L'équipage finalement n'était pas aussi gênant que prévu.
Non ils étaient tous plus ou moins perchés, un équipage de rookies cherchant à se faire sur les mers considérés comme facile avant d'entreprendre la grande aventure. Le capitaine et le second avaient déjà néanmoins déjà une prime montant au dessus du million chacun, ils en étaient fier. Leurs actes? Détruire des emplacements clefs pour les marines, du point de vue de l'armure sur pattes ils tenaient plus de la révolution enfin c'est ce qu'elle pensait. La vérité était tout autre, l'équipage sympas avec les inconnus avait pour habitude de piller les villages refusant de leurs fournir des vivres. Ils étaient une dizaine sur un navire simple mais déjà plus conséquent que la maigre barque de la jeune femme. Pour autant les deux camps, Izumi et les pirates, ne se faisaient aucunement confiance. Une entente éphémère, mais qui contentait chacun.
Pour Izumi les effets curatifs de ce voyage furent l'argent et le respect. Le navire s'arrêtait sur une petite île perdue du sud. La jungle comme environnement et un petit village de mécréants comme habitants, l'équipage du moins sa plus grande partie était partit se détendre à l'auberge du coin. Se détendre de quoi? Le stress, la vie passionnante et visiblement ennuyeuse de ce pauvre groupe? Izumi était mauvaise mais elle n'avait pas eu l'occasion de penser autre chose à leurs sujet mais qu'importe. Pendant qu'ils se saoulaient, elle travaillait dans la pénombre du navire. Elle forgeait des armes, elle donnait naissance à un enfant de plus qu'elle vendrait à ces misérables. Elle détestait avoir à livrer ses créations aux autres, pour elle inaptes à les porter. L'égo d'un artisan en devenir, c'était certains mais elle devait vivre et elle avait pour l'instant déjà de quoi occuper ses combats. Elle enchainait les heures passer à moduler le métal et l'acier, elle dormait rarement, une heure de pause entre les différentes étapes.
Izumi dans son délire de maniaque voulait rendre sa création unique et bien reconnaissable, poser sa patte sur cette lame afin que même à la mort du propriétaire, que même après sa disparation celui qui découvrait l'épée puisse la distinguer des autres. L'idée trouva sa réponse lorsqu'en rentrant visiblement éméché comme c'était pas possible le capitaine rentra dans la cabine, le cagibi était plus correct mais cabine faisait classe, et traita avec franchise la jeune femme de 'Boite d'eul conserv'. L'insulte était à la hauteur des capacités cognitives du capitaine sur le moment mais ce n'était pas ça l'important. Non l'important c'était que la boite de conserve avait enfin trouver sa signature, qui l'eut cru grâce à cet imbécile ne tenant même plus sur ses jambes.
Elle tira de ses outils entassés une petite et fine lame, utilisé pour travailler au dernier moment les parties de l'épée ou le métal n'était pas encore tout à fait froide. Avec une précision chirurgicale elle forma un I et y rajouta son originalité en l'entourant de ce qui semblait être un carré, en réalité cela représentait son armure. La boite de conserve se lançait dans le commerce, son art et ses créations seraient vendus partout. Car si la pirate en herbe rêvait de sang elle ne disait pas non à un prestige dans le monde entier.
Le lendemain en donnant la commande au client qui n'était autre que le second et devant son extase trois autres membres de l'équipage vidèrent leurs poches pour s'offrir à leurs tour une création made in armure.
La notoriété commençait de tout en bas après tout.
Non ils étaient tous plus ou moins perchés, un équipage de rookies cherchant à se faire sur les mers considérés comme facile avant d'entreprendre la grande aventure. Le capitaine et le second avaient déjà néanmoins déjà une prime montant au dessus du million chacun, ils en étaient fier. Leurs actes? Détruire des emplacements clefs pour les marines, du point de vue de l'armure sur pattes ils tenaient plus de la révolution enfin c'est ce qu'elle pensait. La vérité était tout autre, l'équipage sympas avec les inconnus avait pour habitude de piller les villages refusant de leurs fournir des vivres. Ils étaient une dizaine sur un navire simple mais déjà plus conséquent que la maigre barque de la jeune femme. Pour autant les deux camps, Izumi et les pirates, ne se faisaient aucunement confiance. Une entente éphémère, mais qui contentait chacun.
Pour Izumi les effets curatifs de ce voyage furent l'argent et le respect. Le navire s'arrêtait sur une petite île perdue du sud. La jungle comme environnement et un petit village de mécréants comme habitants, l'équipage du moins sa plus grande partie était partit se détendre à l'auberge du coin. Se détendre de quoi? Le stress, la vie passionnante et visiblement ennuyeuse de ce pauvre groupe? Izumi était mauvaise mais elle n'avait pas eu l'occasion de penser autre chose à leurs sujet mais qu'importe. Pendant qu'ils se saoulaient, elle travaillait dans la pénombre du navire. Elle forgeait des armes, elle donnait naissance à un enfant de plus qu'elle vendrait à ces misérables. Elle détestait avoir à livrer ses créations aux autres, pour elle inaptes à les porter. L'égo d'un artisan en devenir, c'était certains mais elle devait vivre et elle avait pour l'instant déjà de quoi occuper ses combats. Elle enchainait les heures passer à moduler le métal et l'acier, elle dormait rarement, une heure de pause entre les différentes étapes.
Izumi dans son délire de maniaque voulait rendre sa création unique et bien reconnaissable, poser sa patte sur cette lame afin que même à la mort du propriétaire, que même après sa disparation celui qui découvrait l'épée puisse la distinguer des autres. L'idée trouva sa réponse lorsqu'en rentrant visiblement éméché comme c'était pas possible le capitaine rentra dans la cabine, le cagibi était plus correct mais cabine faisait classe, et traita avec franchise la jeune femme de 'Boite d'eul conserv'. L'insulte était à la hauteur des capacités cognitives du capitaine sur le moment mais ce n'était pas ça l'important. Non l'important c'était que la boite de conserve avait enfin trouver sa signature, qui l'eut cru grâce à cet imbécile ne tenant même plus sur ses jambes.
Elle tira de ses outils entassés une petite et fine lame, utilisé pour travailler au dernier moment les parties de l'épée ou le métal n'était pas encore tout à fait froide. Avec une précision chirurgicale elle forma un I et y rajouta son originalité en l'entourant de ce qui semblait être un carré, en réalité cela représentait son armure. La boite de conserve se lançait dans le commerce, son art et ses créations seraient vendus partout. Car si la pirate en herbe rêvait de sang elle ne disait pas non à un prestige dans le monde entier.
Le lendemain en donnant la commande au client qui n'était autre que le second et devant son extase trois autres membres de l'équipage vidèrent leurs poches pour s'offrir à leurs tour une création made in armure.
La notoriété commençait de tout en bas après tout.
