Salvatouilles

Le Punisseur, c'est ton sauveur. Celui grâce à qui aujourd'hui, tu subsistes, car sa mission à travers le monde est d'éloigner son troupeau d'innocentes brebis des loups tentateurs, menteurs et affamés. Car en cette époque violente, vibrante de sanglantes guerres et de sordides intrigues, notre fragile civilisation entreprend un virage serré dans un décisif carrefour. L'amoralité est vecteur de chaos; mais le Punisseur s'impose protecteur des Saines Pensées.
Le Punisseur traque les tumeurs de ce monde, et avec la dextérité et l'altruisme d'un véritable petit chirurgien des âmes, les arrache et les neutralise; à tout jamais. Nous parlons des fruits du démon, mon fils, mais pas de n'importe lesquels. Nous parlons des fruits du démon les plus abjects, qui soulèvent parmi les hommes vices, ténèbres, souffrances, tentations et Mal.
Le Punisseur offre convictions et raisons de vivre à n'importe qui vient à sa rencontre : la voix du Punisseur entre en résonance avec les âmes, Il berce les coeurs de ses doux chants remplis d'espoir; et ainsi se laissent sombrer dans un éternel rêve les adeptes qu'il convertit.
Le Punisseur en appelle à la générosité et à l'abnégation de ses fidèles comme des bien-heureux extérieurs aux idées de son culte : argent, bijoux, liquidité, le Punisseur accepte aussi la carte.
Le Punisseur tient les rennes de ses ambitions. Les Blues, Grand Line, le Nouveau Monde, aucune île ne restera étrangère au parangon des Salvateurs.

Si tu oses remettre en cause l'autorité de ton Punisseur, mon fils, tu comprendras le pourquoi de son nom.

Un homme de confiance, à la cervelle formatée par les stricts commandements du culte des Salvateurs. Autant serviable qu'il n'est fanatisé, il se fait autant bon prince que guerrier enragé selon la nature de l'âme qui lui fait face. Aux yeux de la population, il est un adorable entremetteur, cultivé et patient, qui fait régulièrement des apparitions en place publique pour vendre des produits ou faire la promo du culte.

Aux yeux de ses fidèles...
Père Blaise est le grand manitou, le plus Grand juste derrière le Punisseur. On irait pas défier sa volonté, on irait même pas remettre en cause ses jugements. Il inspire le respect autant que la crainte, il a une personnalité de dominant et il le prouve chaque jour. Instigateur de la plupart des rites occultes menés par sa petite troupe, on lui prête souvent le commandement des Salvateurs, lorsqu'on y connaît rien. En réalité, tout caractère fort qu'il soit, il se soumet absolument à son Punisseur bien aimé, comme ses fidèles. Mais à la différence des autres, ce n'est pas par peur, mais par pur intérêt.

Devenir apôtre de la religion qui s'imposera, un jour ou l'autre, comme première mondiale...
C'est une bonne affaire !

Skull est le genre de bonhomme qui, montré au public, nuirait à l'image du culte. Sous ce drap flippant, duquel surgissent deux bras rachitiques, violacés comme s'ils planquaient un noyé, se cache le plus doué des exorcistes d'Inari. Sa mission, au quotidien, est de plancher sur une recette miracle et sûre -même si la sécurité est facultative- pour extraire n'importe quel démon de n'importe quel corps, mais aussi comprendre le cycle de réapparition des fruits du démon afin de prévoir précisément où le pouvoir d'un utilisateur fraîchement décédé se remontrera.

Plus qu'un exorciste, c'est donc un véritable chercheur en arts occultes, mais aussi en science. Eh ouais. On dirait pas, mais il en a dans la caboche. On lui prête un obscur passé de scientifique du gouvernement, mais, eh, qu'est-ce qu'on prêterait pas à un encapuchonné qui dévoile jamais son joli minois de peur qu'on le reconnaisse...

Ses méthodes radicales, extrêmes, un brin... osées, conduisent souvent à la mort du démon... et du possédé avec. C'est un premier pas, dit-il, la science de l'exorcisme progresse. Il a raison.

On passe à l'opposé du Frère Skull : Hugo est la vitrine du magasin, devant laquelle passent les touristes. Ils y voient un jeune homme bien fringuant et bien entretenu, à la fougue débordante le long de sa crinière blonde lumineuse voltigeant au rythme du vent, et ils ont envie d'acheter, bien sûr, voire d'en savoir plus sur la nature du culte qui incruste de tels beaux gosses dans leurs effectifs -font-ils voeux de chasteté, d'ailleurs ?-.

Bref, Hugo présente bien. S'adonnant non seulement aux ventes publiques de l'artisanat produit par le culte, il organise aussi régulièrement quelques combats truqués contre des volontaires, afin d'exposer la force de sa Foi, et d'inciter les jeunes gens dans son genre à se rallier à la cause de ce leader charismatique et, au fond, au coeur absolument pur et limpide.

Car s'il y a bien quelque chose qu'on ne peut pas reprocher à Hugo, c'est sa rigueur morale. Bien peu au courant des rites exercés en souterrain par sa secte et des objectifs profonds du Punisseur, car il est loin d'avoir la toute confiance de Père Blaise. Il se contente de se fondre dans son rôle de valeureux templier toujours prompt à sauver la veuve, l'orphelin, les chatons coincés dans les arbres, et bien entendu, à combattre le Mal, l'Enfer, tout ces méchants-là.

Alexander était autrefois un homme de foi qui se contentait de sourires et de sa petite Bible pour prêcher la parole de son Dieu de compassion et de bienfaisance. Cependant, oeuvrant dans la Marine, il se rendit compte rapidement que la bonté n’était pas l’arme nécessaire. Il s’est ainsi fait Paladin, convaincu d’être le bras armé de son Seigneur. Sachant qu’il ne pourrait mourir tant qu’il aurait purgé le monde du Mal sous toutes ses formes, il a mené sa propre troupe d’assaut, l’U.S.S. Purgatory durant de nombreuses années sur toutes les mers du monde.

Une rumeur prétend que le Colonel a connu un évènement tragique qui l’a poussé à reprendre les armes de la manière la plus violente possible. Il est devenu un véritable fanatique suite, dit-on, à l’incendie d’Orange Town où il avait élu domicile, et où son orphelinat était installé.

Faisant les frais de la folie de Damien Reyes et de Satoshi Noriyaki, le Paladin a ensuite pris la décision de parcourir les océans à la recherche de moyens d’annihiler les pirates et ayant décidé de prêter main forte à ses confrères, il fut pris entre le marteau et l’enclume lors de l’assaut du port de Shell Town par des pirates tentant de s’approprier le Léviathan quasiment achevé. Son équipage décimé et son état de santé fébrile suite aux soins portés à Alheïri Fenyang, il finalement rejoint sa ville d’accueil pour repartir sur les mers aux côtés des Ghost Dogs.

Lors de leur défaite à Reverse Mountain, il fut gravement blessé et récupéré par Pludbus Cédelborde afin d’être rapatrié à Navarone. Suite à cela, le Paladin a disparu et nul n’a plus jamais entendu parler de lui.

Gravement blessé, le Colonel, alors devenu Commodore, a regagné Orange et tout portait à croire qu’il s’était rang, s’occupant de ses orphelins. Il a cependant, encore une fois, disparut du jour au lendemain après qu’un mystérieux individu se soit présenté à lui. Officiellement retraité, le Gouvernement a conclu à son assassinat.

Le Paladin ne saurait mourir tant que le Mal n’aurait été éradiqué. Il attendait en réalité un signe de son Seigneur qu’il reçut une matinée d’avril. Le Punisseur a su lui faire vibrer la corde sensible et pousser le Paladin à l’accompagner dans sa croisade contre les fruits du démon. Ignorant que le Punisseur est lui-même sujet à un fruit, il se contente de se trimballer sur le monde entier en massacrant à l’envie les détenteurs de fruits du démon impies. Il prend garde à ne pas voir son identité révélée de peur qu’on s’en prenne une nouvelle fois à ses pupilles.

Un homme de confiance, à la cervelle formatée par les stricts commandements du culte des Salvateurs. Autant serviable qu'il n'est fanatisé, il se fait autant bon prince que guerrier enragé selon la nature de l'âme qui lui fait face. Aux yeux de la population, il est un adorable entremetteur, cultivé et patient, qui fait régulièrement des apparitions en place publique pour vendre des produits ou faire la promo du culte.

Aux yeux de ses fidèles...
Père Blaise est le grand manitou, le plus Grand juste derrière le Punisseur. On irait pas défier sa volonté, on irait même pas remettre en cause ses jugements. Il inspire le respect autant que la crainte, il a une personnalité de dominant et il le prouve chaque jour. Instigateur de la plupart des rites occultes menés par sa petite troupe, on lui prête souvent le commandement des Salvateurs, lorsqu'on y connaît rien. En réalité, tout caractère fort qu'il soit, il se soumet absolument à son Punisseur bien aimé, comme ses fidèles. Mais à la différence des autres, ce n'est pas par peur, mais par pur intérêt.

Devenir apôtre de la religion qui s'imposera, un jour ou l'autre, comme première mondiale...
C'est une bonne affaire !

... Malheureusement, les meilleures choses ayant une fin, son règne s'est achevé le jour où deux clampins sont venus lui trancher la main, voler le fruit qu'il confinait en son temple puis lui faire bouffer le béton, comme pour bien remuer le couteau dans la plaie béante et dégoulinante de son honneur. Sa maîtrise de ses propres os lui ont permis une remise sur pied rapide mais un pan de sa cervelle ayant été partiellement réduite en pâté pour chien, ses capacités cognitives ne sont plus qu'un souvenir étouffé par une amnésie rétrograde, le rendant aussi réactif qu'un parpaing. Ses ambitions explosives semblent avoir été pour de bon désamorcées, bien qu'il brûle de désir de se venger des coupables de son malheur...

Skull est le genre de bonhomme qui, montré au public, nuirait à l'image du culte. Sous ce drap flippant, duquel surgissent deux bras rachitiques, violacés comme s'ils planquaient un noyé, se cache le plus doué des exorcistes d'Inari. Sa mission, au quotidien, est de plancher sur une recette miracle et sûre -même si la sécurité est facultative- pour extraire n'importe quel démon de n'importe quel corps, mais aussi comprendre le cycle de réapparition des fruits du démon afin de prévoir précisément où le pouvoir d'un utilisateur fraîchement décédé se remontrera.

Plus qu'un exorciste, c'est donc un véritable chercheur en arts occultes, mais aussi en science. Eh ouais. On dirait pas, mais il en a dans la caboche. On lui prête un obscur passé de scientifique du gouvernement, mais, eh, qu'est-ce qu'on prêterait pas à un encapuchonné qui dévoile jamais son joli minois de peur qu'on le reconnaisse...

Ses méthodes radicales, extrêmes, un brin... osées, conduisent souvent à la mort du démon... et du possédé avec. C'est un premier pas, dit-il, la science de l'exorcisme progresse. Il a raison.

Cloué sur une chaise roulante, Skull passe désormais ses journées à baver du venin verbal partout, une revanche dérisoire sur les deux aliénés qui l'ont rendu tétraplégique et qui ne sont même plus là pour souffrir des méchancetés qu'il vocifère.

On passe à l'opposé du Frère Skull : Hugo est la vitrine du magasin, devant laquelle passent les touristes. Ils y voient un jeune homme bien fringuant et bien entretenu, à la fougue débordante le long de sa crinière blonde lumineuse voltigeant au rythme du vent, et ils ont envie d'acheter, bien sûr, voire d'en savoir plus sur la nature du culte qui incruste de tels beaux gosses dans leurs effectifs -font-ils voeux de chasteté, d'ailleurs ?-.

Bref, Hugo présente bien. S'adonnant non seulement aux ventes publiques de l'artisanat produit par le culte, il organise aussi régulièrement quelques combats truqués contre des volontaires, afin d'exposer la force de sa Foi, et d'inciter les jeunes gens dans son genre à se rallier à la cause de ce leader charismatique et, au fond, au coeur absolument pur et limpide.

Car s'il y a bien quelque chose qu'on ne peut pas reprocher à Hugo, c'est sa rigueur morale. Bien peu au courant des rites exercés en souterrain par sa secte et des objectifs profonds du Punisseur, car il est loin d'avoir la toute confiance de Père Blaise. Il se contente de se fondre dans son rôle de valeureux templier toujours prompt à sauver la veuve, l'orphelin, les chatons coincés dans les arbres, et bien entendu, à combattre le Mal, l'Enfer, tout ces méchants-là.

Mais comme on croit trop souvent que le réel Mal siège dans des contrées brumeuses et lointaines alors qu'il habite en fait juste devant notre porte, Hugo a eu du mal à avaler l'amère pilule du capitaine Percebrume et du baron Brixius : les idéaux qu'il pensait servir n'étaient qu'une façade pour un culte infanticide fanatisé pour polir l'égo de son gourou et lui remplir les poches d'or. Il a été l'un dindon de la farce et il compte bien prouver à ses anciens frères que la volaille en colère contamine vite toute la basse-cour, le voilà lancé dans une croisade rédemptrice. Le nouveau but d'Hugo : la tête du Punisseur roulante à ses pieds.