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Help me [PV Izanagi Yoshiro]

Sous un soleil de plomb, Shimika arriva sur l’île de Maze Town, connue pour être l’île spécialisée dans la construction de bateau dans North Blue, un île qui accueille aussi bien les marines que les pirates, du moment qu’ils aient la bourse pleine. Mais ce n’est pas l’achat d’un bateau qui conduit notre jeune mécanicienne sur cette île, plutôt mettre la main sur un scientifique et lui extorquer contre des sous le plus de conseils pour la création de système de propulsion de nouvelle génération.
A peine arrivée sur l’île Shimika faisait déjà une attraction public à elle toute seule, les gens de cette île ne devaient pas voir souvent une femme habillé comme cela et ce baladant avec un énorme lance roquette dans le dos. Les gens laissaient passer cette fille à l’allure gothique tout en ce demandant ce que l’arme dans son dos pouvait bien tirer, et à quelle puissance. Soudain Shimika décida de s’installer sur la terrasse d’un café pour y boire une bonne limonade bien fraiche, sa boisson préférée, suivie de près par la bière, mais une bière sous le soleil n’était pas conseillé si elle voulait garder une certaine lucidité. Un jeune serveur arriva, prit la commande et ramena 5 minutes plus tard, sur un plateau, la fameuse limonade fraiche, si fraiche que de la condensation se formait déjà sur les parois du verre, bizarrement il y avait un message fournit par le serveur venant d’un homme assis plus loin.


: C’est quoi encore cette connerie ?

Shimika lue le message puis éclata de rire en regardant le mec qui lui avait adressé le message. Il continuer de la regarder avec un sourire de dragueur. Elle appela le serveur une nouvelle fois et lui donna un nouveau papier avec un petit pourboire en prime. Tandis que le larb…le serveur s’affairait à sa tache, Shimika redressa sa « couronne » située sur sa tête, se préparant à mettre en œuvre son plan diabolique. Puis l’homme se leva, vint vers elle à grand pas, rouge de colère et dégaina un petit couteau devant elle en criant.

:Espèce de grosse …….. , tu croit pouvoir te moquer de moi impunément ? Tu ne sait pas qui je suis ! Je vais te le faire payer ! Tu va tâter de m..

L’homme ne put finir sa phrase qu’il se retrouva la tête sous la chaussure de Shimika, style boots avec renfort en acier. Shimika avait en un instant jeter sa table sur le mec, le faisant tomber sur le dos pour lui entamer une bonne correction. Son pied écrasant la tête du mec en train de l’insulter, descendit de plus en plus, écrasant la tête de l’homme qui à présent hurler de douleur. Shimika s’abaissa un peu, de façon à ce que seul l’homme entende ce qu’elle voulait lui dire.

: Et toi petit con, tu croit quoi avec ton petit mot avec un billet caché à l’intérieur ? Tu me prendrait pas pour ce que je ne suis pas, faudrait t’il que je te les coupent pour te punir ? Vais-je faire comme avec les animaux pour me délecter de t’entendre gueuler comme un cochon ? Est-ce que…….

Un frisson de froid parcouru le corps de Shimika, elle ne se rendit compte que plus tard, qu’un homme habillé comme celui qu’elle avait sous sa chaussure, venait de lui tirer dessus au niveau des reins. La douleur était insupportable, mais elle ne pouvait pas se laisser abattre comme une vulgaire chienne. Reprenant ses esprits, elle attrapa son lance roquette est partie en courant en direction de la ville. C’est au bout d’une quinzaines de minutes qu’elle réussi à semer ses poursuivant. Mais hélas Shimika perdait beaucoup de sang, elle tomba à genoux au milieu d’une petite ruelle, pour enfin finir à plat ventre, il y avait en face d’elle un homme habillé en noir qui la regardait, il faisait peur mais était assez mignon, sentant l’évanouissement venir, elle le regarda, espérant que ce n’était pas une illusion puis leva sa main libre vers lui.

:Aider moi …

Shimika s’évanouit à cause de la perte de sang et de la douleur trop intense.
    Maze Town. Le puissant chantier naval de North Blue. Il était connu à travers les quatre grandes mers du monde. C'était ici que j'avais décidé de faire escale. Voilà plusieurs jours déjà que j'avais atteins North Blue. Originaire de West Blue je ne m'attendais pas à un tel climat. Tout ici était si différent de chez moi. La nourriture, la culture, les bâtiments. Même la mer semblait avoir une teinte différente ici. Elle avait quelque chose de plus sombre. Elle semblait dégager un étrange sentiment de mélancolie. Pourtant je me sentais étrangement en paix ici. Loin de mes racines je me sentais revivre peu à peu. J'arrivais à m'éloigner de mes démons. C'était d'ailleurs pour ça que j'avais fuis, pour échapper à mes démons qui avaient peu à peu détruit ma vie sur West Blue. Je me demandais souvent ce qu'en penserai mon maitre si il savait tout cela. Mais il était mort il y a deux ans et depuis rien n'allait plus. Alors qu'il m'avait enseigné à toujours faire le bien, j'avais commis bien des péchés. J'avais même fini par utiliser les connaissances que j'avais en médecine pour faire le mal. J'avais fini par y prendre gout. J'étais devenue un monstre assoiffé de sang capable des pires ignominie, juste pour le plaisir de voir un corps humain se tordre comme un ver de terre. Au début je cherchais des raisons valables à ces actes, comme faire souffrir quelqu'un qui faisait le mal. Puis peu à peu j'ai fini par oublier ces principes. Au fil du temps j'ai commis de plus en plus d'atrocité jusqu'à qu'un jour le prenne conscience que j'étais devenu un monstre. Alors j'ai fuis. J'ai fuis ma mer natale pour me réfugier ici. Je savais que le changement ne serait jamais définitif et que mes démons finirait par ressurgir un jour ou l'autre. Mais je me disais que je me devais de faire une dernière bonne action. Une toute dernière avant de devenir définitivement un démon. Je ferais ça en mémoire de mon maitre, puis j'oublierai qui je suis et me laisserai aller à mes plus bas instinct.

    Je me déplaçais dans les rues de Maze Town à la recherche d'un patient à examiner, quelqu'un à soigner ou à aider. Les rues regorgeait de marines, de pirates et de contre-maitre constructeur de bateau. C'était tout à fait le genre de personne à se blesser souvent et donc à avoir besoin de l'aide d'un médecin qualifié. Les heures passèrent sans que je ne trouve personne. Les senteurs marines des quais sur lesquels j'avais fini par arrivais me rappelais ma vie d'avant. Je regardais l'horizon au loin, là ou les vague commençait à se briser pour arriver sur la berge. C'était un spectacle magnifique. La mer était si belle et si calme, et pourtant si redoutable en même temps. Je me disais que j'adorerai partir en mer un jour. Être dans un équipage et naviguer avec eux sur toutes les mers du monde. Acquérir de nouvelles connaissance et aider mon équipage du mieux que je pouvais. Cette quiétude fut soudain perturbé par un son que je ne connaissais que trop bien. Un coup de feu. Il semblait avoir été tiré à quelques dizaine de mètre de là où je me trouvais. Sans perdre une seconde je fonçais alors vers la zone d'où le coup semblait être parti. Je coupai alors à travers une ruelle un peu sombre et me retrouvai nez à nez avec une jeune femme. Celle-ci tomba alors à plat ventre comme prise d'un éclair de douleur. C'est alors que je vis le sang se répandre sur le sol. La jeune femme avait été blessé au niveau des reins, sans doute par une balle. Elle sembla murmurer un appel à l'aide que j'entendis à peine juste avant de s'évanouir.

    Je couru alors vers elle pour l'examiner. Ce serait sans doute la dernière fois où je pourrais aider quelqu'un d'une manière si désintéressé. Son dos était recouvert d'une épaisse mélasse pourpre. Du sang coagulé. Depuis combien de temps été elle blessé? Il fallait plusieurs minutes pour qu'autant de sang se répande et commence à sécher, même après avoir perforé une artère. Je n'avais pas de matériel sur moi. Je devais me dépêcher de trouver une solution. Heureusement pour elle certaines capacités de mon fruit du démon pourrait la maintenir en vie suffisamment longtemps pour que j'ai le temps de la soigner. De ma main droite je créais donc une "Holy Chain". Cette chaine propre à mon fruit du démon avait la capacité de soigner les blessures. Cependant les blessures de la jeune femmes était extrêmement grave et malgré son pouvoir, la chaine ne ferait que retarder l'inévitable. J'enroulai la chaine autour de la taille de la jeune femme avant de la porter vers un lieu plus convenable. Elle avait besoin d'une opération de toute urgence ou elle risquait de perdre l'usage de ses jambes, ou pire, de perdre la vie. La tenant dans mes bras comme un jeune marié porte sa femme, je courrais comme un dératé vers l'endroit ou je m'étais installé en arrivant sur l'île. C'était une petite maison que je louais à un gars du coin le temps que je restais ici. Arrivé dans la maisonnette je la posais sur le ventre aussi délicatement que possible sur ce qui me servirait de table d'opération. Le sang ne coulait presque plus grâce à ma "Holy Chain" mais elle était toujours mal en point. Je commençais donc l'opération avec autant de précision et de vitesse que mon habilité le permettait. Elle avait une balle logé à quelques centimètre de la moelle épinière. Heureusement pour elle, la balle n'avait touché aucune artère ni aucun organe vitale. Elle aurait mal au dos pendant plusieurs semaines mais à part ça elle irait très bien. L'opération avait duré plusieurs heures mais avait été un franc succès. Il faisait nuit à présent. De toute façon elle ne se réveillerait sans doute pas avant demain matin. Je décidais donc de faire un somme sur le fauteuil juste à côté, au cas où. J'avais tout de même eu de la chance qu'elle se soit évanouie. J'ai toujours des scrupules à utiliser les capacités de mon fruit, et si elle était resté éveillé je ne l'aurais sans doute pas utilisé, et elle serait morte à l'heure qu'il est. Un évènement salvateur en somme. Alors que les bras de Morphée m'étreignaient peu à peu, je me demandais quel était son nom. J'avais finalement soigné une personne sans y avoir d'intérêt. Je pouvais enfin me laisser aller à devenir celui que j'étais vraiment. Le démon aux yeux rouges.

    Spoiler:
      Shimika se réveilla en sursaut, elle avait mal partout, mais une douleur assez forte dans le dos. Elle était à présent assise sur son « lit »… plutôt une table en bois en fait, peut-être pour cela qu’elle avait mal au dos. Shimika ne savait pas comment elle était arrivée ici, mais elle aperçue sur la table où elle était assise, qu’il y avait beaucoup de sang sec, il était devenu très collant. Puis vint un flashback où elle se revit en train de maltraiter un jeune homme au bar qui ensuite avait était sauver par un ami qui avait tiré sur la jeune femme. Paniqué elle toucha l’endroit où elle avait reçue une balle, ce n’était pas un rêve, la douleur la fit émettre un petit cri aigue.

      *Mais où suis-je donc ?*

      Shimika regarda autour d’elle, ce qu’elle aurait dû faire dés le départ en fait. Elle remarqua qu’un homme était assis à coté d’elle, plongé dans un sommeil profond, il était habillé avec classe, bien coiffé et les chaussures couverte de sang… C’était surement le sauveur de Shimika, celui qu’elle avait vue en dernier avant de tomber dans l’inconscience, maintenant elle lui en devait une.

      *Je lui offrirait un truc quand il se réveillera, en attendant , moi j’ai faim, j’espère que le frigo n’est pas vide…sinon c’est lui que je mange… ou j’irait faire les courses.*

      Guidée par la faim, Shimika descendit de la table, elle frôla de justesse la chute grâce à une chaise qui était restait à portée de main, qui lui permit de reprendre son équilibre. Elle tituba jusqu’à la cuisine de la maison, ouvrit le frigo et lâcha un soupir.

      *Il n’y a rien, il bouffe quoi ce mec ?*

      […]Après un aller-retour rapide au commerce situé au coin de la rue, Shimika prépara à manger, elle n’était pas une grande cuisinière, mais elle se débrouillait assez dans les recettes simples. Elle prépara des crêpes, son repas préféré, ce qui était dommage , c’était le fait que trouver du sirop d’érable sur cette île relever de l’impossible. Donc elle due se résoudre à ne manger ses crêpes qu’avec de la pâte à tartiner à base de noisettes et de chocolat acheter en pots de 1k au marchand. Une fois la pâte à crêpes prête, Shimika essaya d’allumer la gazinière, hélas il n’y avait plus d’allumettes, elle ramassa un peu partout dans la maisonnette de quoi fabriquer un outils révolutionnaire…Un briquet.


      :Je défis quiconque de faire un briquet en moins de temps que moi… et avec des matériaux de récupération.

      Après une bonne demi-heure de cuisine, et une pile de crêpes capable de nourrir un équipage entier de pirates, elle partie s’assoir à la table préalablement nettoyé et débarrasser de toute souillure telle que le sang de Shimika. Deux assiettes remplie de crêpes étaient à présent sur la table est n’attendait que d’être dévoré.

        Mon sommeil avait été plus lourd que je ne l'avais espéré. En "m'allongeant" sur ma chaise je pensais dormir seulement une heure ou deux. A la place j'avais fini par m'endormir profondément pendant prêt de six heures. C'était à se demander ce qu'il m'était passé par la tête. Peut-être le voyage m'avait-il plus fatiguer que je ne le pensais. Après tout le trajet depuis West Blue était relativement long et éreintant. La fuite n'avait rien de reposant et je venais d'en faire les frais. Ma patiente avait besoin de soin régulier si elle ne voulait pas que sa blessure s'infecte. Et moi, son médecin, m'étais assoupi suffisamment longtemps pour que cette même blessure la tue deux fois. Pourtant, alors que mon esprit sortait lentement du brouillard des songes, je sentais valser dans l'air un délicieux parfum sucré. Je compris instantanément que ma patiente, dont j'ignorais toujours le nom, avait réussi à se lever et s'était achetée des crêpes, ou les avait cuisiné. Dans les deux cas elle avait dut sortir de la baraque et donc risquer sa vie. Sans ouvrir les yeux je humais cette délicieuse odeur afin de profiter de l'instant avec de devoir revêtir mon habit de médecin sévère qui réprimande un patient un peu trop exalté. Après tout il fallait en profiter. Ce serait certainement la toute dernière fois de ma vie où je pourrais échapper à mes démons et jouer le rôle que mon maitre m'avait appris, celui d'un médecin à la fois strict et doux qui ne cherche que le bien-être de son patient. Je me suis toujours demander ce qui se serait passé si je l'avais rencontré dans d'autre circonstance. Si les Tenryuubitô n'avaient jamais débarqué sur mon île natale. Si mes parents n'avaient pas été tué à cause de moi. Peut-être ne serais-je même pas devenue médecin. Je serais sans doute resté sur l'île et aurais fini par devenir fermier ou commerçant. Ironiquement, c'était un peu grâce aux têtes de bulles que j'en étais là. Il n'était cependant pas le moment de penser à ça. Il était temps que je redevienne pour la dernière fois celui que j'aurais du être aux yeux de mon maitre. Sans prendre la peine d'ouvrir les yeux, je m'adressais à ma patiente sur un ton réprobateur.

        - Vous savez que vous auriez pu mourir rien qu'en vous levant, n'est-ce pas? Votre blessure est extrêmement grave. Donc en tant que médecin, je vous prescris du repos et rien d'autre.

        J'ouvris alors les yeux et dévoilai du même coup mes pupilles carmins aux reflets de sang. Je n'avais pas vraiment pris le temps d'examiner le physique de la jeune femme pendant l'opération. Pourtant, malgré son look quelque peu étrange, elle était plutôt attirante. Son décolleter plongeant sur son entre-deux seins ne me laissait pas indifférent. Je ne laissais cependant rien paraitre. Si mes instinct reprenaient le dessus sur moi, je risquais de la tuer "accidentellement". Il serait dommage de gâcher un si beau corps, et une si belle opération. Surtout au prix des efforts que j'avais du fournir pour ne pas la charcuter jusqu'aux limites du corps humains. Enfin, si on pouvait encore appeler un corps dont j'avais pris soin "humain". La dernière fois que j'avais succombé à ce genre de noirceurs, les habitants avaient mis prêt de deux jours pour reconnaitre le corps torturé de mon patient. Ils avaient dut se compter et trouver les habitants manquant. Un genre de "Qui est-ce?" taille réel qui m'avait fait beaucoup rire. Je détournais le regard de la jeune femme pour apercevoir une montagne de crêpes dans une assiette devant moi. La jeune femme étant entrain de manger les siennes, je supposais donc que celles-ci étaient pour moi. Je saisi alors la fourchette sur le côté et pris une petite bouché. Elles étaient absolument délicieuse. A la fois fondante et craquante. Je ne savais par quel miracle elle avait réalisé un tel délice mais ce plat était incroyablement succulent.

        - Comment vous appelez-vous? Je vous ai opéré gratuitement mais je ne connais même pas votre nom. Je suis le docteur Izanagi. Mais vous pouvez m'appeler Yoshiro je ne m'en formaliserai pas. Par ailleurs, que vous est-il arrivé? Une telle blessure n'arrive pas toute seule. Vous avez eu des problèmes avec les habitants? N'ayez crainte, je suis votre médecin, tout ce que vous me direz restera entre nous.

        J'espérais secrètement qu'elle m'en dise un peu plus sur cette île et ses habitants. Peut-être y trouverais-je aussi une proie pour assouvir la soif de sang qui montait peu à peu au plus profond de mes entrailles. J'avais d'ailleurs conservé la balle extraite du dos de la jeune femme dans le but d'expérimenter une nouvelle façon de donner une leçon à des énergumènes qui se permettent d'attaquer les gens dans le dos. J'avais certaines difficultés à garder mon calme face aux lâches et aux fourbes. A tous ceux qui était incapable de perdre avec panache ou de combattre avec honneur. sans doute un moyen détourné de montrer ma haine envers les têtes de bulles dont le sens de l'honneur était des plus tordue. A la pensée d'une possible leçon sanglante, je sentis mon cœur s'emballer quelque peu. Je tentais de me calmer mentalement mais la soif de sang montait inexorablement. J'allais devoir tuer bientôt. Et si la jeune femme ne me donnait pas de proie, ce serait elle qui serait dévoré. En attendant, je restais impassible. Il ne fallait pas qu'elle découvre ma véritable nature. Quand on chassait il fallait parfois se montrer patient. Et la bête à l'intérieur de moi patienterait si on lui offrait de quoi se nourrir. Bientôt, bientôt, elle serait rassasiée.
          L’odeur des crêpes remplissait à présent toute la maison, il était difficile de croire que la jeune femme savait faire à manger, mais elle ne savait faire que sa comme nourriture mangeable. Alors qu’elle allait entamer une nouvelle crêpe, elle entendit son hôte bouger un petit peu, était-il enfin réveillé ? Shimika n’eut pas le temps de se poser la question qu’il se mit à lui parler les yeux fermé, sa voix était rassurante, surement que les médecin avaient des études spéciales pour parler au client, en tout cas, elle n’y décela rien d’agressif . L’homme ouvrit les yeux peu à peu, ses yeux était d’un rouge si vif, qu’elle ne le croyait pas humain, les gens n’avaient pas les iris de cette couleur normalement, dans les livres c’était plutôt réservé aux vampires et autres démons pour faire peur aux enfants. Shimika le regarda s’installer devant son assiette remplie de crêpes, elle le regarda les attaquer délicatement et les savourer, sa suffisait pour elle, le fait qu’il ne la recrache pas était un bon signe, sinon elle lui aurait surement fondu dessus avec son couteau plein de pâtes à tartiner et le lui aurait enfoncer dans la gorge… malgré sa blessure qui lui faisait un mal de chien, mais Shimika était trop fière pour avouer sa douleur. Soudain l’homme inconnu lui parla de nouveau, il se présenta puis la questionna sur les raisons de ses blessures, c’était normal que la personne qui avait du passer un temps fou à la soigné, sache ce qui était arrivé, donc elle lui répondit tout en avalant d’un trait le morceau de crêpe qu’elle était en train de mâcher.

          :Tout d’abord je vous remercie de m’avoir soignée, je suis d’habitude plus vigilante que sa quand je me balade, mais là j’ai baissé ma garde et j’ai failli en payer de ma vie, si vous avez besoin d’une chose en particulier faites le moi savoir, mais sachez que j’ai des limites, si vous voyez de quoi je parle… Je m’appelle Tsuzugiri Shimika, mais appeler moi Shimika tout simplement, de plus vous pouvez me tutoyer, après ce que vous avez fait pour moi, je ne vous obligerez pas à vous rabaisser en me vouvoyant, de plus je trouve que sa me vieillie. Mais…

          Shimika eu un frisson qui lui parcourue tout le corps, il venait de sa blessure, surement un contre coup pour avoir bouger autant en si peu de temps.


          :Ah que sa fait mal…. Je vais essayer de ne pas en faire trop, sinon j’ai peur que votre travail n’aura était futile. Je me suis fait cette blessure en infligeant une leçon à un homme qui pensait pouvoir profité de moi contre de l’argent. Je ne suis là que depuis à peine un jour et je suis déjà en un triste état. Au fait je suis une mécanicienne, je suis spécialisée dans le froid, et aussi Technicienne à mes heures perdue, j’invente des choses, d’ailleurs savait vous où se trouve mon lance roquettes ? J’ai du le perdre quand je suis tombée dans cette rue.


          Pour une fois qu’elle avait quelqu’un à qui parler, Shimika se laissait prendre à la discussion, mais le fait de ne pas savoir où était son arme, la chagriner un peu. N’ayant plus faim, elle poussa son assiette sur le bord de la table pour avoir une peu de place et s’avachir sur la table en poussant un gémissement de tristesse. Elle baissa sa garde encore une fois, l’homme ne lui indiquer rien de franchement hostile, de plus elle le trouvé mignon. Shimika sortie de sa poche sa petite trousse à outils puis tout en restant avachie elle démonta le poste de radio qui était disposé au milieu de la table, sa l’aidé à réfléchir, savoir ce qu’elle allait faire par la suite, elle n’allait pas rester ici encore très longtemps, elle voulait partir au plus vite à la recherche d’un équipage de pirates pour fuir sur les mers, et vivre une grande aventure. Shimika regarda un coup le médecin qui semblait l’envouter.

          :Si c’est pas indiscret, Yoshiro, que fait tu sur cette île ? Sincèrement je ne pense pas que tu soit un médecin régulier, la maison où ont est, n’est pas une de médecin, mais si tu veut garder sa secret, je ne t’embêterait pas.


          Shimika remonta entièrement le poste de radio et posa sa tête sur la table en lâchant un soupir.
            Donc cette jeune femme s'appelait Shimika. Au moins je savais qui elle était. Je n'aimais pas trop traiter avec des inconnus. Avoir un nom à donner était souvent plus pratique. Au début je ne demandais ces informations que pour m'en sortir avec mes différents patient. Aujourd'hui c'est surtout devenu un réflexe. A vrai dire je me fichais pas mal de qui elle était, de ce qu'elle faisait de sa vie, et même de ce qu'elle pouvait penser de moi. De toute façon si elle ne partait pas rapidement, j'aurais du mal à me contrôler pour ne pas la massacrer. L'envie de sang se faisait si forte que je sentais mon propre sang battre dans mes veines. Je désirais son corps si frêle, il me le fallait. Je luttais de toute mes forces contre cette envie délicieuse. Heureusement pour elle, Shimika avait eu la bonne idée de préparer d'excellente crêpes qui me permirent de me concentré sur autre chose. Chacune de mes bouché se faisait avec plus de voracité que la précédente. Grâce à ce léger répit je pus enfin réfléchir convenablement. Shimika me posait des questions stupides. Je décidais d'y répondre pour éviter la soif. Alors que je reposais mon assiette sur la table, j'adressai un sourire faussement timide à la jeune femme qui se tenais en face de moi. Ses questions était vive et sans axe de pensée stable. Elle était surement désorienté. La douleur d'une telle blessure était surement difficilement supportable. Ça l'empêchait surement de se concentrer correctement sur ses paroles.

            - Calme toi Shimika. Tu n'as pas besoin de t'inquiéter de tout cela. Tu n'as pas besoin de me remercier pour t'avoir soigné. Je suis médecin et c'est tout à fait normal. Pour ce qui est de ton bazooka... Je dois bien avouer que je n'ai pas vraiment eu le temps de m'en soucier. Prendre le temps de réunir tes affaires t'aurait certainement coûter la vie, et comme tu t'en doutes ce n'était pas du tout le but de la manœuvre. Cependant la ruelle où je t'ai trouvé est peu fréquenté, je pense que si tu t'y rends tu y retrouveras ce que tu as perdue. Cependant en tant que médecin je dois t'interdire de faire des efforts violents pour les trois prochaines semaines. A moins que tu ne veuilles mourir d'une hémorragie interne. Donc essaie de ne pas avoir d'ennui. Si quelqu'un te cherche des embrouilles ignore le simplement. Je sais que tu n'es pas de ce genre là vue ce que tu m'as raconté sur ton "accident" mais il en va de ta vie, souvient t'en.

            La jeune femme s'avachit alors devant moi dans un soupir de tristesse. J'avais un peu pitié d'elle à vrai dire. Elle semblait si seule. Elle me faisait un peu penser à moi parfois. Peut-être était-ce pour cela que je rechignais à la tuer. En tout cas en partie. Et puis de toute façon je n'avais vraiment pas le choix. J'allais rester encore plusieurs semaines sur cette îles, il ne fallait donc pas que je me fasse remarquer. Cette île était très intéressante à tout point de vue. Le brassage de population et son côté cosmopolite la rendait très dynamique. Si bien que chaque jour il y avait de nouvelle personne à rencontrer. De plus entre les pirates et les marines qui se battait entre eux, et les constructeurs de navire, la population avait grandement besoin d'un médecin ce qui me permettait de rester facilement ici sans avoir de problème. Tout ce que j'espérais c'est que j'arriverais à contrôler mes démons suffisamment longtemps. Je commençais à me demander si je ne ferais pas mieux de m'engager dans un équipage pirate pour laisser ma soif de sang s'assouvir. Pendant que je pensais à tout cela, Shimika me posait des questions sur cette bâtisse tout en remontant une radio.

            - Effectivement je ne suis pas d'ici. Le maire de Maze Town me prête gracieusement cette modeste bâtisse le temps de mon séjour. Ils manquent cruellement de médecin sur l'île donc cela les arrangent bien que je reste ici.

            Je regardais alors mon horloge sur le mur, il était déjà dix heures et quart. Mes consultations quotidiennes commençait dans un quart d'heure. Je me levai donc pour accompagner Shimika jusqu'à la porte.

            - Mes consultation vont commencer bientôt et je dois nettoyer tout ce sang avant que mes patients n'arrivent. Essai de faire attention à toi comme je te l'ai dis.

            Je refermais derrière elle la porte pour commencer à nettoyer. Dans un coin de ma tête, j'ignorais pour quelle raison, j'avais un mauvais pressentiment. Je décidais de ne pas y prêter attention et pourtant, malgré la soif de sang qui m'habitait, j'étais étrangement inquiet pour la jeune femme. De toute façon il n'y avait plus rien d'autre à faire. C'était à elle de prendre soin d'elle.
              Il était l’heure pour la jeune mécanicienne de partir, son hôte lui fit comprendre qu’il avait à faire, à priori c’était des consultations médicales, Shimika se demanda simplement si il en avait juste marre d’elle, mais tant pis, elle se leva de sa chaise et marcha en direction de la porte. Elle remercia le médecin qui c’était très bien occupé d’elle au passage.

              : Merci pour les soins, je ne garantis pas que je vais rester sage et guérir mais je vais essayer, sur ce…. Au revoir .


              Shimika ouvrit la porte d’entrée et s’inséra dans la rue qui était déserte et étroite, la lumière du soleil l’éblouit pendant quelque instant avant qu’elle ne s’y adapte. Son objectif principal était de retrouver son lance roquettes, Izanagi avait dit qu’il était surement dans la ruelle où elle s’était effondré mais le problème c’est qu’elle ne savait plus où c’était. Elle marcha de longues heures avant de se retrouver à la terrasse où elle avait était blesser. En partant de là, Shimika pourrait surement retrouver son chemin, au lieu de chercher à l’aveuglette, surtout que sur le sol il y avait encore des traces de son passage , du sang tout sec était rester collé sur les pavé de la rue, une chance pour elle. En suivant son instinct et les traces de sang , Shimika arriva dans une petite ruelle étroite où au milieu était rester la marre de sang dans laquelle elle baignait, mais malheureusement son arme n’était plus là.


              : Tu cherche le gros truc qui fait boom ?

              Une voix d’enfant retentit derrière Shimika, elle se retourna et vit une petit enfant habillé en haillons qui tenait dans sa main un bout de bois. Pour ne pas lui faire peur, elle prit une voix plus féminine quand elle s’adressa à lui.

              : Oui je cherche le … gros truc qui fait boom… Tu sait où il est passer ? Il m’appartient et si une personne autre que moi l’utilise, sa peut mal se finir.


              : C’est un grand monsieur qui l’a ramasser, il suivait comme toi les traces de sang, et est tombé dessus, il habite dans une maison sur le port, à coté du chantier naval numéro 4, mais fait att …

              L’enfant n’eut pas le temps de finir sa phrase, Shimika était déjà partie en courant en direction du Chantier N°4, elle allait tuer cet homme, personne ne touche aux affaires de Shimika sans en subir les conséquences. A peine arrivée dans le chantier naval, elle entendit des sons d’explosion, des sons qu’elle reconnaissait parfaitement. C’était quelqu’un qui utilisé son arme. Shimika couru en direction des bruit et débarqua sur un quai de mise à l’eau des bateaux finit, elle repéra un homme avec son bazooka en train de tirer des roquette pour s’amuser sur une bouée au milieu de l’eau. Le visage de la mécanicienne devint rouge de colère, elle autorisée personne à toucher à ses affaires. Elle ramassa une barre en acier qui trainait par terre puis avança vers l’homme qui se retourna dés qu’il l’entendit.

              :Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

              : Rend le moi … TOUT DE SUITE !

              L’homme n’eut pas le temps de répondre, le bâton de Shimika fendit l’air et percuta la mâchoire de l’homme qui cracha une gerbe de sang accompagné de deux molaires qui finirent dans l’eau tout en relâchant le bazooka qui tomba par terre. Il se plia en deux en se tenant la tête avec ses deux mains en gémissant de douleur, Shimika posa sa main libre sur la tête du bonhomme et lui dégaina dans la seconde un coup de genoux dans le nez, cette fois si il tomba à terre, se retenant grâce à ses mains. Il était rare que Shimika s’attaque à un civil, mais il avait eu le malheur de toucher à ses affaires. Shimika, voyant sa cible à terre, en train d’essayer de se relever, décida de lui donne le coup de grâce, elle sauta au pied joint sur la tête de l’homme qui s’abattit face au ciment. Un violent craquement retentit dans la zone, était’ il mort ? Shimika s’en fichait, elle ramassa son bazooka, souffla dessus pour enlever la poussière et le raccrocha dans son dos.

              :Bon c’est pas tout mais j’ai soif maintenant.

              Shimika partie en direction du centre ville pour aller boire un coup, en espérant cette fois-ci de ne pas se faire tirer dessus. L’adrénaline de la situation lui avait fait oublier sa douleur, mais une fois dans son état normal, elle reçut un intense sentiment de douleur, elle s’arrêta quelque instants puis repartie avec la respiration haletante.