Un quiproquo avec la marine.

Remarque de Mono.:

Voilà six jour qu’on a quitté l’île volcanique, oui, vous vous en souvenez surement, l’autre l’île là avec tout de cramé dessus, le volcan et le monstre volant sur lequel Keel était resté accroché… Bon bref, si ça continue je vais vous raconter ce qui c’est passé là bas.
Donc ! Aujourd’hui ça fait six jour qu’on est parti de là-bas, nos stocks de nourriture sont à plat, comme d’hab quoi, si je puis le dire. On a trois île en face de nous, et Keel n’arrive pas à ce décider. Déjà, ça commence bien, c’est la galère dès le début.
Mono… aide-moi je sais pas laquelle choisir.
*Rêve, j’ai pas envie*
Mais heu… Elles ont toutes l’air bien.
*hum, laisse moi le temps de réfléchir… non en fait j’ai la flemme vu que toi tu n'essaies même pas.*
Mais si j’essaye.
*alors dit moi après analyse ce qui pourrai s’y trouver.*
D’accord.

Et là il commence à me faire une sorte d’exposé sur les îles. C’est rare ce genre de truc avec lui. Non, en fait c’est quasi impossible.
Donc, la première île en partant de la gauche elle a plein d’arbre, on pourrait donc penser qu’il y a une jungle et donc plein d’animaux, mais en fait non, c’est un chant de culture d’arbre avec un laboratoire écolo scientifique pour étudier les arbres, je ne sais pas ce qu’ils y font de plus, mais ce qui est sûr c’est qu’il étudie les arbres.
*Et comment tu m’as déduit ça ?*
Ben en fait, les arbres sont trop alignés pour que ça soit naturel, et ensuite si on regarde bien au travers on peut voir une espèce de bâtiment blanc et gris avec plusieurs fenêtres, où à travers l’une d’elle je viens de voir une explosion, j’en ai donc déduit que c’est un laboratoire.
*Et qu’est ce qu’il y a de bien là-bas ?*
Ce qui est bien sur cette île c’est qu’on pourrait s’éclater à foutre le bordel dans leur recherche ou faire péter le labo. Mais le truc qui m’inquiète le plus, c’est l’explosion, il y a un truc qui tourne pas rond la dedans. On voit rarement des explosions dans les études écologiques.
*Bon, je n’veux pas aller sur cette île, et arrête de faire l’intello, ça devient inquiétant quand c’est toi qui le devient. Ce n’est pas normal. Bon, l’île suivante maintenant.*
Sur la deuxième île, il y a des cailloux, des montagnes, et de la pluie. C'est tout.
*Ce genre de description te ressemble plus.*
En plus, il doit y avoir des ours, des aigles, des cabris… Tout plein de truc pour faire le plein de bouffe.
*Cette île me plait, malgré son climat. Sinon, la troisième ?*
La dernière, c’est une ville, tous ce qu’il y a de plus normal.
*ah, celle-là me plais beaucoup plus, on y va.*
Mais…
*ON_Y_VA !*
Ok Ok.

Pour le coup, on est allé sur la troisième île, beaucoup plus civilisée que les deux autres. Sauf que arrivé au port,
*Merde ! Mais tu m’avais pas dis qu’il y avait un navire de marine amarré au port !*
C’est ta faute, tu ne m’as pas laissé terminer.
*Mouai.*
Bah, il sont surement d'escale pour le ravitaillement.
*Le navire est quand même assez imposant et il n'y a pas beaucoup de marine sur le pont, ils ne doivent pas faire qu’une simple escale, il y a autre chose. *
Ah Ouai, c'est pas faux.

Ensuite, pendant notre discutions, certes plein de gens regardais Keel bizarrement et l’évitaient, mais un grand homme chauve, avec une grande moustache, chaudement habillé, ce qui est étrange à cette période de l’année, avec un bon gros tas de feuilles de papiers entre les mains, descend du navire avec six soldat derrière lui pour l’escorter. Il leur fait ordre de s’en aller mais ils n’obéissent pas. Il se met à raller, toujours en restant silencieux, et tape du pied comme un enfant de quatre ans à qui on interdit de sortir. Il leur refait signe de s’en aller, un peu plus violemment, mais les marines ne bougent pas. Puis on entend l’un d'eux:
Non Caporal ! Sauf votre respect, le Capitaine nous a dit de rester même si vous insistiez ! Nous sommes votre escorte !

Le fameux caporal tape du pied de plus en plus fort et le sol se met légèrement à trembler. Puis on entend du haut du bateau:
Arrête de raller jack !! T’as fais tomber ma tasse de thé !! Fait ta patrouille !!
Ce n’est pas une patrouille !! Putain !!  Et vient ici si t’as à me parler Philippe !!!  Je n’ai pas envi de gueuler !! En plus je m’en fous de ton thé !! ,avec une voix aussi aiguë que celle d’un bébé.

De notre côté, et de celui des civils aussi, on se marre.
*Putain c’te voix, je comprends pourquoi il se la fermait*
C’est trop ça. Je le plain.

Et la dispute continue :
JACK !!!! TA GUEULE !!! ET C’EST CAPITAINE !!! MÊME POUR TOI !!!!!
TU SAIS QUOI PHILIPPE !!!
JAAAACK !!! C’EST CA_PI_TAI_NE !!!
MERDE !!!!

Puis Jack s’en vas.
Et voilà, on est maintenant sur une île infestée des gens que Keel souhaite le plus anéantir, d’un gars avec une voix bizarre et d’un capitaine complètement taré.  Je sens que ça va finir très mal cette histoire.

Sandwich ?

Après tout ça, on est allé se balader en ville, qui est plus petite qu’elle ne le parait. De grandes maisons sont situées de chaque cotés de grandes avenues, et il ne semble pas y avoir énormément de petites ruelle pour s’y cacher. Il n’y a pas beaucoup de force de l’ordre non plus, ou peut-être même qu’il n’y en a pas ,et, enfin, il y a un accès à des sous-terrains, fermé au publique, situé à l’opposé de la ville.
Dit moi Mono, comment on fait pour entrer ?
*Normalement, la personne qui veux y entrer à besoin d’un passe qu’il scan avec le truc là.*
Le gros boitier noir ?
*Oui, si tu veux.*
Bref , et si moi je veux entrer.
*Ça non, tu n’entreras pas ! Tu va encore attirer les problèmes.*
Mais non.
*Bon maintenant, on rentre et on s'en va.*
Mais j’ai faim…
*Pfff, tu es désespérant. Tu as combien sur toi ?*
Combien de quoi ?
*D’argent Idiot ! D’argent.*
Ah de ça. Heu…

Il se met à fouiller dans sa poche, rien. Dans son sac, rien. Puis il cherche dans le fourreau de son sabre.
*Tu crois vraiment en trouver là-dedans ?*
Ben ouai.

Keel, sort son sabre et une dizaines de pièces tombent.
*Mais qu’est ce que tu fous ton fric ici ?*
J’ai…un, deux, cinq, heu, huit et dix. J’ai dix Berrys !
* On ne va pas aller loin avec ta GRANDE forture.*
Je peux avoir quoi avec ça ?
*Un sandwich, pas plus.*
Mais c’est bien ça !
* Laisse-moi me reposer. Arrête de dire des conneries.*
J’ai pas dit de connerie cette fois.
* Oui mais tout ce qui sort de ta bouche devient une connerie.*
Hum. Bon ben je vais prendre mon sandwich.
*Ouai ouai.*

Ensuite, Keel est parti cherché une boutique. Là, ça a été la galère, enfin, avec lui. Il entre chez un menuisier et lui demande des sandwichs. Il le jette dehors, au sens propre bien sûr, avec un bon coup de pied au derrière.
Non mais qu’est ce qu’il a ce gars !? Salopard !

Le menuisier ressort puis regarde Keel d’un air très en colère. Et bien vous savez quoi, il lui a fait un bon gros doigt d’honneur devant sa tête.
Tu le vois celui là je vais te l’enfon… (Cette partie n’est pas pour les enfants) ! Ta compris !?!
*Keel, je ne te croyais pas si vulgaire.*

Et il s’en va en courant. Keel bien sûr. Avec le menuisier à ses trousses.
Et mon sandwich ? c’est pour quand ?
*Tu te rends compte que tu as demandé des sandwichs à un menuisier.*
A bon ? Mais il y avait écrit « Menuiserie Sandwich » sur l’enseigne.
*Non, apprend à lire ou met des lunettes, c’était écrit « Menuiserie Sandrowitch ». Et Sandrowitch c’est son nom !*
Ah merde, donc pas de sandwich ?
*Non, à moins que tu veux qu’il soit en bois de Chêne, en Bois d’épicéa, ou peut-être de sapin ?*
Ouai vas-y fous toi de ma gueule.
*hé hé*
Et maintenant, on fait comment ? j’ai un gars de deux mètres de haut et musclé comme un taureau, en plus super en rogne, qui veux me défoncer ma face, qui est à mes trousse!
*Tu te débrouilles, c’est ta faute après tout.*

Pour le coup, Keel a couru une bonne heure si c’en n’est pas deux, jusqu’à ce que le colosse abandonne et s’en aille. Sur le coup, Keel a deux fois plus faim qu’au début et se remet à chercher une boutique. Cette fois-ci, il entre chez un charcutier.
Sandwich ?
Ah non jeune homme, ici on a d’la bonne saucisse, d’l’entrecôte, et di jambon.

Keel sort de la boutique.
Mais putain ils sont où les sandwiches ici ?
*Peut-être dans une boulangerie tout simplement.*
Ah ouai, c’est pas faux

Maintenant, Keel cherche une boulangerie et en trouve une tout près de là où on avait commencé, à côté du passage sous terrain. Keel entre dans le bâtiment et aperçois ce qu'il cherche. Il fonce alors au comptoir. Le vendeur est un homme plutôt âgé, de taille normal, pas très musclé extérieurement, voire même tout maigre.
Quatre sandwiches s’il vous plait.
*J'avais dit un, mais bon, il semblerait que ça ne soit pas si cher en fait.*
Voilà pour vous, cela vous fera huit Berrys.
Voici pour… Hé…
Oui ?
*Tu fous quoi ? Donne les lui.*
Ah… je les ai perdus.
*Quoi !!!!!!*
Pas de monnaie, pas de sandwich.
*Mais quand ? Tu les a perdu quand ?*
Je sais pas.
*Alors va les chercher !!*
Mais je sais pas où je les ai perdu ! T’es con ou quoi ?
Dites-moi. Vous parler à qui ?
A un crétin !
*C’est toi le crétin*
Non c’est toi !!
Dit. T’es en train de te foutre de ma gueule c’est ça ?
*Idiot ! Crétin ! …*
Ta Gueule !!
Trop c’est trop ! Henri ! J’ai un client pour toi.

Un gros tas de muscle avec un tablier sort des cuisines et regarde Keel avec des yeux embrasé.
Hum… Tu serais pas le frère d’un menuisier toi ?
*Et t'arrives encore à sortir des trucs comme ça.*

Le boulanger lâche une sorte de grognement.
Ough !
Hein ?
*Je crois que ça veut dire « Je vais te péter la gueule et tu va regretter ta mère ».*
Ah, mais j’ai pas de mère, donc ça va être compliqué.

Le monstre tente d’attraper Keel, qui lui fait une prise de judo et plaque à terre après l'avoir assomé avec un gros coup de genoux dans le ventre. Les meubles de la boutique ont tous bougé sous la force de sa chute. Le gorille est K-O.
Tant-pis. J’aurais rien. Je m'en vais.
Attend petit.
Quoi. Qu’est ce que t’as encore ?
Tu n’as pas vu l’affiche dehors.

Keel sort et observe attentivement une affiche pleine de couleur, représentant un combat entre deux hommes balaises. Un texte est écrit en dessous. « Qui arrivera à battre mon meilleur combattant pourra partir avec 10 article de son choix. »
Mouai et donc ?
C’était lui mon meilleur combattant.
Ah, hum_ _ _ Quoi ?!
Tu veux quoi petit ?
Ah ben heu… 5 sandwichs, 3 pizzas et 2 croissants.
Tout de suite.
*T’as beaucoup de chance toi *
Oui. ^^

Keel prend ses articles et sort de la boutique. Il aperçoit un homme se dirigeant vers les tous-terrains. Il lui  vient une très mauvaise idée et il se met à le suivre en filature, tout en mangeant bien sûr.

Réflexion de Mono lors de la filature:

Lorsque l’homme arrive juste devant le portail, Keel avale son dernier sandwiche. L’étrange personnage ne semble pas très rassuré et regarde tout autour de lui pour voir s’il n’y a personne. Il sort une carte verte de sa poche et l’approche du boitier. Mais là, un gros débile qui fait du bruit, je parle bien sûr de Keel.
Waaaaa _ _ _ A ben non. Tchoum !
Qui va là !
À mes souhaits.
*Tu ne trouves rien d’autre à répondre.*
Ben si. Vwouuuu Il n’y a personne, ce n’est que le vent.  En prenant une voix fantomatique.

L’homme se retourne pour regarder derrière lui et se trouve alors dos à Keel, qui se faufile derrière lui puis chuchote à son oreille.
Bouh, je vais te bouffer.

L’homme bien sûr sursaute et pousse un cri, mais ne voit personne derrière lui. Keel a juste eu le temps de se cacher.
*Ça va ? Tu te fous bien de sa gueule ?*
Ouai, carrément. Hé Hé
*T’est con ou quoi de parler si fort ?*
Oups
Je t’ai trouvé
A heu, bonne nuit ?
*C’est « Bonsoir » Idiot*
Ah ouai, Bonsoir alors.
Tu t’es bien moqué de moi ça y est ?
Je ne vois pas de quoi vous voulez parler  ¬ .¬

L’homme attrape Keel par le col et le plaque contre un mur.
Te fous pas de moi ! Comment t’a trouvé cet endroit ?! C’est une propriété privée !
Ah,ça je ne le savait pas.
Je vois.

Il lâche Keel et commence à fouiller dans ses poches.
Mais bon, tu a vu quelque chose que tu ne devais pas voir. Je vais devoir t’ôter la vie.
Hein ?

Il sort alors deux paires de ciseaux et attaque Keel, qui esquive de justesse.
Woh putain c’est pas passé loin.

L’Homme continue d’attaquer et Keel a de plus en plus de mal à esquiver ses coups.
*Merde ! Si j’avais le temps d’attraper mon sabre ! A mais peut être que ça pourrais marcher…*
Tu n’esquives pas trop mal dit donc, à en croire que tu t’es déjà battu.
Mais je me suis déjà battu.
Bah, peu importe de toute façon, tu va mourir cette nuit même.

L’agresseur lance l’un de ses ciseaux sur Keel, qui, bien sûr l’évite, mais se trouve alors dans une position défavorable et exposée. L’inconnu s’apprête alors à attaquer Keel à la tête avec sa seconde paire. L’espace d’une seconde :
*Mono !*
*Tient ? Depuis quand tu sais que tu peux me communiquer de cette façon ?*
*Pas le temps de t’expliquer. Ecoute ! Tu va faire exactement ce que je vais te dire de faire ! OK ?*
*Ouai on verra.*
*Je suis très sérieux, notre vie est en jeu !*
*Ok Ok ! Vas-y explique !*
*L’espace d’un instant, tu va prendre le contrôle de mon bras droit et attraper mon sabre. Mais tu attendras mon signal ! Pour celui-ci je ferais craquer mon index gauche. Quand tu auras le sabre dans ma main, tu cèderas le contrôle, puis tu prendras celui de mon bras gauche. Là, tu attraperas le bras dans lequel il a ses ciseaux. Tu me laisseras ensuite le contrôle complet, et quand je lui aurai tranché son autre bras, tu prendras le contrôle de ma jambe gauche. Je baisserais son bras très rapidement dans un sens bien précis afin que le coup que tu lui donneras exactement dans le coude lui casse les deux os du bras. Il tombera à cause d’une perte d’équilibre et je retrouverai le mien en lui plantant mon sabre dans le ventre. Il mourra sur le coup lorsque je lui cramerai l’interieur.*
*Oh putain ce plan. C’est pas digne de toi.*
*Ouai, je m’en fous, pour l’instant, fait ce que j’ai dit et tous ira bien !*
*Ok, mais un jour dit moi la vérité sur toi.*
*Hum ?*
*Au fait? Pourquoi tu me demande de faire ça ? Tu ne peux pas le faire tout seul ?*
*Non, le réflexe d’un être humain ne sont pas assez rapide et précis pour je puisse e faire moi-même.*
*Ah, Et tu es sûr que t’es humain au moins ?*
*Pourquoi cette question ?*
*Non, oublie, c’est parti !*

De retour à un déroulement normal du temps. Sur le coup, je suis plus étonné de ce que je viens d’entendre, peut-être même de la personne qui me la dite, mais je suis prêt à tout exécuter comme il me l’a dit. Sa paire de ciseau restante est dans sa main droite, voilà pourquoi il veut utiliser sa jambe gauche.
Bon ! Mon vieux ! Je te défonce ta gueule en trois coups !
Tu es bien sûr de toi pour un gosse qui va mourir.
Je te retourne l’expression.

Pour le reste, tout se déroule selon le plan de Keel, l’homme l’attaque de face et assez rapidement Keel fait craquer son index gauche. Ça ce passe très vite et je pense que même notre adversaire est étonné par la vitesse d’enchaînement des choses.
*Le sabre est dans la main, je laisse le contrôle. Maintenant, le bras gauche.*

Keel tranche le bras gauche de l’agresseur qui n’a pas le temps de hurler de douleur, ou même de la sentir.
Un coup !

Du coup, je prends le contrôle du bras gauche de Keel et saisis le bras droit de l’homme, puis je laisse contrôle complet à Keel. Il garde le sabre en main, attrape l’épaule de son adversaire et commence à forcer dessus pour le faire descendre.
*Maintenant, la jambe.*

Je prends le contrôle de la jambe gauche de Keel, qui saute avec sa jambe droite, ce qui me permet de mettre plu de puissance dans le coup. Comme prévu, je lui ai bousillé tout les os de son bras, ça s’est entendu avec le bruit horrible d’os brisé que ça a fait.
Ça fait déjà deux coups.

Je laisse le contrôle à Keel, qui lâche l’épaule du pauvre homme mutilé, déséquilibré vers l’arrière, il pose un pied sur son torse et prend le temps de savoir ou planter son sabre.
Pas ici, c’est le cœur, pas ici, vas y avoir une hémorragie et il ne va rien sentir. Alors ici. Il n’y a pas de veine, ni d’organes, c’est parfait.

Keel pose son sabre au point qu’il a choisi et celui-ci traverse le corps de l’homme lorsqu’il fini par atteindre le sol.
Ça fait trois coups.
Hé Hé, je ne suis pas mort.
Oh que si, mais tu ne le sais pas encore.

Keel fait signe à sa victime de regarder la plaie qu’il lui inflige. L’homme regarde et voit des flammes noires jaillir de celle-ci. Une expression horrifié et tordu de douleur s’affiche sur son visage. Keel prend alors ne voix de sadique :
Hum ! J’aime voir cette expression sur le visage de mes victimes. Le mieux est que la douleur est encore plus forte quand celle-ci se rend compte et voit sa blessure.
*Je sais que tu fais exprès, mais n’en fait pas trop quand même.*
Ouai Ouai, si tu veux, Ok.

L’homme meurt puis Keel se relève et enlève son sabre du corps du défunt.
Tu sais Mono ce qui est bien avec mes flammes ?
*C’est pas vraiment ça que j’ai envie de savoir mais vas-y raconte.*
C’est qu’elle enlève super bien les tâches de sang sur ma lame.
*Ah, c’est fabuleux*
C’est quoi ce ton sarcastique ?
*Mais, ce n’est pas sarcastique du tout. C’est juste que… je réfléchissais en même temps oui, je … réfléchissais.*
Ah. D’accord. Mais bon, voyons voir un peu ce qu’il avait avec lui.

En fouillant un peu le corps, Keel trouve une vingtaine de Berrys, une lettre et la carte pour entrer dans les sous terrains.
Bof, il n’avait pas grand-chose sur lui. Mais ces deux trucs là sont très intéressants.
*N’y pense même pas, je pense déjà t’avoir dit de ne pas y aller.*

Ensuite, Keel lit la lettre.

Contenu :

Et maintenant ? Tu crois toujours qu’on ne devrait pas y mettre notre grain de sable.
*Tu vas te tuer à force toi, mais tu n’a pas tord, cette histoire est très louche.*

Keel prend la carte, la scanne puis pénètre dans les mystérieux sous terrains.

Keel prend les escaliers et descend, descend, et continue de descendre.
Putain il est long cet escalier.
*Dit moi Keel ? Tu es malade ? Tu as de la fièvre ?*
Pourquoi ça ?
*Parce qu’il y a des fois où tu es plus intelligent que tu es censé l’être !*
Ah bon ?
*Quoi « ah bon ? » ? hein ? Tu sais catégoriquement de quoi je veux parler !*
Non. Tient ? On est arrivé.
*Tss, un jour je découvrirais ce que tu me cache.*
Je ne cache rien.

Arrivé en bas, on découvre une porte solidement fermée avec le même boitier que l’autre.
Je sais ce qu’il faut faire !
*Non, sans blague?*

Keel scanne la carte. Un gros « bip » grave résonne dans tous les escaliers.
Ah putain mes oreilles !
*Ça marchais pourtant tout à l’heure.*
Je re-test !

Il passe plusieurs fois la carte afin de la scanner, mais le boitier continue de refuser l’accès.
*Et si tu la passais dans l’autre sens ?*
Hééééé ! J’suis pas con hein ! C’est dans ce sens qu’il est indiqué de la passer. L’autre ne marchera pas !
*Ben continue alors,  si t’es masochiste et que tu aimes faire souffrir tes oreilles.*

Malgré ma mise en garde, Keel continue. Là c’est sûr, c’est bien le Keel que je connais, aussi bête que ses pieds. C’est à ces moments là que je regrette l’intelligence dont il a fait preuve tout à l'heure. Au bout d’une centaine d'essai, un homme arrive juste derrière nous.
Oh ! Vous n’y arrivez pas ?
What??

Keel sort son sabre et menace le pauvre gars. Celui-ci est grand (Mais il sont tous grand sur cette île ou quoi ?), plutôt bronzé, le crâne rasé, avec des lunettes de soleil, pour le coup, on ne voit pas ses yeux. Niveau carrure, il est très musclé, plus que le menuisier de ce matin, et habillé d’un débardeur très moulant et d’un vieux short vert.

Pour faire simple il ressemble en plusieurs points à lui, il n’a juste pas la moustache::

Wow wow ! Mollo petit, je sais qu’on t’a dit de tuer tout les gens qui te verront entrer, mais moi aussi je fais parti des nouveaux ! Regarde.

Il sort une lettre semblable à celle qu’on a trouvée sur le cadavre. Il semble nous prendre pour l’homme qu’on a tué.
D’après ce que j’ai vu à l’entrée, tu ne t’es pas retenu toi.
Ah heu, oui.
Tu es petit pour entrer dans cette école mais vu ce que t’as fait au pauvre homme qui avait du te surprendre, il ne faut pas te sous estimer.
Ah bon ? Et pourquoi une école.
Tu ne t'es vraiment pas renseigné ?
Bah non. Je savais même pas qu’il fallait que je vienne ici.
*Hey Keel. Tu sais qu’il te prend pour le gars que tu as tué ? Garde cette couverture pour mieux t’infiltrer.*
Ah ouai.
Je vois cependant que tu n’arrives pas à ouvrir la porte.
Oui, j’ai beau scanner la carte, ça refuse de s’ouvrir.
As-tu lu le mode d’emplois ?
Il y avait un mode d’emploi ?
En gros, tu ne l’as pas lu. Bref, pour entrer, il faut scanner la carte dans l’autre sens, le laser est plus puissant que celui d’en haut et traverse la carte étant légèrement translucide. Du coup, il lit le code dans l’autre sens, ce qui ouvre la porte.
Ah, je vois.
*Tu n'as rien compris c'est ça. Mon bon. Qui c’est qui avait raison ?*
Tss.
On entre alors ? Moi aussi j’ai hâte de commencer les cours.

Keel scanne sa carte, dans l’autre sens, je le précise bien, je suis trop fier d'avoir encore pu le rabaisser. La porte s’ouvre puis se referme. Elle se rouvre et laisse alors passer l’homme.
Bon et si on y allait, il faut se dépêcher.
Ok.

Sur le chemin,
Au fait, mon nom c’est Thoumam. Steve Thoumam.
Moi c’est Oku… Strawitech. Keel Strawitech.
*Fiou, c'est pas passé loin de la bétise.*
Ravi de te rencontrer Keel. Tu m’as l’air d’être un bon gars.
Merci du compliment.
Aller dépêchons nous, ils vont bientôt faire l’appel.
L’appel ?
Oui, l’appel.
Ah oui c’est vrai…ha ha ha, l’appel. Je m’en souviens.

Du coup, ces deux compères vont plus loin dans le couloir, débouchant alors sur un endroit avec plein de marine en entraînement.
*Oh merde, il y en a autant.*
Ouah, des marine. Trop content !!!
Ah, c’est bien de voir une nouvelle recrue aussi enthousiaste pour entrer dans l’école de marine.
*Mon pauvre gars, si tu savais ce qu'il veut en faire des marines.*
Hein ? École ?
Oui. Je te l'ai déjà dit tout à l'heure. Une école de Marine.
Marine ?
Oui. Pour rejoindre la Marine.
*Ah, en fait fait, on est bien dans la merde. Keel! Surtout garde ta couverture!*
MOI ??!!!!
Oui
Merde !!!!!
Hein ? Tu n'est pas heureux?
Si, Si, ce n'est rien. Ça m'arrive des fois de crier comme ça.

La tête que Keel fait en ce moment est particulièrement hilarante, ha ha, il en pleure.
Mais c’est qu’il est émotif le petit. Pleurer de joie. Je sens que tu fera un bon marine.
*Mono   T-T   Aide-moi. Je ne veux pas entrer dans la marine*
*Ha ha ha, tu sais déjà ce que je vais te répondre. Tu t’es foutus dans la merde, débrouille toi! De toute façon, je ne te serais pas d’une grande aide.*

Keel et son compagnon se dirigent maintenant vers un grand espace, remplis de personne n’étant pas en tenue comme ceux en entrainement.
Nous y voilà.
Où ?
La place des recrue! C’est ici que va se faire l’appel. Prépare ta carte, tu va devoir la restituer pour valider ta présence.
A heu d’accord.

Un vieil homme tout petit apparaît sur un balcon et hurle :
Vos gueules tas de ramassis de merde !

Tout le monde se tait. Et un con sort:
Qui ?
Chut. Regarde en haut.

Keel lève la tête et vois le vieux de la boulangerie. Il Hurle :
Ouah putain c’est le pépé de la boulangerie ! Ça baigne le vieux ? Elles étaient bonne vos pizza !

Tout le monde se tourne vers Keel. Le vieil homme regarde dans les rangs.
Que celui qui a dit ça se signal tout de suite !
C’est moi pépé ! Tu ne te souviens pas.

Le vieil homme ordonne :
Qu’on m’apporte mes lunettes ! Je n’arrive pas à voir cette énergumène.

Un soldat arrive près du Tiran avec une paire de lunette.
Ah mais c’est le garçon de tout à l’heure. Dit moi ton nom !
C’est Keel Oku… heu … Strawitech.
*Tu vas toujours bugger sur ce nom.*
Strawitech hein ? Monte dans mon bureau j'ai à te parler! Vous soldat ! Marquez le présent et commencez l’appel !

Un soldat vient vers Keel et lui indique le chemin.
Vient par là petit.
Ah heu d’accord.

Le soldat nous mène alors à une porte menant vers la salle avec le balcon. Cette salle est plutôt spacieuse, bien décorée, avec un bureau, trois siège dans le fond, une table basse et deux canapé au milieu. Il y a même un réfrigérateur.
*Et ben il vit pas dans la merde ce vieu.*
Ouai. Carrément ça.

Le vieil homme entre puis referme la porte du balcon derrière lui.
Alors petit, assieds-toi je te prie.
A heu d’accord.
Alors comme ça tu t’intéresse à la marine.
Pas du tous.
*Fallait répondre oui imbécile.*
Alors pourquoi es tu ici ?
Pur hasard.
*Bien sur, il va gober ça tu crois.*

Le vieux monsieur sourie.
Et bien vu que tu a trouvé cet endroit, il ne te reste plus que deux solution.
Ah bon ?
Oui, soit tu reste et je te conseil au capitaine qui viendra demain, qui te fera un bien meilleur entrainement que moi, soit on t’enferme dans le cachot et ce même capitaine t'emmènera dans une autre prison.
C’est dur comme choix.
Je sais, mais ce n’est que ce que je puis t’offrir, vu ce que tu as fait à Fred.
Fred ?
Ramenez le corps !
Lequel ?
Ce Fred là, LE Fred Strawitech. Une de mes connaissances, spécialisé dans le combat armé de ciseaux. Assez fort pour une personne normale, mais qui se contente de peu, il aurait pu devenir beacoups plus fort s'il avait suivi mes conseils. Mais bon, paix à son âme.
*C’est pas le gars qu’on a tué ?*
Étrangement, son corps a été retrouvé ce matin devant le portail.
Attendez. On est déjà le matin ?
*Tu t’inquiètes pour ça toi ? Je pense qu’il y a plus important.*
…
Mais sinon, je n’ai pas envi d’entrer dans la marine.
Cela est fort dommage, mais tant pis. Garde !
*Et voilà! On s'est fait cramer.*

Un soldat attrape le sabre de Keel et un autre l’attache, trop rapidement pour qu’on ai le temps d’agir.
Au cachot, on verra ce qu’on en fera plus tard. Faites attention, il a battu Henri en un coup, ne le sous-estimez pas.
Wesh, sérieux caporal ? Ce gosse ?
Oui, ce gosse, il est plutôt dangereux pour son âge, il a tué un homme plus puissant que 5 d'entre vous et a mis Henri à terre en une prise. Et par pitié, évitez de dire « Wesh ». Je trouve ça moche quoi.
Lâchez moi!
Oui caporal. Mais vous parliez de Henri? Votre Henri? La brute sans cervelle?
Mais j'ai dit lâchez moi!
Oui, celui-là.
Merde! Vous allez me lâcher!
*Tu te rend compte qu'ils t'ignorent depuis tout à l'heure?*
On fera bien attention alors. Allez les gars! On-y v...
Mais avant de l’emmener, dit moi ton nom petite teigne.
Mon nom ? Tss, c’est Keel ! Keel Okumura ! Espèce de batard !
Mais c'est qu'il est violent verbalement aussi le gamin! Je vais le corriger un coup.

Le caporal donne un coup de point à Keel. C'est qu'il en a de la force quand même ce vieux.
Aïe! Putain le Salopard! Si j'avais les bras de libre t'aurais moins fait le malin!
Hé Hé. C'est ce qu'on verra. Pour l'instant tu va aller au cachot et rester bien tranquille.Je te butterais! t'inquiètes!
Des menaces? Pff, dans le vide! Ça y est, j’ai fini, emmenez-le.
A vos ordres !

Les deux marines bâillonne Keel puis l’emmènent au cachot.
Toi maintenant, tu va fermer un peu ta gueule, j'ai pas t'entendre, tu fait trop de bruit.

Sur la route, l’un d'eux s’occupe d’ouvrir les portes pendant que l’autre porte Keel.
Il n’est pas si lourd que ça ce gosse.
Bah c’est sûr, vu sa carrure, il ne doit pas être très fort.
Oui mais le Caporal à dit de se méfier de lui.
Pff, « Le Caporal à dit », « Le caporal à dit ». Il dit beaucoup de chose. La il voulait juste nous dire de bien le surveiller. Je pense pas qu’il puisse terrasser Henri en un coup. Ça devait être un pur coup de chance.

Keel se débat sur l’épaule du soldat.
Hum Hum Hummm
Ta gueule le gosse.
Oh! Voila le cachot.

Le garde qui porte Keel le jette dans la cellule et tente de le menotter.
Hey, ses mains sont trop petites, ça sort quand je lui mets les menottes.
Pff, c’est pas grave, enlève lui sont bâillon, détache-le et ferme la porte, ça suffira.
Ok, pas de problème.

Après avoir fermé la porte, les deux marines regardent un calendrier.
Et merde, on est de garde aujourd’hui. C’est chiant de garder le cachot.
Bah, il y a un avantage, on peut dormir.
T’es fou, on a un prisonnier. On ne peut pas le laisser sans surveillance !
C’est qu’un gosse ! Tu crois qu’il va se transformer en monstre et tout casser ?!
Mouai, tu n’as pas tord.

Keel est dans sa cellule, assis à s’ennuyer.
*Tu n’essai pas de sortir ?*
*Pas maintenant, d’après ce que j’ai entendu, ce sera plus simple si je patiente.*
*Ah*
*Maintenant il n’y a plus qu’à attendre.*
*Ne fait pas de connerie comme d’habitude.*
*Oh non, ne t’inquiète pas, je vais m’amuser.*

Les deux marines gardent le cachot, où on est enfermé, et jouent aux cartes. La cellule est humide, une plache accrochée au mur semble faire office de lit, les barreaux semblent plutôt solides et les chiottes sont vraiment dégueulasse, elles n’ont pas dû être lavée depuis des lustre. L’un des gardes, plutôt joufflus et bien portants semble avoir l’avantage dans leur jeu de cartes. L’autre, est petit et ne semble pas être bon à ce genre de jeu, il ne fait que perdre depuis tout à l’heure. De notre côté, Keel s’amuse à aiguiser un os, un fémur il semblerait, en le frottant sur le sol très râpeux. Je me fais chier et je préfère parler à Keel sur se qu’il compte faire. Même si je sais au fond de moi que c'est une grave erreur.
*Bon, récapitulons ! Tu es au cachot, deux marines sont ici pour te surveiller, tes bras sont trop petits pour les menottes donc pour le coup on ne te les a pas mise, ensuite tu sais comment faire pour sortir, mais le lieu est remplis de marine, soit tu te la fait discret et tu te casse, soit tu les tue un par un. C’est ça ?*
Heu… hein quoi ? Tu disais ?
*C’est sans espoir.*
Dit le morbac ! Tu parles à qui ?
A ton cul Connard.
*Et ça sort tous seul ? Comme ça ?*
Ouai !
Je vais le…
Non arrête, ce gosse n’en vaux pas la peine, ils sont tous comme ça les gosses de nos jours.
Ouai, fait ce que te dit ton pote! gros lard.
*Sale raciste. *
Eh ! oh ! Te la ramène pas toi, tu sais pas quoi faire déjà!
*Ben vas-y je te laisse faire.*
Mais il parle a qui.
Pff ! Laisse-le il doit être skyzophrène.
Ouai t’as raison.

Le garde repart à sa partie de carte, juste après que l’autre ai profité de ce moment d’inattention pour regarder ses cartes.
*Pff, mais quel tricheur celui-là.*
*Hé Hé. Voilà une chose favorable pour moi.*
*Ça y est ? Tu te remets à me parler de cette façon ? Ou tu as juste fait exprès ?*
*Va savoir.*
*Et l’os ? C’est pour t’éclater ?*
*Tu verras.*

C’est fou ce qu’il me fait flipper quand il a une idée en tête, soit c’est foireux comme la plupart du temps, soit c’est trop intelligent pour lui et là il me fait peur. Bon, il râpe un os, à chacun ses kifs, mais c’est le fait que ce soit Keel qui le fasse qui rende le tout très…très… indéfinissable. Après plusieurs heures de garde, les deux marines finissent par s’endormir. Et Keel passe à l’action.
Allez ! Si je m’amusais un peu ?
*Tu va faire quoi ?*

Il prend l’os bien aiguisé et dirige la pointe vers son ventre.
Bon. Ça risque de pas te plaire et de faire un peu mal.
*Non tu ne va pas…*

Il se plante l’os dans le ventre. Puis le cache derrière son dos.
Aïe ! Putain, ça nique ! Sa mère sa fait un mal de chien !
*Non, tu crois ? Espèce d’idiot ! Tu veux crever ici ? Quelle idée de se planter un truc dans le bide comme ça sans prévenir!!!! T'es masochiste ou quoi?!*
T’inquiète et... fait moi confiance. Je l’ai planté assez profond pour avoir un peu de sang, mais pas assez pour atteindre mes organes. D'où une hémorragie moyenne, pas trop rapide pour me tuer, mais assez importante pour être soignée.
*Tss, je n’ai pas vraiment le choix. Ne meurt pas ! Je ne veux pas finir mes jours de cette façon.*
Pas de problème.

Puis tout d’un coups, Keel se racle la gorge et se met à crier. Ce qui réveil les deux endormis.
AAAAAHH ! SA MÈRE !!! ÇA FAIT MAL !!!!!!
Hein ? Quoi ? Que se passe t-il ? Hé réveille toi ! Quelqu'un a crié!
Hein quoi? Maman c'est toi? Donne moi des pancakes.
Non idiot! Debout!
Roh! Si on ne peut plus rêver tranquille.

Keel alète de douleur, j’espère que ce n’est pas pour de vrai. Mais ça semble efficace, les deux marines sont affolé.
Oh putain ! Le gosse ! Il s’est blessé !
Mais comment il a fait !
A…Je marchais un peu pour me dégourdir les jambes puis j’ai trébuché.
Mais ça n’explique cette blessure !
C’est un os ! Il est entré dans mon ventre quand je suis tombé dessus! J’ai peur de le sortir et la plaie continue de saigner.
*Quel jeu d'acteur! Tu en fait depuis combien de temps?*
*Te fous pas de ma gueule toi.*
Merde ! Si ça continue il va mourir à cause de l'hémorragie !
Toi va chercher des bandage, je vais voir sa plaie pour l’analyser !
Mais tu va entrer dans la cellule ?
Tu y vois un autre moyen ?
Mais il est dangereux !
Tu faisais le malin pourtant tout à l'heure.
Oui... mais tout à l'heure je n'entrais pas dans sa cage!
Oui mais s'il meurt ici, je te parle pas de la sanction qu’on va se prendre ! On sera peut-être même accusé de son meurtre !
Non pas ça !
Alors dépêche-toi !
J’y vais tout de suite.

Le garde joufflu s’en va en courant et sort des cachots. Pendant ce temps, l’autre garde prend les clés, ouvre la porte de la cellule, la referme derrière lui puis s’approche de Keel pour l’analyser. Pendant l’analyse, Keel lui plante l’os dans la nuque. Le sang gicle et voilà que Keel en est recouvert. Brr, c’est gore.
Voilà… c’est parfait. J’ai mal… , mais tu ne peux plus rien faire et tu va mourir.
*Ce que tu es cruel … et dégueux! C’est qu’un pauvre gars qui faisais son devoir.*
Je l’emmerde son devoir ! Fallait pas qu’il entre dans la marine !
*Toi et ton raisonnement. Et tu fais comment pour l’autre ?*
Ne t’inquiète pas  je vais m’en occuper aussi.
*Moins sanglant s’il te plait.*
On verra.

Il se lève difficilement, jette le corps du marine, prend son uniforme et les clés puis sort de sa cellule.
Maintenant, mon sabre et mon sac… avant que l’autre ne revienne.
*Je crois qu’ils les ont posés là-bas, près de la table. où il jouais tout à l’heure.*
Parfait ! Ça fera moins de chemin.

Il se dirige vers la table de jeu, avec beaucoup de peine, ça ce voit qu’il souffre. Arrivé a sa destination, il prend son sabre et attend à côté de la porte.
*Tu fais quoi ?*
J’attends.
*Qui ?*
Le gros.
*Ah.*

Le « Gros », comme il l’appelle entre brusquement dans la salle et claque la porte derrière lui.
Ça y est! J’ai la trousse de soin ! J’ai raconté à l’infirmier que tu t’étais… Mon dieu ! Mais que s’est-il passé i...

Keel se met derrière lui et lui plante son sabre dans le dos avant qu'il n'ai pu finir sa phrase. Il lui parle à l’oreille.
Rien que tu ne puisses raconter.
*Tu sais que tu fous la pétoche quand tu fait ça?*
A bon?

Il lui retire son sabre et lui arrache la trousse. Quelle délicatesse.
Par contre je te remercie pour ça.
*Dit moi ? Tu es gentil ou méchant avec eux? Faut savoir hein.*
Quoi ? J’ai pas le droit d’être poli ?
*Poli ? Envers un mort ?*
Ouai.
*Dit moi que ce n’est pas vrai. Poli ? Toi ? Ce n’est pas possible. C’est un cauchemar c’est ça ! Oui c’est un cauchemar ! J’aurai du m’en douter ! Keel ne peut pas dire de choses intelligentes ! Il ne peut pas être poli ! Allez ! C’est Un Rêve !*
Dit Mono ? Je crois que ça atteint ta santé mentale quand je perds trop de sang.
*Putain ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas approuver ! Ça ne peut pas être la réalité ! Non ! Je refuse de l’admettre !*
Il faut vite que je me soigne sinon ça va empirer.

Pendant mais crise d’hystérie, Keel s’assoie sur l’une des chaises puis se soigne…
Ah, ça fait du bien de pouvoir s'assoir.
*Je n'approuve toujours pas!*
Tu as fini?
*Non!*
Et sinon, qu'avons nous là-dedans?
*Des truc pour soigner peut-être? Je sais pas sinon. Du chite surement.*
Heu… Tient ? Cette bouteille fera l’affaire pour la douleur.
*Tu as lu ce qu’il y a dessus au moins ?*
A-le-coo-le, Alcool.
*Ne met surtout pas ça sur ta blessure !*
D’après l’une de mes connaissances c’est super efficace.
*Et bien tu pourras dire à cette connaissance de ne plus jamais te conseiller ce genre de chose !*
Ah, elle va surement être vexée.
*Je m’en fous ! Tu me POSE ÇA!!*
Ok ! Ok ! Calme ! Pas de crise de nerf !
*Pitié. Je veux un vrai médecin ! Pas ce trou du cul avec les méthode à la con de ses connaissance*

…Enfin…  il tente de se soigner. Il a fallu que je l’aide en le conseillant, correctement ! Vu qu’il allait vider cette fameuse bouteille d’alcool sur sa plaie. Bon, déjà ça lui aurai fait terriblement mal et je me serai certes bien fendu la poire, MAIS, avoir un Keel normal c’est déjà dur, alors avoir un Keel bourré sur les bras, je ne préfère pas tenter !
Et ça ? C’est bon ?
*Tu crois qu’un gant qu’un gant ça va te soigner. Ah oui, ça va être efficace, tu vas voir, il suffit de le bouffer et tu seras guéri comme par magie.*
Huuum. _ _ _
*Non arrête de réfléchir, tu t’enfonce. Et n'essai même pas de le bouffer!!*
Hey trop classe il y a des ciseaux !
*N’y touche pas !*
Et ça ?
*Tu es blessé et en pleine hémorragie, et tu arrive à me sortir une pommade anti-démangeaison. Et bien j'aurai tout vu.*

Vous voyez ce que je dois supporter depuis toutes ces années. Il est pire qu'un gosse de 6 ans!! C’est un miracle que  j’ai pu survivre dans sa tête. Mais bon. J’ai fini par l’envoyer chier, j’ai pris le contrôle de ses bras et je l’ai soigné moi-même.
Ouah ! Trop bien fait ! Je ne sens plus rien !
*C’est mieux que si c’est toi qui l’avait fait*
Merci Mono.
*Pff… N…Ne me remercie pas. C’est… c’est chiant. Voilà ! Tu… Tu es chiant !*
Comment t’en est arrivé là ?
*Je t’en pose des questions ?*
Mais elle est encore là ma blessure au moins?

Ce crétin tape sur son ventre.
Waïe! A ouai, elle est toujours là.
*Sans blague sombre crétin!*
Bon, maintenant que je suis d’aplomb, on va aller foutre le bordel un peu là-bas !
*Misère. Il va recommencer.*

Keel enlève ses vêtements, les met dans son sac puis enfile l’uniforme qu’il a pris à l’autre garde.
*Mais qu’est ce que tu fous ?*
Ça se voit pas ?
*Absolument pas.*
Je change d’habits.
*Non, tu crois ? Tu penses que je ne l’avais pas compris ça ? Je parle de pourquoi tu change d’habits ! Idiot !*
Mes autres habits sont sale, avec le sang dessus ce serait trop suspect.
*Tu t’inquiète de la discrétion toi maintenant ?*
Pour le début c’est important.
*Hum, bien sur.  Avoue c’est pour autre chose.*
Non
*A-voue !*
J…Je te dis que non
*Avoue merde ! C’est pas la mort !*
D’accord, j’avoue, tu me fais chier !
*Donc ? Pourquoi ?*
Je voulais essayer de tuer dans un uniforme de marine pour voir ce que ça fait.
*Et donc ?*
Ben là je me rends compte que c’est nul. Ça pue, c’est moche et c’est trop serré.
*Tant pis, tu feras avec.*
Je veux me changer.
* Trop tard, tu fais avec. Et comme tu l’as si bien expliqué, même si c’était un mensonge, c’est plus crédible de se balader dans un habit qui n’est pas taché de sang.*
Pff. C’est nul.

Après cette très intéressante discutions, Keel sort des cachots et prend les escaliers pour retourner sur la grande place.
Attend mais je remarque ! On était sous les sous terrains ?
*C’est que maintenant que t’y fait attention. C’est pas du tout comme si on t’a porté pendant plusieurs minute et qu’on est descendus pendant longtemps dans des escaliers.*
Ah ouai c’est vrai.
*Tu sais quoi. Remonte. Et ne me fait plus chier avec tes remarques débile.*

Keel monte les escaliers en courant et je remarque qu’il manque un petit quelque chose à notre déguisement. Le temps de réfléchir, j'ai fini par trouver.
*Keel !*
Ouai ?
*Met la casquette que tu as piquée au marine.*
Hein ? Mais pourquoi ?
*Parce que.*
Attend mais elle pue, elle est crade et je n’ai pas envie d’attraper je ne sais quelle maladie. T’as vu l’autre gars quand je lui ai enlevé la casquette? Il avait de la calvitie. Je veux pas devenir chauve!
*Meuh non, ça ne s’attrape pas ce genre de chose.*
Si !
*Je m'en, fous, de toute façon tu la mets.*
Non
*Tu – La – Mets !*
Crève. Je ne la mettrais pas.
*Tu la mets tout de suite ou je te la fait bouffer.*
Ok ! Ok ! T’es chiant.

Keel prend la casquette au fond de son sac tout en continuant de courir.
Et maintenant.
*Voilà ! Et maintenant tu la met et tu sera un bon toutou à son maî-maître. *
De un Mono, je ne suis pas un chien, donc va te faire voir.
*Je m’en fous, met-la maintenant.*
Et de deux, tu la vois la casquette ? Regarde-la bien ! Ta casquette, elle va se faire FOUTRE !!!

Ce petit emmerdeur jette la casquette par-dessus la rambarde des escaliers et celle-ci tombe tout en bas. Ce petit con a bien fait en sorte qu’on ne puisse pas aller la récupérer. J’ai envie de le tuer quand il me fait des coups comme ça, ce n’est pas imaginable.
*Espèce de CONNARD !!!*
Hé Hé ! Dans ta gueule !
*Tu sais que tu m’emmerde !! On va te reconnaître tout de suite quand tu seras là-haut !*
Je m’en fous, je vais tous les butter de toute façon.
*Espèce de chieur né ! T’es un emmerdeur de première avec ton esprit de contradiction!*
Et fier de l’être ! Surtout avec toi ! Ha ha !
*Je vais devenir fou.*
Ça y est ! On est tout en haut.

Il regarde un coup en bas.
Wow ! Putain ce que c’est profond !
*Vu le temps qu’on à mis pour arriver ici, sûr que ça descend profond.*
On ne voit même pas la casquette. Hé Hé!
*Ne revient pas sur ça.*
Mais bon ! Maintenant, c’est l’heure de s’éclater !

Keel défonce avec fracas la porte qui détruit tout ce qui ce trouve devant elle.
*Tu sais que ça n’existe pas pour rien les poignées de porte.*
Rien à battre ! C’est l’heure du festin !! Je vais tous vous saigner !!!
*Keel en mode discrétion. Tu es le meilleur des ninjas, enfin, de ton point de vue. Je ne trouve même plus les mots pour décrire ta stupidité en fait.*
Ramenez-vous !!!

Un silence de mort pèse dans les sous terrains.
Vous m’écoutez ou quoi! Merde !

Un silence si intense qu’un écho retenti.
Non mais je rêve !!!! Ces salops m’ignorent !! Je vais les trouver puis les secouer un peu moi !
*Et si tu réfléchissais juste un petit peu. Ah oui, j’oubliais, c’est une chose que tu ne sais pas faire. Bref, c’est trop silencieux. Il y a donc deux solutions possibles. Soit on nous observe, soit il n’y a tout simplement personne.*
Ah ouai ? Et ils sont caché où alors !!!! Je veux niquer du marine moi !!
*Cependant, j’opterais plus pour ma seconde hypothèse, vu la tête d’idiot fini que tu as, je pense qu’ils auraient attaqué depuis longtemps.*
Et ils sont où alors s’ils ne sont plus ici ?
*Ils sont peut-être remonté, je vois pas où ils pourraient aller à part là-haut.*
Ah les nul ! Ils ne peuvent pas attendre sagement que je vienne !! Faut qu’ils partent avant !
*Tu te rends compte que le monde ne tourne pas de toi ! Et heureusement ! Qu’est-ce qu’il serait sinon.*
Moi je dis F*** le Monde !!
*Va te suicider tu ferais mieux.*
Ta gueule ! Je vais sortir d’ici !! Et tous les tuer!!

Keel fonce vers la porte par laquelle nous sommes arrivés tout à l’heure et tente désespérément de l’ouvrir.
Gnn ! Gnn ! Ouvre-toi saloperie.
*T’as déjà oublié qu’on avait besoin de la carte pour ouvrir cette porte ?*
Ah mais oui ! C’est vrai ! J’avais complètement oublié !
*Poisson Rouge.*

Il cherche dans son sac, dans ses poches, dans son pull, dans son T-shirt, et même dans son caleçon ! Je sais, c’est stupide, mais il m’a déjà fait le coup. Après avoir cherché un peu partout sur lui quoi, il n’a rien trouvé.
Merde ! Elle est où ?!
*Ça y est ? Tu nous refais le coup d’avec les sous ?*
Mais Non !
*Il on du te la prendre alors.*
Grrr
*Il y a peut-être une autre sortie.*
Grrrrrr
*Je ne vois pas comment faire sinon.*
Grrrrrrrrrrr
*Et t’arrête de grogner toi ! Je n’arrive pas à réfléchir correctement !!*
Ce boitier, il m’emmerde !
*Et alors? Ça te donne le droit de grogner?*
Ben tu vois…

Il dégaine son sabre.
Ce boitier…

Le lève.
Je L’EMMERDE MOI AUSSI !!!!!

Cette scène est plutôt violente est difficilement descriptible de mon point de vue, mais pour faire simple, il défonce le boitier et s’acharnant dessus avec son sabre. Par la suite, celui-ci tombe et Keel l’écrase avec son pied plusieurs fois.
Saleté ! Saleté ! Chose inutile ! Crève ! Crève !

Bref, à la fin ce n’est même plus un boitier mais un simple tas de ferraille. Puis, la porte ne s’ouvre toujours pas.
Elle me cherche en fait.
*Non, c’est toi qui est con.*

Keel remarque alors le bureau du caporal qui est ouvert.
Hum…J’ai un petit creux.
*Dans un moment comme ça ?!*
Mais j’ai rien mangé depuis les pizzas et tout le reste. Et l’heure du p’tit déj’ doit être arrivée depuis le temps que je suis dans cette cellule.
*En tout cas, il y a un truc qui est sûr, c’est que je peux faire confiance à ton horloge interne quand il s’agit de manger.*
Aller, je vais lui dévaliser son frigo ! Et lui détruire son bureau par la même occasion !
*Ça par contre, c’est optionnel.*
Non ! Je veux foutre le bordel dans son bureau un point c’est tout !
*Sale gosse. Tu n’as vraiment pas grandi depuis tes huit ans. Ça régresse même.*
Pff ! Laisse-moi tranquille.
*Ah mais si je le pouvais ! Ça ferais longtemps que je t’aurais abandonné ici.*
Tu ne te serais pas amusé alors. Bon ! Je c’est parti ! À table !!

Keel laisse la porte puis fonce vers le bureau du boulanger. Arrivé à l’endroit voulu, ce goinfre de Keel fonce tout de suite sur le réfrigérateur. Il l’ouvre et découvre une montagne de nourriture.
Wow ! Et ben ce n’est pas de la merde qu’il a ce gars!
*Tu crois qu’il va se contenter d’une bouffe de merde alors qu’il a franchement l’air d’en avoir plein les poches ?*
Ah. J’y avais pas pensé.
*Déplorable. Tu es déplorable.*

Il sort tout du frigo, et pose toute cette nourriture sur la table basse.
Ça c’est fait ! Maintenant ! J’aime pas ça déco !

Keel sort son sabre et saccage le bureau. Il déchire la tapisserie, détruit le pauvre bureau, déchiquète les canapés, coupe le lustre, casse les vitre, fend le plafond… En gros, c’est un vrai délinquant.
Ah ! Ça me rappelle beaucoup plus mon enfance cette déco. Je préfère franchement ça à sa déco pourave.
*C’est toi qui a de mauvais goût. On t’a mal éduqué.*

Keel fini par s’affaler dans les restes du canapé un s’enfile tout ce qu’il a sorti du réfrigérateur. Pendant son festin, Il remarque un tableau du caporal et perçois une lumière rouge clignotant derrière celui-ci.
Rouge ! J’aime !

Il se dirige vers le tableau.
*Non Keel ! C’est rouge, donc ce n’est pas net.*
Pff ! Toi et tes théorie à la noie ! Voyons voir ce que c’est.

En enlevant le Tableau. Il le jette. Je suis sûr que ce tableau peut valoir très cher, mais ce crétin le jette. Il n’a pas du tout la notion de valeur ! Voilà la raison pour laquelle il ne gagne jamais d’argent.
Un bouton ! Et rouge ! Il fait quoi ! Il fait quoi ?
*Tu m’as l’air supe… Attend ! Rouge ?! BOUTTON !? N’appui surtout p…*

Vous savez quoi ? Il appui dessus. Oui Oui. Vous avez bien entendu. Il appui dessus. J’en ai marre. J’ai envi de me suicider avec une idiot pareil sur les bras.
Auto _ destruction _ dans _ une _ minute.
Hein ?
*Keel. Je te déteste.*
Quoi ?
*Barre-toi de là !!!! Tout va péter !!*
Merde !

Il pique un sprint phénoménal et fonce vers la porte.
*Keel ! La porte ! On fait comment !*
Auto _ destruction _ dans _ Quarante _ secondes.
Je l’explose ! Pas le temps de réfléchir !!
*Quoi ? Mais tu ne pouvais pas le faire plus tôt ?*
Non ! J’avais pas envie !
Auto _ destruction _ dans _ trente _ secondes.

Il dégaine son sabre et fend la porte en deux, juste fendu. Je m'attendais à mieux.
*Elle est juste fendue ! On est foutu ! C’est encore à cause de toi ça ! Idiot ! On va crever comme des cons par une simple auto destruction. T-T Et je ne peux même pas écrire mon testament.*
Tu vas arrêter d’être pessimiste !?
*NON !  C’est toi qui es trop positif ! On a une porte fermé juste face à nous et une auto destruction en marche.*
Auto _ destruction _ dans _ vingt _ secondes
*C'est quoi ce minuteur? La vitesse varie.*
Un simple coup de pied est elle tombe.
*Ben alors casse-la et grouille !!*

Keel s’arrête juste devant la porte.
*Mais tu fous quoi ?!! Tu veux crever???!!*
Ici !!
*Hein?*

Il donne un gros coup de pied dans la fissure  et la porte se casse en deux.
*What?*
Et voilà. Il n'y a plus de porte.
*Bon, Maintenant courre !!!!!!*
Auto _ destruction _ dans _ dix.

Keel va a toute allure dans les escaliers pendant que moi je m’affole dans sa tête.
Neuf
*Ah putain on ne va pas y arriver !*
Huit
Mais si voila la sortie. Ah … putain … ça c’est rouvert cette saloperie. Ça nique. Ça fait mal putain.
Sept
*Quoi ?!! Continue de courir !! Je m'en fous que t'as mal!!*
Six
Ouai, on ne va pas tarder à être en haut.
Cinq

Keel continue de courir, mais sa vitesse est nettement diminuée, ça se voit qu’il souffre.
Quatre
*Aller, on va y arriver !, On y est presque! _ _ _ Non!!! On y arrivera jamais!! On et foutus!*
Trois, Soixante-cinq, Quatre-vingt dix, cinquante et un, Neuf…
*Et non mais c’est quoi ce décompte à la con !!*
On y est !
… Non, je rigole, Zéro.

Bon c’est dur à expliquer de mon point de vue, mais tout pète, un son affreux d'explosion retenti et a surement fait mal au oreilles de Keel par la même occasion. Ce qui est très chiant, c'est que juste quand il me sort qu’on est arrivé, tous explose et nous propulse dans les airs. Pour le coup, il prend la pose de super héro.
Je Vole !!! Trop Bien !!
*Mais … Mais… Qui à fait ce décompte de merde ! Et Keel ! Je te signal qu’on vole ! Ce n'est pas du tout normal !!*
Je sais ! C’est super !
*Et tu as pensé à l’atterrissage ?*
Heu… Non.
*On est mort.*
Mais non, je vais trouver une solution.
*Ah d’accord, je rectifie, on est doublement mort.*
Regarde ! Je vois des marines ! Year ! Je vais tous les butter !! Ha Ha Ha !

Deux marine marche tranquillement dan la rue. Je parviens à déduire que ce sont des rasta à leur façon de marcher, à leur façon de marcher en rythme et aussi la grosse radio que se trimbale l'un d'eux. Pour être franc je savait pas que des gens comme eux entraient dans la marine. Ils s'arrêtent.
Hey Nick !
Ouai ?
Il y a un truc qui vient d’exploser là-bas. C’est pas l’école ?
Ah ouai. Si surement.
On n’y va pas ?
Non. C’est pas notre secteur.
A Ok.

Ils marchent un peu et l'un d'eux se retourne puis aperçois un couillon quoi vole.
Hey Nick !
Ouai ?
Il y a un truc qui vient par ici.
Où ça ?
Là. Tu ne voit pas ce truc noir qui approche ?
Ah si. Hum, surement un mouette.
Elle fait un bruit bizarre ta mouette alors, on commence à l’entendre.
OuuuuuuuuuNyyyyyAAAAAAA !!!!
*C'est quoi ces cri que tu pousses?*
Attend je regarde un peu plus.
Alors ?
Oh putain ! C’est un gosse ! Il vole ! Cooool.
Quoi ? Ça vole maintenant ? Cooool.

En gros, ces deux là voyent un idiot volant s'approcher dangereusement et il ne bronchent pas. Il trouve juste ça Cool. En fait je me rend compte que j'ai juste atterri dans un monde de taré mentaux. Même dans les marines on trouve des cons. Attention, je ne dit pas qu'ils sont plus con que Keel. Plus con que lui, tu meurt. La preuve, il pousse des cris idiot depuis tout à l'heure.
YYYYyyaaaaaattt…
Il se rapproche !!
Hey man, on ne devrait pas se reculer?
Hey gam…
Taaaaaaaaaaaaa !!!

Dans un gros « boum », Keel atteri sur le marine, qui se fracasse contre le sol et glisse jusqu'à atteindre le mur d’une maison, dont un mur est détruit par le choc. Une vieille dame, son mari et un petit garçon sont attablés et nous regarde avec des yeux écarquillés. Bon, je pense que vous l’avez compris, le marine est mort sur le coup. Keel lui est tranquille, à genoux sur le torse du cadavre.
*Je viens d’avoir la pétoche de ma vie !! J’ai cru qu’on aller y laisser la peau !!*
Désolé pour le dérangement, continuez votre repas paisiblement.
*Et tu n’as que des excuse a dire à ces gens plutôt qu’a moi !!*
Mamie, le garçon qui vole nous a parlé.
Mange mon petit, mange.
*Je crois qu’ils essaient d’oublier notre présence.*
Bah tant pis. On aura qu’à les tuer s’ils voient trop de chose.
*Ne dit pas de connerie idiot.*
Ha Ha ! Oh… Merde, celui-là est déjà mort. C’est fragile c’est truc là ici. De vrai petite nature. Aïe.
*Vu le choc qu’il s’est pris, n’importe qui en mourrait.*
Oh. Ah j’oubliais. Merci monsieur de m’avoir servi d’amortisseur.
*Ne le remercie pas pour ce genre de chose !!*
Et l’autre ? Aïe.
*Va falloir resoigner.*
Hey Nick ! Je crois que le gosse vient de t’atterrir  dessus. Nick ?
Dit moi toi ? Ils sont où tes potes ?
Là-bas, au port. Pourquoi ?
Pour rien.
*Quelle réponse très descriptive*
Et Nick alors ?
Hum… reste avec lui. Et fait pas chier.
*Tu ne le tue pas ?*
Non
*Miracle ! Je vais commencer à croire au ciel, ou pas, Keel épargne un marine.*
Ne va pas en faire tout un fromage.
*Si, c’est un truc à fêter même.*
Tu sais quoi, je vais aller me soigner.
*STOP !!*
Quoi ? Tu as vu d’autre marine ?
*Non. Tu vas aller chez un VRAI médecin cette fois. Et pas de Chichi !*
Tss, c’est nul.
*Si je me souviens bien, normalement il y en a un juste à droite à cette intersection.*
Genre, tu te souviens exactement où il y a un médecin alors qu'on a visité qu'une seule fois la ville.
*Ouai et alors. Ça te dérange? J'ai un cerveau moi, au moins. Et je m'en sert. Va te faire soigner maintenant!*
Allez, trop content… je vais chez un médecin. Quelle grande utilité.

Je sens beaucoup de sarcasme dans ces mots mais je préfère me taire, tant qu’il va chez le médecin, moi ça me va. En tout cas, c'est mieux que ces méthodes chelou à la con.

Keel se dirige dans la direction que je lui ai indiquée et arrive face à la porte du cabinet. Il lit sur une plaque dorée :
Heu… D_C _ nic _ al _ don.
*C’est Docteur ! Du fion ! Pas D C.*
Dit moi. C’est quoi ce nom chelou ?
*C’est un médecin. Ils ont tous des noms bizarres. Maintenant tu entres et tu te tais.*
Pff, il m’inspire vraiment pas son nom, mais si tu le dit.

C’est un explois que Keel ai gobé ce que j’ai dis. De toute façon, nom bizarre ou pas c’est un médecin. Il va le soigner. Keel entre dans le cabinet. Et aperçois une personne derrière un énorme bureau. On ne voit que le haut de son crâne.
Je cherche le doctueur Nique-je sais plus quoi.
*Tu le fait exprès. Avoue. Tu as fait exprès de dire « Doctueur » hein ? Et son nom aussi?*
De quoi ?
*Oublie. C’est trop compliqué pour toi.*

Keel voit le haut de crâne qui se déplace. Puis une vieille dame, toute petite apparait.
Attend mais elle n’était même pas assise ?! Elle est mini cette vieille.

La petite vieille s’approche de Keel avec des petits pas très rapide. Puis lui fait signe de se baisser et de tendre l’oreille. Elle lui hurle ceci à l’interrieur.
JE NE SUIS PAS PETITE !!!!! C’EST VOUS QUI ÊTES TROP GRAND !!!!!!
*Toi et le tact ma parole. C’est pire que l’huile et le vinaigre.*
Mais…Mais…mes…mes…mes oreilles. Je ne les sens plus.
Cela vous apprendra. La salle d’attente c’est par là espèce de garnement. Je vous préviendrai quand le docteur sera prêt à vous recevoir.

Keel va s’installer dans la salle d’attente. Une autre personne y est déjà présente. C’est un homme, à peu près la quarantaine. Il se tient la bouche, il semble avoir mal aux dents, même très mal vu qu’il en a les larmes aux yeux. Keel s’assois juste en face de celui-ci. On entend alors des cris à côté, l’homme tremble. On voit un homme tout blanc, dans un brancard, sortir de la salle, porté par deux personne plutôt musclé. L’homme juste en face de Keel panique et commence à s’en aller mais un homme en blouse blanche, sûrement son dentiste, arrive et lui signal que c’est à son tour.
*Hé ben je le plains ce pauvre gars.*
Ah. Pourquoi ?
*Je ne sais pas, mais je ne le sens pas ce dentiste. Vu les cri qu'on entendais à côté et le gars qui vient d'en sortir...*
Ah. Tient des jouets !
*Tu ne vas pas jouer avec ça.*
Pff, t’inquiète.

Deux minute plus tard, il est en train de s’éclater avec des jouer pour les gosses. Voyez la mentalité de ce gars. - soupir-  Misère, ce truc va encore mal finir.
Tchou-tchou ! Le train va partir et tout le monde va pouvoir débarquer.
*Mais arrête de t’amuser avec ça !*
Bla bla bla, le train fait trop de bruit, je ne t’entends pas. Wow ! Trop classe ces stylos ! Et il y a même un piano là-bas!
*Je crois qu’un jour je vais vraiment finir par abandonner.*

Un quart d’heure de souffrance après, enfin, ma propre souffrance psychologique, un autre médecin entre dans la salle et voit Keel, recouvert de trait au crayon, de toutes les couleurs, avec un masque sur le visage et un rideau pour cape.
C’est à v…
Je suis un héros ! J’ai volé !
*Vieux, tu viens de le choqué. A vie. Je pense.*
Bonjour.

Le scientifique prend une photo puis s’en va.
*Le choc a été trop fort. La photo était trop tentante. Tu es tellement ridicule que c’en est marrant.*

On entend alors depuis la réception :
Monsieur le gars bizarre ! Et sans tact par la même occasion, c’est votre tour.
Ah… Heu… Ouai ! J’arrive. Une minute!

Keel se débarrasse de tout ce qu'il a sur lui, va se nettoyer tout les traits de crayons et entre dans la salle devant laquelle se trouve le médecin, qui referme la porte derrière eux. Dans la salle, Keel aperçois des armoires remplies d’objets étranges, des tableaux représentant plusieurs médecins, une table en plein milieux de la salle, et plusieurs animaux empaillés.
Cette salle me fous vraiment la pétoche. Je n’ai vraiment pas confiance.
*Pff, c’est qu’une salle.*
Et t’es sûr qu’il est médecin ce gars ? Moi je dirais plus qu’on est dans une salle de torture et qu’il est le bourreau, tu as vu tous ces objets pas nets dans les armoires ?
*Ce sont des objets pour soigner idiot, même si j’ignore leur utilité, je ne pense absolument pas que ce soit pour la torture. Fait lui confiance.*
Hum. Mouai bof.

Le médecin s’assoit à son bureau et indique à Keel de faire de même. Il entame ensuite la conversation.
Bonjour mon garçon, qu’est ce qui t’amène ici.
C’est Mono.
Hein ?
Oui! Mono!
Quoi? Qui est Mono?
*Il ne te demande pas qui t’as emmené ici ! Bourrique! Il te demande pourquoi tu es là !*
Ah, heu, j’ai une blessure.
Ah, montrez-la moi je vous prie.

Keel ôte les habits de marine qu’il a sur lui et les jette à la poubelle.
Mais…vos habits ?
Pff, j’en ai d’autres.

Il enlève ensuite le bandage et montre la plaie au médecin.
Ohw, c’est une vilaine blessure. Comment vous l’êtes vous faite ?
Bah, pas grand-chose, je me suis juste planté un os bien aiguisé dans le ventre.
Ah…heu…oui…pas grand-chose…comme vous le dites.
*C’n’est pas grand-chose ça pour toi ?*
Ben ouai.
Je vais vous arranger cela avec quelques points de suture.
Ok.

Le médecin sort d’un des tiroirs de son bureau une bobine de fil et un petit crochet puis indique à Keel un lit d’hôpital, dans le fond. Je ne l’avais pas remarqué celui-là, il est bien caché.
Asseyez vous ici je vous prie. Vu la grosseur de votre plaie, je ne vais pas pouvoir anesthésier, je vais devoir le faire à vif.
D’accord, j’ai l’habitude de toute façon.

Oui, Keel est pour moi la personne qui a eu le plus de points de suture pour des blessures faites par pure stupidité. Bref, le médecin lui recoud le tout puis lui annonce :
Sur ce, autant en profiter, laissez-moi maintenant vous ausculter afin de vérifier votre état de santé.
Pas de problème.

Le scientifique prend alors un stéthoscope et écoute les battements de cœur de Keel. Sauf que cet idiot ne comprend même pas ça.
Heu, m’sieur, tu trouveras rien, je suis un mec. Il n’y a rien pour toi.
Ah heu, d’accord.

Il s’arrête. Et demande à Keel :
Dites moi, êtes vous vacciné du tétanos?
Vacci-quoi ? Du téta-quoi ?
Je prends cela pour un non.
Ah.
Je vais chercher mon matériel et j’arrange cela tout de suite. Il est très important que vous soyez vacciné.
Heu, ouai, d’accord.

Le docteur s’en va. Keel se lève et commence à fouiller un peu partout.
J’ai la dalle putain. Il n’a pas un truc à bouffer ?
*Non mais Keel arrête de fouiller ! Tu n’es pas chez toi !*
Pff, j’suis comme un chat, partout c’est chez moi.
*Ne prend pas cette excuse bidon qui sort de nulle part !*
J’m’en fous. Oh! celui-là est fermé à clé.     En essayant d’ouvrir un tiroir.
*N’essai même pas !*
Ma dague! Où qu'elle est?
*Non !*
Si !

Il explose la serrure. Et trouve une bouteille étrange. Entourée de papier bulle.
Tient ? C’est quoi ce truc ? Nitro _ glycérine. Hum… connait pas. Ça doit être super bon si c’est aussi protégé.
*Nitroglycérine. Ce nom me dit quelque chose, mais je n’arrive pas à m’en rappeler.*
Pff, arrête de réfléchir pour rien, c’est buvable, Point.
*Hum.*

Keel s'apprête à ouvrir la bouteille, mais des bruits de pas approchent.
Merde, voilà l'autre qui revient !

Keel referme le tiroir, pose la bouteille sur la table et fonce se rassoir. Le docteur entre avec un boite entre les mains.
Bon, maintenant que j’ai le matériel, nous allons pourvoir commencer.
Commencer quoi ?      Comme s'il n'a rien fait.
La vaccination pardi! Tendez votre bras ici.
Heu ouai.
*Ouah, c'est quoi cette expression qu'il nous sort?*

Le docteur ouvre la boite et sort un flacon qu’il pose sur le chevet du lit. Il sort ensuite une seringue et une aiguille, les assemble puis reprend le flacon.
Hein ? Att…Att… C’est quoi ça ?
*Une aiguille.*

Il aspire le contenu du flacon et le met dans la seringue.
Mono ! Attend, i…il va faire quoi avec ça ?
Oh ! Vous me parliez ? Je vais vous injecter le vaccin, à l’aide de cette seringue, dans votre bras.
WHAT ??! Mono ! Il veut me planter ce truc ! Je te l’avais dit ! Je savais qu’il était chelou ce mec !
*Calme-toi ! C’est juste une piqure !*  -synchro-   Calmez vous ce n'est qu'une piqure.
Et puis quoi encore ! Je ne veux pas !

Cet idiot se lève et se met à courir dans la salle, et le docteur se met à sa poursuite. Pour être franc, c’est du gros n’importe quoi, deux gars qui se coursent autours d’une table juste pour un vaccin. Moi je dit, deux gros gamin. Voilà!
NOOOOOOON ! JE VEUX PAAAAAAS !!!
Monsieur restez tranquille ! Vous n’allez rien sentir !

La course continue et en tournant autour de la table, celle-ci tremble légèrement et le flacon se rapproche du bord. Par chance, la secrétaire débarque et les engueule :
VOUS ALLEZ ARRÊTER CE BOUCAN MERDE !!! ILS Y EN A QUI BOSSENT ICI !!!!
Mais… il veux me piquer !
Je m'en fous!

La vieille dame repart. Mais pendant ce moment d’inattention, le médecin en profite pour piquer Keel.
WASH !! ÇA FAIT MAL ! C’EST QUOI ! IL M’A PIQUÉ PUTAIN ! LE POISON VA ME TUER !!! ADIEU MONDE DE MERDE !!
Wow, ça fait longtemps que je n'ai pas eu de patient qui refuse à ce point un vaccin.

Keel s’évanoui. Mais quelle chochotte. Tout ça pour une piqure. Une bonne vingtaine de minutes plus tard je me sens dans l’obligation de rompre ce bénéfique moment de repos, pour moi. N’allez pas penser que cela me gène de le réveiller, au contraire, mais, ce qui est chiant c’est que si je le réveil, ce moment de tranquillité, très rare, me sera ôté. Pff, c’est chiant la vie. Bon, je le réveil.
*Keel ? Keel ?*
Hum…
*Keel ?*
Hum ?
*C’est l’heure de manger.*
Ah ouai ? Ça y est? je suis mort ? Le poison a fait effet ? Non ? Yes !  En se redressant d'un coup.
*Pourquoi tu serais mort ? C’est juste un vaccin !*

Keel est sur le lit d’hôpital, allogé. Je sait, ne me blâmez pas, j’en ai juste profité un peu. J’ai juste pris le contrôle de son corps. Mais je n’ai pas fait de bêtise ! Je ne suis pas con comme ce débile de Keel. Je l'ai juste allongé sur le lit.  Bref ! Keel se lève et découvre le corps du médecin, étendu et le dos parsemé de seringue.
Et pourquoi il est à terre lui ?
*Pff, après que t’as gueulé, la secrétaire est revenue avec plein de seringue et voilà ce qu’elle a fait de lui.*
Il est mort ?  En le secouant avec le bout de son pied.
*Je ne pense pas, la secrétaire m’a demandé de lui dire qu’elle le tuera la prochaine fois. Et qu’elle va refaire le plein de morphine*
Ah. Bon ben vu qu’il ont fini, je m’en vais.
*Tu ne payes pas ?*
Avec quoi ? Je n'ai pas assez je pense.  Et à qui ? Il n’y a personne qui puisse me demander quoi que ce soit.
*Et le gars d'à côté ?*
Le gars d’à côté ? Mais il n’est pas médecin ! Sur la plaque il y avait écrit plombier ! Il n’y a qu’un médecin ici !
*Mais aussi dentiste!*
En tout petit! Ça ne compte pas! Et tu as tant que ça envie que je paye?
*Bon! Va! VA ! Fait ce que tu veux !*

Keel remet ses vêtements, ses vrais vêtements. Oui, ceux qui sont dégueulasse, plein de sang partout ! Il reprend toutes ses affaires, sort du cabinet et demande à un homme âgé où est le port.
Alors mon petit, tu prend à droite par là, puis du va tout droit, à l’intersection tu prend à gauche, ensuite tu prends encore une fois à droite, tu iras ensuite dans la première petite ruelle que tu croiseras, il n’y en a pas beaucoup, tu ne la rateras pas, s’il n’ont pas réparé la cloison de bois, tu va tout droit et ensuite les quais seront à droite.
Heu, ouai, je vais tenter de retenir ça.
*Heureusement que MOI j’ai bonne mémoire.*

Keel s’en va après avoir remercié le vieil homme. Sur le chemin, il voit la vieille secrétaire et se cache.
Il ne faut surtout pas qu’elle me choppe cette furie.

Soudain, un grosse explosion retentis, Keel regarde et aperçois le médecin, à la porte de ce qu’il reste de son cabinet qui vient tout juste d’explosé. Il fait une tête dans ce genre :

Spoiler:

La secrétaire va vers le médecin, sort un papier de son sac et s’en va. Le médecin regarde les décombres de son cabinet, va retrouver son sac, écrase le papier, le jette et s’en va à son tour.
C’est quoi ce papier ?
*Ne soit pas curieux ! Ce ne sont pas tes affaires ! En plus, plein de gens vont sûrement débarquer pour voir ce qui s’est passé.*
Pff, ça va être vite fait. Je vais juste y jeter un coup d’œil.

Il ignore mon conseil et cour déplier le papier. Celui-ci est un papier de démission.
Wow, pas intéressant.
*Je te l'avais dit.*

Keel marche un peu et là, l'illumination:
*Ça y est je me souviens !*
Hein ?
*La bouteille de tout à l’heure ! Celle que tu voulais boire !*
Ouai, heu, nitro-machin truc
*Je savais que j’avais déjà entendu ce nom quelque part !*
Ah bon ?
*C'est une solution dont les molécules à l’intérieur sont très instables, donc c'est hautement explosif ! *
Classe ! Et donc ?
*Tu te rends compte que tu voulais boire ce truc !*
Ouai. Mais je ne l’ai pas fais.
*Tu n’as pas pu ! C'est totalement différent! Tu voulais le faire mais les circonstances t'en ont empêché! C’est un miracle que le chose ai fait que tu ne puisse pas le boire !*
Si c'est explosif, alors je crois que…
*Non ! Ne le dit pas ! Je pensé déjà savoir ce qu’il s’est passé. Et si c'est exact, ça veut dire que c'est encore de ta faute ! *
Ah, Ok.
*Mais qu'Est-ce que tu as a tout faire exploser en ce moment!*

Ce qui s’est passé. Je pense que vous l’avez sûrement deviné vous aussi.:

Pff. Et le port sinon ? Il est où déjà ?

Avec tout ça, j’ai complètement oublié le chemin que nous a indiqué le vieil homme. Il va falloir que j’improvise, en espérant qu’on finira bien par arriver au port. Bon, il va falloir que je simule que je m’en souviens.
*Je rêve ! Tu as déjà oublié ? Il faut aller tout droit espèce de passoire !*
Ah. D’accord.

Keel va dans la direction que je lui indique et arrive à un croisement.
*À droite maintenant.*
Ok Patron !
*Pff, c’est quoi cette expression.*

Au bout d’un ou deux quart d’heure d’orientation par pur hasard, Keel continue à suivre aveuglément mes instructions. Une obéissance très rare de sa part qui n’est pas à m’en déplaire. Cependant, je sais pertinemment que les routes qu’on a suivies sont du gros n’importe quoi. Je suis même  sûr qu’on a déjà pris plusieurs fois la même rue sans que Keel ne le remarque. On arrive à un carrefour.
*Hum, si je me souviens bien, c’est à gauche.*
A gauche toute ! Marines ! J’arrive ! Ah ! Ah ! Ah !

Je comprends maintenant pourquoi il m’écoute comme un chien à qui on donne des ordres. Sauf que pour le coup, je n’ai pas fait attention au personne nous entourant et voilà qu’un personne nous interpelle :
Vous !!
Hein ? Qui ?
*Merde, je crois savoir à qui appartient cette voix. Il fallait qu’on tombe sur lui.*

Keel se retourne. Et voit le médecin marcher vers lui à pas vif et particulièrement en colère.
Oh ? Mais c’est le médecin. Merde.
Vous avez osé partir sans payer !! Et pour couronner le tout ! Vous faites exploser mon cabinet !!
*Il est très en colère. C’est pas bon.*
Carrément.

Il est jute en face de Keel et il l'attrape par le col.
Vous allez me dédommager tout ce que vous avez fait ! Et maintenant !
Ah…heu… je… vous avez une seringue dans le dos.
Putain il en reste encore une ? Je vais la trucider cette secrétaire !!
*Le pire c’est qu’il en a vraiment encore une de planté dans le dos. Et si tu courais pour commencer ? Profites-en.*
Pas faux.

Keel profite du moment de manque d’attention du médecin pour fuir.
Ah le salop ! Ne partez pas ! Rah ! Seringue de merde !! Arrêtez-vous !

Le médecin abandonne la seringue et se met à courir après Keel.
Vous ne partirez pas aussi facilement !
Wah !!!! Il est juste derrière moi maintenant !!

Je me rends compte que ce médecin est beaucoup plus sportif qu’il en a l’air. Sous ses airs de personne de faible constitution qui se casserait un os en soulevant des poids, c’est un putain d’athlète super endurant et rapide.
Arrêtez-le !! C’est un délinquant !!
*Mais c’est qu’il nous rattrape ! Accélère !*
Hum, classe ! Délinquant, ça sonne bien.
*Tu en es fier en plus !!? Tu sais qu’il va nous rattraper !!*
Ah ouai. C'est qu'il est rapide le gars!

Keel accélère à son tour. Voilà qu’on passe devant la Menuiserie Sandrowitch. Avec le menuisier en train de fumer un cigare juste à l’entrée, auquel on ne prête quasiment pas attention.
Il faut arrêter ce gamin !!
Hey ! Mais c’est ce bon vieux Nical…
Je vais me le faire ce gosse !!

Le médecin passe devant lui sans le remarquer.
Sale gamin !! Revient ici !! Je vais t’apprendre à escroquer les gens ! Tu vas voir !
Wow, je ne l’ai jamais vu autant en colère. Ce n’est pas le gosse de la dernière fois qu’il poursuivait ? Nicaldon parlait d’escroquerie. Ce gosse n’a quand même pas osé. En plus de se foutre de ma gueule, il arnaque les gens. Je vais le butter, il va voir.

Le menuisier se met à la poursuite de Keel à son tour.
WHAT !!?? J’ai Sandwich-Man à mes trousses maintenant !! C’est quoi ce délire ?
*Depuis quand t’appelles ce gars « Sandwich-Man » ?*
Hum, depuis à l’instant.
Yo Ducaldon !
Ah ! Sandro ! Tu tombe à pic !
*Mais c’est qu’ils se connaissent.*
Ils sont potes en plus ?!!
Tu vois le gosse là-bas ?*
Oui j’ai déjà eu à faire à ce sale gamin.
Et bien il ne m’a pas payé sa consultation et il a littéralement fait exploser mon cabinet médical.
Quoi ? Il l’a fait exploser ?! Tu veux dire que tu ne soigneras plus ?
Pendant un bon moment. Oui.
J’ai des envies de meurtre maintenant. J’appelle des renforts.
Vas y, il faut absolument le coincer.

Le menuisier sort une sorte de cor de chasse, souffle dedans et cri.
À tout le monde ! Il y a un escroc en ville ! Il faut l’arrêter !! Il a fait exploser le cabinet médical de Nicaldon !
Il raconte quoi encore lui ?
*Ce que tu as fait ! Triple buse !*

La course poursuite continue et voilà que plusieurs personnes poursuivent Keel à leur tour, armés de fourches, de torches, de scies, de marteaux, de cordes…
Quoi ?!! Depuis quand sont ils aussi nombreux ??
*Il semblerait qu’ils aient du renfort. Et il y en a de plus en plus.*
Merde !!!

Au bout de quelques minutes, ce cher Keel est poursuivi par le docteur, le menuisier, des fermiers, des vieux, trois enfants, six femmes, un chat, cinq personnes non identifiées et … des moutons. Oui, des moutons. Je ne sais vraiment pas comment il s’y est pris.
Tuons-le !! Plantons-le !! Écorchons-le !! Lapidons-le !! Brûlons-le !! Pendons-le !! Mangeons-le !!! Méééé !!!
Mais c’est quoi ces gens complètement tarés !!!

_ _ _ heu, si vous voulez savoir, le « mangeons-le » venais de l’une des personnes non identifiées. Lorsqu’il a sorti ça, tout le monde l’a regardé.
Ça y est !! Voilà le port !!

Cependant, des dizaines et des dizaines de marines sont alignés, assistant à un discourt du « Boulanger » comme Keel le surnomme.
Vous avez été choisi pour être enrôlé dans la marine ! A partir d’aujourd’hui vous êtes officiellement intégrés dan l’école ! Vous vous dévouerez corps et âme à serv…

Notre course poursuite lui passe juste devant. Tout d’abord, Keel. Puis tout les gens qui le poursuivent.
C’est quoi ce bordel !!! Sergent !! Au rapport !!
Oui caporal !
Résumez la situation !
Et bien, d’après nos sources, un gamin a fait exploser un cabinet médical appartenant à un médecin nommé Ducaldon, après s’être enfuit sans payer. On m’a aussi dit qu’il se serait moqué d’un menuisier, Monsieur Sandrowitch.
Décrivez-moi le fugitif !
Ce serait un adolescent, cheveux noir et blanc, des vêtements couvert de sang et avec un œil rouge.
Hum. Quoi !!??? Cheveux noir et blanc ?? Œil rouge ??
Oui.
Actuellement je ne vois qu’un seul enfant, correspondant à cette description, présent sur cette île. Et il est censé être au cachot de l’école !!
Mais Caporal ! L’école a explosé !
Comment ???!! Pourquoi je n’ai pas été mis au courant ? Il est donc mort alors?
Vous refusiez tout dérangement lors de la transmission de l’information, vous n’avez donc pas pu être mis au courant. Et pour votre question. Seul deux corps de recrues ont été identifiés. Aucun corps d'enfant n'a été retrouvé
Merde ! Ce gosse ! Je vais me le faire !! Poursuivez le gamin ! Capturez-le ! Et emmenez le moi !
Oui Caporal !

Le sergent monte sur scène puis s’adresse aux soldats.
Vous avez entendu recrue ! Ce sera votre première mission ! Soldat ! Terminez le chargement !
Oui Sergent ! hurlent tout les marines.

En gros, voilà que Keel est maintenant poursuivi aussi par un grand nombre de marines. Je pense qu’en résumé il a quasiment tous les habitants de l’île à ses trousse.
Mais… mais… Pourquoi ?
*Après toutes les conneries que tu viens de faire ? Tu pense vraiment que les gens allaient te laisser tranquille ?!*
Et maintenant je fais quoi ? Je ne vais pas décimer tous les habitants d’une île !?
*Penses-tu vraiment que tu en serais capable déjà ?*
Aucune idée.
*Voilà.*
Et tu n’as toujours pas répondus à ma question ! Je fais quoi maintenant ?
*Trouve une cachette tu ferais mieux.*
Pas con comme idée !
*Je sais ! Tu vois la caisse là-bas ?*
Heu… ouai ?
*Tu va repartir vers la ville en tournant à gauche, puis tu ne fera que tourner à gauche. Tu finira par ré-arriver au port et tu auras un léger laps de temps pour qu’ils ne te voient pas t’y cacher.*
Bonne idée.

Keel coure, emprunte un rue, fait comme je lui ai expliqué et revient donc au port, mais au moment de se cacher, cet idiot c’est caché dans une barque. La foule passe sans réfléchir et disparaît dans un épaisse nuage de poussière.
Ça, c'est fait. On en est débarrassé. On va pouvoir retourner tranquille au bateau et se casser comme si de rien n'était.
*Attend, des gens approchent.*

Voilà que deux marines viennent vers notre cachette.
*Mais quelle idée de te cacher dans une barque ! Tu va te faire chopper direct !*
Dit Franck ! On ne doit pas la mettre sur le bateau celle-ci ?
Ah oui c’est vrai. Autant le faire tout de suite.
*Quoi ???*
*Misère. Voilà qu’on embraque sur un bateau de la marine.*

Les deux marines attrapent la barque, la soulève et l’emmènent sur le bateau.
Et ben ! Elle est lourde !
Ouai, elle fait son poids.

Arrivé sur le bateau, les deux marines lachent la barque d’un cop et s’en vont.
Ça y est on a fini le chargement, on va pouvoir y aller.

On entend alors :
Levez l’ancre !
Merde ! Ils vont y aller ! Il faut que je sorte !
*Non ! Regarde, c’est trop tard.*
Merde ! Comment je fais maintenant ?

Keel reste dans la barque et attend. Nous sommes sur un bateau de la marine, en pleine mer et voilà que le ventre sur patte a le ventre qui gargouille.
Oh. J’ai faim.
*Qu’est-ce qu’on va faire.*

Nous voilà en plein océan, sur un bateau remplis de marine. Déjà, je pense que je vais commencer par ça, je sens que tout va mal finir. Ensuite, le plus gros problème est arrivé, Keel a faim. Soit il se fait repérer à cause des gargouillements incessant de son ventre, soit il fout le bordel sur le bateau en sortant et ce n’est franchement pas mieux.
Mono, je veux manger. Je veux sortir.
*Hey, Keel, tu sais quoi ? Fait ce que tu veux ! J’en ai marre de tout le temps réfléchir à ta place. Je ne vois même pas comment on va s’en tirer. Quoi que tu fasses, tu te feras repérer.*
Pff, t’inquiète. Je les tuerais.
*Les tuer, bien sûr. Et puis t’as qu’as leur conquérir le navire tant que tu y es.*
Ouai, pourquoi pas.
*Tu me désespères. Je ne sais pas si tu le sais, mais, le bateau est infesté de plusieurs centaines de marines*
Et alors ?
*Tu va te faire défoncer. Voilà. Donc ! Tu sors et tu reste discret !*
Pff ! C’est pas marrant.

Keel sort un peu la tête de sa cachette et regarde s’il y a des ennemis dans les environs. Il ne voit personne.
Attention, activation mode furtif.
*Qu’est-ce que tu m’inventes encore. Tu es toi-même le contraire du mot « furtif ».*

Keel se jette sur le sol et rampe en zigzag.
Personne ne me voit, je suis un ninja !
*Je dirais plutôt un ver de terre moi.*
Tu n’as aucun sens de l’art des ninjas, tu ne peux pas comprendre.
*Et si tu arrêtais de faire le con ? Tout simplement.*

Keel sent une odeur alléchante venant de tout près.
Les cuisines !! Me voilà !!!
*Revoilà le mode Keel Trou fion. Pas discret du tout, et qui pense avec son estomac.*
Miam !

Attiré par la nourriture, Keel ne fait plus attention à ce qui l’entoure, ni même au marine. Il arrive à une porte et l’ouvre d’un coup. Sauf que deux marine arrivant vers lui se sont pris la porte et n’ont même pas eu le temps de comprendre ce qui vient d’arriver. Keel descend des escaliers et arrive dans un couloir. Il ne prend pas quatre chemins, il ouvre toutes les portes à la recherche des cuisines. Trois marines patrouillant dans le couloir croient Keel et l’interpelle.
Hey petit ! Comment est tu arrivé ici ?
Bah c’est un gosse, il à dû monter par erreur.
Ouai mais on ne peut pas faire demi-tour, c’est trop tard.
Manger ?
Quoi ?
*Misère.*

Ce morfale est si affamé qu’il en a des visions. Il n’est quasiment plus humain, il est pire qu’un prédateur cherchant sa nourriture.
Il est bizarre.
Pourquoi il courre vers nous ?
Vous entendez ?
Manger. Steack ! Hamburger ! Pizza ! Miam !!!
Je crois qu’il n’est pas tout seul dans sa tête.
*C’est sûr, je suis là. Et j’aurais aimé le contraire.*
A Table !!

Keel saute et mord le bras de l’un des marines.
Waïe ! Il fait quoi ? Ça mord ! Ça mord ! Aidez-moi les gars !
Vite ! Il faut tirer !
D’accord !
AïAïAïAïe !!
Tire ! Plus fort !

Keel lâche prise et tombe sur le second marine.
Hamburger.
Hein ?
HAMBURGER !

Il mord la tête du marine.
AH !! Les gars ! Il me bouffe la tête !
Il faut le sauver !

Le premier marine donne alors un gros coup de pied à Keel, qui vole contre le mur et tombe au sol. Il se relève et regarde les trois marines avec des yeux de prédateur.
Maintenant, il vaut mieux courir.
Revenez !! La bouffe !!

Et je ne peux rien faire, quand il est comme ça, soit il faut lui donner à manger, soit il faut le tuer. Quand il est dans cet état, il a une putain de résistance, il ne sent même plus la douleur tellement il est focalisé sur la faim. Finalement, il fini par trouver ce qu’il cherche après que les trois marines s’y soient réfugiés. Il dévore tous ce qu’il trouve.
*Bon, maintenant que tu as fini de t’empiffrer, tu fais quoi, tu fais quoi d’eux ?*
Hum, on les tue ?
*Non, ils pourraient sonner l’alarme.*
J’ai une idée.

Keel assomme tout les témoins et les enferme dans la chambre froide. Il s’en va comme si de rien était. Il continue alors sa visite, plus paisiblement, et parvient au bout du couloir, face à une porte.
Hum, une porte.
*Non, sans blague. Ça ne se voit pas*
J’entre !
*Non !*

Trop tard, Keel pénètre dans l’étrange salle. Celle-ci n’est pas très grande mais pas petite pour autant. Il  y a une table en plein milieu, parsemée de cartes, des drapeaux de la marine accrochés au mur, une autre table sur la gauche avec des coffres, une autre à gauche avec une maquette de bateau et des bouteilles vides. Au fond, on aperçoit un bureau, un lit, une armoire à armes et un placard à côté du bureau. Juste au dessus du lit, des fusils son accrochés. Il n’y a pas beaucoup de place, juste assez pour qu’une seul personne se déplacer librement. Keel referme la porte derrière lui, il n’y a personne dans la salle, c’est parfais.
Pff, il n’y a pas de frigo ici.
*C’est juste pour ça que tu es venu !?*

Keel marche un peu et se met à fouiller.
Y a-t-il de l’argent là-dedans ?
*Sûrement, c’est un coffre quand même.*
Vide. T-T
*Tant pis.*
N’empêche, elle est classe cette cabine.
*Mouai, mais je ne pense pas qu’il faille s’inquiéter de ça pour l’instant.*

Keel regarde le bureau et aperçoit une assiette dans laquelle se trouve un énorme hamburger.
Mais c’est … C’est le légendaire hamburger ! C’est super rare !
*Ah bon ? Moi j’en ai vu à tout les coins de rue. Dit tout simplement que tu n'as juste pas assez pour t'en payer un.*

Des bruits de pas approchent.
*Merde ! Cache-toi !*
…
Jaque ! Tu sais que tu me saoule à m’appeler « Philippe » devant les soldat.
Pff, et toi tu es chiant à me faire porter ce costume.
C’est ta punition. Bien fait pour toi.

Les deux compères entrent dans le bureau, l’un d’eux est habillé en maid, je vous laisse imaginer lequel.
Oui mais quand même ! Je sais qu’on a fait un pari, mais tu aurais pu me faire porter autre chose ! Là je me tape la honte devant tous les soldats !
Pff, c’est pas grand-chose, dis-toi qu’on n’a pas encore les recrues.
Ha Ha ! Très drôle. Je suis mooort de rire.
Si ça ne te fait pas rire, moi en tout cas, j’en rigole. Hé Hé !
*Hé Hé ! C'est vrai qu'il est ridicule.*

Le capitaine et le caporal s’installent au bureau.
Tient ? Il est passé où mon hamburger ? L’ai-je mangé sans m’en rendre compte ?
*Quoi ?? T’as pris l’Hamburger ??!*

Pendant que les deux marines discutent tranquillement, un idiot mange un hamburger et les écoute dans le placard.
J’avais faim.
*Alors que tu viens tout juste de dévaliser un cuisine entière ?*
Et alors ? Ce n’est pas de ma faute, plains-toi à mon estomac.
*Pff, bon et sinon ? On fait quoi maintenant ?*
Toi je ne sais pas, mais moi ça m’éclate de les voir ce chamailler.
*Tu n’as que ça à faire.*
Ben ouai, je ne vois pas où je pourrais aller.
*Ce n’est pas faux. Attend ! Depuis quand tu as raison ?*

Keel continue de manger peinard « son » hamburger et observe le capitaine et le caporal. Et tout d’un coup, l’atmosphère devient super sérieuse.
Bon et sinon Philippe, si on en revenait à plus sérieux. Tu vois de quoi je veux parler ?
Tu veux me parler de l’explosion de l’école c’est ça ?
Heu… non
C’est vrai que ça m’inquiète. D’après Filibert il n’y avait qu’un gosse au cachot et deux gardes. Le gosse, on ne sait pas où il est et les deux marines sont mort.
Mais…
Filibert ne m’a donné que ça, une description et un dessin. Sa graphie laisse encore à désirer, je ne vois même pas à quoi il ressemble. Tu en pense quoi toi ?
C'est moche. Et sinon, tu t’égard un peu. Je voulais ne pas te demander ça.
A bon ? Alors quel est ton sujet important ? Y a-t-il plus important ?
Oui. T’es tu enfin trouvé une femme ?
Hein ? Quoi ??
T’en as trouvé une à ton goût cette fois ?
Il est vrai que ce sujet est plus important. Et oui, j’en ai trouvé plein.
Alors ?
Hé Hé, Huit au total !
Ah ouai ? En si peu de temps ?
Et ouai.
Alors c’était comment ?
Elles m’ont toutes remballé.
C’est déjà un début. Comparé à l’an dernier, elles ont fait attention à toi cette fois ci.
*Mais c’est quoi ce sujet de discutions !*
Va savoir.
Bon, et si on allait un peu vérifier ce que font les soldats !
 S’ils font la fête je leur réquisitionne leur tonneau de bière ! J’ai une p’tite soif.
Part devant, je vais changer de veste.
Pourquoi ?
Celle-ci pue la transpiration et j’en ai marre. Ça fait un mois que je la porte.
*Beurk, c’est dégueulasse.*

Le caporal sort. Le capitaine sort alors un magazine, pour adulte, je n’en dirais pas plus. Même, ça me choque. Étrangement cela me donne des frissons, que Keel fini par ressentir.
*C’est un pervers en fait ce gars.*
Mouai. Je ne vois pas ce qu’il trouve d’intéressant là-dedans. Moi je préfère les magazines de bouffe.
*Va, va, un jour tu t’y intéresseras peut-être, et là, tu seras un vrai Homme.*
Pff. J’en suis déjà un.

La voix du caporal appelle le Capitaine.
Hey capitaine à deux balles ! T’en met du temps à mettre une veste !
J’arrive ! Caporal de mes deux !
*Quel amour vache.*
T'as pas tort.

Il range son magazine ouvre le placard dans lequel se trouve Keel, qui lui donne une veste. Le capitaine le prend, referme le placard et s’en va.
T’as vu ça ? Il n’a même pas fait attention à moi !
*Il était sûrement encore sous le charme de ce qu’il a vu dans le magazine.*
Mais c’est classe ça ! Je pourrais en faire une arme !

Keel sort du placard et sort le magazine de sa cachette et l’ouvre à une page au hasard.
Alors, voyons un p…

Keel devient tout rouge, commence à saigner du nez et lâche le magazine.
Na… Na… Na…
*Ça y est, tu es devenus un Homme.*
Na… Na… Na…
*Tu as planté ?*
Na… Na… Na…
*Bof, tant pis.*

En bref, je crois que Keel est choqué à vie de ce qu’il vient de voir.
Na… Na… Nan, ce n’est pas possible. Je… Je… Je suis hors combat. Cette arme est trop puissante pour moi, je n’arriverais pas à la maîtriser.
*Ce n’est pas une arme déjà.*

Keel reprend son souffle, son nez s’arrête de saigner. Cependant, la voix du capitaine revient.
*Putain mais il va arrêter de venir lui ?!*

Keel se recache dans le placard. Le capitaine ouvre la porte de son bureau et entre. Sa veste à une tâche jaune.
Rah, mais quels doué ces soldat, me renverser de la bière dessus.

Il va vers le bureau et voit le magazine au sol.
Merde ! Il ne faut pas que les autres le voient !

Il le recache et ouvre le placard. Keel lui donne une autre veste.
Merci jeune homme.
De rien.

Il referme le placard et se change. Soudain.
Attend. Depuis quand mon placard me donne mes affaires ? Et qui me répond par la même occasion?
*Et c’est que maintenant qu’il fait tilt.*
Mais il est con ce gars en fait.
*Je n’en dis pas mieux de toi !*

Le capitaine ouvre le placard et découvre Keel.
Heu, Bonjour ?
Qui es-tu toi ? Et qu’est-ce que tu fais ici ?
Rien de spécial.
Ah. Et d’où viens-tu ?
Je ne sais plus.
Tu es amnésique ?
Je ne pense pas non.
*Et si tu t’éclipsais ?*
Ouai. Bon, il faut que j’y aille, j’ai des trucs à faire.
Attend gamin ! Tu n’as pas le droit de t’en aller.
*Et merde, il va nous foutre en taule, nous tuer ou pire, nous jeter à la mer.*
Sans que je t’offre un verre.
*Hein ?*

Le capitaine attrape Keel par les épaules et action un mécanisme. Le lit se soulève et un bar sort.
*C’est qu’il est sophistiqué le bougre.*
Alors ? Qu’est ce qui te tente ! Vodka ? Whisky ? Ou bien de l’absente, j’en dissimule toujours une bouteille.
*Attend mais ce gars t’invite à boire ? T’es sûr qu’il va bien ? Je suis persuadé qu’il le fait exprès pour t’amadouer.*
Heu, vous n’avez pas une limonade ou un thé ?
Non petit, il n’y a que de l’alcool ici.
*Non mais quand même, le gars il offre de l’alcool à un mineur !*
Décide-toi, vas-y ! Il ne faut pas avoir peur. Deviens un homme.
*Il en est déjà devenu un avec ton magazine.*

Keel à un frisson à cause de ce que je viens de lui dire. Il semblerait que je lui ai rappelé un mauvais souvenir. Soudain, des bruits de pas approchent.
Merde ! C’est Jack ! Vite aide moi à remettre tout en place !

Keel et le capitaine range alors très rapidement le bar et remettent le lit en place, le capitaine bloque le mécanisme et voilà que le Caporal entre.
Bon Philippe, j’ai corrigé le sold… C’est quoi ce gosse ?
Ah heu, une connaissance.
C’est quoi ton nom ?
*Enfin une personne qui semble sérieuse malgré les récents évènements.*
Keel.
C’est tout ?
Okumura.
J’ai déjà entendu ce nom, mais où, alors là je ne m’en souviens pas. Bah, pas grave.
Et sinon Jack, pourquoi es tu ici ?
Ah oui, c’est pour l’affaire avec l’école, tu n’as pas eu le temps de tout m’expliquer tout à l’heure.
*Mouai, dit plutôt que tu étais plus intéressé par ses conquêtes amoureuses.*
Tu allais me donner  les renseignements sur la personne qui aurait fait ça.
*Ça commence à mal tourner là.*
Hum, oui, Filibert m’a détaillé le gosse qu’il avait emprisonné.
Tu pourrais me le décrire ? J’aimerais faire un avis de recherche sur lui. Avec un portrait Robot du gosse.
Tu veux le mettre à combien ?
Pff, je ne sais pas, 20 à 100 Berry, c’est qu’un gosse de toute façon si j’ai bien suivi tout à l’heure. Sinon, je laisserais le quartier général en décider.
Mouai, tu n’as pas tort.
*hé hé ! Tu vaux a peine 20 Berry.*
Bon, et maintenant ? Tu me le décris ?
Ouai, pas de problème. Alors, si je m’e souviens bien, j’ai rangé les papiers qu’il m’a donné ici. Bon, le dessin, on s’en fout, il est illisible. Alors, c’est un adolescent, les… ch…chameau nalra ? Mais c'est qu'il écrit mal !

Il écrase le papier et continue. Ne faisant plus attention à Keel.
Bon, bref, il m’a aussi fait une description à l’oral de toute façon. Si je me souviens bien, c’est donc un adolescent, les cheveux noir et blanc…
*Et si on s’éclipsait discrètement maintenant ?*
Ouai.

Pendant que le capitaine décrit Keel au caporal qui le dessine d’après les explications du capitaine, Keel s’en va discrètement.
…et enfin, il doit surement porter des vêtements abimés et des menottes aux poignets, vu qu’il sort des cachots. Étrangement, cette description me rappelle quelqu’un, mais je ne sais pas qui. Montre ton dessin.

Le caporal montre son dessin au capitaine :

Le dessin:

Hey, mais c’est que tu dessine bien ! Sauf que tu as oublié l'œil rouge.
Il est de dos, j'ai pas vraiment eu beaucoup de renseignement sur son visage, je n'ai donc pas dédier le dessiner. Et sinon, ça t’aide ?
J’ai trouvé ! La description me rappelle le gosse ! Hey toi ! … Ben, il est où.

Le temps que le capitaine fasse tilt, Keel est déjà dans une barque, loin du bateau, en pleine mer. Il n’y a plus qu’à espérer qu’il tombe rapidement sur une autre île.
Hey mais attend ! Je n’ai tué aucun marine !! Merde !!
Mais attend Philippe, je croyais que c'était l'une de tes connaissance.
*Si même les marines se mettent à être aussi con, tous ça va encore mal finir. Je n'ai pas envi de voir le résultat.*