>> Nar'hateur
Une image de 200*300 pixels. | Pseudonyme : Maitre Deujeu Age: 35 Printemps, 34 hiver, 34 été et 34 automnes, parce que le printemps, c'est beau Sexe : la moitié seulement comme tous les eunuques de sa Grande et Divine Majesté Race : Humain, un mauvais jet sur la création de personnage Métier : Psychologue militaire Groupe : Marine Scientifique, bien que toujours sous les ordres de sa Sublime et Grandiose Majesté But : Trouver le légendaire Manuel des Monstres II Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Une forme poussée d'auto-hypnose, faisant que Nar'hateur peut, à l'aide de phrases clefs, générés des effets variés sur son propre corps et ses émotions, dans la limite du biologiquement acceptable, ça va de soit. Je compte bien faire la demande en bonne et due forme, mais à priori ça sera la base de pas mal des techniques de combat de Nar'hateur. Équipement : Un simple turban, un carnet de note, de quoi écrire et un magnifique Cim'Ether Codes du règlement : Parrain : Il se trouve que ce parrain n'est autre que votre serviteur lui-même. Ce compte est-il un DC ? : Non, et pourtant, j'ai longtemps arpenté ce forum, avant de disparaitre une année durant |
>> Physique
Toute bonne histoire doit commencer par un bon personnage, et je suis sûr que le notre saura vous séduire. Après tout, n'est-il pas le plus grand séducteur du royaume de sa Majestueuse et Rayonnante Majesté ?
Sa longue chevelure au bleu océan, toujours coiffée avec un soin digne du mari de la douce Ar'hachna, la tisserande aux doigts de fée, a été l'objet de très nombreux poèmes. On raconte, que dans ses yeux de cuivre, on peut lire à la fois la sagesse de celui qui comprend le savoir, et la folie de celui qui comprend l'ignorance. Les femmes infidèles de la grande Cap'hital prétendent que son visage est si beau, que les cicatrices ont honte de demeurer sur sa surface.
Son corps lui-même, formé par des années d'entrainement au sein de la garde royale de son Éblouissante et Flamboyante Majesté, n'est rien d'autre qu'une démonstration que la musculature harmonieuse et équilibrée rend le vrai homme digne d'admiration. Sa taille même, de 1,777 m prouve que Sar'Haporte, déesse de la magie et des plaisirs charnels, s'est penchée elle-même sur le plus beau des serviteurs de son Étincelante et Admirable Majesté.
Comme il est attendu de la part de quiconque représente sa Grande et Pure Majesté, Nar'hateur veille également à ce que sa tenu soit toujours une ode à la richesse et au bon goût. Il est pour cela guidé par la sévère Ar'mathur, décoratrice princière de la ville de Cap'hacité et accessoirement sa seconde femme. Il aborde en outre le redoutable Cim'Ether, l'arme crainte de tous les ambassadeurs à la marine de sa Fabuleuse et Douce Majesté.
Tenez, sentez ce parfum créé à partir des meilleurs arômes que peuvent produire les jardins de sa Vénérable et Vigoureuse Majesté. Ainsi, vous aurez une idée de l'odeur enivrante qui se dégage de cet homme qui ne craint jamais de porter les fragrances les plus douces et envoutantes. Elle sied à merveille à son attitude, sa démarche et ses mouvements, qui sont tous emprunt de la volupté que l'on peut attendre du père de la belle Bal'Eurine, la plus jeune danseuse du temple de Sar'Haporte.
J'ai entendu dire de la grande matriarche du temple que la jeune fille aurait apprit à danser en écoutant la voix enchanteresse de son père alors qu'il préparait ses conférences. Nul besoin d'en rajouter pour que vous compreniez quel charme se dégage de Nar'hateur.
Mais, me direz-vous, quel héros si parfait peut rendre une histoire épique ?
Ah ça, mes amis, c'est juste que vous n'avez pas compris que le plus beau des fruits est souvent celui qui accueille le plus de vers en son sein...
Sa longue chevelure au bleu océan, toujours coiffée avec un soin digne du mari de la douce Ar'hachna, la tisserande aux doigts de fée, a été l'objet de très nombreux poèmes. On raconte, que dans ses yeux de cuivre, on peut lire à la fois la sagesse de celui qui comprend le savoir, et la folie de celui qui comprend l'ignorance. Les femmes infidèles de la grande Cap'hital prétendent que son visage est si beau, que les cicatrices ont honte de demeurer sur sa surface.
Son corps lui-même, formé par des années d'entrainement au sein de la garde royale de son Éblouissante et Flamboyante Majesté, n'est rien d'autre qu'une démonstration que la musculature harmonieuse et équilibrée rend le vrai homme digne d'admiration. Sa taille même, de 1,777 m prouve que Sar'Haporte, déesse de la magie et des plaisirs charnels, s'est penchée elle-même sur le plus beau des serviteurs de son Étincelante et Admirable Majesté.
Comme il est attendu de la part de quiconque représente sa Grande et Pure Majesté, Nar'hateur veille également à ce que sa tenu soit toujours une ode à la richesse et au bon goût. Il est pour cela guidé par la sévère Ar'mathur, décoratrice princière de la ville de Cap'hacité et accessoirement sa seconde femme. Il aborde en outre le redoutable Cim'Ether, l'arme crainte de tous les ambassadeurs à la marine de sa Fabuleuse et Douce Majesté.
Tenez, sentez ce parfum créé à partir des meilleurs arômes que peuvent produire les jardins de sa Vénérable et Vigoureuse Majesté. Ainsi, vous aurez une idée de l'odeur enivrante qui se dégage de cet homme qui ne craint jamais de porter les fragrances les plus douces et envoutantes. Elle sied à merveille à son attitude, sa démarche et ses mouvements, qui sont tous emprunt de la volupté que l'on peut attendre du père de la belle Bal'Eurine, la plus jeune danseuse du temple de Sar'Haporte.
J'ai entendu dire de la grande matriarche du temple que la jeune fille aurait apprit à danser en écoutant la voix enchanteresse de son père alors qu'il préparait ses conférences. Nul besoin d'en rajouter pour que vous compreniez quel charme se dégage de Nar'hateur.
Mais, me direz-vous, quel héros si parfait peut rendre une histoire épique ?
Ah ça, mes amis, c'est juste que vous n'avez pas compris que le plus beau des fruits est souvent celui qui accueille le plus de vers en son sein...
>> Psychologie
"Afin de guider les fous hors du dédale de leur psyché, j'ai choisit moi-même d'entré dans le labyrinthe de l'esprit dément."
Cette phrase, introduction du célèbre livre de Nar'hateur Ton âme ne t'appartiens pas, reconnu comme ouvrage de référence dans toutes les grandes institutions psychiatrique du royaume de sa Grande et Invincible Majesté résume à elle seule la complexité de l'esprit de notre héros.
Psychologue hors paire, à la fois attentif, aimant de l'être humain, et savant, Nar'hateur à tout de l'homme lucide capable de se détacher des barrières imposées par son subconscient. La preuve n'est-elle pas le grand nombre de ses réussites dans l'art de l'accompagnement et la guérison des esprits tourmenté ? Curieux et calme, il en quête d'un savoir qui sera toujours incomplet, et ne connait donc aucun répit dans sa recherche de la compréhension de l'être humain.
Cette recherche permanente l'a amené là où aucun esprit humain ne peut aller sans subir des dommages.
La première des manifestations de cette démence est sans doute le fait qu'il est parfaitement incapable de voir les être humain comme autre chose qu'une succession de traumatisme, de nom de maladies à rallonge, et de traitements expérimentaux créé par ses soins. Certes, cela fait de lui un excellent médecin, capable de comprendre les esprits les plus tortueux, mais cela le rend parfaitement inapte à toute forme de relation basée sur l'affection, la confiance mutuelle, ou même juste une simple amitié.
Il n'est toutefois pas de mauvaise compagnie, et nombre de femmes, d'homme ou d'autres créatures ont partagé sa couche et sa vie. C'est juste qu'il faut se faire à l'idée que vous n'êtes rien de plus qu'une nouvelle expérience, un nouveau patient qu'il lui faudra guérir, sans doute en mettant en place un nouveau protocole unique.
J'insiste particulièrement sur l'idée de nouveau protocole, et sur l'incroyable imagination que l'idée sous-entend. Il s'agit bien du trait de caractère le plus développé de Nar'hateur. Créateur de très nombreux mécanisme de soin mentaux, il pense qu'il existe pour chacun une méthode unique et parfaite pour le rendre saint d'esprit. Le tout est de comprendre comment modifier son esprit pour qu'il soit prêt à accepter ce changement.
Il est obsédé par le manque d'un livre qu'il juge indispensable pour concrétiser ses aspirations. Ce livre, le fameux Manuel des Monstres II, est, pense-t-il, la clef pour saisir les engrenages de l’esprit humains. Quel est le contenu de ce fameux livre ?
Nul ne le sait.
Il est même dit par le Psych'ornologue Roc'Oh'Sifreyidi, qui seul se souvient de l'intérieur de sa mère, que ce livre n'est qu'une invention de la part démente de Nar'hateur. Avec sa lucidité caractéristique, notre héros reconnait volontiers que cela n'est pas une hypothèse à exclure, mais que cette recherche est indispensable pour garder la communication entre sur Moi, son Surmoi et son Ça.
Il prétend que c'est grâce à cette communication entre les trois constituantes de ce qui le définit comme être qu'il est capable de guider les esprits les plus fou hors du gouffre de leur démence. Il est d'ailleurs particulièrement aimant des cas les plus aigüe. Cela explique d'ailleurs grandement pourquoi il est si présent dans les zone de conflit, de guerre, de carnage, de catastrophe naturelle, ou de concert de Céline Dion.
Pour survivre à ces épreuves, il s'est même appliqué un protocole spéciale. Lors des situations de crises, une simple phrase le fait passer du docteur calme, à l'écoute et savant, à une sorte d'être étrange un peu sectaire, se faisant appeler "Maître Deujeu". Suite à cette phrase, il a tendance à raconter des histoires bizarres, à vouloir dire aux autres ce qu'ils voient et font. Je l'ai même personnellement entendu parler de "jeter des dés". Il paraitrait qu'il aurait menacé un sergent insubordonné de lui "faire perdre un niveau".
Le plus étrange dans cette histoire, c'est que ce protocole auto-persuasive dans lequel il clame sa toute-puissance a un effet réel puisque c'est grâce à lui que Nar'hateur arrive à appliquer les techniques de combats uniques qu'il a créé durant ses années de formations dans la garde royale de son Invisible et Indéfectible Majesté.
Cela en dit très long sur les incroyables talents pour la manipulation de Nar'hateur. Fort de ses savoir, on dit qu'il maîtrise si bien les mécanismes du cerveau humain qu'il peut tromper n'importe qui, même concernant son corps. Si les résultats sont peut flagrant sur des patients avec lesquels il n'a pas passé beaucoup de temps, il applique ces talents sur lui-même depuis tant de temps que l'on dit que son corps n'est qu'un simple instrument de sa volonté.
L'exemple parfait est l'incroyable liste de toutes les femmes qui parlent de folle nuit avec lui alors qu'il est eunuque...
Ainsi, lorsque cet homme commence à vous dire que ça lui fait penser à une histoire qu'il a entendu. Soyez sûr, que vous serez plus tout à fait le même, après avoir entendu la dite histoire.
Nar'hateur choisit toujours ses mots de manière à générer quelque chose en vous...
Cette phrase, introduction du célèbre livre de Nar'hateur Ton âme ne t'appartiens pas, reconnu comme ouvrage de référence dans toutes les grandes institutions psychiatrique du royaume de sa Grande et Invincible Majesté résume à elle seule la complexité de l'esprit de notre héros.
Psychologue hors paire, à la fois attentif, aimant de l'être humain, et savant, Nar'hateur à tout de l'homme lucide capable de se détacher des barrières imposées par son subconscient. La preuve n'est-elle pas le grand nombre de ses réussites dans l'art de l'accompagnement et la guérison des esprits tourmenté ? Curieux et calme, il en quête d'un savoir qui sera toujours incomplet, et ne connait donc aucun répit dans sa recherche de la compréhension de l'être humain.
Cette recherche permanente l'a amené là où aucun esprit humain ne peut aller sans subir des dommages.
La première des manifestations de cette démence est sans doute le fait qu'il est parfaitement incapable de voir les être humain comme autre chose qu'une succession de traumatisme, de nom de maladies à rallonge, et de traitements expérimentaux créé par ses soins. Certes, cela fait de lui un excellent médecin, capable de comprendre les esprits les plus tortueux, mais cela le rend parfaitement inapte à toute forme de relation basée sur l'affection, la confiance mutuelle, ou même juste une simple amitié.
Il n'est toutefois pas de mauvaise compagnie, et nombre de femmes, d'homme ou d'autres créatures ont partagé sa couche et sa vie. C'est juste qu'il faut se faire à l'idée que vous n'êtes rien de plus qu'une nouvelle expérience, un nouveau patient qu'il lui faudra guérir, sans doute en mettant en place un nouveau protocole unique.
J'insiste particulièrement sur l'idée de nouveau protocole, et sur l'incroyable imagination que l'idée sous-entend. Il s'agit bien du trait de caractère le plus développé de Nar'hateur. Créateur de très nombreux mécanisme de soin mentaux, il pense qu'il existe pour chacun une méthode unique et parfaite pour le rendre saint d'esprit. Le tout est de comprendre comment modifier son esprit pour qu'il soit prêt à accepter ce changement.
Il est obsédé par le manque d'un livre qu'il juge indispensable pour concrétiser ses aspirations. Ce livre, le fameux Manuel des Monstres II, est, pense-t-il, la clef pour saisir les engrenages de l’esprit humains. Quel est le contenu de ce fameux livre ?
Nul ne le sait.
Il est même dit par le Psych'ornologue Roc'Oh'Sifreyidi, qui seul se souvient de l'intérieur de sa mère, que ce livre n'est qu'une invention de la part démente de Nar'hateur. Avec sa lucidité caractéristique, notre héros reconnait volontiers que cela n'est pas une hypothèse à exclure, mais que cette recherche est indispensable pour garder la communication entre sur Moi, son Surmoi et son Ça.
Il prétend que c'est grâce à cette communication entre les trois constituantes de ce qui le définit comme être qu'il est capable de guider les esprits les plus fou hors du gouffre de leur démence. Il est d'ailleurs particulièrement aimant des cas les plus aigüe. Cela explique d'ailleurs grandement pourquoi il est si présent dans les zone de conflit, de guerre, de carnage, de catastrophe naturelle, ou de concert de Céline Dion.
Pour survivre à ces épreuves, il s'est même appliqué un protocole spéciale. Lors des situations de crises, une simple phrase le fait passer du docteur calme, à l'écoute et savant, à une sorte d'être étrange un peu sectaire, se faisant appeler "Maître Deujeu". Suite à cette phrase, il a tendance à raconter des histoires bizarres, à vouloir dire aux autres ce qu'ils voient et font. Je l'ai même personnellement entendu parler de "jeter des dés". Il paraitrait qu'il aurait menacé un sergent insubordonné de lui "faire perdre un niveau".
Le plus étrange dans cette histoire, c'est que ce protocole auto-persuasive dans lequel il clame sa toute-puissance a un effet réel puisque c'est grâce à lui que Nar'hateur arrive à appliquer les techniques de combats uniques qu'il a créé durant ses années de formations dans la garde royale de son Invisible et Indéfectible Majesté.
Cela en dit très long sur les incroyables talents pour la manipulation de Nar'hateur. Fort de ses savoir, on dit qu'il maîtrise si bien les mécanismes du cerveau humain qu'il peut tromper n'importe qui, même concernant son corps. Si les résultats sont peut flagrant sur des patients avec lesquels il n'a pas passé beaucoup de temps, il applique ces talents sur lui-même depuis tant de temps que l'on dit que son corps n'est qu'un simple instrument de sa volonté.
L'exemple parfait est l'incroyable liste de toutes les femmes qui parlent de folle nuit avec lui alors qu'il est eunuque...
Ainsi, lorsque cet homme commence à vous dire que ça lui fait penser à une histoire qu'il a entendu. Soyez sûr, que vous serez plus tout à fait le même, après avoir entendu la dite histoire.
Nar'hateur choisit toujours ses mots de manière à générer quelque chose en vous...
>> Biographie
Ah... Bonsoir !
Bienvenus dans mon modeste campement. Je vous en prie, entrez dans ma tente, la tempête de sable arrive, réfugiez-vous auprès de mon feu en attendant qu'elle passe. Ne t'inquiète pas pour ce sabre petit, il y a bien longtemps que je ne m'en sert plus pour couper les mains des voleurs. Je ne suis qu'un vieil ermite conteur d'histoire maintenant.
Oui monsieur, il s'agit bien d'un Cim'Ether. Je vois que vous êtes connaisseur. J'ai été en effet membre de la garde royale de son Immense et Omnipotente Majesté, au rang de Grand Exécuteur. On m'appelait alors Nar'hativité, Celui-Qui-Applique-La-Loi, dans votre langue.
En effet petit, ça veut dire que je veillais à ce que les méchants arrêtent définitivement d'être méchants.
C'est d'ailleurs durant ces années de service que j'ai rencontré l'homme qui m'a poussé à devenir l'humble vieil homme que je suis. Il s'appelle Nar'hateur, et est sans doute le meilleur psychologue que je connaisse. Puisque la tempête fait rage, et que nous rien d'autre à faire, que diriez vous que je partage son histoire avec vous, autour d'un Nar'Guilé ? Non, je plaisante, mon ancien confère maître de la guilde des assassins de sa Forte et Odorante Majesté ne se trouve pas dans la tente.
Je peux cependant vous offrir une tasse de thé.
Vous êtes d'accord ? Parfait !
L'histoire de cet homme commence comme toutes les belles histoires qui méritent d'être racontées, avec un couple heureux de la naissance d'un nouvel héritier. Dans notre cas, le couple est le prince héritier du royaume de Cah'hav'Hümyde, Par'L'Hamamin, et sa quatrième femme, Pris'Hilla, la folle du désert.
Non petit, ils ne vont pas mourir tués par un odieux sanguinaire. Enfin... Disons que ça ne leur est pas encore arrivé.
Notre petit garçon reçu le nom très simple Té'Gécé'Hèm. Dans votre langue, on pourrait traduire ça par Celui-Qui-Ouvre-Les-Yeux-Sur-Le-Monde, ou Le-Chiard-Casse-Pied, tout dépend des ouvrages. Il s'agit en effet de notre héro, vous apprendrez que les noms changent très régulièrement dans notre société.
Tout comme ses 45 demi-frères et sœurs, il reçu une éducation classique, partagée entre la formation au combat, aux bases de la médecine, au management publique, et à l'art de l'érotisme, discipline sacrée du valeureux royaume de sa Virile et Séductrice Majesté.
A votre avis, comment Par'L'Hamamin a put avoir 45 enfants et supporté pas moins de 15 mariages, dont 14 avec des femmes et un avec une harpie ?
Bon, Té'Gécé'Hèm...
Le petit garçon, pris au milieu d'une véritable horde de concurrent potentiel au titre de Vénérée et Admirée Majesté compris bien vite qu'il ne pourrait survivre aux jeux du trônes que s'il était capable de fédérer les autres prétendants autour de lui. C'est donc ainsi qu'il se positionna comme un observateur. Son but était de comprendre tous les tenants et aboutissants des caractères de son entourage hostile, afin de mieux les contrôler. Dans ce but, il interrogea même ses professeurs sur cette matière si étrange que nous nommons psychologie. Assoiffé de ce savoir qui ferait de lui le meilleur manipulateur du gouvernement, il commença très vite à mettre en pratique la théorie pour la tester sur de vrais êtres.
Bien sûr, dans un premier temps, son savoir se résuma à se servir de ses ainées pour faire peur aux plus dangereux de ses frères, ou pour tricher sans se faire prendre, mais à l'approche de l'adolescence, il découvrit un nouvel aspect très instructif de l'utilisation du savoir pour influer sur la psyché de l'autre... Et oui, comme chez tous les ados dont les hormones se développe, il commença à s'interroger sur sa nature en tant qu'homme, sur la découverte de son corps, et sur les manières dont il pourrait en jouer.
Il commença à s'intéresser au Jeu De Rôle !
Oui Madame, parfaitement vous avez raison de vous évanouir ! Et non monsieur, il ne s'agit pas d'une crise d'apoplexie ! Je crois...
*quelques minutes plus tard*
Oui bon ça va... Je rappelle qu'à l'origine je suis bourreau, pas médecin.
Donc, où en étais-je. A oui, le Jeu Dh'Role, comme l'appelle ceux de mon peuple.
Un soir de sa quinzième année, alors qu'il révisait avec sa demi-soeur Pruhude leur dernière leçon prodiguée par le sage Kam'Hasûtra, il fut frapper à la tête par un livre tombé de l'étagère où ils s'étaient appuyés. Ce livre portait un titre étrange qu'il n'oublierait jamais : Le Guide du Maître. Oubliant ses révisions, il décida d'étudier cette nouvelle source d'un savoir immense, qui pensait-il lui octroierait le pouvoir.
Quelque part, il eu raison... Après neuf mois, la lecture de nombreux guides, l'apprentissage de nombreuses théories psychologiques, et l'accouchement de Pruhude, sa Sage et Réfléchie Majesté décida de faire connaitre au jeune homme la formation la plus admirée de tout Cah'hav'Hümyde : Il rentra dans la garde Royale.
Une fois qu'il eut acquis son Cim'Ether et son statut d'eunuque, il se retrouva plongé dans une formation ardue, comprenant l'apprentissage de nombreuses formes de combat, la maîtrise des émotions et surtout l'art de savoir manger sa soupe sans faire de bruit. Dans ses rares temps libres, il continua à perfectionner sa connaissance de l'esprit humain, et de lire l'incroyable collection de la grande bibliothèque de sa Fabuleuse et Pailletée Majesté.
C'est durant cette période que je le rencontrai pour la première fois.
Oh, mais je vois que le thé est prêt... Je reviens, ne bougez pas.
Et ne touche pas à cette hache petit. Elle a coupé quelques têtes très récemment.
Voilà, attention, c'est chaud.
Alors je disais...
En ce temps, je n'étais que l'assistant du bourreau, et je me faisais appeler Car'Hafon, pour la quantité d'alcool que j'étais capable d'ingurgiter.
A la suite d'un entrainement particulièrement intensif, l'une des nouvelles recrues s'effondra, et parla de se trancher la gorge pour mettre fin à son calvaire. Je vis alors ce jeune garçon s'approcher de lui et lui poser des questions. Nous fûmes tous subjugués. Il lui parla de sa mère, de ses trois sœurs et de la mort de son chat. Nous ne comprenions pas comment il pouvait savoir tout cela. Le suicidaire non plus. Après 30 minutes d'interrogation, il lui récita un poème dont j'ai oublié le contenu. Ce que je peux vous dire c'est qu'après l'avoir entendu, chacun de nous se sentit plus confiant en ses propres capacités. Depuis, notre fameux suicidaire est devenu le grand Gar'Hogorill, le chef incontesté de la garde royale de son Impériale et Auguste Majesté.
Quelques jours plus tard, on nous annonçait que Té'Gécé'Hèm renonçait à son nom et son identité pour devenir Nar'hateur, Celui-Qui-Change-L'esprit-Avec-Ses-Mots. Il devint également le psychologue officiel de la garde royale, et eu, dit-on un accès illimité à tous les textes qu'il demanderait pour développer sa connaissance de l'esprit humain.
Je fut amené à avoir beaucoup de contacts avec lui dans les années suivantes. J'étais devenu bourreau, après que mon prédécesseur ai été retrouvé mort décapité par un Cim'Ether, au font d'un lac avec assez de poison dans son sang pour tuer un éléphant.
Mon frère étant chargé de l'enquête, il fut très vite démontré qu'il s'agissait d'un malheureux accident de dromadaire.
En temps que bourreau, il me fut demandé, sous la demande expresse du psychologue royale d'amener tous les coupables à Nar'Hateur, afin qu'il exercé son art pour en faire des honnêtes soldats du royaume. Et je peux vous dire que les résultats furent très probant. Suivant de nombreux programmes expérimentaux, la réorientation des voleurs, tueurs, menteurs et coupeurs de spaghettis fut massive, et des projets de plus en plus ambitieux furent créés.
De manière officieuse, nombre de soldats profitait des entrainements pour se faire accompagner par leur collègue, moi le premier... Devenu un génie dans l'art d'adapter ses lectures, il développa une style de combat unique auprès de nous, en influençant nos actes et nos esprit pour nous vaincre.
Je me souviens qu'il passait beaucoup de temps à nous demander d'imaginer un personnage autre que nous même et de nous mettre dans sa peau. Je n'en ai jamais compris l'utilité, mais il arrivait à construire à partir de ça des histoires et des contes qui nous touchait encore plus profondément.
Pendant 15 ans, il développa ses dons. Durant ces quinze années, il parvint à soigner 75% des déments de la garde Royale, et 50% des déments des autres organisations militaires de notre royaume. Devenu une sommité, il décida d'étendre ses études en réfléchissant aux méthodes de soin des membres de la Marine, du Cipher Pol et du gouvernement adoptant des comportements déviant. Il envoya même bénévolement des projets de réinsertion et de reconversion des pirates à ses confrères membres de la brigade scientifique.
Je le vis partir plusieurs fois en mission dans des territoires où même les plus redoutables de nos guerriers n'osaient allé. De ce que je savais, il se portait systématiquement volontaire.
Je n'ai jamais été sur, de quand c'est arrivé précisément, mais je sais que cette obsession pour les comportements extrêmes coïncida étrangement avec une soirée qui restera toujours dans ma mémoire.
Un soir que je lui ramenais une jeune fille qui avait osé utiliser deux fois le même qualificatif pour décrire sa Charmante et Gracieuse Majesté, afin qu'il détermine son degré de démence, je le trouvai en pleine crise de rage, au milieu de centaines de livres. Je m'en souviens bien parce que c'était la première fois, et la seule, que je le vis manifester une émotion. Il hurlait en boucle une simple phrase : "Il manque le deuxième !". En effet, devant lui, il y avait quatre livres : Le Manuel des Monstres I, Le Manuel des Monstres III, Le Manuel des Monstres IV et Le Manuel des Monstres V. Aucune trace du deuxième numéro. Obsédé par ce manque, il ne prit même pas la peine de raconter une histoire à la jeune fille pour que disparaisse sa peur de la décapitation qui l'attendait.
C'est depuis ce jour qu'il commença à partir dans des missions de plus en plus dangereuses.
Ses parents, ses trois femmes et ses deux filles filles s'inquiétèrent, bien qu'une fois cet épisode passé, il sembla être redevenu le même.
Comment ?
Comment peut-on être eunuque et avoir deux filles ?
Alors déjà, je peux témoigner que les capacités de persuasions de Nar'hateur peuvent aisément transcender les limites qu'impose la biologie, et ensuite...
Il fallait bien faire patienter les innombrables patient du psychologue...
Donc, dans leur inquiétude, les membres de la famille de Nar'hateur firent appel à un vieil accord passé avec le gouvernement établissant que Ca'Hav'Hümyde devait incorporé une proportion de ses soldats aux effectifs de la Marine. Il ne fut pas difficile de persuadé le gouvernement d'intégré cet homme qui avait participé de nombreuses indirectement au maintient d'un certain équilibre mental de ses soldats. Une fois intégré au dispositif gouvernemental, la famille de Nar'hateur espérait que le sens du devoir du psychologue le pousserait à prendre plus grand soin de sa vie.
En effet, en plus d'être nommé comme psychologue militaire, il devenait un ambassadeur officiel, et un représentant gouvernemental. Sur le papier ça ne changeait rien à son statut, mais en pratique, cela faisait qu'il devait faire son possible pour ne pas mourir.
La sanction dans le cas contraire, pouvait aller jusqu'à la peine de mort !
C'est ainsi qu'il quitta le royaume pour être nommé soldat de la marine scientifique. Il accepta avec joie cette idée, qui lui permettrait d'avoir du contact avec un choix d'individu bien plus large. Il pourrait également en profiter pour continuer sa quête du Manuel des Monstres II. Il s'était construit une telle influence en quinze ans, que de toute façon, ses enseignements en matière de psychologie étaient devenus des textes de référence au sein de Ca'Hav'Hümyde.
Il partit avec ses femmes et une de ses filles, mais garda le contact avec nombre de ses contacts. Moi-même, je reçois des lettres toutes les semaines de sa part. Et régulièrement, j'y apprend une nouvelle histoire, qu'il a découvert, inventé, ou lu durant un de ses voyages.
Si vous repassez, je raconterais cela un peu plus en détails. En attendant, je vois que la tempête c'est calmée, je ne vais donc pas vous retenir plus longtemps.
Je conclurai juste en vous rappelant que si un jour, un soldats de la marine avec un turban se présente à vous et vous parle d'aller le voir pour une thérapie... Réfléchissez bien avant de dire oui.
Et navré pour la main gauche de votre enfant. J'espère qu'il est droitier.
A une prochaine fois.
Bienvenus dans mon modeste campement. Je vous en prie, entrez dans ma tente, la tempête de sable arrive, réfugiez-vous auprès de mon feu en attendant qu'elle passe. Ne t'inquiète pas pour ce sabre petit, il y a bien longtemps que je ne m'en sert plus pour couper les mains des voleurs. Je ne suis qu'un vieil ermite conteur d'histoire maintenant.
Oui monsieur, il s'agit bien d'un Cim'Ether. Je vois que vous êtes connaisseur. J'ai été en effet membre de la garde royale de son Immense et Omnipotente Majesté, au rang de Grand Exécuteur. On m'appelait alors Nar'hativité, Celui-Qui-Applique-La-Loi, dans votre langue.
En effet petit, ça veut dire que je veillais à ce que les méchants arrêtent définitivement d'être méchants.
C'est d'ailleurs durant ces années de service que j'ai rencontré l'homme qui m'a poussé à devenir l'humble vieil homme que je suis. Il s'appelle Nar'hateur, et est sans doute le meilleur psychologue que je connaisse. Puisque la tempête fait rage, et que nous rien d'autre à faire, que diriez vous que je partage son histoire avec vous, autour d'un Nar'Guilé ? Non, je plaisante, mon ancien confère maître de la guilde des assassins de sa Forte et Odorante Majesté ne se trouve pas dans la tente.
Je peux cependant vous offrir une tasse de thé.
Vous êtes d'accord ? Parfait !
L'histoire de cet homme commence comme toutes les belles histoires qui méritent d'être racontées, avec un couple heureux de la naissance d'un nouvel héritier. Dans notre cas, le couple est le prince héritier du royaume de Cah'hav'Hümyde, Par'L'Hamamin, et sa quatrième femme, Pris'Hilla, la folle du désert.
Non petit, ils ne vont pas mourir tués par un odieux sanguinaire. Enfin... Disons que ça ne leur est pas encore arrivé.
Notre petit garçon reçu le nom très simple Té'Gécé'Hèm. Dans votre langue, on pourrait traduire ça par Celui-Qui-Ouvre-Les-Yeux-Sur-Le-Monde, ou Le-Chiard-Casse-Pied, tout dépend des ouvrages. Il s'agit en effet de notre héro, vous apprendrez que les noms changent très régulièrement dans notre société.
Tout comme ses 45 demi-frères et sœurs, il reçu une éducation classique, partagée entre la formation au combat, aux bases de la médecine, au management publique, et à l'art de l'érotisme, discipline sacrée du valeureux royaume de sa Virile et Séductrice Majesté.
A votre avis, comment Par'L'Hamamin a put avoir 45 enfants et supporté pas moins de 15 mariages, dont 14 avec des femmes et un avec une harpie ?
Bon, Té'Gécé'Hèm...
Le petit garçon, pris au milieu d'une véritable horde de concurrent potentiel au titre de Vénérée et Admirée Majesté compris bien vite qu'il ne pourrait survivre aux jeux du trônes que s'il était capable de fédérer les autres prétendants autour de lui. C'est donc ainsi qu'il se positionna comme un observateur. Son but était de comprendre tous les tenants et aboutissants des caractères de son entourage hostile, afin de mieux les contrôler. Dans ce but, il interrogea même ses professeurs sur cette matière si étrange que nous nommons psychologie. Assoiffé de ce savoir qui ferait de lui le meilleur manipulateur du gouvernement, il commença très vite à mettre en pratique la théorie pour la tester sur de vrais êtres.
Bien sûr, dans un premier temps, son savoir se résuma à se servir de ses ainées pour faire peur aux plus dangereux de ses frères, ou pour tricher sans se faire prendre, mais à l'approche de l'adolescence, il découvrit un nouvel aspect très instructif de l'utilisation du savoir pour influer sur la psyché de l'autre... Et oui, comme chez tous les ados dont les hormones se développe, il commença à s'interroger sur sa nature en tant qu'homme, sur la découverte de son corps, et sur les manières dont il pourrait en jouer.
Il commença à s'intéresser au Jeu De Rôle !
Oui Madame, parfaitement vous avez raison de vous évanouir ! Et non monsieur, il ne s'agit pas d'une crise d'apoplexie ! Je crois...
*quelques minutes plus tard*
Oui bon ça va... Je rappelle qu'à l'origine je suis bourreau, pas médecin.
Donc, où en étais-je. A oui, le Jeu Dh'Role, comme l'appelle ceux de mon peuple.
Un soir de sa quinzième année, alors qu'il révisait avec sa demi-soeur Pruhude leur dernière leçon prodiguée par le sage Kam'Hasûtra, il fut frapper à la tête par un livre tombé de l'étagère où ils s'étaient appuyés. Ce livre portait un titre étrange qu'il n'oublierait jamais : Le Guide du Maître. Oubliant ses révisions, il décida d'étudier cette nouvelle source d'un savoir immense, qui pensait-il lui octroierait le pouvoir.
Quelque part, il eu raison... Après neuf mois, la lecture de nombreux guides, l'apprentissage de nombreuses théories psychologiques, et l'accouchement de Pruhude, sa Sage et Réfléchie Majesté décida de faire connaitre au jeune homme la formation la plus admirée de tout Cah'hav'Hümyde : Il rentra dans la garde Royale.
Une fois qu'il eut acquis son Cim'Ether et son statut d'eunuque, il se retrouva plongé dans une formation ardue, comprenant l'apprentissage de nombreuses formes de combat, la maîtrise des émotions et surtout l'art de savoir manger sa soupe sans faire de bruit. Dans ses rares temps libres, il continua à perfectionner sa connaissance de l'esprit humain, et de lire l'incroyable collection de la grande bibliothèque de sa Fabuleuse et Pailletée Majesté.
C'est durant cette période que je le rencontrai pour la première fois.
Oh, mais je vois que le thé est prêt... Je reviens, ne bougez pas.
Et ne touche pas à cette hache petit. Elle a coupé quelques têtes très récemment.
Voilà, attention, c'est chaud.
Alors je disais...
En ce temps, je n'étais que l'assistant du bourreau, et je me faisais appeler Car'Hafon, pour la quantité d'alcool que j'étais capable d'ingurgiter.
A la suite d'un entrainement particulièrement intensif, l'une des nouvelles recrues s'effondra, et parla de se trancher la gorge pour mettre fin à son calvaire. Je vis alors ce jeune garçon s'approcher de lui et lui poser des questions. Nous fûmes tous subjugués. Il lui parla de sa mère, de ses trois sœurs et de la mort de son chat. Nous ne comprenions pas comment il pouvait savoir tout cela. Le suicidaire non plus. Après 30 minutes d'interrogation, il lui récita un poème dont j'ai oublié le contenu. Ce que je peux vous dire c'est qu'après l'avoir entendu, chacun de nous se sentit plus confiant en ses propres capacités. Depuis, notre fameux suicidaire est devenu le grand Gar'Hogorill, le chef incontesté de la garde royale de son Impériale et Auguste Majesté.
Quelques jours plus tard, on nous annonçait que Té'Gécé'Hèm renonçait à son nom et son identité pour devenir Nar'hateur, Celui-Qui-Change-L'esprit-Avec-Ses-Mots. Il devint également le psychologue officiel de la garde royale, et eu, dit-on un accès illimité à tous les textes qu'il demanderait pour développer sa connaissance de l'esprit humain.
Je fut amené à avoir beaucoup de contacts avec lui dans les années suivantes. J'étais devenu bourreau, après que mon prédécesseur ai été retrouvé mort décapité par un Cim'Ether, au font d'un lac avec assez de poison dans son sang pour tuer un éléphant.
Mon frère étant chargé de l'enquête, il fut très vite démontré qu'il s'agissait d'un malheureux accident de dromadaire.
En temps que bourreau, il me fut demandé, sous la demande expresse du psychologue royale d'amener tous les coupables à Nar'Hateur, afin qu'il exercé son art pour en faire des honnêtes soldats du royaume. Et je peux vous dire que les résultats furent très probant. Suivant de nombreux programmes expérimentaux, la réorientation des voleurs, tueurs, menteurs et coupeurs de spaghettis fut massive, et des projets de plus en plus ambitieux furent créés.
De manière officieuse, nombre de soldats profitait des entrainements pour se faire accompagner par leur collègue, moi le premier... Devenu un génie dans l'art d'adapter ses lectures, il développa une style de combat unique auprès de nous, en influençant nos actes et nos esprit pour nous vaincre.
Je me souviens qu'il passait beaucoup de temps à nous demander d'imaginer un personnage autre que nous même et de nous mettre dans sa peau. Je n'en ai jamais compris l'utilité, mais il arrivait à construire à partir de ça des histoires et des contes qui nous touchait encore plus profondément.
Pendant 15 ans, il développa ses dons. Durant ces quinze années, il parvint à soigner 75% des déments de la garde Royale, et 50% des déments des autres organisations militaires de notre royaume. Devenu une sommité, il décida d'étendre ses études en réfléchissant aux méthodes de soin des membres de la Marine, du Cipher Pol et du gouvernement adoptant des comportements déviant. Il envoya même bénévolement des projets de réinsertion et de reconversion des pirates à ses confrères membres de la brigade scientifique.
Je le vis partir plusieurs fois en mission dans des territoires où même les plus redoutables de nos guerriers n'osaient allé. De ce que je savais, il se portait systématiquement volontaire.
Je n'ai jamais été sur, de quand c'est arrivé précisément, mais je sais que cette obsession pour les comportements extrêmes coïncida étrangement avec une soirée qui restera toujours dans ma mémoire.
Un soir que je lui ramenais une jeune fille qui avait osé utiliser deux fois le même qualificatif pour décrire sa Charmante et Gracieuse Majesté, afin qu'il détermine son degré de démence, je le trouvai en pleine crise de rage, au milieu de centaines de livres. Je m'en souviens bien parce que c'était la première fois, et la seule, que je le vis manifester une émotion. Il hurlait en boucle une simple phrase : "Il manque le deuxième !". En effet, devant lui, il y avait quatre livres : Le Manuel des Monstres I, Le Manuel des Monstres III, Le Manuel des Monstres IV et Le Manuel des Monstres V. Aucune trace du deuxième numéro. Obsédé par ce manque, il ne prit même pas la peine de raconter une histoire à la jeune fille pour que disparaisse sa peur de la décapitation qui l'attendait.
C'est depuis ce jour qu'il commença à partir dans des missions de plus en plus dangereuses.
Ses parents, ses trois femmes et ses deux filles filles s'inquiétèrent, bien qu'une fois cet épisode passé, il sembla être redevenu le même.
Comment ?
Comment peut-on être eunuque et avoir deux filles ?
Alors déjà, je peux témoigner que les capacités de persuasions de Nar'hateur peuvent aisément transcender les limites qu'impose la biologie, et ensuite...
Il fallait bien faire patienter les innombrables patient du psychologue...
Donc, dans leur inquiétude, les membres de la famille de Nar'hateur firent appel à un vieil accord passé avec le gouvernement établissant que Ca'Hav'Hümyde devait incorporé une proportion de ses soldats aux effectifs de la Marine. Il ne fut pas difficile de persuadé le gouvernement d'intégré cet homme qui avait participé de nombreuses indirectement au maintient d'un certain équilibre mental de ses soldats. Une fois intégré au dispositif gouvernemental, la famille de Nar'hateur espérait que le sens du devoir du psychologue le pousserait à prendre plus grand soin de sa vie.
En effet, en plus d'être nommé comme psychologue militaire, il devenait un ambassadeur officiel, et un représentant gouvernemental. Sur le papier ça ne changeait rien à son statut, mais en pratique, cela faisait qu'il devait faire son possible pour ne pas mourir.
La sanction dans le cas contraire, pouvait aller jusqu'à la peine de mort !
C'est ainsi qu'il quitta le royaume pour être nommé soldat de la marine scientifique. Il accepta avec joie cette idée, qui lui permettrait d'avoir du contact avec un choix d'individu bien plus large. Il pourrait également en profiter pour continuer sa quête du Manuel des Monstres II. Il s'était construit une telle influence en quinze ans, que de toute façon, ses enseignements en matière de psychologie étaient devenus des textes de référence au sein de Ca'Hav'Hümyde.
Il partit avec ses femmes et une de ses filles, mais garda le contact avec nombre de ses contacts. Moi-même, je reçois des lettres toutes les semaines de sa part. Et régulièrement, j'y apprend une nouvelle histoire, qu'il a découvert, inventé, ou lu durant un de ses voyages.
Si vous repassez, je raconterais cela un peu plus en détails. En attendant, je vois que la tempête c'est calmée, je ne vais donc pas vous retenir plus longtemps.
Je conclurai juste en vous rappelant que si un jour, un soldats de la marine avec un turban se présente à vous et vous parle d'aller le voir pour une thérapie... Réfléchissez bien avant de dire oui.
Et navré pour la main gauche de votre enfant. J'espère qu'il est droitier.
A une prochaine fois.
>> Test RP
Venez, approchez mes amis. Vous êtes bien nombreux aujourd'hui à être venu écouté l'histoire que le vieux T'im'himbré. Asseyez-vous. Les tapis sont chauds, et les danseuses en train de se maquiller. En attendant, je vais fermer les rideaux, et allumer ces quelques bougies d'encens.
Aujourd'hui, c'est dans le monde de l'illusion et des apparences trompeuses que je vais vous amener.
Et encore une fois, vous serez accompagné par Nar'hateur dans ce voyage. Ce voyage vous apprendra une leçon, une leçon que peut d'entre vous sauront comprendre. Ce voyage vous amènera sur une petite isolée de South Blue. Réputée pour sa tranquillité, et son architecture chaotique. Les géographes de sa Savante et Méthodique Majestée l'ont appelé Glo'Halement'Inno'Fensiv : Le-Territoire-Que-Même-Le-Temps a abandonné.
Dans cette île, on compte pas moins de quatre villes majeurs. La plus petite d'entre elle s'appelle Gru'hier : La-Citée-Qui-Ne-Change-Jamais. Et pourtant, c'est un changement dans cette cité qui nous y amène, nous, simples voyageurs sur la route sinueuse et infinie de l'imagination.
Un immense trou est en effet apparu au centre de la bourgade. Un trou parfaitement circulaire, qu'aucun homme ne semble avoir fait. La population, surprise d'un tel changement est perdue. Les prêcheurs et esprits déments commencent déjà à parler de punition divine, de monstre surgit des profondeurs, voir d'entités intergalactiques vengeresses. La garnison, d'une centaine de soldat de la marine à grand peine à contenir une population de plus en plus agitée par ce phénomène. Après tout, comme cent combattants peuvent faire face à 13 000 civils ?
Heureusement, un homme, célèbre pour ses innovations dans le domaine de la psychologie a été intégré aux forces de la marine. L’État-major lui a proposé un accord. S'il ramène l'ordre dans la cité, il pourra choisir le lieu de son affectation.
Cet homme, vous le connaissez déjà. Il est même probable que vous ayez déjà eu affaire à une de ses méthodes de thérapie.
Il arrive dans la cité avec 200 soldats supplémentaires.
Oh non, ils ne sont pas sous ses ordres. Il n'est qu'un humble soldat qui ne donne jamais d'ordre. Et pourtant, tous dans le régiment agissent selon sa volonté.
Tel est le pouvoir de qui connait celui qui lui fait face.
Il sait qu'il doit faire vite. Il sait qu'aucune thérapie longue ne pourra empêcher le peuple de se soulever, comme c'est souvent le cas lorsque la folie commence à devenir contagieuse. Il arrive à peine dans la communauté, qu'il essaie de déterminer un plan d'action. Cela serait tellement plus simple pour lui d'avoir le Manuel des Monstres II. Mais, même sans ce livre, il a peut être déjà une piste.
Figurez-vous, j'ai eu accès à ses témoignages. Laissons-le donc, par ma bouche, nous transmettre ce qu'il a vécu. Pour cela, vous allez devoir fermer les yeux et respirer profondément. Cette odeur que vous sentez, c'est l'odeur des platanes dont l'écorce à été humidifiée par l'eau de mer toute proche.
Les soldats derrière vous s’arrêtent. Le Lieutenant, un jeune homme qui vient juste d'obtenir ses galons se tourne vers vous. Il est brun, et son visage à la fois arrogant et craintif révèle qu'il n'est arrivé à ce poste que par opportunisme. Entendez sa voix imprégnée de condescendance lors qu'il s’adresse à vous, le consultant en psychologie sensé ramené l'ordre à lui tout seul.
***
Nous y voilà soldat. Vous avez votre matériel de sorcier, ou une simple formule magique suffira ?
Je lève les yeux vers l'homme qui me toise. Il n'a jamais complètement dépassé le stade du complexe d’Oedipe. Je suppose que son père, probablement un vaillant officier, est mort au champ d'honneur en affrontant quelques criminels de renom. Son refus d'accepter mes compétences n'est qu'une manifestation de sa crainte de lui-même, et du fait qu'il voudrait avoir la reconnaissance de son géniteur défunt. Le petit lieutenant cherche à se détacher de cette image paternelle, tout en s'y identifiant.
N'as-t-il pas compris que même en se coupant les cornes et en hurlant à la lune, la chèvre ne pourra jamais avoir sa place parmi les loups ? Du moins, tant qu'elle n'acceptera de demeurer une chèvre...
Je vous remercie de votre considération lieutenant, mais il se trouve que les grandes prêtresses de mon ordre de sorciers démoniaques procèdent déjà au sacrifice rituel de nouveaux nés. En attirant ainsi le regard des ancêtres, je suis sur que leur gloire rejaillira sur moi et ma descendance. Leur magie est bien plus grande que la mienne.
Grimace.
J'entends quelques rires dans mon dos. Parmi eux, le rire gras du sergent instructeur avec qui je me suis entretenu durant le voyage. Un brave homme. Profondément marqué par le décès d'une épouse n'ayant jamais put lui donner d'enfant durant sa jeunesse, il compense sa perte en considérant les soldats sous ses ordres comme des enfants de substitution.
Laissant au lieutenant le temps de reprendre le contrôle sur les émotions fortes auxquelles sont associés mes mots, je regarde la ville derrière lui. Quelques soldats de la marine de garde nous guettent du coin de l’œil. Ils sont manifestement tendu, et tiennent leurs armes comme s'ils s'attendaient à se faire attaquer à tout instant.
La ville en elle-même est simple, figée. Les maisons, les jardins, les arbres, tout semble construit de manière à sembler en arrêt dans le temps. Et pourtant, même à cette distance, je ne peux m'empêcher de ressentir une impression étrange, dérangeante. Comme si je n'arrivais pas à voir quelque chose d'évident.
Les sourcils de l'officier sont à nouveau froncés. Il s'est ressaisit. Parfait.
Afin que mes aïeux m'acceptent à ma table, je sens que je dois agir. Lieutenant, pourrions-nous rentrer dans la ville, afin d'observer l'objet de notre venue ici ? Je ne pourrais jamais rejoindre le glorieux hall où se vivent les miens si je n'accomplis pas leur volonté.
En serrant les dents, notre chef officiel se retourne et fait signe d'avancer.
Avec le temps, il comprendra le sens de mes paroles. Avec le temps, la chèvre deviendra peut-être carnivore.
***
Le malaise que vous ressentez en rentrant dans la ville est encore plus fort que ce que vous avez éprouvé en la regardant de loin. Et vous n'êtes pas le seul. Tout autour de vous, vous sentez les soldats de plus en plus tendus. Encore une fois, cette impression, vous avez la certitude de la reconnaitre, mais vous êtes incapable de la nommer.
On explique très vite aux hommes les postes qu'il devront occuper. Le colonel en charge de la ville était manifestement un homme compétent et sage. Mais ces deux traits ont manifestement fait place à une anxiété grandissante, surement due aux habitants, qui vous regardent d'un œil mauvais.
On vous montre le fameux trou, Autour duquel gravite quelques mendiants et prêcheurs. A part quelques exceptions, tout le monde veille à ne pas s'approcher du gouffre. Et ceux qui sont proche de sa bordure lui tourne tous le dos. Il fait peur, très peur.
Même un esprit aussi calculateur et rationnel que le votre éprouve une réticence certaine à le regarder. Au bout de quelques minutes à le contempler, pendant que le colonel vous explique la situation, vous vous sentez désorienté, comme si tout votre corps cherchait à vous empêcher de contempler le gouffre. Ce vertige vous fait perdre le contrôle de vos sens. Vous n'entendez plus rien rien clairement. Vous ne voyez plus rien. Vos jambe s'affaissent sous votre propre poids. L'odeur des platanes ne parvient plus jusqu'à vos narines...
Lorsque vous ouvrez les yeux, vous êtes à nouveau à mes côtés.
Il est en effet l'heure que je termine mon histoire. Mais, ne vous en faites pas. Demain, je serais toujours là. Vous pourrez revenir pour savoir comment Nar'hateur a affronter ce problème. En attendant, je vais vous laisser entre les mains expertes de nos voleu... de nos danseuses ! Qui se feront une joie de vider vos bourses. Quant à moi, je vous dit... A demain, pour ceux qui auront le courage nécessaire.
___________________
Bonjour à tous. Je vois que vous êtes tous revenu. Les filles ont su attiser votre curiosité pour les belles histoires à ce que je vois. Tout est déjà prêt. Je vais pouvoir sans tarder continuer l'histoire que nous avions commencé hier.
Mais avant cela, je vous demanderais de mettre les bandeaux qu'il y a devant vous sur les yeux. Aujourd’hui, nous allons partager la cécité de tout un peuple. Tout comme les habitants de Gru'hier, vous ne verrez rien de la réalité, et tout comme eux, votre vision reviendra avec les actes de Nar'hateur. Il ne sera pas seul pour vous aider. Il y en aura un autre. Et pourtant, aucun d'entre vous n'arrivera à comprendre son esprit. Oui, même si vous avez cinq femmes et huit filles.
Mais assez tergiverser. Maintenant que vous avez mis vos bandeaux, sentez l'odeur des platanes, et laissez porté.
Depuis l'arrivée de Nar'hateur dans la cité, quelques jours ce sont passés. L'eunuque n'arrive toujours pas à se faire une idée précise de ce qu'il peut se passer. La tension de la population et des marines va croissante. Plusieurs citoyens ont déjà été enfermés. Les soldats commencent à être de plus en plus irritables. Certains des anciens gardes de la cité parlent même de lutter contre le psychologue, qui a prit la décision d'isoler la cité.
Le trou, est particulièrement dérangeant. Même les renforts, Nar'hateur compris, se sentent très mal à proximité.
Personne n'arrive à identifier ce qu'il en est. Personne de sain... Il en est un qui a compris dans la cité. Un homme qui ne peut devenir davantage fou que ce qu'il est. Un homme que personne n'a jamais écouté dans la cité. Un homme dément, souffrant de nombreuses pathologie. Un homme méprisé, et rejeté, dans une cité à la population équilibré psychologiquement. Cet homme qui seul ne peut sombrer dans la folie s'imposant à Gru'hier.
Prisonnier des geôles forgées par son propre esprit, il voit ses compatriotes rejoindre sa prison et prend la décision d'aller s'adresser à un homme particulier. Cet homme, il l'espère, saura répondre à la question qu'il se pose depuis que la folie est devenue contagieuse :
Lorsque les lionnes ont abandonné la carcasse, et que les hyènes viennent prendre leur place. Est-ce toujours le lion qui doit diriger ?
***
Des trous... Tant de trous...
Ils n'en voyaient qu'un ! Comment pouvaient-ils être aussi aveugle ?
Il était là, il arrivait, Galactus tenait sa revanche, et personne n'allait le retenir.
Les soldats blanc du S.H.I.E.L.D l'amenait vers le Docteur Strange. Lui pourrait comprendre. Lui le comprendrait. Ces soldats, comme tous les autres ne le comprendrait pas. Il ne l'écouteraient même pas. Il n'était que le vieux Lee. Celui que tout le monde avait rejeté lorsqu'il avait annoncé la rage verte du grand fléau, lorsqu'il avait avertit de la révolte des machines, et lorsqu'il avait prédit la redécouverte du gant d'infinité.
Et pourtant, Galactus arrivait pour aspirer l'énergie vital de Gru'hier, et personne ne faisait rien pour l'en empêcher. Où était donc le surf d'argent ?
Un des homme le poussa davantage. Le QG de l'organisation approchait. Le soldat l'insultait, prétextant que Nar'hateur avait d'autre choses à faire qu'entendre les délire d'un dément. Il avait soit-disant une mission pour la marine. Nar'hateur, marine... Tant de mots savant pour faire croire qu'ils n'étaient pas le S.H.I.E.L.D.
Mais le vieux Lee n'était pas dupe. Il voyait bien que cette caserne était trop bien protégée, et trop loin de la mère pour être la base d'une troupe de marins. Et il savait bien qu'en langage Skrull, Nar'hateur signifiait magie.
Le chemin jusqu'au bureau de l'homme fut assez cours. On ne lui laissa pas l'occasion de voir les protocoles d'entrainements. Il entendit bien quelques coup de feu, mais évidemment, personne n'arborait les armes en plastiques qui avait été développé. Il faisaient encore trop les hypocrite pour reconnaitre le danger que représentait Magnéto.
Un escalier.
On le fit rentrer dans un bureau orné d'une simple table en bois.
Docteur Strange était là...
Il avait un turban qui maintenait ses cheveux long. Une très grande quantités de notes était éparpillées sur le bureau. Surement les plans de recherche sur les nouvelles technologies Stark, ou bien les fichiers personnels des nouveaux Vengeurs. Comment savoir ?
Cet homme était même assez malin pour changer sa couleur de peau pour tromper son camouflage. Il était impossible de savoir ce qu'il calculait.
Attaché sur la chaise, on pouvait voir un sabre magnifique. Un cimeterre ouvragé, à la garde incrustée de pierres précieuses. Du virbranium... Le Capitaine ne savait sans doute pas que son bouclier n'était pas le seul objet conçut dans cette matière...
Je vous présente le vieux Lee, docteur. Il prétend devoir vous donner des informations primordiales pour la survie de la ville. Il a parlé aussi d'ordonner le rassemblement des Vengeurs... A votre place, je ne l'écouterais pas, il est fou.
En effet, c'est ce que disent les papiers que mon prédécesseur m'a laissé. Je serait cependant un bien piètre psychologue si je ne prenait pas le temps de l'écouter. Vous pouvez retourner à votre poste, je suis tout à fait capable de me défendre s'il venait à devenir violent. Et merci de me l'avoir amené malgré vos réticences.
Les soldats tournèrent les talons.
Ainsi, Docteur Strange se prétendait psy... Quel judicieuse couverture pour pouvoir recevoir les informations que le vieux fou comptait lui apporté. Ainsi, le S.H.I.E.L.D était toujours entre très bonnes mains.
Lee s'installa sur la canapé que lui désigna d'un signe de la main son interlocuteur, en écoutant ce que celui-ci comptait lui dire.
Alors, ainsi vous vouliez me parler ? Je suis tout ouï. Des fois que vous ne me connaissiez pas, je suis Nar'hateur, psychologue militaire, ambassadeur de sa Belle et Resplendissante Majesté et... Aventurier. Mais je présume que vous connaissez déjà mon identité
En effet, Docteur Strange, pas de faux semblant avec moi. Je suis venu pour t'annoncer quelque chose d'encore plus catastrophique que l'ère d'Ultron. De plus destructrice que les gardiens de la galaxie, et de plus assoiffé pouvoir que la Warner.
Tout ces trous, ces p'tits trous, encore ces p'tits. Ces p'tits trous, ces p'tits trous, toujours ces p'tits trous. Ces petits trous, ces petits trous, ces petits trous, ces petits trous.
Des trous vous dites... Pourquoi cet emploi du pluriel ? Expliquez moi ?
***
L'entretien durera longtemps. Vous pouvez compter au moins deux heures, durant lesquels le Vieux Lee, essaie de trouver une oreille attentive pour partager sa démence, et durant laquelle Nar'hateur explore le dédale des pensée du vieil homme, avec seulement un vieux fil, pour ne pas perdre son chemin.
Le psychologue ne racontera jamais à personne le contenu de sa conversation avec le dément. Tenu qu'il est par le secret professionnel. Par contre, il sort content. Il demande au plus vite une réunion avec le responsable de la garnison. Il a trouvé comment soigner la population et les soldats de la marine, qui eux aussi ont été touchés par la démence. Il demande à ce que tous soient réunit autour du grand trou.
Le lendemain à 10 heure, la chose est faite. Même le maire du village est présent, lui qui a si peur de tomber malade en sortant de chez lui.
Toute la population, particulièrement tendue est d'un côté du trou, à la plus grande distance possible du gouffre. Les soldats sont de l'autre, Nar'hateur à quelques mètres à peine de l'immense trou. A côté de lui, le maire, qu'il a fait venir auprès de lui. Toutes les armes sont chargées.
Seul le vieux Lee semble heureux, assit dans son coin, à quelques centimètres seulement de la source de tension de la ville.
Nar'hateur se retourne vers le maire, il parle assez fort pour que tous l'entendent.
***
Monsieur, pouvez-vous me décrire ce que vous voyez ?
Hum, la même chose que vous, un vide sans fond, et des électeurs en colère.
Je regarde avec confiance le dirigeant de la cité. Malgré la température, il est couvert d'un épais manteau, porte des gants et garde un immense chapeau sur la tête. Il pousse même le vice à protéger son visage avec un mouchoir blanc.
Une phobie malheureusement très classique.
Lorsque j'aurais résolu cette affaire, je prendrai une ou deux séances pour lui faire passer cela. En attendant, je dois m'activer, et espérer que la population acceptera ma thérapie. Le vieux Lee aurait clairement sa place dans nombre de mes dispositif thérapeutiques, mais il est sans doute le seul a avoir saisit l'intégralité de ce qu'il se passe dans cette ville. Mieux que moi-même. Il faut cependant réussir à convaincre les autres...
Et si je vous annonçais que ce trou n'existe pas ? Qu'il n'est que la manifestation d'un malaise que nos esprits refusent d'admettre, à cause du nom de la ville ?
Impossible ! Comment le nom d'une cité peut faire imaginer l'existence d'un faux trou ?
Je m'avance jusqu'à un mètre du trou. Au yeux d'un incrédule casanier, nul doute qu'en effet, ma conclusion semble difficile à accepter. Moi-même, qui ai compris, ne suis-je toujours pas là, devant un gouffre immense me donnant le vertige ?
Je lève les yeux vers le vieux Lee, qui joue négligemment avec sa chaussure en marmonnant quelque chose. Il se penche d'avant en arrière, et la présence du gouffre devant lui ne semble lui faire ni chaud ni froid. Je regarde la place où nous nous trouvons. Elle est parfaite, couverte de pavés tous à leur place. Et les maison. Elles n'ont pas été réparés depuis maintenant 60 ans, et il n'y a aucune tâche sur leur mur, aucune tuile de travers. Même les jardin et les plantes semblent s'être figés.
Je ferme les yeux, et me répète mentalement cette phrase, comme un refrain. Cette phrase qui m'a fait comprendre la réalité. La flèche blanche indiquant la sortie du labyrinthe.
Ces p'tits trous, ces p'tits trous, toujours ces p'tits trous.
Lorsque nous nous persuadons de certaines choses, il est très difficile d'aller à l'encore de notre imagination.
Face à son regard incrédule, je lui montre le gouffre et m'avance doucement.
Marchez dessus, vous verrez bien. Ou bien, je peux le faire moi.
Il se jette devant moi et s'interpose, il en a même oublié de mettre son mouchoir devant son visage. S'il semble en colère, je sais déceler derrière sa très grande peur. Il pense que je périrai. Il est effrayé par la possibilité de perdre la seule personne capable de l'aider.
C'est de la folie !
Folie...
Je le regarde droit dans les yeux. Il est dos au gouffre. Et si je m'étais trompé. Il serait si simple de le frapper. Un simple coup de pied suffirait à le faire sombrer dans les ténèbres. Il ne s'opposerait plus jamais à moi.
Un simple coup de pied et tout serait finit.
Un simple coup de pied.
Je me redresse et le toise. Il recule. Il est juste au bord du trou. Il commence à avoir peur. Il commence à comprendre que j'ai le pouvoir de vie ou de mort sur lui.
Aucun villageois ne vous laisserait faire !
Je me tourne vers les 300 soldats de la marines.
SOLDATS? QUEL EST VOTRE METIER ?
AHOU AHOU !
Tous les hommes de la marine en brandissent leurs fusils en cœur. C'est avec un sourire narquois que je me retourne à nouveau vers le maire, qui est paralysé par la peur. Il a compris qu'il ne pouvait pas m'empêcher de me laisser aller, que rien ne pouvait m'empêcher de le détruire, là maintenant. Sa vie est entre mes mains.
Je m'avance encore plus prêt de lui.
Après un dernier regard vers le vieux Lee, je le contourne et m'avance, droit sur le trou. Je garde la sensation d'être passer à côté de quelque chose de gros. Je ferme les yeux lorsque mon pied droit arrive au niveau du gouffre. A partir de maintenant, soit je tombe, soit je vie.
Le prit de mon erreur sera la mort, et je suis prêt à l'accepter.
Je rencontre un sol dur. J'ouvre les yeux. Le gouffre a disparu à mes yeux. Je ne voit plus qu'une place vide, couverte de pavés déformé, usés ou manquant.
Je tourne la tête vers le vieux Lee. Je n'avait pas remarqué jusqu'à présent qu'il lui manquait la moitié de sa moustache. Je regarde ensuite la route. Tout comme la place, ses pavés sont déchaussés et usés, ils n'ont manifestement pas été entretenu depuis des années. Dans la foulée, je regarde les maisons. Les peintures sur les murs sont caillées et s'effrite. Des tuiles sont branlantes, ou absente. Certaines fenêtres ont des verres cassés. Du lierre et d'autres plantes grimpantes montent sur les murs de manière non homogène, laissant apparaitre, ça et là des trous dans la peinture. Les jardins sont ornés de plantes irrégulières, aux branches cassées ou tomber.
Je souris.
Ces p'tits trous, ces p'tits trous, toujours ces p'tits trous.
Je m'avance bien plus tranquillement. Maintenant, je sais que je ne passe plus à côté de quelque chose. Je marche jusqu'au centre de la place, sous les yeux ébahit de toute la population. Marines et civils sont manifestement bouche bée. Leur cerveau les trompe toujours. Pour eux, je suis un individu étrange qui marche dans le vide.
Le vieux Lee rigole, se lève et me rejoins. Dans sa démence, il n'a jamais perçut le gouffre. Son esprit, trop ouvert à l'incohérence et aux paradoxes, n'a jamais vu le mal qu'il y avait à voir le changement dans La-Citée-Qui-Ne-Change-Jamais. Il s'agenouille devant moi.
Grâce à toi Docteur Strange, Galactus est furieux. Qu'en est-il des Vengeurs ? Se rassembleront-ils pour le vaincre ?
Il affiche un grand sourire, que je lui retourne.
A sa manière, le fou a été plus lucide que les saints d'esprit. Je l'ai souvent observé. Dans sa logique, il donne des noms étranges et incompréhensibles aux choses, mais ces noms ont toujours une signification. Je dois lui parler encore. Cet enseignement, le secret de cette signification, ils se trouvent tous les deux dans le Manuel des Monstres II.
Messieurs et dames, je vous explique. Vous refusez tellement de voir que la ville est en ruine alors qu'elle ne doit pas changer, que votre cerveau vous cache les détérioration de la cité. Comme vos sens perçoivent quand même la réalité, votre esprit a naturellement cherché à manifester la présence de tout ces petits trous dans un seul et immense gouffre, au seul endroit où il y avait la place dans la citée pour le faire.
Il en a été de même pour moi.
Si vous voulez que ça se résolve, Appeler plusieurs architectes des iles voisines, et faites leur rénover la cité en leur expliquant qu'elle est en très mauvais état et non entretenue depuis 60 ans. Au court des travaux, vous verrez de plus en plus la taille du gouffre diminuer.
Ensuite, gardez une trace de cela. Je sens que d'autres citées de l'île risquent d'avoir un problème similaire.
La population, impressionnée par mon "miracle" acquiesce. Les marines sont impressionnés. Le lieutenant et le maire ont bien perdus de leur superbe. Lee parle de la réussite du rassemblement. Je garde ma prestance et ne me départit pas de mon sourire. Mes détracteurs ont oublié un détails lorsqu'ils ont remis en cause mes méthodes.
Je suis Nar'hateur.
***
A partir de ce moment, la population se calme assez vite. Trois jours plus tard, les meilleurs architectes de South Blue arrivent sur l'île et entament les travaux.
A l'heure actuelle, les travaux ne sont toujours pas finit, mais Gru'hier est parfaitement calme. Conformément aux prédictions de Narh'ateur, l'immense gouffre a déjà vu sa surface divisée par deux pour les habitants de la citée. Les 200 soldats envoyés en renfort ont même été répartis sur l'intégralité de l'île, afin d'entreprendre des rénovations succinctes, par anticipation du phénomène.
Tout cela, grâce au témoignage d'un vieil homme à l'esprit dérangé. D'aucun diront que seul un esprit dérangé pouvait s'affranchir d'un tel paradoxe. Et que la preuve est qu'aucun des citadins qui ont essayer de marcher dans le gouffre comme Nar'hateur ne l'a vu disparaitre.
Je ne suis pas sur que l'analyse soit la bonne.
Je pense juste que la hyène était la seule assez maline pour ne pas regarder les vautours qui tournaient, mais la carcasse qui les attirait.
Quant à la question que cette histoire pose sur la démence de Nar'hateur... Je connais un évènement qui y répondra.
Mais ceci, est une autre histoire...
[justify]Informations IRL
Prénom : Vous aimeriez le connaitre...
Age : 25 automnes, 25 hivers, 24 printemps et 25 étés, parce que le printemps, c'est pas si beau que ça
Aime : Beaucoup de chose
N'aime pas : Le reste
Personnage préféré de One Piece : Oeil de Faucon
Caractère : Idiot, Dérangé, Créatif, Cornemuse (il parait que les femme aime quand les hommes sont cornemuse)
Fait du RP depuis : J'ai arrêté de compter depuis bien des années maintenant
Disponibilité approximative : 1 ou 2 fois par semaine
Comment avez-vous connu le forum ? Figurez-vous j'en ai fait partie pendant quelques temps
Dernière édition par Nar'hateur le Ven 1 Mai 2015 - 11:57, édité 11 fois