>> Johnson Leopoldine
Une image de 200*300 pixels. | Pseudonyme : Leo Age: 23 ans Sexe : Femme Race : Humaine Métier : Cuisinière Groupe : Civil But : Que son nom soit respecté dans le monde entier et craint par le gouvernement. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : / Équipement : Une grosse hache à double tranchant, un long poignard, trois petits couteaux. Codes du règlement : Parrain : Je suis seule esseulée et solitaire. Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique
Vous voyez cette femme plantureuse ? A la chevelure chatoyante qui tombe en cascade sur des hanches modelées dans la grâce matérialisé ? Cette demoiselle à la voix de velours, au rire claire, au teint de pêche, aux jambes douces et aux yeux pétillants ? Oui ? Et bien maintenant regardez jute à coté. Enfin, plutôt à l’extrême opposé. Vous y trouverez Léopoldine. Si ce n’est pas le cas, c’est que vous êtes passés à coté d’une masse sombre et informe de cheveux lâchés au sommet d’une planche taillée dans l’écorce d’un bouleau. Si on regarde attentivement, on peut percevoir sous les mèches en pagailles deux petites billes noires aux reflets bleuté et si l’on est encore plus observateur, on pourra peut être remarquer ce sourire insolent aux dents luisantes encore plus immaculées que sa peau blafarde. Vous l’aurez compris, ce n’est pas vraiment un idéal de beauté. Mais si elle est maigre, raide et doté de goûts vestimentaires douteux, la jeune femme n’en dégage pas moins une aura d’assurance qui, associée à sa musculature sèche et son apparente décontraction, pousse les innocents à croire en elle et à lui faire confiance. Ce dernier point est d’autant plus étonnant quand on sait que la majorité des ses longs trajets se finissent dans des halètements d’effort tandis que ses mains moites traînent péniblement son arsenal.
>> Psychologie
Sachez-le : Il est tout à fait possible d’être à la fois fier, confiant, et incroyablement couard. Leo en est la preuve vivante. Ainsi, lorsqu'elle se pavane fièrement dans la rue principale d'une petite bourgade, elle tremble tout autant dans les petites ruelles sombres qui lui sont adjacentes. Et si elle fait une entrée fracassante dans un bar mal famé pour venir donner une bonne leçon aux apprentis marines, elle détale particulièrement rapidement quand leurs supérieurs arrivent. Mais bon ce ne sont pas là ce qu'il faut retenir de cette demoiselle. Non, le point vraiment important, c'est sa malchance. Ou l'inverse, ça dépend des points de vue. Parce qu'en plus d'être maladroite, tout porte à croire qu'elle est incapable d'avoir mauvaise réputation. Ainsi si, par miracle, elle réussit finalement à mettre fin aux jours de quelqu'un, il semblerait que ce soit ceux d'un vieillard qui vivaient trop longtemps pour que ça famille empoche son héritage ou bien ceux d'un ivrogne barbare qui usait de sa force pour intimider les plus faibles. Quand on cherche à être crainte, ce n'est vraiment pas de bol. D'ailleurs, Léopoldine est particulièrement sensible à ce sujet. Mais si elle peut piquer une crise de colère parce que vous vous êtes moqué de son physique, elle aura plutôt tendance à pleurer quand vous la remercierez. Parce que dans le fond, elle est sympa cette demoiselle. Pleine de rêves d'aventure, d'envie de sang et de frustration, mais sensible aussi.
>> Biographie
Elle avait tout pour réussir : l'ambition démesurée, le physique diabolique, la voix grave et posée, l’intelligence malfaisante et même sa naissance (le 6 juin au 6 rue de Belzebuth à Loguetown). Bien sur, il y avait également sa constitution frêle, son endurance moyenne, ses parents trop câlins, son amour des sucettes à la fraise et surtout son prénom. Mais tous ces problèmes n’en sont pas vraiment quand on a véritablement la volonté de faire le mal, ça peu aller jusqu'à donner un certain style. Pourtant, la vie de pirate ne lui réussissait pas. Car oui, la petite Léopoldine, fille de Béatrice et Sylvain Johnson, aînée de deux ans d’un petit garçon vraiment trop enquiquinant, du haut de ses 8 petits printemps rêve de devenir la plus sanglante, riche et puissante de toutes les créatures vivantes. Allez savoir comment cette idée lui est venue dans la tête. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir chouchoutée. Peut-être ces carcasses d’animaux coupées en deux entreposées dans le frigo du magasin. Ou alors le fait que sa ville natale soit également celle de l’un des plus célèbres criminels. De toute façon le pourquoi n’est pas le souci, c’est le comment. Car après avoir passées 16 années à flâner dans les rues, à aider à tenir la boucherie familiale et à tirer les oreilles de son cadet, l’adolescente estima qu’il était temps d’accomplir son destin. Trois bises à ses parents, une claque à son frère, un bon dernier repas et c’était partit.
Son groupe d’amis et elle avaient volé une barque en bonne et due forme puis un petit bateau avant de se lancer courageusement dans le pillage des mers. Tout semblait parfait. Leopoldine s’était armée de ses couteaux de cuisine et était d’ailleurs chargée de cette dernière. Il y avait également un capitaine (il occupait cette fonction par défaut, ne possédant absolument aucune compétence), une couturière (totalement inutile mais les garçons l’avait prise parce qu’elle était jolie), un médecin (il avait des lunettes), un navigateur (un vieillard un peu timbré) et un garde du corps (un grand gaillard incroyablement stupide, mais très fort. Le premier amour de Leo au passage). Bref, ils étaient prêts. Plus que par fierté, c’est parce qu’elle refusait de reconnaître une réalité qui aurait brisé tout ses espoirs que la cuisinière attendit de vomir sur le doudou de l’amour de sa vie (il était tellement sensible) pour reconnaître, les larmes aux yeux, qu’elle avait le mal de mer.
C’étaient des pirates, des vrais, des méchants qui mangent des poussins pour le ptit dej’. Alors, ils firent escale à Shell Town et la larguère sans plus de ménagement. Anéantie de voir ses espérances brisées, la demoiselle erra quelques temps dans la ville. Les jours passants, son apparence se faisait plus particulière et son odeur plus franche, si bien qu’au bout d’un moment les gardiens de l’ordre et, ici, de la propreté, durent intervenir. En bonne criminelle, Leopoldine vouait déjà un certain dégoût au gouvernement, mais après cette horrible expérience où ils l’enfermèrent pendant une semaine simplement pour « attentat à l’hygiène et insolence envers les agents du gouvernement», son aversion devint de la haine. Le jour de sa libération, l’ex-détenue pris une décision : Si elle ne pouvait pas être crainte pas la population en tant que pirate, elle le serait au moins par le gouvernement.
S’il lui tardait de commettre des méfaits, elle n’était pas non plus stupide et, désormais propre et correctement habillée, il lui paraissait souhaitable de partir à la recherche d’un emploi. Elle parvint à en dénicher un dans une gargote à la périphérie de la ville. Le salaire comme la clientèle étaient médiocre, mais elle était logée. Finalement, après 5 années de dur labeur, la petite cuisto décida de renaître de ses cendres. Elle emporta un bon sac de nourriture, son salaire et parti sur les routes, prête à combattre et tuer des uniformes. Depuis, Leopoldine reste fidèle à ses convictions et si elle a pour le moment essuyé plus de défaites que de victoires, elle n’en reste pas moins extrêmement motivée. D’autant plus depuis l’acquisition de sa gigantesque hache, un peu trop lourde pour elle, mais tellement cool.
Son groupe d’amis et elle avaient volé une barque en bonne et due forme puis un petit bateau avant de se lancer courageusement dans le pillage des mers. Tout semblait parfait. Leopoldine s’était armée de ses couteaux de cuisine et était d’ailleurs chargée de cette dernière. Il y avait également un capitaine (il occupait cette fonction par défaut, ne possédant absolument aucune compétence), une couturière (totalement inutile mais les garçons l’avait prise parce qu’elle était jolie), un médecin (il avait des lunettes), un navigateur (un vieillard un peu timbré) et un garde du corps (un grand gaillard incroyablement stupide, mais très fort. Le premier amour de Leo au passage). Bref, ils étaient prêts. Plus que par fierté, c’est parce qu’elle refusait de reconnaître une réalité qui aurait brisé tout ses espoirs que la cuisinière attendit de vomir sur le doudou de l’amour de sa vie (il était tellement sensible) pour reconnaître, les larmes aux yeux, qu’elle avait le mal de mer.
C’étaient des pirates, des vrais, des méchants qui mangent des poussins pour le ptit dej’. Alors, ils firent escale à Shell Town et la larguère sans plus de ménagement. Anéantie de voir ses espérances brisées, la demoiselle erra quelques temps dans la ville. Les jours passants, son apparence se faisait plus particulière et son odeur plus franche, si bien qu’au bout d’un moment les gardiens de l’ordre et, ici, de la propreté, durent intervenir. En bonne criminelle, Leopoldine vouait déjà un certain dégoût au gouvernement, mais après cette horrible expérience où ils l’enfermèrent pendant une semaine simplement pour « attentat à l’hygiène et insolence envers les agents du gouvernement», son aversion devint de la haine. Le jour de sa libération, l’ex-détenue pris une décision : Si elle ne pouvait pas être crainte pas la population en tant que pirate, elle le serait au moins par le gouvernement.
S’il lui tardait de commettre des méfaits, elle n’était pas non plus stupide et, désormais propre et correctement habillée, il lui paraissait souhaitable de partir à la recherche d’un emploi. Elle parvint à en dénicher un dans une gargote à la périphérie de la ville. Le salaire comme la clientèle étaient médiocre, mais elle était logée. Finalement, après 5 années de dur labeur, la petite cuisto décida de renaître de ses cendres. Elle emporta un bon sac de nourriture, son salaire et parti sur les routes, prête à combattre et tuer des uniformes. Depuis, Leopoldine reste fidèle à ses convictions et si elle a pour le moment essuyé plus de défaites que de victoires, elle n’en reste pas moins extrêmement motivée. D’autant plus depuis l’acquisition de sa gigantesque hache, un peu trop lourde pour elle, mais tellement cool.
>> Test RP
Leo était sceptique. Devant ses yeux se tenait l’orée d’une petite forêt qui marquait une coupure nette avec la terre battue du village. Une apparition soudaine de verdure qui aurait pu donner matière à réfléchir sur le rapport culture/nature. Certains se seraient mis à soulever des problématiques pointues avant de finir par souligner fièrement l’antagonisme entre civilisation et nature. Mais ce n’était pas son cas. L’origine de son tracas était à la fois de savoir si ses chaussures, déjà toutes boueuses, allaient survivre à une longue heure de marche et si sa peau résisterait aux tiques assoiffées de sang se cachant perfidement dans les fourrées en attendant l’occasion de lui tendre une embuscade. Pour réprimer sa peur l’apprentie révolutionnaire fumait. Enfin, disons plutôt qu’elle portait jusqu’à ses lèvres une cigarette allumée, crapotait un moment, toussait en faisant la grimace et recommençait. Finalement, après une dizaine de tentatives infructueuses, les yeux rougis par la fumée et avec un dégoût certain du tabac, la révoltée jeta son mégot en arrière et fit son premier pas dans l’inconnu hostile de la jungle. Au fur et à mesure que ses pieds la conduisaient un peu plus en avant, une évidence s’imposait dans ses pensées, réclamant avidement le statut de nécessité : elle avait besoin d’un verre. Pas de cette pinte sans saveur qui pétille un peu et ne vous laisse qu’un gout amer et une haleine de pouilleux. Ni de ce verre de pisseuse que l’on prend pour se réchauffer le cœur, celui qui vous brûle un peu la trachée et vous sert de prétexte pour pleurer un peu. Non, ce qu’il lui fallait, c’était cette boisson qui vous tord les boyaux avant de nettoyer le sol avec. Quelque chose qui épongerait son humiliation, qui essorerait ses tripes et lui grillerait la cervelle. De quoi lui donner le courage de riposter en somme. Mais du jus comme celui-là, c’était pas dans le petit café de l’île qu’elle allait en trouver. L’alcool pour les marines, les armes pour les hommes et puis quoi encore ? La détresse pour les demoiselles et un perroquet pour les pirates ? Pff, tout ça c’est des conneries. Le sexe fort c’est le féminin, tout le monde sait ça. Enfin, tout le monde est censé le savoir.
Leo écrasa rageusement les ronces qui lui barraient la route et poursuivit son chemin. Il n’était plus très long. Encore quelques enjambées et ses mains pourraient pousser ces grilles austères protégeant un bâtiment qui l’était plus encore. « Laisse ça aux bonhommes princesse, tu vas te couper les doigts ». « Princesse », sans déconner. L’affubler de ce qualificatif, c’était déjà un peu se foutre de sa gueule. D’habitude on avait tendance à la prendre pour un homme. Si ce décérébré avait fait partie du lot, il n’aurait pas été nécessaire d’en arriver là. Non pas que ça lui déplaise, casser du soldat était même l’une de ses occupations favorite. Mais un à la fois, et dans de meilleures conditions. Seulement, si elle ne doutait pas de sa capacité à tenir tête à toute une garnison armée jusqu’aux dents contenant au moins un machiste puant aux muscles saillants, son bol de laitue et de carrés de jambon qui lui pesait sur l’estomac depuis le déjeuner, constituait en revanche un facteur non négligeable de défaite potentielle. Un garde regardait dans sa direction. Son arrivée ne semblait pas l’affoler outre mesure et il se contenta de bomber le torse en attendant que la touriste arrive jusqu’à lui. Elle, elle tremblait. Faut dire qu’au final son remontant ne lui avait pas été octroyé. Elle ferma le poing autant pour arrêter les soubresauts ridicules de sa main que pour se préparer au combat. Ce petit marine à casquette, elle allait lui faire sa fête. La végétation laissa peu à peu place aux graviers trop souvent piétinés par les bottes noires et la criminelle se retrouva bientôt face à sa future victime. Qui, vu de près, n’était pas si petite que ça. Plutôt immense à vrai dire. Il ne l’examinait même pas. Faut dire que, du haut de ses deux mètres, il aurait fallu qu’il baisse la tête. Or celle-ci était sacrément bien vissée dans ses épaules. Elle ne lui en voulait pas. En tout cas bien moins qu’à cette salade.
- Euh, bonjour.
- Non
- Mais je n’ai encore rien demandé !
- Pour le moment. Mais je vous connais vous, les péquenauds de la ville. Vous passez vos journées les mains dans l’argile à faire des poteries et sous prétexte qu’il y a un peu de boue dessus, vous vous dites que votre vie est dure. Les mains sales, vous ne savez pas ce que c’est. Je vais te le dire moi : c’est quand tu t’époumones à trucider du criminel paumé pour protéger la plèbe d’une bourgade miteuse. C’est quand la majeure partie de tes états de service, c’est de faire la chasse à des lombrics géants qui dégueulent de la vase quand tu parles un peu trop fort. Mais surtout, c’est quand tu fais le guet toute une journée dans des vêtements trempés autant par la pluie que par ta sueur, pour pouvoir expliquer à une petite grincheuse que non, l’insalubrité de son domicile n’est pas de ton ressort, que ses cris n’y changeront rien et que tes supérieurs ont d’autres chats à fouetter que de s’expliquer avec une pouilleuse. Alors c’est non. Désolé, ici c’est pas un service de maintenance et l’option psychanalyse est pas comprise dans le forfait.
- Surement remplacée par celle de l’amabilité.
- Quoi, ça te plait pas comment je te cause ? Ecoute voilà ce que je te propose. Si tu es là pour venir me dire à quel point toi et les tiens nous êtes reconnaissants de vous tenir en sécurité, je retire ce que j’ai dit et je t’invite à boire un verre pendant un de mes jours de congé. Mais ça m’étonnerait que tu te sois tapé sept kilomètres de marche pour venir me minauder des compliments. M’est plutôt d’avis que t’es venue pour une réclamation. J’ai tort ?
- Ba …
- J’en étais sur. Sérieusement, pour quoi est ce que vous nous prenez ? Des foutus cyborgs ? V’zètes au courant que même eux ils ont des sentiments ? C’est pas parce que l’on a décidé de dédier notre vie au combat qu’on n’a pas d’âme ! Même ceux de l’administration peuvent faire preuve d’un peu de sensibilité ! Ça râle sur les impôts et ça oublie pourquoi ça les paies. Pour vos fesses ! L’argent tu le donnes pas à l’Etat cocotte, tu débourses parce que t’es incapable de protéger tes miches voilà tout ! Mais tu sais c’est quoi le pire là dedans ? C’est qu’on a beau risquer nos vies pour les vôtres, qu’on a beau quitter nos familles pour recevoir trois berrys de l’heure, quand un chieur viens nous causer, il réussit quand même à nous faire culpabiliser. Allez vas-y, commence tes jérémiades et peut-être qu’une fois que t’aura bien chialé, tu comprendras que moi aussi j’ai du cœur.
- Ben en fait je venais pour vous demander s’il était possible de me rendre ma hache.
- Tu vas en faire quoi ?
- Ça ne vous regarde pas.
- Un peu que ça me regarde. Quand je cause c’est pas pour rien tu sais ? Tant pis pour toi si t’as loupé, je suis pas payé à me répéter. Ecoute, si elle était avec toi et que maintenant elle est chez nous, c’est soi que tu l’as laissé en plan et on ne confie pas une arme à des têtes en l’air, soi qu’un collègue te l’a prise pour X raison et dans ce cas il ne m’appartient pas de te la rendre. Tu as ta réponse alors rentre chez toi maintenant. Le lieutenant aime pas trop quand la populace traine par ici, ça fait pas sérieux qu’il dit.
Leopoldine eut un pincement au cœur. Bien sur elle ne s’attendait pas réellement à ce qu’un toutou du gouvernement fasse preuve d’humanité ou de raison, mais sa réponse signifiait également que son bien devrait être récupéré par la force. Or, il se trouve qu’après cette franche discussion avec le malabar, la demoiselle trouvait qu’il n’aurait pas été très poli de le tuer. Déconcertée, elle resta un instant devant lui, les bras ballant le long du corps et la bouche entrouverte, avant que celle-ci ne s’active pour mettre à profit une idée, un peu farfelue mais pacifique, qu’elle venait d’avoir. Sans plus attendre, la réclamatrice se frotta les yeux, renifla ostensiblement et prit une voix apeurée.
- Ecoutez, j’ai bien conscience que vous avez la vie dure et c’est bien pour ça que –Elle eut un hoquet et releva vers son interlocuteur un regard d’épagneul- je me suis dit que je pourrais me charger du problème toute seule. J’ai de l’entrainement vous savez et comme ils ne sont pas beaucoup, avec une arme adéquate ça aurait pu le faire.
- De quoi ?
- Les pirates ! Ils ont débarqués il y a quelques heures ! Personne ne vous a avertis ? Vous n’avez pas de patrouille en ville ?
- Mais alors cette fumée …
Elle tourna la tête, de l’autre coté du bois, près de la bordure des arbres, une longue colonne noire s’élevait dans le ciel. La jeune femme réprima une grimace et s’abstint de commentaire à propos du mégot qu’elle avait jeté quelques heures auparavant. Étonnant que le feu ai pris avec l’humidité de l’île, il avait du tomber sur l’un des rares endroits abrité de la pluie.
- Oh non ! Ils ont surement commencé à piller ! Vite, rendez-moi mon arme s’il vous plait !
- Bordel ! Et c’est censé ne pas me concerner ? Pour ton joujou certainement pas, va te planquer quelque part et on en parlera après.
Ceci dit, il tourna sur ses talons, pénétra dans la base, fit sonner l’alarme et quelques instants plus tard, tout une troupe de marines affrétés au combat passait devant elle, laissant la caserne plus ou moins libre d’accès. Profitant de l’opportunité, Leo s’engouffra dans le bâtiment joua à cache-cache avec les officiers restants, finit par découvrir la salle d’armes, et après tout une aventure pleine d’adrénaline, finit par courir se réfugier dans la forêt, son morceau de métal dans les bras.
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- Euh, bonjour.
- Non
- Mais je n’ai encore rien demandé !
- Pour le moment. Mais je vous connais vous, les péquenauds de la ville. Vous passez vos journées les mains dans l’argile à faire des poteries et sous prétexte qu’il y a un peu de boue dessus, vous vous dites que votre vie est dure. Les mains sales, vous ne savez pas ce que c’est. Je vais te le dire moi : c’est quand tu t’époumones à trucider du criminel paumé pour protéger la plèbe d’une bourgade miteuse. C’est quand la majeure partie de tes états de service, c’est de faire la chasse à des lombrics géants qui dégueulent de la vase quand tu parles un peu trop fort. Mais surtout, c’est quand tu fais le guet toute une journée dans des vêtements trempés autant par la pluie que par ta sueur, pour pouvoir expliquer à une petite grincheuse que non, l’insalubrité de son domicile n’est pas de ton ressort, que ses cris n’y changeront rien et que tes supérieurs ont d’autres chats à fouetter que de s’expliquer avec une pouilleuse. Alors c’est non. Désolé, ici c’est pas un service de maintenance et l’option psychanalyse est pas comprise dans le forfait.
- Surement remplacée par celle de l’amabilité.
- Quoi, ça te plait pas comment je te cause ? Ecoute voilà ce que je te propose. Si tu es là pour venir me dire à quel point toi et les tiens nous êtes reconnaissants de vous tenir en sécurité, je retire ce que j’ai dit et je t’invite à boire un verre pendant un de mes jours de congé. Mais ça m’étonnerait que tu te sois tapé sept kilomètres de marche pour venir me minauder des compliments. M’est plutôt d’avis que t’es venue pour une réclamation. J’ai tort ?
- Ba …
- J’en étais sur. Sérieusement, pour quoi est ce que vous nous prenez ? Des foutus cyborgs ? V’zètes au courant que même eux ils ont des sentiments ? C’est pas parce que l’on a décidé de dédier notre vie au combat qu’on n’a pas d’âme ! Même ceux de l’administration peuvent faire preuve d’un peu de sensibilité ! Ça râle sur les impôts et ça oublie pourquoi ça les paies. Pour vos fesses ! L’argent tu le donnes pas à l’Etat cocotte, tu débourses parce que t’es incapable de protéger tes miches voilà tout ! Mais tu sais c’est quoi le pire là dedans ? C’est qu’on a beau risquer nos vies pour les vôtres, qu’on a beau quitter nos familles pour recevoir trois berrys de l’heure, quand un chieur viens nous causer, il réussit quand même à nous faire culpabiliser. Allez vas-y, commence tes jérémiades et peut-être qu’une fois que t’aura bien chialé, tu comprendras que moi aussi j’ai du cœur.
- Ben en fait je venais pour vous demander s’il était possible de me rendre ma hache.
- Tu vas en faire quoi ?
- Ça ne vous regarde pas.
- Un peu que ça me regarde. Quand je cause c’est pas pour rien tu sais ? Tant pis pour toi si t’as loupé, je suis pas payé à me répéter. Ecoute, si elle était avec toi et que maintenant elle est chez nous, c’est soi que tu l’as laissé en plan et on ne confie pas une arme à des têtes en l’air, soi qu’un collègue te l’a prise pour X raison et dans ce cas il ne m’appartient pas de te la rendre. Tu as ta réponse alors rentre chez toi maintenant. Le lieutenant aime pas trop quand la populace traine par ici, ça fait pas sérieux qu’il dit.
Leopoldine eut un pincement au cœur. Bien sur elle ne s’attendait pas réellement à ce qu’un toutou du gouvernement fasse preuve d’humanité ou de raison, mais sa réponse signifiait également que son bien devrait être récupéré par la force. Or, il se trouve qu’après cette franche discussion avec le malabar, la demoiselle trouvait qu’il n’aurait pas été très poli de le tuer. Déconcertée, elle resta un instant devant lui, les bras ballant le long du corps et la bouche entrouverte, avant que celle-ci ne s’active pour mettre à profit une idée, un peu farfelue mais pacifique, qu’elle venait d’avoir. Sans plus attendre, la réclamatrice se frotta les yeux, renifla ostensiblement et prit une voix apeurée.
- Ecoutez, j’ai bien conscience que vous avez la vie dure et c’est bien pour ça que –Elle eut un hoquet et releva vers son interlocuteur un regard d’épagneul- je me suis dit que je pourrais me charger du problème toute seule. J’ai de l’entrainement vous savez et comme ils ne sont pas beaucoup, avec une arme adéquate ça aurait pu le faire.
- De quoi ?
- Les pirates ! Ils ont débarqués il y a quelques heures ! Personne ne vous a avertis ? Vous n’avez pas de patrouille en ville ?
- Mais alors cette fumée …
Elle tourna la tête, de l’autre coté du bois, près de la bordure des arbres, une longue colonne noire s’élevait dans le ciel. La jeune femme réprima une grimace et s’abstint de commentaire à propos du mégot qu’elle avait jeté quelques heures auparavant. Étonnant que le feu ai pris avec l’humidité de l’île, il avait du tomber sur l’un des rares endroits abrité de la pluie.
- Oh non ! Ils ont surement commencé à piller ! Vite, rendez-moi mon arme s’il vous plait !
- Bordel ! Et c’est censé ne pas me concerner ? Pour ton joujou certainement pas, va te planquer quelque part et on en parlera après.
Ceci dit, il tourna sur ses talons, pénétra dans la base, fit sonner l’alarme et quelques instants plus tard, tout une troupe de marines affrétés au combat passait devant elle, laissant la caserne plus ou moins libre d’accès. Profitant de l’opportunité, Leo s’engouffra dans le bâtiment joua à cache-cache avec les officiers restants, finit par découvrir la salle d’armes, et après tout une aventure pleine d’adrénaline, finit par courir se réfugier dans la forêt, son morceau de métal dans les bras.
Informations IRL
Prénom :
Age : 21 ans
Aime : Cambrioler des banques
N'aime pas : J'aime pas les guerriers. Ils sont bornés. Pire, ils luttent pour des causes perdues. L'honneur ! L'honneur tue par millions et ne sauve personne.
Personnage préféré de One Piece : Law
Caractère : Flemmarde
Fait du RP depuis : La fin des haricots
Disponibilité approximative : Absente le week-end
Comment avez-vous connu le forum ? Google
Prénom :
Age : 21 ans
Aime : Cambrioler des banques
N'aime pas : J'aime pas les guerriers. Ils sont bornés. Pire, ils luttent pour des causes perdues. L'honneur ! L'honneur tue par millions et ne sauve personne.
Personnage préféré de One Piece : Law
Caractère : Flemmarde
Fait du RP depuis : La fin des haricots
Disponibilité approximative : Absente le week-end
Comment avez-vous connu le forum ? Google
Dernière édition par Leo Johnson le Sam 9 Mai 2015 - 22:06, édité 14 fois