Un dernier obstacle avant la route de tous les périls. [PV Nigawarais]

Rappel du premier message :

Shinji regardait la mer se faire trancher au passage de la coque de son navire. Sous l'eau plus en profondeur, l'on pouvait deviner l'ombre de Bardak, l'immense Monstre marin qui, s'il fallait se fier aux câbles tendus qui plongeaient dans l'océan, semblait tirer avec vigueur le Mujinzoo et son équipage. Tel était son boulot lorsque le vent cessait de souffler. Quand les pirates auront plus de moyens, ils mettront en place un système à vapeur pour ne pas trop fatiguer leur compagnon des mers qui pour l'instant semblait ravis de participer à l'avancée physique des Nigawarais.

Kaetsuro pensif, venait de constater la disparition des mouettes qui volaient jusqu'alors autour de l'imposant bateau. Le vent allait à nouveau entrer dans les voiles si elles avaient changer de cap. L'équipage naviguait depuis 6 jours, d'après les calculs du navigateur, aux vues de la vitesse moyenne de leurs déplacements, ils ne devraient plus être très loin de Reverse Mountain. Il connaissait la réputation de cette falaise impénétrable. Plus d'un navire sur deux échoue à la traversée. Nigawarai avait entendu des légendes à ce sujet, toutes semblaient invraisemblables. Afin de mettre toutes les chances de son côté pour que son passage soit réussit, il avait envoyé 4 jours plus tôt une missive à ses amis de la Cabale pour qu'ils l'attendent aux abords de l'entrée sur Grand Line. Il avait un plan pour ne pas échouer bêtement ici alors que tout ne fait que commencer.

L'équipage s'activa sur ordre du capitaine. Le vent allait entrer et les conditions de navigations ne tarderaient pas à se dégrader. Le blond tira sur l'une des cordes pour avertir son compagnon des abysses qui sortit la tête de l'eau. Son maitre lui fit comprendre qu'il ne devait plus se fatiguer à les tirer, cette nouvelle sembla décevoir l'animal sur motivé. Les pirates s'activèrent sur le pont. Les voiles furent bordées, les cordages défaits, les hommes grimpaient au mas avec enthousiasme. Il ne fallait pas rater leurs calculs, un moment crucial était sur le point de commencer.

Le ciel ne tarderait plus à s'obscurcir, et les vagues déjà avaient gagnées en ampleur. Les courants changeaient. Shinji prit lui même la barre. Il ne pouvait y avoir d'erreur possible. Tous leurs efforts convergeaient vers cet instant ou ils traverseraient Red Line pour se rendre sur le chemin de leurs destins. Tous les plus grands pirates des airs précédentes et de celle ci ont affrontés au moins une fois Reverse Mountain. Quitter les Océans blues est la première étape des équipages souhaitant devenir des légendes. Les Nigawarai s'apprêtaient à tenter leur chance dans ce monde, sur cette mer, face à ce danger.

La Vigie dans ce mauvais temps et ce tumulte naissant n'avait pas vue ce navire au loin qui semblait prendre la même direction que l'équipage de l'astronome ...

Un combat sanglant avait débuté depuis un bon moment et pas facile pour les sensibles et les suceptibles d'admirer un tel massacre, toute ces têtes qui giclaient, tout ce sang qui coulait et tous ces corps qui s'écroulait dans l'eau près de l'embouchure qui allait mener aux routes des convictionss, c'était un de ces spectacles ensanglantés que je n'appréciais guère à observer mais pourtant, j'étais l'une des centaines des causes de cette affreuse extermination comme si j'étais une pièce des pièces servant son roi dans un énorme échiquier. Deux uniques échappatoires s'offrait à moi, chacun ayant leurs avantages et leurs inconvénients: Le premier était la mort, mourrir me permettrait de ne plus assassiner des hommes mais ce serait l'extinction définitif de mes rêves, ma seule source de vie, ou sinon l'homicide, tuer, tuer et encore tuer pour la réalisation de mes souhaits, celle qui guide les pirates à la recherche de liberté. Vous connaissiez déjà ma réponse, trancher tout adversaire se dressant devant moi et les convictions de notre capitaine. Autant ne pas s'éterniser dans cet infâme trou à rat, les corps affalés sur le pont du bateau ennemi dégageait une odeur semblable à du rat crevé et en finir ou battre en retraite n'était idiot. Autour de moi, je reconnus quelques têtes que j'avais croisé sur le Mujinzoo avant le grand assaut naval. Il était vrai leur vaillance était à féliciter tout comme les malheureux défunts qu'ils étaient amis ou ennemis, leur corps était peut-être amoché mais leur loyauté était resté intacte et sans aucune égratignure.

Chacun faisait son boulot dans ce vaste océan mais le mien n'était pas à idolâtrer, cinq ennemis s'interposèrent devant moi à Paulo, je lui donnai l'ordre de rester en retrait, mourrir m'attirerais de sacré emmerdes, surtout si sa mère l'apprenait. La punition qu'elle m'infligerait serait terrifiante. Je préférais plutôt me concentrer sur les ennemis face à moi. Chacun d'eux, possédait l'arme basique chez le pirate, le sabre bien sûr, l'arsenal classique puisque même moi combattait avec. Contre des ennemis luttant avec une même arme que la mienne, seul son utilisation départagerait le gagnant des perdants. Mes sabres ainsi que les leurs commencer à perdre de leur tranchant, il avait accumuler un bon paquet de sang, j'avais effectivement tranché une bonne quinzaine de gars depuis mon entrée en combat. Le premier était un idiot de première, il sauta en l'air les sabres dégaînés sans se mettre en garde, sa vitessed'execution était lente et facile à contrer. Pas besoin d'esquiver une attaque comme celle-ci, il me suffit trancher son ventre sans protection afin de passer au second qui lui était plus rapide. L'abattre au sol ne fut pas moins compliqué, un petit dans le ventre afin de passer au troisième. Ca commençait à m'ennuyer tout ça, je ne laissai pas au deux autres le temps de répliquer que je déployai ma force en employant "Les ailerons du dauphin". Technique efficace contre deux adversaire en même tant, il avait laissé une ouverture aussi grande que l'entrée de reverse mountain.

Une porte était ouverte devant mes yeux, je me demandais où elle menait, et pour comprendre, j'empruntai le chemin accompagné de mon fidèle ami. Ce qui était devant mes yeux, était un long chemin sur un parquet flottant, la première lampe à huile était éteinte et laissait un coin sombre autour de la porte tandis que les trois suivantes trois étaient encore allumés, personne n'avait encore emprunté ce chemin. La sympathique promenade dans les corridors se transforma rapidement en une scène de crime, sur la zone éclairé par la première porte, des épées étaient plantés au sol, ensuite vers la seconde, des tâches de sang apparurent et enfin sur la troisième, le spectacle dégoûtant, quatres corps étaient affalés au sol, chacun mutilé dans le dos, assassiner sans être prévenu et en traître, le genre de coup déloyal. La porte se referma soudain, sans que je le fasse le moindre mouvement. Vu le temps grisâtre dans lequel nous avions combattatu avec tant de ardeur, je pensais que le vent était responsable, alors je continuai mon chemin en enjambant les cadavres. Quelques secondes plus tard, me voilà en train de parer un coup de lance en dégaînant mes sabres. Il m'attaqua dans le dos, comme avec les cadavres au sol, en traître quoi ? Il avait fallu me retourner et dégaîner mes sabres en même tant. Juste après l'entre-choc, "il" se mit à parler d'une voix bien rauque et résonnant fort dans ce couloir:

-Tiens, tiens, tiens, alors je pensais que quelqu'un d'autre allait tombé dans un piège si stupide, comme t'as vu, les quatres devant toi, ils sont tombés dans ce piège et sont mort par ma lance. Leurs vies on été coutrtes, les envoyés dans un autre monde était la meilleur des solutions. Maintenant tu vas rejoindre tes acolytes mais je sens que tu seras plus redoutables que les quatre précédents, tu as réussi à parer mon attaque.

Encore un fanfaron qui jacassait devant, tous crétins m'otaient les mots à la bouche. Le défaut dans tout ça, c'est que le combat ne s'éternisa pas, et j'eus rapidement l'avantage dans le combat avant de le tuer. Décidemment, j'avais passé ma journée à m'attirer avait des désagréments, j'avais du faire une croix sur la pêche, elle qui avait été ma seule ami durant ma jeunesse. Finalement, j'hésitai à avancer ou rebrousser chemin, chacun ayant son lot de surprises qui m'attendait. Ma décision fut de continuer tout droit dans ce chemin éclairé. Chaque pas que j'effectuais me rapprochait d'une odeur déjà humer, celle de la poudre à canon. Elle ne faisait que grandir à mesure que j'avançai, d'abord fugace jusqu'à suffocante. Elle m'indiquait certainement un endroit stratégique de l'ennemi. Je ne suivais plus mon instinct de pêcheur mais mon nez qui percevait cet émanation qui me conduit devant une porte. Difficile de respirer à partir d'ici, les frais arômes de la mer n'étaient plus qu'éphémères. J'ouvris la porte malgré moi, Paulo était toujours resté derrière moi, je l'avais complètement oublier dans mes pensées. Ce que nous voyions n'était pas pire que tout à l'heure. Mais cette fois, c'était la salle à canonnistes, malgré notre pression offensive, il ne lâchait pas. Ma simple vue m'attira des ennuis, ils s'armèrent de leurs pistolets et me bombardèrent, j'eus le temps de réagir et de me planquer sous plusieurs barils de tonneaux où j'y cachai Paulo. Je ressortis de ma planque et tenta une percée qui fonctionna avec succès, et voilà, ils furent tous tranchés rapidement. Depuis un bon moment, la colère était apparu en moi, avoir raté toutes mes activités de pêche m'avait entré dans une phase de fureur. J'avais envie de les faire souffrir et donc avec les trous dans lesquels étaient installés les canons, je les avançai encore plus afin qu'ils tombent dans l'eau.

Une légère odeur attira encore ma curiosité, la même que la précédente mais elle ne pouvait venir d'ici, j'avais balancé tout les canons dans la flotte. Elle venait du haut, sur le pont de leur navire, mais cette fois, elle se brûlait, elle se consumait à un point et rapidement. Selon moi, mon hypothèse était que quelqu'un était en train de faire consumer le bateau. Qui pouvait être ce pyromane ? En tout cas, déguerpir de ce grand barbecue n'était pas bête, si je n'avais pas de finir en poisson grillé comme j'aimais en manger. Afin d'éviter la carbonisation, je pris Paulo sur mon dos afin de prendre la poudre d'escampète, puis grâce à l'ouverture des canons je sautais vers le Mujinzoo. Même s'il n'était pas encore adulte, il pesait bien le Paulo et atteindre notre salle des cannoniers avec un poids sur les épaules était carrément impossible. Tout ça je l'avais déjà calculer, alors je pris sa canne à pêche et l'accrocha sur la rambarde du pont. Ca y'est, on avait atteint notre bateau, il restait plus qu'a monter


HS: Désolé de la longueur, je corrigerais plus tard

-Dites moi, ceux qui m'ont suivis sur Logue town, je pensais que c'étaient des hommes fiers et courageux prêt à braver tous les dangers et passionnés d'aventures. Depuis quand n'êtes vous que des lâches ?! Si un seul d'entre vous m'a suivit à cause de la crainte de la marine en abandonnant le restant de son équipage, qui se présente à moi et je l'expédierait auprès de son capitaine.

Un redoutable silence s'installa.

-Moi je t'ai suivit pour poursuivre mon aventure en pensant que mes autres compagnons étaient fichus et inaptes à poursuivre le voyage, je n'ai pas eut peur au contraire, je voulais aller plus haut ! Les autres semblaient approuver.

-Près de 10 d'entre vous viennent de mourir après m'avoir trahis, reste t'il des parasites parmi vous où bien m'adresserais je bien à des Nigawarais ?

Après cette intervention de notre cher capitaine, les hommes recrutés à Logue Town comprirent leur erreur d'avoir voulu trahir un homme comme Shinji. Elie ressenti la colère de ce capitaine et cela calma la rage qu'il avait déployée contre ces hommes. Maintenant que les Nigawarais étaient de nouveau unis, le brun pouvait de nouveau se plonger dans la bataille. Mais il devait maintenant réfléchir avant d'agir et trés rapidement il trouva un endroit sur le pont parfait pour pouvoir agir sans être dérangé. Il s'y installa et regarda ce qu'il se passait sur le navire ennemi. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit un incendie se déclencher sur le navire de ses adversaires. Il vit que le géant était dans le coup et qu'il prévenait le capitaine et la vice-capitaine afin qu'il ne périsse pas. Mais il en manquait deux que notre homme ne voyait nul part. Où étaient passés ces deux pécheurs? Il n'était pas sur le pont, donc ils étaient probablement toujours en vie. Tout à coup il les découvrit en train d'escalader le navire, mais il semblait y avoir un problème, l'un des hommes semblait porter son compagnon sur ses épaules. Cela ne présageait rien de bon et Elie décida de leur donner un coup de main. Il descendit de son observatoire et, s'approchant de la rambarde du pont, leur tendit la main.

"-Besoin d'aide les gars? C'est déjà la deuxième fois de la journée, ne vous y habituez pas trop."

Notre héros avait cela un grand sourire aux lèvres. Il aimait bien lancer de petites piques aux gens, cela faisait partie de son caractère. Bien entendu, il voulait aider ses nakamas autant que possible et cela ne le dérangeait aucunement. Une fois montés à bord, notre homme se rendit compte que les deux hommes n'étaient pas blessés. Ce fut un soulagement mais la bataille n'était pas fiie. Des Nigawarais était toujours sur le bâtiment adverse. Le brun en vit un qui ne se protégeait pas et au moment où un pirate ennemi voulut lui donner un coup de sabre dans le dos, notre homme s'écria:

"-Tate!"

Cela fit apparaitre un petit bouclier à l'endroit où le sabre aurait du se planter. Le Nigawarai pur profiter de la surprise de son adversaire pour lui planter son épée dans le ventre. De plus en plus de personnes se rendait compte qu'un incendie se propageait sur le navire. Comment les Nigawarais présents sur le bateau adverse allaient s'en sortir?

Minos chantait à tut tête, c'était vraiment surprenant. Shinji le regardait déconcerté avant de prendre conscience de ce qu'il venait d'annoncer. Il fallait s'en aller. A peine le capitaine avait il posé ses pieds sur le pont ennemi qu'il devait le fuir ? Une première explosion qui imposa une vague d'air chaud à tous les combattants retentit. Ah, très bien ... Mal heureusement une série de larges vagues indiquant l'approche de la parois rocheuse de Red Line avait écarté les deux navires l'un de l'autre. Kaetsuro donna l'ordre aux Nigawarais de sauter à l'eau, il ne fallait pas oublier qu'il leur restait un atout et pas des moindres. Le groupe de pirates s'élança et le fait qu'au moins la moitié d'entre eux portait un blessé rappela au blond à quel point ils étaient solidaires.

Lui qui avait peur qu'ils ne se reconnaissent pas dans cette escarmouche prématuré faillit verser une petite larme dans ce saut gigantesque en destination des eaux sombres. Ces mêmes eaux tourmentées qui se séparèrent tout à coup alors que Nigawarai tendait la main. C'était impressionnant ce pouvoir à condition qu'il en soit un réellement puisqu'il s'agissait en faites du corps du monstre marin qui s'élevait pour intercepté ses Nakamas. Tous s'agrippèrent aux écailles et son immense tête apparut devant eux ce qui, malgré le fait qu'ils étaient alliés, les fit frémir. Le poisson un peu affamé se lécha les babines avec un regard effrayant. Shinji s'était redressé la main sur son chapeau baissé avant de le relever et de jeter à cet inconscient un regard qu'il n'avait jamais réussit à oublier depuis leur première rencontre malgré sa mémoire de poisson rouge. La chose gloussa avant de lever ses compagnons jusqu'au pont du Mujinzoo où le restant de l'équipage les aida à sauter et s'organisa pour s'occuper rapidement des blessés.

L'astronome sauta sur le crâne du Roi des mers et lui indiqua ce qu'il avait à faire, aussi étrange et inexplicable que ce la puisse paraitre, ils se comprenaient. Bardak chargea le navire adverse qui prenait feu de toutes part et s'enroula avec application autour des planches de bois en combustion. La bâtiment craqua de toutes parts.

-Les Nigawarais sont des pirates, ils n'auront aucunes pitiés pour ceux qui tenteront de briser leurs aventures. Ne comptez pas sur mon indulgence alors que vous êtes venus semer le trouble dans mes rangs trop neufs. Grâce à vous nous sommes tous désormais réellement prêt à nous rendre sur Grand Line. Je suis trop indulgent pour vous ôter vos rêves. Je préfères prendre directement vos vies.

Finissant sa phrase, dans le tumulte de ces hommes estropiés et paniqués, son regard croisa celui de leur capitaine qui se tenait l'épaule avec un air de résignation.

-Adieu ...

Bardak saisit l'intention de son maitre et finit de broyer le navire qui céda sous la pression de son corps immense. Il l'accompagna pour accélérer sa perte avant de s'en défaire pour rejoindre son habitat. Le Mujinzoo. Le Navigateur sauta sur le pont. Il devait estimer les pertes. Elles n'étaient pas énormes dans l'immédiat mais le nombre de blessés était catastrophique, tout dépendrait de la qualité des soins qui leurs seraient fournis. C'est dans cette optique le l'homme au bob se mit à chercher du regard la femme, la seule digne de porter le prestigieux titre de Vice Capitaine des Nigawarais. Elle était après tout sa seule chance de sauver son équipage estropié après ce violent combat.

Bon, le message est passé, s'agit de ne pas traîner maintenant. L'équipage s'adonne à un plan de retraite qui consiste à démontrer que le monstre marin est le meilleur ami de l'Homme. Ha ha, sont fous ces bourrins. J'avais commencé à shooter dans tous les mecs plus ou moins conscients pour offrir un vol direct et sans hôtesse ni steward jusqu'au Mujinzoo, mais le plan du "saute et ne retourne pas tes ongles entre deux écailles" a l'air d'une attraction sacrément distrayante, mais je passe mon tour. Non pas que j'ai un autre plan d'évacuation, mais je suis trop occupé à narguer les ennemis depuis leur propre pont.

Ouah ha ha ha ha, l'avez dans le fion bande de nases. Grandline c'est pas pour des gros nullos première division comme vous, contentez-vous de rêver sur les cartes postales.

Et là c'est le drame. J'ai à peine fini mon tour d'horizon avec un majeur royale brandit devant leurs tronches que ça pète. Le navire se prend une déflagration digne de l'Etoile Noire et je me fais souffler comme un pauvre déchet . Ca me fait comme un poing géant qui me percute et j'ai l'impression que mes os vont se déloger les uns des autres tellement c'est violent. Avant de retomber sous le niveau de la mer, je vois qu'il ne reste tellement plus grand chose de nos ennemis et que je ne suis pas à plaindre. Enfin, je me permets quand même de signaler qu'une main cramée plongée dans l'eau salée, ça pique un peu.

Je nage jusqu'au Minjinzoo et m'y agrippe. C'est en sortant mon corps de l'eau que je remarque qu'il a une flopée de grosses entailles poisseuses de sang que j'aurais pu éviter si j'avais pris mon armure. Hissé péniblement sur le pont, je vois que ça s'organise pour sauver un max de blessés. Suis pas médecin, mais j'aurai aussi besoin de soins pour la main que j'arrive à peine à bouger. Je me soignerai après les autres, ça fait partie des devoirs du Seigneur de Guerre de veiller avant tout aux plus faibles.

Allez, je te laisse m'admirer deux secondes avant de te dire qu'en fait je n'ai juste pas envie de devoir quelque chose à la gremlin qui a la mèche. Ca me ferait mal de lui laisser une occasion de jouer de sa supériorité et de me reprocher d'avoir une grosse paluche qui lui pique tout son baume anti-brûlures. Et puis de toute façon, je risque quoi ? Cloques ? infection ? nécrose ? Amputation ? Ah merde, je risque pas mal en fait. Quand elle dormira, je fouillerai dans son sac à main pour me faire un petit traitement cicatrisant.

En attendant, je me désinfecte les plaies au rhum et me recouds les plaies de ma main valide, tout seul comme un grand. Le mec qui dit qu'il faut se faire mal quelque part pour oublier un autre point de douleur, je lui péterai les deux rotules et lui demanderai laquelle il sent.

Al' était allongé sur un des lits de l'infirmerie. Plusieurs personnes étaient à ses petits soins, mais cela le gênait plus qu'autre chose. Une fois hors de danger et ses blessures refermées, il demande aux personnes de le laisser seul. Il y avait d'autre personnes plus mal en point que lui pour l'instant. Surtout qu'il n'était pas du genre à mourir pour si peu. Il avait déjà connu pire et y avait survécu, alors à quoi bon rester à son chevet. Les combats perdaient en intensité à l'extérieur. La bataille était sur le point d'être terminée. Des matelots de l'équipage commençaient à affluer dans le dortoir. Al' n'était plus tranquille avec tout ce vacarme et les gémissements des peureux. Il prit deux bâtons en bois et quitta les lieux. Avec les manches à ballets comme appui, il s'échappa direction le pont. Le pont était maculé de sang et quelques cadavres jaugeaient encore le sol. Al' n'avait plus la force de faire quoi que ce soit. Il arrivait à peine à tenir debout. La fatigue de ses blessures se ressentait sur tout son organisme. Il n'avait guère de chance, lui qui voulait être utile aux autres, était devenu un fardeau. Bon après tout ce n'est que passager, d'ici quelques temps ses blessures disparaitrons et il reprendra du poil de la bête.

Le Mujinzoo gronda et nous percutâmes le navire ennemi de plein fouet. Al' fut légèrement propulser en avant. N'ayant que très peu de force, il tomba la tête la première sur le flan du bateau. Il s’assit et se mit à rire bêtement. C'était bien la première qu'il tombait de la sorte et surtout sans le faire exprès. Quelle honte pour un pirate de sa taille de ce faire mettre au tapis par une simple poussée d'un animal marin. Le navire ennemi vola en éclat. Le bois craqua de toute part et implosa sous la pression du monstre marin. Il ne pouvait guère résister d'avantage face à une telle puissance. Les quelques survivants furent envoyés dans les abîmes de la mer. Certains réussiront peut être à survivre avec beaucoup de chance. Mais c'était une chance sur quelques millions, surtout avec les bêtes affamées qui rôdaient déjà depuis quelques minutes autour des deux navires. Saloperie de charognard ! Alucard préférait encore mourir de la lame de son ennemi que d'être mangé vivant en pleine mer par l'une de ses bestioles. Cela lui fit penser à des légendes et à des mythes.

*Mais à quoi je pense !!!*

Les Nigawarai étaient quasiment tous à nouveau présent. Le navire était bondé de personnes, toutes s'occupaient d'une tâche bien précise, sauf une: Al'. Lui ce trouvait en retrait à regarder ce qu'il se passait et en attendant que les choses continues. Il savait pertinemment quel était leur future objectif. Reverse Mountain était à porter de vue, ils ne tarderaient pas à voguer en direction de Grande Line. Alucard était très proche de son rêve et il espérait grandement y survivre.

Comment tout ça avait pu se produire, finir en l'air accrochés à une canne à pêche, je n'aurais jamais dû visiter les sombre couloirs de leur bateau. L'importance était quand même de s'être échappé de ce de cette "fosse" remplie d'ennemies prêt à nous anéantir surtout que j'avais réussi à en éliminer quelques uns, plus particulièrement les cannonniers qui ne faisaient que leurs travaux en continus. Paulo s'était agrippé sur mon dos, et venait tout juste de s'endormir, il avait vécu tant d'émotions fortes aujourd'hui qu'un petit repos lui ferait le plus grand bien. Vous risquez de prendre pour un vieux gateux, alors que je n'ai pas encore vingt ans mais je songeai toujours au départ de Bliss, il n'aurait jamais du m'accompagner dans ce dangereux périple mais pourtant j'avais accepté, à cause de cette lueur rouge mais fugace qui était apparu dans ses yeux. Les canons avaient cessé de gronder et de recracher leurs boulets depuis un petit moment, la bataille venait donc de s'achever de l'autre côté et je n'entendais plus aucun bruits sanglants sur le Mujinzoo, mais qui avait gagné ? Shinji ou l'autre capitaine ? Pour avoir ma réponse, la première des étapes étaient de remonter à bord de notre bateau, et ce n'était pas facile avec le poids de Paul sur les épaules ainsi que toutes les blessures accumulées sur mon corps. Le seul moyen était d'entrer par les fines ouvertures servant aux canons, j'avais atteri à cette hauteur. De peu, je pus poser mon pied sur la petite rambarde sur lesquelles étaient les canon et par chance, l'un d'eux étaient retiré et me premit de passer afin d'entrer dans le bateau avec Paulo que je fis passer en premier.

Ils faillirent ne pas me reconnaître mais l'un d'eux me sauva la mise se souvint de mon visage ainsi que de ma "légère odeur marine qui émanait de mon corps. Sans les laisser se prononcer, je courus à toute vitesse sur le pont tout en portant Paulo. En remontant, j'étais HS, KO, essouflé, dégonflé comme un ballon mais ce que je vis en face en vallait vraiment la peine, une énorme bête marine comme celle qui avait fait disparaître mon père, mais je préférais éviter ce sujet qui bouleversa ma vie tout entière. En tout cas, avec un monstre pareil, on pourrait concocter une importante quantité de viande pour nourrir plusieurs géants. Eviter de se pornoncer était la meilleur des choses, vu qu'il transportait à son bord, tout l'équipage dont Shinji qui semblait avoir remporté son combat en échange de blessures importantes. Le plus impressionnat dans tout ça, ce fut qu'il broya de lui même le bateau ennemi avec une facilité marquante. De toute façon leur bateau était en feu, en train de carboniser et pour eux la fin était imminente. Tous ces évènements m'avaient coupé le souffle, des péripéties comme celle-ci, il m'en arriverait des tonnes, des bonnes comme des mauvaises mais après tout, c'est ça la piraterie. Et ce fut sur ces pensées que je m'écroulai au sol sans m'évanouir, à droite ainsi qu'à gauche, la plupart des pirates engagés par Shinji étaient à terre, épuisé mais pas mort. Quelques bandages et de l'alcool à flot allait les requinquer de tous ces évènements. Je ne pus m'empêcher quand même de faire un somme, compréhensible après des journées aussi rude.

A mon réveil, j'étais dans un hamac couvert de pansements, ma première initiative fut de regarder si Paulo était ici, mort ou vivant, mais de préférence vivant. Il était à côté, sur un autre hamac en train de roupiller lui aussi avec des bandages qui recouvraient ces fines écorchures. Ce la me rassura, il s'en était tiré mais je compris que si je voulais le protéger ainsi que tous les autres qui étaient assez sympathique, je devais à tout prix progresser. Cette pensée "s'évapora" aussitôt et une autre fit surface immédiatemment, elle prenait plus particulièrement en compte le monstre marin:

Quel monstre, vu sa taille, je pense qu'on aurait de la viande pour un bon mois

Zut! J'avais encore réfléchi à haute vois et heureusement personne ne comprit ma phrase, il avait tout envie de dormir, enfin excepté.....:

tu devras éviter mon jeune ami

????????? MAIS T'ES QUI TOI ?

J'étais un peu lent à la détente, je n'avais pas mangé un seul petit poisson afin de rassasier ce corps en attente d'énergie.

Du calme, ne sursaute pas, le monstre marin dont t'as parler tout à l'heure, c'est Bardak je crois, ce monstre marin est un grand pote du capitaine et je préfére pas savoir la sentence qu'il donnera à quiconque lui ferait du mal

Et voilà, cette fois, j'étais pris de peur, et je tremblais comme une feuille, il s'était pronocé avec un ton sanglant et atroce à entendre dès qui prononce Bardak. Je ne sus répondre par des mots, comment répliquer après de telle paroles, surtout que je ne voulais pas obtenir une potence ou une punition comme les pirates les aimaient. Par la plus connu était la planche sur laquelle il fallait avancer avant de tomber dans l'océan ou sinon beaucoup moins répandu que la précédente, le capitaine accrochait les pieds de deux énergumènes s'étant disputés par une corde, pied en haut et tête en bas, afin que les deux crétins parlent. Je ne lui répondis rien du tout, je pris mes deux sabres et me rendit sur le pont. Il était un peu vide, le plus marquant était ces traces de sang qui n'étaient toujours pas partie. Ensuite, je posai comme toujours mes fesses sur la rambarde du pont, sans avoir l'idée et regardai le somptueux panorama qui passait devant mes yeux

Le bateau ennemi prenait feu de toutes parts mais cela ne préoccupa pas du tout Elie car il vit beaucoup de nigawarais arriver d'une manière fort étrange. Ils les avaient vu se jeter à l'eau mais le monstre marin qui les accompagnait les rattrapa et les fit atterrir sur le pont du Mujinzoo sains et saufs. Mais les blessés étaient assez nombreux et notre homme n'était aucunement utile pour cette tache. La vice -capitaine donna des directives afin que les plus mals en point soient soignés très rapidement. Notre héros aida à transporter tout ceux qui avait du mal à marcher puis monta sur le pont pour voir s'il pouvait étre utile. Beaucoup de sang avait coulé ici et Elie décida de passer un coup de serpillère afin de redonner tout son éclat à ce magnifique navire. Cela lui prit beaucoup de temps malgré l'aide apportée par les hommes en état. Lorsqu'il eut fini, il s'aperçut que l'entrée de Reverse Mountain était toute proche. L'objectif de Morioka se précisait de plus en plus. Il avait parcouru pas mal de chemin pour en arriver là. Il avait affronter pas mal de monstres et s'était confronté à la marine à Logue Town en compagnie de ce grand capitaine qu'est Kaetsuro. Mais il se sentait encore faible malgré tout cela et il devait s'entrainer dés qu'il le pourrait afin de pouvoir survivre dans ce monde et ainsi pouvoir protéger ses nakamas. Mais pour le moment il aurait voulu savoir comment allait l'homme qu'il n'avait pas protéger, Yukiji Alucard, Il vit qu'il était réveillé et semblait aller mieux. Le petit pécheur aussi s'était réveillé et était de nouveau sur pied Reverse Mountain était tout proche maintenant et notre héros savait que l'aventure était loin d'étre terminée. Dés qu'il avait vu Shinji, il avait compris que cet homme avait le potentiel pour découvrir le One Piece et devenir le seigneur des pirates. C'est pour cette raison qu'il le suivrait jusqu'au bout, son réve était d'appartenir à l'équipage pirate le plus puissant de tous les temps et il comptait bien faire en sorte que cela arrive. Mais il devrait faire preuve de patience car le chemin serait long avant d'y arriver.

[désolé si c'est un peu court, je ne savais plus trop quoi dire^^]