Décidément, pour un homme qui rêvait de liberté, tomber sur ce fanatique de Macty Son… au moins je lui ai réglé son compte à cet enfoiré.
Il est pas près de revenir … ceci dit moi aussi je suis pas près de revenir.
Voilà deux jours que le lieutenant d’élite m’a fourgué au négrier qui m’emmène à l’Île des Esclaves. Les gars qui nous transportent n’ont rien d’humain mais plus du pirate sans scrupules. Genre comme ceux que j’avais arrêté à Logue Town.
Ils sont une cinquantaine de requins en comptant leur capitaine. Ils sont tous probablement d’anciens criminels reconvertit que la marine tient à l’œil. Il n’y avait pas d’autres explications à l’horreur qui a envahi mes sens au moment où ils m’ont emmené dans la cale.
Un nombre incalculable de personnes, toutes races confondues de l’homme-poisson, au géant en passant par des anges et des humains, même des nains, attachés par centaine, tous agglutinés les uns contre les autres. Ça puait la merde, la pisse et le vomi. Aucune aération d’air.
Ils n’ont même pas pris la peine d’attacher les esclaves au navire, on a seulement des menottes aux poignets et aux pieds. Par contre ils sont lourdement armés en haut. Un des hommes m’a jeté dans la cale comme on jetterait une clope dans la mer une fois finie.
PLOP
J’ai atterri sur une mer d’être humain. L’odeur, des déjections des autres m’est rentrée par les trous d’nez, comme on défonce une porte à coup de bélier, direction mon estomac droit devant.
J’ai pas pu me retenir, aussitôt j’ai pas pu m’empêcher de faire comme les autres : rajouter une fragrance de mon vomi, à cet ignoble eau de toilette qui rempli tout l’espace de la cale.
- Gnégnégné, t’inquiètes pas le nouveau, vous faites toujours ça quand vous embarquez, mais après vous finissez toujours par vous y habituer gnégnégné …
- Ferme là connard je j… bwééééééé … jure que j’te bwéuuuuuuhoooooaar … le cul dès je bwuuuuurrrrrrrr … ai
- Gnégnégné parle français je te comprends pas gnégné.
GLANG
L’homme de main m’avait fermé la grille de la soute en pleine tronche. Me voilà avec mes nouveaux compagnons d’infortune.
Finalement gnégnéman avait raison on commence à s’y habituer au bout d’un moment. On s’habitue aussi à voir les autres tomber malade. Au début on s’inquiète pour eux puis finalement comme on peut rien y faire, on perd p’tit à p’tit une part de notre humanité, et on le laisse crever, priant pour ne pas que l’on choppe la merde qui l’a butté.
Putain, le géant à chaque fois qu’il pisse, c’est pas une flaque mais un lac qui s’étale de partout avec toute sa faune et sa flore locale. J’vous parle même pas d’ses excréments : ils pourraient nourrir dix hommes réunis.
Enfin s’il y a des mecs assez tarés pour bouffer c’truc.
Si on s’habitue aux crottes de biquettes des nains, mais celle du géant dégage une odeur acide qui a le chic pour vous tordre les boyaux à 360 °. Tout le monde prie pour que la mer soit calme afin que les remous n’aggravent pas notre état.
Ouais . . .
En une journée le géant avait jauni à vu d’œil. Son estomac faisait des gargouillis inquiétants et même franchement flippants. Ce jour là le géant nous regarda, on savait tous qu’il se retenait de toute son âme, et beaucoup l’encourageaient. Il se mit, p’t’ain merde vous avez déjà vu un géant chialer ça vous chamboule votre âme, c’est une scène que l’on est jamais prêt à oublier.
- Les gars je suis désolé … je suis vraiment désolé, rhââââ, bwuuuu.
Puis ce fut l’enfer sur mer . . .
Il est pas près de revenir … ceci dit moi aussi je suis pas près de revenir.
Voilà deux jours que le lieutenant d’élite m’a fourgué au négrier qui m’emmène à l’Île des Esclaves. Les gars qui nous transportent n’ont rien d’humain mais plus du pirate sans scrupules. Genre comme ceux que j’avais arrêté à Logue Town.
Ils sont une cinquantaine de requins en comptant leur capitaine. Ils sont tous probablement d’anciens criminels reconvertit que la marine tient à l’œil. Il n’y avait pas d’autres explications à l’horreur qui a envahi mes sens au moment où ils m’ont emmené dans la cale.
Un nombre incalculable de personnes, toutes races confondues de l’homme-poisson, au géant en passant par des anges et des humains, même des nains, attachés par centaine, tous agglutinés les uns contre les autres. Ça puait la merde, la pisse et le vomi. Aucune aération d’air.
Ils n’ont même pas pris la peine d’attacher les esclaves au navire, on a seulement des menottes aux poignets et aux pieds. Par contre ils sont lourdement armés en haut. Un des hommes m’a jeté dans la cale comme on jetterait une clope dans la mer une fois finie.
PLOP
J’ai atterri sur une mer d’être humain. L’odeur, des déjections des autres m’est rentrée par les trous d’nez, comme on défonce une porte à coup de bélier, direction mon estomac droit devant.
J’ai pas pu me retenir, aussitôt j’ai pas pu m’empêcher de faire comme les autres : rajouter une fragrance de mon vomi, à cet ignoble eau de toilette qui rempli tout l’espace de la cale.
- Gnégnégné, t’inquiètes pas le nouveau, vous faites toujours ça quand vous embarquez, mais après vous finissez toujours par vous y habituer gnégnégné …
- Ferme là connard je j… bwééééééé … jure que j’te bwéuuuuuuhoooooaar … le cul dès je bwuuuuurrrrrrrr … ai
- Gnégnégné parle français je te comprends pas gnégné.
GLANG
L’homme de main m’avait fermé la grille de la soute en pleine tronche. Me voilà avec mes nouveaux compagnons d’infortune.
Finalement gnégnéman avait raison on commence à s’y habituer au bout d’un moment. On s’habitue aussi à voir les autres tomber malade. Au début on s’inquiète pour eux puis finalement comme on peut rien y faire, on perd p’tit à p’tit une part de notre humanité, et on le laisse crever, priant pour ne pas que l’on choppe la merde qui l’a butté.
Putain, le géant à chaque fois qu’il pisse, c’est pas une flaque mais un lac qui s’étale de partout avec toute sa faune et sa flore locale. J’vous parle même pas d’ses excréments : ils pourraient nourrir dix hommes réunis.
Enfin s’il y a des mecs assez tarés pour bouffer c’truc.
Si on s’habitue aux crottes de biquettes des nains, mais celle du géant dégage une odeur acide qui a le chic pour vous tordre les boyaux à 360 °. Tout le monde prie pour que la mer soit calme afin que les remous n’aggravent pas notre état.
Ouais . . .
En une journée le géant avait jauni à vu d’œil. Son estomac faisait des gargouillis inquiétants et même franchement flippants. Ce jour là le géant nous regarda, on savait tous qu’il se retenait de toute son âme, et beaucoup l’encourageaient. Il se mit, p’t’ain merde vous avez déjà vu un géant chialer ça vous chamboule votre âme, c’est une scène que l’on est jamais prêt à oublier.
- Les gars je suis désolé … je suis vraiment désolé, rhââââ, bwuuuu.
Puis ce fut l’enfer sur mer . . .
Dernière édition par Gruugius le Mer 11 Fév 2015 - 17:21, édité 1 fois