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[FB Solo] Des trucs et des bidules

Et voilà. À peine arrivé à Navarone que je dois déjà me rendre illico à MégaVéga, la base G7. Nom de merde et apparence de merde, au passage. Vraiment. Je suis à bord d'un bateau qui fait ces dernières manœuvres, ce qui me laisse largement le temps d'observer le nouveau fleuron pôle technologique de la Marine. C'est ça leur nouveau soit-disant design? Poah! Ça pue la merde à plein nez. Navarone a plus de gueule et est trois fois plus classe que ces bâtiments blancs immondes qui infectent le paysage. Heureusement que c'est compensé par la présence d'innombrable Pacifistas et autres complexités mécaniques comme je les aime. Les machines et la technologie, ça, ouais pour sûr, c'est mon milieu. J'aurais carrément préféré voir la Section Scientifique au G5 plutôt qu'ici, mais bon, c'est comme ça.

Depuis le pont du navire, je saute sur le quai. Le hic, c'est qu'il y'a personne pour m'emmener auprès de Vladim Tesla, le type que je dois voir. Je suis à MégaVéga pour un problème qu'il arrive pas à résoudre. Une histoire de machine défectueuse qu'il doit refourguer à Végapunk. Alors du coup, on pense à moi, car question bidouillage mécanique, j'assure. Je m'attendais à le voir le bonhomme sur les docks pour m'accueillir, mais non, c'est démerde toi pour le trouver. Même pas un bienvenu. Merci les gars. Je connais déjà leur réponse. Sont tous déjà très occupés. Mon cul, ouais.

Je me dirige alors vers le bâtiment principal. Avec un peu de chance, il sera là. Faisant pas gaffe aux troupes de la Brigade Scientifique, je me faufile jusqu'à l'édifice. Y'a pas à dire, si je dois me procurer du matos de bonne qualité, faut que j'aille ici. Je me demande si je pourrais partir avec un petit quelque chose en main. J'entre dans un grand hall. Y'a de tout, des soldats humains, des cyborgs et des machines. Je me rends vers le centre d'accueil. Je m'adresse à la secrétaire.

Bonjour, je suis là pour Vladim Tesla. On a dû vous informer de mon arrivée.

D'abord occupée, la belle me dévisage enfin, puis, elle me demande d'attendre.

Attendez un moment, je regarde. Votre nom, vos prénoms, votre grade et votre immatricule d'identité, s'il vous plait.

Tout ça? Je roule des yeux. Ça doit être une question de sécurité. Perso, le nom et le prénom auraient suffi...

Je suis le Lieutenant d'Élite Aran Z. Baal. Immatricule L-Z33-B8-7336.
Hareng est votre prénom?
Bordel, bien sûr que non. Je pue pas le poisson à ce point, non? A-RAN est le nom.
Et vos prénoms? Au complet.

Je suis exaspéré, je lâche la réponse en m'emportant un peu plus.

Zett est mon premier prénom et Baal est mon deuxième. Aran Z. Baal, c'est pas compliqué, non?
Aran Z. Balle, donc?
Putain, j'y crois pas! T'es sourde? Aran Z. BA-AL. BA-AL, bordel de couilles!

Visiblement impassible au ton que j'emploie, la secrétaire effectue sa recherche comme si je n'existais plus. Je patiente alors pendant une minute. Minute trop longue... Je rage.

J'attends...

Elle me répond pas. Finalement, elle se tourne vers moi au bout d'un moment.

Je regrette. Je ne vous trouve pas. Vous êtes sûr d'avoir été invité à MégaVéga?

Ça manière de parler me fait penser à un robot et son caractère est froid, pas chaleureuse comme devrait être les gens qui accueillent. En y regardant bien, je constate que la pauvre fille est en fait une machine dénouée de sentiment. Poah! Ça va m'énerver encore plus. Je pousse alors ma gueulante sans me soucier du reste. Tout le hall m'écoute dans les moindres recoins. J'ai l'air stupide de crier sur un robot qui m'écoutera jamais, mais j'aime pas qu'on me prenne pour un con.

Bordel! C'est pas possible! Appelez Vladim Tesla immédiatement. Je suis sûr qu'il vous confirmera qu'il a besoin de moi, ici et maintenant. Si on me dit que j'ai fait tout ce voyage pour rien, je te déboulonne pièce par pièce! Capiche?

Immunisée contre ce genre d'attitude agressive, la secrétaire réagit absolument pas. Je suis face à un mur. Quelle poisse! Je m'apprête vraiment à la cogner à la tête pour que son cerveau électronique se mette à jour et capte que je suis là pour le problème de Vladim Tesla, quand une voix derrière-moi s'élève. C'est le Directeur de Recherche en personne et il est accompagné d'une charmante demoiselle, qui elle, semble bien humaine.

Arrêtez. Ce sera pas nécessaire.

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D'après un enregistrement en mémoire d'Aran Z. Baal, au bras d'acier
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Dernière édition par Baal Z. Aran le Mer 15 Juin 2016, 03:50, édité 6 fois
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Alors que de nombreux projets sont actuellement au point mort, Vladim jongle entre de nombreux projets. Deux secrétaires le suivent à la trace et relata dans de nombreux bloc note les remarques, points d'amélioration, point de modification, erreur, solutions et hypothèse de leur supérieur.

L'homme semble très débordé, mais arrive malgré tout à jongler entre huit dossiers à la fois, chose que n'arrive pas à faire ses deux secrétaires qui tentent bien que mal de suivre la cadence.

S'il est actuellement sur huit dossier de la plus haute importance, il en est un autre encore plus capitale, un dossier qu'il se doit de résoudre au plus vite. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il fit appel à une personne que l'on disait compétent. Son dossier semblait faire de lui l'homme du moment. Il s'agissait de Mr. Baal.

En parlant du loup, c'est en se rendant vers les dock, que Vladim vu l'homme en question en train de passer un savon à l'une de ses employés. Mêner un dialogue de sourd ne pouvait amener que la colère et la colère n'est pas source de progrès scientifique, alors Vladim mit fit vite à cela.


"Mr. Baal, je venais justement vous chercher. Trêve de bavardage suivez-moi."

Tel un éminent scientifique déborder de travail, Vladim en oublie la politesse et se met déjà en route vers son laboratoire.

"Cindy, Sandy notifiez bien chacune de mes propositions, puis rejoignez moi dans six heures au laboratoire X-6 du niveau 2."

Le travail, le travail, toujours le travail. Pas de place pour le repos sur cette île et encore moins au sein de ce complexe à la pointe de la technologie.


    Bordel, même lui il s'y met. C'est pas compliqué, bon sang! BAAL!! Baal est mon putain de prénom. Faut arrêter les mélanges, ça en devient pénible. Sans poser ma gueulante, je fais remarquer à ce cher Monsieur, qu'il a fait l'inversion. Je veux pas créer des tensions, ça en serait vraiment le comble.

    Je m'appelle Aran Z. Baal. Mon nom de famille, c'est Aran. Je suis le fils de ce vétéran de guerre qui fut célèbre autrefois, Aran Golgoth, ça doit bien vous parler, non? Baal, c'est mon deuxième prénom, celui que j'utilise pour me présenter. Donc, par pitié, appelez-moi soit par mon grade, soit par mon prénom. Mais faites surtout pas la confusion entre le nom et le prénom. Je peux vite péter un câble juste à cause de ça. Merci.

    Mon "merci" est sec, limite si je le pense même pas. J'ai enchaîné tout ça sans perdre mon souffle. Puis, bon, il dit même pas bonjour ni merde. Alors je pense que j'ai le droit de m'imposer un peu. Je sens que j'ai les nerfs. Il faut que je me calme, mais vu la tronche du bâtiment, ça risque pas de m'aider. J'espère que le travail que je dois faire vaut vraiment le coup de venir ici et de proposer mes services. Je suis alors Vladmir tout en observant le complexe. J'ose pas le déranger, il semble tellement préoccupé. C'est bête que les deux secrétaires soient parties, je les aurais bien demandé ce qu'elles savent sur lui. Finalement, je romps le silence et je lui pose une question en espérant qu'il me capte.

    J'ai lu le dossier concernant la raison de ma présence ici, mais pouvez-vous m'en dire plus en détail?

    Visiblement, ma réponse se trouve juste tout droit. Le bout du couloir monotone donne accès à une salle gigantesque où sont entreposées diverses machines en tout genre. Je suis au paradis! Y'a de quoi faire rêver plus d'un mécano. Y'a tellement de pièces, de trucs et de bidules que mes yeux savent plus sur quoi se poser. Et c'est à force de chercher une perle unique que mes yeux tombent sur une charmante créature, qui cette fois, semble bien humaine.

    Gabrielle Beranger
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    D'après un enregistrement en mémoire d'Aran Z. Baal, au bras d'acier
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    Dernière édition par Aran Z. Baal le Ven 07 Aoû 2015, 16:11, édité 2 fois
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    Ton interlocuteur t'écoute, te regarde, se touche le visage, pose ses yeux sur toi avant de regarder le ciel et te réponds enfin.

    "D'accord."

    Tu peux comprendre qu'il ne connait pas ou n'a pas le temps de connaître tes glorieux ancêtres, ni ton nom, ni comment il faut le dire correctement. Malgré tout il ne souhaite pas que tu te laisses aller à la colère dans l'enceinte de son complexe.

    "Poursuivons voulez-vous."

    Vladim n'est pas assez libre pour se permettre de s'égarer et donc ta question lui passe complètement au-dessus.

    Arriver au laboratoire, tu peux remarquer une personne déjà présente sur les lieux, tout comme toi, il ne la relève même pas, comme si c'était du mobilier, ou tout simplement parce qu'il l'avait déjà vu et qu'il s'attendait à sa présence.


    "Hummm je suis déjà impatient."

    S'il est prêt à travailler des heures entières, son regard se pose sur toi qui semble loin du véritable travail du jour.

    "Hum hum. Une longue vue vous serait utile ?"
      Une longue-vue? Je suis pas si discret que ça? Je vois pas le lien. J'avoue que mon esprit a été perturbé pendant quelques secondes. C'est pas tous les jours que je vois une ravissante créature, surtout dans un milieu pareille. Je continue de dévisager la femme devant moi, je souris bêtement. En me voyant bloqué ainsi, elle me tend la main d'un air amusé. Elle se présente. 'Fin, façon de parler.

      J'imagine que vous êtes l'homme de la situation. Je suis enchantée de vous rencontrer. Vraiment. Vous savez, comme je le dis toujours, l'avenir réside dans la fusion de l'homme et la machine. Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis ravie de faire votre connaissance.

      C'est assez rare quand une femme s'intéresse à moi. Du moins, c'est l'impression qu'elle me donne. Pourtant, ici, il y a des machines et des cyborgs à la pelle. Vladim pour commencer. Bon, vu sa tronche, c'est clair qui fait pas envie. Mais, pourquoi moi? Remarque, tant mieux, hein. Je perds mes moyens et je me retrouve nerveux. Je me gratte l'arrière de mon crâne machinalement. Et elle continue de parler, c'est comme s'il y avait un truc qui l'attirait.

      Oh! Je suis désolé, je ne me suis même pas présentée. Gabrielle Beranger, Ingénieuse-en-chef.

      C'est malpolie de tendre la main gauche pour dire bonjour il paraît, mais je peux pas faire autrement. Je me présente à mon tour. Je pensais pas qu'il y avait une autre personne pour aider Vladim. L'homme le plus important de cet établissement serait-il si nul que ça pour faire appel à deux personnes supplémentaires? Je sens que ça va être la misère.

      Aran Z. Baal, Lieutenant d'Élite de la 101ème et Ingénieur Mécanique à mes heures perdues.

      La voix lointaine de Vladim se fait entendre. Il est derrière l'une des machines à réparer. Sans doute qu'il veut détourner notre attention sur le pourquoi on est là.

      Hurm, hurm.

      Comme ma collègue, je fais face à lui et je bouge plus à attendre les ordres comme un parfait petit soldat. Enfin, le travail va pouvoir commencer.

      ~~ Page 3 ~~
      D'après un enregistrement en mémoire d'Aran Z. Baal, au bras d'acier
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      Dernière édition par Aran Z. Baal le Ven 07 Aoû 2015, 16:10, édité 1 fois
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      Même un génie peut avoir une colle par moment, c'est pourquoi plusieurs cerveaux valent mieux qu'un. Voilà pourquoi tu es présent. C'est le moment de montrer l'étendue de tes capacités, l'étendue de ta connaissance. Si tu es ici, ce n'est pas le fruit du hasard, ton tour est peut-être arrivé.

      Devant vous, un génie qui à besoin de toi, met tout en oeuvre pour le satisfaire, car tu le sais, cet homme n'est en rien un ingrat. L'homme qui peut-être un jour t'ouvrira d'autre porte.

      Entre ses mains, trois plans, trois théorème, trois algorithmes, trois schémas et alors que tout semble correcte, quelque chose ne va pas, il y à quelques choses qui empêchent le génie de trouver la solution.

      Profitant de ta présence, il te colle sous le nez ce qu'il tien en main et te fait part de ce qui ne fonctionne pas et te demande ton avis.


      "Ceci n'est qu'un début, avec votre aide, si le rapport que j'ai eu de vous est correct, nous pouvons avancer, vite et bien."
        Je choppe les plans que Vladim nous tend. J'en file un à la belle et je pose les yeux dessus. Le papier, hein. Pas la fille. Quoique, sa beauté me fait loucher. C'est quoi ça? C'est du charabia ou quoi? J'ai du mal à lire ce truc. Je préfère rien demander pour pas me sentir ridicule face à Gabrielle plus qu'à Vladim. Cela dit, m'intéressant quand même à ce job, je me pose une question à haute voix.

        Ces plans sont dessinés de Végapunk, lui-même?

        Si c'est lui, il faudra qu'il apprenne à faire des plans lisibles. Là, on voit que dalle de compréhensible. Je plisse des yeux, je me gratte l'arrière du crâne et je retourne le schémas dans tous les sens. Je zyeute derrière la feuille les machines pour me faire une idée. Je commence à comprendre quelle ligne correspond à quelle partie de l'engin. Je me marmonne des phrases sans le vouloir.

        Alors, ça c'est ça. Ça, ça va là. Et ce truc correspond à cette partie? Ah, on voit que c'est du Végapunk, héhéhé. Tiens, c'est quoi ce machin?

        Gabrielle me fait du coude. Avec un air plaisantin, elle me taquine.

        Vous parlez toujours dans votre barbe quand vous réfléchissez?
        Euh, pas vraiment en fait. D'habitude, ça me ressemble pas...

        La ravissante ingénieuse pose son plan sur la table face à Vladim. Elle s'adresse au représentant de la base.

        Monsieur Tesla, j'ai bien peur qu'on va devoir tout démonter et vérifier chaque machine une à une.
        Super. Je sens la journée de fou. On ferait mieux de s'y coller tout de suite alors, histoire de pas traîner.

        Je fixe Gabrielle comme si je cherchais une réponse. Elle, elle prend les devants, c'est bien. J'espère juste qu'il y a pas trente six milles machines, sinon on va y passer des siècles.

        Donc l'idée, c'est d'identifier la panne et la réparer? Puis, on fourre tout ça chez Végapunk fissa fissa et le tour est joué? Ça va pas être trop difficile alors. Surtout si on s'y met à trois.


        ~~ Page 4 ~~
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        Dernière édition par Aran Z. Baal le Ven 07 Aoû 2015, 16:10, édité 1 fois
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        Tu regardes le papier en silence pour ne pas paraître ridicule devant la belle Gabrielle, mais c'est elle qui vous devance et demande tout de même d'où proviens ce dessin et en quoi cela consiste.

        S'en suit ensuite ta première question. Devant pareil commencement, voilà que Vladim se pose des questions à votre encontre. Êtes-vous vraiment ici pour travailler ? La réponse arriva très vite et fut accueillit avec plaisir de la part du maître des lieux.


        "Vulgairement parlant c'est bien ça."

        Retroussant ses manches voilà Vladim s'interposer entre vous et vous lancer à la tâche. Vous êtes ici présent pour travailler, le reste n'est que perte de temps.

        "Clé 75mm s'il vous plait !"

        Cette requête sonne déjà comme le début d'une longue liste de demande que l'on ne fait qu'à un assistant ou secrétaire.
          Et c'est parti. Enfin, le sérieux commence. Autant, j'aime pas trop qu'on me donne des ordres, surtout quand l'autre semble être indifférent de l'autre côté. Mais bon, moi, mon dada, c'est bricoler. Donc bon. Alors, sans rechigner, je lui passe la clé. Ici, les outils sont à la pointe de tout et sont conçus pour être bien adaptés en fonction de utilisation qu'on en fait, mais moi, je suis une machine. Je préfère manipuler les engins avec mes propres instruments de travail incorporés dans ma main gauche. Héhéhé, ça impressionne comme ça. Mon index devient alors un tourne-vis, je le plante là où il faut et hop, je commence de mon côté. À trois sur le même bidule, pour sûr que ça va aller vite. Je démonte alors dans le plus grand des silences la coque qui protège l'appareil. Méthodiquement, je retire une à une chaque partie qui se trouve de mon côté. Je scrute attentivement en détail la machine pour repérer où est la panne. Une poussière, un engrenage mal placé ou n'importe quoi mal conçu suffit à endommager tout le truc. Le problème, c'est que l'erreur semble être sur toute la série, ce que je trouve vraiment curieux. Je comprends pas, je me gratte l'arrière de la tête. Sabotage? C'est pas à exclure cette théorie.

          Évidement, c'est pas ça. C'est à rende dingue. Bon, attention, je vais faire un test.

          Mes deux partenaires prennent un peu du recule, simple question de sécurité.

          Qu'est-ce que vous allez faire?

          Sans plus attendre, j'enfonce l'embout de mon canon à l'endroit où la machine est censée recevoir de l’électricité pour fonctionner. Je mets alors une petite impulsion, mais malheureusement, c'est toujours pas ça.

          Fais chier. Tu perds rien pour attendre, je trouverais la solution!
          Vous parlez aux machines? Vous êtes un homme bien étonnant.

          Je suis blasé, ça me fait repenser à ma première réparation quand j'ai quitté mon île natale. Une honte totale... Bon, je perds pas espoir et je persévère.


          ~~ Page 5 ~~

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          Dernière édition par Aran Z. Baal le Ven 07 Aoû 2015, 16:09, édité 2 fois
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          Quand tu prends les devants, Vladim te laisse faire et pense avoir trouvé un toi le fils prodige, le petit génie qui pourrait égaler son génie, mais ton intervention qui aurait pu potentiellement apporter le soulagement qu'attendait ton mentor n'était qu'un pétard mouillé. Malgré tout Vladin remarque que tu ne baisses pas les bras pour autant et cela en soit c'est des points gagné pour toi.

          "Si l'on regardait du circuit croisé ici sur le schéma en A4 ? Ne pensez-vous pas que cela peut venir de ceci ?"

          D'un simple consultant adroit, Vladim veut vraiment voir l'étendue de ta connaissance et jusqu'où tu peux éclairer sa lanterne par tes connaissances en la matière.

          Si Vladim ne le remarque pas tu peux discerner sur le visage de la demoiselle qu'elle te lâche quelques signes discrets, comme si tu gagnais des points avec l'homme qui à le nez plongez sur les boulons et pièces de métal.
            Je sais que j'ai en face un génie, mais avec tous les putains de respects que je lui dois, je pense qu'il est dans l'erreur. Du moins, l'idée de base est pas à mettre à la poubelle. Je m'explique.

            Les circuits croisés? Si vous pensez à des court-circuits, je le pense aussi. Mais j'ai pas en tête que ça vienne des câbles. On trouvera le problème plutôt dans les endroits serrés et il faut des petites mains.

            Je tourne la tête vers la belle. Elle croit que je vois pas ses petits signes discrets? Héhéhéh, mais c'est qu'elle a pas encore tout vu. Et ouais ma cocotte, je m'intéresse aussi à toi et tu vas nous montrer si la théorique que j'avance s'avère être la bonne piste. Je continue alors mon exposée.

            Le métal qui est utilisé est conducteur d'électricité et peut y avoir des files sans caoutchouc qui traînent dans le coin, ce qui créer donc un faux contact. Et évidemment, c'est pas facilement accessible, d'où l'intérêt de tout démonter sans trop tout démonter. Capiche? Oups, désolé pour mon langage un peu inadapté. L'habitude... En fait, je pense qu'on devrait chercher dans les zones qui nous semblent les plus improbables. Vous me suivez? Avez-vous déjà fait tomber au sol une petite bricole de rien du tout, genre un trombone. Vous cherchez partout alors que c'est juste sous le nez... Bref, faut pas chercher midi à quatorze heures. Je pense qu'on va pouvoir conclure cette affaire avant la fin de la journée.

            Je démonte une partie de l'engin, je regarde au cœur de l'appareil, là où fait marcher tout le truc. Je fais signe à Gabrielle pour qu'elle puisse laisser ses petites mimines à l'intérieur et constater si je suis dans le vrai. Si c'était pas ça, je crois savoir où trouver sinon. Je rassure donc Vladim.

            Si elle trouve pas ici, Monsieur, y'a d'autres endroits pour vérifier ma théorie sur les court-circuits.

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            S'il convient que tu es fort utile, que tu as un fort potentiel, l'homme à la tête du complexe doit bien admettre que tu sais gérer les situation où tu es attendu au tournant. Sous ta houlette, il passe en revu les coins qui seraient les moins plausibles au raison du dysfonctionnement.

            Il n'y va pas de main morte et chercher et démonte. Il passe en revue carte et schéma. Il manipule boulon et vis. Au final il pense isoler la raison du problème.


            "Pensez-vous que nous avons trouvé la source de nos problèmes."

            Comme vous l'avez conseillé il à revu sa méthode et pense que la zone qu'il cible, celle qu'il a sous les doigts est le coeur de tous ces dérangements.

            "Nous touchons au but"
              On y est presque, ouais. Avec ses petites mains, Gabrielle retire la minuscule plaque qui empêche le fonctionnement de la machine. Je m'interroge. Chaque bidule a forcement une raison d'être à tel endroit, mais là, je vois vraiment pas à quoi ça sert. Ce truc en métal sert vraiment à rien. J'espère que ça va pas nous faire le coup de l'armoire. Quand on monte un meuble, on se retrouve toujours avec des vis en plus. Bref. Il faut qu'on remonte la machine avant de voir si ça marche. J'aide alors à remettre chaque cloison qu'on a enlevé.

              Et voilà. Maintenant, ça devrait marcher. Démonstration?

              Sans attendre une réponse, je place l'embout de mon canon sur l'engin et j’envoie la sauce. Elle se met en route toute seule. Ça fonctionne à merveille!

              Et voilà! Affaire réglée. Manque plus qu'à faire pareille sur les autres.
              C'est merveilleux! Vous avez réussi.
              Me remerciez pas, c'est mon boulot.

              À peine je dis ça que je vois la tronche de Vladim qu'il tient à me remercier. Je suis bien content d'avoir été l'homme de la situation et qu'on reconnaisse mon boulot. Maintenant, je me dépêche de démonter les autres machines avec l'aide des deux autres. Je suis curieux de savoir ce que le patron des lieux a en tête.

              Je dois avouer que je n'avais pas vraiment les compétences requises pour ça. Lieutenant, vous êtes un expert depuis combien de temps?
              Depuis que je suis un cyborg. Je dois remercier l'homme que je hais le plus après mon père...
              Oh, qu'est-ce qu'il s'est passé?

              D'habitude, je suis pas confident pour ce genre de choses. Je préfère en parler à personne, mais pour la minette, je veux bien faire une exception.

              Sombre histoire. Le vieux pirate Friedrich Gauss était le mentor d'un homme très prometteur dans le domaine de la mécanique. Friedrich étudiait depuis longtemps les phénomènes des éclairs et avait été très vite passionné par le pouvoir de l’électricité. Il transmit son savoir à son élève, Ral Zarek, aujourd'hui appelé le "Voleur de Foudres". J'ai rencontré ce type quand je quittais Skypiea. J'étais un jeune adulte, je découvrais le monde. J'ai sympathisé rapidement avec lui, car il m'a tout de suite considéré comme un ingénieur de talent. C'est lui qui m'a filé des tubes d'éclairs et qui m'a expliqué comment manipuler l'électricité. Seulement, bien plus tard, je réalise qu'il est en faite un criminel que personne pouvait identifier. J'ai donc demandé à ce qu'on lui colle une prime. Malheureusement, je l'ai croisé plusieurs fois suite à ça et j'ai jamais pu le coffrer. Maintenant, si je le retrouve, je le mettrais en pièce pour de bon.

              Je réalise subitement que je suis entrain de déglinguer une pièce dans la poigne de ma main à cause de la colère.

              Arf, désolé. Je vais arranger ça tout de suite.

              Petit contre-temps que je dois gérer. J'espère que Vladim va pas me le reprocher...


              ~~ Page 7 ~~

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              Laissant l'homme gerer la suite des opérations Vladim remarque que se tiens devant lui un homme d'un potentiel très élevé. Pour le moment c'était lui qui se tenait à la tête de cette base, mais il contemplait devant ses yeux la naissance d'un autre génie. Il était très rare de voir ce genre de personne. Un homme sur des millions voyaient le jour tous les cent voir deux cent ans. Pour le moment il était trop tôt pour dire si oui ou non son talent allait éclore, mais il le pensait très fort et l'espérait, ce Ball allait devenir un très grand scientifique.

              La machine fonctionnait et ce n'était plus qu'une question d'heure avant que tout le travail ne soit achever. Récupérant un stylo le maître des lieux prenait des notes. C'était le maître qui apprenait de l'élève. Comme quoi plu
              sieurs cerveaux valent mieux qu'un. Une équipe qui avance en un même sens, si ce n'était pas beau.

              "Nous en avons presque terminé ici, inutile de penser au mauvaise chose de la vie. Nous sommes de la marine et nous ne pouvons arrêter le progrès, il faut laisser à ceux qui gèrent les opérations sur le terrain s'occuper du reste."

              Vladim cherche alors une pièce correspondante à celle que son subordonnée viens de rendre inutile et lui tend.

              "Il faut croire en vos capacités, tôt où tard la justice triomphera."
                Ah ça, pour sûr que je crois en mes capacités. Et pas qu'un peu. Parfois, je me demande s'il est neuneu ce type. 'Doit pas avoir trop le temps de lire les dossiers, déjà que pour l'accueil... Hé, mec, je suis de l'Élite. Je tape à longueur de journée sur les pirates. Je suis un homme de terrain, alors je m'y connais. Et mon rôle, c'est d'être le meilleur. Alors, quoi? Je gère sur le champ de bataille en période de crise et je profite des moments de paix pour bricoler. Je mêle mes deux activités où je suis à l'aise. Tu as choisi d'être cloîtré dans un complexe ultra high-tech et ultra moche. Tant pis pour toi si tu sais plus faire la différence entre un gradé comme moi et un rat de laboratoire. J'ai besoin de bouger de temps en temps, sinon, tu as plus de vie. Pas vrai Gabrielle?

                Je répare la pièce vite-fait. Tout est nickel maintenant. Vladim semble être content de moi. Il s'adresse à moi.

                Venez. Je souhaite vous montrer quelque chose.

                Je tourne la tête vers Gabrielle. Elle voit dans mes yeux ce que je ressens. Je me demande bien ce qu'il me veut encore. Sans un mot, je le suis. La miss nous accompagne également. On se dirige non loin du poste de travail. Y'a des étagères avec des trucs et des bidules de partout. Ça ressemble presque à un dépotoir tellement je pige pas leur méthode de classement ici.

                Prenez ce qu'il vous intéresse en guise de remerciement. Vous le méritez.

                J'ai bien entendu? Je m'attendais pas à une récompense. D'habitude, on te dit d'aller là ou là et tu le fais sans chercher à comprendre plus que ça. Même si ça te fait chier, tu le fais. En traînant les pieds, mais tu le fais. C'est comme ça. Mais là, c'est une surprise. Honnêtement, vu comme la journée s'annonçait, je me voyais encore le soir fatigué à prendre une bonne douche pour me détendre et en me disant que j'avais passé un après-midi de merde. Tant mieux alors.

                Euh, merci. Et y'a rien pour Gabrielle?

                Pas de réponse de la part de Vladim. La belle m'explique qu'elle a besoin de rien même si elle est très touchée par mon geste. Si elle insiste pas, je vais pas me casser la tête non plus. Je zyeute alors les étagères. Y'a tant de choses impressionnantes et intéressantes. Me faut un engin utile, ça m'éviterait de me retrouver avec un poids mort. Je réfléchis alors à mes projets, à ce qui me manque. Finalement, je trouve mon bonheur.

                Vous allez faire quoi avec cette dynamo?

                Mais c'est qu'elle s'intéresse à moi la petite dame. En plus, c'est une brillante scientifique.

                Je vais l'intégrer à mon bras pour que je puisse toujours avoir des éclairs.

                Vladim nous fait comprendre qu'il a plus besoin de nous. Tant mieux, je pouvais plus de voir ça gueule. Il part déjà à ses activités comme si on avait jamais existé. Pire qu'un robot, ce type. 'Faut dire que je suis quand même content. J'ai pas perdu ma journée. Je profite qu'on soit plus que nous deux pour faire connaissance avec Gabrielle.

                Vous avez encore du boulot? Dites, non. Je vous paie à boire.

                Malheureusement, elle me fait comprendre qu'elle doit encore bosser un peu, mais elle accepte un RdV. Bon, bah tout est parfait pour moi. Je peux rentrer à Navarone le sourire aux lèvres. Je sens que cette semaine va être grandiose! Il est temps que je parte d'ici. Bye, bye, MégaVéga!


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                D'après un enregistrement en mémoire d'Aran Z. Baal, au bras d'acier
                ©odage by Hathor
                • https://www.onepiece-requiem.net/t7801-je-m-en-contrefiche
                • https://www.onepiece-requiem.net/t7678-ce-titre-n-est-pas-original#94602