Détective Comique #3
1619, West Blue, Las Camp – Flashback
1619, West Blue, Las Camp – Flashback
«-Cher mercenaire, c’est quoi votre nom déjà ?
-Randy… Je suis là pour quoi ! ajouta l’homme au marcel
-Vous êtes un homme des plus directs… Très bien ! »
L’homme d’une quarantaine d’années qui se tenait face à Randy inspira un grand coup. Cet homme, un individu au physique des plus banals mais propre sur lui fixait Randy avec une certaine admiration et en même temps avec une certaine crainte. Il hésita d’ailleurs un moment avant de cracher le morceau, mais au final il n’eut d’autre choix que de le faire quand l’homme au marcel commença à s’impatienter. En effet, Randy n’était pas connu pour sa patience légendaire mais bien au contraire il était surtout connu pour ses nombreux coups de gueule. Une personne ne l’aimait pas, le mercenaire la giflait au minimum et il lui arrivait même parfois voir souvent de passer à tabac des gens. Cependant s’il y a bien une chose que Randy évitait à tout prix, c’était de tuer une personne. Il était limité, mais il était tout de même informé que s’il tuait la mauvaise personne, il ne pouvait plus exercer dans son milieu, milieu qui était connu pour sa discrétion et son efficacité. Mais à cet instant précis Randy se fichait de ça, tout ce qu’il voulait c’était l’information que son employeur s’apprêtait à lui révéler.
«-Humm… Un peu rustre le Randy… Marmonna-t-il
-Quoi ? cria Randy légèrement énervé
-Rien, rien… Bon, si je vous ai convoqué ici c’est pour une mission bien précise.
-Et encore ?
-…Votre but, c’est de récupérer un vase c’est celui que l’on appelle le Mandarin.
-Le Mandarin, c’est qui se type ?
-Savoir qui s’est ne vous apportera rien, la seule chose que vous devait savoir est la localisation et quel objet prendre.
-Un vase ? Vous vous foutez de ma gueule non ?
-Pourquoi donc cher ami ?
-Je suis pas intelligent, mais je sens le piège… Un vase, un vase ça peut s’acheter n’importe où !
-Peut-être que oui, mais pas celui-là, ce vase-là est un vase que le bas peuple comme vous ne peut se permettre.
-Le bas peuple, mon poing dans ta tronche tu vas voir qui vient du bas peuple !
-Me frapper, vous êtes au courant que je vous paie énormément pour se vase, j’y mets même une partie de mes économies.
-C’est louche tout ça… Donc je pique ce vase…
-Ming !
-Quoi Ming ?
-Ming, c’est le nom du vase.
-Ming ? C’est assez moche comme surnom.
-Je ne vous demande pas de juger, mais juste de me rapporter la pièce qui m’appartiens…
-Mais pourquoi le Mandarin aurait un objet qui t’appartient ?
-Vous savez le Mandarin est un homme prêt à tout pour avoir ce qu’il veut et ce vase en faisait partie. Cependant je veux le récupérer, mais je n’ai pas la force suffisante pour lui tenir tête.
-Il est si fort que ça votre Mandarin ?
-Je suis surtout faible, mais vu votre constitution ça ne devrait pas poser de soucis.
-Ahahah.
-Vous acceptez donc la mission ?
-Récupérer Ming, enfin le vase ? Euh ouer…»
Le patron de la demeure serra la main de Randy avant de le raccompagner vers la sortie sous le regard d’une jeune demoiselle admirative de la musculature de l’homme au marcel. Cette fille appelée Amanda était la future copine de Randy, celle qui allait le motiver dans sa quête.