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ép. 1 ! En route vers Maze Town !!!!

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Le bateau tanguai comme jamais depuis le début du voyage. Les vagues frappaient la carlingue avec une telle violence qu’on aurait crus entendre une armée d’Ents exécutant une énième dernière marche… Grinçant, craquant, mais ne cédant jamais face à une puissance aussi impressionnante qu’impuissante face à tel puissance. Le navire cependant était en proie à une abattée magnifique à laquelle le pauvre timonier en uniforme ne pouvait rien faire. Les hommes s’affairaient à sauvé la cargaison, rabattre les voiles. Les affûts étaient déjà solidement attacher. De si solides canons ne devaient pas être perdu par une simple tempête aussi terrible fut-elle aux yeux de la jeune demoiselle inexpérimentée que j’étais. Mon rêve de découvrir le monde ce soldai par une morte certaine, voilà ce que je pensai à cet instant. Le vent redoubla d’effort pour prendre les soldats émérites de la Marine à leur jeux ;, Les vagues montèrent plus haut dans le lointain et sur les abords du navire. La tension était à son maximum, les muscles bandés, les esprits échauffés par la crainte et l’affairement général. Dans ce merdier pas possible, j’étais la seule sans uniforme, la seule à ne savoir que faire. J’aurai pus aussi bien descendre dans les cales du navire, me cachée au plus noir des lieux sombre qui m’étaient donné de pouvoir accéder. Terrée comme un rat inutile et craintif ? J’aurai due le faire, si je n’avais eu cette petite note de je ne sais quoi, qui m’avais dit de restée. Bien que j’étais incapable d’aider, incapable de réagir concrètement admirant la splendeur du combat d’un seul être immense contre un groupuscule de petits bons hommes. Ils étaient tous magnifiques dans leurs costumes et je m’étonnais à ressentir quelque chose d’étrange. Comme l’envie de tous les connaitre et d’en faire de proches amis… Pouvoir me blottir dans leurs bras… Un soupire étreinte mon système vocal lorsque je réalisai une chose : Tout ce qui m’entourait n’était qu’eau, et je détestai l’eau ! Oui, oui, je sais… je suis longue à la détente, mais j’aimerais vous voir, mort pendant sept ans, revenir à la vie du jour au lendemain dans un nouveau corps et contrainte à la fuite ! La mémoire en prend forcément un coups, et pas des moindres.

D’un cri strident cette fois-ci, je me retournais vers la porte que je venais de franchir, malgré le ramdam alentour j’entendis le son démoniaque du ‘clic’. La clef venait de tourner toute seule de l’intérieure ! Malédiction ! Une vague me percuta m’ébranlant en me propulsant au sol. Les vêtements trempés, les cheveux lourds et gorgés d’eau, je mis un instant à me ressaisir. Instant suffisant au bateau pour tangue à l’opposai et une bague allant dans le sens opposer pour m’écraser un peu plus sur le parterre de bois de ce maudit navire. A cet instant, j’aurai pleurée. Mes yeux devaient d’ailleurs revêtir cette apparence significative, précurseur des pleurs. Je découvrais avec désarroi, qu’il ne m’était plus possible de faire cela. Plus jamais je ne pleurerai, j’étais condamnée à souffrir sans pouvoir évacuer mes flots de souffrances. Le navire me trins-ballai comme une brindille sans vie ou volonté propre. Et je n’avais plus le cœur à lutter contre.

« -Désolée, Maitresse. »


Soufflais-je alors. Pourquoi lui avais-je donc désobéis ? Quelle folie m’y avais conduite ? Mon dos percuta le mat, je le sentis, un choc assez dur mais je n’en ressentis aucune douleur. Ne remarquant même pas ce détail qui était un avantage certain. Je me laisser de nouveau aller au désespoir, mes paupières étaient fermées depuis que je désirai pleurer et je les rouvrais seulement, la mitaine de ma main droite était arrachée. Laissant légèrement miroité le somptueux alliage de celle-ci aux éclats lumineux provoqués par la foudre rageant le ciel comme pirate aux dents cariées.

« -Shizune sama… Je refuse de mourir après tous vos efforts. »


Les mains fermées, j'appuyais sur mes poings pour me redressée. Depuis ma ‘résurrection’ ma démarche était un peu bancale, l’adaptation à ce nouveau corps était durs ceci principalement dus à sa perfection… Le fait que le bateau tangue démesurément avait contraint la plupart des marins à ce cantonner a des postes ci et là sur le navire pour ne pas avoir à aller a droites a gauche. Accrocher avec des cordes aux rembards et autres. Je devais être al seule folle à marcher, bien déterminée à trouver un moyen de me cachée de la fureur de l’eau, je passai en quelques pas rapide forcé par l’angle du navire, à coté du groupe de marin afféré au ‘sol’ à garder le mat en état. Coups de malédiction ou pas, le tonnerre laissa éclater sa fureur sur ce piquet géant l’enflammant en ce sommet et le séparant en deux parties. N’importe qui aurait prit son temps pour aider l’équipage monté sur les cordages permettant de rejoindre les vigies et points d’attaches des voiles. Moi, et bien, je me contentai d’accélérer le pas et de m’engouffrer dans la cabine VIP du trois bats. Certainement celle du capitaine, ou de quelqu’un d’important. Ou peut-être avais-je inversée celle des prisonniers importants ? Belle salle pleine de cellule, allez savoir, je m’en foutais, ce qui m’importai sur l’instant c’est que j’étais, à mes yeux, en sécurité ! Loin de l’eau, enfin, aussi loin que je pouvais l’être. Persuadée d’être seule, tombée à genoux, je regardai ma main découverte. Personne ne savait ce que j’étais ici et c’était mieux comme ca. J’avais déjà assez honte de n’être qu’un semblant de chose. Ni assez charnelle pour être humaine, ni assez robotisée pour être androïde. Juste une chose, craignant l’eau et un peu tout ce que ce monde pouvait apporter de mauvais, mais aussi de bien.

    Une tempête s'annonçait. D'après l'avis expert des navigateurs du bateau, les vents avaient changés. S'improviser météorologue n'était pas donné à tout le monde. Ça ressemblait bien à la marine remarque. Kana avait tout de même eu de la chance de trouver ce navire. Normalement, il allait à Maze Town mais il y avait de nombreuses possibilités de repartir de là-bas au moins. Ce qui n'était pas vraiment le cas de la précédente île d'où venait la pirate. D'un autre côté, devoir côtoyer ce genre de... personnes, n'était pas vraiment ce qu'aimait Suu qui devait en permanence réprimer son envie de tuer. Après, il était vrai que ils avaient été passablement gentils d'accepter des civils à bord du bâtiment de guerre. Enfin, contre un petit paquet d'argent. La corruption était partout. L'albinos réprima un sourire moqueur. Il n'y avait vraiment aucune fierté à faire parti de ce genre d'organisations, surtout quand on connaissait ce qu'elles pouvaient réellement faire.

    Le journal du jour s'envola soudain, emporté par une puissante bourrasque. Les perturbations météorologiques étaient là. La taille des vagues augmenta sensiblement, le ciel se chargea de noir, la température ambiante chuta. Un bataillon entier d'hommes débarqua sur le pont et emporta tout ce qui risquer de passer par dessus bord. La médecin quand à elle s'accrochait distraitement au bastingage. Elle aimait cette sensation de roulis qui lui faisait penser à des jeux d'enfants. Pour elle qui n'en avait pratiquement pas eu, c'était toujours un plaisir. La jeune femme laissa son esprit vagabonder.

    Et si elle avait été un oiseau ? Elle aurait pu voler, se servir des courants d'airs, picorer des miettes tranquillement, sans avoir à travailler. Oui cela aurait été super. Mais il y avait encore mieux : être un poisson. Bien sûr, cela existait déjà à travers les Hommes poissons et les sirènes mais Kana n'en avait encore jamais rencontré. Cela devait être tellement amusant de pouvoir nager à sa guise ! Voler et nager... C'était vraiment fantastique ce que la nature pouvait faire tout de même ! Et encore, l'albinos pouvait faire l'une de ces deux choses, bien que ce ne fut pas au niveau d'autres espèces.

    Une forte secousse fit décoller la pirate qui, dans le feu de l'action, lâcha l'épais bout de bois auquel elle se tenait plus ou moins. Elle atterrit les quatre fers en l'air au milieu du pont principal, avec un air surpris sur son visage. L'albinos se releva en massant sa croupe qui la faisait douloureusement souffrir. En fait, le vol c'était tout simplement pas conçut pour les humains, il fallait s'y résoudre. La médecin était tout de même un peu dégoutée de s'être fait déloger de l'endroit où elle se faisait arroser par la houle si facilement. La force des Hommes valait mieux que ça quand même ! D'un autre côté, il était vrai que la mer était fourbe, donc bon, ce combat là n'était pas équitable. Et puis, elle était constituée de beaucoup trop de molécules ! S'attaquer à une seule personne quand on était autant, c'était injuste ! Où était donc le bon vieux combat en un contre un là dedans ?

    Comme pour énerver encore plus Suu, les nuages se mirent à déverser une pluie fine qui retombait en petites notes mélodieuses sur le pont en bois du gros navire mais également sur l'océan lui même. Chaque petite goutte était inoffensive quand elle était seule mais toutes ensemble, elles formaient un large écran de flotte qui trempait tout sur son passage. Inutile de préciser que la jeune femme n'en fut pas dispensée. Trempée jusqu'aux os, elle se précipita vers la porte la plus proche. L'intérêt d'un grand navire résidait surtout dans le nombre de pièce et tous les espaces vides qu'ils contenait car jamais Kana ne pourrait tenir à côté d'un marine sans le tuer ou essayer tout du moins. Son estimation était de cinq minutes, après ses nerfs lâcheraient. Assurément.

    C'est alors qu'elle aperçut une silhouette à travers les épais rideaux de pluie que déversait le ciel. La jeune femme se précipita vers elle, ignorant les assauts de l'eau et lança d'une voix forte lorsqu'elle fut suffisamment proche :

    Hé ! Il vaudrait mieux ne pas trainer ici, non ?