>> Francis Joe
Pseudonyme : XxX. Age: 26 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Cuistot s'il faut en choisir un parmi la masse des petits boulots qu'a fait Joe Groupe : Pirate But : Faire le tour du monde Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : J'espère pouvoir obtenir le Pamu Pamu no Mi (fruit de l'éclatement). Équipement : Rien d'autre que la tenue que Joe porte. Codes du règlement : Parrain :XxX. Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Une épaisse fumée de clopes planait dans la pièce. L'officier, cigarette au bec, derrière son bureau, fouillait ses tiroirs à la recherche d'une feuille vierge afin de prendre la déposition de son ennuyeux interlocuteur. Ce dernier entre deux chouinements plaçait un affreux reniflement accompagné du revers de sa manche venant étaler le sang sur le reste de sa figure. En effet il était bien amoché, cet homme au bide éléphantesque en marcel et jean trop étroits pour lui, le nez probablement cassé ainsi que d'abondants flots de sang s'écoulant depuis ses narines. Finalement l'agent de la paix sortie une feuille usagée qu'il retourna pour écrire au verso, l'agacement se faisait sentir.
-Alors, si je comprend bien, votre chef cuisinier vous a agréssé et...
-Sauvagement agréssé ! lacha t-il dans un chuintement plaintif.
-Oui...bien, sauvagement agréssé sur ce qui semblerait être un coup de folie. Nous allons avoir besoin d'une description pour l'avis de recherche.
-Retrouvez le ! RETROUVEZ CE PETIT RAT INGRAT !
-D'accord, d'accord mais la description.
-Après tout ce que j'ai fait pour ce sale petit rouquin. Vous voulez une description ! C'est un petit jeune aux traits innocents presque angéliques, on ne le soupçonnerait jamais d'être un tel enfoiré. Lorsqu'il n'arbore pas une expression d'éternel ennui il a ce petit sourire en coin qui vous met en confiance, une expression amicale capable de faire baisser votre garde. C'est comme ça que je l'ai engagé.
-Des signes marquants ?
-Ses cheveux ! Ils sont d'une carnation rouge sombre qui semble virer sur le brun dans l'ombre mais c'est surtout ses yeux qui sont marquants. Des pupilles pourpres qui vous glacent le sang.
-Je croyais qu'il inspirait confiance.
-C'est... c'est plus compliqué que ça. Le gros tenancier de bar sembla se vexer d'être pris à défaut. On a envie de l'avoir de notre côté puisque c'est un garçon flippant et on saisit le moindre signe amical.
-Je vois. Autre chose ?
-Il est plutôt grand puisqu'il mesure près de deux mètres mais pas pour autant d'une carure vertigineuse. Il a l'air d'un maigrelet avec sa silhouette dégingandée et ses membres fins. Pourtant il est loin d'être faible ! Je suis moi même un pratiquant amateur d'arts martiaux et il en faut pour me mettre ko. Cette tirade, poussive au possible, avait été lachée sans sourciller par cet amas de graisse. Le policier se retint d'avoir un léger rictus.
-Donc, grand et maigre mais plutôt costaud ?
-Voila, je le voyais se changer, le matin en cuisi......dans les vestiaires appropriés et aux normes de mon bar-restaurant. Il a un corps sculpté et assez musclé qu'on ne remarque pas le moins du monde sous ses vêtements.
-Vous pensez qu'il est entrainé ?
-Aucune idée. Il a toujours eu une attitude de délinquant même s'il se montrait chaleureux. Combien de fois lui ais-je dit de sortir les mains de ses poches ou de ne pas toiser les clients ? Toujours à grincer des dents et à faire craquer ses poings comme s'il se retenait d'exploser mais le tout sourire aux lèvres.
-Comment était-il habillé lorsqu'il vous attaqué ?
-C'était après le service, il avait déjà revêtu ses habits personnels. Il est toujours fourré dans ce grand imper sombre, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau. Dessous il porte en général un sweat également de couleur sombre mais plutôt moulant à l'inverse de son manteau qui est assez large. Enfin un pantalon ainsi que des chaussures de villes toujours impécablement cirées.
L'officier prit le temps de relire sa fiche afin de reprendre.
-Je pense que nous avons fait le tour. Vous pouvez rentrer chez vous désormais car nous allons prendre les choses en mains.
-Alors, si je comprend bien, votre chef cuisinier vous a agréssé et...
-Sauvagement agréssé ! lacha t-il dans un chuintement plaintif.
-Oui...bien, sauvagement agréssé sur ce qui semblerait être un coup de folie. Nous allons avoir besoin d'une description pour l'avis de recherche.
-Retrouvez le ! RETROUVEZ CE PETIT RAT INGRAT !
-D'accord, d'accord mais la description.
-Après tout ce que j'ai fait pour ce sale petit rouquin. Vous voulez une description ! C'est un petit jeune aux traits innocents presque angéliques, on ne le soupçonnerait jamais d'être un tel enfoiré. Lorsqu'il n'arbore pas une expression d'éternel ennui il a ce petit sourire en coin qui vous met en confiance, une expression amicale capable de faire baisser votre garde. C'est comme ça que je l'ai engagé.
-Des signes marquants ?
-Ses cheveux ! Ils sont d'une carnation rouge sombre qui semble virer sur le brun dans l'ombre mais c'est surtout ses yeux qui sont marquants. Des pupilles pourpres qui vous glacent le sang.
-Je croyais qu'il inspirait confiance.
-C'est... c'est plus compliqué que ça. Le gros tenancier de bar sembla se vexer d'être pris à défaut. On a envie de l'avoir de notre côté puisque c'est un garçon flippant et on saisit le moindre signe amical.
-Je vois. Autre chose ?
-Il est plutôt grand puisqu'il mesure près de deux mètres mais pas pour autant d'une carure vertigineuse. Il a l'air d'un maigrelet avec sa silhouette dégingandée et ses membres fins. Pourtant il est loin d'être faible ! Je suis moi même un pratiquant amateur d'arts martiaux et il en faut pour me mettre ko. Cette tirade, poussive au possible, avait été lachée sans sourciller par cet amas de graisse. Le policier se retint d'avoir un léger rictus.
-Donc, grand et maigre mais plutôt costaud ?
-Voila, je le voyais se changer, le matin en cuisi......dans les vestiaires appropriés et aux normes de mon bar-restaurant. Il a un corps sculpté et assez musclé qu'on ne remarque pas le moins du monde sous ses vêtements.
-Vous pensez qu'il est entrainé ?
-Aucune idée. Il a toujours eu une attitude de délinquant même s'il se montrait chaleureux. Combien de fois lui ais-je dit de sortir les mains de ses poches ou de ne pas toiser les clients ? Toujours à grincer des dents et à faire craquer ses poings comme s'il se retenait d'exploser mais le tout sourire aux lèvres.
-Comment était-il habillé lorsqu'il vous attaqué ?
-C'était après le service, il avait déjà revêtu ses habits personnels. Il est toujours fourré dans ce grand imper sombre, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau. Dessous il porte en général un sweat également de couleur sombre mais plutôt moulant à l'inverse de son manteau qui est assez large. Enfin un pantalon ainsi que des chaussures de villes toujours impécablement cirées.
L'officier prit le temps de relire sa fiche afin de reprendre.
-Je pense que nous avons fait le tour. Vous pouvez rentrer chez vous désormais car nous allons prendre les choses en mains.
>> Psychologie
Les coups résonnèrent en vain contre la porte du taudis, il n'y avait personne en conclurent les deux agents des forces de l'ordre en échangeant un regard. Ils se placèrent sur les deux côtés de l'entrée et parfaitement synchronisés enfoncèrent la porte de bois vermoulue. L'appartement était en désordre mais il n'y avait aucun signe d'un départ précipité. Prudemment ils s’engouffrèrent dans la petite pièce à vivre en enjambant les vêtements et les déchets qui traînaient. L'un des deux hommes vit un journal ouvert dans un coin sombre qu'il ramassa pour lire quelques pages éparses.
Aujourd'hui encore ce gros tas m'a pris le choux car j'ai failli en venir aux mains avec un client. La moitié de ses "clients" sont de la vermine du quartier, de sales types à la recherche d'une occasion de cogner et ils savent précisément que je n'hésite pas à m'enflammer. Autant que je m'en souvienne j'ai toujours eu ce caractère, prompt à m'échauffer et empli de colère. Je donne l'impression d'en vouloir à la terre entière bien qu'en réalité je sois simplement quelqu'un de colérique, je m'énerve aussi facilement que je me calme. Seul inconvénient, le chaos que j'ai tendance à semer lorsque je pique une crise, difficile de trouver un boulot stable lorsqu'on détruit du mobilier à la pelle. Pourtant j'ai fait des efforts, je tente depuis toujours de me contrôler notamment en me montrant aussi amicale que possible. Souvent ce n'est qu'une façade car je bout intérieurement mais lorsque je suis capable de me lier d'amitié avec quelqu'un je deviens prêt à n'importe quoi pour préserver un tel lien. J'ai appris que les gens que l'on rencontre au cours de sa vie sont innombrables mais ceux capables de nous comprendre sont infiniment précieux.
J'ai encore été à deux doigts de céder. Des délinquants à qui j'avais flanqué une rouste sont venus au bar pour créer des emmerdes, le directeur s'est aplati devant eux et leur a filé du fric pour qu'ils partent. Il m'a ensuite annoncé de but en blanc que ce serait déduit de ma paye, je ne suis pas particulièrement attiré par le luxe et l'argent mais j'ai vraiment besoin de ce job et de mon salaire. Un jour je veux pouvoir me tirer de ce trou pour explorer le reste du monde, partir sur Grand Line et faire le tour du globe. Chaque fois que j'en ai parlé les gens ont pris peur en pensant que je voulais devenir pirate mais ce qui m’intéresse c'est la liberté de voir le plus de choses avant de mourir. Emplir mon âme et mon cœur de souvenirs. J'en viens à me dire que la vie de pirate est peut être ce qui est le plus libre de nos jours mais je ne suis porté sur le crime. J'ai toujours eu des ennuis avec les règlements et l'autorité pourtant lorsque je vois un fort écraser un faible cela me met hors de moi et au final je m'attire à nouveau des ennuis.
J'ai encore rêvé de mon père cette nuit et comme à chaque fois c'est toute mon enfance qui me revient dans la figure. Une éducation sobre qui m'a enseigné à lire et écrire rien de plus si bien qu'aujourd'hui encore les types cultivés me foutent en rogne probablement par complexe. L'absence d'amis vu qu'à cause de mon tempérament tout le monde m'évitait et puis il faut bien reconnaître que je n'ai jamais été très bavard ou particulièrement porté sur la plaisanterie, c'est d'ailleurs sur ça que je tente de travailler depuis quelques années mais je reste encore malhabile. D'ailleurs avec les femmes ce n'est guère mieux car même si je peux les attirer je finis toujours par les faire fuir, en bref ces rêves ne font que me rappeler à quel point je suis solitaire.
Le policier plongé dans sa lecture anecdotique fût ramené à la réalité par la main de son coéquipier faisant pression sur son épaule. Il n'y avait effectivement personne dans l'appart et d'un geste de la tête il désigna la porte pour sortir. Presque à regret l'agent reposa le journal et laissa la pièce à sa quiétude et aux rats.
Aujourd'hui encore ce gros tas m'a pris le choux car j'ai failli en venir aux mains avec un client. La moitié de ses "clients" sont de la vermine du quartier, de sales types à la recherche d'une occasion de cogner et ils savent précisément que je n'hésite pas à m'enflammer. Autant que je m'en souvienne j'ai toujours eu ce caractère, prompt à m'échauffer et empli de colère. Je donne l'impression d'en vouloir à la terre entière bien qu'en réalité je sois simplement quelqu'un de colérique, je m'énerve aussi facilement que je me calme. Seul inconvénient, le chaos que j'ai tendance à semer lorsque je pique une crise, difficile de trouver un boulot stable lorsqu'on détruit du mobilier à la pelle. Pourtant j'ai fait des efforts, je tente depuis toujours de me contrôler notamment en me montrant aussi amicale que possible. Souvent ce n'est qu'une façade car je bout intérieurement mais lorsque je suis capable de me lier d'amitié avec quelqu'un je deviens prêt à n'importe quoi pour préserver un tel lien. J'ai appris que les gens que l'on rencontre au cours de sa vie sont innombrables mais ceux capables de nous comprendre sont infiniment précieux.
J'ai encore été à deux doigts de céder. Des délinquants à qui j'avais flanqué une rouste sont venus au bar pour créer des emmerdes, le directeur s'est aplati devant eux et leur a filé du fric pour qu'ils partent. Il m'a ensuite annoncé de but en blanc que ce serait déduit de ma paye, je ne suis pas particulièrement attiré par le luxe et l'argent mais j'ai vraiment besoin de ce job et de mon salaire. Un jour je veux pouvoir me tirer de ce trou pour explorer le reste du monde, partir sur Grand Line et faire le tour du globe. Chaque fois que j'en ai parlé les gens ont pris peur en pensant que je voulais devenir pirate mais ce qui m’intéresse c'est la liberté de voir le plus de choses avant de mourir. Emplir mon âme et mon cœur de souvenirs. J'en viens à me dire que la vie de pirate est peut être ce qui est le plus libre de nos jours mais je ne suis porté sur le crime. J'ai toujours eu des ennuis avec les règlements et l'autorité pourtant lorsque je vois un fort écraser un faible cela me met hors de moi et au final je m'attire à nouveau des ennuis.
J'ai encore rêvé de mon père cette nuit et comme à chaque fois c'est toute mon enfance qui me revient dans la figure. Une éducation sobre qui m'a enseigné à lire et écrire rien de plus si bien qu'aujourd'hui encore les types cultivés me foutent en rogne probablement par complexe. L'absence d'amis vu qu'à cause de mon tempérament tout le monde m'évitait et puis il faut bien reconnaître que je n'ai jamais été très bavard ou particulièrement porté sur la plaisanterie, c'est d'ailleurs sur ça que je tente de travailler depuis quelques années mais je reste encore malhabile. D'ailleurs avec les femmes ce n'est guère mieux car même si je peux les attirer je finis toujours par les faire fuir, en bref ces rêves ne font que me rappeler à quel point je suis solitaire.
Le policier plongé dans sa lecture anecdotique fût ramené à la réalité par la main de son coéquipier faisant pression sur son épaule. Il n'y avait effectivement personne dans l'appart et d'un geste de la tête il désigna la porte pour sortir. Presque à regret l'agent reposa le journal et laissa la pièce à sa quiétude et aux rats.
>> Biographie
L'atmosphère de la petite chambre était silencieuse, les volets tirés et la porte fermée. Dans cette ambiance crépusculaire je reposais sur ma couche, les yeux rivés au plafond mais les pensées ailleurs. Je repensais à l'altercation plus tôt dans la journée qui m'avait amené à perdre mon énième job. Un mois durant j'avais travaillé dans ce bar-restaurant miteux situé dans un quartier mal famé de Poiscaille. Le patron, un gros tas arrogant, prenait plaisir à humilier ses employés car il savait pertinemment que ceux qu'il embauchait n'avaient pas d'autres recours. Tous les jours un lot de petites frappes cherchant la bagarre et des emmerdes qui me retombaient immanquablement sur la gueule. J'en étais presque venu à me péter une molaire à force de grincer des dents pour me retenir d'exploser mais l'inévitable avait fini par arriver. Pas plus tard que ce matin lorsqu'un mafieux du quartier était venu prendre son tribut ainsi que son petit déjeuner accessoirement. J'ai jamais eu l'âme d'un grand chef mais je suis conscient que mes œufs brouillés sont tout sauf dégueulasses alors lorsque cette raclure les a recrachés prétextant qu'on essayait de l'empoisonner pour pouvoir encaisser un bonus, mon sang n'a fait qu'un tour. Tout m'est alors revenu en mémoire, mon besoin de me faire du pognon pour me tirer de ce trou et j'ai fait ce que je faisais depuis un mois. J'ai tourné les talons en marmonnant une excuse entre deux grincements de dents et c'est alors que j'ai entendu cet enfoiré de gros tas ramener sa fraise pour goûter le plat. Si seulement il s'était retenu de l'ouvrir !
Lorsqu'il prit le parti du mafieux dans l'optique évidente d'éviter les ennuis quelque chose à céder en moi. A quoi bon continuer à ce rythme car c'était une évidence que je finirais par craquer comme pour tous mes emplois précédents, ce n'était pas la voie pour réaliser mon rêve. D'une main j'attrapais un tabouret, le gros tas n'eut pas le temps de réaliser que le tabouret venait de se loger dans sa face après un vol plané à travers le resto. L'autre raclure resta un instant médusé puis il essaya de se lever d'un mouvement pour chercher quelque chose dans sa poche mais d'une main je réceptionnais sa tête après m'être agilement rapproché de lui. "Inutile d'avoir une si grande gueule lorsqu'on ne sait pas savourer ce que l'on mange" ce fût la dernière chose qui fût nette dans mon esprit car lorsque je repris mes esprits le restaurants était ravagé. La tête du mafieux était enfoncée dans le parquet après avoir fendu sa table en deux, partout le mobilier était brisé ou encastré dans les murs, les fenêtres et les bouteilles d'alcool éparpillées aux quatre coins. Sans un mot je virais mon tablier pour enfiler mon long manteau et me barrer, mains dans les poches, une veine encore palpitante sur mon front.
Je ne savais pas depuis combien d'heures je restais prostré dans mon lit à ressasser cette mauvaise expérience. Connaissant mon ex-patron il n'hésiterait pas à aller voir les flics dès qu'il reprendrait conscience, ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils débarquent chez moi. J'avais déjà purgé quelques peines de prisons ces dix dernières années, rarement plus de six mois mais cela n'avait servi qu'à me rendre plus hargneux et de moins en moins bien considéré par mes pairs et la société en général. A croire que la marginalité se transmet par le sang car déjà gamin on m'en avait fait baver à cause de mon pirate de père. Une pause se fit dans mon esprit en repensant à mon père, mon esprit se mit à vagabonder vers mon passé.
Je revis en souvenirs cette petite maison dans les docks d'un port quelconque, d'une île quelconque de South Blue. J'étais trop jeune quand mon père se lança dans la piraterie si bien que je n'ais aucun souvenirs de lui et faute de photos je ne sais même pas à quoi il ressemble exactement. Je n'ai vraiment pas grandit dans le luxe, c'est le moins que l'on puisse dire mais grâce à ma mère j'avais un toit sur la tête et de quoi remplir mon assiette. Cette mère que tout le quartier hissait au rang de modèle, travailleuse et assurant la charge de son enfant malgré l'abandon de son horrible mari. Dans l'intimité elle était tout sauf l'incarnation de la mère idéale, généreuse sur les coups et avares sur ne serait ce que les sourires. J'ai toujours eu l'impression qu'elle voyait en moi le digne fils de son mari, à savoir un futur pirate et elle semblait se venger de son destin sur moi. Enfin comme je l'ai dit cela aurait pû être pire vu qu'au moins je pus aller à l'école et avoir une enfance un tant soit peu normale, à vrai dire le plus frustrant n'était pas cette mère violente mais les autres ! Les autres enfants, les voisins, les profs.... Tous ne voyaient que le fils d'un pirate, une évidence à leurs yeux que je tournerais comme lui. Pas un jour sans que je ne doive me cogner avec une bande de gamins voulant me faire payer ma paternité, guère étonnant que je sois devenu si agressif mais au moins grâce à eux je sais casser des faces et encaisser des coups avec une facilité déconcertante.
Au final en grandissant leur acharnement n'a fait que me pousser vers mon père. Je m'interrogeais sur lui et j'imaginais avec envie les aventures incroyables qu'il devait vivre. L'intérêt pour mon père n'a pas survécu à l'adolescence puisque j'ai réalisé la maturité aidant qu'il n'était rien d'autre qu'un enfoiré égoïste et probablement cupide. En revanche je n'ai jamais cessé d'être attiré par le vaste monde et le rêve de faire le tour du globe, une ambition qui n'a fait que conforter l'opinion des autres dans ma future destinée de pirate. A seize ans j'étais considéré comme un homme et je pouvais enfin prendre mon envol mais difficile d'aller bien loin sans un rond en poche. Une solution s'imposa à mes yeux, la Marine !J'allais enfin pouvoir mettre mes compétences à l'oeuvre, voyager et changer le regard des autres. En y repensant c'est fou ce que je pouvais être naïf. La Marine forme des soldats, des hommes disciplinés et pour moi qui ait toujours eu un problème d’agressivité d'autant plus exacerbé contre l'autorité, c'était une voie sans issue. Moins d'un ans plus tard j'étais chassé de mon apprentissage mais au lieu de retourner chez moi, je partis avec le peu d'argent que j'avais vers West Blue où la rumeur disait qu'il y avait du travail.
Et voila où j'en suis aujourd'hui après dix ans d'acharnement dans des jobs miteux et sans intérêts... Nul part. Les gens me voient comme un criminel ou comme un futur pirate lorsqu’ils connaissent mon passé et je vais surement faire un nouveau tour en prison pour les conforter dans leur idée à moins que je ne décide de fuir vers un autre port pour répéter la même histoire. L'espace d'un instant j'eus envie de tout détruire dans l'appartement pour me défouler mais cela n'aurait été qu'une fuite de la réalité l'espace de quelques minutes. J'étais à la croisée des chemins et au fond de moi je savais ce que je devais faire. Toute ma vie on m'avait considéré comme une bombe à retardement, le fils d'un pirate promis à en devenir un lui même. Mon seul rêve était de parcourir le monde mais il était désormais évidents que je n'y parviendrais jamais par les moyens conventionnels, tout ce qu'il fallait c'était du courage.
Sans un mot je quittais mon lit et enfilais mon manteau avant d'ouvrir la porte faisant entrer les rayons du soleil. "Peu importe la manière dont on me voit, aux yeux de la mer et du ciel les pavillons n’existent pas. Aujourd'hui commence mon rêve et ma vie de pirate !" Je franchis la porte vers le ciel bleu et le soleil délaissant l'obscurité de ma vie.
Lorsqu'il prit le parti du mafieux dans l'optique évidente d'éviter les ennuis quelque chose à céder en moi. A quoi bon continuer à ce rythme car c'était une évidence que je finirais par craquer comme pour tous mes emplois précédents, ce n'était pas la voie pour réaliser mon rêve. D'une main j'attrapais un tabouret, le gros tas n'eut pas le temps de réaliser que le tabouret venait de se loger dans sa face après un vol plané à travers le resto. L'autre raclure resta un instant médusé puis il essaya de se lever d'un mouvement pour chercher quelque chose dans sa poche mais d'une main je réceptionnais sa tête après m'être agilement rapproché de lui. "Inutile d'avoir une si grande gueule lorsqu'on ne sait pas savourer ce que l'on mange" ce fût la dernière chose qui fût nette dans mon esprit car lorsque je repris mes esprits le restaurants était ravagé. La tête du mafieux était enfoncée dans le parquet après avoir fendu sa table en deux, partout le mobilier était brisé ou encastré dans les murs, les fenêtres et les bouteilles d'alcool éparpillées aux quatre coins. Sans un mot je virais mon tablier pour enfiler mon long manteau et me barrer, mains dans les poches, une veine encore palpitante sur mon front.
Je ne savais pas depuis combien d'heures je restais prostré dans mon lit à ressasser cette mauvaise expérience. Connaissant mon ex-patron il n'hésiterait pas à aller voir les flics dès qu'il reprendrait conscience, ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils débarquent chez moi. J'avais déjà purgé quelques peines de prisons ces dix dernières années, rarement plus de six mois mais cela n'avait servi qu'à me rendre plus hargneux et de moins en moins bien considéré par mes pairs et la société en général. A croire que la marginalité se transmet par le sang car déjà gamin on m'en avait fait baver à cause de mon pirate de père. Une pause se fit dans mon esprit en repensant à mon père, mon esprit se mit à vagabonder vers mon passé.
Je revis en souvenirs cette petite maison dans les docks d'un port quelconque, d'une île quelconque de South Blue. J'étais trop jeune quand mon père se lança dans la piraterie si bien que je n'ais aucun souvenirs de lui et faute de photos je ne sais même pas à quoi il ressemble exactement. Je n'ai vraiment pas grandit dans le luxe, c'est le moins que l'on puisse dire mais grâce à ma mère j'avais un toit sur la tête et de quoi remplir mon assiette. Cette mère que tout le quartier hissait au rang de modèle, travailleuse et assurant la charge de son enfant malgré l'abandon de son horrible mari. Dans l'intimité elle était tout sauf l'incarnation de la mère idéale, généreuse sur les coups et avares sur ne serait ce que les sourires. J'ai toujours eu l'impression qu'elle voyait en moi le digne fils de son mari, à savoir un futur pirate et elle semblait se venger de son destin sur moi. Enfin comme je l'ai dit cela aurait pû être pire vu qu'au moins je pus aller à l'école et avoir une enfance un tant soit peu normale, à vrai dire le plus frustrant n'était pas cette mère violente mais les autres ! Les autres enfants, les voisins, les profs.... Tous ne voyaient que le fils d'un pirate, une évidence à leurs yeux que je tournerais comme lui. Pas un jour sans que je ne doive me cogner avec une bande de gamins voulant me faire payer ma paternité, guère étonnant que je sois devenu si agressif mais au moins grâce à eux je sais casser des faces et encaisser des coups avec une facilité déconcertante.
Au final en grandissant leur acharnement n'a fait que me pousser vers mon père. Je m'interrogeais sur lui et j'imaginais avec envie les aventures incroyables qu'il devait vivre. L'intérêt pour mon père n'a pas survécu à l'adolescence puisque j'ai réalisé la maturité aidant qu'il n'était rien d'autre qu'un enfoiré égoïste et probablement cupide. En revanche je n'ai jamais cessé d'être attiré par le vaste monde et le rêve de faire le tour du globe, une ambition qui n'a fait que conforter l'opinion des autres dans ma future destinée de pirate. A seize ans j'étais considéré comme un homme et je pouvais enfin prendre mon envol mais difficile d'aller bien loin sans un rond en poche. Une solution s'imposa à mes yeux, la Marine !J'allais enfin pouvoir mettre mes compétences à l'oeuvre, voyager et changer le regard des autres. En y repensant c'est fou ce que je pouvais être naïf. La Marine forme des soldats, des hommes disciplinés et pour moi qui ait toujours eu un problème d’agressivité d'autant plus exacerbé contre l'autorité, c'était une voie sans issue. Moins d'un ans plus tard j'étais chassé de mon apprentissage mais au lieu de retourner chez moi, je partis avec le peu d'argent que j'avais vers West Blue où la rumeur disait qu'il y avait du travail.
Et voila où j'en suis aujourd'hui après dix ans d'acharnement dans des jobs miteux et sans intérêts... Nul part. Les gens me voient comme un criminel ou comme un futur pirate lorsqu’ils connaissent mon passé et je vais surement faire un nouveau tour en prison pour les conforter dans leur idée à moins que je ne décide de fuir vers un autre port pour répéter la même histoire. L'espace d'un instant j'eus envie de tout détruire dans l'appartement pour me défouler mais cela n'aurait été qu'une fuite de la réalité l'espace de quelques minutes. J'étais à la croisée des chemins et au fond de moi je savais ce que je devais faire. Toute ma vie on m'avait considéré comme une bombe à retardement, le fils d'un pirate promis à en devenir un lui même. Mon seul rêve était de parcourir le monde mais il était désormais évidents que je n'y parviendrais jamais par les moyens conventionnels, tout ce qu'il fallait c'était du courage.
Sans un mot je quittais mon lit et enfilais mon manteau avant d'ouvrir la porte faisant entrer les rayons du soleil. "Peu importe la manière dont on me voit, aux yeux de la mer et du ciel les pavillons n’existent pas. Aujourd'hui commence mon rêve et ma vie de pirate !" Je franchis la porte vers le ciel bleu et le soleil délaissant l'obscurité de ma vie.
>> Test RP
La vie de pirate, cela peut sembler beau sur le papier mais la réalité est loin d'être aussi glamour. J'avais quitté Poiscaille en dépensant les quelques sous que j'avais pour qu'un passeur me prenne à son bord et me fasse quitter l'île en toute discrétion vis à vis des autorités. J'avais pour ambition de rejoindre East Blue ainsi que la ville de Logue Town avant d'entrer sur Grand Line via Reverse Mountain alors je fus plutôt désapointé lorsqu'on me débarqua dans un trou perdu au beau milieu de West Blue. Le capitaine avait eu l'astuce de prétendre se ravitailler pour ensuite lever l'ancre sans moi alors que je visitais le petit port. Pourquoi ? Il avait visiblement compris qu'il n'y avait plus d'argent à tirer de moi et s'encombrer d'un passager jusqu'à East Blue n'était pas dans ses goûts. Je me retrouvais ainsi dans une taverne miteuse à dépenser mes dernières piécettes dans des pintes d'un alcool aussi éxécrable que coupé à l'eau. Le patron, un homme chauve de ma taille aux épaules larges et à l'abondante moustache, m'observait partagé entre méfiance et curiosité. Il était vétu dans une chemise blanche salie par l'alcool et la sueur par dessus laquelle il portait une salopette aussi brune que sa moustache.
-Si j'ai compris ton histoire gamin, tes camarades t'ont abandonnés.
J'eus un léger rictus en l'entendant prononcer le mot de camarade.
-C'était surtout une bien belle bande d'enfoirés. Grâce à eux je suis coincé ici et il ne me reste qu'à construire un radeau ou peut être voler un bateau.
La fin avait été prononcé sur le ton de la blague mais l'homme se renfrogna, il ne goûtait pas cet humour apparemment mais il reprit cependant la discussion.
-Cela aurait pu être pire. En général les pirates préfèrent se débarasser de leurs victimes par le fer.
Mon regard quitta le fond de ma choppe pour fixer le tavernier d'un air interrogateur.
-Tu m'as bien entendu gamin. J'ai déjà vu ces types auparavant, ils font dans la piraterie, la contrebande enfin tout ce qui peut leur rapporter du fric facile. Des pirates, ils en passent par ici de temps à autre. Autrefois c'était un relais pour les marchands mais depuis les routes commerciales ont changées et il n'y a guère plus que ces criminels qui viennent ici pour se ravitailler Pour ce qui est de quitter l'île, tu peux attendre qu'un autre navire pirate passe mais rien ne dit qu'ils seront amicaux.
Il marqua une pause tout en envoyant un gros crachat dans une coupelle sur le comptoir.
-Sinon tu peux voir avec les pêcheurs, certains vont vendre leurs grosses prises sur d'autres îles plus.....civilisées.
-Des pirates.....
Je fis tournoyer le contenu de ma boisson en songeant à ma nouvelle voie.
-Si je te dis que je suis moi même un pirate.
Un de ses abondants sourcils se souleva.
-En général ces crapules se baladent en équipage et d'après ce que j'ai compris ceux qui t'ont laissés n'étaient pas tes compagnons. Ta tête m'est inconnue alors que j'ai une bonne mémoire des primes. Tu m'as l'air d'un drôle de pirate mon gars ! C'est quoi ton nom ?
-Francis Joe et tu marques un point je n'ai pas de prime. En fait je n'ai guère envie d'en avoir une.
-Attends ! Francis ?! Tu ne seras pas de la famille d'un Francis John ?
Difficile de dire qui semblait le plus perplexe de nous deux.
-C'est mon père ! Tu le connais ?
-Mieux que ça, je sais où il se trouve. Jette un oeil au poivrot endormi à la table du fond. Cela fait presque 3 ans qu'il est là, il rend des services aux habitants en échange de quoi manger et se saouler mais ce qui est intéressant c'est qu'il s'appelle comme ton père et que c'est un ancien pirate qui a été sur la Route de tous les périls.
Sans attendre je m'écartais du comptoir pour me diriger prudemment vers l'homme avachi. Mon coeur battait à rompre tandis que mille questions assaillaient mon esprit. Je n'avais eu que peu d'estime pour cette figure fantomatique ces dernières années et la vision qui s'offrait à moi n'était pas faite pour changer cela mais cela restait mon père. L'homme qui avait nourri ma soif d'aventure lorsque je m'interrogeais enfant sur le genre d'homme qu'il était. Je m'asseyais à sa table, face à lui ou plutôt face à une abondante chevelure sombre en bataille tandis qu'il continuait de roupiller face contre table. Ses vêtements étaient sales et puaient l'alcool, une vieille chemise bleue assombrie par le temps ainsi qu'un pantalon brun dont émanait l'odeur de viscères de poissons.
Je l'observais en silence ne sachant si je devais le réveiller ou attendre qu'il le fasse lui même lorsque deux choppes s'abattirent sur la table.
-C'est la maison qui offre ! Des retrouvailles comme ça on en voit pas souvent.
John releva sa tête, le regard vitreux qui sembla s'illuminer à la vue du précieux liquide avant de remonter interrogateur vers moi. D'un signe de la tête je lui confirmais qu'il pouvait se servir.
-Alors à ce qu'il paraît tu t'appelles Francis ? Francis John le pirate ?
Il s'interrompit en déglutissant à moitié.
-Qu'est ce que tu lui veux à Francis John ? Si t'es un chasseur de prime, la marine te filera rien pour un débris comme moi.
-Si j'étais un chasseur de prime, je ne ferais pas la discut avec ma cible. En revanche pour chacune de mes questions à laquelle tu répondras, je te payerais une tournée.
Son regard s'illumina d'étoiles à la perspective de tout cet alcool gratuit et il acquieça prestement, s'il avait eu une queue elle aurait remuée.
-Tout d'abord, t'as de la famille ?
-Un gosse quelque part je crois, j'avais engrossé une donzelle dans un trou perdu de South Blue.
Je n'avais jamais eu une affection démesurée pour ma mère mais je ne savais que trop bien à quel point elle avait souffert de sa situation et avait essayée de faire de son mieux. Voir ce saoulard bouffi montrer autant d'indifférence, presque du mépris envers elle me poussa au bord d'exploser. Mes doigts s'enfoncèrent dans le bois de la table tandis qu'il ingurgitait le contenu de ma choppe. D'un sourire éclatant je fis signe au patron de nous en apporter une nouvelle tournée avant de reprendre.
-Pourquoi tu les as quitté ? Une vie de famille beaucoup trouverait cela plus attrayant que la vie d'un pirate. Lachais-je en grinçant des dents.
-Se trimballer un marmot et une bonne femme laide comme un poux ! T'es malade, il y a tellement de fric à se faire sur Grand Line, c'est limite s'il n'y a qu'à se baisser pour le récolter.
-Laide comme un poux ?
-Yep, une blondasse je crois mais pas un bon coup sinon je serais resté pas vrai ?
Il éclata d'un rire gras qu'entrecoupa un rôt bruyant.
-Je vois...
Ma main se leva semblant appeller le patron pour une énième tournée. Les yeux du poivrot brillaient d'espoir jusqu'au moment ou mes doigts se refermèrent, compacts, autour de son crâne avant de l'envoyer voler à travers la porte de la porte de la taverne. Le patron sorti une batte en acier de sous le comptoir mais je l'interrompit dans son geste, "on va régler ça dehors, reste à ton bar" avant de passer par la porte explosée en craquant mes doigts, une veine battant sur mon front.
Il était là, au beau milieu du front de mer en train de cracher un mélange de bile, d'alcool et de sang.
-Espèce d'enfoiré ! Si tu veux te battre t'as intérêt de savoir à qui t'as affaire ! Jsuis un pirate qui est revenu en vie de Grand Line, une putain de légende, le grand pirate Fran....
-...Cis John je sais ! Je le sais si bien car ce pirate n'est autre que mon père et je ne sais rien de lui mais j'ai connu quelqu'un qui par contre l'avait bien connu.
Il se releva pitoyablement, derrière lui se trouvait l'océan et devant deux mètres de fureur incarné.
-Ma mère ! Ils se sont bien connus tous les deux puisqu'ils ont grandits dans le même quartier et ont finis par se marrier. Je ne sais pas quel déclic à pousser mon père à devenir pirate mais ce qui est sûr c'est qu'il n'oublierait jamais que sa femme a une éclatante chevelure rousse.
L'imposteur resta coi avant d'essayer de balbutier une quelconque excuse mais mon poing ne lui en laissa pas le temps. Il fit un sublime vol plané accompagné de ses dents à travers la petite baie tandis que je retournais à l'intérieur du bar pour m'entretenir avec le tavernier.
-On a discuté tous les deux, il va réparer la porte.
-C'était pas ton père visiblement.
-Un type qui a surement pris l'habitude de se faire passer pour lui par le passé afin de se faire respecter mais cela veut dire deux choses. Mon père a sa petite réputation et que ce type a probablement vraiment connu mon père.
-Si t'as encore envie de discuter avec lui ce sera ailleurs !
-Non, en réalité ça m'a fait prendre conscience d'une chose. Peu importe ce que fait ou a fait mon père, ça ne regarde que lui et ça ne m'intérésse pas. Je vais forger ma propre histoire et qui sait peut être que ce sera lui qui viendra à moi.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________-Si j'ai compris ton histoire gamin, tes camarades t'ont abandonnés.
J'eus un léger rictus en l'entendant prononcer le mot de camarade.
-C'était surtout une bien belle bande d'enfoirés. Grâce à eux je suis coincé ici et il ne me reste qu'à construire un radeau ou peut être voler un bateau.
La fin avait été prononcé sur le ton de la blague mais l'homme se renfrogna, il ne goûtait pas cet humour apparemment mais il reprit cependant la discussion.
-Cela aurait pu être pire. En général les pirates préfèrent se débarasser de leurs victimes par le fer.
Mon regard quitta le fond de ma choppe pour fixer le tavernier d'un air interrogateur.
-Tu m'as bien entendu gamin. J'ai déjà vu ces types auparavant, ils font dans la piraterie, la contrebande enfin tout ce qui peut leur rapporter du fric facile. Des pirates, ils en passent par ici de temps à autre. Autrefois c'était un relais pour les marchands mais depuis les routes commerciales ont changées et il n'y a guère plus que ces criminels qui viennent ici pour se ravitailler Pour ce qui est de quitter l'île, tu peux attendre qu'un autre navire pirate passe mais rien ne dit qu'ils seront amicaux.
Il marqua une pause tout en envoyant un gros crachat dans une coupelle sur le comptoir.
-Sinon tu peux voir avec les pêcheurs, certains vont vendre leurs grosses prises sur d'autres îles plus.....civilisées.
-Des pirates.....
Je fis tournoyer le contenu de ma boisson en songeant à ma nouvelle voie.
-Si je te dis que je suis moi même un pirate.
Un de ses abondants sourcils se souleva.
-En général ces crapules se baladent en équipage et d'après ce que j'ai compris ceux qui t'ont laissés n'étaient pas tes compagnons. Ta tête m'est inconnue alors que j'ai une bonne mémoire des primes. Tu m'as l'air d'un drôle de pirate mon gars ! C'est quoi ton nom ?
-Francis Joe et tu marques un point je n'ai pas de prime. En fait je n'ai guère envie d'en avoir une.
-Attends ! Francis ?! Tu ne seras pas de la famille d'un Francis John ?
Difficile de dire qui semblait le plus perplexe de nous deux.
-C'est mon père ! Tu le connais ?
-Mieux que ça, je sais où il se trouve. Jette un oeil au poivrot endormi à la table du fond. Cela fait presque 3 ans qu'il est là, il rend des services aux habitants en échange de quoi manger et se saouler mais ce qui est intéressant c'est qu'il s'appelle comme ton père et que c'est un ancien pirate qui a été sur la Route de tous les périls.
Sans attendre je m'écartais du comptoir pour me diriger prudemment vers l'homme avachi. Mon coeur battait à rompre tandis que mille questions assaillaient mon esprit. Je n'avais eu que peu d'estime pour cette figure fantomatique ces dernières années et la vision qui s'offrait à moi n'était pas faite pour changer cela mais cela restait mon père. L'homme qui avait nourri ma soif d'aventure lorsque je m'interrogeais enfant sur le genre d'homme qu'il était. Je m'asseyais à sa table, face à lui ou plutôt face à une abondante chevelure sombre en bataille tandis qu'il continuait de roupiller face contre table. Ses vêtements étaient sales et puaient l'alcool, une vieille chemise bleue assombrie par le temps ainsi qu'un pantalon brun dont émanait l'odeur de viscères de poissons.
Je l'observais en silence ne sachant si je devais le réveiller ou attendre qu'il le fasse lui même lorsque deux choppes s'abattirent sur la table.
-C'est la maison qui offre ! Des retrouvailles comme ça on en voit pas souvent.
John releva sa tête, le regard vitreux qui sembla s'illuminer à la vue du précieux liquide avant de remonter interrogateur vers moi. D'un signe de la tête je lui confirmais qu'il pouvait se servir.
-Alors à ce qu'il paraît tu t'appelles Francis ? Francis John le pirate ?
Il s'interrompit en déglutissant à moitié.
-Qu'est ce que tu lui veux à Francis John ? Si t'es un chasseur de prime, la marine te filera rien pour un débris comme moi.
-Si j'étais un chasseur de prime, je ne ferais pas la discut avec ma cible. En revanche pour chacune de mes questions à laquelle tu répondras, je te payerais une tournée.
Son regard s'illumina d'étoiles à la perspective de tout cet alcool gratuit et il acquieça prestement, s'il avait eu une queue elle aurait remuée.
-Tout d'abord, t'as de la famille ?
-Un gosse quelque part je crois, j'avais engrossé une donzelle dans un trou perdu de South Blue.
Je n'avais jamais eu une affection démesurée pour ma mère mais je ne savais que trop bien à quel point elle avait souffert de sa situation et avait essayée de faire de son mieux. Voir ce saoulard bouffi montrer autant d'indifférence, presque du mépris envers elle me poussa au bord d'exploser. Mes doigts s'enfoncèrent dans le bois de la table tandis qu'il ingurgitait le contenu de ma choppe. D'un sourire éclatant je fis signe au patron de nous en apporter une nouvelle tournée avant de reprendre.
-Pourquoi tu les as quitté ? Une vie de famille beaucoup trouverait cela plus attrayant que la vie d'un pirate. Lachais-je en grinçant des dents.
-Se trimballer un marmot et une bonne femme laide comme un poux ! T'es malade, il y a tellement de fric à se faire sur Grand Line, c'est limite s'il n'y a qu'à se baisser pour le récolter.
-Laide comme un poux ?
-Yep, une blondasse je crois mais pas un bon coup sinon je serais resté pas vrai ?
Il éclata d'un rire gras qu'entrecoupa un rôt bruyant.
-Je vois...
Ma main se leva semblant appeller le patron pour une énième tournée. Les yeux du poivrot brillaient d'espoir jusqu'au moment ou mes doigts se refermèrent, compacts, autour de son crâne avant de l'envoyer voler à travers la porte de la porte de la taverne. Le patron sorti une batte en acier de sous le comptoir mais je l'interrompit dans son geste, "on va régler ça dehors, reste à ton bar" avant de passer par la porte explosée en craquant mes doigts, une veine battant sur mon front.
Il était là, au beau milieu du front de mer en train de cracher un mélange de bile, d'alcool et de sang.
-Espèce d'enfoiré ! Si tu veux te battre t'as intérêt de savoir à qui t'as affaire ! Jsuis un pirate qui est revenu en vie de Grand Line, une putain de légende, le grand pirate Fran....
-...Cis John je sais ! Je le sais si bien car ce pirate n'est autre que mon père et je ne sais rien de lui mais j'ai connu quelqu'un qui par contre l'avait bien connu.
Il se releva pitoyablement, derrière lui se trouvait l'océan et devant deux mètres de fureur incarné.
-Ma mère ! Ils se sont bien connus tous les deux puisqu'ils ont grandits dans le même quartier et ont finis par se marrier. Je ne sais pas quel déclic à pousser mon père à devenir pirate mais ce qui est sûr c'est qu'il n'oublierait jamais que sa femme a une éclatante chevelure rousse.
L'imposteur resta coi avant d'essayer de balbutier une quelconque excuse mais mon poing ne lui en laissa pas le temps. Il fit un sublime vol plané accompagné de ses dents à travers la petite baie tandis que je retournais à l'intérieur du bar pour m'entretenir avec le tavernier.
-On a discuté tous les deux, il va réparer la porte.
-C'était pas ton père visiblement.
-Un type qui a surement pris l'habitude de se faire passer pour lui par le passé afin de se faire respecter mais cela veut dire deux choses. Mon père a sa petite réputation et que ce type a probablement vraiment connu mon père.
-Si t'as encore envie de discuter avec lui ce sera ailleurs !
-Non, en réalité ça m'a fait prendre conscience d'une chose. Peu importe ce que fait ou a fait mon père, ça ne regarde que lui et ça ne m'intérésse pas. Je vais forger ma propre histoire et qui sait peut être que ce sera lui qui viendra à moi.
Informations IRL
Prénom : XxX
Age :23 ans
Aime :Les backgrounds étoffés
N'aime pas :Les PJ manquant de fair play
Personnage préféré de One Piece :Les mugis (en incluant Jinbei) sinon Crocodile
Caractère : Calme
Fait du RP depuis : 3 ou 4 ans avec de grosses pauses
Disponibilité approximative :Le soir en semaine
Comment avez-vous connu le forum ?Déjà connu
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
Prénom : XxX
Age :23 ans
Aime :Les backgrounds étoffés
N'aime pas :Les PJ manquant de fair play
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Caractère : Calme
Fait du RP depuis : 3 ou 4 ans avec de grosses pauses
Disponibilité approximative :Le soir en semaine
Comment avez-vous connu le forum ?Déjà connu
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Dernière édition par Joe Francis le Jeu 30 Avr 2015 - 13:56, édité 9 fois