[CP 5] Taïga Scipio (reboot de Tsuzuki Blair )

Un des premiers mots qui permettraient de décrire Taïga est petit. Oui du haut de son mètre soixante, l'agent du Cipher Pol  ne fait pas parti des êtres les plus grands de sa race. Il est clair qu'au milieu d'une foule lambda, qu'au centre qu'au QG du CP 5 ou au milieu des Marins, on le perd très rapidement. Et si il n'y avait que ça qui le rendait unique, ça serait déjà pas mal vous allez me dire, mais le bonhomme ne semble pas vouloir faire comme tout le monde. Mais non, ce dernier à aussi de très, oui très longs cheveux d'un rouge particulièrement pétant. Comme ça dans le doute. Quand on parle de long, il faut imaginer que non coiffé/attaché ses derniers atteignent ses chevilles. La plupart du temps ils sont coiffé de la façon suivante : deux longues mèches à l'avant  allant jusqu'à sa taille, le reste en bordel et l'arrière en une longue tresse qui atteint les fesses de Scipio. Le tout toujours rouge vif.

Passons à une description plus détaillée du bonhomme que "il est petit et à des cheveux rouges." Le visage de Taïga est fin, très fin, quasiment pointu et sans imperfection, sa peau quant à elle est légèrement halée, bronzée, ce qui détonne avec la couleur de ses cheveux. Ses yeux quand à eux sont légèrement bridé et ont la particularité de "changer" de couleur selon l'éclairage. La plupart du temps ils sont d'un bleu tellement clair qu'il vire presque sur le gris. Cependant avec un certain éclairage ils prennent la couleur de ses cheveux. C'est souvent le cas quand il n'y à qu'une petite source de lumière. Ses derniers couplé au sourire constant qu'affiche l'agent du Cipher Pol vous donne l'impression de se moquer constamment de vous. Ce qui n'est pas totalement faux. Pour les petits détails étranges de son visage il faut savoir que ses oreilles sont pointues et ses pupilles sont fendues comme celles d'un félin, de plus ses canines sont particulièrement aiguë.

Pour ce qui est de son physique brute, Taïga n'est pas vraiment ce qu'on appellerait un culturiste, un spartiate ou encore "l'autre con qui se bourre d'amphet" qui pourrait faire vibrer les demoiselles à la recherche de virilité absolue. Sa carrure est fine, autant vous dire qu'on l'a plus souvent nommé crevette qu'asperge. Qui plus est sa musculature est réduite au strict minimum d'un homme ayant suivi un entraînement militaire, mais clairement on ne  le voit pas soulever de la fonte. Le tout couplé à son visage fin, fait de Taïga un être clairement androgyne,et sa taille ne fait que sublimer l'effet.  Cependant on ne peut nier que Taïga est une belle, très belle personne.

Quand on voit Taïga, aux premiers abords , il a l'air complètement insouciant, quasiment enfantin. Son sourire et son regard rieur semble s'amuser, cependant quand on le croise on a clairement  l'impression qu'il se moque de nous. Cela lui donne un sale air. Un air de petit con qui se moque de tout le monde, se joue et joue avec tout le monde. Clairement cet air toujours amusé à le don de mettre les gens sur les nerfs, cela couplez avec son ton toujours riant et joyeux et sa démarche presque sautillante, leur donne réellement l'impression qu'il ne les calcule pas, dans le sens où il ne les prend pas en compte. Le pire son ses adversaires et les gens qui veulent l’impressionner, ou juste se la jouer pète très vite un câble devant cet air amuser et joueur. Il ressemble à un gamin.

Pour ce qui est de sa tenue, Taïga s'habille toujours de vêtements assez ample et coloré, sauf quand il est officiellement en mission où il se doit d'être habillé dans le costard de pingouin des Cipher Pol. Pour détailler sa tenue il porte la plupart du temps des vestes à capuches amples noires et bleues avec en dessous des chemises blanches, rouges et parfois à motifs hawaïen. Le tout est accompagné de pantalons larges à pattes d'éléphants et  de bottes à talonnettes. Oui c'est spécial, sauf quand comme dit plus haut, il est en mission officielle où il porte un costume-cravate noir.

Sinon il porte aussi un collier d'argent avec une forme abstraite de loup d'argent qui est le blason de sa famille. Ainsi que des boucles d'oreilles diverses et variées. Il se vernit aussi les ongles. 

Plus haut il a été dit que Taïga avait l'air d'un gamin. Ce n'est pas vraiment ça. Ce n'est pas qu'il se rit de tout comme un gosse ou un connard. C'est juste qu'il a tendance à être insouciant et à prendre le plus souvent les choses à la légère, voir à être carrément inconscient par moment. Et ce n'est pas une mauvaise chose, ce n'est pas lié à une envie d'en finir, c'est tout l'inverse; Taïga aime la vie et tout ce qu'elle à a offrir ! Ainsi il ne se prend rarement la tête, se fichant bien des grands air que les gens peuvent se donner, du grade de tel abruti ou autre. Il veut juste vivre en s'amusant, boire et faire la fête, manger à s'en faire péter la panse. Clairement personne n'aime plus être en vie que Taïga et ce même si cette attitude lui a valu et lui vaudra sans doute, de nombreux ennuis. Ben oui quand un capitaine pirate hurle son nom, ses titres et qu'il va vous tuer et que l'autre en face rit de bon cœur et vous dit de poser cette épée et de venir boire un coup puis il vous laissera tranquillement reprendre votre vie, bah ça fait bobo à l'égo et les gens se fâchent.

Alors voilà, au premier abord Scipio sourit et rit, il boit et mange, fait la fête toute la nuit et n'aime pas se battre préférant picoler avec pirates et révolutionnaires plutôt que de se foutre sur la gueule, un joyeux hurluberlu en somme. Cependant si tous les êtres humains n'avaient qu'une face, le monde serait encore plus chiant qu'un épisode de plus belle la vie.

En effet malgré ses airs insouciant et "allez range ce bazooka et prend du saucisson" quand il doit aller en mission, il change de visage. Ce Taïga-là est froid et parfois même cruel, il accomplira sa mission coûte que coûte, sans une once d'hésitation. Le sympathique jeune homme que vous avez pu connaître n'est plus dans ses instants. Et si vous n'êtes pas dans son camp dans ses moments là peu importe l'affection qu'il a pour vous, il vous tranchera, point. Son entraînement et le bourrage de crâne du Cipher Pol a crée cette facette de Taïga et elle leur est utile, représentant pile l'agent rêvé : froid et sans cœur qui ne se pose pas de questions.

Maintenant passons à sa façon de réagir socialement. Tout d'abord comme dit plus haut il aura tendance à rire et boire avec vous, se foutant de votre camp comme du cour du trombone dans l'esprit d'un chihuahua cocaïnomane, vous tapant dans le dos dans un rire sonore (rire qui fait d'ailleurs "Fuahahaha" ). Taïga s'attache vite aux autres et déteste les conflits, cependant si vous passez trop de temps à vouloir vous confrontez à lui c'est la seconde facette de sa personnalité avec laquelle vous devrez traité, et ce Scipio là ne se retient jamais afin d'optimiser ses chances de victoire, alors si vous n'êtes pas capable de lui tenir tête, ne le provoquez pas. En général la violence trop poussée, les blessures au visage, la trahison et le fait de s'en prendre à un civil ( qui n'as rien à voir avec une mission en cours, bien sûr) déchaînera son ire dans la seconde, changeant de visage en un éclair.

Mais passons sur ses moments peu agréables. Taïga est un bon vivant, il aime boire, danser, manger et fumer, et il a même tendance à être jaloux quand il s'attache trop. A l'inverse Taïga à des mœurs légères. Il est beau et il le sait, pas au goût de tous mais, tout de même loin d'être repoussant , ainsi il n'hésite pas à draguer (assez lourdement) les personnes qui physiquement lui plaise, se fichant bien que ce soit des hommes ou des femmes d'ailleurs ou encore que ce soit des hommes-poissons. Il attache une très grande importance à son apparence physique, un peu moins à celle des autres car comme il le dit "personne n'est parfait, sauf moi." Oui il a un égo en béton, car à côté du bon vivant insouciant se poste aussi une vraie "Princesse" arrogante à souhait qui se considère toujours comme meilleurs que les autres, ce qui en soit lui permet d'être insouciant.

Côté conviction, Taïga a perdu sa naïveté d'autrefois. Il le sait, le monde est pourri, et il a bien du mal à l'imaginer allez mieux rapidement. Il sait qu'il sert la Loi et non la Justice, il a très vite compris à quel point ses deux notions pouvaient être éloignée l'une de l'autre. De plus il n'adhère pas a  la révolution, les choses ne peuvent pas changer par la violence, car la violence est le moyen le plus courant qu'à le Gouvernement Mondial pour se faire respecter et il en es la preuve vivante. Ainsi il considère les révo comme des parasites qui ne font qu'envenimer les choses en donnant raison au Gouvernement. Pour ce qui est des Pirates, il envie ceux qui ne font cela que pour la liberté, pour les autres,il n'en pense rien, il les tue.

Enfin les petites manies pour ajouter des détails au tableau. Pour ce qui est d'abord plus de l'ordre des goûts. Enfant de Luvneel Taïga adore se goinfrer de sucreries diverses et variées, il est aussi un grand fan du saké et des takoyakis ainsi que du chocolat. Il fume du tabac aromatisé et en possède de nombreuses variétés. Il n'aime pas la nourriture épicée en règle général, préférant les arômes doux. Il déteste devoir être habillé de façon serré ou moulante, préférant les vêtements amples. Pour ce qui est des manies physiques, il se fait des tresses quand il réfléchit et se mordille le pouce droit quand il est inquiet, de plus il a tendance à finir ses phrases par un hochement de tête positif pour tout et n'importe quoi. Pour les tics de langage, il claque sa langue quand il est agacé et ponctue ses phrases d'un "Huuu !" quand il est enthousiaste. Par contre quand on l'agace vraiment il a tendance à appeler la personne en face "Johnie-Boy".

Voilà qui vous dresse donc de Taïga ! Un homme de constante bonne humeur aux allures de sale Princesse jouant de ses charmes  mais qui sous la surface cache un visage froid et mauvais.

Durant l'été 1601, le Monde était en plein conflit. Les Révolutionnaires menaient des actions de partout, les Pirates semaient le chaos et la Marine sortait tout juste de sa restructuration, tentant de maintenir tant bien que mal l'ordre malgré tout cela tout en composant avec la retraite de Getry l'ancien Amiral en Chef et autant dire que vu la nature intrinsèquement foireuse de l'être humain c'était tout sauf gagné. En gros partout sur les Blues comme dans le Nouveau Monde, ça pétait, encore et toujours c'était ainsi depuis des décennies, tout partait en couilles, les moutons lambda ne s'en rendant que rarement compte, sauf quand les affrontements avaient lieu dans leurs villes. De plus l'île de Luvneel avait essuyé un terrible raz-de-marée qui avait rasé sa seconde ville.

Cependant l'été 1601 vit un heureux événement au sein du Royaume de Luvneel. La naissance du jeune Taïga Scipio. Les parents de Taïga vivaient dans le port de Norland. Son père se nommait Eikichi, un brave homme sans nom de famille qui avait monté sa chocolaterie à partir de rien et à qui la vie réussissait. Il était marié à Cassidy Scipio, héritière du chantier naval Scipio Naval Compagny, une compagnie de chantiers navals spécialisée dans l’ingénierie. Quoi ?! C'est quoi ce blabla ?! Bon ! Tu veux que la proue de ton navire puisse faire sortir un canon ? Tu veux un réacteur pour navire mobile ?!  Des passages secrets ?! ET BEN SI C'EST BEAU C'EST QUE C'EST SCIPIO ! Voilà donc toutes les améliorations demandant diverses machineries c'était leur ressort. Et la construction de navire bien sûr, c'est un peu la base d'un chantier naval. Ainsi Eikichi en se mariant devint Eikichi Scipio et en 1061 naquit Taïga Scipio, leur fils.

Taïga eût une éducation assez spécifique. Son père travaillant toute la journée et parfois la nuit dans sa boutique de chocolat/chocolaterie de Taraluvneel, le petit passa le plus clair de son temps entre le chantier naval avec sa mère et ses oncles ou avec sa marraine, Mercy dans la cour derrière la maison. Sa marraine était une ancienne chasseuse de primes reconvertie dans la garde de la ville et elle apprenait à son neveu le maniement des lames, tandis qu'avec sa mère c'était le métier de charpentier qu'il apprenait. D'ailleurs physiquement il avait hérité des traits fins et des cheveux de sa mère et de la taille de son père, sa mère mesurant un mètre quatre-vingt-dix et son père un mètre cinquante-cinq. Cependant c'est le côté fantasque de marraine qui déteignit sur lui, n'ayant pas la tête en l'air de son père ou le zèle de sa mère. En fait il était un parfait mélange des deux.

Et sa vie s'écoula sans trop d'embûches étant éduqué à la maison par famille plutôt qu'à l'école, il jouait avec les autres gosses du port, tous fils ou filles de charpentier ou de marchand, parfois de pêcheur. De plus ses parents ne manquaient pas d'argent, sincèrement le jeune Scipio avait la belle vie. Cependant la belle vie, beaucoup vous le diront, ne dure qu'un temps, surtout quand on a des cadavres dans le placard. C'est que ça cause ces conneries là.

Ainsi un soir d'automne 1619, Taïga Scipio allait avoir ses dix-huit ans, et faisait la fierté de la famille, très bon bretteur et charpentier de talent, ainsi qu’occasionnel Don Juan, la vie souriait au jeune homme. Mais le passé venait de rattraper le quarantenaire nommé Eikichi Scipio. Voilà quelle a été l'histoire d'Eikichi. Durant toute sa jeunesse il a fait partie d'un gang de Las Camp et avait fuit à ses seize ans avec tout le butin du gang en se faisant passer pour un mousse sur un bateau de la marine après une fuite nocturne sur un petit bateau. De là il était arrivé a Luvneel, avait honnêtement travaillé, changé de nom pour celui d'Eikichi, se prétendit orphelin sans nom de famille et fondé sa chocolaterie et sa boutique qui avait eu un petit succès, et un petit encart lui fut consacré dans le journal et ainsi ses anciens compère le retrouvèrent.  Ils vinrent sur Luvneel afin d'accomplir leur vengeance. Cela faisait plusieurs mois qu'ils harcelaient  Eikichi pour qu'il leur donne  tous ses bénéfices afin de les rembourser de l'argent dont il les avait délestés des années auparavant.  Ce à quoi le père de famille se refusa, encore et encore et encore. Et ils perdirent patience. Ainsi un soir d'automne 1619, Eikichi rentra en sang à la maison, raconta toute l'histoire à sa famille et mourut des suites de ses blessures. Tous se concertaient quant à la meilleure façon d'agir, en parlant aux gardes royaux ? La Marine ? Mais Taïga n'écoutait plus, le sang battait à un rythme infernal dans ses tempes, le rendant sourd, il prit ses poignards et s'éclipsa de la maison, marchant droit vers un bouge de Luvneelpraad où il était de notoriété publique que les petites frappes de Luvneel se réunissaient après leurs sales boulots.

Ils étaient une dizaine rassemblés là à rire pendant que quatre hommes racontaient la manière sordide dont ils avaient battu à mort son père. Et là c'est le drame. Personne n'avait remarqué le jeune homme aux cheveux rouges qui venait d'entrer, trop occupé à rire des horreurs commises par leurs confrères.   Et c'était une grave erreur. Taïga prit appui sur ses jambes s'accroupissant et il bondit, poignards dégainés, dans un mouvement horizontal sa lame trancha sèchement le tête d'une des hyènes du fond qui dans un "Blearg" sonore vit son horrible tronche rouler sur le parquet. Et le silence fut. Un des gros bras qui avait tué son père se leva et se mit à beugler :*

"Mais putain t'es qui merdeux ?! T'imagine même pas dans quel merde tu t'es foutu en t'attaquant nous ! BUTEZ-LE ! "

*Sous ses sages paroles les cinq sbires restant se ruèrent sur Taïga. Le jeune homme les regarda faire, se mettant en garde. Les deux premiers tentèrent de le prendre en tenaille, leurs sabres arrivant de chaque côté, dans un mouvement vif Scipio s'abaissa. Un des deux sbires eût la bonne réaction de dévier son mouvement pour ne pas  blesser son pote, pote qui ne fût pas aussi rapide, lui charcutant le bide en une belle ouverture horizontale digne d'un hara-kiri. Prenant appui sur ses jambes comme sur un ressort Taïga se redressant d'un seul coup, sa lame transperçant la gorge du second sbire, puis la retira vivement.  Déjà l'ardeur de ses opposants venait de baisser d'un cran, les trois sbires restant reculèrent d'un pas alors celui qui semblait le plus important, celui avait beuglé juste avant, recommença l'opération:*

"BOUGEZ-VOUS ET CREVEZ MOI CE NABOT OU JE M'OCCUPE DE VOUS PERSONNELLEMENT !"

*La menace sembla fonctionner, les trois hommes rirent sortant des pistolets et firent feu de tout bois sur le jeune homme  qui eût tout juste le temps de se jeter derrière le comptoir pour se protéger des balles. Tsss. C'était la merde. Cependant les pistolets n'ont pas un nombre de balles illimitées, ainsi quand ils eurent à recharger, Scipio fonça et bondit par dessus le bar et faisant à la base un salto il se transforma en mini scie humaine ses poignards en main en main, déchiquetant un de ses opposants, sous la manœuvre les petites frappes fuirent l'endroit dans des cris peu viriles tandis que le jeune charpentier se redressait.  Là le gros bras qui semblait le plus gradé avança et sortit une hache de son dos, son arme de prédilection vu le gloussement de ses comparses :*

"Ok sale gosse. Je vais te faire ta fête."

*Taïga ne répondit pas, il n'était pas capable de répondre durant ce genre de crise, du moins pour le moment,  il se mit en garde et le combat commença. Gros Bras bondit sur le Jeune Homme abattant sa hache à la verticale, Scipio sauta en arrière mais il fut tout de même touché, son torse se faisant entailler. Tsss. Celui-là allait être coriace. Alors les coups s'échangèrent, les lames se bloquant l'une et l'autre de façon violente et répétée. La salle s'était vidée, les trois derniers gros bras restant étaient partis chercher du renfort. L'échange dura plusieurs minutes avant que les opposants fassent une pause essoufflés l'un face à l'autre, le Gros Bras avait diverses entailles sur le corps, Taïga avait toujours cette sale blessure, mais son adversaire était plus lent ainsi il n'en avait pas subit d'autres. Tous deux prirent leurs appuis, le dernier assaut allait être lancé. Tout deux bondirent droit l'un vers l'autre. Gros bras balançait sa hache à l’horizontal dans le but de découper en deux tandis que Taïga  s'abaissant passant sous la lame et la garde de son adversaire et envoya d'un coup sec sa lame transpercée la gorge de Gros Bras qui se mit à tousser du sang, s'étranglant avec sa bile avant de s'effondrer par terre.

Essoufflé Taïga le regarda, reprenant son souffle, avant de se redresser et de fuir. Il alla sur les docks du port de Norland, il entra dans un des entrepôts donnant sur la mer et s'empara de la première embarcation une personne qu'il trouvera. Au préalable il avait laissé un mot à sa mère lui expliquant que son père était en parti venger et que pour leur sécurité à tous, il devait partir.

Et ainsi démarra la vie de chasseur de prime de Taïga. Bien que les premiers mois il n'était concentré que sur la chasse aux criminels, très vite les fêtes et l'alcool ainsi que d'autres plaisirs divers et variés le ramenèrent à celui qu'il était à la base, une personne qui aimait vivre et s'amuser. Ainsi entre deux primes il n'était pas rare de voir Scipio rouler sous une table, la violence le fatigant rapidement, elle était rarement amusante ou intéressante, et c'est ainsi qu'il développa sa manie de proposer à ses ennemis de prendre un verre plutôt qu'en venir aux armes. Et depuis qu'une prime contre lui circulait dans les cercles mafieux grâce aux Tempiesta, des ennemis il en avait une foutue blinde. Et bien que comme ça il ne semblait ne jamais rencontré de difficulté, c'est faux, il finit plus d'une fois dans un sale état suite à une embuscade ou car un criminel primé qu'il avait prit en chasse était bien plus coriace que prévu, ou accompagné. Tout ses combats avaient fait progresser sa technique et sa vitesse de façon drastique, et autant dire que rapidement il compta parmi les chasseurs de primes les plus rapide de North blue, du moins à l'époque. Ainsi trois années de fête et de primes et d'ennuis s'écoulèrent.

Et c'est à la fin de l'année 1622 qu'une terrible chose arriva. Celle qui fut nommée la nuit des longues battes. Gangs et Mafieux s'était entretuer dans les rues de la cité touristique de TaraLuvneel. Il apprit donc cette nouvelle dans une taverne ou il retrouvait parfois des compagnons chasseurs de primes et quelques Marines, de plus il en était sorti une nouvelle Mafia nommé le Syndicat. Une angoisse prit Taiga au ventre, et si des membres de sa famille avait été prit dans les violences qui avait agité l'île ? Il devait en avoir le cœur net. Il se rendit donc au port de Norland. Toute sa famille se portait bien, les affaires avec, et ils étaient fier du chasseur de prime de la famille (qui leur avoua avoir aussi passé du temps à retaper des navires pour des berrys et pour ne pas perdre la main ou encore juste pour rendre service à des gens sympas). Le Jeune Homme rassuré repartit donc, passant par une taverne de TaraLuvneel pour s’approvisionner, ayant refusé les cadeaux de la famille, ne voulant pas qu'ils usent de leurs réserves pour lui. Il avait appris à être autonome depuis et il s'en sortait très bien. Cependant il n'avait pas prévu une chose. Taïga se fit reconnaître lors de ses déambulations par l'un des hommes de la dernière fois qui décida d'informer Sharps qu'un chasseur de primes qui avait une dent contre son genre de business était sur l'île, suite à quoi ce dernier mit en place une prime sur ce dernier et il décida de déléguer en partie le sale boulot, juste pour plus de sécurité.

Alors qu'il prenait une bière et finissait son sac dans une taverne de Taraluvneel, un homme entra et posa une feuille sur le comptoir avant de repartir aussi vite qu'il était entré. Taïga n'y fit pas attention avant d'avoir finit ce qu'il faisait, enfin il remarqua la feuille et en lisant ce qu'il y avait dessus son sang ne fit qu'un tour. *

"Hey Scipio ! Sharp donne un bon paquet de Berrys pour ta p'tite gueule ! Alors ramène toi à l'entrepôt 619 ou ta moman va y passer ! "

*Sans plus réfléchir, il laissa ses affaires dans sa chambre, prit ses deux poignards et fonça droit sur le port. Là il trouva le dit entrepôt et y entra sans hésitation. Là se tenait quatre petites frappes et ce qui devait être un lieutenant, enfin un gros bras. Le même genre que l'autre fois. D'ailleurs celui qui dirigeait les petites frappes était un de ceux qui avaient fui cette nuit là, il y à trois ans. Au fond se trouvait sa mère. Attachée à sa chaise et le visage tuméfiée, elle avait été battue. Bâtard.*

"Bah alors Rouquine, ça fait un moment que j'avais plus vu ta p'tite gueule ?! "

"T'as fait une erreur Johnie-Boy. Un peu comme ta mère quand elle a pas voulu t'avorter avec des ciseaux."

*Le dit Johnie-Boy éclata de rire, ne semblant pas plus s'énerver que ça de l'injure. Et Taïga comprit sous peu pourquoi. Lester Diamond, l’Exécuteur personnel de Sharp Jones. Un mec de grande taille, baraqué en costard  avec un masque de catcheur. Taïga se retourna vivement prêt à attaquer, mais il était trop lent. L'énorme poing de Diamond vint droit dans le ventre du chasseur de prime lui cassait au moins trois côtes et lui faisait cracher du sang avant de l'envoyer valdinguer, Taïga perdant conscience. Les hommes de Lester le ligotèrent et lui mirent des boulets au pied avant de le jeter dans la baie.

Taïga reprit conscience en crachant de l'eau tout en gémissant de douleur, ce qui n'est pas simple à faire. Au-dessus de lui un homme lui expliqua la situation. Il s’appelait Red et venait de lui sauver les miches. Sa mère par contre elle était morte. La nouvelle fit bien évidemment un choc au jeune homme, qui encore aujourd'hui ne se l'est pas pardonné, et que lui, Scipio, était considéré comme mort. Et que ça c'était une chance. Ainsi il lui offrait un nouveau départ au sein du Cipher Pol, une chance de survivre et de prendre sa revanche un de ces quatre sur ses ordures. Scipio accepta et ainsi il entama sa vie comme agent du Cipher Pol. Et il fut mené à Marie-Joa pour cela.

À peine rétablit de ses blessures que le Barracuda, aussi nommé Ice Tea l’accueillit... À sa manière. En gros à grands renforts de "ALLEZ DEBOUT LOPETTE ICI T'ES AU CP FIVE PAS CHEZ MEME ! " et ainsi l'entraînement de Taïga et de quelques autres recrues commença. Tea n'y allait pas de main morte les levant a cinq heures du matin, les faisant courir des kilomètres par tout temps, n'hésitant pas à tirer sur eux (les loupant volontairement, enfin on l'espère) pour les faire se bouger. Les mêlées  entre apprentis et les exercices de développement du Rokushiki plus hardcore les uns que les autres. Taïga morfla, jour après jour. Son esprit devenant plus ferme tout comme son corps. Tea avait une méthode qui avait fait ses méthodes : tenter de briser ses recrues, ainsi seuls ceux qui étaient capables de s'endurcir pouvaient le suivre sans craquer.

Cela dura une année, une année horriblement longue. Pour s'entraîner au Tekkaï Tea les faisait attacher à des poteaux et encaisser les coups des camarades tandis qu'ils essayaient d'activer le Tekkaï. À défaut les candidats devenaient au fur et à mesure plus résistant physiquement et mentalement apprenant à ignorer la douleur, pour ceux qui ne hurlaient pas pitié avant de perdre conscience. Et cela deux matins par semaines.

Puis venait l'entraînement au Soru (celui où Taïga se débrouillait le mieux). Se plaçant dérrière une sulfateuse à trépied Tea tirait tout ce qu'il savait sur les recrues qui devait atteindre la ligne juste derrière lui, le tout dans un espace limité parsemé de blocs de pierre pour s'abriter. Autant vous dire que celui-ci donnant aussi lieu à de beaux moments à l'infirmerie. Et quelques morts, un mec qui a relevé la tête au mauvais moment. Bem entre les deux yeux. Celui-ci c'était un après-midi par semaine.

Un autre entraînement qui finissait souvent dans la douleur était celui au Geppou. Après une course tout autour de Marie-Joa ils devaient se jeter à la mer où un navire les attendait pour les faire remonter, et pendant la longue chute, essayer de "rebondir" sur l'air, donc d'activer leur Geppou. Les fractures était courantes à l’atterrissage.

Ensuite venait celui au Kami-E qui il faut le dire tenait plus de la torture que de l'entraînement. Ils étaient placé entre deux murs qui se rapprochait et devait donc activer le Kamie-E pour devenir aussi fin et souple qu'une feuille et ainsi éviter ce qui arrivait quand on y arrivait pas : se faire compresser entre deux murs, bien sûr l'entraînement était stoppé avant de faire éclater les participants. Un matin par semaine.

Enfin celui qui occupait le plus clair du temps d'entraînement avec trois après-midi par semaine, celui au Shigan. Simple, efficace et douloureux mais moins dangereux que les précédents. Des planches de bois collé les unes autres que les apprentis devait transpercer de leur doigts, toute l'après-midi, dans le but d'activer le Shigan, technique qui permettait de trouer quasiment ce qu'on voulait ainsi.

Pour les deux après-midi restant ils étaient consacrées à faire environ 5000 coups de pieds en l'air afin d'activer le Ryan Kyaku. Pour les cinq matins c'était simple : bourrage de crâne sur l'obéissance et la gratitude due au Gouvernement Mondial ainsi qu'entraînement à la course à pied et enfin aux diverses techniques dont pouvaient user les apprentis, améliorer leurs compétences de bretteur, de tireur et d'agent en règle général apprenant à se faire discret quand la situation l'exige et tout le bagage nécessaire à un agent du Cipher Pol. Taïga travailla donc son maniement des poignards et étonnamment ses talents de charpentier, un agent du Pol se devait d'avoir plusieurs facettes pour mener à bien ses missions et si il avait déjà un talent, il était logique d'entraîner ce dernier, surtout si le Cipher Pol en retire un avantage.  

Ainsi au bout d'un an la formation de base de Taïga fut considérée comme terminée et il put rejoindre les rangs des agents, même s'il avait encore des lacunes au niveau du Rokushiki, il avait acquis la mentalité et le bagage nécessaire à pouvoir être envoyé sur le terrain. En gros le bourrage de crâne avait porté suffisamment ses fruits. Nous somme donc en 1624.

A partir de là Taïga mènera diverses missions pour le CP 5. Et nombres d’entre elles ne lui plurent pas le moins du monde. Plus d'une fois il dut massacrer des civils pour couvrir les conneries d'un autre agent ou encore d'un notable. Autant le dire cela le forgea. Et bien qu'il garde cet air sympathique et fêtard, au fond il est devenu bien plus froid et à désormais une façon zélée et presque monomaniaque de mener à bien ses missions. Il en était parfois même cruel, perdant peu à peu ses illusions, la justice ? C'était devenu un principe idiot, il n'existait que la Loi que les puissants dictaient, et peu importe si cette dernière était injuste, le monde tournait ainsi et pas autrement. Cependant sa conviction d'éradiquer le crime organisé et au final la corruption qu'il engendrait ne fit que se renforcer, massacrer des mafieux était le plus beau semblant de justice qu'il pouvait accomplir.

Cependant malgré ses désillusions et le durcissement de son caractère il resta un être sociable et il fallait le dire, s'attacha beaucoup à ses camarades du CP 5 même si la plupart aimaient la jouer solo. D'ailleurs il ne recroisa jamais Red, l'homme qui l'avait amené ici et dans sa mémoire son visage était flou, qu'importe il le remercierait un de ces quatres et ce malgré le fait qu'il ait tourné le dos au Gouvernement, il avait sans doute d'excellente raison. Ainsi il aimait se mesurer à Davy Douglas quand tous deux se croisaient au QG, il lui était clairement supérieur, mais avoir quelqu'un à dépasser est toujours motivant et ce même Davy abusait de son Haki des Rois à chaque fois, le pire était en mission, Douglas ne pouvait s'empêcher de l'activer à chaque fois qu'un civil lui résistait un tant sois peu. Une vraie tête de con, mais Taïga l'aimait bien.

Durant ses diverses missions Taïga s'attacha à Logue Town. Il aimait cette ville et s'y sentait toujours un peu plus léger qu'à l'habitude quand il y mettait les pieds. Et cela n'a aucun rapport avec les diverses beuveries qu'il y a menées, non du tout. Cette ville lui met toujours du baume au cœur et il tient à la protéger comme il peut des saloperies qu'abrite le monde, même si parfois il est l'une de ces saloperies, mais la Loi est la Loi et il n'est pas assez puissant pour la contredire. Oui l'air de Log Town est l'encens qui retient encore l'humanité de Scipio dans son corps. Cela est dû surtout à une rencontre, lors de sa première année de service. Une fois de plus le visage de cette personne était parti de sa mémoire à cause de l'alcool et des missions à foison, mais les mots qui furent prononcées ce jour là restèrent gravé dans sa mémoire "Ne perds pas espoir, les choses peuvent changer si les bonnes personnes prennent les bonnes décisions, tout n'est pas encore perdu." À chaque fois qu'il se les remémore le sourire lui revient.

C'est d'ailleurs cette même nuit, nuit où il fêtait sa première mission qu'il obtint son "nom de code", Jerez, au vu du nombre impressionnant de litres de la dite boisson que la crevette écarlate avait avalés.
Aujourd'hui en 1626 Taïga est toujours agent du Cipher Pol Five, et a acquis plusieurs convictions : la première est qu'il nettoierait le monde du crime organisé, la seconde est qu'il doit devenir plus puissant que Douglas (même s'il ignore encore sa disparition) et la dernière la plus fragile encore est d'essayer de monter en grade pour changer les choses.









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Informations IRL

Prénom :Shika
Age :23
Aime :Les gens cool, les trucs logiques, la bouffe, les Anime !
N'aime pas :Les serious gamers de LoL, les gens trop susceptibles, et les absolutistes.
Personnage préféré de One Piece :Trafalgar Law
Caractère : Tu vois un chat ? Bah voilà. Mais qui devient un Lion quand on l'embête.
Fait du RP depuis : Mes douzes ans
Disponibilité approximative :Le soir !
Comment avez-vous connu le forum ?J'y était !

Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).

Re-bienvenue, Taïga !

Tu connais le coin, donc je t'épargne le bla-bla habituel o/ Tu veux ton test ?

Voici ton premier avis ! Excuse-moi, j'avais dit hier, je me suis endormie avant... (la faute à ta présentation, évidemment !)

• Comme d'hab', je vais commencer par un point forme bien nécessaire étant donné qu'il y a pas mal d'erreurs de syntaxe qui trainent ainsi qu'un petit souci de formulations par moment. Mais détaillons tout ça !

=> Je commence par la grammaire. Déjà, attention aux é/er/ez/ait. Petit rappel de règle pour corriger ça :
- Pour les -ait/-ez, faut que tu fasses attention au sujet de ton verbe. Demande-toi qui fait l'action, si c'est un "il" ou un "vous" et mets la terminaison en conséquence.

- Pour les -é/-er/-ait, il faut que tu remplaces ton verbe par un autre du troisième groupe (vendre ou prendre par exemple) pour voir s'il s'agit d'un participe (-é), d'un infinitif (-er) ou d'une forme conjuguée (-ait).
Exemple : "J'achetais ces paillettes pour les lancer d'un air enjoué." (amis des exemples en carton, bonjour).
- "J'achetais" : tu ne peux pas dire, "je vendre" ou "je vendu", seulement "je vendais", donc terminaison en -ais.
- "pour les lancer" : tu ne peux pas dire, "pour les vendu" ni "pour les vendais", donc c'est "pour les vendre" et c'est un infinitif en -er.
- "d'un air enjoué" : tu ne peux dire ni "air vendre", ni "air vendais", seulement "air vendu", donc on a un participe en -é.
Essaye de penser à ça quand tu écris, ça t'aidera à ne plus confondre ces terminaisons !

=> Dans le même genre, attention aux a/à, tu les confonds de manière quasi systématique ! Y'a une règle toute simple pour savoir les différencier : tu remplaces ton "a" par "avait". Si ça fonctionne, ça veut dire que tu dois placer le verbe avoir "a", sinon, c'est que c'est la préposition "à". Tout bête, tu prends l'habitude de faire ça et pouf, la faute disparaît \o/ (et si t'y crois fort, tu verras des paillettes faire disparaître tes erreurs).

=> Dans le genre détail, attention aux "si il", ça se contracte automatiquement en "s'il".
Voilà en gros pour la grammaire pure, y'a d'autres fautes, mais je pointe les principales et le second avis complètera au besoin !

=> Du coup, concernant les constructions de phrases, ça mériterait un bon coup de relecture à voix haute. On devine sans mal les effets que t'essayes de donner, mais ça tourne souvent à la maladresse parce que tes phrases changent de structure au milieu. Je te donne un exemple :  
"Prenant appui sur ses jambes comme sur un ressort Taïga se redressant d'un seul coup, sa lame transperçant la gorge du second sbire, puis la retira vivement."

Là, par exemple, tu commences ta phrase avec des participes, sauf que... bah on dirait que y'a pas la suite. Normalement, tu nous dis "faisant ceci, il fit cela, puis il fit ça", sauf que là on est direct "faisant ceci, puis il fit ça", il nous manque l'intermédiaire pour arriver au "et puis". Tu aurais dû dire "redressa". Et du coup, ce genre de formulations, y'en a plein ton texte, ce qui fait que ça casse le style que tu essayes d'avoir et ça donne l'impression de lire un truc qui n'a pas été relu. Pour ça que je te conseille de relire tes textes à voix haute, tu verras qu'à des moments, tu buteras naturellement sur certaines formules, ce qui montrera que y'a un souci.

=> La relecture à voix haute, ça permet aussi de régler les problèmes de ponctuation qui squattent un peu ton texte de temps en temps. Pense bien à faire attention à ça. Je te ressors le même exemple pour te montrer où tu pourrais mettre des virgules (ce qui manque le plus souvent) :
"Prenant appui sur ses jambes comme sur un ressort Taïga se redressa d'un seul coup, sa lame transperçant la gorge du second sbire, puis la retira vivement."
Il faudrait une virgule après "ressort", pour bien marquer la séparation entre les actions et le fait que "prenant..." c'est un complément de manière (si je dis pas de bêtise...). Manque souvent des virgules dans tes phrases type "un jour il fit cela" => "un jour, il fit cela".

Voilà, allez, je te laisse tranquille avec la forme x) Ceci dit, c'est pas mal écrit pour autant et on sent bien que tu prends plaisir à écrire, mais attention ! À être trop enthousiaste, on est moins attentif o/

• Maintenant, sur le fond ! T'inquiète pas, tu vas avoir de la lecture dans cette partie aussi =D

=> Sur le physique, pas de souci, tu nous présentes bien le personnage en long, en large, en travers, dans ses attitudes et cie, du coup, aucun mal à le visualiser. Les seuls trucs qui m'ont parus incohérents, c'est l'histoire des yeux qui changent de couleur aussi radicalement. Je vois pas comment c'est possible, même dans OP. Et aussi les cheveux aux chevilles qui arrivent aux fesses une fois nattés. Nah, ça marche pas comme ça. Y'a que Raiponce qui se débrouille pour perdre 26 mètres de cheveux avec des nattes de 30 kilos. Avec une natte, tu gagnes quelques centimètres par rapport à la longueur réelle, pas plus x) Voilà, mais c'était juste pour pinailler o/

=> Sur la psycho, je suis un peu plus perplexe, en revanche. Comme pour le physique, c'est bien détaillé, exhaustif et le perso est bien posé. Par contre, tu as tellement essayé de le nuancer et de le complexifier que ça en devient incohérent.
Sur le principe, la démarche est carrément bonne. T'essayes d'approfondir le personnage, de montrer qu'il n'est ni tout noir, ni tout blanc, et tout ça offre d'excellentes perspectives d'évolution. Le souci, c'est qu'il faut essayer d'y aller plus en finesse au lieu d'opposer si radicalement les deux aspects de sa personnalité.
Tu pouvais simplement aller dans un mode "Je suis un type cool, qui aime me marrer et qu'est pas foncièrement mauvais, mais je suis un sacré idéaliste qui est prêt à faire des sacrifices pour lutter en ce qu'il croit" au lieu de "Je suis un type cool, qui aime me marrer et qu'est pas foncièrement mauvais, mais je change de personnalité à cause du CP". D'autant que la transformation à cause du CP, on la ressent pas vraiment dans ta bio ou ton test. Au contraire, en te lisant, j'ai eu l'impression que t'en avais chié comme pas permis, mais qu'au final, c'était super cool (et j'avais aussi en tête l'image de l'entrainement dans Astérix légionnaire, mais ça n'a aucun rapport...).
Et toujours dans ce souci d'opposition des deux facettes de caractère, on comprend pas comment t'as pu envisager de t'engager dans un corps de métier où faut être capable de tuer des pauvres gens alors que c'est clairement pas dans ton tempérament de base. Tout ça aurait mérité clairement plus de nuances, d'équilibre et d'aller moins dans les extrêmes. Donc tu feras gaffe dans tes RP, après o/

=> Pour la bio, t'es exhaustif, donc on visualise bien la petite vie tranquille du perso. Je trouve juste dommage qu'on n'ait pas d'autres PNJ que les trois membres de la famille. Ça aurait été sympa de développer un peu sur les copains, copines, histoire de te donner matière à rebondir en RP pour plus tard, ce genre de chose, mais bon.
Aussi, je comprends pas bien pourquoi le père refuse de payer ses anciens associés alors qu'il a une famille à protéger. Il devrait bien se douter que les choses allaient partir en vrille s'il connaissait les gars.
Ensuite, Taïga qui laisse un courrier à sa mère avant de savoir s'il va battre les types, c'est un peu optimiste et moyennement logique. Je veux dire, s'il y arrive, cool, il peut avoir le temps de rentrer à la maison une heure, expliquer la situation et partir, les bandits vont pas lui tomber sur le coin du nez dans le quart d'heure.
Puis du coup, quand tu reviens sur l'île, ça veut dire qu'il y a plus de danger pour ta famille ? Tu es quand même resté en contact avec elle ou pas du tout ? Visiblement, les choses se sont pas tellement arrangées côté sécurité, si ta mère se fait capturer.

Voilà, des petits soucis, mais aussi du positif. Déjà, bien cool de te servir du contexte, des îles et des membres (t'as demandé leur autorisation, quand même ?) et des PNJ du forum pour alimenter ta bio. Ça l'ancre dans un contexte et ça te permet d'avoir de la matière pour tes futurs RP. J'ai juste un peu tiqué sur le "Red trahit la Marine ? Bah, pauvre bougre, il devait avoir ses raisons" qui était quand même franchement léger comme réaction pour un CP qui essaye de faire changer les choses et de lutter contre la criminalité pour protéger les autres...
L'entrainement incomplet pour le rokushiki est bien vu et cohérent, du coup ça reste fair-play, ça montre la difficulté du bordel et le fait que suffit pas de trois jours pour le maîtriser.

J'crois que c'est à peu près tout pour la bio'. J'ai probablement oublié des choses, mais le second avis complètera !

=> Enfin, sur ce test RP (merci pour le changement de code !). Mon principal souci, sur tout ce test, ça a été : mais pourquoi faut tuer tout le monde ?
Ça n'a aucune logique. Les mecs faisaient juste de l'alcool trafiqué qui faisait un peu perdre la tête, la plupart des personnes dans le trafic n'avaient aucune connaissance technique sur comment faire (civils qui avaient besoin d'argent, comme tu nous l'expliques) et personne n'est mort de cet alcool. Pourquoi devoir tuer tout le monde ? J'veux dire, même Croco qui a contrôlé tout un pays, fait un coup d'éclat, fait exploser une bombe et qui a trouvé un ponéglyphe, n'est qu'envoyé en taule... Alors les pauvres types qui participent à un trafic local d'alcool, ils ne méritant pas plus qu'un peu de prison, voire une grosse amende. Même le pirate à la tête de cette histoire devrait être arrêté et envoyé en prison, y'a rien qui justifie de telles mesures de la part de tes supérieurs. À la limite, ça ne devrait être qu'une mission pour la Marine j'pense, mais bon, vu que ça touche déjà les soldats, je veux bien admettre que la présence du CP soit requise. Mais bon, les CP ont pas pour mission générale de tuer à vue les civils s'ils font une bêtise (sauf Alric qui tue des enfants par paquet de douze, mais le pauvre, il a Santa à exorciser), mais plutôt de protéger les secrets et les intérêts du gouvernement.

Outre ce gros souci qui m'a gêné tout du long, j'ai trouvé l'enquête un peu facile. Pof, tu arrives, tu grilles quasi immédiatement d'où vient le trafic, tu t'infiltres avec une facilité déconcertante pour démanteler le bordel sans souci, rien qu'en ayant observé la situation quelques jours. Y'a que le combat contre Hojo qui a mis de la difficulté dans le test. J'ai trouvé ça dommage.

En revanche, dans le côté cool, toute la fin sur la réaction de Taïga face aux morts infligées, le contrecoup de la mission et l'ivresse qui conduit au surnom, j'ai trouvé ça très sympa et très humain, c'était franchement plaisant et on trouvait un peu plus en finesse l'aspect "je dois faire mon devoir, même si c'est dur". Par contre, attention à ne pas dévoiler ton facilement ton appartenance au CP, t'es quand même censé être un agent secret...

Donc voilà, un test sympathique mais entaché par un gros souci de "kill them all" sur la mission...

• Du coup, après ce long avis (pardon, je me suis laissé aller, j'espère que je t'ai pas perdu pendant la lecture x)), je vais partir sur du 650 dorikis !

Et bien évidemment, si tu as des questions ou des remarques, n'hésite pas =)

Nope, du coup, tu laisses en l'état en attendant le second avis, sinon tu seras pas jugé sur le même texte ! Tu te rattraperas en RP, t'inquiète o/

Salut Taïga, je viens pour le deuxième avis.

Je passerai pas sur la forme, Louise a dû en dire plus que ce que j’aurais pu dire sur la question.

Niveau descriptions, c’est complet, peut être un peu trop détaillé de sorte qu’on se perd un peu dans tout ça et qu’on zappe l’essence même du personnage. Pas de soucis sur ce côté-là. Juste un poil moins bien, les yeux qui changent de couleur, surtout en rouge dans l’ambiance pénombre. Assez cliché dans le genre. Sur la psychologie, j’aime bien le côté un peu fou et libre du personnage, mais je trouve que l’ajout côté très froid et sans pitié assez nette, c’est moyennement top. Le coup du « je suis gentil en dehors des missions, méchant pendant les missions », c’est passé à côté d’une certaine richesse du perso qui pourrait être les deux en même temps, en toutes occasions. Parce que typiquement, le côté un peu bon vivant du perso, en mission, ça peut donner quelque chose d’original. Alors que les types totalement à fond dans leur sale boulot, c’est juste du classique. Lui donner un petit côté calculateur à se comporter légèrement pour mieux frapper quand le besoin s’en fait sentir, ça permetterait d’associer les deux côtés en un tout jouable tout le temps, et les possibilités seraient plus grandes. Pas juste jouer le mec sympa un côté, puis le tueur de l’autre.

Au niveau biographie, j’ai quelques remarques.
C’est un peu hasardeux, le contexte de 1601, je vois pas trop sur quoi tu te reposes. Tu parles d’une reconstruction de la marine alors qu’un an avant, Gentry la laisse à Kenpachi après l’avoir lui-même réorganisé. En principe, la marine est redevenue pleinement efficace, pas « à peine sortie de la reconstruction » qui sonne comme une organisation encore chaotique. Et puis, avec les coups portés par Gentry à la révolution et le renouveau en 1618, on pourrait se dire qu’elle a fait profil bas, la révolution. Pas qu’elle pétait tout ce qui se passe. Du coup, ouaip, c’est assez hasardeux comme contexte.
Le premier départ de chez toi est un petit peu léger. A priori, ils ne t’ont pas reconnue. S’ils t’ont reconnue, ils savent qui tu es et ta famille est dans la mouise. Du coup, l’abandon, c’est le risque de les voir s’en prendre plein la gueule par ta faute. Pas très sympa. Le deuxième départ de Luvnell, aussi, il me dérange un peu, parce que tu présentes la situation comme si t’avais plus de famille. Mais t’avais pas une marraine et des oncles, aussi ? Pas juste père et mère ? A priori, ils sont toujours vivants et eux, tu les as abandonnés.
Les entrainements au Roku sont vraiment pas indispensables. En plus d’être pas vraiment très digestes, ils n’apportent rien à l’histoire et tu risques davantage de te pointer à la fin avec un perso qui ne maitrise aucune technique alors qu’il est censé avoir fait une grosse formation sur la question. Et un agent qui a fait une telle formation sans être capable d’en maitriser une technique, c’est quand même assez ridicule.

Pour le reste, peu de choses à dire, c’est cohérent. On voit du monde, on interagit avec pas mal de gens, il y a des ouvertures et des possibilités. Peut être un peu regrettable de pas avoir de véritables personnalités pnjs qui aient une relation particulière avec Taïgo. Bonne intégration aux iles/PNJ/PJ, c’est sympa. Juste parfois quelques longueurs.

Pour le test rp, j’ai d’abord une grosse remarque, c’est que niveau enquête, c’est quand même moyennement top. C’est du tout cuit. Rien que déjà, t’arrives à Loguetown, la première taverne venue, au hasard, c’est une taverne avec des marines. C’est juste un point de détail, mais c’est juste ce genre de détail qui handicapent l’appréciation globale, parce qu’on a l’impression que c’est le destin qui te met le truc sur ton chemin sans que t’aies à bouger le petit doigt. Et faire une enquête sans bouger le petit doigt, ça réduit un peu le prestige d’une enquête. Pour juste ce petit détail, t’aurais demandé à ce qu’on t’indique un endroit où on croise souvent les marines et c’était plié. Imparable. Parce que là aussi, tu surprends direct le type bizarre avec le tavernier. T’arrives à découvrir tout de suite l’épicentre du trafic. Tu t’y infiltres totalement par hasard en errant dans les rues au hasard et boom, t’es dans la place.

Autres remarques, c’est la dominante « discrétion du cp » qui pèche un peu au travers de ce rp. Déjà, le gus qui sort de la taverne en costard bien sapé, c’est plutôt louche. Sur la fin, je vois pas vraiment l’intérêt de ta saper en costard pour faire le sale boulot. C’est juste laisser l’occasion à un seul témoin de voir un type ressemblant à ce qu’on pourrait s’imaginer d’un agent du gouvernement faire le boulot. Les Cp, c’est quand même des agents secrets. Là, tu te mets plus une pancarte de ton identité qu’autre chose. Et puis, la fin ou tu fais l’épave et que tu divulgues ton identité, j’aurais trouvé ça plus cohérent que tu t’en tires avec un tirage d’oreille en plus des félicitations pour la réussite de ta mission. V’là l’agent secret qui révèle ses secrets au milieu d’inconnu et qu’on lui remonte pas les bretelles.

Dernière grosse remarque, c’est la mission. Je veux dire, le trafic, c’est pas un truc gigantesque avec des répercussions gravissimes. D’où on massacre des types qui filent « juste » à boire des alcools bizarres aux marines. Ils auraient de terribles secrets, ça passerait encore, mais là, les autorités ont davantage d’intérêt à faire un démantèlement aux grands jours en montrant au civils qu’on cherche à donner une mauvaise image de la marine en leur faisant boire n’importe quoi. Non, là, l’assassinat massif de tout le monde, ça me dépasse un peu. Qu’est ce que ça va être quand il faudra dissimuler des informations capitales pour le GM, faudra massacrer l’ile entière ? Dur. Autre chose, j’ai peut-être mal compris, mais c’est quoi l’intérêt des pirates dans cette affaire ? Ils font boire des marines et ils foutent le bordel. Ouai. Et ils gagnent quoi du coup ? C’est du bénévolat ? Bizarre. Aussi, les pirates qui font leurs affaires tranquilles à Loguetown, ça va deux minutes. Un moment, tu te balades avec une prime sur ta tête au milieu d’une ile abritant deux garnisons de la marine et une compagnie d’Élite, tu finis par te faire choper, surtout quand tu brasses du monde. Le type qui a besoin d’argent, il s’est pas dit qu’il peut se faire 4 millions en balançant le pirate aux autorités ?

Une dernière remarque pour la route, mineure cette fois. C’est la façon dont tu arrives. On a l’impression que t’arrives tout seul en bateau. Et c’est toujours un peu ridicule de se dire que des agents du gouvernement partent en mission sur des petits bateaux à voile un peu minables. Dans le genre, tu peux via un navire classique et on te dépose là. Y a pas de soucis.

Pour le reste, c’est plutôt bien rendu. Descriptions, des sentiments derrière les actions. Ça gamberge, ça se laisse un peu trop facilement embarqué dans l’idée de tuer tout le monde. Il hésite pas longtemps pour se faire à l’idée même si ça lui fait mal de le faire. Les différentes remarques ci-dessus entament pas mal l’attrait du rp, puisque le côté enquête et le fond de la mission sont plutôt bancals, mais il y a un bon potentiel. Juste gaffe aux fautes/conjugaison. Je crois même avoir vu des conjugaisons du futur un moment. Moche.

Bref, je suis sur un 600, ce qui fait du 625D.

Bon retour ! Bon rp ! Pluche !