Trois ans s'étaient écoulés depuis ma rencontre avec Falcone. Au bord de la mer comme nous l'étions, nous pouvions chaque jour voir le balai des mouette dominer la danse des vagues. Un petit ruisseau descendait de la montagne, longeant le dojo, avant de plonger dans l'immensité azure. Parsemés au milieu d'un gazon parfaitement entretenu des arbres croissaient autour du dojo et des bâtiments de vie commune. La plupart de ces bâtiments étaient vides et en ruine. Sur la dizaine de bâtiments de vie commune, seul deux semblaient entretenus, quoiqu'un peu délabrés. Seul le dojo semblait en parfait état, malgré son immensité. D'une hauteur d'environ vingt mètre de haut, ce bâtiment en bois noir avait des portes en papier coulissant. On pouvait lire sur le panneau surplombant l'entrée: 影の剣道 (le kendo des ombres). De nombreuses fenêtres permettaient à la lumière de filtrer, tandis que le toit arrondi faisait passer ce dojo pour un champignon noir.
Portant mon regard sur l'intérieur de l'île, je contemplai les champignons géants qui poussaient de ci de là que ce soit sur des montagnes ou des forêts, des plaines ou des rivières. De tout les coloris possibles et imaginable, ils étaient également de forme différentes sur le relief de l'île. Certains étaient poussaient même à partir de leur chapeau! Et ces champignons étaient ce qui faisait la fierté de cette île. En effet, les spores de ces mycéliums constituaient l'un des meilleurs engrais du monde, et assurait la prospérité du pays.
Soudain, une voix me tira de ma rêverie, en même temps qu'un coup de coude. Réprimant l'expression de ma douleur et surprise, j'écoutais l'un de mes camarade me souffler:
_"Concentres toi ou on aura encore des ennuis."
Malgré mes trois années d'entrainement en cette école, je ne m'étais lié avec personne. Bien trop à cheval sur la discipline, ils ne cessaient de me "remettre sur le droit chemin" pour mon "propre bien". La plupart d'entre eux rêvaient de devenir marine ou agent gouvernementaux. Aussi, quand ils apprirent mon origine (ancien bandit des montagnes), ils avaient à cœur de me surveiller vingt quatre heures sur vingt quatre, tout en m'évitant comme si j'avais la peste.
C'est pourquoi j'avais pris pour habitude de profiter de ces moments de méditation pour me détendre. Et, lorsque notre maître épéiste, Parn, m'attrapait, nous écopions tous d'une série de pompes en guise de pénitence.
Alors, fermant les yeux, j'écoutais le 'silence'. ou plus précisément le lointain ressac des vagues, le cri des mouettes, et le son du linge trempé qui séchait non loin de là. J'humais les douces fragrance du gazon et de la mer portées par une petite brise. Je sentais sous mes jambes la terre meuble, tandis que mes mains étaient posées, paumes à l'envers, sur le tissu rugueux et noir de mon kimono. J'appréciais ces doux moments de solitude où j'étais seul maître de mes pensées. Parfois, je ressassai mon passé, mais le plus souvent, je pensai au futur. Je cherchai des solutions pour ne plus jamais vivre ce que j'avais vécu. Et c'est ainsi que peu à peu naquit mon rêve. Dominer le monde par la terreur. Ainsi, nul n'oserait me défier. J'avais également compris que pour ce faire, je devais dominer les océans.
Mais ce jour là, j'avais tout autre chose en tête. Je ressassai ce que Parn m'avait enseigné la veille:
_"Tu as bien acquis les bases. Les déplacements, et le maniement du sabre de base te sont acquis. Tu vas maintenant pouvoir apprendre les techniques secrète de cette école. L'école de la lame des ombres est spécialisée dans les coup bas. Ici, nous apprenons qu'un épéiste ne se sert pas uniquement de son sabre pour vaincre. Il utilise également sa ruse, son agilité et sa vitesse. Il ne s'agit pas d'abattre un bout de ferraille de toutes ses forces dans toutes les directions pour être un épéiste. Il faut savoir anticiper et piéger son adversaire."
[en cours]
Portant mon regard sur l'intérieur de l'île, je contemplai les champignons géants qui poussaient de ci de là que ce soit sur des montagnes ou des forêts, des plaines ou des rivières. De tout les coloris possibles et imaginable, ils étaient également de forme différentes sur le relief de l'île. Certains étaient poussaient même à partir de leur chapeau! Et ces champignons étaient ce qui faisait la fierté de cette île. En effet, les spores de ces mycéliums constituaient l'un des meilleurs engrais du monde, et assurait la prospérité du pays.
Soudain, une voix me tira de ma rêverie, en même temps qu'un coup de coude. Réprimant l'expression de ma douleur et surprise, j'écoutais l'un de mes camarade me souffler:
_"Concentres toi ou on aura encore des ennuis."
Malgré mes trois années d'entrainement en cette école, je ne m'étais lié avec personne. Bien trop à cheval sur la discipline, ils ne cessaient de me "remettre sur le droit chemin" pour mon "propre bien". La plupart d'entre eux rêvaient de devenir marine ou agent gouvernementaux. Aussi, quand ils apprirent mon origine (ancien bandit des montagnes), ils avaient à cœur de me surveiller vingt quatre heures sur vingt quatre, tout en m'évitant comme si j'avais la peste.
C'est pourquoi j'avais pris pour habitude de profiter de ces moments de méditation pour me détendre. Et, lorsque notre maître épéiste, Parn, m'attrapait, nous écopions tous d'une série de pompes en guise de pénitence.
Alors, fermant les yeux, j'écoutais le 'silence'. ou plus précisément le lointain ressac des vagues, le cri des mouettes, et le son du linge trempé qui séchait non loin de là. J'humais les douces fragrance du gazon et de la mer portées par une petite brise. Je sentais sous mes jambes la terre meuble, tandis que mes mains étaient posées, paumes à l'envers, sur le tissu rugueux et noir de mon kimono. J'appréciais ces doux moments de solitude où j'étais seul maître de mes pensées. Parfois, je ressassai mon passé, mais le plus souvent, je pensai au futur. Je cherchai des solutions pour ne plus jamais vivre ce que j'avais vécu. Et c'est ainsi que peu à peu naquit mon rêve. Dominer le monde par la terreur. Ainsi, nul n'oserait me défier. J'avais également compris que pour ce faire, je devais dominer les océans.
Mais ce jour là, j'avais tout autre chose en tête. Je ressassai ce que Parn m'avait enseigné la veille:
_"Tu as bien acquis les bases. Les déplacements, et le maniement du sabre de base te sont acquis. Tu vas maintenant pouvoir apprendre les techniques secrète de cette école. L'école de la lame des ombres est spécialisée dans les coup bas. Ici, nous apprenons qu'un épéiste ne se sert pas uniquement de son sabre pour vaincre. Il utilise également sa ruse, son agilité et sa vitesse. Il ne s'agit pas d'abattre un bout de ferraille de toutes ses forces dans toutes les directions pour être un épéiste. Il faut savoir anticiper et piéger son adversaire."
[en cours]