>> Pomme & John
Une image de 200*300 pixels. | Pseudonyme : Apple - (san), pour toi. Age: 26 ans Sexe : Hommo Sapiens Race : Humain Métier : N'a pas eu de bonnes notes à l'école ... Mais quand même un peu Charpentier. Groupe : Chasseur de Primes But : Bonne question. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Je tâcherais de créer le Paramécia du trampoline, permettant à son utilisateur de transformer toutes les surfaces qui entrent en contact avec son corps en toiles molles et extrêmement rebondissantes. Comme un trampoline quoi. Ah, et Bretteur aussi ! Équipement : Un bonnet et un vieux katana de famille. (Et pas "des" familles s'il vous plait.) Codes du règlement : Parrain : C'était Pandaman, en des temps extrêmement reculés ... Ce compte est-il un DC ? : Noo Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Deux silhouettes se dessinent comme un mirage sous le soleil doré de South Blue ...
-"Vous avez vu ce type ?" Demande le plus petit.
-"Non désolé ça ne me dit rien."
-"Arrête de prendre cet air flippant pour demander aux gens s'ils ont pas croisé par hasard ce nouveau gagnant à la loterie de l'île."
-"En général on m'engage pour retrouver des gars que je dois tuer. Pas des heureux gagnants."
-"Regarde et prends en de la graine. Hahem ! Excusez moi ? Auriez vous par hasard, aperçu ce charmant jeune homme ?"
-"Charmant ? Vous vous foutez de moi ? Il vient de sortir de mon magasin après avoir gouté tous les fromages sans rien acheter au final ! Il s'est tellement bafré qu'il a taché son tee shirt blanc et même son étrange bonnet !"
-"Ah ! Et par où est il parti ?"
-"Je me le demande ! Il a tourné à droite ... Le salaud ..."
-"Bien merci !"
-"Ta méthode n'est pas beaucoup plus concluante."
-"On sait au moins comment il est habillé aujourd'hui. Allons à la boucherie à côté ... Bonjour ! Avez vous cet homme par hasard ?"
-"John ? Ouai bien sur ! Il vient découper mes morceaux de viande au moins 2 fois par semaines. Mais il vient de partir. J'ai toujours besoin d'un type robuste pour les tâches manuelles."
-"Merci on va le suivre ..."
-"Ouai, j'aime ça les gars costauds. Ils savent y faire avec la viande. Lui particulièrement, il a la découpe nette et précise. Sa manière de trancher montre son assurance, il sait où il va ..."
-"Dommage que vous ne le sachiez pas, merci ..."
-"Ses petits yeux me font craquer. Si vous le voyez dites lui de repasser quand il veut !"
Le binôme auto érigé en détective quitta précipitamment l'enseigne.
-"Je crois que je l'ai vu tourner là bas, dépêche toi !"
Ils coururent jusqu'au carrefour d'une rue et bousculèrent une jeune fille au tournant, visiblement pressée elle aussi !
-"Nom de Dieu j'en ai marre !"
-"Désolé M'dame, nous poursuivons cet homme vous l'avez croisé ?"
-"Ce foutu Pomme ! Je viens de le croiser ! Il doit me payer sa semaine à l'auberge et comme toutes les semaines je dois lui courir après ! Il vient de filer aussi discrètement qu'un éléphant. Si vous le voyez, pendez le et récupérer lui l'argent des 2 prochaines semaines c'est entendu ?!"
-"Euh, oui d'accord."
-"Viens au lieu de dire des conneries, il va nous devancer."
-"Non attend. Vous pouvez nous dire ou se trouve votre auberge ? Nous pourrions l'attendre là bas !"
-"A condition que vous consommiez, d'accord. Suivez moi."
Le trio marcha sous un soleil de plomb jusque dans une auberge miteuse.
-"Voilà le palais ! Vous prendrez quoi ?"
-"De l'eau ..."
-"Deux Rhums ! Trou duc va." Lança la petite brute, de biais à son binôme.
-"Alors comme ça ce Pomme ne paie pas son loyer ? Le billet qu'on lui apporte devrait résoudre enfin tous ses problèmes."
-"Hein ? Oui, enfin non, il ne paie jamais à temps. Je déteste ça. Il est arrivé, grand, les cheveux argentés au soleil, le bronzage, ma fois, bien fait. Et son sourire radieux m'a convaincue de lui louer ma meilleure chambre mais en 1 mois il n'a pas payé la moitié de ce qu'il me doit. Il est assez baraqué alors je sais qu'il a trouvé des petits boulots ici et là en ville. Certains disent qu'il attend qu'un bandit se pointe ici pour récupérer sa prime. Ce serait mon salut. A cause de cette rumeur, les gens ici l'aiment bien. Il a l'air cool avec son torchon sur le crane mais je peux vous le dire moi qu'il vit dans des conditions lamentables. Il ne se respecte pas le moins du monde !"
Le soir tombe et notre singulier tandem ivre s'est répandu sur sa table. Quelques clients ont remplis la salle à manger de l'auberge et la patronne est au service quand un homme entre à toute allure dans la pièce.
-"Madame l'aubergiste ! Votre bougre de client ! Pomme John ! Il a prit la mer en volant mon bateau !"
-"Non !! Tu ne peux pas dire vrai !"
-"Si ! Il n'a laissé que cela, un bout de papier signé avec au dos : désolé pour les embêtements monsieur le pêcheur, j'emprunte votre bateau et vous laisse cet autographe que vous pourrez revendre quand je serais devenu célèbre. Au long terme, vous y gagnez. PJ."
-"Il a quitté l'île ?! Mais on ne lui a pas remit son billet de loterie gagnant !"
-"Je vais le retrouver pour faire ce que j'ai l'habitude de faire aux types que je retrouve ..."
-"Vous avez vu ce type ?" Demande le plus petit.
-"Non désolé ça ne me dit rien."
-"Arrête de prendre cet air flippant pour demander aux gens s'ils ont pas croisé par hasard ce nouveau gagnant à la loterie de l'île."
-"En général on m'engage pour retrouver des gars que je dois tuer. Pas des heureux gagnants."
-"Regarde et prends en de la graine. Hahem ! Excusez moi ? Auriez vous par hasard, aperçu ce charmant jeune homme ?"
-"Charmant ? Vous vous foutez de moi ? Il vient de sortir de mon magasin après avoir gouté tous les fromages sans rien acheter au final ! Il s'est tellement bafré qu'il a taché son tee shirt blanc et même son étrange bonnet !"
-"Ah ! Et par où est il parti ?"
-"Je me le demande ! Il a tourné à droite ... Le salaud ..."
-"Bien merci !"
-"Ta méthode n'est pas beaucoup plus concluante."
-"On sait au moins comment il est habillé aujourd'hui. Allons à la boucherie à côté ... Bonjour ! Avez vous cet homme par hasard ?"
-"John ? Ouai bien sur ! Il vient découper mes morceaux de viande au moins 2 fois par semaines. Mais il vient de partir. J'ai toujours besoin d'un type robuste pour les tâches manuelles."
-"Merci on va le suivre ..."
-"Ouai, j'aime ça les gars costauds. Ils savent y faire avec la viande. Lui particulièrement, il a la découpe nette et précise. Sa manière de trancher montre son assurance, il sait où il va ..."
-"Dommage que vous ne le sachiez pas, merci ..."
-"Ses petits yeux me font craquer. Si vous le voyez dites lui de repasser quand il veut !"
Le binôme auto érigé en détective quitta précipitamment l'enseigne.
-"Je crois que je l'ai vu tourner là bas, dépêche toi !"
Ils coururent jusqu'au carrefour d'une rue et bousculèrent une jeune fille au tournant, visiblement pressée elle aussi !
-"Nom de Dieu j'en ai marre !"
-"Désolé M'dame, nous poursuivons cet homme vous l'avez croisé ?"
-"Ce foutu Pomme ! Je viens de le croiser ! Il doit me payer sa semaine à l'auberge et comme toutes les semaines je dois lui courir après ! Il vient de filer aussi discrètement qu'un éléphant. Si vous le voyez, pendez le et récupérer lui l'argent des 2 prochaines semaines c'est entendu ?!"
-"Euh, oui d'accord."
-"Viens au lieu de dire des conneries, il va nous devancer."
-"Non attend. Vous pouvez nous dire ou se trouve votre auberge ? Nous pourrions l'attendre là bas !"
-"A condition que vous consommiez, d'accord. Suivez moi."
Le trio marcha sous un soleil de plomb jusque dans une auberge miteuse.
-"Voilà le palais ! Vous prendrez quoi ?"
-"De l'eau ..."
-"Deux Rhums ! Trou duc va." Lança la petite brute, de biais à son binôme.
-"Alors comme ça ce Pomme ne paie pas son loyer ? Le billet qu'on lui apporte devrait résoudre enfin tous ses problèmes."
-"Hein ? Oui, enfin non, il ne paie jamais à temps. Je déteste ça. Il est arrivé, grand, les cheveux argentés au soleil, le bronzage, ma fois, bien fait. Et son sourire radieux m'a convaincue de lui louer ma meilleure chambre mais en 1 mois il n'a pas payé la moitié de ce qu'il me doit. Il est assez baraqué alors je sais qu'il a trouvé des petits boulots ici et là en ville. Certains disent qu'il attend qu'un bandit se pointe ici pour récupérer sa prime. Ce serait mon salut. A cause de cette rumeur, les gens ici l'aiment bien. Il a l'air cool avec son torchon sur le crane mais je peux vous le dire moi qu'il vit dans des conditions lamentables. Il ne se respecte pas le moins du monde !"
Le soir tombe et notre singulier tandem ivre s'est répandu sur sa table. Quelques clients ont remplis la salle à manger de l'auberge et la patronne est au service quand un homme entre à toute allure dans la pièce.
-"Madame l'aubergiste ! Votre bougre de client ! Pomme John ! Il a prit la mer en volant mon bateau !"
-"Non !! Tu ne peux pas dire vrai !"
-"Si ! Il n'a laissé que cela, un bout de papier signé avec au dos : désolé pour les embêtements monsieur le pêcheur, j'emprunte votre bateau et vous laisse cet autographe que vous pourrez revendre quand je serais devenu célèbre. Au long terme, vous y gagnez. PJ."
-"Il a quitté l'île ?! Mais on ne lui a pas remit son billet de loterie gagnant !"
-"Je vais le retrouver pour faire ce que j'ai l'habitude de faire aux types que je retrouve ..."
>> Psychologie
Vous l'aurez certainement déjà bien compris, John est un peu tête en l'air. Il a l'habitude de s'attirer les foudres de chacun tout en passant systématiquement entre les mailles du filet. C'est le genre de gars exaspérant pour tous ceux qui ont l'habitude du dure labeur, et qui détestent le voir agir aussi légèrement. Son oisiveté est contagieuse, il agit sans pression aucune et ne semble jamais inquiet de rien. Là où certains y verront du sang froid, d'autres suspecteront la bêtise. John est un chanceux inversé. Il a toujours de la chance et ce, dans toutes les situations mais systématiquement, sa chance tourne vers une catastrophe plus grave. Il est en quelques sortes, une victime de l'ordre du cosmos qui s'amuse avec les aiguilles de son destin. Désinvesti de toutes formes d'engagement, il a du mal à se motiver. Prendre au sérieux une situation relève de l'utopie dans son cas. Il génère une certaine forme d'exaspération chez ses interlocuteurs et surtout, chez ses ennemis. Inébranlable, il attise l'impatience et déchaine les incompréhensions. Notre bonne vieille Pomme a quand même quelques ressources pour sa défense. Il est malgré tous ses défauts, extrêmement attachant à ceux qui sauront dépasser sa nonchalance. Il a un certain sens de la camaraderie même s'il vaut mieux mourir sur le champ que de compter sur lui. Sa coolitude en fait un point fort pour cimenter les groupes et les tensions inhérentes aux rassemblements d'égos. Le sien, il le jette aisément en pâture, ou disons qu'il l'a bradé pour s'acheter un bonnet ... Finir une description n'est pas une tâche évidente.
>> Biographie
John est née il y a déjà 26 ans. Où ? cela nul ne le sait. Il a grandit dans un orphelinat situé sur l'île du karaté. Les encadrants y formaient les gamins à devenir des champions en vue d'animer la vie du tournois de Karaté de l'île qui attirait chaque année une ribambelle d'athlètes venus de tout South Blue ainsi qu'une armée de touristes. L'engouement général pour les entrainements, les réveils matinaux et la discipline physique ont toujours eu le don de dégouter notre jeune ami qui ne voyait là, qu'une dépense d'énergie inutile et sans fins motivantes à ses yeux. Rapidement exclu du groupe, il a grandit à part, en solitaire, sans trop en pâtir. La perspective de faire partie du vaste monde en quittant ce petit carcan suffisait à le maintenir dans un état de joie indéfectible. L'absence de filles était certainement ce qui mettait le plus à mal la patience du gamin albinos. Lui, ce qu'il préférait aux activités physiques et aux coups répétés contre les murs d'entrainement, c'était faire le malin devant les gamines de son âge et ça encore, ses amis pensionnaires ne le comprenaient pas. Il ne les méprisait pas. Seulement, leur faculté à ne pas accepter qu'il ne voulait pas devenir un champion de karaté l'irritait. Il devait attendre ses 15 ans pour pouvoir quitter les lieux mais c'était sans compter sur cet incendie qui engloutit les locaux en l'espace d'une heure et demie. Sans qu'il n'ait l'occasion de se défendre, tous le pointèrent du doigt car il était le seul suspect qu'il put être raisonnable de suspecter, aux vues de son hostilité envers leur mode de vie. Il fut arrêté la nuit même, avant d'être emmené en maison de redressement. On l'emmena à bord d'un navire de l'orphelinat sur une île à quelques miles de celle du karaté. En son centre, un bâtiment aussi lugubre qu'inquiétant ...
John comprit en franchissant le large portail qu'il était non pas en maison de redressement pour les jeunes délinquants, mais tout simplement en prison. Là, il fut enfermé et traité comme un moins que rien, sans aucune autre forme de procès. Piégé dans une cellule sombre, il n'avait qu'un seul repas par jours et il devait travailler en nettoyant les murs de ce château abjecte. Nettoyer, c'était encore tolérable. Le pire pour lui, c'était cette tranchée qu'il fallait qu'il creuse jours après jours, tout autour de l'île et qui ne servait à rien. A rien d'autre qu'à emmerder les détenus. Les gardiens étaient de vrais petits bourreaux qui concouraient à qui sera le plus injuste. Une année passa, puis deux, puis John arrêta de compter. Il partageait sa cellule avec un type complètement barge. Ce dernier avait éliminé les 2 autres pensionnaires de leur cage. John n'avait pas reçu de traitement de faveur mais il avait simplement réussit à tenir tête au détraqué. A la fin de la 1ère année, il a daigné ouvrir la bouche pour dire un mot et cesser de se gratter en murmurant des phrases inaudibles. Il parlait de trancher pour tuer. Il ne pensait qu'à ça. Il finit par se confier à ce prisonnier qu'il n'arrivait pas à supprimer. Il décrivait au jeune Pomme à moitié attentif, comment il prenait un malin plaisir à découper avec son katana, sans distinction, éléments en tous genres et êtres vivants confondus. Il était complètement obnubilé par le fait de découper tout ce qu'il pouvait jusqu'à ce qu'on l'arrête enfin pour ses nombreux crimes.
Quand il fut libéré, John apprit qu'il avait 21 ans. Il venait de passer à peu près 6 années à l'ombre. Il fut ramené par bateau sur l'île du karaté avec un avertissement du capitaine : "Et qu'on ne t'y reprenne plus !". A lui de se demander : "Qu'est ce que j'ai fait déjà ?". Plus important encore, après avoir gâché et perdu les plus belles années de sa vie, qu'allait il bien pouvoir faire ? Prit d'une vigoureuse impatience, il se sentit pousser des ailes. Il fonça au port, s'engouffra dans un restaurant et ressortit avec de la nourriture autour du cou en courant. Poursuivit par 5 serveurs furieux, il détala jusqu'aux quais où il sauta dans une barque de pêcheur dont il gonfla les voiles. C'est ainsi qu'il mit le cap sur son avenir, loin de cette ville maudite et stérile qui lui avait volé son adolescence sans rien lui rendre en retour. Mais, n'est pas meneur de barques à travers flots qui veut ! Le petit Johnny n'avait pas apprit grand chose en prison. Il savait vaguement survivre dans l'obscurité et l'obscurantisme, mais son expérience se limitait à peu près à ça. La tempête qui le malmenait ne semblait pas disposée à s'arrêter et elle poursuivi son impitoyable assaut jusqu'à définitivement engouffrer l'embarcation entre deux gouffres d'eau. John sentit le bois céder sous ses pieds et la mer toute entière s'abattit sur lui. Il prit son inspiration pour subir les forces abyssales qui le transportèrent dans une fraicheur de mort. Quand il ouvrit les yeux pour constater le désastre, la houle gigantesque s'agitait 10 mètres au dessus de son corps submergé. Les éclairs dont le son lui parvenaient à peine brisaient ce tableau en mouvement et d'en dessous, les vagues colossales semblaient inoffensives mais le fuyard ne pouvait rester dans cette quiétude indéfiniment. Il fit quelques brasses pour rejoindre la surface, et lui qui pensait avoir froid fut parcouru par un frisson glacial, quand une ombre titanesque apparu sous ses pieds. Un monstre marin passait par là quelques mètres sous son petit corps mais par chance, -il en faut toujours un minimum pour survivre et continuer à raconter les histoires- il ne l'avait pas remarqué.
Le lendemain, le marin d'eau douce se réveilla sur une plage de rêve comme seul South Blue sait en offrir. Les palmiers côtoyaient les cocotiers et le sable fin se laissait lécher par une houle légère et agréable. Le soleil réchauffait le corps trempé de Pomme qui eut toutes les peines du monde à se redresser. Il avança un peu étourdi et s'engouffra dans l'île sans réfléchir. Avant même qu'il n'ait le temps de se demander ce qu'il allait faire, il débarqua sur une nouvelle plage, de l'autre côté de l'île. Surpris, il observa à gauche puis à droite. Okay, il était bel et bien sur une île déserte, Tcheck. Rapidement, il se mit à l'ouvrage. Il resterait peut être longtemps ici alors il partit chercher de quoi confectionner un abri potable. Quand ce fut fait, il se mit en quête de nourriture. Il dut batailler contre plusieurs tigres mais il finit par avoir gain de cause et à se retour, une bande de singes insupportables avaient saccagé son nouveau chez lui. Il tenta de discuter en leur expliquant qu'ils allaient certainement être colocataires un certain temps alors il était inutile de ... Mais il reçu une noix de coco sur le crane en guise de réponse. Le ton était donné, survivre ici allait être un véritable défit. A la fin de la 1ère semaine, il était concrètement entré en guerre contre les singes malicieux qui se jouaient de lui. Il regrettait ses anciens amis détenus stupides mais déjà émotionnellement plus avancés que ces bêtes. John avait été relâché d'une prison pour se jeter dans une autre. Bon, cette fois ci, la punition dura moins longtemps. Seulement un an. Mais ces 14 mois furent horriblement éprouvants. Les tigres n'étaient rien. Les serpents ? Allez restons sérieux. Le véritable défi était représenté par ces macaques de l'enfer. Quand enfin un navire marchand accosta sur les côtes pour faire escale après avoir essuyé lui aussi une tempête semblable à celle qui avait poussé John jusqu'ici, ce dernier s'infiltra pour se cacher dans les cales. En quittant ses ennemis primates, il se jura de toujours bien tolérer les humains qui étaient doués de conscience et parfois même, d'émotions. Le bateau fendit les flots jusqu'à une île du nom de Bliss ...
Là, il découvrit une ville particulièrement agréable, des gens civilisés et une hostilité quasi inexistante. Même l'air sentait bon ! Il se dégota rapidement un travail et surtout, un katana ... La lubie de son ancien co détenu avait complètement déteinte sur lui. Pendant un an sur son île, il n'avait pensé qu'à trancher ces singes et tous leurs arbres. Il répétait la nuit les mêmes mots qu'il avait trouvé nauséabonds toutes ces années dans la bouche de ce malade. La folie de trancher s'était emparée de lui et il voulait trancher à son tours. Encore et toujours. Il s'entrainait à l'abri des regards le soir, quand il avait finit de travailler au port où il tranchait et assemblait des morceaux de bois pour que son patron les vendent en pièces détachées aux fabricants de navires de l'île, mondialement réputés. Rapidement, il put acheter une petite bâtisse qui donnait directement sur les quais dans le quartier des pêcheurs. Il finit par se tailler une réputation d'honnête travailleur et sa vie sociale nocturne agitée alimentait les ragots de tout le quartier. Ce petit bonheur ne dura qu'un temps puis qu'exactement un an après son arrivée, une bande de pirates accosta sur les quais en face de chez lui et embrasèrent tout le quartier. Tout fut détruit sur plusieurs rues à la ronde avant que les marines ne puissent agir et capturer les malfrats. Le lendemain, le désastre mit toute la population en peine qui se prépara à aider les familles qui avaient perdues leurs demeures. John sortit de chez lui en s'étirant allègrement comme après une bonne nuit. Son sommeil de plomb l'avait préservé du réveil même au milieu de ce vacarme assourdissant. Les citadins réunis autour de chez lui n'en revenaient pas. Au milieu des décombres, seul sa maison était restée debout. D'abord surpris, les habitants se mirent à le soupçonner de complicité. C'était trop louche, il allait devoir répondre de cette anomalie. Sa chance était trop insolente. Après tout, il venait de débarquer, nul ne savait quels liens il entretenait avec le monde extérieur. Pomme fut interrogé des jours durant par les marines de l'île qui en profitèrent pour placer la responsabilité sur lui puisque les pirates avaient réussis à passer leur système de sécurité pour atteindre directement un point difficile d'accès de l'île, ce qui expliquait le temps de réaction étonnamment long des soldats de la dite justice. Après plusieurs jours de ce qui se rapproche de la torture, la marine le libéra par manque de preuves. A son retour chez lui, sa maison était sans dessus dessous. Les habitants avaient écrits sur les murs les insultes qu'ils n'avaient eut le temps de lui hurler. Il ramassa ce qu'il pouvait récupérer et tourna les talons vers la grande bleue avec son petit baluchon. Il ne trouverait pas son salut sur cette île ...
[Il reste un dernier chapitre de cette histoire à écrire sur Manshon avec la mafia de North Blue mais j'aimerais la rédiger sous forme de Flash Back avec d'autres membres du forum.]
John comprit en franchissant le large portail qu'il était non pas en maison de redressement pour les jeunes délinquants, mais tout simplement en prison. Là, il fut enfermé et traité comme un moins que rien, sans aucune autre forme de procès. Piégé dans une cellule sombre, il n'avait qu'un seul repas par jours et il devait travailler en nettoyant les murs de ce château abjecte. Nettoyer, c'était encore tolérable. Le pire pour lui, c'était cette tranchée qu'il fallait qu'il creuse jours après jours, tout autour de l'île et qui ne servait à rien. A rien d'autre qu'à emmerder les détenus. Les gardiens étaient de vrais petits bourreaux qui concouraient à qui sera le plus injuste. Une année passa, puis deux, puis John arrêta de compter. Il partageait sa cellule avec un type complètement barge. Ce dernier avait éliminé les 2 autres pensionnaires de leur cage. John n'avait pas reçu de traitement de faveur mais il avait simplement réussit à tenir tête au détraqué. A la fin de la 1ère année, il a daigné ouvrir la bouche pour dire un mot et cesser de se gratter en murmurant des phrases inaudibles. Il parlait de trancher pour tuer. Il ne pensait qu'à ça. Il finit par se confier à ce prisonnier qu'il n'arrivait pas à supprimer. Il décrivait au jeune Pomme à moitié attentif, comment il prenait un malin plaisir à découper avec son katana, sans distinction, éléments en tous genres et êtres vivants confondus. Il était complètement obnubilé par le fait de découper tout ce qu'il pouvait jusqu'à ce qu'on l'arrête enfin pour ses nombreux crimes.
Quand il fut libéré, John apprit qu'il avait 21 ans. Il venait de passer à peu près 6 années à l'ombre. Il fut ramené par bateau sur l'île du karaté avec un avertissement du capitaine : "Et qu'on ne t'y reprenne plus !". A lui de se demander : "Qu'est ce que j'ai fait déjà ?". Plus important encore, après avoir gâché et perdu les plus belles années de sa vie, qu'allait il bien pouvoir faire ? Prit d'une vigoureuse impatience, il se sentit pousser des ailes. Il fonça au port, s'engouffra dans un restaurant et ressortit avec de la nourriture autour du cou en courant. Poursuivit par 5 serveurs furieux, il détala jusqu'aux quais où il sauta dans une barque de pêcheur dont il gonfla les voiles. C'est ainsi qu'il mit le cap sur son avenir, loin de cette ville maudite et stérile qui lui avait volé son adolescence sans rien lui rendre en retour. Mais, n'est pas meneur de barques à travers flots qui veut ! Le petit Johnny n'avait pas apprit grand chose en prison. Il savait vaguement survivre dans l'obscurité et l'obscurantisme, mais son expérience se limitait à peu près à ça. La tempête qui le malmenait ne semblait pas disposée à s'arrêter et elle poursuivi son impitoyable assaut jusqu'à définitivement engouffrer l'embarcation entre deux gouffres d'eau. John sentit le bois céder sous ses pieds et la mer toute entière s'abattit sur lui. Il prit son inspiration pour subir les forces abyssales qui le transportèrent dans une fraicheur de mort. Quand il ouvrit les yeux pour constater le désastre, la houle gigantesque s'agitait 10 mètres au dessus de son corps submergé. Les éclairs dont le son lui parvenaient à peine brisaient ce tableau en mouvement et d'en dessous, les vagues colossales semblaient inoffensives mais le fuyard ne pouvait rester dans cette quiétude indéfiniment. Il fit quelques brasses pour rejoindre la surface, et lui qui pensait avoir froid fut parcouru par un frisson glacial, quand une ombre titanesque apparu sous ses pieds. Un monstre marin passait par là quelques mètres sous son petit corps mais par chance, -il en faut toujours un minimum pour survivre et continuer à raconter les histoires- il ne l'avait pas remarqué.
Le lendemain, le marin d'eau douce se réveilla sur une plage de rêve comme seul South Blue sait en offrir. Les palmiers côtoyaient les cocotiers et le sable fin se laissait lécher par une houle légère et agréable. Le soleil réchauffait le corps trempé de Pomme qui eut toutes les peines du monde à se redresser. Il avança un peu étourdi et s'engouffra dans l'île sans réfléchir. Avant même qu'il n'ait le temps de se demander ce qu'il allait faire, il débarqua sur une nouvelle plage, de l'autre côté de l'île. Surpris, il observa à gauche puis à droite. Okay, il était bel et bien sur une île déserte, Tcheck. Rapidement, il se mit à l'ouvrage. Il resterait peut être longtemps ici alors il partit chercher de quoi confectionner un abri potable. Quand ce fut fait, il se mit en quête de nourriture. Il dut batailler contre plusieurs tigres mais il finit par avoir gain de cause et à se retour, une bande de singes insupportables avaient saccagé son nouveau chez lui. Il tenta de discuter en leur expliquant qu'ils allaient certainement être colocataires un certain temps alors il était inutile de ... Mais il reçu une noix de coco sur le crane en guise de réponse. Le ton était donné, survivre ici allait être un véritable défit. A la fin de la 1ère semaine, il était concrètement entré en guerre contre les singes malicieux qui se jouaient de lui. Il regrettait ses anciens amis détenus stupides mais déjà émotionnellement plus avancés que ces bêtes. John avait été relâché d'une prison pour se jeter dans une autre. Bon, cette fois ci, la punition dura moins longtemps. Seulement un an. Mais ces 14 mois furent horriblement éprouvants. Les tigres n'étaient rien. Les serpents ? Allez restons sérieux. Le véritable défi était représenté par ces macaques de l'enfer. Quand enfin un navire marchand accosta sur les côtes pour faire escale après avoir essuyé lui aussi une tempête semblable à celle qui avait poussé John jusqu'ici, ce dernier s'infiltra pour se cacher dans les cales. En quittant ses ennemis primates, il se jura de toujours bien tolérer les humains qui étaient doués de conscience et parfois même, d'émotions. Le bateau fendit les flots jusqu'à une île du nom de Bliss ...
Là, il découvrit une ville particulièrement agréable, des gens civilisés et une hostilité quasi inexistante. Même l'air sentait bon ! Il se dégota rapidement un travail et surtout, un katana ... La lubie de son ancien co détenu avait complètement déteinte sur lui. Pendant un an sur son île, il n'avait pensé qu'à trancher ces singes et tous leurs arbres. Il répétait la nuit les mêmes mots qu'il avait trouvé nauséabonds toutes ces années dans la bouche de ce malade. La folie de trancher s'était emparée de lui et il voulait trancher à son tours. Encore et toujours. Il s'entrainait à l'abri des regards le soir, quand il avait finit de travailler au port où il tranchait et assemblait des morceaux de bois pour que son patron les vendent en pièces détachées aux fabricants de navires de l'île, mondialement réputés. Rapidement, il put acheter une petite bâtisse qui donnait directement sur les quais dans le quartier des pêcheurs. Il finit par se tailler une réputation d'honnête travailleur et sa vie sociale nocturne agitée alimentait les ragots de tout le quartier. Ce petit bonheur ne dura qu'un temps puis qu'exactement un an après son arrivée, une bande de pirates accosta sur les quais en face de chez lui et embrasèrent tout le quartier. Tout fut détruit sur plusieurs rues à la ronde avant que les marines ne puissent agir et capturer les malfrats. Le lendemain, le désastre mit toute la population en peine qui se prépara à aider les familles qui avaient perdues leurs demeures. John sortit de chez lui en s'étirant allègrement comme après une bonne nuit. Son sommeil de plomb l'avait préservé du réveil même au milieu de ce vacarme assourdissant. Les citadins réunis autour de chez lui n'en revenaient pas. Au milieu des décombres, seul sa maison était restée debout. D'abord surpris, les habitants se mirent à le soupçonner de complicité. C'était trop louche, il allait devoir répondre de cette anomalie. Sa chance était trop insolente. Après tout, il venait de débarquer, nul ne savait quels liens il entretenait avec le monde extérieur. Pomme fut interrogé des jours durant par les marines de l'île qui en profitèrent pour placer la responsabilité sur lui puisque les pirates avaient réussis à passer leur système de sécurité pour atteindre directement un point difficile d'accès de l'île, ce qui expliquait le temps de réaction étonnamment long des soldats de la dite justice. Après plusieurs jours de ce qui se rapproche de la torture, la marine le libéra par manque de preuves. A son retour chez lui, sa maison était sans dessus dessous. Les habitants avaient écrits sur les murs les insultes qu'ils n'avaient eut le temps de lui hurler. Il ramassa ce qu'il pouvait récupérer et tourna les talons vers la grande bleue avec son petit baluchon. Il ne trouverait pas son salut sur cette île ...
[Il reste un dernier chapitre de cette histoire à écrire sur Manshon avec la mafia de North Blue mais j'aimerais la rédiger sous forme de Flash Back avec d'autres membres du forum.]
>> Test RP
Même si John était habitué aux températures inhérentes à l'océan du Sud, il pâtissait largement de la chaleur qui s'abattait sur lui depuis qu'il avait aperçu au loin, l'île qui serait sa prochaine destination. En réalité, il avait dérivé 3 jours au hasard des vents pour atterrir ici ... Le rocher semblait trembloter à cause de la chaleur qui l'entourait. Il devait s'agir d'une île particulièrement sèche voir désertique. Pomme approchait doucement et il put apercevoir une ville sur la côte. Le port indiquait : Hinu Town. Notre vagabond avait déjà lu des articles sur cet endroit connu dans tout South Blue. Le Royaume des Al-Jawhara qui avaient prodigieusement fait pousser non pas des plantes dans le désert, mais plus encore. Des villes entières et prospères. C'était une terre qui promettait richesses et fortune aux baroudeurs en quête d'aventures. Un endroit idéal pour notre (p)homme qui repartait à 0 une fois de plus. Il s'approchait des quais quand il planta sa lame dans la fine coque en bois de son minuscule bateau. Le navire prit rapidement l'eau et commença à couler. John monta sur le petit mat et, n'aillant pas encore la classe ni le style des grands navigateurs, il dut effectuer un long saut pour atteindre le ponton avant que son navire ne soit totalement immergé. Mauvais calcul ... D'autant plus qu'il rata sa cible et se mangea le coin des planches dans les dents. La scène fit éclater de rire les hommes sur le quai qui vinrent aider l'acrobate à sortir de l'eau, encore bouleversé par sa chute.
Quelques instants plus tard, John visitait la ville comme s'il ne s'était rien passé. D'ailleurs, le soleil écrasant avait déjà séché ses vêtements dont l'humidité constituait la seule preuve de son infortune. Il flânait tranquillement dans les rues chaudes et animées quand il remarqua un attroupement sur la place au bout de la voie qu'il longeait. Curieux, il s'approcha et découvrit bientôt un lynchage en règles. Une jeune femme au teint solaire et aux long cheveux noirs était affalée au sol, harcelée par plusieurs types qui lui hurlaient dessus, tout cela sous le regard moue et désinvesti de la foule. La gamine ne devait pas avoir plus de 17 ans et ses détracteurs s'en prenaient à elle avec une extrême violence. La traitant de tous les noms tandis que l'un d'entre eux la piquait avec une fourche.
- "Hoy hoy !" Vaine tentative du chasseur de prime fraichement débarqué puisqu'un vieil homme le fit taire d'un coup de canne sur le pied.
- "N'interviens pas mon garçon. Ces gars là ne sont pas des rigolos et cette jeune fille mérite certainement son supplice."
- "Mais quoi, rien n'indique qu'ils soient habilités à exécuter une sentence si ? Ils ne sont pas marines ni policiers vous voyez bien. Cette jeune fille n'a forcément rien fait qui justifie tout ça."
- "Ah oui tu crois ça ? La voleuse à la lanterne ça ne te dit rien ? Elle pille et ce, sans se cacher pour passer les barrages de sécurité avec un aplomb inégalé. Quand elle en a finit, elle met le feu aux demeures et disparait. Elle a déjà saccagé 3 magnifiques villas ce mois ci. La marine la recherche morte ou vive pour un peu plus de 3 millions de Berry's."
Alors ce petit bout de femme était une véritable criminelle endurcie ? Elle représentait même une coquette somme d'argent pour celui qui la capturerait. Les apparences avaient souvent trompées Pomme mais rarement à ce point. Il ne sut que répondre ce qui lui permit d'entendre la scène qui se poursuivait sous ses yeux.
- "Sale trainée. Encore une foutue étrangère venue dérégler l'ordre établi."
- "Tu me dégoutes. Tu sais combien de temps nous devons travailler pour bâtir ces maisons que tu détruit ?"
- "J'ai trouvé une hache ! On va lui couper la main avant de la rendre à la marine. C'est tout ce qu'elle mérite cette salle petite voleuse."
- "Fille du diable !"
- "Incendiaire étrangère ! Tuez la !"
- "Coupez lui les 2 mains ! Elle aura l'air maligne !!"
Deux de ses bourreaux la saisirent fermement et celui qui la piquait avec sa fourche s'écarta pour laisser passer un gars armé d'un hachette. Un autre homme de la foule, avide de sensations fortes, sauta sur elle pour lui saisir le bras et l'allonger au sol. La pauvre jeune femme connue sur son avis de recherche sous le nom de Ferrara semblait à bout de forces. Ses vêtements déchirés indiquaient qu'elle s'était débattue. Son attitude montrait qu'elle n'était pas prête à céder à la panique et au désespoir si chers à cette foule répugnante. Elle allait rester digne jusqu'au bout sans se répandre en larmes ou pire, en supplications. Une telle noblesse de comportement ne manqua pas de toucher le spectateur albinos mais avant tout, sa situation précaire de nomade traquée de surcroit, anima en lui une sympathie grandissante. Après tout, il était aussi libre que ces exécuteurs sauvages. Il pouvait aussi récupérer sa prime comme bon lui semblait. Le membre tendu de la victime au sol, l'homme à la hache brandit son arme.
Ce qui s'abattit sur le bras fin et bronzé de Ferrara ne fut pas la lame attendue mais un filet de sang. Le poignet de son bourreau en laissa s'échapper d'un seul coup et en quantités. D'abord surpris, l'homme dut ensuite lâcher son arme pour offrir un crie de douleur à la foule qui n'attendait que ça. Quoi ce n'est pas ce qu'elle voulait ? Tant pis pour elle ! Pomme repoussa le minable qui s'était dévoué pour tenir le bras de la voleuse d'un simple coup de pied lourd et sans prétention. Derrière lui, l'homme à la fourche chargeait mais il fut arrêté par la lame aiguisée du justicier improvisé qui le repoussa avant de placer un coup de tête mal adroit dans le nez de l'un des 2 hommes qui tenaient la jeune femme. L'autre la lâcha pour prendre quelque chose à sa ceinture qu'il ne trouva pas. Il reçu simplement un coup de la garde du sabre de John dans le ventre.
- "Vous devriez avoir honte de ..."
- "La voleuse a disparu !"
- "Hey toi ! C'est toi qui viens de prendre mon portefeuille ?"
- "Ma bourse ! J'ai perdu ma bourse pleine d'or !!"
- "Qui a fait ça ?"
- "Tant pis pour les négociations alors ..." Pomme aperçu la fameuse Ferrara escaladant une gouttière en direction des toits de la ville. Il fonça dans la foule à toutes allures, poursuivi par les hommes qu'il venait de déculotter en public. Le vieil homme avec qui il avait échangé quelques mots souriait. Derrière lui ses poursuivants tombèrent les uns sur les autres et la vieille canaille lâcha à un simple "oups !" en remettant sa canne droite.
John fonçait dans la rue. La jeune femme elle, sautait de toits en toits. Lui n'avait pas le temps pour l'escalade s'il ne voulait pas se faire devancer.
- "Merci pour ça crétin ! Mais tu n'auras pas de bisous sur le front !"
- "Ce n'est pas ça que je veux !"
- "Pervers !!"
- "Hein ? Mais non ! Attends !! Je veux juste ta prime !!!"
- "Tu peux toujours courir pervers !!"
John ne regardait plus devant lui depuis un bon moment et il fonça dans un stand ambulant ce qui fit sauter bon nombre de cagettes de fruits de toutes les couleurs qui volèrent en éclats. Les marchands furieux sortirent leurs lames qu'il dut esquiver en se remettant sur ses pattes. Il partit en s'excusant avant de se rendre compte qu'il avait perdu de vue sa cible.
- "Kihihihihi !" Il reconnu la voix désagréable de l'irritante fuyarde. Un sourire en coin, il bondit dans une ruelle sombre et découpa le haut d'un tonneau. La jeune femme sortit sa tête avec une surprise affichée. Elle bondit de sa cachette en décochant un coup de pied en plein dans le visage de John qui dégusta mais qui teint bond afin de non pas se laisser envoyer sur le côté, mais de saisir la petite féline. Il attrapa donc sa cheville après avoir encaissé le coup et balança le corps de sa prime au sol. Enfin, il lui sauta dessus pour l'immobiliser.
- "Je le savais que tu étais un pervers !"
- "Arrête, tu es à peine formée et tu crois que tu intéresse les grands garçons ?" Il fut surpris par la réaction puérile et infantile de la célèbre voleuse qui avait montré tout à l'heure un sang froid exemplaire. Elle fit la moue et tourna sa tête comme pour bouder. Blasé par la situation, il la ligota et la relava avant de la pousser vers la rue passante.
- "Tu m'as sauvé pour me remettre à la marine ?"
- "Tu as une prime sur ta tête je te rappelle. Ça veut dire que t'as fait des choses dont t'es prête à payer les conséquences j'me trompe ?"
- "Si je ne suis pas encore tout à fait formée, alors je ne dois pas être non plus tout à fait responsable de mes actes, c'est logique ! Vous semblez tous si empressés de me punir, comme si j'étais si nuisible que ça dans le fond. Je ne m'attaque qu'aux riches de ce pays qui ont des maisons secondaires. Ils n'y perdent pas grand chose ..."
- "Et toi tu as toute ta jeunesse à perdre." Lança John tandis que les liens qui retenaient Ferrara tombaient au sol. Surprise, elle se retourna en se massant les poignets.
- "Qu'est ce que tu fais ?"
- "Rien, tu es libre. Je suis sure que tu as compris."
- "T'as du culot pour donner des leçons comme ça aux gens que tu ne connais pas !"
- "J'ai passé pas mal de temps à l'ombre pour un incendie que je n'ai pas commis. Toi, t'les déclenche. Ça aurait pu être toi d'ailleurs !"
- "C'était quand ?"
- "Y'a 7 ans à peu près."
- "Tu veux vraiment savoir l'âge que j'avais il y a 7 ans ? Baaaaka ! Baka baka !" Il la saisit sans prévenir pour lui frotter son poing sur la tête, la mettant dans une position des plus inconfortables et dont elle ne put se défaire.
- "Peu importe. Si tu poursuis dans c'te voie, t'es dès aujourd'hui pleinement responsable. T'as eu une chance pour réfléchir. Si t'es débile, tu n't'ennuieras pas en prison, il y a des pierres à compter sur les murs. Ca t'occupera."
- "Bahhh je ne suis pas aussi débile que toi, je n'ai pas passé 40 ans en prison pour rien ! Baka ! En plus tu es un pervers ! Gros nul."
- "Tu peux le garder."
- "Hein ?"
- "Tu t'crois adroite ? T'as mon argent. Garde le."
- "Je n'en veux pas tu me fais pitié, je te le rends tiens."
Pomme tourna les talons et s'écarta de la jeune femme. Il lui fit un petit signe de la main sans la regarder et s'apprêtait à disparaitre dans la foule quand une autre main saisit la sienne qui retombait. Il fut retourné violemment et Ferrara le saisit dans ses bras. Surprit, il ne savait quoi faire de ses grandes patoches, alors il se gratta sous son bonnet en tapotant le dos de la gamine de l'autre main. Il sentit qu'elle pleurait ce qui décupla sa gêne.
- "Tu es seule toi aussi n'est ce pas ?" Il reçu une gigantesque baffe qui le secoua.
- "Crétin ! Tu ne sais vraiment pas parler aux femmes ! Je ne suis pas seule je m'en sors très bien ! On se reverra un jours et tu verras comment j'aurais réussi ! J'utiliserais cette chance que tu m'as donné. J'appellerais ça, le Joker de ... C'est comment ton nom déjà ?"
- "Elle est là ! Attrapez la avant qu'elle ne s'échappe !"
- "Il y a ce violent bretteur avec elle, faites attention !"
Le duo se sépara en se jetant un dernier regard rieur, comme un défit lancé à leurs avenirs mutuels. Manifestement, Pomme John allait devoir renoncer à mener une vie idyllique sur cette île. Existait il seulement un endroit idéal pour un type comme lui ? De toutes évidences, le monde regorgeait de personnages hauts en couleurs qui valaient la peine qu'on se déplace pour les rencontrer.
C'était déjà ça de gagné !
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________Quelques instants plus tard, John visitait la ville comme s'il ne s'était rien passé. D'ailleurs, le soleil écrasant avait déjà séché ses vêtements dont l'humidité constituait la seule preuve de son infortune. Il flânait tranquillement dans les rues chaudes et animées quand il remarqua un attroupement sur la place au bout de la voie qu'il longeait. Curieux, il s'approcha et découvrit bientôt un lynchage en règles. Une jeune femme au teint solaire et aux long cheveux noirs était affalée au sol, harcelée par plusieurs types qui lui hurlaient dessus, tout cela sous le regard moue et désinvesti de la foule. La gamine ne devait pas avoir plus de 17 ans et ses détracteurs s'en prenaient à elle avec une extrême violence. La traitant de tous les noms tandis que l'un d'entre eux la piquait avec une fourche.
- "Hoy hoy !" Vaine tentative du chasseur de prime fraichement débarqué puisqu'un vieil homme le fit taire d'un coup de canne sur le pied.
- "N'interviens pas mon garçon. Ces gars là ne sont pas des rigolos et cette jeune fille mérite certainement son supplice."
- "Mais quoi, rien n'indique qu'ils soient habilités à exécuter une sentence si ? Ils ne sont pas marines ni policiers vous voyez bien. Cette jeune fille n'a forcément rien fait qui justifie tout ça."
- "Ah oui tu crois ça ? La voleuse à la lanterne ça ne te dit rien ? Elle pille et ce, sans se cacher pour passer les barrages de sécurité avec un aplomb inégalé. Quand elle en a finit, elle met le feu aux demeures et disparait. Elle a déjà saccagé 3 magnifiques villas ce mois ci. La marine la recherche morte ou vive pour un peu plus de 3 millions de Berry's."
Alors ce petit bout de femme était une véritable criminelle endurcie ? Elle représentait même une coquette somme d'argent pour celui qui la capturerait. Les apparences avaient souvent trompées Pomme mais rarement à ce point. Il ne sut que répondre ce qui lui permit d'entendre la scène qui se poursuivait sous ses yeux.
- "Sale trainée. Encore une foutue étrangère venue dérégler l'ordre établi."
- "Tu me dégoutes. Tu sais combien de temps nous devons travailler pour bâtir ces maisons que tu détruit ?"
- "J'ai trouvé une hache ! On va lui couper la main avant de la rendre à la marine. C'est tout ce qu'elle mérite cette salle petite voleuse."
- "Fille du diable !"
- "Incendiaire étrangère ! Tuez la !"
- "Coupez lui les 2 mains ! Elle aura l'air maligne !!"
Deux de ses bourreaux la saisirent fermement et celui qui la piquait avec sa fourche s'écarta pour laisser passer un gars armé d'un hachette. Un autre homme de la foule, avide de sensations fortes, sauta sur elle pour lui saisir le bras et l'allonger au sol. La pauvre jeune femme connue sur son avis de recherche sous le nom de Ferrara semblait à bout de forces. Ses vêtements déchirés indiquaient qu'elle s'était débattue. Son attitude montrait qu'elle n'était pas prête à céder à la panique et au désespoir si chers à cette foule répugnante. Elle allait rester digne jusqu'au bout sans se répandre en larmes ou pire, en supplications. Une telle noblesse de comportement ne manqua pas de toucher le spectateur albinos mais avant tout, sa situation précaire de nomade traquée de surcroit, anima en lui une sympathie grandissante. Après tout, il était aussi libre que ces exécuteurs sauvages. Il pouvait aussi récupérer sa prime comme bon lui semblait. Le membre tendu de la victime au sol, l'homme à la hache brandit son arme.
Ce qui s'abattit sur le bras fin et bronzé de Ferrara ne fut pas la lame attendue mais un filet de sang. Le poignet de son bourreau en laissa s'échapper d'un seul coup et en quantités. D'abord surpris, l'homme dut ensuite lâcher son arme pour offrir un crie de douleur à la foule qui n'attendait que ça. Quoi ce n'est pas ce qu'elle voulait ? Tant pis pour elle ! Pomme repoussa le minable qui s'était dévoué pour tenir le bras de la voleuse d'un simple coup de pied lourd et sans prétention. Derrière lui, l'homme à la fourche chargeait mais il fut arrêté par la lame aiguisée du justicier improvisé qui le repoussa avant de placer un coup de tête mal adroit dans le nez de l'un des 2 hommes qui tenaient la jeune femme. L'autre la lâcha pour prendre quelque chose à sa ceinture qu'il ne trouva pas. Il reçu simplement un coup de la garde du sabre de John dans le ventre.
- "Vous devriez avoir honte de ..."
- "La voleuse a disparu !"
- "Hey toi ! C'est toi qui viens de prendre mon portefeuille ?"
- "Ma bourse ! J'ai perdu ma bourse pleine d'or !!"
- "Qui a fait ça ?"
- "Tant pis pour les négociations alors ..." Pomme aperçu la fameuse Ferrara escaladant une gouttière en direction des toits de la ville. Il fonça dans la foule à toutes allures, poursuivi par les hommes qu'il venait de déculotter en public. Le vieil homme avec qui il avait échangé quelques mots souriait. Derrière lui ses poursuivants tombèrent les uns sur les autres et la vieille canaille lâcha à un simple "oups !" en remettant sa canne droite.
John fonçait dans la rue. La jeune femme elle, sautait de toits en toits. Lui n'avait pas le temps pour l'escalade s'il ne voulait pas se faire devancer.
- "Merci pour ça crétin ! Mais tu n'auras pas de bisous sur le front !"
- "Ce n'est pas ça que je veux !"
- "Pervers !!"
- "Hein ? Mais non ! Attends !! Je veux juste ta prime !!!"
- "Tu peux toujours courir pervers !!"
John ne regardait plus devant lui depuis un bon moment et il fonça dans un stand ambulant ce qui fit sauter bon nombre de cagettes de fruits de toutes les couleurs qui volèrent en éclats. Les marchands furieux sortirent leurs lames qu'il dut esquiver en se remettant sur ses pattes. Il partit en s'excusant avant de se rendre compte qu'il avait perdu de vue sa cible.
- "Kihihihihi !" Il reconnu la voix désagréable de l'irritante fuyarde. Un sourire en coin, il bondit dans une ruelle sombre et découpa le haut d'un tonneau. La jeune femme sortit sa tête avec une surprise affichée. Elle bondit de sa cachette en décochant un coup de pied en plein dans le visage de John qui dégusta mais qui teint bond afin de non pas se laisser envoyer sur le côté, mais de saisir la petite féline. Il attrapa donc sa cheville après avoir encaissé le coup et balança le corps de sa prime au sol. Enfin, il lui sauta dessus pour l'immobiliser.
- "Je le savais que tu étais un pervers !"
- "Arrête, tu es à peine formée et tu crois que tu intéresse les grands garçons ?" Il fut surpris par la réaction puérile et infantile de la célèbre voleuse qui avait montré tout à l'heure un sang froid exemplaire. Elle fit la moue et tourna sa tête comme pour bouder. Blasé par la situation, il la ligota et la relava avant de la pousser vers la rue passante.
- "Tu m'as sauvé pour me remettre à la marine ?"
- "Tu as une prime sur ta tête je te rappelle. Ça veut dire que t'as fait des choses dont t'es prête à payer les conséquences j'me trompe ?"
- "Si je ne suis pas encore tout à fait formée, alors je ne dois pas être non plus tout à fait responsable de mes actes, c'est logique ! Vous semblez tous si empressés de me punir, comme si j'étais si nuisible que ça dans le fond. Je ne m'attaque qu'aux riches de ce pays qui ont des maisons secondaires. Ils n'y perdent pas grand chose ..."
- "Et toi tu as toute ta jeunesse à perdre." Lança John tandis que les liens qui retenaient Ferrara tombaient au sol. Surprise, elle se retourna en se massant les poignets.
- "Qu'est ce que tu fais ?"
- "Rien, tu es libre. Je suis sure que tu as compris."
- "T'as du culot pour donner des leçons comme ça aux gens que tu ne connais pas !"
- "J'ai passé pas mal de temps à l'ombre pour un incendie que je n'ai pas commis. Toi, t'les déclenche. Ça aurait pu être toi d'ailleurs !"
- "C'était quand ?"
- "Y'a 7 ans à peu près."
- "Tu veux vraiment savoir l'âge que j'avais il y a 7 ans ? Baaaaka ! Baka baka !" Il la saisit sans prévenir pour lui frotter son poing sur la tête, la mettant dans une position des plus inconfortables et dont elle ne put se défaire.
- "Peu importe. Si tu poursuis dans c'te voie, t'es dès aujourd'hui pleinement responsable. T'as eu une chance pour réfléchir. Si t'es débile, tu n't'ennuieras pas en prison, il y a des pierres à compter sur les murs. Ca t'occupera."
- "Bahhh je ne suis pas aussi débile que toi, je n'ai pas passé 40 ans en prison pour rien ! Baka ! En plus tu es un pervers ! Gros nul."
- "Tu peux le garder."
- "Hein ?"
- "Tu t'crois adroite ? T'as mon argent. Garde le."
- "Je n'en veux pas tu me fais pitié, je te le rends tiens."
Pomme tourna les talons et s'écarta de la jeune femme. Il lui fit un petit signe de la main sans la regarder et s'apprêtait à disparaitre dans la foule quand une autre main saisit la sienne qui retombait. Il fut retourné violemment et Ferrara le saisit dans ses bras. Surprit, il ne savait quoi faire de ses grandes patoches, alors il se gratta sous son bonnet en tapotant le dos de la gamine de l'autre main. Il sentit qu'elle pleurait ce qui décupla sa gêne.
- "Tu es seule toi aussi n'est ce pas ?" Il reçu une gigantesque baffe qui le secoua.
- "Crétin ! Tu ne sais vraiment pas parler aux femmes ! Je ne suis pas seule je m'en sors très bien ! On se reverra un jours et tu verras comment j'aurais réussi ! J'utiliserais cette chance que tu m'as donné. J'appellerais ça, le Joker de ... C'est comment ton nom déjà ?"
- "Elle est là ! Attrapez la avant qu'elle ne s'échappe !"
- "Il y a ce violent bretteur avec elle, faites attention !"
Le duo se sépara en se jetant un dernier regard rieur, comme un défit lancé à leurs avenirs mutuels. Manifestement, Pomme John allait devoir renoncer à mener une vie idyllique sur cette île. Existait il seulement un endroit idéal pour un type comme lui ? De toutes évidences, le monde regorgeait de personnages hauts en couleurs qui valaient la peine qu'on se déplace pour les rencontrer.
C'était déjà ça de gagné !
Informations IRL
Prénom : Jojo fera amplement l'affaire !
Age : 20 ... et quelques.
Aime : Tout ce qui brille.
N'aime pas : Tout ce qui se prend trop au sérieux.
Personnage préféré de One Piece : Aokiji Kuzan Aoff Korse
Caractère : J'espère être de bonne compagnie, parfois taquin, le plus souvent bien veillant ...
Fait du RP depuis : Des années ... Et quelques autres encore. Comment ça on ne dirait pas ?
Disponibilité approximative : 3 nuits par semaines ! Ou peut être 4.
Comment avez-vous connu le forum ? Il y a très longtemps, dans une galaxie lointaine. (Ex Kaetsuro D. Shinji)
Prénom : Jojo fera amplement l'affaire !
Age : 20 ... et quelques.
Aime : Tout ce qui brille.
N'aime pas : Tout ce qui se prend trop au sérieux.
Personnage préféré de One Piece : Aokiji Kuzan Aoff Korse
Caractère : J'espère être de bonne compagnie, parfois taquin, le plus souvent bien veillant ...
Fait du RP depuis : Des années ... Et quelques autres encore. Comment ça on ne dirait pas ?
Disponibilité approximative : 3 nuits par semaines ! Ou peut être 4.
Comment avez-vous connu le forum ? Il y a très longtemps, dans une galaxie lointaine. (Ex Kaetsuro D. Shinji)
Dernière édition par Pomme John le Mar 3 Mar 2015 - 14:34, édité 16 fois