord de Passepartout, Daiki venait de gagner un nouveau membre, un musicien muet, mais à la mélodie très douce.
            HRP:
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