Des semaines que je naviguais sur North Blue. J'errais encore et toujours à la recherche d'un nouveau but à atteindre. Mais rien. Les jours passèrent sans que rien ne m'arrive. C'est alors que le miracle se produisit. Au détour d'une ruelle dans un village perdu quelque part sur une des nombreuses îles de l'océan du nord, j'entendis parler d'une île incroyable. C'était une île qui avait pour spécificité de réunir de grand botaniste ainsi qu'un nombre incroyable de variété de plante. D'après la rumeur, la Marine ferait des recherches sur cette île mystérieuse à bien des égards. J'étais très curieux de savoir quel genre de recherche pouvait bien mener la Marine? De puissante drogues sans doute. J'ignorai ce que cette île renfermait mais le bout de conversation que j'avais pu entendre m'avait donné l'eau à la bouche. J'étais déjà très enclin à partir lorsque j'entendis quatre mots qui firent bouillonner mon sang : "Plante toxique" et "Poison putréfiant". Un rictus satisfait zébra mon visage quand je compris la signification de tout cela. Ainsi les recherches portait sur une invention aussi merveilleuse? Aller sur cette île serait l'occasion d'affiner mes connaissances en matière de botanique, et de remporter un petit butin des plus intéressant. Je parti alors sans demander mon reste. Personne ne m'avait remarquer sur la petite île de la rumeur, il y aurait donc peu de chance que quelqu'un me reconnaisse sur Sail Green. Car c'était le nom de cette île merveilleuse où le rêve de tout bon médecin pouvait se réaliser. Alors que je prenais le prochain bateau pour l'île, je ne pouvais cesser d'imaginer toutes les merveilles que j'y découvrirai. Y-aurait-il d'autres plantes au poison mortel? Des herbes rares qui pourraient servir dans l'élaboration de puissant anxiogène capable de créer un tel stress sur le corps que ce dernier se paralyse et entre en catatonie. Alors que ces rêves insensés m'assaillaient, je me rendis compte que la perspective de causer une mort aussi horrible à des "patients" avait fini par réveiller mes vieux démons. Une soif de sang intarissable c'était réveillée et avait pris le pas sur ma conscience. Demain j'arriverai sur Sail Green. Demain l'île la plus verdoyante de tout les océans serait marqué du sceau rougeâtre de la mort.
Le soleil se levait à peine sur Sail Green quand le ferry accosta. A son bord, une vingtaine de passagers, dont moi. Je n'avais cessé de me demander pourquoi une île si intéressante, et où la marine menait des recherches apparemment secrète, était si facile d'accès. En arrivant sur l'île je compris rapidement de quoi il en retournait. La partie Sud de l'île était une grande baie en croissant de lune et c'était la seule zone abordable, le reste de l'île étant entouré de falaises infranchissables. Depuis cette baie, on pouvait facilement apercevoir le QG local de la Marine. Pourtant les serres semblaient être directement accessible depuis le village. Je supposais donc qu'il existait une partie secrète, ou un endroit avec accès réservé. N'ayant pas de carte je ne pouvais qu'improviser. A peine débarqué je choisis donc de partir tout droit, direction les serres. Ignorant du même coup le village et la petite taverne. Je n'étais pas venu faire de tourisme et je me contrefichais des habitants de cette île, sauf s'ils étaient à même de me donner des informations. Mon cœur battait déjà la chamade rien que de penser aux merveilles que j'allais découvrir. J'espérais ne pas à avoir faire trop de bruit pour repéré mon objectif, la fameuse plante aux toxines aussi suaves que mortelles. Je me doutais cependant que ce genre de plantes dangereuses serait au moins sous abri, voir protéger par des gardes, voir carrément à l'abri des regards indiscrets.
Je me mêlais donc à la foule dans la serre. Enfin si on pouvait appeler ça une foule. Une dizaine de scientifique semblait travailler hardement à l'entretiens des différentes plantes présentes dans ces serres. J'étais certainement la seule personne de la serre à ne pas travailler ici. Mon objectif de discrétion tombait à l'eau cependant personne ne semblait prêter attention à moi. Les gens d'ici devaient certainement voir régulièrement des voyageurs curieux visiter les serres seuls. Cependant cela ne m'aidait en rien. Il me fallait un plan. Quelque chose qui puisse en quelque sorte obligé les habitants à m'aider. Soudain, un plan machiavélique se dessina dans mon esprit malade. Bien que je fuyais mes démons la plupart du temps, tentant en vain rester aussi humain que possible, je m'abandonnais à eux sans remords à ce moment précis. J'avais besoin d'eux pour atteindre mon objectif. Je désirais cette plante plus que tout. Il me la fallait, peu importait les dégâts collatéraux que cela causerait une fois qu'elle serait en ma possession. A cette seconde précise, je fis un pas délibéré vers le point de non-retour et franchis du même coup la ligne blanche. Je ne serais plus jamais humain, je ne serais plus qu'un démon assoiffé de sang et de destruction. Ces limites retirées, cette plante qui semblait si inaccessible il y a seulement quelques secondes devint soudain aussi facile à prendre qu'une simple fleur dans un champ. Un sourire malsain se fendit sur mon visage pendant que j'avançais plus loin dans le dédale de couloir des serres.
Les allées de plantes en rang serrés se succédait comme dans un gigantesque labyrinthe. Je me perdais volontairement dans ses méandres pour trouver ma proie. Les scientifiques à l'entrée étaient beaucoup trop nombreux pour que je puisse tous les gérés. Il me fallait trouver quelqu'un de suffisamment isolé pour pouvoir m'en "occuper" sans être dérangé. J'errais plusieurs minutes durant dans cette endroit vraiment bizarre, tout en nuance de vert avec des pointes de couleur très vive. On se perdait facilement ici. Tout se ressemblait à tel point qu'on avait souvent l'impression qu'on était déjà passé des centaines de fois devant un endroit qu'on avait jamais visité. Cet endroit avait un côté oppressant. C'en était presque bizarre que des gens sain d'esprit travail ici à longueur de journée. Un homme normal aurait fini par devenir totalement fou. Seulement, je l'étais déjà et ce dédale de feuille et de fleur ne m'ébranlait en rien. Soudain, au détour d'un couloir je la vis. Celle qui allait être ma proie. Une jeune femme en blouse blanche, un stylo dans une main, un bloc-note dans l'autre. Elle semblait totalement absorbé par l'étude d'une plante quelconque dont la fleur aux reflets orangés donnait l'impression d'être en feu. Ses cheveux blond cascadant sur ses fine épaules laissaient entrevoir un corps fin plutôt gracieux. Elle était surement très belle. Pour l'instant en tout cas.
Je m'approchais de la jeune scientifique à pas de loup, même si j'aurais pu lui sauter dessus pour la menacer. Cependant je souhaitais éviter autant que possible un tapage qui pourrait me porter préjudice. Enfin arrivé à sa hauteur je posais délicatement ma main sur son épaule. Grâce à mon expérience de médecin je pouvais sentir chacun de ses muscles frémir lorsqu'elle se rendit compte de ma présence. Elle se retourna dans un léger sursaut. Comme je m'y attendais elle était extrêmement belle. Son visage doux entrait dans une parfaite harmonie avec ses yeux azur, le tout souligné par une bouche aux lèvres fines. Elle avait un air faussement offusqué qui lui était conféré par son nez légèrement retroussé. Je lui adressais un sourire timide afin de lui faire croire que je m'étais perdu. C'était vrai après tout. Seulement elle ne pouvait pas savoir que je l'avais fait exprès. Nous échangeâmes quelques mots et je m'excusais de lui avoir fait si peur. Elle m'indiqua simplement le chemin de la sortie avant de se remettre au travail. Bien que scientifique, cette fille était était une cruche vide avec autant de jugeote qu'un agneau s'approchant d'un loup affamé. La proie parfaite. Il était temps de passer à l'action. J'approchais alors ma main droite de son cou pendant que chacun de mes cinq doigts se transformait en une chaine tranchante. Je saisi alors avec force le cou de la jeune femme et les chaines s'enroulèrent avec forces autour de celui-ci, l'empêchant de crier ou même de formuler le moindre mot de manière audible. Je lui susurrais à l'oreille l'endroit où elle devait me conduire de manière à éviter les sécurités qui existait sans doute entre moi et cette plante toxique. Mais au fond je me demandais surtout combien de temps mettrait la Marine pour se rendre compte qu'un individu hostile avait fait son apparition dans les serres interdites.
La jeune femme me guida au travers de différent couloir plus vert les uns que les autres. C'était à se demander si cet enfer verdâtre avait une fin. Je n'arrivais pas à me défaire de cette inquiétante impression d'étouffement. Et si la jeune femme que je tenais en otage, se savant d'ores et déjà condamnée, m'amenait volontairement vers une zone où l'air était toxique? Pourtant je n'avais vu aucune porte ou panneau pouvant m'avertir d'un quelconque danger. Où m'emmenait-elle alors? Pouvais-je vraiment être sûr de la destination où nous allions? Non c'était impossible, je l'avais choisis et elle était en mon pouvoir à présent. Le moindre écart lui couterait la vie, elle n'avait donc aucun intérêt à faire ça. Pourtant je n'arrivais pas à me défaire de ce sentiment. Quelque chose ne collait pas, et j'ignorais quoi. Et là, alors que je commençais à désespérer je la vis enfin. La sortie tant espéré. J'ordonnais donc à mon otage d'ouvrir la porte, le plus délicatement possible. Il fallait que je puisse réagir rapidement si cette sortir était gardé. La porte s'ouvrit lentement et je fus éblouie par la clarté du monde extérieur. Lorsque ma vue redevint normal je fus soulagé par l'absence de garde autour de cette sortie. Devant nous se trouvait à présent une nouvelle porte, mais celle-ci était bardé d'un tas de sécurité dont un lecteur rétinien. Il n'y avait plus qu'à prier que cette jeune femme fasse partie du personnel autorisé. Je collais son visage avec autorité contre le lecteur. Un message d'erreur s'afficha. Je recommençais en manipulant plus délicatement la jeune femme dont le cou était irrité par le frottement des chaines. Par endroit la peau était entaillé. Si j'étais trop brutal je finirai par la décapité, mieux valait prendre son mal en patience. Une nouvelle fois un message d'erreur s'afficha, cette fois accompagné d'une alarme. Je me doutais que ce système de sécurité était relier au bastion de la marine posté sur la côte. Il n'y avait plus qu'à attendre que le comité d'accueil vienne ouvrir la porte. En attendant, je gardais la jeune femme avec moi, et en vie. Ça pourrait toujours servir le cas échéant.
Le soleil se levait à peine sur Sail Green quand le ferry accosta. A son bord, une vingtaine de passagers, dont moi. Je n'avais cessé de me demander pourquoi une île si intéressante, et où la marine menait des recherches apparemment secrète, était si facile d'accès. En arrivant sur l'île je compris rapidement de quoi il en retournait. La partie Sud de l'île était une grande baie en croissant de lune et c'était la seule zone abordable, le reste de l'île étant entouré de falaises infranchissables. Depuis cette baie, on pouvait facilement apercevoir le QG local de la Marine. Pourtant les serres semblaient être directement accessible depuis le village. Je supposais donc qu'il existait une partie secrète, ou un endroit avec accès réservé. N'ayant pas de carte je ne pouvais qu'improviser. A peine débarqué je choisis donc de partir tout droit, direction les serres. Ignorant du même coup le village et la petite taverne. Je n'étais pas venu faire de tourisme et je me contrefichais des habitants de cette île, sauf s'ils étaient à même de me donner des informations. Mon cœur battait déjà la chamade rien que de penser aux merveilles que j'allais découvrir. J'espérais ne pas à avoir faire trop de bruit pour repéré mon objectif, la fameuse plante aux toxines aussi suaves que mortelles. Je me doutais cependant que ce genre de plantes dangereuses serait au moins sous abri, voir protéger par des gardes, voir carrément à l'abri des regards indiscrets.
Je me mêlais donc à la foule dans la serre. Enfin si on pouvait appeler ça une foule. Une dizaine de scientifique semblait travailler hardement à l'entretiens des différentes plantes présentes dans ces serres. J'étais certainement la seule personne de la serre à ne pas travailler ici. Mon objectif de discrétion tombait à l'eau cependant personne ne semblait prêter attention à moi. Les gens d'ici devaient certainement voir régulièrement des voyageurs curieux visiter les serres seuls. Cependant cela ne m'aidait en rien. Il me fallait un plan. Quelque chose qui puisse en quelque sorte obligé les habitants à m'aider. Soudain, un plan machiavélique se dessina dans mon esprit malade. Bien que je fuyais mes démons la plupart du temps, tentant en vain rester aussi humain que possible, je m'abandonnais à eux sans remords à ce moment précis. J'avais besoin d'eux pour atteindre mon objectif. Je désirais cette plante plus que tout. Il me la fallait, peu importait les dégâts collatéraux que cela causerait une fois qu'elle serait en ma possession. A cette seconde précise, je fis un pas délibéré vers le point de non-retour et franchis du même coup la ligne blanche. Je ne serais plus jamais humain, je ne serais plus qu'un démon assoiffé de sang et de destruction. Ces limites retirées, cette plante qui semblait si inaccessible il y a seulement quelques secondes devint soudain aussi facile à prendre qu'une simple fleur dans un champ. Un sourire malsain se fendit sur mon visage pendant que j'avançais plus loin dans le dédale de couloir des serres.
Les allées de plantes en rang serrés se succédait comme dans un gigantesque labyrinthe. Je me perdais volontairement dans ses méandres pour trouver ma proie. Les scientifiques à l'entrée étaient beaucoup trop nombreux pour que je puisse tous les gérés. Il me fallait trouver quelqu'un de suffisamment isolé pour pouvoir m'en "occuper" sans être dérangé. J'errais plusieurs minutes durant dans cette endroit vraiment bizarre, tout en nuance de vert avec des pointes de couleur très vive. On se perdait facilement ici. Tout se ressemblait à tel point qu'on avait souvent l'impression qu'on était déjà passé des centaines de fois devant un endroit qu'on avait jamais visité. Cet endroit avait un côté oppressant. C'en était presque bizarre que des gens sain d'esprit travail ici à longueur de journée. Un homme normal aurait fini par devenir totalement fou. Seulement, je l'étais déjà et ce dédale de feuille et de fleur ne m'ébranlait en rien. Soudain, au détour d'un couloir je la vis. Celle qui allait être ma proie. Une jeune femme en blouse blanche, un stylo dans une main, un bloc-note dans l'autre. Elle semblait totalement absorbé par l'étude d'une plante quelconque dont la fleur aux reflets orangés donnait l'impression d'être en feu. Ses cheveux blond cascadant sur ses fine épaules laissaient entrevoir un corps fin plutôt gracieux. Elle était surement très belle. Pour l'instant en tout cas.
Je m'approchais de la jeune scientifique à pas de loup, même si j'aurais pu lui sauter dessus pour la menacer. Cependant je souhaitais éviter autant que possible un tapage qui pourrait me porter préjudice. Enfin arrivé à sa hauteur je posais délicatement ma main sur son épaule. Grâce à mon expérience de médecin je pouvais sentir chacun de ses muscles frémir lorsqu'elle se rendit compte de ma présence. Elle se retourna dans un léger sursaut. Comme je m'y attendais elle était extrêmement belle. Son visage doux entrait dans une parfaite harmonie avec ses yeux azur, le tout souligné par une bouche aux lèvres fines. Elle avait un air faussement offusqué qui lui était conféré par son nez légèrement retroussé. Je lui adressais un sourire timide afin de lui faire croire que je m'étais perdu. C'était vrai après tout. Seulement elle ne pouvait pas savoir que je l'avais fait exprès. Nous échangeâmes quelques mots et je m'excusais de lui avoir fait si peur. Elle m'indiqua simplement le chemin de la sortie avant de se remettre au travail. Bien que scientifique, cette fille était était une cruche vide avec autant de jugeote qu'un agneau s'approchant d'un loup affamé. La proie parfaite. Il était temps de passer à l'action. J'approchais alors ma main droite de son cou pendant que chacun de mes cinq doigts se transformait en une chaine tranchante. Je saisi alors avec force le cou de la jeune femme et les chaines s'enroulèrent avec forces autour de celui-ci, l'empêchant de crier ou même de formuler le moindre mot de manière audible. Je lui susurrais à l'oreille l'endroit où elle devait me conduire de manière à éviter les sécurités qui existait sans doute entre moi et cette plante toxique. Mais au fond je me demandais surtout combien de temps mettrait la Marine pour se rendre compte qu'un individu hostile avait fait son apparition dans les serres interdites.
La jeune femme me guida au travers de différent couloir plus vert les uns que les autres. C'était à se demander si cet enfer verdâtre avait une fin. Je n'arrivais pas à me défaire de cette inquiétante impression d'étouffement. Et si la jeune femme que je tenais en otage, se savant d'ores et déjà condamnée, m'amenait volontairement vers une zone où l'air était toxique? Pourtant je n'avais vu aucune porte ou panneau pouvant m'avertir d'un quelconque danger. Où m'emmenait-elle alors? Pouvais-je vraiment être sûr de la destination où nous allions? Non c'était impossible, je l'avais choisis et elle était en mon pouvoir à présent. Le moindre écart lui couterait la vie, elle n'avait donc aucun intérêt à faire ça. Pourtant je n'arrivais pas à me défaire de ce sentiment. Quelque chose ne collait pas, et j'ignorais quoi. Et là, alors que je commençais à désespérer je la vis enfin. La sortie tant espéré. J'ordonnais donc à mon otage d'ouvrir la porte, le plus délicatement possible. Il fallait que je puisse réagir rapidement si cette sortir était gardé. La porte s'ouvrit lentement et je fus éblouie par la clarté du monde extérieur. Lorsque ma vue redevint normal je fus soulagé par l'absence de garde autour de cette sortie. Devant nous se trouvait à présent une nouvelle porte, mais celle-ci était bardé d'un tas de sécurité dont un lecteur rétinien. Il n'y avait plus qu'à prier que cette jeune femme fasse partie du personnel autorisé. Je collais son visage avec autorité contre le lecteur. Un message d'erreur s'afficha. Je recommençais en manipulant plus délicatement la jeune femme dont le cou était irrité par le frottement des chaines. Par endroit la peau était entaillé. Si j'étais trop brutal je finirai par la décapité, mieux valait prendre son mal en patience. Une nouvelle fois un message d'erreur s'afficha, cette fois accompagné d'une alarme. Je me doutais que ce système de sécurité était relier au bastion de la marine posté sur la côte. Il n'y avait plus qu'à attendre que le comité d'accueil vienne ouvrir la porte. En attendant, je gardais la jeune femme avec moi, et en vie. Ça pourrait toujours servir le cas échéant.