Un pied à sur la terre ferme. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas ressentit le sol sous mes pattes palmées. Le corps encore ruisselant je déambule dans le port. Les quelques loups de mers que je croise se cache me prenant surement pour un monstre fait de violence. La violence oui mais je ne suis pas un monstre. Comme si de rien n'était je rentre dans la ville. A vrai dire j'ai rien fait donc c'est vrai que je n'ai rien à craindre. Mon apparence fait le reste. Même lorsque je n'ai pas de réelles envies meurtrières, les passants me fuient.
Je continue mon petit bonhomme de chemin à travers la ville. En passant je croise des soldats de la marine. L'un d'eux s'approche de moi et me demande d'où je viens et ce que je fais ici. Bien qu'il semble apeuré il fait son boulot. C'est courageux de sa part et on voit qu'il est angoissé. Son pote flippe tellement qu'il n'ose même pas ouvrir la bouche. Les idiots. Je me contente de lui dire que je suis un citoyen comme tout le monde et que je suis là pour boire un coup. Celui qui a le plus de baloche des deux me signale juste de ne pas faire d'excès sinon ils seront obligés de me faire quitter la ville. Je lui ris au nez et m'en vais. L'image devait être vachement drôle. Deux mecs en bleu et blanc en train de dire à un homme poisson de plus de trois mètres de ne pas trop boire sinon ils devraient le faire évacuer la ville.
Au bout de quelques temps je trouve un bar. Le rhum y est plutôt bon et j'ai presque fini ma première bouteille. Je n'ai plus du tout d'argent et je ne sais pas comment je pourrais payer mon alcool. j'ai bien envie de menacer le propriétaire mais bon avec la marine qui rode je suis mal. Je crois qu'il va falloir la jouer plus finot cette fois ci. Dans un coin du bar j'aperçois des types qui font des bras de fer. Je me lève alors et m'avance vers eux. Le problème c'est que déjà je dois baisser la tête pour marcher dans cette taverne car le plafond y est trop bas. Ensuite on me dévisage puis celui qui semble être le plus costaud accepte de me prendre pour adversaire. On pari une bouteille de rhum pour l'autre en cas de victoire.
Le pauvre semble ne jamais avoir croisé d'homme poisson de sa vie. Je le bas à plat de couture et ma bouteille est ainsi payé. J'ai presque pas fait semblant de galérer pour le faire espérer ne serais ce qu'un peu. En tout cas j'ai manqué de lui briser le poignée et la table s'est écroulée. Au moins y'en a quelques uns qui se souviendront longtemps de ma tête. Je m'excuse même pas pour la table démolit auprès du tavernier (oh le vilan) et je sors en cassant la porte de l'auberge.
Je commence donc à marcher sans but dans les ruelles sombres de la ville quand une idée me vient à l'esprit. Enfin, c'est plutôt une sensation, un besoin. Le besoin de se battre. Pour que je me batte il faut que je provoque quelqu'un. Pour cela quoi de mieux que les petites ruelles sombres. Généralement il y a peu d'enfants de cœurs qui les traversent. Pour l'inciter à vouloir se fritter il suffit d'une bousculade. D'ailleurs voici ma cible. Un mec avec une capuche recouvrant son visage. Il n'a pas vraiment l'air net. Mieux encore, bien qu'il ne soit pas un monstre de physique je sens que j'ai flairé le bon coup. Ce combat risque d'être vachement intéressant. Alors, au moment où nous nous croisons, mon bras frappe violemment son épaule. Ce coup aurait suffit à faire tomber beaucoup de gens mais lui est resté droit et n'a quasiment pas bronché. J'ai essayé de faire comme si de rien n'était mais mon sang commence à bouillir. Je n'en peu plus d'attendre. De plus, ce mec encapuchonné semble vraiment intéressant. Que me réserve-t-il ? Seul l'avenir le dira.
Posté Jeu 19 Fév 2015 - 6:29 par Rafaelo
Le passage par Shell Town s’était avéré un détour nécessaire. Il lui fallait remettre en main propre des fonds nécessaires au développement de sa nouvelle enseigne. Il fallait des fonds pour mener son combat et cette couverture lui fournissait tout ce dont il avait besoin pour ses propres poisons, ainsi qu’à l’ensemble de ses frères. Ainsi il avait rendu une rapide visite à ‘La Bonne Branche’ et testé la rapidité de réaction de Jo et de Joe. Il n’avait pas été déçu. Ni satisfait à vrai dire. Il s’était attendu à voir la longue liste de clients fidèles parmi les moins recommandables du monde et il ne s’y était pas trompé : il était devenu un partenaire privilégié des Saigneurs. Hm. L’argent n’avait pas d’odeur il paraissait. Et puis un mal pour un bien. Enfin bon, il n’était pas heure à se préoccuper de concept métaphysique intrinsèques à sa profession.
Pour la suite, il n’avait fait que passer de recoins en recoins, tâchant d’en apprendre plus sur les évènements récents de Goa. Du moins ceux qui pourraient pousser Vengeance à le faire venir aussi rapidement. L’assassin en avait aussi profité pour neutraliser toute mauvaise histoire sur ses employés, on n’était jamais trop prudent. C’était donc la mine préoccupée et des raisons de frapper les murs plein la tête qu’il arpentait les rues de Shell Town. Comme à son habitude, il passait sans éveiller les patrouilles, usant de son mantra pour éviter de les croiser. Oh, cela pouvait lui arriver de se faire alpaguer pour un contrôle de routine, ne pouvant se soustraire à certains chemins mais il lui suffisait de disparaître dans l’ombre. Le quotidien d’un assassin révolutionnaire.
Ainsi, Rafaelo menait ses affaires sur la terre qui fut pendant longtemps celle de ce maudit Alheïri Fenyang. Il prenait un malin plaisir à souiller son antre de ses activités illégales. Ce fut sur cette petite lumière dans l’obscurité de sa journée qu’il tamponna un étrange type. Enfin le traiter d’étrange c’était faire insulte à son enseignement et à ses méthodes. Il ne l’avait pas remarqué car habituellement les types accoutrés comme lui, on les fuyait. Mais il s’agissait là d’une sorte d’homme-requin tiraillant sur les trois mères de haut. Un truc d’une force monstrueuse qui avait simplement rebondit contre l’épaule de l’assassin. Il avait fait ‘toc’ contre son armure renforcée et ouvrait des yeux suffisamment grands pour que le révolutionnaire se souvienne qu’en temps normal, une bête comme lui ça éclatait des crânes entre ses cuisses. Il ramena sa capuche sur son crâne et entreprit de s’en aller rapidement, avant que les ennuis ne le trouvent … mais c’était trop tard. On les observait déjà tous les deux avec des yeux ronds. Et merde …
Il se retourna, son champ de vision limité au torse de la bestiole à cause de sa capuche. Il n’avait pas vraiment besoin de plus. Ce ne serait pas la première fois qu’il aurait affaire à un homme poisson. Le dernier en mémoire c’était le Capitaine Corsaire Krabbs. L’homme-crabe. Et il l’avait tué. Sale souvenir. L’assassin soupira, portant instinctivement sa main à son épée, sous la large cape qui cachait son armure et ses armes.
« Désolé l’ami j’ai à faire. Pourrais-tu me laisser passer je te prie ? » demanda poliment le révolutionnaire, sans trop d’espoir.
« Sinon même ton égo aura du mal à s’en remettre. » grogna-t-il, dans une menace à peine dissimulée.
Voilà que revenir de Grand Line lui donnait la folie des grandeurs …
Posté Jeu 19 Fév 2015 - 7:01 par Amphitryon
« Désolé l’ami j’ai à faire. Pourrais-tu me laisser passer je te prie ? » dit l'homme mystérieux. On s'en dans sa voix qu'il sait que le combat aura lieu. Il porte sa main à une épée et dit autre chose.
« Sinon même ton égo aura du mal à s’en remettre. » Voilà ce qu'il fallait pour attiser mon envie de combattre. Je sais maintenant que j'ai affaire à quelqu'un qui ne se défilera pas.
Alors je recule d'un pas pour pouvoir plus facilement esquiver un coup d'épée. Je me tiens sans garde. Je le fixe et ris un peu.
< Battons nous ici et maintenant c'est tout ce que je veux !
Mes yeux s'écarquillent, je passe ma langue sur me dents et frémit d'impatience. J'ai remarqué en le bousculant qu'il possède une sorte d'amure au vue du bruit que le choc à produit. Donc en plus il ne sera pas simple de lui faire cracher du sang. Ce combat risque d'être cool. Un bref coup d’œil autour de moi et je remarque qu'il y a déjà des spectateurs. Je ne cherche pas à attirer du monde. Mon seul désire est celui de combattre. Une folie qui m'habite depuis un long moment. Je regarde le type, il est prêt. On voit qu'il n'en est pas à son premier combat. C'est parfait. Il faut tout d'abord que je le teste. Rien de plus simple. Je lui envoie une bonne droite en pleine figure. Un coup puissant mais pas très rapide. Le mystérieux répond positivement au teste. Une bonne esquive d'un pas sur le côté. J'enchaîne avec un deuxième assaut plus rapide que le précédent. Le bougre l'évite tout aussi facilement.
Je tremble d'excitation. Ce type est le bon. Je sais que je vais pouvoir avoir confiance en lui pour m'offrir le combat que je veux depuis un petit moment. Nager c'est bien mais ce chicaner c'est mieux. Le public à scander des petits "hoo" et "haa" lors des esquives de mon adversaires. Ils risquent d'être bien chaud, cependant il ne faut pas non plus qu'ils alertent trop tôt la Marine. Je tiens à ce que ce combat dure un peu.
En attendant le ciel gronde. Des nuages noirs très inquiétants assiègent l'île. Le tonnerre gronde et la pluie commence à tomber. Je souris. Un avantage que m'offre la nature. C'est parfait.
> Tu te débrouilles bien ! C'est quoi ton nom ? J'aime savoir contre qui je me bat ! Moi c'est Amphitryon, retiens bien ce nom car en entendra parler plus souvent que tu ne le crois!
Alors sans même attendre sa réponse je pars à l'assaut. Je prend un appui solide au sol et me propulse sur mon vis à vis. Juste avant d'arriver sur lui je pose un pied par terre pour me stabiliser et avec l'inertie que j'ai créer j'envoie un coup de poing surpuissant allant droit à la figure de mon adversaire. Comment vas t'il réagir? L'esquive ou la défense ? En tout cas j'arbore un sourire synonyme de bonheur sur mon visage. Voici mon instant plaisir, le combat. Il n'y a que ça de vrai dans ce monde.
Posté Jeu 19 Fév 2015 - 7:20 par Rafaelo
Un fou du combat. C’était bien sa veine. Au lieu de calmer les choses, sa menace attisa la bête et l’en fit se lécher les babines. L’assassin grommela une insulte dans sa langue native puis, voyant son adversaire venir, esquiva le coup avant que les premières gouttes d’un fort orage ne viennent s’écraser sur lui. Une nouvelle injure fusa sous sa capuche. C’était bien sa veine, encore une fois. Un homme poisson sous la pluie. Il esquiva encore un coup.
> Tu te débrouilles bien ! C'est quoi ton nom ? J'aime savoir contre qui je me bat ! Moi c'est Amphitryon, retiens bien ce nom car en entendra parler plus souvent que tu ne le crois!
Comme si il allait lui répondre. La créature pensait visiblement lui faire honneur car elle se jeta sur lui avec une puissance décuplée. Surpris par la vitesse que cette masse pouvait avoir, l’assassin ne put qu’esquiver au dernier moment, le regard rivé sur les badauds qui s’accumulaient çà et là. Cela aussi serait problématique. La bête sembla jubiler face à sa réticence se faire emporter par ses attaques. Il fallait cesser ça tout de suite. Le révolutionnaire écarta un pan de sa cape, révélant le gantelet d’armes qu’il portait sur son bras droit. Le dénommé Amphitryon leva haut son poing gargantuesque et, prenant appui, Rafaelo bloqua son puissant direct de son bras armé. Le sol se craquela autour des pieds de l’assassin, tirant un murmure inquiétant aux observateurs.
« Bon sang ! Barrez-vous d’ici, vous voyez pas que ce gars est dément ? » grogna-t-il, en repoussant son adversaire en s’aidant de son autre main.
« Laisse-moi en paix, Amphitryon. Je ne veux pas en venir à te tuer … Pense à la réputation que tu donnes aux hommes-poissons en agissant ainsi … » poursuivit l’assassin, passant à une de ses tactiques de combat un peu plus aboutie : la déstabilisation.
Il ramena sa cape sur lui pour ne pas laisser voir le symbole apparu fugacement, sur sa poitrine. Le symbole de sa Confrérie, le symbole des assassins de la Révolution. Il sera son gantelet d’armes, tentant de cacher au mieux qu’un léger filet de fumée s’en était échappé. On aurait pu croire à de la vapeur, dégagée par l’échange entre les deux adversaires mais lui savait qu’il n’en était rien : son gantelet ne servait qu’à contenir la substance d’un bras disparu. Reconstitué par de la fumée.
« Partez d’ici, votre curiosité ne risque de vous attirer que la mort. » fit l’assassin, à l’attention des spectateurs, pour qui l'excitation de voir un combat surpassait tout.
Il ne connaissait que trop bien les créatures de l’acabit de cet Amphitryon. De leurs mains ne naissaient que le chaos et la destruction. Mais les bruits de leur combat avaient déjà commencé à trouver leur écho dans les rues voisines. Ce n’était plus qu’une question de minutes avant que les Marines soient en nombre suffisant pour oser braver la dangerosité de ce quartier.
« Fais lui sa race à ce putain de monstre l’inconnue ! Bwahahah ! » rugit un vieil alcoolique en levant le poing.
« Ouais ! Fais des sushis ! » enchaîna un jeune malfrat.
Putain de racisme …
« Les écoute pas. Tire-toi. Tes conneries vont nous attirer la milice. » lâcha l’assassin, sans bouger d’un iota.
Posté Jeu 19 Fév 2015 - 7:52 par Amphitryon
Une seule main. Ce type n'a besoin que d'une seule main pour bloquer mon poing. Ma fierté en prend un coup. De plus il ne semble pas vouloir me donner son nom. C'est vraiment un mystérieux ce mec. Déjà il se balada dans les ruelles sombres encapuchonné mais en plus il possède une armure sous sa cape. Il a un look étrange mais une une force certaine. Dès à présent je me méfie de lui. Je comprend que je ne me suis pas attaqué à un minable. Peut être même qu'il va m'offrir la mort. Seul l'avenir nous le dira. Il demande au public de partir pour éviter tout dégâts collatéraux mais les gens sont trop con pour l'écouter. Pourtant c'est la meilleure chose à faire pour eux. Si jamais j'en tue un par inadvertance ce serait regrettable et en plus j'aurais la Marine au cul.
« Laisse-moi en paix, Amphitryon. Je ne veux pas en venir à te tuer … Pense à la réputation que tu donnes aux hommes-poissons en agissant ainsi … » Il pense surement m'amadouer avec de telles paroles. C'est dommage mais ce genre de chose ne marche pas avec moi.
> Bien essayé mais ça ne marche pas. Les hommes poissons m'ont tout prit alors je me fou bien de l'image que je leur donne. Puis, tu ne me tueras pas t'inquiète pas pour ça coco !
D'un geste rapide il remet sa cape. Je vois qu'il tente de cacher quelque chose. C'est sympa, il joue le rôle du mystérieux jusqu'au bout. Encore une fois il beugle aux spectateurs que la zone est dangereuse et qu'il faut évacuer. Les seuls réponses obtenues sont racistes. Ils veulent le voir me tuer et me traitent de "monstre"ou encore de "sushi". Ils sont drôle ces hommes. Ils me provoquent ainsi alors qu'ils sont à distance et que mon adversaire me retient. Seulement, si il n'était pas là aucun d'eux n'oserait me parler ainsi.
« Les écoute pas. Tire-toi. Tes conneries vont nous attirer la milice. » Encore une fois il tente de me prendre par les sentiments. Seulement, ces paroles racistes ne me touchent pas le moins du monde car ce sont les hommes poissons, les miens, qui ont assassiné ma famille.
> Je te l'ai dit je m'en fou de ce qu'ils disent. Moi je veux juste qu'on se batte, alors au moins profitons en jusqu'à ce que la milice arrive. On verra ensuite comment ont se débrouille.
Me voici chaud pour un combat sanglant. Ce qui pourrait être drôle c'est que la Marine arrive. Cela ferais un peu plus de sang sur le sol. Mais bon bref, j'en reviens à mon combat. Je me re-concentre dessus car il ne faut plus que je sous-estime mon adversaire. Alors je donne un coup de pied circulaire qu'il esquive bien et me lâche le poing. Je recule de deux ou trois pas et met mon bras le long de mon corps. Je laisse alors l'eau de la pluie couler dessus de quoi préparer ma prochaine attaque.
> Tu sais, les civils je n'en ai rien à foutre. Je ne les toucherais pas. Il n'y a que toi que je veux affronter. Dès que je t'ai vu j'ai su que tu n'étais pas ordinaire et tu as encore plein de surprise j'en suis sur ! J'espère ne pas avoir tord sinon le combat va être ennuyant.
Puis sans lui laisser un vrai temps de repos je serre mes doigts palmés et contracte les muscles de mon bras droit.
Yabusame !!!
Des flèches d'eau mortelles foncent sur mon adversaire. Feront-elles mouchent ? Je doute qu'il se laisse avoir comme ça surtout après la première impression que j'ai de lui. Ce serait vraiment me décevoir qu'il se prenne l'attaque et finisse en sang. Pire encore, s'il meurt je crois que je pète un câble. Alors soit un bon adversaire et survit.
Techniques:
# Yabusame L'utilisateur peut lancer sur ses victimes des flèches d'eau mortelles. Cette technique nécessite que son bras soit en contact avec de l'eau.
Posté Jeu 19 Fév 2015 - 17:54 par Rafaelo
L’assassin soupira. Rien de pire qu’un adversaire qui n’avait rien à perdre. Seulement, avec sa force, il ne pourrait le mettre à bas sans causer des dommages collatéraux et il s’y refusait. Plus les échelles de puissance montaient, plus la démesure des dégâts étaient grande. Au moins il avait la garantie que ce monstre ne s’en prendrait pas aux civils, c’était déjà ça. Mais dans leur stupidité croissante, ces derniers n’étaient là qu’à encourager au meurtre. Une haine séculaire de l’anormal. C’était bien sa veine. Ne pouvaient-ils pas comprendre que ce gars-là en valait tout autant qu’eux ? Mais à peine cette pensée fut formulée que l’homme poisson passa à l’attaque. Il connaissait cette technique. Sur Drum. Un des suivantes de Krabbs.
D’un geste souple, l’assassin dégaina sa lame secrète et la plaça devant lui. Anticipant la direction des traits d’eau mortels, il les éclata du fil de sa lame avec une vitesse qui lui était propre. Depuis sa confrontation avec Envy, il avait compris qu’il avait encore beaucoup à faire pour l’égaler. Le Corsaire était un monstre de vitesse et il espérait un jour réussir à atteindre ce niveau. Quoi qu’il en fût, la sienne était déjà spectaculaire. Il para chacun des traits de sa courte lame et avant qu’on ne puisse identifier cet éclat argenté qui avait surgi de sous son poignet, il rengaina sa lame, laissant l’eau ruisseler sur lui.
« Alors allons ailleurs … » répliqua-t-il, sans lui donner le temps de réfléchir.
Cet Amphitryon voulait un combat et il ne pourrait s’y dérober. Déguerpir serait prendre le risque qu’il passe ses nerfs sur le premier imbécile venu. Joignant le geste à la parole, l’assassin fit un bond ver son adversaire et le poussa d’une main sur le torse. Attrapant son bras de son gantelet de fer, il tourna sur lui-même et l’envoya en direction de l’océan où il alla ricocher avant de s’y enfoncer. Puis il poursuivit son adversaire et sauta en direction de l’horizon, droit vers les embruns.
Combattre un homme-poisson dans son élément c’était stupide mais il était un homme fumée. Tant qu’il maintiendrait une densité suffisamment faible il ne pourrait s’y enfoncer. Pourtant il lui faudrait redoubler de vigilance. Il atterrit sur les embarcadères sans un bruit puis, gardant son adversaire en vue, il entreprit de courir le long de ces derniers pour l’attirer loin de la ville. Les badauds, quant à eux, n’eurent que la vague impression de voir une forme grisâtre se profiler à leurs côtés. Il s’assura que l’homme-poisson le flaire et le suive à la trace mais dans l’eau. Puis lorsqu’il fut assez loin de tout regard, il disparut dans une trainée de fumée pour réapparaitre sur une plage désertée à cause de la pluie. Les maisons n’étaient pas si loin que cela, mais cela suffirait pour l’instant.
« Te voilà … » lâcha-t-il, avant de dégrafer sa cape, qui tomba à ses pieds.
La pluie s’était intensifiée et il fut bientôt difficile d’y voir à plus de quelques mètres. L’assassin ferma ses yeux, son mantra serait d’une grande aide. Amphitryon ne saurait certainement pas reconnaître son ordre ni son visage. Alors il allait lui donner toute la mesure des arts assassins.
« À toi l’honneur. » fit Rafaelo, ne sachant pas réellement d’où lui venait cette petite boule d’euphorie qui lui dévorait les entrailles.
Combattre, mesurer sa force … Cela voulait-il dire qu’il était devenu un guerrier à part entière, quelque chose de plus qu’un simple assassin de l’ombre ?
Posté Ven 20 Fév 2015 - 0:52 par Amphitryon
Le mystérieux parvint à arrêter mes flèches d'eaux. Les yeux écarquillés j'ai eu grand mal à suivre ses mouvements. Il possède une rapidité incroyable. Voici un mec des plus intéressants. On va bien s'amuser. Malgré tout je sens au fond de moi que je peux risquer ma vie durant ce combat. C'est ça qui est bon.
« Alors allons ailleurs … » Me dis l'encapuchonné.
Il veut vraiment protéger les civils. Un noble dessein mais il ne sait pas qu'ils sont ingrat. Je respecte quand même son choix. Ce type est fort et accepte de se battre alors j'accepte qu'il choisisse le terrain. Seulement il me prend de court. Je pensais simplement partir et le rejoindre là où il le voudrait mais il est plus cool que ça. Une main sur mon torse, une sur mon bras et il me fait tourner. Il possède une force gigantesque c'est excitant. Puis il me lâche, je fait un vole plané jusque dans l'eau. J'entends des ricanements du côté du public mais je n'y fait pas gare.
L'homme me rejoint puis il cours jusqu'à une plage déserte. De mon coté je le suis en étant sous l'eau. A un moment, alors que je lève les yeux pour voir où il se trouve, il disparaît et réapparaît plus loin sur la plage. J'ai quand même réussit à ne pas le perdre et je le rejoint sur le sable. Il pleut à torrent. Le vent est lui aussi très fort. Un temps de tempête. Je suis alors légèrement avantagé par la météo. Une aubaine pour moi contre un type qui à l'air aussi fort.
Mon adversaire fait tomber sa cape pour être plus à l'aise. Il a raison car il aura besoin de ses mouvements. Le problème c'est qu'il me provoque en me disant de commencer. En tout cas je le prend comme une provocation. Mon sang ne fait qu'un tour. Tous mes sens s'excitent, mes muscles frémissent et mon esprit entre en ébullition. Sur moi la pluie s'abat. L'eau coule abondement sur mon corps.
Yabusame, Yabusame ... Yabusame !!!
Frénétiquement, je lance des flèches d'eaux. Au moins une trentaine de traits d'eaux foncent droit sur mon adversaire avec pour intention de tester une dernière fois son agilité et sa rapidité. Je me tiens en position prêt à parer un coup ou alors en envoyer un autre.
> Évite moi ça !!!
Je suis presque au summum du plaisir. Si il parvient à m'offrir le combat dont je rêve alors je le remercierais à vie. Bien que celle ci puisse s'écourter avec ce combat. C'est une idée qui me plait. Mourir au combat, il n'y a rien de mieux. Bien sur, je ne mourrais pas ici. Du moins lui aussi sera amoché.
Techniques:
# Yabusame L'utilisateur peut lancer sur ses victimes des flèches d'eau mortelles. Cette technique nécessite que son bras soit en contact avec de l'eau.
Posté Ven 20 Fév 2015 - 1:14 par Rafaelo
Et son adversaire répliqua, se servant habilement de son avantage terrain. Rafaelo conserva les yeux fermés, analysant l’ensemble des futurs possibles. Il laissa son mantra lui indiquer une multitude de chemins en l’espace d’une fraction de seconde. Mentalement il les retint, tablant sur sa connaissance de la tactique pour se faire un chemin dans la foule de flèches. Deux possibilités. Tenter de toutes les éviter, mais cela relevait quasiment de l’impossible. Ou contre-attaquer. Il posa la main sur sa rapière. Non, pas ici. Les risques étaient encore trop grands et les séquelles de ses méthodes étaient trop connues. Il se contenta alors, les paupières fermées, d’esquiver chacun des traits de son adversaire. Les flèches volèrent une à une, le frôlant toutes. Chaque geste en trop était une perte de temps. Et répéter de tels mouvements conduisait automatiquement à une erreur, même pour un acharné des épreuves tel que lui.
Ce fut peut-être la vingt-troisième flèche ou vingt-quatrième. Se glissant sous les plis de la capuche de l’assassin, elle érafla sa joue et perça le tissu en s’éloignant dans l’orage. La réaction de Rafaelo ne se fit pas attendre. La douleur le fit voir rouge et avant que la succession de flèches ne puisse le toucher, il fut sur son adversaire. Du plat de la main, encore une fois, il l’envoya rouler dans le sable plus loin. Dans le même mouvement, le révolutionnaire sauta dans les airs et atterrit sur Amphitryon en lui filant un coup de genou dans les côtes. Il lui bloqua la gorge de son genou et plaça sa lame secrète à quelques millimètres de son œil.
Le révolutionnaire était essoufflé. Sa capuche avait été repoussée en arrière par la vitesse de son déplacement et par l’eau dont elle s’était gorgée, révélant son visage bouffé par un barbe de trois jours. Un léger filet de sang coulait de sa pommette, sang qui se transforma en fumée. La coupure disparut par le même phénomène, comme si la fumée suffisait à cautériser sa plaie. Pour affirmer sa suprématie sur leur échauffourée, il appuya de tout son poids son genou droit sur la gorge de l’homme-poisson. Son genou gauche bloquait son bras droit. Sa main gantée de fer était restée vers l’arrière, parant à toute éventualité. Et sa lame secrète, vissée sur son autre poignet, était toujours aussi menaçante.
« Echec et mat. T’as eu ce que tu voulais ? » grogna-t-il, espérant que l’immobilisation suffirait à cette créature comme preuve de sa défaite.
Mais quelque chose lui soufflait au fond qu’il ne serait en paix qu’une fois qu’il aurait assommé son adversaire. Que ce monstre n’avait pas pour habitude de se rendre ou d’accepter sa défaite simplement à cause d’une dague menaçant sa rétine.
« Encore une fois, je n’ai pas envie de me battre inutilement. Mais insiste et tu racleras les bas-fonds avec tes dents. Personne ne doit savoir que je suis ici, c’est vital. À voir ton air hagard, t’as pas vraiment l’air de percuter qui je suis … et c’est tant mieux. » fit-il, en faisant remonter sa lame secrète dans sa gaine, d’un geste sec.
Posté Ven 20 Fév 2015 - 2:10 par Amphitryon
Je suis maintenant au summum de l'excitation. Il me bloque, une tentative de de maîtrise qu'il a mener d'une main de maître. Il m'a même mit un coup de genou dans les côtes. La douleur ressentit fait un bien fou. Depuis combien de temps n'avais-je pas combattu ? En tout cas, trop longtemps ça c'est sûr. Je me retrouve donc par terre. Avec un genou sur la gorge et une dague à quelques millimètres de la rétine. Je remarque rapidement que sa plaie, dû à l'une de mes flèches, semble partir en fumée. Une chose étrange mais qui ne fait qu'attiser ma curiosité. Puis il plaça son autre genou sur mon bras droit. Du coup, il ne me laisse que mon bras gauche pour tenter quoi que ce soit. Seulement, la dague peut être problématique. Bien que je ne m'en soucis pas pour ce qui est de la douleur mais surtout parce que je peux perdre mon sang froid. Un combattant qui le perd est perdu. Sa mort est assuré. Je veux que l'affrontement dure alors il faut que je reste un minimum concentré.
« Echec et mat. T’as eu ce que tu voulais ? »
Il croit franchement que je vais me rendre comme cela après avoir montrer autant d'enthousiasme pour le combat. Enfin, je pense que même lui n'est pas convaincu par ce qu'il vient de dire.
> Désolé je joue pas aux échecs. J'en ai pas eu encore assez !
Je sais comment me libérer de cette prise. Seulement, la fumée que j'ai vu tout à l'heure a tendance à me faire douter de ma "solution". Cette dernière ne semble plus si sûr de marcher. Il faut que j'essaye sinon je vais m'ennuyer. Mais je vais attendre le bon moment. Pas que j'ai peur mais il faut que je lui pose des questions.
« Encore une fois, je n’ai pas envie de me battre inutilement. Mais insiste et tu racleras les bas-fonds avec tes dents. Personne ne doit savoir que je suis ici, c’est vital. À voir ton air hagard, t’as pas vraiment l’air de percuter qui je suis … et c’est tant mieux. »
Une bonne menace comme je les aime. Il me plait vraiment ce type. Il attise encore une fois ma curiosité. Il dit qu'il ne faut pas qu'on le découvre. Un infiltré ? Un agent du gouvernement ou encore un révolutionnaire comme l'était mon père. Il remet sa lame dans sa gaine. Génial, plus de quoi me crever un œil c'est peut être une erreur immense qu'il vient de commettre.
> Maintenant c'est moi qui parle ! Déjà qu'est ce que tu es ? J'ai vu quand tu t'es téléporté tout à l'heure avant qu'on arrive ici puis aussi quand ta plaie c'est refermé comme par magie avec de la fumée. Donc tu es quelque chose ou alors tu as un pouvoir étrange. Alors explique moi ! Pour finir, dit moi qui es-tu. Je veux pouvoir mettre un nom sur la tête de mon adversaire le plus puissant. J'attends un peu sa réponse puis je passe à l'action.
Je met mon bras gauche au niveau de son bras libre. Celui qui n'avait pas de dague. Je place ma main autour de son poignée. Tout cela très rapidement.
Soshark !!!
Je ressert mon étreinte violemment. De quoi briser un mât de navire. Autant dire qu'un bras normal, tout comme un crâne ne résisterait pas une seule seconde. Cette homme est-il seulement "normal" ?
Techniques:
# Soshark Amphitryon peut alors briser du bois (pour l'instant) avec sa poigne. Par exemple il peut briser le mât d'un navire.
Posté Ven 20 Fév 2015 - 3:26 par Rafaelo
« Tu me facilites pas les choses. » lâcha l’assassin avec, malgré tout, un léger sourire.
Le poing d’Amphitryon se referma sur le métal et commença à serrer puis … plus rien. Sa poigne se perdit dans le vide et sans qu’il ne sache comment, la main de Rafaelo s’était recomposée au-dessus de son visage, dans une sorte de mélange gris rendu poisseux par l’eau qui déferlait du ciel. Il ferma son poing et frappa. Une fois, deux fois. Le sang macula son poing avant que la réplique ne vînt. Le révolutionnaire bondit en arrière. Amphytrion frappa dans le vide.
« Je vais peut-être te dire mon nom, finalement … si tu parviens à me blesser de nouveau. » ricana-t-il, se laissant prendre au jeu malgré lui.
Ce gars-là ne l’avait pas encore reconnu, ce qui signifiait qu’il correspondait bien à la case dans laquelle Rafaelo essayait de le faire rentrer. Il n’était pas du genre à accorder une importance à ce genre d’information sinon pour son propre compte et ses propres combats. Un être fait de violence, constitué pour la violence. Autant dire qu’il était né du bon côté de la génétique.
« Ce n’est pas de la magie, ou presque. C’est un fruit du démon de type Logia. Les plus rares et les plus puissants du monde. » poursuivit-il, cédant à cette pulsion égotiste de se galvaniser devant Amphitryon.
L’assassin se lança, glissant sous le coude de son adversaire et le frappa une fois de plus du plat de la main. Il l’envoya rouler plus loin, d’un seul geste. On put entendre les côtes craquer. Ou alors était-ce le gantelet de l’assassin ? Il ne laissa pas de répit à sa proie et bondit sur elle. Son poing s’écrasa dans le sable, décollant une gerbe opaque qui allait les maculer tous les deux. La silhouette de l’assassin se troubla et le sable tomba à terre. Un nouveau sourire naquit sur ses traits.
« Tu disais que les hommes-poissons t’ont tout pris. Que s’est-il passé ? » s’interrogea-t-il, pensant soudainement à la situation de l’île.
Il n’avait pas percuté jusqu’à présent, mais ce point l’avait tout de même intrigué. Si ce gars pouvait lui livrer des informations sur l’état de son royaume, peut-être que cela intéresserait Ombre. Après tout, il était dans le coin en ce moment. Non pas que l’assassin suprême de la révolution en eut besoin, mais quand les sources se recroisaient, c’était toujours mieux.
Posté Ven 20 Fév 2015 - 4:05 par Amphitryon
Mon étreinte ne servit à rien. Le bras de mon adversaire à comme disparut puis est réapparut. Puis, il profita de la surprise pour me coller deux direct en plein visage. Je saigne du nez et de la bouche. Son poing doit en être recouvert. Alors pour tenter de le faire s'éloigner je donne un puissant coup de poing mais pas très précis. Il recule comme je le voulait et me laisse donc le temps de me relever.
« Je vais peut-être te dire mon nom, finalement … si tu parviens à me blesser de nouveau. » donc il se la joue provocateur maintenant. Le combat prend une toute autre ampleur.
> Super ça alors, je vais pas me gêner mon gars ! dis-je tout excité.
« Ce n’est pas de la magie, ou presque. C’est un fruit du démon de type Logia. Les plus rares et les plus puissants du monde. » Jamais vu ni entendu parler. Une chose bien étrange qui me laisse perplexe.
> Donc ton heu ... fruit du démon fait de toi un être surnaturel. C'est de là que vien la fumée ? Il se targue d'avoir un espèce de fruit démoniaque surpuissant et c'est plutôt plaisant. Il faut parfois savoir se vanter et il l'a bien fait.
Puis sans que j'ai le temps de réagir il se lance sur moi. Un violent coup dans les côtes et j'entendis un craque suivit d'une violente douleur sur le flanc. Une sensation de respiration coupée. Elle ne dure pas mais la douleur, elle, reste. En plus d'avoir le visage et sang, me voici avec des côtes brisées. C'est un combattant de folie. Je me rend compte qu'en faite je ne peux rien faire contre lui. A ce rythme là je ne connaîtrais jamais son nom. Le nom de celui qui me donnera peut être la mort.
« Tu disais que les hommes-poissons t’ont tout pris. Que s’est-il passé ? » Je lui dois bien cette réponse. Puis ensuite je vais obtenir son identité.
> Mon père était un révolutionnaire indépendant sur l'île des hommes poissons. Il fut enfermé. Il y a 12 ans, toute ma famille, excepté mon père et moi fut assassinée. Un vrai bain de sang. Plus tard j'ai libérer mon père de sa cellule et nous avons fuit l'île. Il s'est sacrifié il y a peu pour que je puisse échapper à nos poursuivants. Les assassins de ma famille, tout comme ceux de mon père était du gouvernement de l'île. Voilà c'est tout ! Pas un tremblement dans la voix, aucun signe de tristesse. Il est vrai que je pourrais craqué émotionnellement en racontant cela mais l'adrénaline du combat m'en empêche tout bonnement.
Alors c'est à moi d'attaquer.
Yabusame !!
Une dizaine de flèches d'eaux fondent sur lui. En même temps je me porte à sa droite et dès qu'il s'est sortit d'affaire, lui donne un coup de poing dans le foie. Aucun résulta. Je porte alors un coup à sa tête et voyant que le résultat est le même recule. Assez loin pour avoir les pieds dans l'eau. Puis je m'immerge complètement. Ne le voyant pas me suivre je décide alors de mis prendre autrement.
Yabusame, Yabusame, Yabusame !!!!!
Je lance une nuées de traits d'eaux. Qui plus est, l'eau de la mer donc plus dense que celle de la pluie. Cela est dû au sel. Généralement, ceux ci sont alors plus puissant. J'espère que je vais pouvoir le toucher puis je réfléchis déjà à comment le frapper et le toucher.
Techniques :
# Yabusame L'utilisateur peut lancer sur ses victimes des flèches d'eau mortelles. Cette technique nécessite que son bras soit en contact avec de l'eau.
Posté Ven 20 Fév 2015 - 5:15 par Rafaelo
Un fils de révolutionnaire ? Et bien, les grands esprits se rencontraient ! Le sourire sur le visage de l’assassin s’étira encore plus. Le Gouvernement était vraiment une bande d’enfoirés à tous les étages. Encore une preuve qu’humain ou homme-poisson, ça ne faisait aucune différence.
« Et tu n’as jamais pensé à gagner les rangs révolutionnaires pour donner suite à ton combat ? » poursuivit l’assassin, avant qu’une nouvelle salve ne l’interrompe.
Amphitryon tenta à nouveau de le blesser de ses flèches, ou à gagner du temps il n’aurait pas su dire. Elles étaient moins nombreuses que la fois précédente, ainsi l’assassin put les esquiver sans se laisser surprendre. Fort de son expérience, son adversaire contre-attaqua aussi tôt, obligeant Rafaelo à user de ses arts pour contrer sa force phénoménale. Puis il se retira, comprenant certainement que l’intangibilité du fruit était un avantage trop important pour le corps à corps. Il gagna l’océan. Etait-il au courant de la faiblesse des fruits du démon ? L’assassin plissa les yeux, le regardant faire. Il n’était pas assez fou pour le suivre. Il avait d’une part envie de finir ce combat et d’autre part envie de voir jusqu’où il pourrait pousser son adversaire. Et cette mention à la révolution n’avait pas fini de l’intriguer. Si jamais il pouvait nouer des relations avec des natifs de l’île ? Un avantage non négligeable pour étendre son propre réseau …
Cette fois, il ne cherche à pas à esquiver. Il avait vu l’homme-requin s’enfoncer dans l’océan et il ne voulait pas prendre le risque de se voir recouvert par de l’eau salée. Pour chaque flèche d’eau créée, un trou se fit apercevoir sur le corps de Rafaelo, anticipant de manière surhumaine leur trajectoire. La puissance du mantra. Amphytrion était arrivé 4 ans trop tard pour pouvoir le défaire de cette manière. L’assassin laissa les flèches le traverser. L’usage de son fruit était limité par l’averse mais moduler sa densité, cela suffisait pour le protéger de ces flèches. De plus, à cause de la pluie, elles ne partaient pas si loin que cela. Pas de danger pour les habitations. Il laissa bien le temps à Amphitryon de s’imprégner de cette image : les flèches d’eau ne pouvaient l’atteindre. Pas dans haki. L’assassin se rendit compte du chemin qu’il avait fait depuis son départ des blues. C’était effarant de voir à quel point sa progression avait été fulgurante.
« Et tu ne serais pas intéressé par le fait de retrouver ces assassins ? De mettre un nom sur le visage et de faire en sorte que plus jamais ils ne nuisent comme ils t’ont nuit ? » fit l’assassin, s’avançant d’un pas calme vers l’homme poisson.
Rafaelo se mit en garde, puis il fit signe à son adversaire de s’approcher.
« Si je te bats, en plus d’un seul coup, la prochaine tournée est pour moi … » ricana-t-il, trouvant plaisir à voir cette lueur incendiaire s’allumer dans les pupilles de son adversaire.
« Allez viens ! » rugit-il, gonflant ses muscles.
Pas de pouvoirs, pas d’astuces : force brute contre force brute. Jusqu'où l'assassin avait-il progressé ?
Posté Ven 20 Fév 2015 - 5:55 par Amphitryon
« Et tu n’as jamais pensé à gagner les rangs révolutionnaires pour donner suite à ton combat ? » La révolution ? Non, ce n'est pas pour moi.
> Depuis petit je rêve d'être libre, d'être un pirate. Alors je ne vois aucun mal à être en lien avec la révolution mais je n'en ferais pas partis. Je suis un PIRATE !!! Si ça ce n'est pas de l'affirmation. Aucun moyen qu'il ne comprenne pas là.
Mes attaques n'ont servit à rien. Il est trop fort, beaucoup trop pour moi. J'ai tout donné et pourtant je ne peux même pas le toucher. Je dois devenir plus puissant. Infiniment plus puissant. Je le vaincrai. Peut être pas aujourd'hui, mais un jour nous nous battrons à nouveau. Je serais devenu le plus fort des deux c'est sûr. Pour l'instant je ne peux rien, cependant je ne me laisserais pas abattre. Je vais mettre mes forces, jusqu'à l'épuisement, dans ce combat. Perdu ou pas je deviendrais le meilleur. Assez puissant pour détruire, pour vaincre mais aussi pour protéger. Le roi des hommes poissons périra. De mes mains c'est sûr. Ce qui a été fait aux miens ne restera pas impuni. Mais avant il faut que je sois plus fort.
« Et tu ne serais pas intéressé par le fait de retrouver ces assassins ? De mettre un nom sur le visage et de faire en sorte que plus jamais ils ne nuisent comme ils t’ont nuit ? »
> Tu ne sais rien, les assassins ne sont autres que le roi de cette putain d'île. Je tuerais le Roi Manboshi 1er ! Les dires du l'homme ainsi que ma propre incapacité à le toucher m'on mit à fleure de peau. Je suis alors presque mélancolique.
« Si je te bats, en plus d’un seul coup, la prochaine tournée est pour moi … » Il ne pouvait rien faire de mieux pour me remettre d'aplomb. Déjà il parle de combat, mais en plus il ajoute de l'alcool à son discours.
> Je vais alors devoir déboursé des berrys ! dis-je de nouveau tout excité.
« Allez viens ! »
Je sors de l'eau et reste dégoulinant. Puis je fonce sur lui. Là c'est le tout pour le tout. Plus aucune questions. Je ne pense plus à rien, rien pour me déconcentré. Je met corps et esprit au maximum de leur capacité. Il me faudra au moins ça si je veux toucher cet homme. Tête baissé j'avance, avalant rapidement la distance entre lui et moi. Je me stoppe d'un coup sec pour balancer un direct du gauche. Une première esquive, puis je pivote pour balancer un coup de pied retourné du coté gauche. Encore une esquive. Il est vraiment insaisissable ce type. Mais j'en ai un peu sous la ceinture. J'ai un avantage car j'avance sur lui et je l'utilise au mieux. Je conclue cet enchaînement par un puissant coup de poing en direction de son ventre. Je suis encore dégoulinant d'eau de mer et j'ai réussit à ne pas faire de faux pas. Si cet enchaînement ne fonctionne pas alors je crois que ce sera la fin pour moi.
Le moment de vérité, l'ais-je atteint ? J'y crois plus trop tellement ce type me surpasse.
Posté Ven 20 Fév 2015 - 6:19 par Rafaelo
Dommage, ce gars était trop brutal pour être réceptif à quoi que ce soit. Mais il n’avait pas dit non pour autant. La fureur avec laquelle il se livra ramena l’assassin à sa propre jeunesse lorsqu’il en avait encore après ceux qui avaient anéanti sa famille. Peut-être qu’avec le temps cet Amphitryon en viendrait à se rendre compte qu’il n’y avait qu’une seule possibilité pour conserver sa liberté, c’était de se battre pour la conserver. Et ce faisant, il se battrait aussi pour celle des autres. Mais il désirait être pirate, cette race avilissante de criminels et de profiteurs. D’un soupir, l’assassin abandonna tout espoir de se servir de lui pour toucher à l’île des hommes-poissons. Amphitryon était quelqu’un qui avait tout à fleur de peau, et dont le fait de se livrer importait peu. Il s’était confié à Rafaelo alors qu’ils étaient adversaires après tout.
L’assassin esquiva une première puis une deuxième fois. Il lui avait promis d’en finir d’un seul coup, après tout. Le monstre suintait d’eau de mer. Il préférait éviter de s’en retrouver maculé. Pourtant, il ne put longtemps y échapper. Non, Amphitryon n’était pas au courant de sa faiblesse, sinon il en aurait déjà profité et d’une autre manière. C’était la paranoïa usuelle de l’assassin et la chance qui guidait la main de ce monstre. Puis vint l’instant décisif du combat. L’instant où Rafaelo se décida enfin à porter le coup final. L’homme-requin leva haut le bras, rassemblant toute sa hargne dans ce dernier coup. Et il n’y avait qu’une seule manière de le recevoir pour l’assassin.
Le révolutionnaire attrapa le poing du monstre entre ses deux mains et usa de sa propre force pour contenir le coup. Une légère dépression éclata autour d’eux, chassant les gouttes de pluie à la ronde. Le sable s’envola pour les laisser figés dans cette position. Un sourira amusé s’épancha sur les traits de l’assassin. Des mèches de cheveux noirs s’étaient collées à son visage et lui donnait un air de vagabond usé par les années. Pourtant, leur âge n’était pas si éloigné.
« Bien joué. Tu aurais su que l’eau de mer avait le pouvoir de m’affaiblir, tu aurais certainement agi différemment. Mais ce n’est toujours pas suffisant pour me vaincre. » révéla-t-il, repoussant l’homme-requin de ses deux bras.
Reculant d’un pas, Rafaelo gonfla ses muscles tout en lâchant un cri, il se transforma en une masse informe de fumée qui réapparut devant Amphitryon, légèrement en hauteur. L’assassin lui décocha un coup de poing rageur, destiné au visage du monstre. La violence du choc le cueillit en plein dans la mâchoire, l’envoyant s’enfoncer dans le sable. Le révolutionnaire tourna sur lui-même puis se récupéra en douceur sur le sol. Il refixa son gantelet qui s’était ouvert sous la force de l’impact puis se passa une main dans les cheveux. Son cœur battait la chamade. Finalement, cette petite rencontre l’avait galvanisé. Il s’en alla, marchant vers sa cape qu’il avait balancée au début du combat. Il avait dû y mettre le paquet, impressionnant pour quelqu’un qui ne s’était pas encore fait de nom sur les océans. Amphitryon, quant à lui, découvrirait certainement son nom le lendemain, dans le journal ou sur un mur de primes. Mais l’assassin serait déjà loin et l’importance de cette information serait caduque.
En effet, il avait une révolution à mener. Et un royaume à renverser. Le navire pour Goa n’allait pas tarder à partir. Enfin.
Posté Ven 20 Fév 2015 - 6:54 par Amphitryon
Trop fort, ce mec est trop fort. Il parvint à stopper ce coup de poing avec ses deux mains. Il n'a même pas utiliser son étrange pouvoir pour l'esquiver. La pluie s'écarta lors de l'impact, le sable s'envole et je sens comme un onde me traverser. C'est l'onde de choc produite par le rencontre entre mon poing et ses mains. Incroyable, une telle puissance dégagée, je n'avais jamais vu ça.
« Bien joué. Tu aurais su que l’eau de mer avait le pouvoir de m’affaiblir, tu aurais certainement agi différemment. Mais ce n’est toujours pas suffisant pour me vaincre. » Comment ça l'eau de mer? Donc c'était ça son point faible ? C'est quand même étrange, peut être était-ce le point faible de son fruit du démon comme il l'appelle.
Cette simple phrase me déstabilisa , j'avais de quoi le frapper juste à coté et je n'ai pas vu cette faille. Au moins, maintenant que je le sais je sais comment avoir un avantage pour la prochaine fois.
M'enfin, je sortit de mes pensées rapidement. Mon adversaire recula d'un pas puis se transforma en un amas de fumée puis il se téléporta jusque devant moi en poussant un terrible cri. Son poing percuta ma mâchoire de plein fouet. Puis plus rien. Le trou noir absolu.
....... Une lumière me brûle les yeux. Elle me fait aussi mal à la tête ........
Pock Pock Je reçois des coups de bâton sur le dos.
J'ai mal partout, je ne sais même pas comment je pourrais me lever. J'ouvre les yeux. Le soleil me brûle les yeux.
> Tu crois qu'il est mort ? Dis l'un des deux marins
> Bien sur que non, tu vois bien qu'il respire ! Qui ma foutu un coéquipier aussi con ?!! Lui répondit son collègue.
Sans rien dire je pousse sur mes bras pour ainsi me relever. Cependant, une fois debout je retombe aussi sec, j'opte alors pour la position assise. Le soleil est au zénith. J'ai donc "dormi" aussi longtemps que ça? Je regarde autour de moi et je vois le sol imbibé de sang. J'ai du perdre beaucoup de sang hier soir. M'enfin, je me souviens de se qui s'est passé jusqu'au dernier coup de poing qu'il m'ai donné. Ensuite c'est le vide.
Un mal de crane horrible cumulé à des douleurs sur la quasi-totalité de mon corps. L'air méfiant un des marins me pose des questions.
> Qui êtes vous ? Que c'est-il passé ? Comment êtes vous arrivé ici ?
Trop de question à la fois. En plus, j'ai l'impression qu'il me crie dans les oreilles tant j'ai mal à la tête.
> Je suis Amphitryon ! Il ne s'est rien passé ducon. J'ai juste trop bu hier soir !
Il me regarde l'air méchant mais je sens bien qu'il a peur. Il a peur de moi. Pourtant je ne suis pas en état de quoi que ce soit. Alors, je me lève et avec le peu de force que j'ai je retourne dans la mer. Là, je pourrais récupérer tranquillement de ce combat. Les marins gueulent quelque chose mais je ne parvient pas à déchiffrer ce qu'ils disent.
Donc c'est au fond de l'eau que je me repose. Il n'y a plus qu'une seule chose qui hante mes pensées. Enfin, une seule image dans ma tête. Celle du visage de mon adversaire. Un homme surpuissant qui ne m'a pas donné son nom. Un jour je le retrouverais. D'ici là je serais beaucoup plus fort et je le vaincrais à notre prochaine rencontre. Pour le moment il faut que je me refasse une santé. C'est l'affaire d'au moins une semaine. Sept longs jours de convalescences sans trop bouger.
De quoi attiser mon envie de prendre ma revanche sur cette homme encapuchonné. Cet homme au fruit du démon. Celui qui peut se transformer en fumée. Il ne perd rien pour attendre !