Drogo tué. Zarechi découpé. Aoi étouffé...
Réveil en sursaut ! Ah... Ah... C'était un cauchemar... Ma vision est pas claire, floue. Y'a des formes autour de moi, une qui s'approche. Par réflexe j'enflamme mon poing.
- Ola Commandant ! C'est moi !
Moi ? Ah oui. Si tu m'appelles Commandant, tu es l'un de ceux que j'avais sous mes ordres sur Shabondy. Désolé, mais ton nom m'échappe encore. On va faire comme si je le connaissais pour pas que ça te vexe. Et j'éteins ma flamme. Peu à peu je retrouve une vue précise. Ouais, t'es celui qui avait le mieux pris la nouvelle comme quoi moi, un mec pas de l'équipage de l'Ancêtre, allait vous diriger. Dommage que tu sois un type banal, ça aide pas à te mémoriser. Limite la cabane où on se trouve est plus facile à retenir. Du bon bois vieillis, une fenêtre sur ma droite, un rideau blanc sur ma gauche, un meuble et un vase rouge vide en face de mon lit. L'éco des pas que j'entends à gauche me fait deviner que derrière, y'a pas mal d'espace. d'autres lits je suppose.
- Je suis où ?
- L'un des postes d'infirmerie de l'Ancêtre. Pas loin de là où on vous a repêché.
- Repêché ?
Je me rejoue la scène pendant qu'il m'explique comment lui et d'autres avaient été attirés par les dégâts du combat, qu'ils m'avaient trouvé dans l'eau avec l'autre...
- Et Galowyr ! Il est où ? Il est mort ?
- Euh... non. On a eu ordre de le repêcher aussi. En vous sortant de l'eau vous vous êtes remis d'aplomb rapidement, seul. Votre pouvoir sans doute. On n'a rien eu à faire. Mais lui, il a reçu des soins.
- Pourquoi vous avez fait ça ?
- Ordre du Boss.
De quoi il se mêle le Vieux...
- Attends, il a reçu des soins ? C'est un logia aussi. S'il n'est pas mort par mes coups, en séchant, il aurait dû se soigner.
- C'est ce qu'il s'est passé, mais au début il était encore mouillé et en mauvais état. On lui a donné des soins d'urgence. Et quand on a vu que là où il devenait sec, il guérissait, on s'est dépêchés de le réchauffer. Il est remis maintenant.
- Quoi ? Il est où ? Il est parti ?
- Non, il dort à l'autre bout de la pièce, derrière un rideau. Il a pas bougé depuis hier, comme vous.
- Vous êtes inconscients !
Je me lève d'un bond pour me précipiter jusqu'à Galowyr en passant devant une série de lits vides. Vraiment pratique les pouvoirs de logia, je suis bien remis, comme si rien ne s'était passé. Or, il s'est passé des choses... L'autre me suit, me dit que des précautions ont été prises, mais me voilà devant le rideau que j'écarte sans ménagement. Il est là. Il dort. On lui a mis un bandeau, comme un pansement pour camoufler son oeil perdu. Te voir respirer ne me donne qu'une envie.
- Laisse-moi seul avec lui.
- Mais.
- C'est un ordre !
Je sais que j'ai pu à lui donner d'ordres. Il n'est plus sous mon Commandement, bien qu'il m'appelle encore Commandant. En tout cas, il se retire. Me voilà seul avec toi, Galowyr. Assassin. On a tous tués, je ne suis de ce fait pas un saint. Mais moi je n'ai pas tué mes camarades. Et en te tuant, ce ne sera pas tuer un compagnon que je vais faire.
- Tu n'es pas mon camarade...
Le verre d'eau posé à côté de toi sur une table de chevet, je te le déverse sur le ventre. J'enflamme mon poing que je lève. Ce sera comme quand tu as tué Maka. Facile...
Réveil en sursaut ! Ah... Ah... C'était un cauchemar... Ma vision est pas claire, floue. Y'a des formes autour de moi, une qui s'approche. Par réflexe j'enflamme mon poing.
- Ola Commandant ! C'est moi !
Moi ? Ah oui. Si tu m'appelles Commandant, tu es l'un de ceux que j'avais sous mes ordres sur Shabondy. Désolé, mais ton nom m'échappe encore. On va faire comme si je le connaissais pour pas que ça te vexe. Et j'éteins ma flamme. Peu à peu je retrouve une vue précise. Ouais, t'es celui qui avait le mieux pris la nouvelle comme quoi moi, un mec pas de l'équipage de l'Ancêtre, allait vous diriger. Dommage que tu sois un type banal, ça aide pas à te mémoriser. Limite la cabane où on se trouve est plus facile à retenir. Du bon bois vieillis, une fenêtre sur ma droite, un rideau blanc sur ma gauche, un meuble et un vase rouge vide en face de mon lit. L'éco des pas que j'entends à gauche me fait deviner que derrière, y'a pas mal d'espace. d'autres lits je suppose.
- Je suis où ?
- L'un des postes d'infirmerie de l'Ancêtre. Pas loin de là où on vous a repêché.
- Repêché ?
Je me rejoue la scène pendant qu'il m'explique comment lui et d'autres avaient été attirés par les dégâts du combat, qu'ils m'avaient trouvé dans l'eau avec l'autre...
- Et Galowyr ! Il est où ? Il est mort ?
- Euh... non. On a eu ordre de le repêcher aussi. En vous sortant de l'eau vous vous êtes remis d'aplomb rapidement, seul. Votre pouvoir sans doute. On n'a rien eu à faire. Mais lui, il a reçu des soins.
- Pourquoi vous avez fait ça ?
- Ordre du Boss.
De quoi il se mêle le Vieux...
- Attends, il a reçu des soins ? C'est un logia aussi. S'il n'est pas mort par mes coups, en séchant, il aurait dû se soigner.
- C'est ce qu'il s'est passé, mais au début il était encore mouillé et en mauvais état. On lui a donné des soins d'urgence. Et quand on a vu que là où il devenait sec, il guérissait, on s'est dépêchés de le réchauffer. Il est remis maintenant.
- Quoi ? Il est où ? Il est parti ?
- Non, il dort à l'autre bout de la pièce, derrière un rideau. Il a pas bougé depuis hier, comme vous.
- Vous êtes inconscients !
Je me lève d'un bond pour me précipiter jusqu'à Galowyr en passant devant une série de lits vides. Vraiment pratique les pouvoirs de logia, je suis bien remis, comme si rien ne s'était passé. Or, il s'est passé des choses... L'autre me suit, me dit que des précautions ont été prises, mais me voilà devant le rideau que j'écarte sans ménagement. Il est là. Il dort. On lui a mis un bandeau, comme un pansement pour camoufler son oeil perdu. Te voir respirer ne me donne qu'une envie.
- Laisse-moi seul avec lui.
- Mais.
- C'est un ordre !
Je sais que j'ai pu à lui donner d'ordres. Il n'est plus sous mon Commandement, bien qu'il m'appelle encore Commandant. En tout cas, il se retire. Me voilà seul avec toi, Galowyr. Assassin. On a tous tués, je ne suis de ce fait pas un saint. Mais moi je n'ai pas tué mes camarades. Et en te tuant, ce ne sera pas tuer un compagnon que je vais faire.
- Tu n'es pas mon camarade...
Le verre d'eau posé à côté de toi sur une table de chevet, je te le déverse sur le ventre. J'enflamme mon poing que je lève. Ce sera comme quand tu as tué Maka. Facile...