Il y a cinq ans...
C’était il y a cinq ans déjà… Je n’avais que treize ans et pourtant, j’étais déjà spécial. J’allais à l’école comme tout le monde, j’avais une famille comme tout le monde, mais je n’étais pas comme tout le monde. Déjà à cet âge certaines idées sombres me venaient à l’esprit. Je n’avais pas d’amis, mais je savais m’occuper : l’entrainement, l’entrainement… Toujours de l’entrainement. Je n’ai jamais été beau, mais j’étais fort, et ça, c’était une priorité pour moi. Ce lundi matin n’était pas comme les autres, je partais en voyage avec l’école, avec ce qui était pour moi l’enfer. Mais c’était une obligation, et pour une fois, je ne pouvais pas faire comme bon me semblait. Je voyais ces gosses de riches sur le pont du navire sur lequel nous étions dire au revoir à leur famille, certains même en pleurant... Ils étaient plus que pathétiques.
Le voyage s’était relativement bien passé, mis à part l’engueulade que je m’étais pris pour mes conneries habituelles. Enfin la routine quoi. Nous étions enfin arrivés à Tequila Wolf, j’avais déjà mon emploi du temps personnel, je n’allais surement pas rester avec ma classe et, vu le nom de l’île, j’avais bien l’intention de m’initier à l’alcool. Mais je devais rester prudent, mes instructeurs avaient l’œil sur moi, et ils savaient que j’étais le genre de type qui n’en fait qu’à sa tête. Mais moi ça m’énervait. Ils me considéraient comme un gamin, mais je n’avais pas besoin d’eux moi, je savais déjà comment survivre dans les plus délicates des situations ! Enfin je crois…
Nous restions dix jours sur l’île, et je devais en profiter le plus possible, sinon ce serait un cauchemar, je tuerai un camarade. J’avais ma technique à moi, lors des sorties, je restais derrière le groupe et me faisait oublier pour m’échapper ensuite. La première fois que j’avais testé l’idée, mon professeur avait faillit avoir une crise cardiaque, mais il n’avait que faillit… Après il s’était habitué. Aujourd’hui ils étaient trois à encadrer le groupe : une femme qui prend les élèves pour des gosses de cinq ans, un homme qui semblait manifestement de la jaquette vu ses fringues, ses mimiques et ça façon de parler, et un gros dur qui joue le mec viril qui peut résister à tout alors que c’est juste un prof de sport comme les autres. En gros, la totale, je sens que j’allais m’amuser avec eux…
Je la sentais mal pourtant cette fois… On ne cessait de m’observer craignant une nouvelle fugue dans cette dense forêt de Tequila Wolf. Alors moi, me disant qu’il fallait que je fasse le coup le plus tôt possible, n’attendis même pas d’être à l’abri des regards puis courus le plus vite possible à travers les chênes et autres arbres. J’entendais derrière moi l’autre gay d’instructeur crier comme une folle à ses collègues.
Maryline ! Roger ! Wouhou ! Il a remit le coup ! Au secours ! Il s’enfuit ! Olala je le sens mal cette fois ! Oulalalalala !
Je courais de tous ce que je pouvais, c’était une semaine de liberté qui m’attendait à l’arrivée ! J’arrivais dans un champ de blé, une idéale cachette. Je me baissais et attendais. Les autres criaient mon nom dans l’espoir que je pointe le bout de mon nez en disant « Salut ! Désolé je suis parti mais maintenant c’est bon ! On reprend la sortie ! ». Evidemment je les ignorais, je les détestais, alors pourquoi reviendrai-je ? Je m’en fichait de ce qu’il pourrait me dire à mon retour, de ce que mon père et ma mère diraient, de ce qu’il adviendrait si la marine interviendrait et me retrouverait, tout ce que je voulais, c’est qu’on me laisse tranquille. Et c’est alors que dans ce champ de blé qui bordait la forêt, la paille craqua. Je sursautais, mon cœur battait de plus en plus fort, quelqu’un se trouvait à côté de moi…
Le voyage s’était relativement bien passé, mis à part l’engueulade que je m’étais pris pour mes conneries habituelles. Enfin la routine quoi. Nous étions enfin arrivés à Tequila Wolf, j’avais déjà mon emploi du temps personnel, je n’allais surement pas rester avec ma classe et, vu le nom de l’île, j’avais bien l’intention de m’initier à l’alcool. Mais je devais rester prudent, mes instructeurs avaient l’œil sur moi, et ils savaient que j’étais le genre de type qui n’en fait qu’à sa tête. Mais moi ça m’énervait. Ils me considéraient comme un gamin, mais je n’avais pas besoin d’eux moi, je savais déjà comment survivre dans les plus délicates des situations ! Enfin je crois…
Nous restions dix jours sur l’île, et je devais en profiter le plus possible, sinon ce serait un cauchemar, je tuerai un camarade. J’avais ma technique à moi, lors des sorties, je restais derrière le groupe et me faisait oublier pour m’échapper ensuite. La première fois que j’avais testé l’idée, mon professeur avait faillit avoir une crise cardiaque, mais il n’avait que faillit… Après il s’était habitué. Aujourd’hui ils étaient trois à encadrer le groupe : une femme qui prend les élèves pour des gosses de cinq ans, un homme qui semblait manifestement de la jaquette vu ses fringues, ses mimiques et ça façon de parler, et un gros dur qui joue le mec viril qui peut résister à tout alors que c’est juste un prof de sport comme les autres. En gros, la totale, je sens que j’allais m’amuser avec eux…
Je la sentais mal pourtant cette fois… On ne cessait de m’observer craignant une nouvelle fugue dans cette dense forêt de Tequila Wolf. Alors moi, me disant qu’il fallait que je fasse le coup le plus tôt possible, n’attendis même pas d’être à l’abri des regards puis courus le plus vite possible à travers les chênes et autres arbres. J’entendais derrière moi l’autre gay d’instructeur crier comme une folle à ses collègues.
Maryline ! Roger ! Wouhou ! Il a remit le coup ! Au secours ! Il s’enfuit ! Olala je le sens mal cette fois ! Oulalalalala !
Je courais de tous ce que je pouvais, c’était une semaine de liberté qui m’attendait à l’arrivée ! J’arrivais dans un champ de blé, une idéale cachette. Je me baissais et attendais. Les autres criaient mon nom dans l’espoir que je pointe le bout de mon nez en disant « Salut ! Désolé je suis parti mais maintenant c’est bon ! On reprend la sortie ! ». Evidemment je les ignorais, je les détestais, alors pourquoi reviendrai-je ? Je m’en fichait de ce qu’il pourrait me dire à mon retour, de ce que mon père et ma mère diraient, de ce qu’il adviendrait si la marine interviendrait et me retrouverait, tout ce que je voulais, c’est qu’on me laisse tranquille. Et c’est alors que dans ce champ de blé qui bordait la forêt, la paille craqua. Je sursautais, mon cœur battait de plus en plus fort, quelqu’un se trouvait à côté de moi…
[HRP = Attention, à ne pas mal interprété, je n'ai absolument rien contre les homos ^^ Je joue juste mon perso ^^ Nan mais on sait jamais quoi...]
Dernière édition par Akaido Blood le Ven 20 Mai 2011 - 18:45, édité 1 fois