Salut !
Voilà, c'est une île créée par mes soins et que je comptais squatter au présent ou en FB pour jouer mes tendances révolutionnaires et complotistes. Je me suis dit que si d'aventure c'était accepté, ça pourrait aussi en inspirer d'autres.
La présenter ici me permettra aussi de recueillir des avis pour l'améliorer et éventuellement éviter de me faire épingler en récomp'.
Je créerai les PNJ plus tard.
Merci à ceux qui trouveront le courage de lire
Le Gondwana est une des plus grandes îles des blues, fréquemment surnommée "Le Rocher". À son point le plus haut, la côte est à 25m au dessus du niveau de la mer. Seuls deux points précis de l'île sont assez bas vers l'océan pour permettre aux bateaux de jeter l'ancre. La côte est aussi entourée de récifs rocheux.
Le Gondwana est une terre de contraste. Le Nord est froid et glacé. Les températures sont négatives la plupart du temps et durant l'été, rarement le thermomètre monte au dessus des 10°. Le mont Arus qui culmine à 4000m est le point le plus élevé de l'île. La végétation du nord est typique des régions boréales avec des forêts de type Taïga s'étendant dans la zone la plus septentrionale tandis le reste du territoire est parcouru de steppes givrées. La faune est composée de grands mammifères à fourrure tels des yaks, des bisons ou des orignaux.
Les Midlands du Gondwana forment une région géographique de plateau au centre du pays. L'herbe y est verte, la terre propice à l'agriculture et à l'élevage. Le fleuve Unyl qui prend sa source au nord irrigue les plaines fertiles des Midlands. Une immense forêt, celle de Tell s'y étend. De grands prédateurs tels des tigres et des jaguars peuplent ces forêts. Les pluies sont abondantes pendant l'automne et durant l'été la température frôle la canicule. La neige y est rare pendant l'hiver.
Le midi Gondwanais est quant à lui une zone très aride, stérile et désolée. Les landes sont faites d'une terre rouge et argileuse hostile à toute forme de vie végétale dans ses parties les plus rocailleuses. Quelques plantes succulentes (Cactus, Yucca...) arrivent tout de même à y fleurir. Le climat est sec et caniculaire. L'harmattan, un vent du désert qui craquèle la peau du visage et fendille les lèvres y souffle en permanence. Vaux mieux s'abstenir de rire à gorge déployé dans le sud alors...
Ce biotope particulier regorge d'animaux habitués à ces rudes conditions à l'image des chameaux, des crotales et des félins du désert. Le sud a la particularité de disposer de la seule réelle portion de l'île favorable à des activités portuaires.
Trois ethnies majeures peuplent le Gondwana. Les Kheuls au nord, les Bantous au centre et les Ergs au sud.
Cent ans plus tôt, le Gondwana était encore un pays unifié sous sa propre bannière, sans affiliation au Gouvernement Mondial. Après des années passées à courtiser le Gondwana sans succès, le Gouvernement décida de jouer la carte des rivalités internes très présentes à cette époque. Après la découverte de grands gisements d'or, de charbon et fer au Nord, les agents du Cipher Pol incitèrent les Kheuls, très défavorisés et délaissés par le roi féodal à l'époque, à prendre les armes et à revendiquer leur indépendance pour pleinement profiter de leurs nouvelles ressources.
À ce stade, le plan du Gouvernement était de soutenir une rébellion qui balayera le pouvoir central sudiste et qui lui permettra ensuite de faire main basse sur les ressources de l'île. Le plan fut un échec total.
S'en suivit vingt-ans d'une guerre violente de sécession qui opposa tout d'abord les Ergs au Kheuls puis se transforma très vite en une guerre généralisée entre les trois grandes tribus, les Bantous de par leurs positions étant pris entre deux feux.
Au terme de ce qui fut connu sous le nom de la Guerre de Sécession, le Gondwana s'émietta en trois entités. Égérie au nord, l'Akkadie au centre et La Saurie au sud.
Depuis, deux autres guerres de territoire sont survenues pour différentes raisons, nécessitant parfois l'intervention armée du Gouvernement qui réussit contre vents et marrées à réunir les différents belligérants autour d'une même table de négociation.
Entre les deux grandes puissances de l'île, Égérie et La Saurie, le climat actuel est à une Guerre Froide teintée de relations économiques nécessaires et imposées par le Gouvernement.
Il se raconterait que quelques agents du Cipher Pol Number 6 sont infiltrés depuis longtemps quelque part aux plus hautes fonctions de chaque pays. Une bonne rumeur étant une rumeur qui ne se confirme pas, nul n'a jamais vu l'ombre d'un infiltré.
Ce pays est la première résultante des manipulations du Gouvernement Mondial. Les Kheuls Égériens sont un peuple fier et travailleur, habitué aux rudes conditions climatiques de leurs contrées. Ils sont généralement de petite taille et bien battis. Ils sont d'un patriotisme qui outrepasse le chauvinisme. Suggérez à un Égérien de trahir sa patrie et vous pourriez y laisser la vie.
Après la découverte des gisements d'or, de charbon et de fer, le Nord s'est développé à vitesse grand V grâce à une habile politique de débauche des cerveaux qui attira de nombreux intellectuels du monde. Cet afflux de masse a fait qu'aujourd'hui près de 20% de la population totale d'Egérie estimée à un million d'âmes est d'origines étrangères.
Ces cerveaux érigèrent d'immenses villes dans les plaines boréales et dotèrent le pays d'un ingénieux système d'acheminement de ses matières premières. De nos jours, Égérie est la plus riche des trois nations indépendantes du Gondwana.
Égérie est une féodalité dont le pouvoir central est basé à Rhodésia "la ville du futur". Les deux autres grandes villes du pays, Mamba et Alméria sont sous l'autorité de seigneurs locaux alliés au souverain féodal.
Le service militaire est obligatoire pour tous les Égériens sans distinction de sexe.
Elle est surnommée la ville du futur à cause de sa grande avancée technologique. La ville est à majorité composée de grattes-ciels et d'usines de traitement de l'or, du charbon et du fer. Elle abrite aussi les universités et les académies les plus réputées du Gondwana. L’atmosphère y est très polluée, la criminalité quasi-inexistante à cause de plein emploi. Le niveau de vie y est le plus élevé du Gondwana. Le seigneur Féodal règne depuis le Palais de Flocon.
Rhodésia abrite aussi le QG des tristement célèbres Tonton Macoute, dernière ligne de défense du pays.
C'est l'ancienne capitale du Nord. Aujourd'hui encore, elle reste la seule ville d’Égérie à avoir été épargnée par la modernisation. Pas de tramway ici, pas d'enfer de béton et de fer, juste des maisons en bois renforcés, de vieilles ruelles bordées de magasins d'un autre âge et de temples dédiés aux dieux de jadis. Le Palais du Lotus est le siège du seigneur local.
La ville vit principalement de la chasse et des activités de tannerie et de la pêche sous la banquise.
Première ligne de défense d’Égérie, les activités de la ville tournent autour de "La Tour", la grande caserne des Tontons Macoute, forte de ses sept milles hommes. Tout ce que la formidable capacité de production du pays peut offrir en matière de défense est centralisée à Alméria. Les usines de fabrication d'armes fournissent travail argent aux habitants. L'architecture est un juste mélange entre la tradition et le renouveau industriel. Le pouvoir local est détenu par le chef des Macoute de la ville.
La surveillance des frontières y a aussi son QG.
Découvertes juste avant la Guerre de Sécession, elles regorgent d'immenses ressources en or dont le traitement se fait à Rhodésia. Les moyens d'extraction sont modernisés et rares sont les accidents. La mine est sécurisée par une unité des Tontons Macoute et celui qui est pris en train de voler de l'or est immédiatement exécuté pour haute trahison.
Découvertes juste avant la Guerre de Sécession, elles regorgent d'immenses ressources en fer et en charbon dont le traitement se fait à Rhodésia. Le charbon, exporté en grande partie, alimente aussi le Gondwana Express et les centrales de chauffage d'Égérie. Les moyens d'extraction y sont là aussi modernisés.
C'est le dernier né des états indépendants du Gondwana. Les Bantous ont constitué leur pays par dépit d'être continuellement pris entre les feux des Kheuls au nord et des Ergs au sud. Les Bantous ont à majorité la peau sombre. C'est un peuple naturellement pacifiste que les guerres successives ont rendues très futés et aptes à la guerre. Ils entretiennent des relations diplomatiques et commerciaux avec les deux super puissances en espérant qu'ils se tiennent à bonne distance et conscient qu'ils subiront le plus gros des dommages si ça venait encore à péter.
Akkadie est courtisée de toute part par ses voisins, sa position géographique étant très stratégique. Le pouvoir tribal tient malgré tout à garder sa neutralité dans la Guerre Froide entre les ennemis jurés mais étant tout de même conscient que ses frontières sont poreuses et violées tous les jours par les espions des deux camps. La terre du milieu est d'autant plus courtisée (par Égérie) qu'une petite portion de sa côte est susceptible de servir de port une fois bien aménagée, ce qui représenterait un avantage vital pour le Nord qui pourrait ainsi s'affranchir des impôts et de la nécessité de traiter avec les Sauriens.
Les Akkadiens ont fait le choix officiel de la démilitarisation pour bien afficher leur neutralité.
Ils vivent de l’agriculture et de l'élevage dont ils exportent les fruits vers leurs voisins.
Le pays compte deux grandes bourgades, la plus part des gens vivant dans leurs fermes ou de manière nomade avec leurs bêtes. Le cheptel d'Akkadie est estimée à quelques 3 millions de tête de bétail et 1 millions de volailles. La population humaine est de 1 500 000 individus.
Akkadie mène aussi une politique de recrutement de fermiers saisonniers débauchés sur d'autres îles agricoles et qui viennent travailler dans le pays le temps d'une saison.
C'est la capitale du pays, la capitale tribale. C'est une vieille ville aux charmes orientaux avec ses pagodes et ses Siheyuan. Les sources de revenus de la ville tournent autour de ses nombreux abattoirs (autant de la viande d'élevage que de la viande de brousse) de la ville.
- Concours du Meilleur Chasseur :
Chaque année à une période choisie par le chef tribal a lieu à Akkad,le concours du meilleur chasseur. L'épreuve (qui peut s'avérer mortelle) se déroule dans la forêt de Tell et consiste le plus souvent à traquer une créature exotique ramenée d'une île lointaine. Le gagnant reçoit 20 millions de Berry et d'autres prix importants et le titre honorifique de "Prédateur" pour une année.
Ce concours attire des centaines de chasseurs de locaux et étrangers.
Elle n'a pas usurpé son surnom du Grand Moulin du Gondwana. Ses champs s'étalent à perte de vue et les types de cultures y sont diversifiées. Tout est produit de manière traditionnelle puis conditionné et envoyé à Akkad où s'arrête le Gondwana Express.
En saison morte, Tell Brak compte 100 000 fermiers mais la population peut exploser jusqu'à tripler de chiffre en saison vive.
Voici ce qu'est Tell Brak d'un point de vue officiel et néophyte.
La vérité, si ça se savait, pourrait augmenter les tensions politiques et peut-être déclencher une nouvelle guerre.
Au fil des années, un large réseau souterrains de canaux et de salles a été construit sous Tell Brak au début, puis s'est poursuivi en dessous des frontières de chaque état frontalier d'Akkadie.
Cet endroit est connu codifié sous le nom du "Chemin des Dames".
Le Chemin des Dames est né du désir des Akkadiens ne plus être les victimes collatérales d'une guerre aveugle entre deux peuples frères. Il a vu le jour à la fin de la deuxième confrontation armée durant laquelle les Bantous ont récupéré leur territoire d’antan. Ils prirent conscience de leur formidable potentiel tactique et décidèrent de secrètement préparer un plan d'envergure en prévision d'une nouvelle guerre totale.
Sous la couverture d'une simple ville agricole, Tell Brak abrite une base dont les méthodes d'entrainement ferait pâlir même les marines d'élites. C'est un secret d'ampleur national qui pourtant n'a jamais été ébruité. Près de la moitié de la population Akkadienne est passée par le Chemin des Dames, faisant d'elle en réalité la plus entraînée des forces militaires du Rocher.
Au début c'était pour des questions d'autodéfense mais au fil du temps, les galeries ont été élargies leur permettant désormais de s'infiltrer dans les pays frontaliers.
La plus avancée des galeries du nord débouche dans la ville d'Alméria et la plus avancée vers le sud débouche quelque part près des rivages du lac Nyassa.
En 1624, avec les regains de tensions entre le nord et le sud, le conseil tribal a adopté à l'unanimité le plan First Blood. Il consiste -uniquement quand il y a violation du territoire Akkadien lors d'un déplacement massif de troupes étrangers non autorisé- à utiliser les galeries pour perpétrer des attentas massifs au cœur même des positions névralgiques des deux belligérants de manière à les stopper dans leurs entreprises de guerre. Les dommages seront tels qu'ils s'occuperont d'abord de panser leur plaie ce qui permettra à Akkadie de lancer une seconde vague d'invasion pour totalement annihiler leurs forces de frappe, et à la fin réunifier le pays sous l'ancienne bannière Gondwanaise.
Cible prioritaire : Fort Terreur, Alméria, Baies des Ratons, Rhodésia.
Probabilité de réussite estimée : 35%
Il est l'objet de toutes les convoitises et pourrait bien être le déclencheur d'un nouveau conflit généralisé.
C'est le seul point de la côte Gondwanaise, à l'exception de la Baie des Ratons, susceptible d'accueillir un port. Bien moins important à cause de l’exiguïté des lieux, mais un port quand même.
Une tel projet pourra affranchir les Égériens de tout accord avec leur ennemi juré mais n'avantagerait qu'eux.
Un problématique port au XX-999 exclura le gouvernement de son rôle d'entremetteur et de lien entre les différentes nations. Il l'obligera à mouiller ses cuirassés ou croiseurs trop gros pour rentrer dans un tel port dans la Baies des Ratons tout en laissant les petits bateaux cargos sans escorte à l'approche des côtes Akkadiennes.
Il privera aussi La Saurie de la manne que représente les impôts et les redevances portuaires générées par le Gondwana Express.
En 1614, le parlement Saurien adopte en secret le Port Act qui autorise le Haut Ministre a utiliser tous les moyens possibles pour faire échouer tout projet de construction de port au point XX-999.
Il est aussi stipulé qu'en cas d’échec de ses mesures, La Saurie considérera tout début de travaux en ce point comme une déclaration de guerre et agira en conséquence.
Forte de ces deux millions d'habitants, les terres arides du sud sont les plus peuplées du Gondwana. Une population à la peau mate et au yeux bouffis entassée dans deux villes surpeuplées. Le Saurien est fier de sa liberté et rien ne lui importe plus au monde. Le Saurien pense que sa vision du monde est la meilleure et se considère en droit de l'imposer aux autres, par la force si cela est nécessaire.
L'économie est intégralement dépendante de l'activité portuaire.
Le Haut Ministre qui dirige l'île avec son cabinet ministériel est élu au suffrage universel pour un mandant de trois ans.
La saurie est une démocratie qui garantie la liberté des personnes, des actes et de la parole.
Voici trois points focus très importants :
- Les pouvoirs judiciaires, législatifs et militaires sont distinctement séparés.
- Le pouvoir législatif en association avec la Cour Suprême peut démettre un Haut Ministre de ses fonctions si celui-ci est coupable de trahison ou de faute grave.
- Aucune action militaire d'envergure ne peut être lancée si elle n'est pas approuvée par 55% des membres de l'assemblée législative.
C'est la capitale de la Saurie. Véritable mégalopole d'acier et de béton, c'est l'ancienne capitale de l'ex Gondwana. Elle centralise tous les plus importantes institutions du pays à l’exception de tout ce qui a trait aux activités maritimes.
Les inégalités sont grandes et les revenus allant du simple au centuple entre deux classes sociales.
Elle désigne à la fois la ville, le port et le golfe. C'est la plus peuplée des villes de La Saurie en raison de l'immense activité portuaire. C'est aussi le seul port d'entrée au Gondwana, le seul point de départ aussi. Elle abrite la base navale la plus importante du Rocher.
Elle reçoit les bateaux du monde attendant leurs cargaisons de minerais provenance d’égérie; de peaux ou de matières premières agricoles provenant d'Akkadie.
Ce fort a longtemps été la seule et la plus puissante base militaire du Rocher. En cent ans de guerre par intermittence, jamais elle n'est tombée aux mains de ses ennemis. Si Fort-terreur est toujours le synonyme et le symbole de l'invulnérabilité de la Saurie, il n'est plus sa chasse gardée.
La base accueille une unité du Cipher Pol Number 2 chargée d'assurer le suivi des cargaisons et le maintien des relations diplomatiques entres les trois nations et le Gouvernement ainsi qu'une unité du Cipher Pol Number 8 chargée de protéger le Gondwana Express.
C'est une arme politique. Ce train est la seule arme trouvée par le Gouvernement à la fin de la Guerre de Sécession pour satisfaire son appétit vorace de matières premières.
De part la nature de sa cargaison, ce train est l'objet de toutes les convoitises. Le CP8 le protège jalousement et élimine tout ce qui tente t'empêcher sa folle course à travers les landes du Gondwana.
L'express est aussi un moyen de pression politique qui profite à toutes les parties.
Il permet à Égérie et à Akkadie d'écouler leurs productions vers la Baie des Ratons d'où elles prennent le large à destination du monde. Il permet aussi à La Saurie d’engranger d'énormes bénéfices grâce aux impôts et taxes diverses sur les marchandises.
C'est un aussi le seul moyen de voyager entre les différents pays sans se faire abattre à tort pour espionnage.
Le Gondwana Express est protégé du blason du Gouvernement Mondial. Être à son bord, c'est être protégé par le Gouvernement, l'attaquer c'est attaquer le Gouvernement.
En partant de la Baie des Ratons, il dessert Akkad, Mamba, Rhodésia, les mines de Rhodes et les mines d'Almok.
DESCRIPTION DESCRIPTION
► [1523] Injustice :
Coup de tonnerre au Gondwana ! Après la découverte un mois plus tôt de colossaux gisements d'or et de fer dans le nord, le pouvoir central sudiste décide de faire mains basses sur ces richesses. Le sentiment d'oppression de l'ethnie Kheul du nord est à son paroxysme. De violentes altercations ont eu lieu avec les forces féodales de la basées à Fort Alamo.
La loi martiale a été décrétée dans le nord.
► [1524] À l'aube d'une nouvelle ère :
Outrées par ces stigmatisations à répétions, courtisés, armés et soutenus par le Gouvernement Mondial, les Kheuls passent à l'action en début 1524 par l'attaque et la destruction de la base de Fort Alamo. Les autorités féodales sont capturées et sommairement exécutées. Les révolutionnaires proclament l'indépendance du nord.
Le lendemain, le pouvoir sudiste déclare la guerre au nord. ► [1528] La Guerre Totale :
Les Bantous du centre sont pris en tenaille entre les Kheuls au nord et les Ergs au sud. L'herbe verte des Midlands se teinte d'écarlate. Après une opération militaire foireuse qui voit la mort de cent enfants Bantous tassés dans une école que les deux camps avaient pris pour une base ennemie, le pouvoir tribal est sommé de révoquer sa neutralité.
Le 20 mai 1528, quatre ans après le début des hostilités, les Bantous déclarent la guerre aux deux belligérants. ► [1528-1549] Balkanisation :
Vingt-ans après la rébellion des Kheuls, la Guerre de Sécession est terminée. Le pouvoir sudiste Ergs est vaincu ne peut maintenir son autorité sur les deux grandes provinces du centre et du nord. Sous la houlette du Gouvernement qui joue les médiateurs, les frontières sont dessinées sur la base des trophées de guerre.
Le Nord, qui se nomme désormais Égérie, se tranche la part du lion avec un territoire trois fois plus grand que celui des Sauriens sudistes, incorporant même la moitié des Midlands.
Le Centre, nommé Akkadie, est le plus grand perdant, son territoire ayant été réduit de deux tiers.
Les trois nations sont intégrées au Gouvernement Mondial. ► [1553] Le Gondwana Express:
Répondant à un impératif économique, le Gouvernement lance et achève le colossal projet du train transcontinental en cinq ans seulement après la fin de guerre. C'est une bouffée d'air à tout le Rocher dont l'économie a été asphyxiée par un quart de siècle d'une guerre aveugle. ► [1575] L'argent a l'odeur du sang :
Cette époque est marquée par des troubles politiques en Saurie. La démocratie vacille et les Hauts Ministres de succèdent tentant désespérément de garder le pays à flot. Le Gondwana Express n'arrive plus à s'acquitter de ses tâches à cause des troubles à l'ordre public et des actes de sabotages. Fin 1574, le transcontinental est totalement immobilisé. L'économie d’Égérie s'effondre.
Début 1575, le Seigneur féodal Égérien s'allie au Seigneur tribal Bantous et de concert, ils déclarent la guerre à La Saurie sous motifs de guerre économique. Les forces coalisées envahissent le sud et s'emparent rapidement de Central et de la Baies des Cochons. Bien qu’assiégée, Fort-terreur reste invaincue. Les assaillants tente de redémarrer les activités portuaires et ferroviaires malgré l'état de guerre.
Le Gouvernement considèrent la confiscation du train comme un pied-de-nez et une déclaration de guerre. Il lance un ultimatum à la coalition et la somme de retourner à sa position antérieure d'avant le conflit. ► [1576] L'Ombre du Buster Call :
Face au refus d'obtempérer de la force coalisée, le Gouvernement garantie l'intégrité territoriale de La Saurie puis passe à l'assaut au printemps 1576. Piètres navigateurs, ni les Égériens, les Akkadiens ne peuvent réellement mettre à profit la puissance de la flotte Saurienne dont ils se sont emparés. Ils sont écrasés à l'été 1576 durant la bataille de la Baie des Ratons. Les Akkadiens font défections, hissent le drapeau blanc et acceptent de revenir à leur position d'antan, à contrario des Égériens qui continuent la bataille.
Fin 1576, les Akkadiens se retournent contre leurs alliés et les attaquent sur le front sudiste et Nordiste. Les forces Égériennes au sud sont annihilées tandis que les Akkadiens écrasent leurs résistances au nord et les repoussent jusque dans les steppes qui les ont vu naître.
Le chef tribal Akkadien déclarera que c'était là le seul et unique objectif de leur alliance avec les Kheuls. Les affaiblir dans une guerre vaine pour reprendre leurs terres.
Les territoires sont redessinés, l'Akkadie triple sa surface, les Midlands n'ont jamais aussi bien porté leur nom. ► [1614-1617] La Drôle de Guerre :
C'est une curieuse guerre qui a eut comme théâtre d'opération le Gondwana mais surtout le monde en général. Courtisés par les Égériens à cause du Point XX-999, les Akkadiens acceptent finalement de les laisser faire une étude de faisabilité d'un projet de construction portuaire tout en se doutant que ni le Gouvernement, ni les Sauriens ne laisseront aboutir un tel projet.
C'est le début d'une hécatombe où tous les grands noms de l'architecture marine recrutés par Égérie trouvent la mort dans des circonstances divers, sur le territoire Gondwanais ou dans leurs pays respectifs. Après trois années, le projet fut réputé maudit dans le domaine de la construction portuaire et plus personne ne s'osa à l'accepter.
Malgré tout, les accords de prospections entre Égérie et Akkadie tiennent toujours, mais bien courageux celui qui osera se frotter à la malédiction du port...
Voilà, c'est une île créée par mes soins et que je comptais squatter au présent ou en FB pour jouer mes tendances révolutionnaires et complotistes. Je me suis dit que si d'aventure c'était accepté, ça pourrait aussi en inspirer d'autres.
La présenter ici me permettra aussi de recueillir des avis pour l'améliorer et éventuellement éviter de me faire épingler en récomp'.
Je créerai les PNJ plus tard.
Merci à ceux qui trouveront le courage de lire
Gondwana
North Blue
North Blue
Population & Particularités
Le Gondwana est une des plus grandes îles des blues, fréquemment surnommée "Le Rocher". À son point le plus haut, la côte est à 25m au dessus du niveau de la mer. Seuls deux points précis de l'île sont assez bas vers l'océan pour permettre aux bateaux de jeter l'ancre. La côte est aussi entourée de récifs rocheux.
Le Gondwana est une terre de contraste. Le Nord est froid et glacé. Les températures sont négatives la plupart du temps et durant l'été, rarement le thermomètre monte au dessus des 10°. Le mont Arus qui culmine à 4000m est le point le plus élevé de l'île. La végétation du nord est typique des régions boréales avec des forêts de type Taïga s'étendant dans la zone la plus septentrionale tandis le reste du territoire est parcouru de steppes givrées. La faune est composée de grands mammifères à fourrure tels des yaks, des bisons ou des orignaux.
Les Midlands du Gondwana forment une région géographique de plateau au centre du pays. L'herbe y est verte, la terre propice à l'agriculture et à l'élevage. Le fleuve Unyl qui prend sa source au nord irrigue les plaines fertiles des Midlands. Une immense forêt, celle de Tell s'y étend. De grands prédateurs tels des tigres et des jaguars peuplent ces forêts. Les pluies sont abondantes pendant l'automne et durant l'été la température frôle la canicule. La neige y est rare pendant l'hiver.
Le midi Gondwanais est quant à lui une zone très aride, stérile et désolée. Les landes sont faites d'une terre rouge et argileuse hostile à toute forme de vie végétale dans ses parties les plus rocailleuses. Quelques plantes succulentes (Cactus, Yucca...) arrivent tout de même à y fleurir. Le climat est sec et caniculaire. L'harmattan, un vent du désert qui craquèle la peau du visage et fendille les lèvres y souffle en permanence. Vaux mieux s'abstenir de rire à gorge déployé dans le sud alors...
Ce biotope particulier regorge d'animaux habitués à ces rudes conditions à l'image des chameaux, des crotales et des félins du désert. Le sud a la particularité de disposer de la seule réelle portion de l'île favorable à des activités portuaires.
Trois ethnies majeures peuplent le Gondwana. Les Kheuls au nord, les Bantous au centre et les Ergs au sud.
Cent ans plus tôt, le Gondwana était encore un pays unifié sous sa propre bannière, sans affiliation au Gouvernement Mondial. Après des années passées à courtiser le Gondwana sans succès, le Gouvernement décida de jouer la carte des rivalités internes très présentes à cette époque. Après la découverte de grands gisements d'or, de charbon et fer au Nord, les agents du Cipher Pol incitèrent les Kheuls, très défavorisés et délaissés par le roi féodal à l'époque, à prendre les armes et à revendiquer leur indépendance pour pleinement profiter de leurs nouvelles ressources.
À ce stade, le plan du Gouvernement était de soutenir une rébellion qui balayera le pouvoir central sudiste et qui lui permettra ensuite de faire main basse sur les ressources de l'île. Le plan fut un échec total.
S'en suivit vingt-ans d'une guerre violente de sécession qui opposa tout d'abord les Ergs au Kheuls puis se transforma très vite en une guerre généralisée entre les trois grandes tribus, les Bantous de par leurs positions étant pris entre deux feux.
Au terme de ce qui fut connu sous le nom de la Guerre de Sécession, le Gondwana s'émietta en trois entités. Égérie au nord, l'Akkadie au centre et La Saurie au sud.
Depuis, deux autres guerres de territoire sont survenues pour différentes raisons, nécessitant parfois l'intervention armée du Gouvernement qui réussit contre vents et marrées à réunir les différents belligérants autour d'une même table de négociation.
Entre les deux grandes puissances de l'île, Égérie et La Saurie, le climat actuel est à une Guerre Froide teintée de relations économiques nécessaires et imposées par le Gouvernement.
Il se raconterait que quelques agents du Cipher Pol Number 6 sont infiltrés depuis longtemps quelque part aux plus hautes fonctions de chaque pays. Une bonne rumeur étant une rumeur qui ne se confirme pas, nul n'a jamais vu l'ombre d'un infiltré.
Égérie (Gondwana du nord)
Ce pays est la première résultante des manipulations du Gouvernement Mondial. Les Kheuls Égériens sont un peuple fier et travailleur, habitué aux rudes conditions climatiques de leurs contrées. Ils sont généralement de petite taille et bien battis. Ils sont d'un patriotisme qui outrepasse le chauvinisme. Suggérez à un Égérien de trahir sa patrie et vous pourriez y laisser la vie.
Après la découverte des gisements d'or, de charbon et de fer, le Nord s'est développé à vitesse grand V grâce à une habile politique de débauche des cerveaux qui attira de nombreux intellectuels du monde. Cet afflux de masse a fait qu'aujourd'hui près de 20% de la population totale d'Egérie estimée à un million d'âmes est d'origines étrangères.
Ces cerveaux érigèrent d'immenses villes dans les plaines boréales et dotèrent le pays d'un ingénieux système d'acheminement de ses matières premières. De nos jours, Égérie est la plus riche des trois nations indépendantes du Gondwana.
Égérie est une féodalité dont le pouvoir central est basé à Rhodésia "la ville du futur". Les deux autres grandes villes du pays, Mamba et Alméria sont sous l'autorité de seigneurs locaux alliés au souverain féodal.
Le service militaire est obligatoire pour tous les Égériens sans distinction de sexe.
- Rhodésia :
Elle est surnommée la ville du futur à cause de sa grande avancée technologique. La ville est à majorité composée de grattes-ciels et d'usines de traitement de l'or, du charbon et du fer. Elle abrite aussi les universités et les académies les plus réputées du Gondwana. L’atmosphère y est très polluée, la criminalité quasi-inexistante à cause de plein emploi. Le niveau de vie y est le plus élevé du Gondwana. Le seigneur Féodal règne depuis le Palais de Flocon.
Rhodésia abrite aussi le QG des tristement célèbres Tonton Macoute, dernière ligne de défense du pays.
- Mamba :
C'est l'ancienne capitale du Nord. Aujourd'hui encore, elle reste la seule ville d’Égérie à avoir été épargnée par la modernisation. Pas de tramway ici, pas d'enfer de béton et de fer, juste des maisons en bois renforcés, de vieilles ruelles bordées de magasins d'un autre âge et de temples dédiés aux dieux de jadis. Le Palais du Lotus est le siège du seigneur local.
La ville vit principalement de la chasse et des activités de tannerie et de la pêche sous la banquise.
- Alméria :
Première ligne de défense d’Égérie, les activités de la ville tournent autour de "La Tour", la grande caserne des Tontons Macoute, forte de ses sept milles hommes. Tout ce que la formidable capacité de production du pays peut offrir en matière de défense est centralisée à Alméria. Les usines de fabrication d'armes fournissent travail argent aux habitants. L'architecture est un juste mélange entre la tradition et le renouveau industriel. Le pouvoir local est détenu par le chef des Macoute de la ville.
La surveillance des frontières y a aussi son QG.
- Mines de Rhodes :
Découvertes juste avant la Guerre de Sécession, elles regorgent d'immenses ressources en or dont le traitement se fait à Rhodésia. Les moyens d'extraction sont modernisés et rares sont les accidents. La mine est sécurisée par une unité des Tontons Macoute et celui qui est pris en train de voler de l'or est immédiatement exécuté pour haute trahison.
- Mines d'Almok :
Découvertes juste avant la Guerre de Sécession, elles regorgent d'immenses ressources en fer et en charbon dont le traitement se fait à Rhodésia. Le charbon, exporté en grande partie, alimente aussi le Gondwana Express et les centrales de chauffage d'Égérie. Les moyens d'extraction y sont là aussi modernisés.
Akkadie (Gondwana du centre)
C'est le dernier né des états indépendants du Gondwana. Les Bantous ont constitué leur pays par dépit d'être continuellement pris entre les feux des Kheuls au nord et des Ergs au sud. Les Bantous ont à majorité la peau sombre. C'est un peuple naturellement pacifiste que les guerres successives ont rendues très futés et aptes à la guerre. Ils entretiennent des relations diplomatiques et commerciaux avec les deux super puissances en espérant qu'ils se tiennent à bonne distance et conscient qu'ils subiront le plus gros des dommages si ça venait encore à péter.
Akkadie est courtisée de toute part par ses voisins, sa position géographique étant très stratégique. Le pouvoir tribal tient malgré tout à garder sa neutralité dans la Guerre Froide entre les ennemis jurés mais étant tout de même conscient que ses frontières sont poreuses et violées tous les jours par les espions des deux camps. La terre du milieu est d'autant plus courtisée (par Égérie) qu'une petite portion de sa côte est susceptible de servir de port une fois bien aménagée, ce qui représenterait un avantage vital pour le Nord qui pourrait ainsi s'affranchir des impôts et de la nécessité de traiter avec les Sauriens.
Les Akkadiens ont fait le choix officiel de la démilitarisation pour bien afficher leur neutralité.
Ils vivent de l’agriculture et de l'élevage dont ils exportent les fruits vers leurs voisins.
Le pays compte deux grandes bourgades, la plus part des gens vivant dans leurs fermes ou de manière nomade avec leurs bêtes. Le cheptel d'Akkadie est estimée à quelques 3 millions de tête de bétail et 1 millions de volailles. La population humaine est de 1 500 000 individus.
Akkadie mène aussi une politique de recrutement de fermiers saisonniers débauchés sur d'autres îles agricoles et qui viennent travailler dans le pays le temps d'une saison.
- Akkad :
C'est la capitale du pays, la capitale tribale. C'est une vieille ville aux charmes orientaux avec ses pagodes et ses Siheyuan. Les sources de revenus de la ville tournent autour de ses nombreux abattoirs (autant de la viande d'élevage que de la viande de brousse) de la ville.
- Concours du Meilleur Chasseur :
Chaque année à une période choisie par le chef tribal a lieu à Akkad,le concours du meilleur chasseur. L'épreuve (qui peut s'avérer mortelle) se déroule dans la forêt de Tell et consiste le plus souvent à traquer une créature exotique ramenée d'une île lointaine. Le gagnant reçoit 20 millions de Berry et d'autres prix importants et le titre honorifique de "Prédateur" pour une année.
Ce concours attire des centaines de chasseurs de locaux et étrangers.
- Tell Brak :
Elle n'a pas usurpé son surnom du Grand Moulin du Gondwana. Ses champs s'étalent à perte de vue et les types de cultures y sont diversifiées. Tout est produit de manière traditionnelle puis conditionné et envoyé à Akkad où s'arrête le Gondwana Express.
En saison morte, Tell Brak compte 100 000 fermiers mais la population peut exploser jusqu'à tripler de chiffre en saison vive.
Voici ce qu'est Tell Brak d'un point de vue officiel et néophyte.
La vérité, si ça se savait, pourrait augmenter les tensions politiques et peut-être déclencher une nouvelle guerre.
Au fil des années, un large réseau souterrains de canaux et de salles a été construit sous Tell Brak au début, puis s'est poursuivi en dessous des frontières de chaque état frontalier d'Akkadie.
Cet endroit est connu codifié sous le nom du "Chemin des Dames".
- Le Chemin des Dames :
Le Chemin des Dames est né du désir des Akkadiens ne plus être les victimes collatérales d'une guerre aveugle entre deux peuples frères. Il a vu le jour à la fin de la deuxième confrontation armée durant laquelle les Bantous ont récupéré leur territoire d’antan. Ils prirent conscience de leur formidable potentiel tactique et décidèrent de secrètement préparer un plan d'envergure en prévision d'une nouvelle guerre totale.
Sous la couverture d'une simple ville agricole, Tell Brak abrite une base dont les méthodes d'entrainement ferait pâlir même les marines d'élites. C'est un secret d'ampleur national qui pourtant n'a jamais été ébruité. Près de la moitié de la population Akkadienne est passée par le Chemin des Dames, faisant d'elle en réalité la plus entraînée des forces militaires du Rocher.
Au début c'était pour des questions d'autodéfense mais au fil du temps, les galeries ont été élargies leur permettant désormais de s'infiltrer dans les pays frontaliers.
La plus avancée des galeries du nord débouche dans la ville d'Alméria et la plus avancée vers le sud débouche quelque part près des rivages du lac Nyassa.
En 1624, avec les regains de tensions entre le nord et le sud, le conseil tribal a adopté à l'unanimité le plan First Blood. Il consiste -uniquement quand il y a violation du territoire Akkadien lors d'un déplacement massif de troupes étrangers non autorisé- à utiliser les galeries pour perpétrer des attentas massifs au cœur même des positions névralgiques des deux belligérants de manière à les stopper dans leurs entreprises de guerre. Les dommages seront tels qu'ils s'occuperont d'abord de panser leur plaie ce qui permettra à Akkadie de lancer une seconde vague d'invasion pour totalement annihiler leurs forces de frappe, et à la fin réunifier le pays sous l'ancienne bannière Gondwanaise.
Cible prioritaire : Fort Terreur, Alméria, Baies des Ratons, Rhodésia.
Probabilité de réussite estimée : 35%
- Le Point XX-999 :
Il est l'objet de toutes les convoitises et pourrait bien être le déclencheur d'un nouveau conflit généralisé.
C'est le seul point de la côte Gondwanaise, à l'exception de la Baie des Ratons, susceptible d'accueillir un port. Bien moins important à cause de l’exiguïté des lieux, mais un port quand même.
Une tel projet pourra affranchir les Égériens de tout accord avec leur ennemi juré mais n'avantagerait qu'eux.
Un problématique port au XX-999 exclura le gouvernement de son rôle d'entremetteur et de lien entre les différentes nations. Il l'obligera à mouiller ses cuirassés ou croiseurs trop gros pour rentrer dans un tel port dans la Baies des Ratons tout en laissant les petits bateaux cargos sans escorte à l'approche des côtes Akkadiennes.
Il privera aussi La Saurie de la manne que représente les impôts et les redevances portuaires générées par le Gondwana Express.
En 1614, le parlement Saurien adopte en secret le Port Act qui autorise le Haut Ministre a utiliser tous les moyens possibles pour faire échouer tout projet de construction de port au point XX-999.
Il est aussi stipulé qu'en cas d’échec de ses mesures, La Saurie considérera tout début de travaux en ce point comme une déclaration de guerre et agira en conséquence.
La Saurie (Gondwana du sud)
Forte de ces deux millions d'habitants, les terres arides du sud sont les plus peuplées du Gondwana. Une population à la peau mate et au yeux bouffis entassée dans deux villes surpeuplées. Le Saurien est fier de sa liberté et rien ne lui importe plus au monde. Le Saurien pense que sa vision du monde est la meilleure et se considère en droit de l'imposer aux autres, par la force si cela est nécessaire.
L'économie est intégralement dépendante de l'activité portuaire.
Le Haut Ministre qui dirige l'île avec son cabinet ministériel est élu au suffrage universel pour un mandant de trois ans.
La saurie est une démocratie qui garantie la liberté des personnes, des actes et de la parole.
Voici trois points focus très importants :
- Les pouvoirs judiciaires, législatifs et militaires sont distinctement séparés.
- Le pouvoir législatif en association avec la Cour Suprême peut démettre un Haut Ministre de ses fonctions si celui-ci est coupable de trahison ou de faute grave.
- Aucune action militaire d'envergure ne peut être lancée si elle n'est pas approuvée par 55% des membres de l'assemblée législative.
- Central :
C'est la capitale de la Saurie. Véritable mégalopole d'acier et de béton, c'est l'ancienne capitale de l'ex Gondwana. Elle centralise tous les plus importantes institutions du pays à l’exception de tout ce qui a trait aux activités maritimes.
Les inégalités sont grandes et les revenus allant du simple au centuple entre deux classes sociales.
- La Baie des Ratons :
Elle désigne à la fois la ville, le port et le golfe. C'est la plus peuplée des villes de La Saurie en raison de l'immense activité portuaire. C'est aussi le seul port d'entrée au Gondwana, le seul point de départ aussi. Elle abrite la base navale la plus importante du Rocher.
Elle reçoit les bateaux du monde attendant leurs cargaisons de minerais provenance d’égérie; de peaux ou de matières premières agricoles provenant d'Akkadie.
- Fort-terreur:
Ce fort a longtemps été la seule et la plus puissante base militaire du Rocher. En cent ans de guerre par intermittence, jamais elle n'est tombée aux mains de ses ennemis. Si Fort-terreur est toujours le synonyme et le symbole de l'invulnérabilité de la Saurie, il n'est plus sa chasse gardée.
La base accueille une unité du Cipher Pol Number 2 chargée d'assurer le suivi des cargaisons et le maintien des relations diplomatiques entres les trois nations et le Gouvernement ainsi qu'une unité du Cipher Pol Number 8 chargée de protéger le Gondwana Express.
Le Gondwana Express
C'est une arme politique. Ce train est la seule arme trouvée par le Gouvernement à la fin de la Guerre de Sécession pour satisfaire son appétit vorace de matières premières.
De part la nature de sa cargaison, ce train est l'objet de toutes les convoitises. Le CP8 le protège jalousement et élimine tout ce qui tente t'empêcher sa folle course à travers les landes du Gondwana.
L'express est aussi un moyen de pression politique qui profite à toutes les parties.
Il permet à Égérie et à Akkadie d'écouler leurs productions vers la Baie des Ratons d'où elles prennent le large à destination du monde. Il permet aussi à La Saurie d’engranger d'énormes bénéfices grâce aux impôts et taxes diverses sur les marchandises.
C'est un aussi le seul moyen de voyager entre les différents pays sans se faire abattre à tort pour espionnage.
Le Gondwana Express est protégé du blason du Gouvernement Mondial. Être à son bord, c'est être protégé par le Gouvernement, l'attaquer c'est attaquer le Gouvernement.
En partant de la Baie des Ratons, il dessert Akkad, Mamba, Rhodésia, les mines de Rhodes et les mines d'Almok.
Forces de l'ordre et respect de la loi
DESCRIPTION DESCRIPTION
Historique & Évènements récents
► [1523] Injustice :
Coup de tonnerre au Gondwana ! Après la découverte un mois plus tôt de colossaux gisements d'or et de fer dans le nord, le pouvoir central sudiste décide de faire mains basses sur ces richesses. Le sentiment d'oppression de l'ethnie Kheul du nord est à son paroxysme. De violentes altercations ont eu lieu avec les forces féodales de la basées à Fort Alamo.
La loi martiale a été décrétée dans le nord.
► [1524] À l'aube d'une nouvelle ère :
Outrées par ces stigmatisations à répétions, courtisés, armés et soutenus par le Gouvernement Mondial, les Kheuls passent à l'action en début 1524 par l'attaque et la destruction de la base de Fort Alamo. Les autorités féodales sont capturées et sommairement exécutées. Les révolutionnaires proclament l'indépendance du nord.
Le lendemain, le pouvoir sudiste déclare la guerre au nord.
Les Bantous du centre sont pris en tenaille entre les Kheuls au nord et les Ergs au sud. L'herbe verte des Midlands se teinte d'écarlate. Après une opération militaire foireuse qui voit la mort de cent enfants Bantous tassés dans une école que les deux camps avaient pris pour une base ennemie, le pouvoir tribal est sommé de révoquer sa neutralité.
Le 20 mai 1528, quatre ans après le début des hostilités, les Bantous déclarent la guerre aux deux belligérants.
Vingt-ans après la rébellion des Kheuls, la Guerre de Sécession est terminée. Le pouvoir sudiste Ergs est vaincu ne peut maintenir son autorité sur les deux grandes provinces du centre et du nord. Sous la houlette du Gouvernement qui joue les médiateurs, les frontières sont dessinées sur la base des trophées de guerre.
Le Nord, qui se nomme désormais Égérie, se tranche la part du lion avec un territoire trois fois plus grand que celui des Sauriens sudistes, incorporant même la moitié des Midlands.
Le Centre, nommé Akkadie, est le plus grand perdant, son territoire ayant été réduit de deux tiers.
Les trois nations sont intégrées au Gouvernement Mondial.
Répondant à un impératif économique, le Gouvernement lance et achève le colossal projet du train transcontinental en cinq ans seulement après la fin de guerre. C'est une bouffée d'air à tout le Rocher dont l'économie a été asphyxiée par un quart de siècle d'une guerre aveugle.
Cette époque est marquée par des troubles politiques en Saurie. La démocratie vacille et les Hauts Ministres de succèdent tentant désespérément de garder le pays à flot. Le Gondwana Express n'arrive plus à s'acquitter de ses tâches à cause des troubles à l'ordre public et des actes de sabotages. Fin 1574, le transcontinental est totalement immobilisé. L'économie d’Égérie s'effondre.
Début 1575, le Seigneur féodal Égérien s'allie au Seigneur tribal Bantous et de concert, ils déclarent la guerre à La Saurie sous motifs de guerre économique. Les forces coalisées envahissent le sud et s'emparent rapidement de Central et de la Baies des Cochons. Bien qu’assiégée, Fort-terreur reste invaincue. Les assaillants tente de redémarrer les activités portuaires et ferroviaires malgré l'état de guerre.
Le Gouvernement considèrent la confiscation du train comme un pied-de-nez et une déclaration de guerre. Il lance un ultimatum à la coalition et la somme de retourner à sa position antérieure d'avant le conflit.
Face au refus d'obtempérer de la force coalisée, le Gouvernement garantie l'intégrité territoriale de La Saurie puis passe à l'assaut au printemps 1576. Piètres navigateurs, ni les Égériens, les Akkadiens ne peuvent réellement mettre à profit la puissance de la flotte Saurienne dont ils se sont emparés. Ils sont écrasés à l'été 1576 durant la bataille de la Baie des Ratons. Les Akkadiens font défections, hissent le drapeau blanc et acceptent de revenir à leur position d'antan, à contrario des Égériens qui continuent la bataille.
Fin 1576, les Akkadiens se retournent contre leurs alliés et les attaquent sur le front sudiste et Nordiste. Les forces Égériennes au sud sont annihilées tandis que les Akkadiens écrasent leurs résistances au nord et les repoussent jusque dans les steppes qui les ont vu naître.
Le chef tribal Akkadien déclarera que c'était là le seul et unique objectif de leur alliance avec les Kheuls. Les affaiblir dans une guerre vaine pour reprendre leurs terres.
Les territoires sont redessinés, l'Akkadie triple sa surface, les Midlands n'ont jamais aussi bien porté leur nom.
C'est une curieuse guerre qui a eut comme théâtre d'opération le Gondwana mais surtout le monde en général. Courtisés par les Égériens à cause du Point XX-999, les Akkadiens acceptent finalement de les laisser faire une étude de faisabilité d'un projet de construction portuaire tout en se doutant que ni le Gouvernement, ni les Sauriens ne laisseront aboutir un tel projet.
C'est le début d'une hécatombe où tous les grands noms de l'architecture marine recrutés par Égérie trouvent la mort dans des circonstances divers, sur le territoire Gondwanais ou dans leurs pays respectifs. Après trois années, le projet fut réputé maudit dans le domaine de la construction portuaire et plus personne ne s'osa à l'accepter.
Malgré tout, les accords de prospections entre Égérie et Akkadie tiennent toujours, mais bien courageux celui qui osera se frotter à la malédiction du port...
Personnalités importantes
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Dernière édition par Loth Reich le Sam 28 Fév 2015 - 17:22, édité 3 fois