>> Cléopâtre XII
Pseudonyme : On te donne beaucoup de nom, mais celui qui revient le plus souvent est "La beauté antique". Un peu barbant, mais t'apprécie... Age: Tu as tout juste vingt-neuf ans. Sexe : Normalement, tu es une femme. Race : Humaine à part entière. Métier : Tu possède un sens de la navigation plutôt aigu (enfin, si l'on considère le fait de questionner les dieux pour choisir sa direction comme une source sûre...). Groupe : L'Ordre, Maât, aussi appelée la Marine. But : Ton seul et unique but est de maintenir l'équilibre entre l'Ordre et le Chaos dans le monde. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : /// Équipement : Un meitou (dont tu fera la demande un peu après ta validation) et pour le moment un simple sabre sans réelle valeur. Codes du règlement : Parrain : Je suis un solitaire. Ce compte est-il un DC ? : Il n'y en a pas deux comme moi. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Physiquement, on peut dire que tu es une jeune femme plutôt ravissante. Ton surnom – la beauté antique – te viens d'ailleurs de là, même si tu n'aime pas trop qu'on te juge en premier sur ta beauté plutôt que sur tes capacités en tant que combattante. Tes cheveux sont d'un noir d'ébène de même que tes yeux, si bien que tu ne passe pas tellement inaperçue au milieu de la foule. Et encore, s'il n'y avait que cela... De ton enfance au beau milieu du désert d'Alabasta, tu as gardé cette étrange manie de t'habiller constamment de robes en lin car, comme le veux les traditions, ce tissu aurai la particularité de ne pas entraver la présence des dieux lors des rituels. Tes supérieurs ne sont pas trop d'accord pour que tu ne porte pas l'habit officiel de la Marine alors tu leur as fait un cadeau en inscrivant derrière chacun de tes vêtements l'inscription Mȝˁ.t, tout les deux ayant pour signification «ORDRE». Ils ne t'en sont pas forcément reconnaissant mais en ayant appuyé sur le fait que cela fasse parti de ta religion, tu as réussi à les faire se plier à ta volonté. L'avantage du lin, c'est que c'est plutôt large mais te permets tout de même de mettre en avant tes formes que l'on peut qualifier de généreuses. De fines et plutôt longues jambes, assermentées de hanches d'une taille convenable qui marquent le départ d'une taille de guêpe. Puis ta poitrine. Nous n'en parlerons pas trop longtemps mais elle se trouve être assez volumineuse pour faire oublier un temps aux hommes leurs envies de combattre. Pas mal, hein ?
Outre cela, tu porte en permanence, et on le remarque dès le premier abord, des dizaines de bijoux. En réalité, ce sont des amulettes, dédiés en général aux dieux ancestraux que tu chéris tant. Précisément, il y en trois que tu as constamment autour de tes courbes : en tant que couronne encerclant ton crâne, tu porte l’Oeil d'Oudjat, aussi appelé l'Oeil d'Horus, le dieu faucon-guerrier, fort symbole de protection dans le temps.Ensuite, autour de ton cou, le Nœud d'Isis, symbole d'éternité et de prospérité dans l’Au-delà. Enfin, en tant que bracelet, tu possède un simple bout de bois tressé qui se trouve être une sorte de protection magique, selon ton grand-père et qu'il t'a confié dans ta jeunesse. A vrai dire, malgré tout cet attirail, tu es capable de te battre assez aisément à l'aide de tes nombreuses années au service du gouvernement qui ont aguerrit ton corps et ton esprit.
>> Psychologie
Au regard de tout les autres, tu n'es qu'une femme froide et distante. Tu ne te confonds pas à la société et n'accepte de travailler en équipe seulement pour servir l'incarnation de Maât, la Marine. Tu n'apprécie rien de plus que de pouvoir ravir la cause de l'Ordre et c'est ainsi que tu vis et sert dans ce monde. Tu vis seulement selon deux principes fondamentaux : servir Maât, l'incarnation de l'Ordre, et combattre Isfet, l'incarnation du Chaos. Chaque siècle, chaque année, chaque jour, ces idéaux sont en mouvement constant.La Marine, selon toi, est la personnification même du principe de l'Ordre. Cependant, même si les pirates en font parti, ce n'est pas eux qui en constitue l'incarnation même. Qu'est-ce qui, d'après vous, veut renverser l'Ordre lui-même ? La Révolution. Tu es intransigeante envers eux, bien plus qu'envers les pirates, puisque ce sont des personnes mues par l'envie de détruire Maât plus que tout. Dans la vie courante, tu passe ton temps à t'entraîner durement à la maîtrise du sabre. Contrairement aux traditions en vigueur dans ta famille, tu as décidé de suivre ce que tu appelle «La Voie du Pharaon» puisque personne ne semblait prêt à reprendre le flambeaux. Vous vous demandez très certainement ce qu'est cette voie du Pharaon ? A vrai dire, c'est de ton grand-père que tu tiens cette expression. D'après lui, ta famille est l'unique branche restante de la descendance d'un ancien roi d'Alabasta, nommé Toutankarton IX. Ce fut lui le dernier dépositaire du culte sacré des Dieux sur les terres sablonneuses et ta famille en est donc l'héritière. Afin d'empêcher les forces de l'Isfet et la renaissance d'Apophis, dieu du chaos, le Pharaon avait pour but de combattre jour et nuit au nom de Maât. Théoriquement, ce furent les hommes seuls à qui incombé cette tâche. Pourtant, n'ayant personne dans ta famille digne de faire perdurer les traditions, tu décidais de t'y engager par toi-même.
Mais tu n'es pas qu'une simple adoratrice de Dieux, oh non. Ta personnalité fait de toi l'une des femmes les plus intrigantes de la Marine,dans la laquelle tu as réussie à faire ta place au milieu de millier d'hommes. Très sûre de toi (un peu trop même) et de tes capacités, tu n'hésitera jamais à voler au secours de la veuve et de l'orphelin, même si tu as pleinement conscience que le combat est perdu d'avance. Tu préfère mourir au nom de l'Ordre que de sombrer dans le Chaos en n'agissant pas. C'est ton leit-motiv et tu t'applique à le suivre à la lettre. Outre cela, il y a tout de même mille traditions ancestrale qui sont inscrites dans tes gênes et que tu te sens obligée de respecter. Vous voulez toutes les savoirs ? Avez-vous seulement conscience de comment les ancestrales alabastiens étaient superstitieux. Par exemple, tu invoquera dieux et fantômes avant chaque bataille pour t'apporter honneur et courage. De même, tu es incapable de te coucher dans un lit sans ton repose-nuque en pierre. Certes, c'est extrêmement inconfortable mais sans celui-ci, tu es persuadée que ton âme transgressera les limites du réel dans ton sommeil et que le monde des morts t'ouvrira ses portes. Aussi, lorsqu'un cadavre viendrait à se présenter à toi, allié ou ennemi, tu ne pourra t'empêcher d'exécuter mille rites funéraires pour faciliter l'accession au royaume d'Osiris. Tout le monde mérite le pardon et le jugement neutre.
Aux yeux des autres, tu passes cependant pour la jeune femme légèrement autoritaire, sûre de tes capacités et capable de garder son sang-froid dans les situations les plus extrêmes. Pourtant, tu possède en toi des cicatrices incongrues qui te rende plus humaines et te font t'éloigner du divin que tu apprécie : par exemple, tu as une peur phobique des serpents, incarnation du chaos total, et le simple fait d'en voir un près de toi peut te faire t'évanouir. Tu es également et tu reste une femme dans la fleur de l'âge. Un homme qui te fait la cour (et ils se montrent plutôt nombreux vu ton physique et ton caractère – comme quoi l'inconnu attire) peut te faire perdre tout tes moyens et tu ne peux riposter correctement. C'est là, et dans ces uniques circonstances, que les forces divines dont tu incombe flanchent et que tu redeviens la simple mortelle qui ne peut que se targuer de vivre au milieu d'un troupeau de bestiaux sans nom ni envergure, incapable d'agir indifféremment de leurs sentiments.
>> Biographie
Cléopatre Ha-Tep N'Dah Aaru Netjeret Douzième du nom. En voilà un pseudonyme bien intriguant et surtout très compliqué et extrêmement long pour une femme de ton époque. Tes parents, à ta naissance, ont décidés de te targuer de ce doux nom en hommage à tes ancêtres mais également dans un but de t'initier aux pratiques ancestrales que l'on se transmet dans ta famille depuis des générations. L'explication de ce nom est plutôt simple (si vous avez un carnet pour noter prêt de vous, c'est plutôt pas mal, parce que vous allez avoir droit à un court d'égyptologie avancée dans les lignes qui suivent...). Cléopâtre, reine mythique d'Alabasta en son temps, fut la reine qui entraîna le déclin des dieux en s'alliant aux forces et divinités d'autres pays, faisant sombrer l'idéologie croyante du désert dans la décadence. Comme un ultime affront, tes parents t'ont nommés ainsi dans l'espoir que tu fasse justement tout le contraire de cette femme en ranimant la flamme divine. Ha-Tep, ton second prénom, vient du mot ancestral signifiant paix dans la langue de tes aïeuls. Il suit le nom de la reine de la débauche pour la raison citée plus haut, afin de faire la paix avec Maât, l'ordre universel des choses. N'Dah, toujours dans cette mystérieuse langue, signifie «Protéger» et il est suivit de Aaru, le mot le plus proche de notre paradis. Tes parents, dans un élan de tendresse, ont décidés d'assembler ces deux mots dans ton nom afin de t'ouvrir tout de même les portes de l'au-delà dans l'éventualité où tu échouerais dans ta tâche. La confiance règne... Netjeret, enfin, est ton nom de famille. C'est plutôt étrange et légèrement prétentieux quant on sait que ce mot signifie «Déesse» mais tu l'apprécie à sa juste valeur. Il te provient de ton ancêtre Toutankarton et tu es heureuse de savoir qu'un roi – certes oublié depuis longtemps – avait le même sang que toi dans ses veines.
Quoiqu'il en soit, tout le monde comprendra aisément que tu ai eus envie de raccourcir le tout en «Cléopâtre XII». Tu as donc grandis au sein du royaume d'Alabasta, dans un tout petit village près d'une oasis. A vrai dire, les membres de ta famille étaient presque les uniques habitants des lieux tant le sable et les cactus composés le paysage que tu apercevais à perte de vue. Tu naquis sous une lune de printemps, lors de l'équinoxe. D'après les rites anciens, cela était le présage d'une vie courte mais riche en émotions. Tu n'aurai pas pu rêver mieux. En bref, depuis ta naissance, tu étais prévu à un beau destin mais semé d'embûches. Tu fus donc éduquée dans un ensembles de traditions liés à la vénération de divinités supérieures et de desseins célestes qui te parurent pour le moins rébarbatif durant les dix premières années de ta vie. Tu n'avais aucun ami, personne à qui parler hormis ton frère et tes parents. Ton grand-père, de son prénom Hi-nem Shen Men-hed Netjeret Troisième du nom (je vous épargne les explications sur la signification...), était le plus ancien membre de ta famille. Il disait avoir plus de deux mille ans mais tu en doutais très sérieusement. Il était vieux, certes, mais personne ne pouvait vivre si longtemps. En tout cas, en tant qu'ultime représentant de la voie du Pharaon que mes parents avaient décidés de ne pas suivre, il se devait de transmettre son savoir. Il aurait préféré, tu en a bien conscience, que mon petit frère fusse intéressé par les pratiques millénaires mais ce n'était pas le cas. Tu étais donc sa dernière chance, sa «roue de secours». Il te fis subir durant dix ans tout un enseignement que tu aurai mis un siècle à retransmettre plus tard. Pourtant, tu buvais ses paroles même si tu disais que cela ne t’intéressait pas plus que ça. Tu ne l'aurai jamais avoué à cette époque, mais les histoires des dieux et les parades de tes ancêtres pharaoniques t’intriguais au plus haut point. Toutankarton, duquel tu descendais, fut l'un des grands roi d'Alabasta dans les temps perdus et fut celui qui fit grandir la gloire de la célébration divine dans le royaume. Aujourd'hui, et avec le règne sans nom du chaos qui régnait un peu partout, les gens avaient finis par totalement oublier les anciens dieux et se consacrés uniquement à rester rationnel en toute situation. Ton grand-père t'appris justement à outre-passer les limites de la raison. Pourquoi vouloir faire comme tout le monde ? Pourquoi se cantonner seulement à ce que l'on peut comprendre et expliquer ? Tu décidais qu'il devait en être autrement. Et puis tu rencontrais Maât. Enfin, pas vraiment puisque c'était plus une notion abstraite qu'une personne, mais ton grand-père commença à te parler de ce concept duquel tu tombais amoureuse. Comment vous résumer Maât ? C'est une force universelle qui régit le monde et lui permet de tourner correctement. Incarnation de l'Ordre, de la Justice absolue, de la droiture et de la vérité, c'est l'entité qui naquit du néant et épousa le premier pharaon divin, Rê, dont elle était également la mère et la fille (c'est compliqué à comprendre, oui, mais avec les dieux, faut pas trop chercher...). De la naissance à la mort, tout le monde est confronté à Maât. Et son but ultime, c'est son combat éternel contre l'Isfet, le Chaos si vous préférez. Selon les lois de Maât, personne ne doit triompher dans ce combat : le but absolu est de maintenir l'équilibre parfait entre la débauche et la droiture afin de préserver l'existence humaine. Et tu compris donc, du haut de tes dix ans, ce que représentait Maât à notre époque. Sans plus tarder, ton rêve futur se dessinait dans ton esprit : plus tard, tu rentrerai au service de la Marine.
Ton éducation du divin et des traditions familiales prit fin brusquement à tes onze ans. Non pas que tu désire te concentrer sur d'autres problèmes mais tout simplement parce que ton grand-père succombait à la maladie. Ce fut un choc pour toi, un déchirement. Depuis ta plus tendre enfance, il avait été le seul à te comprendre, à savoir comment s'y prendre avec toi, bien plus que tes parents ne l'aurai jamais fait. Selon les coutumes du passé, il fut entreposé au sein d'un sarcophage en son honneur et une cérémonie religieuse fut entreprise. On te laissais l'honneur du rite de l'ouverture de la bouche, à l'aide d'un netjery, mais tu n'en tirai aucune satisfaction. C'était la première fois que tu mettais en œuvre les pratiques qu'il t'avais enseigné mais tu n'avais jamais désiré que ça soit fait dans de telles conditions. Après moult prières à Anubis, dieu de l'embaumement funéraires, et Osiris, dieu gardien du paradis, la vie reprit son cour. Tu ne pouvais te résoudre à laisser les enseignements de ton grand-père vainc et c'est pour cela que tu quitta ton île à treize ans. Non pas que tu n'aimais pas tes parents et ta famille, mais ils n'avaient plus la capacité de t'offrir l'amour que ton papy te donnait. A port d'un bateau de livraison, tu pris donc la route pour Shell Town. Cela te fis tout bizarre d'avoir ainsi des contacts avec le monde extérieur. Au milieu de ton désert, tu n'avais pour ainsi dire jamais vu la mer. Les vagues, les remous, l'écume et la couleur te firent un temps chavirer le cœur mais tu t'y fis assez rapidement. Ton voyage dura quinze jours, durant lesquels tu du rester cachée. Heureusement pour toi, une tradition antique voulait que la mer était l'un des endroits sûrs sur Terre, puisque les dieux n'arrivaient pas à prendre consistance au milieu même de l'eau et que leur essence s'en retrouvait affaiblie. Seul les dieux Sobek et Nephtys y étaient à leurs aises et ils étaient de plus bienveillant. Ton voyage était de bonnes augures donc et tu mis pied à terre grandie. Tu n'avais jamais vu de villes aussi grandes que Shell Town – et pourtant, tu en verrai bien d'autres plus tard – et le fait de pouvoir là-bas t'engager dans la Marine, au sein même d'un Quartier Général qui surplombait la ville, te ravissais. Pourtant, tu déchantais vite lorsque ta demande d'intégrer l'Ordre se soldait par un échec.
Apparemment, l'âge n'importait peu mais tu n'avais aucune capacité en matière de combat et ton style vestimentaire semblait plutôt discriminatoire à ton égard. Tes ambitions soudain ralenties, tu décidais de t'entraîner encore plus durement afin d'être digne d'accomplir ton rêve. Une auberge de jeunesse, non loin du port, t'offrit le gîte et le couvert durant trois ans, trois ans durant lesquels tu appris le maniement de l'épée. Toujours selon les dires de ton grand-père, le sabre était l'arme favorite des anciens pharaons, dont ils se servaient lorsqu'ils devaient eux même monter au front. En tant qu'héritière de cette volonté, tu te devais donc de faire perdurer cette antique tradition même si le fait de porter seulement une arme tranchante te révulsais. Tu n'avais jamais porté la main ou quoique ce soit d'autre sur quelqu'un mais tu savais bien évidemment qu'en tant que Marine tu devrais être emmené à le faire. Dégotant un simple sabre, tout ce qu'il y avait de plus banal, au sein d'un marché local, tu commençais tes entraînements. Jour après jour, nuit après nuit, tu trempais tes robes en fil de lin tant l'acharnement te galvanisait. Tu étais jeune, certes, mais le temps que tu passais à user la lame sur les rondins de bois te fis t'endurcir un peu plus chaque jour. A treize ans, tu décidais de t'engager une nouvelle et ce fut cette fois-ci accepté. Ton rêve commençait donc à prendre place. Tes premiers jours en tant que Marine ne furent pas de tout repos. Les tâches que l'on te confié étaient des plus déshonorantes mais tu te complaisais à user tes mains sur les balais du pont.
Au fur et à mesure des années, tu montais en grade et bientôt, tu commençais à te faire un petit nom au sein de la Marine. Tu es particulièrement appréciée pour ta beauté mais également ton maniement du sabre. Tes rêves, tel que tu as l'habitude de les énoncer, sont désormais bien ancrés dans ta tête : tu souhaite par dessous tout faire perdurer les croyances ancestrales de ton grand-père et porter honneur au pharaon qui se trouve être ton aïeul. De plus, ton nouvel engouement pour le sabre t'a donné l'envie de devenir la plus grande sabreuse de la Marine et – accessoirement dirons-nous – d'intégrer les très prestigieux rang de l'Amirauté, afin de faire perdurer l'ordre établi par les lois de Maât et repousser toujours un peu plus loin les frontière de l'Isfet.
Quoiqu'il en soit, tout le monde comprendra aisément que tu ai eus envie de raccourcir le tout en «Cléopâtre XII». Tu as donc grandis au sein du royaume d'Alabasta, dans un tout petit village près d'une oasis. A vrai dire, les membres de ta famille étaient presque les uniques habitants des lieux tant le sable et les cactus composés le paysage que tu apercevais à perte de vue. Tu naquis sous une lune de printemps, lors de l'équinoxe. D'après les rites anciens, cela était le présage d'une vie courte mais riche en émotions. Tu n'aurai pas pu rêver mieux. En bref, depuis ta naissance, tu étais prévu à un beau destin mais semé d'embûches. Tu fus donc éduquée dans un ensembles de traditions liés à la vénération de divinités supérieures et de desseins célestes qui te parurent pour le moins rébarbatif durant les dix premières années de ta vie. Tu n'avais aucun ami, personne à qui parler hormis ton frère et tes parents. Ton grand-père, de son prénom Hi-nem Shen Men-hed Netjeret Troisième du nom (je vous épargne les explications sur la signification...), était le plus ancien membre de ta famille. Il disait avoir plus de deux mille ans mais tu en doutais très sérieusement. Il était vieux, certes, mais personne ne pouvait vivre si longtemps. En tout cas, en tant qu'ultime représentant de la voie du Pharaon que mes parents avaient décidés de ne pas suivre, il se devait de transmettre son savoir. Il aurait préféré, tu en a bien conscience, que mon petit frère fusse intéressé par les pratiques millénaires mais ce n'était pas le cas. Tu étais donc sa dernière chance, sa «roue de secours». Il te fis subir durant dix ans tout un enseignement que tu aurai mis un siècle à retransmettre plus tard. Pourtant, tu buvais ses paroles même si tu disais que cela ne t’intéressait pas plus que ça. Tu ne l'aurai jamais avoué à cette époque, mais les histoires des dieux et les parades de tes ancêtres pharaoniques t’intriguais au plus haut point. Toutankarton, duquel tu descendais, fut l'un des grands roi d'Alabasta dans les temps perdus et fut celui qui fit grandir la gloire de la célébration divine dans le royaume. Aujourd'hui, et avec le règne sans nom du chaos qui régnait un peu partout, les gens avaient finis par totalement oublier les anciens dieux et se consacrés uniquement à rester rationnel en toute situation. Ton grand-père t'appris justement à outre-passer les limites de la raison. Pourquoi vouloir faire comme tout le monde ? Pourquoi se cantonner seulement à ce que l'on peut comprendre et expliquer ? Tu décidais qu'il devait en être autrement. Et puis tu rencontrais Maât. Enfin, pas vraiment puisque c'était plus une notion abstraite qu'une personne, mais ton grand-père commença à te parler de ce concept duquel tu tombais amoureuse. Comment vous résumer Maât ? C'est une force universelle qui régit le monde et lui permet de tourner correctement. Incarnation de l'Ordre, de la Justice absolue, de la droiture et de la vérité, c'est l'entité qui naquit du néant et épousa le premier pharaon divin, Rê, dont elle était également la mère et la fille (c'est compliqué à comprendre, oui, mais avec les dieux, faut pas trop chercher...). De la naissance à la mort, tout le monde est confronté à Maât. Et son but ultime, c'est son combat éternel contre l'Isfet, le Chaos si vous préférez. Selon les lois de Maât, personne ne doit triompher dans ce combat : le but absolu est de maintenir l'équilibre parfait entre la débauche et la droiture afin de préserver l'existence humaine. Et tu compris donc, du haut de tes dix ans, ce que représentait Maât à notre époque. Sans plus tarder, ton rêve futur se dessinait dans ton esprit : plus tard, tu rentrerai au service de la Marine.
Ton éducation du divin et des traditions familiales prit fin brusquement à tes onze ans. Non pas que tu désire te concentrer sur d'autres problèmes mais tout simplement parce que ton grand-père succombait à la maladie. Ce fut un choc pour toi, un déchirement. Depuis ta plus tendre enfance, il avait été le seul à te comprendre, à savoir comment s'y prendre avec toi, bien plus que tes parents ne l'aurai jamais fait. Selon les coutumes du passé, il fut entreposé au sein d'un sarcophage en son honneur et une cérémonie religieuse fut entreprise. On te laissais l'honneur du rite de l'ouverture de la bouche, à l'aide d'un netjery, mais tu n'en tirai aucune satisfaction. C'était la première fois que tu mettais en œuvre les pratiques qu'il t'avais enseigné mais tu n'avais jamais désiré que ça soit fait dans de telles conditions. Après moult prières à Anubis, dieu de l'embaumement funéraires, et Osiris, dieu gardien du paradis, la vie reprit son cour. Tu ne pouvais te résoudre à laisser les enseignements de ton grand-père vainc et c'est pour cela que tu quitta ton île à treize ans. Non pas que tu n'aimais pas tes parents et ta famille, mais ils n'avaient plus la capacité de t'offrir l'amour que ton papy te donnait. A port d'un bateau de livraison, tu pris donc la route pour Shell Town. Cela te fis tout bizarre d'avoir ainsi des contacts avec le monde extérieur. Au milieu de ton désert, tu n'avais pour ainsi dire jamais vu la mer. Les vagues, les remous, l'écume et la couleur te firent un temps chavirer le cœur mais tu t'y fis assez rapidement. Ton voyage dura quinze jours, durant lesquels tu du rester cachée. Heureusement pour toi, une tradition antique voulait que la mer était l'un des endroits sûrs sur Terre, puisque les dieux n'arrivaient pas à prendre consistance au milieu même de l'eau et que leur essence s'en retrouvait affaiblie. Seul les dieux Sobek et Nephtys y étaient à leurs aises et ils étaient de plus bienveillant. Ton voyage était de bonnes augures donc et tu mis pied à terre grandie. Tu n'avais jamais vu de villes aussi grandes que Shell Town – et pourtant, tu en verrai bien d'autres plus tard – et le fait de pouvoir là-bas t'engager dans la Marine, au sein même d'un Quartier Général qui surplombait la ville, te ravissais. Pourtant, tu déchantais vite lorsque ta demande d'intégrer l'Ordre se soldait par un échec.
Apparemment, l'âge n'importait peu mais tu n'avais aucune capacité en matière de combat et ton style vestimentaire semblait plutôt discriminatoire à ton égard. Tes ambitions soudain ralenties, tu décidais de t'entraîner encore plus durement afin d'être digne d'accomplir ton rêve. Une auberge de jeunesse, non loin du port, t'offrit le gîte et le couvert durant trois ans, trois ans durant lesquels tu appris le maniement de l'épée. Toujours selon les dires de ton grand-père, le sabre était l'arme favorite des anciens pharaons, dont ils se servaient lorsqu'ils devaient eux même monter au front. En tant qu'héritière de cette volonté, tu te devais donc de faire perdurer cette antique tradition même si le fait de porter seulement une arme tranchante te révulsais. Tu n'avais jamais porté la main ou quoique ce soit d'autre sur quelqu'un mais tu savais bien évidemment qu'en tant que Marine tu devrais être emmené à le faire. Dégotant un simple sabre, tout ce qu'il y avait de plus banal, au sein d'un marché local, tu commençais tes entraînements. Jour après jour, nuit après nuit, tu trempais tes robes en fil de lin tant l'acharnement te galvanisait. Tu étais jeune, certes, mais le temps que tu passais à user la lame sur les rondins de bois te fis t'endurcir un peu plus chaque jour. A treize ans, tu décidais de t'engager une nouvelle et ce fut cette fois-ci accepté. Ton rêve commençait donc à prendre place. Tes premiers jours en tant que Marine ne furent pas de tout repos. Les tâches que l'on te confié étaient des plus déshonorantes mais tu te complaisais à user tes mains sur les balais du pont.
Au fur et à mesure des années, tu montais en grade et bientôt, tu commençais à te faire un petit nom au sein de la Marine. Tu es particulièrement appréciée pour ta beauté mais également ton maniement du sabre. Tes rêves, tel que tu as l'habitude de les énoncer, sont désormais bien ancrés dans ta tête : tu souhaite par dessous tout faire perdurer les croyances ancestrales de ton grand-père et porter honneur au pharaon qui se trouve être ton aïeul. De plus, ton nouvel engouement pour le sabre t'a donné l'envie de devenir la plus grande sabreuse de la Marine et – accessoirement dirons-nous – d'intégrer les très prestigieux rang de l'Amirauté, afin de faire perdurer l'ordre établi par les lois de Maât et repousser toujours un peu plus loin les frontière de l'Isfet.
>> Test RP
- Un jour, tu fus élue. :
Lorsque tu mis pied à terre, le ciel au-dessus de toi n'était pas au beau fixe. L'île d'Inari était recouverte d'une brume épaisse en ce matin de l'hiver 1617. A cette époque, cela faisait déjà cinq ans environs que tu faisais déjà partie de la Marine et tu étais âgée de vingt-ans. Vingt-ans, c'était encore jeune, mais on t'avais déjà envoyé en mission sur cette île. Comment vous parler d'Inari ? Cette île était à vrai dire singulière par sa composition : simple en apparence, un bout de terre émergeant sur l'océan et abritant quelques villes et des campagnes pas trop fraîches. Elle aurai pu paraître en apparence toute banale si un caillou ne flottait pas au-dessus d'elle. Oui, un caillou géant, du nom de Boru Bodur, presque aussi grand que l'île elle-même, amarrée à celle-ci à l'aide d'immenses chaînes de fer. Et ce n'était pas n'importe quel caillou, oh non, mais bien «Le Caillou de tout les cailloux», une île flottante que l'on dit être le plus grand lieu de pèlerinage du monde. La ville était donc assaillit constamment de fous furieux provenant de dizaine de religions différentes et clamant haut et fort les exploits de leurs dieux respectifs. Tout cela t'exaspérais. Tu étais une fervente croyante toi aussi en la religion de ton grand-père, mais tes dieux ne demandaient pas de reconnaissances ni que l'on viennent se recueillir sur un bout de roche volante, mais juste que leurs voix soient un minimum entendues et qu'on ne les oublis pas. Lorsque tu arrivais à la caserne de la 74ème division de la Marine, qui formait la patrouille locale, tu la trouvé totalement déserte. Après tout, tu aurai du t'en douter : tu avais été appelé en renfort parce que le Colonel Boris Kojevic avait demandé à la Marine des renforts immédiats suite à une nouvelle vague de religieux en proie à la folie. Apparemment, un moine bien bizarre aurait fait la prédiction qu'une élue allait fouler la terre du Boru Bodur sous peu. Douce folie que tu pensais mais ce n'était là la plus importante de tes priorités. Tu prenais donc la direction de la ville centrale, non loin des engins de transports assurant la navette jusqu'au Boru Bodur. Là-bas, tu étais à peu près sûre de trouver tes collègues, très certainement en proie avec des fanatiques religieux légèrement cinglés. Juste au cas où – mais tu n'hésiterai pas à t'en servir – tu avais mis à ta ceinture un sabre en acier, toujours utile pour calmer les plus ardant des fidèles.
Au fur et à mesure de ta traversée de la ville au style architectural des plus antiques – vieilles maisons en pierre d'antan et rue en léger sobriquet de galets sombres – tu remarquais que l'agitation avait gagné même les habitants d'Inari, ceux qui n'étaient pas forcément en pèlerinage religieux. C'était bien étrange que tant de monde se hissent sous le drapeau d'une prédiction sortie de la bouche du premier divin prêtre mais tu avais remarqué que bien des gens se trouvaient prêt à croire le premier venu sous peu qu'il puisse leur soumettre une lueur d'espoir malsaine. Tu arpentais gaîment les ruelles lorsqu'une vieille dame, encapuchonnée dans un drap de soie noire qui faisait que tu ne percevais d'elle que ses dents délavées à l'hygiène plus que déplorable, vint t'aborder. D'une main sur ta robe de soie blanche que tu aimais à porter, elle t'interpellait du geste, t'empêchant brusquement de poursuivre sur ta lancée. En tant que Marine, tu n'avais aucunement le droit de l'envoyer paître comme bon te semblait et ce n'était pas ton genre. Cependant, tu étais bien obligé de reconnaître que tu n'avais pas tellement envie de te lancer dans une discussion avec une femme qui ne faisait dès lors que retarder les renforts que tu devais apporter.
Un problème, madame ?
Sa main fripée carraissait désormais le bas de ton poignet chétif et te procurais une étrange sensation de malaise. Elle esquissait un sourire avant de te répondre, un sourire que tu semblait voir provenir du fond des Enfers.
M-Ma chère et tendre. Tu es enfin là. IL l'avait dit. Je savais qu'IL avait raison.
De quoi parlez-vous ?
C'est toi. Oui, ça ne peut être que toi.
Qu'entendait-elle par là ? Tu prétextais une urgence et t'enfuyais en accélérant le pas, tout en te retournant le plus souvent possible afin de voir si la vieille dame ne te suivait pas. Apparemment non. La foule autour de toi commençait à se faire de plus en plus dense et, lorsque tu pénétrais sur la place centrale, ce fut un rassemblement de plus de mille fidèles qui s'en prenait aux pauvres marins en faction sur l'île. Tout d'abord, parlons design. La place en elle-même n'avait rien de spécial : entourée par des rangées de bâtiments, elle était d'une longueur d'environs cent mètres de large pour cent cinquante mètres de long. Au milieu de celle-ci, reposant sur un amas de rochers ternis par les années, un homme vêtu d'une cape noire semblable à celle de la vieille dame trônait là, un étrange bouquin dans la main. Les soldats de la Marine formaient un cercle autour de lui, repoussant les assauts de centaine de religieux qui semblaient vouloir plus que tout approcher l'homme. D'un rapide coup d’œil, tu observais que nombres de croyances religieuses étaient rassemblées ici : le symbole du Jashinisme étaient arborés fièrement par quelques individus masqués tandis que de jeunes femmes aux formes sulfureuses et vêtues uniquement de pagnes criaient à qui voulait l'entendre les bienfaits de la déesse Amazone. D'autres encore semblaient faire de la pub pour un dieu guérisseur universel à des punks prônant la suprématie du devin Ramones qui paraissaient les ignorer royalement. Il te semblait même avoir aperçut un groupe d'hommes se baladant entièrement nu, les attributs flottants à l'air et hurlant «Hendrix n'est pas mort». Bref, tes pauvres camarades devaient en avoir pour leur grade et tu décidais de leur porter secours lorsqu'une main t'agrippais de nouveau. Prise de frayeur, tu te retournais pour apercevoir la encore la vieille dame, toujours le même sourire morbide sur le visage. Toi qui n'avait jamais vraiment peur, tu paraissais fondre comme une glace au soleil devant la mine déconfite de la femme.
J-Je ne suis pas celle que vous croyez, madame.
Viens avec moi, ma douce.
Et, à grands coups de bras – chose qui te sembla d'ailleurs impossibles pour une dame de cet âge – elle vous frayez un chemin à travers la foule. Tu la suivais sans demander ton reste, totalement absorbée par sa démarche lente et mesurée. Alors que vous arriviez devant le cercle formait par tes camarades, tu montrais ton insigne de marin et ils te laissèrent passer la barrière, certainement trop occupés à défendre le vieil homme pour chercher à discuter. Ils avaient vu que t'étais avec eux et t'avais laissé passer. Point. Toujours obnubilée par ta compagne morbide, tu la suivais jusqu'au pied de la fontaine près de laquelle l'homme encapuchonné continuait de crier des mots étranges à la foule tout en lisant son étrange bouquin.
Elle est là. La même. Exactement la même que sur les dessins divins.
La vieille dame venait de parler à l'homme, de sa voix qui résonnait comme un bizarre mélange entre un chat qui venait de se faire écraser par un train des mers et une baleine au bord de l'agonie. Elle avait parlé fort, très fort, si bien que les gens en première ligne l'avait entendue. Ils stoppèrent net leurs cahut pour se concentrer sur la suite des événements. Bientôt, et avant que tu ne puisse t'en rendre compte, c'était la place toute entière qui était plongée dans le silence, seulement brisé par quelques murmures interrogateurs. Même tes camarades de la Marine te regardais désormais comme un étrange bestiau. L'homme descendait de son rocher, regardait son livre et passait une nouvelle fois ta tête en revue.
C-C'EST BIEN ELLE ! C'EST ELLE ! VOICI L'ELUE !
Et c'est à ce moment là que la place sombrait dans le chaos. Prit d'un soudain sentiment de folie, la foule se mua en une inquiétante créature dopée à la rage et brisa en un rien de temps la protection qu'assurait les marins, pénétrant dans le cercle de sécurité qui te séparait des religieux. Tu n'y comprenais rien, rien du tout. Alors comme ça, c'était toi la fameuse élue ? Avant que la foule ne puisse t'atteindre, l'homme encapuchonné te tire par la main et te fais monter à ses côtés sur les rebords de la fontaine surélevée. Bientôt, autour de toi, c'est une centaine d'hommes et femmes de diverses croyances qui hurlent à tout va. Au loin, tu aperçois les soldats de la Marine, totalement dépités par leur impuissance. Il manque clairement de monde en garnison sur cette île, mais pour le moment, tu n'es pas en mesure d'y faire quoique ce soit.
Rejoint les adorateurs de Nami-san, hurle un des hommes totalement nu que tu as aperçus tout à l'heure.
Non, entre dans la Lumière de Kira, envoi un autre encore plus dérangé.
Rejoins les Amazones, tu es notre élue, crie une des femme vêtue d'un unique pagne.
Bref, c'est la folie la plus totale qui tournoie autour de toi et tu a du mal à t'y retrouver. Soudain, tu comprends pourquoi on te prends pour l'élue : sur la plaquette que tiens le vieil homme à tes côtés – qui doit donc être le fameux homme ayant fait cette débile prédiction – il y a un dessin sommaire représentant une jeune femme aux pieds d'un rocher. Cheveux noir d'ébène, yeux de la même couleur, silhouette fine. Oui, elle te ressemble. Tout aussi bien qu'elle pourrait ressembler à n'importe quelle brune du monde. Tu n'en peux plus. Ton rôle en tant que Marine – et encore plus en tant que serviteur de Maât – est de préserver la paix. Tu te dois d'agir face à ce capharnaüm total.
Ecoutez-moi bien, peuple d'Inari, pèlerins et croyants du monde entier. JE ne suis pas votre élue. Du même que personne ici-bas ne l'est. Croyez-vous réellement que vos dieux, aussi puissants soient-ils, se fatigueraient à vous envoyer une personne pour vous guider ? Je suis moi-même croyante, une religion qui prône l'équilibre entre l'Ordre et le Chaos. Une religion qui apprend les valeurs du partage et du savoir-vivre, qui nous montre comment se débrouiller seul sous les agissements des Dieux. Pourquoi tenez-vous tant à voir une manifestation divine partout ?
Tu laissais volontairement un blanc dans ta phrase, afin de laisser le temps à tes interlocuteurs de réfléchir quelques secondes. Des murmures s'élevaient dans la foule tandis que tu reprenais ton discours.
Ce sont les mots que j'aurai pu vous dire en tant que croyante. Mais je ne suis pas ici pour défendre mes convictions religieuses mais bien pour défendre Maât, l'Ordre, en tant que soldat de la Marine. J'ai le devoir et l'obligation de vous demander de vous calmer, messieurs et mesdames. Ce n'est pas en ravivant la flamme éternelle de la haine que vous satisferez vos dieux. Ce n'est pas ainsi que vous pourrez en apprendre plus sur le monde qui vous entoure, si vous restez enfermé dans un cocon religieux duquel vous n'êtes pas capable de sortir. Libérez-vous de vos convictions et faîtes en une arme. Une arme pour la paix. Apprenez à mêler vos croyances et une vie active. Engagez-vous dans la Marine par exemple. Ou bien devenez artisan. Faîte ce dont vous avez envie et ne suivez aucune des règles que l'on vous force à suivre. Et vous verrez que c'est ainsi que vous satisferez vos dieux.
Un blanc s'installa dans la foule. L'homme encapuchonné qui se trouvait près de toi avait désormais disparu et tu te retrouvais donc seule, trônant sur ta fontaine, face à une foule incrédule de centaine de religieux de divers endroits du monde. Ils te regardaient de leurs yeux perdus et tu commençais à te sentir légèrement mal à l'aise lorsqu'un cri se fit entendre au milieu de la place.
L'élue a parlée ! Vous l'avez entendue ? Au boulot les gars !
Peut-être que cette paix n'allait être que de courte durée – et c'était très certainement le cas – mais tu avais accordé un moment de répit non négligeable à tes collègues puisque les religieux, soudain motivés par tes paroles, quittèrent tel un seul homme la place. Ta mission ici était loin d'être terminée mais tu étais ravie d'avoir pu régler ça par la force des mots et non par la force des armes. Maât devait sourire, du haut de son divin palais immatériel.
Informations IRL
Prénom : Appelez moi Lilou
Age : J'ai 18 ans
Aime : J'aime les mangas, la musique, le sport et les poneys arc-en-ciel.
N'aime pas : Je n'aime pas les épinards, les araignées et les gens pas sincères.
Personnage préféré de One Piece : Je préfère le Vice-Amiral Garp.
Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
Fait du RP depuis : Je participe au RP depuis un an environs.
Disponibilité approximative : Je pourrais être là environs tout les soirs, mais plus longtemps le week-end en général.
Comment avez-vous connu le forum ? J'ai connue le forum en me baladant sur les Topsites.
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
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Dernière édition par Cléopâtre XII le Mar 28 Avr 2015 - 9:57, édité 11 fois