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Une journée sur une île de légende.

Fushia, un village devenu touristique avec les années, forcément quand on est le village qui a vu naître le pirate légendaire Monkey D. Luffy. Je fouette mon cheval pour le faire avancer, les gens sont dehors, profitant du beau soleil, je les laisse passer pour les observer. Principalement, des familles, quelques enfants jouant au foot, de jeunes filles qui vont d'un magasin à l'autre, en somme une journée banale pour un petit village. Je gare mon chariot à côté de la taverne et me dirige vers cette bâtisse. J'ouvre la porte et la rumeur des repas, discutions et autres fêtes me monte aux oreilles. Je vais vers le bar directement et essaye d'attirer l'attention du barman.

-Excusez-moi !

-Écoute chérie, tu fais comme tout le monde, tu attends ton tour !

Le ton est grossier et m'énerve un poil, mais vu qu'il n'y a qu'une personne qui semble attendre son verre, je laisse couler. S'attirer des ennuis avec les locaux risquait de me faire perdre une partie de ma marchandise, et cela, il en est hors de question. Au bout de dix longues minutes, c'est enfin mon tour.

-Alors elle veut quoi la jolie dame ?

-Déjà que vous arrêtiez de me mater et de me parler comme le gros porc que vous êtes et ensuite, je voudrais votre plus fort alcool !

Je le regarde dans les yeux en ne le lâchant pas. On va voir si la carte de l'insulte marche, et c'est apparemment un succès vu qu'il me tend un verre rempli d'un liquide ambré dont les relents viennent me piquer le nez. Soit il m'a servi son plus fort alcool, soit c'est du détergent. Je prends le verre et le vide d'une traite sous ses yeux. La vache, c'est horriblement fort. Pour mon effet de dure à cuire ça ne passe pas. Je deviens rouge et parviens à réduire ma toux à un simple toussotement alors que je le paye.

-Quand on ne sait pas boire, on ne demande pas l'alcool le plus fort ma chérie !

Et il s'en va en me reluquant encore, me faisant comprendre qu'il me place dans la catégorie des faibles. On peut dire que ma journée commence bien, j'en entends même qui rient à côté de moi. De rage, je pars en ouvrant violemment les portes et retourne à mon chariot. Je déballe mes affaires, en prenant garde à laisser la nourriture et l'alcool caché à l'intérieur, manquerait plus que ce connard appelle les marins pour qu'ils m'embarquent pour concurrence déloyale... Il ne va pas le faire quand même ?
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Une journée insipide



Rp Flash Back

Un sérieux glaçant, une démarche presque hautaine mais se voulant juste et sans aucune fioriture. Lorsque Pandore avait posé ses pieds sur la terre portant le petit village de Fushia, l'ambiance s'était changée de telle sorte qu'on ne puisse plus dériver son regard de la jeune femme. Que faisait-elle là ? C'était le repos qui l'avait frappé de plein fouet, un des rares jours où la marine n'avait aucunement besoin de porter son uniforme et où elle pouvait voguer à ses activités sans devoir rendre compte à la marine. Étrangement, elle avait ôté son uniforme exceptionnellement, elle ne voulait pas particulièrement se faire remarquer. Du moins, pas aujourd'hui, malheureusement, malgré sa puissance qui restait encore à désirer, son charisme fort et l'image qu'elle dégageait la rendait bien trop contrastée avec la tranquillité habituelle du village.

Pourquoi ce village ? Aucune raison précise, elle n'avait jamais mit un pied sur cet endroit, il y avait un début à toute découverte. De plus, malgré les derniers agissements avoisinant le village, il avait su garder une certaine tranquillité. C'était plus qu'un simple jour de congé, c'était un ordre indirect à se détendre et à se reposer, elle ne pouvait pas faire l'ignorante face à un ordre qu'importe sa nature et qu'importe l'idéologie de la brune. Ses pas résonnaient dans la poussière soulevant un fin nuage à chaque centimètre conquit, la température y était agréable mais l'atmosphère n'était pas à la hauteur des attentes de la demoiselle. Pire, elle ne pouvait pas se détendre, conditionnée à analyser tout ce qui l'entourait, elle ne baissait jamais sa garde même durant les jours de repos.

Arrivant alors à un établissement se voulant être une taverne, Pandore n'était aucunement friande de ce genre de bâtiment. Les murs usaient par le temps puait l'alcool et on pouvait encore entendre l'écho des vieillards du village voulant déverser leurs nostalgies durant des soirées bien arrosées. Ne daignant même pas tourner son regard vers la demoiselle se trouvant à son chariot, elle entra dans la taverne. Étrangement, il n'y avait plus aucune trace de rire et de moquerie qu'elle avait pu entendre seulement quelques secondes avant son arrivée. Non, seulement une tension palpable, les gens étaient comme écrasés par sa présence. Comme si son charisme n'était pas fait pour être contenu dans une si petite pièce.

Elle appartenait à un autre monde, c'était certain et visible, cependant, elle parla pour espérer désaltérer son gosier :

- Votre alcool le plus fort.


Le tavernier eut un mouvement de recule, comme s'il venait déjà de vivre cette scène. Cependant, celle où Pandore était la protagoniste semblait bien plus implacable que la précédente. Si bien, qu'il ne mit pas longtemps avant de lui servir son verre. Buvant d'une seule traite, l'indifférence fut l'émotion la plus flagrante sur son visage. Comme si cette liqueur de pauvre n'avait aucunement affecté la consistante de la demoiselle.

- Vous appelez cela de l'alcool ?


Elle posa quelques pièces bien qu'elle estimait que ce breuvage n'en valait aucune et elle sortit de l'établissement sans attendre. Celui-ci lui avait fait perdre déjà bien assez de temps comme ça, au moins, elle avait pu se désaltérer pour quelques heures. Cette fois-ci, elle montra une autre attitude vis à vis de la blonde au chariot. S'approchant d'elle, Pandore afficha un regard impitoyable et une voix aussi grave et dure que la roche elle même :

- Je peux voir votre marchandise ?


Elle n'était pas en fonction mais, elle ne pouvait s'empêcher de certifier que rien n'allait de travers. Il suffisait d'une seule graine de méfiance pour arrêter le pire des malandrins. Et malheureusement pour les hors la loi, Pandore était une femme constituée d'énormément de méfiance.





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Une voix dure et cassante me fait lever la tête alors que j'étais allongée, je tire un peu la tête, mais me force à sourire gentiment.

-Bien sûr, chère cliente, que cherchez-vous ? J'ai de quoi vêtir, manger, boire. J'ai même de quoi fumer si vous êtes adepte de la cigarette.

Je me lève en même temps de parler en gardant mon sourire et je la détaille. Une fille un peu plus petite que moi, plus jeune aussi, je dirais. Dans la vingtaine pas plus, en gros une fille à peine adulte, je dirais qu'elle ne cherche pas d'objets particuliers, mais plutôt juste à regarder. Pour conclure une vente avec elle, j'ai intérêt à capter son attention avec un objet exceptionnel. Hmm, enfin bon que serait la vie sans clients difficiles ? Je pense qu'elle serait ennuyeuse. Je reprends un plus beau et sincère sourire avant d'ouvrir mon chariot.

-Très bien chère cliente, entrez et venez découvrir les merveilles de la boutique Hyfilnor, vendeurs itinérants depuis plus de six générations !! La caverne vous est ouverte, explorez, fouinez, mais surtout ne toucher à rien sans être sûr de vous... Certains trésors en cache d'autres.

Je fais mon plus beau sourire et la laisse se balader dans mon chariot, au milieu des marchandises, la surveillant du coin de l'œil histoire d'être sûr qu'elle ne me vole rien.

-Je vous attends dehors, j'ai d'autres clients. N'hésitez pas si vous avez d'autre questions.

Une dernière inclinaison et je me place à l'entrée, conseillant une cliente souhaitant des fleurs. Une fois finit, je me ré intéresser à la brune.

-Alors ? Avez-vous trouvé votre bonheur ?
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Une journée insipide


Pandore plissait les yeux avec arrogance, comme pour assimiler chaque mouvement, chaque expression de la jeune femme. Elle avait des doutes quant à son honnêteté, rien pour le certifier, juste une légère impression qui titillait son instinct. Pandore regardait la marchande de haut, malheureusement pour elle, sa sympathie n'était pas au rendez vous, elle se contenta juste de lâcher un petit soupire hautain et à entrer dans ce chariot de misère. La marchande parla mais Pandore ne l'écoutait pas, elle n'avait que faire de ses singeries qu'elle devait surement répéter à chaque personne ayant la curiosité d'entrer dans ce taudis. Peut être étais-ce là un effet secondaire de l'alcool cependant, l'épéiste ne semblait pas mâcher ses pensées aujourd'hui, un rien pouvait l'irriter bien qu'elle gardait toujours un sang froid à toutes épreuves.

Pendant que l'autre lui lache la grappe, elle se mit à inspecter les diverses marchandises. C'était probablement une commerçante ambulante, d'après les souvenirs de Pandore, elle pouvait dicter la plupart des origines des produits qui se trouvaient en face d'elle. Ils n'étaient pas bien rare, si on voulait glaner de l'argent à Pandore, encore fallait-il qu'elle daigne trouver quelque chose qui avait de l’intérêt. Cependant, tous semblait hideux aux yeux de la femme, c'était une cliente difficile, en soit elle le savait, néanmoins, ce n'était pas pour cela qu'elle allait se vêtir d'une meilleure humeur.

Heureusement, elle n'était pas là pour s’octroyer un bien mais, tous simplement pour vérifier que ces objets étaient en ordre. En soit, il n'y avait rien de suspect, seulement des babioles et autres choses inutiles en tout genre. Malgré tout, Pandore avait encore un doute, elle se doutait que si la jeune marchande possédait des biens illégaux, elle ne devait probablement pas les montrer comme cela à tous le monde. Soupirant légèrement, elle attendit que celle-ci finisse avec une autre cliente pour lui parler.

- Pas vraiment, vous vendez des choses que l'on peut trouver n'importe où ailleurs et bien moins chère. Néanmoins, j'ose espérer que vous avez plus d'un tour dans votre sac.


La froideur et la présence de Pandore illuminait la pièce. Malgré sa sévérité extrême, elle irradiait une sorte de charisme qui ne cessait de s'agglutiner à sa présence. En soit, peu de monde arrivait à détourner son regards d'elle ni même à la contredire. C'était un don, un talent naturel qu'elle n'avait jamais cherché à sertir. Elle espérait qu'en cet instant, cela lui permettre d'extraire de la bouche de son interlocutrice, des biens plus prometteurs.

- Je vous conseil de me montrer absolument tous ce que vous avez, il ne serait pas judicieux de me mentir.

Une petite menace accompagnée d'un léger mouvement sur son sabre. Ce n'était qu'un coup de pression parmi tant d'autre, elle essayait juste d'obtenir ce qu'elle voulait sans pour autant indiquer son appartenance à la marine. En soit, la commerçante avait tout intéret à obéir bien qu'elle ne pouvait le savoir qu'à travers la menace de Pandore.

- Je vous écoute.





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Plus ça va et moins j'apprécie cette femme hautaine. Elle me regarde comme si elle m'était supérieure, sérieusement tu commences à me casser mes porte-berrys !! Je force un sourire à la fin de sa première phrase, essayons de faire croire qu'on le prend comme un compliment' mais là... Les ordres dans MA BOUTIQUE !!! C'est l'erreur à faire, à moins d'avoir une preuve sur toi, de l'autorité dont tu te crois investie, je peux te jurer que tu as dix secondes pour sortir avant que je te mette mon pied au cul.

-Que vous ne trouviez votre bonheur chez moi est regrettable... Mais je dois vous admettre que vous transgressez des interdits. On ne me donne jamais d'ordre dans ma boutique ! Même si le célèbre Red était mon client. Ici, on pose des questions, passe des commandes et écoute les conseils, rien d'autre !! Donc, je vous prierais de sortir de ma boutique et de ne jamais revenir.

Je lui montre la sortie en lui faisant comprendre que je ne lui montrerais rien. Ma bonne humeur et mon sourire ont disparu, remplacé par un regard plein de colère. Doutez de ma marchandise, la dénigrer ou encore me donner des ordres, autant de choses que je haïs chez mes clients. Je me mets derrière elle et la pousse hors de mon chariot.

-Maintenant partez, et si jamais vous avez vraiment l'autorité que vous croyez avoir, revenez avec des renforts et des papiers en règle, car la loi se doit d'être respectée d'un côté comme de l'autre !!

Je me recouche sur les marches de mon chariot et surveille d'un œil les curieux autour de ma marchandise.


Dernière édition par Lucia Hyfilnor le Dim 10 Mai 2015 - 1:35, édité 2 fois
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Une journée insipide


Pandore soupira à la vue de la petite scène insignifiante et méprisante qui se passait devant-elle. Certes, elle n'était pas allée avec le dos de la cuillère, certes, elle aurait put faire preuve d'indulgence vis à vis de cette marchande démunie mentalement. Cependant, elle n'avait rien à faire des dires qui se déversaient de sa bouche comme les rejets d'un égout se déversant dans la mer. Sottises et inepties, la loi se faire respecter des deux cotés ? Avait-elle vraiment conscience de ce qu'était la loi dans cette ère de piraterie sans précédent ? Ce sketch était d'un mauvais gout sans nom pour Pandore qui dut néanmoins se retenir de tout geste. Heureusement que son sang froid était aussi prononcé que son tempérament sévère.

Dans tous les cas, la marche ne savait pas dans quel bourbier elle s'engageait. La notion même de loi lui était étrange. Dans ce monde, c'était la marine qui imposait ce qu'elle jugeait de juste pour rendre le monde meilleur, aucunement l'inverse. Le refus de cette gamine puéril et son entêtement étaient deux raisons supplémentaires pour la penser coupable d'un quelconque crime. La justice sert les innocents, elle ne les punie jamais. Ainsi, un innocent n'avait rien à craindre de Pandore, sa simple demande suffisait normalement à ce qu'un homme normal lui montre entièrement sa marchandise.

Dans tous les cas, Pandore n'allait pas lui laisser faire sa comédie bien longtemps. Elle n'était que très peu réceptive aux ordres venant de pouilleux de son espèce. Fronçant les sourcils, elle décida de rétablir les choses comme elles se devaient d'être.

- Je vois. Je vais donc reposer la situation. Je suis Pandore sergent d'élite dans la marine. Ton refus sur le fait de me montrer votre marchandise ne fait que vous rendre davantage suspecte. Vous pensez vraiment que j'ai besoin de papier ou de renfort pour vous coller en taule ? D'autant plus que par dessus tout, vous faites refusez de vous soumettre à la justice.


Le ton de Pandore était encore plus grave que la fois précédente. Désormais, elle ne rigolait réellement plus, elle était persuadée qu'il y avait anguille sous roche et il fallait la force d'un empereur pour la déraciner de ce lieu de pacotille. Ses soupçons n'avaient que très peu de chances d'être faux, son comportement, ses mots, tout en elle respirait une certaine odeur de délit. Pandore était même à ce moment capable de faire usage de la force si la situation le demandait. Voulant aggraver encore plus le cas de la jeune femme, elle continua son discours qui ressemblait davantage à des accusations.
- Vous avez parlé de Red ? Je pourrais aussi vous envoyer en taule pour ensuite vous interroger sur ce que vous savez de ce pirate. Techniquement j'en ai le droit, est-ce qu'on est réellement à ce stade ?

Étrangement, elle lui donnait encore une dernière chance. La mandale aurait du partir depuis plusieurs minutes déjà mais, rien n'a faire, Pandore voulait qu'elle se délivre d'elle même. Dans tous les cas, encore un geste ou un mot insolent de sa part, et c'était la taule miteuse qui allait lui servir de garderie pour ce soir.







[Hors rp : Donc voilà, je met vraiment mes menaces à exécution si jamais tu continues sur ta lancée. De plus, j'ai totalement ignoré la partie ou tu me dégages des lieux sachant que tu n'as pas à me faire interagir sans mon consentement et que si t'avais vraiment touché Pandore, tu n'aurais déjà plus de tête pour ronchonner]
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Je relevais le visage pour observer cette Pandore. Alors comme ça, c'est une sergent d'élite de la marine ? Mouais, à part ses paroles, elle n'avait pas grand chose pour le prouver, et elle est plus que désagréable.

-Me refuser de me soumettre à la justice ? Si cette justice force d'honnête commerçant à aller en prison pour un rien, elle a un sacré balais dans le cul. Oui, je pense qu'il vous faut des preuves, et vous êtes dans mon magasin et à part votre parole, rien ne confirme votre rang. Donc, je vais encore rester polie et vous demander de vous en aller et de revenir avec des marines qui pourront approuver vos dires. Dans ce cas-là, je vous laisse parfaitement l'accès à mon magasin, pour accomplir vos fouilles, mais si vous ne tombez sur rien d'illégale, j'ose espérer que vous rangeriez le bordel que vous risquez de mettre et que je serais remboursée pour les dégâts commis.

Je manque de ricaner, mais je me contente d'un regard froid envers cette femme, d'environ dix ans plus jeune que moi. Elle est sensée représentée la justice, selon ses dires, mais je ne vois qu'une gamine arrogante qui se croit supérieure à tout le monde. Mais là, j'ai l'impression de nager en plein délire... Elle est tellement rigide qu'elle ne détecte pas les figures de style ? Il y a un morceau de son éducation qui a dû être oublié dans le processus de création non ?

-Attendez... Je ne faisais qu'une comparaison... Et... Vous pensez ? Que je connais le légendaire pirate Red ? Bon... Maintenant... Très bien. On va mettre les choses au point.

Je met mes mains devant moins, la regardant doucement et lui expliquant comme à une enfant.

-Tout d'abord, quand je parle de Red, je fais une comparaison. Vous l'avez ? Bien. Ce n'est... Vrai. J'utilise une figure de style. Ensuite, vous me dites avoir le droit de m'enfermer. Oui, je l'admets. Mais encore, il faudrait que vous me prouviez ce droit. Car tout ce que vous me fournissez, ce sont des mots, des affirmations et de sévères envies de frapper un sac de sable, n'y voyez aucune offense.

Pourtant j'en pensais énormément... Comme la raideur de sa justice qui me donnait juste envie de l'étrangler.

-Donc, regardons où nous en sommes. Vous vous dites marine, moi, je suis simple marchande. Vous entrez chez moi, sous mon invitation je l'admets, pour insulter ma marchandise, pire, vous m'insultez moi et tout cela, car vous représentez une ''Justice'', qui ma foi, je trouve qu'elle n'existe que dans votre esprit bizarre. Je devrais vous lécher les pieds et vous dire merci ? Regardez les choses en face... La plus ridicule de nous deux... C'est bien vous non ?

J'ai un regard doux, bien que j'aie envie de l'étrangler, j'ose espérer que cette jeune femme a une once de raison et qu'elle n'est pas aveuglée par cette idiote ''Justice''.
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J’ouvre les yeux après les avoir fermés un instant. J’ai mal au crâne et je suis dans ce qui ressemble à une cellule. Mais… Comment suis-je arrivé ici ? Comment est-ce possible ? Je me souviens juste de mon engueulade avec cette soi-disant marine, qui avait un sacré balais dans le cul, mais… Plus rien. La cellule est sale, du vomi traine près du lit, une odeur de pisse et de merde flotte doucement dans l’air. Mais… Comment suis-je arrivé là ? Le soleil passe au travers la lucarne qui me sert de fenêtre et réchauffe ma poisseuse demeure. Je tente de me lever, mais ma tête me semble peser plus de trois tonnes cinq. Nom de dieu, je me suis pris un coup gigantesque sur la caboche… Je me traine jusqu’à mes barreaux et hurle jusqu’à faire venir un marine.

-Que se passe-t-il ? Les prisonniers ont le devoir de se taire !

Mon geôlier est un vieux marine, la soixantaine arrivante, le double menton décoré d’une barbe poivre et sel, un bout de gras dépassant de sa chemise à demie ouverte.

-Excusez-moi de vous appeler comme cela… Mais où suis-je ?

-Dans la prison de la république de Goa voyons, me dit-il en me regardant comme si je disais que je croyais encore au Papa Nowel, où voulez-vous être après le grabuge que vous avez fait ?

-Que j’ai fait ?, lui répondis-je étonnée et perdue, Pouvez-vous me resituer le contexte ainsi que les raisons de mon emprisonement je vous prie ? J’ai pris un mauvais coup sur la tête.

-Très bien… Alors Lucia Hyfilnor, grogne-t-il, car il manque une partie de sa sieste de l’après-midi. Alors, j’ai ! Donc nous avons : Insultes à agent en fonction, obstruction à la justice, soupçon de liaison avec le terrible capitaine Red et soupçons de possession de marchandises illégales.

-Hé bé… Ça en fait des accusations, soufflais-je, Et pour la peine ?

-Six mois d’enfermement avec caution d’un million de berrys.

-Un million ?!!, hurlais-je, MAIS VOUS ETES PAS BIEN DANS VOTRE TÊTE CHEZ LA MARINE ? VOUS RECRUTEZ CHEZ LES HANDICAPES MENTAUX EN PLUS DE PRENDRE CEUX QUI ONT UN BALAI COINCE DANS LE FONDEMENT ?!!

-Je ne dirais rien, mais c’est ainsi, vous avez droit à un appel.

Et il s’en va, me laissant fulminer. Alors que je grogne et que je réfléchis comment m’en sortir un autre prisonnier m’interpelle. Il s’agit d’un homme aux yeux sombre, en tenue de prisonnier, striée de bandes blanc et noir. Une barbe de trois jours, mal rasée, envahie le bas de son visage.

-Mademoiselle, vous semblez de forte méchante humeur...

-Mêlez-vous de ce qui… Oui effectivement.

Je remballe une réplique cinglante en voyant briller le chiffre au-dessus de sa tête. Des millions et des millions… Cet homme peut me rendre extrêmement riche.

-Et vous êtes là pourquoi vous ?, me permettais-je de lui demander.

-À peu près les mêmes choses que vous… J’en suis presque pour la même durée d’emprisonnement, aussi sous caution, mais de quatre millions…

-Hé bien, la marine a besoin d’argent, on dirait…

-L’argent n’est pas un problème quand on sait où le trouver…

-Pourquoi êtes-vous encore là alors ?

-Car si je venais à payer… Mes collaborateurs et amis auraient des ennuis et je risquerais de me faire connaitre.

-Et si… Quelqu’un payait votre caution ?

-Je lui en serais reconnaissant… Et je serais prêt à lui rendre un autre service en cas de besoin… Mademoiselle Hyfilnor.

-Vous connaissez mon nom…

-Disons que j’ai connu votre père et que je sais que c’est un homme qui aide sa famille et qu’il se montre flexible s'il y a un profit à se faire… Alors Mademoiselle ? Avons-nous une entente ?

Nous prenons tous les deux un sourire entendu, le deal est passé. J’appelle de nouveau le geôlier pour passer mon appel, il est temps de revoir Père.

Une semaine plus tard mon père est là, en tenue d’affaire, veste, chaussure, pantalon et chapeau melon noirs, le visage renfrogné et sérieux jusqu’au bout des ongles. Il me regarde, et me fait signe de ses douces mains d’approcher. Le geôlier m’ouvre et je serre enfin mon géniteur dans mes bras.

-Tu m’avais manqué Lucia, me souffle-t-il de sa douce voix.

-Toi aussi père.

-Moi aussi, vous m’avez manqué, mon Cher Frédéric Hyfilnor., dis la voix de mon voisin de cellule.

-Nom d’un berry en chocolat Awa Morri !! Vieux filou, que fais-tu là ?

-A peu près la même chose que votre fille... D’ailleurs, elle m’a proposé de payer ma caution…

Le vieux Hyfilnor me regarde un peu sévère, mais je remarque que ses yeux brillent de vieux souvenirs et de fierté.

-On dirait ma fille que je vais te coller une belle dette ! J’espère que c’est seulement la première…

Je soupire pendant que ce bon marchand paye les deux cautions et nous fait libérer. Une fois dehors, Awa me regarde et s’incline.

-Ma Chère Lucia, merci encore pour votre aide, je vous jure que si jamais vous avez besoin d’aide, venez me trouver sur East Blue… Je suis toujours dans les lieux où il y a de l’argent à se faire.

Je le regarde s’éloigner et rejoint mon père, j’ai plusieurs questions à lui poser à propos de cet étrange homme.
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