Cimetière d’Épaves
Mer
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Protégée par Clotho
Population & Particularités
Ce lieu est le résultat d'un étonnant phénomène nautique, c'est en effet le point de convergences de très nombreux courants marins et sous marins venus de toutes les Blues. Rien de gênant pour un navire muni d'un équipage, mais pour des épaves c'est une autre histoire... Résultat, depuis que l'homme navigue et fait naufrage sur les Blues, les débris qu'il laisse en mer viennent peu à peu s'échouer sur les récifs locaux. Au point qu'ils sont maintenant totalement enfouis sous une couche de bateaux en ruines formant un vaste plancher aussi solide qu'une île...
D'innombrables navires se trouvent noyés ou échoués ici. Depuis des carcasses de modèles que les chantiers ne fabriquent plus depuis longtemps jusqu’à des modèles fraîchement coulés dans les environs. Et pour chaque navire que l'on voit sur l’île il en existe probablement des dizaines enfouies sous les eaux qui regorgent de trésors oubliés dans leurs lugubres entrailles. L'ambiance n'est pas vraiment festive dans le coin mais certains de ceux qui s'y sont aventurés en sont ressortis riches... Même si évidemment beaucoup d'autres n'en sont jamais revenus.
- Le Labyrinthe :
Depuis le passage de Clotho en 1629 et l'aide de Rokade pour développer le Cimetière d’Épaves, l'île s'est fortifiée. Une base de défense navale a été créée avec les épaves ,déjà sur place qui ne demandaient qu'à être utilisées. C'est désormais un véritable labyrinthe créé avec des carcasses de navires qu'il faut traverser pour accéder à l'île. Sur une pile d'épaves, un phare bricolé sert à montrer la voie sécurisée aux navires. Pour ceux refusant de payer un tribut, le gardien du phare les envoie droit sur des récifs créés pour voir s'écraser les navires non souhaités et venir enrichir les habitants. Et comme si ça ne suffisait pas, des hommes-poissons 'aident' les navires à aller dans le chemin qui leur correspond. Il existe une entrée pour chaque direction cardinale. Le reste est barricadé de récifs, et les détruire prendrait plus de poudre qu'un navire en dispose. Et du temps, bien évidemment. Et comme par magie, dès qu'un navire approche, un épais brouillard se lève. Aucun habitant ne l'explique, mais tous en sont bien ravis puisqu'il apporte une protection supplémentaire.
Ajouté par Clotho
- La faune locale:
De nombreux groupes de vagabonds et de pirates y sont actuellement en activités. Certains capitaines y cherchent des trésors d'autres s'y sont égarés. La plupart y inspectent les épaves pour en récupérer des bouts et les revendre ou retaper leurs propres bateaux. Et comme partout ou traînent des pirates on peut trouver ici des types qui commercent avec eux et s'occupent de les délester de leurs pillages en échange de tout les produits nécessaires à la survie en mer... La marine ne s'y aventure pas mais elle estime à une trentaine le nombre d'équipages et de groupes en mouvement dans cette zone.
Depuis 1629, des groupes d'hommes-poissons ont élu domicile dans la partie sous-marine de l'île. Ils aident à guider les navires à travers un chemin sécurisé s'ils payent, ou à travers un des chemins piégés s'ils refusent de se délester d'un peu d'or.
Ajouté par Clotho
- Barricades :
Zone au nom éponyme, les barricades entourent de plusieurs couches Lyon-sur-Loques. Érigées tantôt avec du bois, du métal ou du fer, en forme de murs, de barbelés, de pics ou de douves, les barricades sont là pour retarder l'ennemi s'il réussit à entrer sur l'île. C'est également la zone où l'on trouve le plus de coquillages et petits animaux agressifs. La zone est extrêmement glissante à cause des traînées baveuses que les animaux laissent. Une fois par jour, les mouettes viennent faire une razzia de coquillages, et ce n'est pas moins de plusieurs centaines de volatiles qui s'abattent en même temps sur la zone. Mieux vaut ne pas traîner dans le coin quand ça arrive.
Ajouté par Clotho
- Lyon-sur-Loques :
Là où il n'y avait rien avant, ils ont ajoutés de l'espoir. Un maigre, petit, ridicule espoir. Mais vaut mieux petit que rien. Une ville de bric et de broc assez large s'est érigée après le brasier crée par les L.I.O.N ; construit par les survivants de la catastrophe, c'est une cité fortifiée avec des murs en bateaux disposés dans leur sens le plus long, protégé par un système très rudimentaire de douves naturelles -comprendre par là détritus spongieux et eaux stagnantes pleines de cendres, de planches moisies et de bigorneaux voraces. Ville libertaire, ceux qui parviendront à obtenir l'accès à l'intérieur -chose qui n'est pas tellement dure à faire- pourront découvrir des maisons peintes et fabriquées en matériaux de récupération. L'architecture à l'intérieur des "murs" change toutes les semaines sous l'impulsion des habitants et chacun doit payer une taxe de participation en contribuant à aider les autres à déplacer leurs maisons. Gouverné par l'entraide face à l'adversité, idée primordiale dont est tirée la devise de la ville "Vaut mieux l'feu tous ensemble que l'barbecue tout seul", Lyon-sur-Loques est défendu par une armée de clodos et de malfrats préférant profiter de la sécurité de la ville plutôt que de s’entre-déchirer et est régi par la libre discussion et la méritocratie, favorisant ainsi la pérennité de la cité (mais aussi la naissance de frictions nouvelles), enclave de relative paix dans le chaos du cimetière.
Depuis 1625, la petite ville est devenue une véritable mégapole abritant plusieurs dizaines de milliers d'habitants. La ville est divisée en quartiers et des plans sont même à disposition pour se repérer, contre une certaine somme, évidemment. Ici, rien n'est gratuit.
Ajouté par Robb Lochon
- Encanis:
Constitué de cinq caravelles à encastrées les unes dans les autres et reliées par des ponts, Encanis est l'un chef-lieu de la prostitution au Cimetière. Ça plus le jeu. Et l'alcool. Plus la fumette. Bref, c'est un quartier très chaud aux mains d'un puissant gang. Ceux qui échouent là et veulent profiter de leur temps libre avant de partir sont les bienvenus. Mauvaise idée si c'est pour du grabuge.
Ajouté par Loth Reich
- Bourgperdu :
Il existe un endroit sur l'île où chacun refuse d'aller. Les rares y allant sont soit fous, soit vraiment téméraires. Cet endroit, faisant cent mètres de diamètre, est à l'origine de bien des rumeurs. On y entend toujours des bruits, des craquements, comme si quelque chose rongeait l'île. Depuis quelques années, un bernard-l’hermite géant se sert des bateaux sous l'eau comme d'une coquille. Il souhaite garder une protection contre le monstre marin qui attaque l'île jour après jour.
Ajouté par Clotho
- Champ de bataille :
Théâtre d'une véritable guerre, cet endroit, en plein centre de Bourgperdu, n'accueille aucune vie humaine ou animale. Pour cause, un monstre marin attaque systématiquement cet endroit chaque nuit, le détruisant un peu plus à chaque fois. Mais alors pourquoi l'île n'est pas encore détruite ? Issus des différentes carcasses, et de l'amour des locaux pour l'île, les âmes des navires ont pris vie. C'est ainsi que chaque jour, des dizaines de Klabautermann réparent les bateaux. Étrangement, ils sont toujours accompagnés de brume, ce qui les rend difficile à apercevoir.
Ajouté par Clotho
- Ponéglyphe des récifs :
Une ancienne stèle que seuls trois élus ont trouvés par hasard. Aucune ne sait ce dont il s'agit, mais tous sont convaincu de son pouvoir : il attire les navires proches, les forçant à venir au plus près de lui pour ensuite les faire sombrer dans les flots. Ce ponéglyphe a en effet l'étrange faculté de modifier légèrement les courants marins, d'une manière qui se repère difficilement même pour des navigateur chevronnés, afin d'amener les navires vers lui. Le temps de s'en apercevoir, il est souvent trop tard, et à moins de cent mètres, le bateau se retrouve dans une zone sans vent ni courant marin. Voilà le secret de la création du Cimetière d’Épaves.
Ajouté par Clotho
- Les Enfants de Tehlu :
Ils sont près d'un millier à vivre dans ce colossal galion délabré baptisé "Tehlu" située dans la zone occidentale de l’île. Puisque l'union fait la force, des gens de tout bord s'y sont rassemblés pour se protéger mutuellement et former une communauté solide. La majorité des pensionnaires sont mineurs, ce qui donne au lieu un air d'orphelinat. Très tôt, enfants comme adultes sont priés de ramener de l'argent pour la survie de la communauté. Chaque année, ils élisent un chef à main levée. C'est là que Loth Reich a vécu jusqu'à ses onze ans.
Depuis 1629, des 'écoles' ont été créées afin d'éduquer un peu les enfants. Les cours portent principalement sur comment survivre, comment renforcer les défenses de l'île, que faire en cas d'attaque, comment être un bon pilleur d'épave efficace, comment pirater correctement … Parfois, on y trouve un peu d'histoire du monde. Les étrangers de passage sur l'île sont fortement encouragés à venir y raconter leurs histoires pour faire rêver les enfants, ou au contraire les faire revenir à la réalité.
Ajouté par Loth Reich
- Bière - Bourrin - Lopette - Termite - Clodo - Planche de bois :
Une variante du pierre - papier - ciseau qui est un jeu apprécié et important au Cimetière. Toujours pratique pour régler un conflit sans trop de violence, prendre une décision, montrer que c'est nous qu'on a raison et pas l'autre ou bien même réussir à marchander ou à faire du troc. Lyon-sur-Loques et les bars parsemant l'île organisent souvent des tournois d'ailleurs. Se joue comme suit : "Le Bourrin boit la Bière qui tabasse la Lopette qui devient ami avec le Clodo qui élève le Termite qui mange la Planche de Bois qu'on utilise pour se venger du Bourrin. De même, le Bourrin défonce la Lopette, mais se fait avoir par les tours du Clodo ; la Bière noie le Termite, mais est sifflée par le Clodo ; la Lopette utilise la Planche en bois, mais est mis k.o par le Bourrin ; le Clodo quant à lui se rince l'gosier avec la Bière, mais dort sur la Planche de bois ; le Termite terrorise la Lopette, mais se fait écraser par le Bourrin ; la Planche en bois éclate le Bourrin et piétine le Termite."
Ajouté par Robb Lochon
- La révolution du cimetière d'épaves:
Mais pas tant que ça. En 1625 le chantier de réparation et de modification de navires est détruit par des marines plus têtus que les autres. Les locaux son cramés, les pertes sont lourdes, et les quelques survivants font actuellement profil bas en attendant que le conseil de Luvneel décide de relancer ou non le projet local.
1629, toujours aucun signe de la révolution de Luvneel. Clotho décide alors de tendre la main à la révolution du Cimetière d’Épaves. Établir de bonnes relations, ça fait rarement du mal. Un quartier entier a été laissé au mouvement de Freeman. Il n'est pas rare qu'un cavalier traîne dans le coin.
Ajouté par Clotho
Forces de l'ordre et respect de la loi
Avant 1629, c'était la loi du plus fort, et chacun s'occupait de ses affaires. Aucune force du gouvernement mondial ou chasseur de prime n'était toléré.
Depuis 1629, la zone est passée sous la protection de Clotho qui a renforcé les défenses de l'île petit à petit. L'île compte quelques de milliers de locaux à 10 dorikis, chacun sachant se battre pour défendre son île contre les envahisseurs ou les fouilles-merde. La protection de l'île passe également par la protection des pirates de Rokade.
Boutiques
On vient pour entendre des rumeurs ou en partager, prendre un travail de mercenaire …
► Cimetière d'épaves / Petite / Pirate / Possédée par Clotho/ Vente de Services
Historique & Évènements récents
► [1611] Le grand ménage d'hiver :
Menés par le lieutenant-colonel Tahar Tahgel en continuité de la destruction du QG révolutionnaire de South Blue quelques jours avant, cinq cents hommes de fer ont cette année-là décimé les rangs des quelque deux cents révolutionnaires survivants qui s'étaient regroupés ici. La journée reste marquée d'une pierre noire dans le calendrier révolutionnaire, tant les combats furent sanglants et les dégâts colossaux suite à la bombarde. Chez les hors-la-loi on raconte que ce n'est que de justesse que le commandant des forces marines ne sortit vivant du sacrifice du dernier des combattants de la liberté. Chez les marins, on parle de cette journée comme de toutes les autres opérations de guerre d'envergure : une journée sale, une journée grise, une journée de héros.
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► [1625] Le retour du grand ménage :
Dix ans plus tard rebelote. Le Commandant Mavim et son équipage s'en prennent au chantier que la révolution a planqué dans le coin, et dispersent ses défenses avant de le détruire par le feu.
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► [1625] A travers le Feu et les Flammes :
Quand un équipage de rookies qui s'appelle "L'Incandescence des Odacieux Nouveaux" (L.I.O.N) pète la gueule à une bande de durs à cuire un brin pyrocopathes sur une île constituée grosso merdo de bois pourris et de bateaux un peu moins pourris, ça fait des étincelles. Mais quand en plus, avant l'incendie gigantesque qu'ils ont déclenchés sur l'île, ceux-ci font des concerts de rock, unissent un royaume de clodos et après le plus grand feu que South Blue n'ait jamais vu sauvent la population et éteignent finalement les flammes qu'ils ont eux-même crées, ça laisse une brûlure. Dans le cœur des gens.
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