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ép. 5 ! Aurevoir, Maze Town !!!!

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Il fait froid ce soir. Il fait froid mais je suis néanmoins heureuse. Malgré que je n’aime pas la fraicheur. C’est vrai, pourquoi j’aimerais le genre de température qui m’à vus mourir une fois ? Ce serait complètement stupide voir inhumain. Enfin… Peut-être vous demanderez vous ce qui m’étais venus à l’esprit pour être si joyeuse ? Ou peut-être encore vous en fichez vous complètement. Alors, je me contenterais de supposée que c’était la première des situations qui vous concernais. Je repartais ! Oui, sa y est, j’allais pouvoir repartir. Oui oui, je l’avais toujours pue mais, j’y étais enfin psychologiquement prête ou.. En tous les cas, en avais-je l’heureuse impression. Il était huit heures du matin, pas une minute de plus. Je sortais de mon petit repère, au beau-milieu de cette petite ville portuaire aux grandes bâtisses de roche, de poutres et de chômes en guise de toiture. En plus, j’avais pas une supère tenue pour le froid : Débardeur et gants de toile montant juste au dessus des coudes. Une veste brune donnant l’apparence d’un désir de ce réchauffer trônai sur mes épaules mais… Il était grand ouvert. Virevoltant de sa longueur presque à l’image d’une cape. Mon bas était uni avec le débardeur en thermes de couleur, tant que de matière d’ailleurs. Noir. Ma seule extravagance était symbolisée à partir de mes genoux puisque je portai des protections de métal, descendant jusqu’au chevilles, dépassant de bandeau épais de laine rose bonbon passant aussi sur mes avants-jambes. Mes chaussures étaient elles des espèces de bottes fines, toujours sombre et sans talon. Bref, pas une tenue idéale. Étai-ce la joie ? Ou mon nouveau corps ? Toujours était-il que je ne ressentais ni la morsure du froid, ni celle des souvenirs du au temps quasi-similaire de mes derniers souvenirs. Ce qui aurait pus être le cas puisque c’était ma première journée depuis mon ‘réveil’ ou j’affrontai une pluie aussi douce et fraiche que la neige.

Les cheveux trempés, les vêtements dans un état similaire, me collant au corps. Je gardai mes mains en dehors, je ne gambadai pas… Sauf dans mon esprit bien sur. C’était peut-être mon premier jour joyeux. Encore loin de recouvrir mon sourire d’antan. J’avais comme, avancée d’une belle enjambée vers une acceptation. Après tout, je pouvais faire tellement plus qu’avant dans ma vie de tous les jours… Les gens quant je cachai mon corps me considérez comme humaine… Et tout ca malgré que je ne sois plus qu’un semblant de chose. Une créature infidèle à sa maitresse…. La pensée ne m’arracha aucun soupir. Dès que j’en serai capable, je retrouverai ma petite maitresse pour la protégée comme il ce devais d’être fait par une créature. Le vent battait quelques mèches rebelles qui, gorgées d’eau ce collaient à mon visage, inlassablement je les déplaçai et finissant par m'énervée à un point critique après la quinzième fois en certainement moins d’une minute je me résolue à la solution la plus basique. Un bon gros rugissement de rage un peu ridicule… De ma voie fluette et délicate habituellement. Le poing fermer, il s’abattit sur la coque d’un navire à côté duquel je passai. Passant au travers, non pas juste mon poing mais mon corps presque tout entiers. M’écrasant comme une loque les jambes sur le béton des docks et le haut de mon corps dans le navire. Quelques regards ce tournèrent vers moi dans le navire… Quelques injures, beaucoup de regards sombres, encore plus de menaces. Et tous arboraient ce même sourire démoniaque. Tous étaient forcément des pirates, à mes yeux. Ils étaient laids. L’un d’eux avait un bandeau sur l’un de ses yeux et un autre avait à la place des pieds, des bois. Et se déplaçait étonnement bien avec d’ailleurs, tant que je restât prostrée une seconde à le regarder, avant d’arrondir démesurément mes yeux, sourcils écarts et pupilles rétrécirent.

J’hurla. Qu’avais-je d’autre à faire ? Ah oui. Je me redressée aussi, manquant de tomber dans le petit creux séparant le navire des docks. Une fois debout, brisant de ma nuque une partie de la coque supplémentaire et sans vraiment sentir la douleur. Peut-être trop terrorisée, allez savoir… Je me retournai après un instant pour fuir, mon cœur d’adamantite battant à 800 à l’heure. Voilà que mon pied croisait une flaque d’eau à demi gelée. Je m’écrasai alors face la première, mon menton heurtant violemment le sol. J’eu au moins cette impression de ressentir la douleur cette fois-ci. Fermant l’un de mes yeux sous l’impact. Les truands, enfin, les pauvres hommes à qui je venais de briser un navire de belle facture, qui plus est… m’entouraient déjà. Comment pleurer quant votre maitresse à oubliée cette fonction dans votre corps ? J’expérimentais une fois de plus le gout amer de la tristesse enfermée aux seules limites d’un regard de terreur. La mort était trop douce pour ce que je venais de faire, celons eux. Comment ne pas craindre le pire à l’entente de ses seuls mots ? L’effroi me parcourue l’échine métallique, chose que je ressentis plus comme un souvenir que comme une réalité effective. Même avec mon nouveau corps, j’avais trop peur pour me battre, aucune confiance, aucune connaissance… Et ici, il n’y avais même pas ma maitresse pour me venir en aide. Quelle triste injustice me jouait la destinée.


    Par la culotte souillée de l'enceinte Vierge, ça c'est du ciel qui me plait. Gris opaque, gobé par les fumées des usines. Fait moins le malin le soleil là hein ? L'Homme se paye ta poire, ton flash est impuissant face au système de refroidissement de cette sainte usine de chaussures. Pour le coup, je me mettrais presque à en porter, mais les gosses qui les assemblent ne font pas ma taille. Puis j'en voudrais pas. Sais pas de quel aftershave ils se badigeonnent là-bas, mais on les entend tousser à travers les murs. C'est beau une jeunesse qui va au travail même quand elle est malade, cette ville a su véhiculer les valeurs morales élémentaires.

    C'est donc guilleret que je me balade entre la pierre, le béton et l'acier du quartier. Ca sent la cuisson d'un tas de trucs, le poisson et le chien mouillé. La brume commence à se dissiper, mais j'ai l'impression qu'il y a assez de fog ici pour complexer un logia de la fumée. Si t'ajoutes à ça un temps à pisser des stalagmites, y a de quoi dissuader un tas de lopettes d'aller chercher le journal. Et de fait, à part les dockers et un genre de barlos en fin de vie qui se fout s'être en caleçon quand il mâchouille une vieille chique de tabac et m'en crache un filet à décolorer l'océan, personne ne déambule, personne sauf un rassemblement de clodos autour d'une gonzesse qui leur sert de brasero. Sont furax les gars, la gamine a refusé le tarif de groupe ? J'peux comprendre remarque, z'ont pas des gueules à faire rêver les zigs, ou alors rêver d'être ailleurs. Bang, la taloche qui part. Mon sourire disparaît. Ca me met les couilles à l'envers quand les mecs tapent les filles. 'Fin quoi, elle peut pas demander bien cher vu ses petits bras frêles et ses goûts vestimentaires. Ca saute aux mirettes qu'elle tape pas dans le haut de la chaîne économique c'te poulette, alors en plus en faire une gueule cassée, ça ne va vraiment pas l'aider à nourrir les gosses qu'elle a loupé avec l’aiguille à tricoter. Allez, faut calmer un peu les esprits là.

    C'est tout ce que vous avez dans le ventre bande de tarlouzes ?

    Les mecs pivotent le recto de leurs gueules vers moi. D'abord au niveau des genoux, parce que c'est là que se situe la tronche chez la plupart des humains, puis un peu plus haut. Sont pas des masses rassurés par un machin plus gros qu'une donzelle avec un tour de biceps qu'ils ne pourraient même pas encadrer en farandole. Sont IV, s'il se montaient sur les uns sur les autres sans dévier vers un sens scabreux du terme, ils m'arriveraient au visage. La méfiance s'instaure, pas facile de l'ouvrir sans se serrer les burnes quand le truc qui te fait face peut te buter en haussant la voix. Les pognes dans le voisinage de leurs armes, ils tentent la négoce.

    Laisse-nous régler cette histoire le géant, cette garce ne mérite aucun secours.


    Géant ? L'est con lui ou quoi ? Un géant, ça fait au bas mot XV mètres, pour les moins chanceux. j'en fais que VI, donc c'est comme s'il me traitait de prématuré. Un joker de moins dans son jeu, je tique un peu et relance un avertissement qui devrait les convaincre de quitter la table.

    Le seul mérite que cette garce a, c'est de supporter vos haleines sans rendre tout ce que ses clients lui ont fait avaler la nuit dernière. Et j'suis un humain, ducon.


    Hem...écoute, elle a saccagé notre navire gratuitement, sans aucune raison. Le code veut qu'elle soit sévèrement punie, tu comprends ?

    Ce que je comprends, c'est que s'il continue à me prendre pour un con, va y avoir autre chose que du bois brisé sur la jetée avant midi.

    J'emmerde ton code presque autant que toi et ta brochette de connards. Si une gamine a pu casser ton joli bateau que ton père t'a offert pour Noël, c'est qu'il te l'a acheté pour que tu coules à la première averse. Y a un truc que toi tu dois comprendre, ma gueule, c'est que quand je te dis de remballer des compagnons de chambrée et d'aller vous taper des posters de gonzesses que vous ne pourrez jamais approcher sans les dégoûter des paquets de merdes meubles que vous êtes, tu cherches pas à me faire verser ma larme de l'année et tu te casses.


    Bilan, le type supporte pas que j'insulte son père, son navire, ses potes et son statut dans la même poignée de secondes. Comme liés par un filon télépathétique, ils se cramponnent à leurs crosses et veulent me faire gicler du plomb dans la gueule. j'adore cogner des types. quoi que tu leur fasses, ça fait toujours du bien. Je tape du peton sur le sol. Onde de choc, les types ont besoin de leurs mains pour éviter la gamelle. L'un d'eux n'aura plus besoin de se relever, mon poing chute en comète dans le sommet de son crâne et l'enfonce dans le sol. Le second heurte le troisième suite à un pénalty sans mérite de ma part, le gars était cadré par défaut. Le dernier ? Ben il est un peu pris au dépourvu pour tout te dire. Un ami au crâne fracassé à portée de gerbe, deux autres en lévitation romantique jusqu'à ce qu'un mur de pierre mette fin au voyage des n'os, qu'est-ce que tu veux qu'il fasse d'autre que flipper ?

    Fais réparer ton bateau, j'embarque dans une heure et y aura de hydrocution en masse si c'est pas correctement fait.

    Lucky Boy se casse, l'adrénaline dans les guiboles. Je zieute la prostipute. Pas moche en fait, j'avais fait une fixette sur les poils de panthère rose qui lui servent de gambettes. J'l'ai pas aidée pour avoir un merci, mais ça lui arracherait pas la gueule de m'en filer un qui traîne dans son sac.
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    Le Géant Sauveur~☼

    J’ai mal… Ça y est. Depuis ce matin, depuis deux mois, je n’ai pas eue mal une seule fois. Pour une raison ou pour une autre. Mais les raisons ont changée… je n’en peux plus, mon cœur c’est resserré. Si tenté que j’en ai encore un… Je le pense, sinon, comment pouvais-je y ressentir une aussi vive douleur ? Je en sais, si ça me fais du bien, ou du mal. Mais ce que je ressens, me laisse statique. Prostrée durant un instant, je ne pense plus vraiment à pleurer… Puisque, de toute manière… Je ne peux plus. Ou pas… Les autres ricanent, un premier coup percute mon ventre. Celui qui me frappe semble s’être fait mal, mais essaye de ne rien montrer de ca… Le second me frappe au visage. Bien plus intelligent… Je me tords. Sans avoir de douleur physique ; C’est… Si humiliant. Pourquoi ? Pourquoi dois-je toujours être traitée comme une moins que rien ? … Une vois, forte, interrompt le débat de coups. Je n’y prête pas vraiment attention, une main au bas du ventre, bien que je n’y ressente aucune douleur ; je me mets avec peine, sur mes genoux. Courbée vers l’avant… Un premier des méchants hommes s’enfonce dans le sol à côté de moi. Je l’entrevois à peine… Le monde est une continuelle bataille. Une injustice ou les faibles, comme moi… Ou comme lui. Ce font écraser. Un second et un troisième s’envolent, passant sur mon autre côté. Je les entrevois, eux aussi, tout juste. Tant de violence et de haine… Je n’aime pas ça. Maitresse, ou es-tu ? Ou es-tu toi qui me porte tant d’affection et d’amour ? Pourquoi t’ai-je quittée déjà ? Folle, je suis folle. Retombant légèrement vers l’avant, mes deux mains ce plaquent au sol et creuse légèrement dans celui-ci lorsque je les referme de moitié. Pleurer… j’aimerais tant… Cette chose soulage, tellement. J’aimerais, Oh, oui, que j’aimerais pouvoir en être encore capable. D’un soupire, alors que le combat derrière moi est enfin terminé ; je soupire : « Pourquoi suis-je… Si inutile. » Les dents serrée et la rage au poing, je relève mon gauche que je laisse percuté le sol, avec force contrôlée… Ou pas. Une petite onde de choc fait trembloter le sol : Un peu comme le coup de l’homme à grosse vois, en moins percutant.

    Mes paupières ce ferment. Je crois que ça m’a soulagée, en partie… En faible partie. T je me redresse avec une certaine lenteur. Ne forçant que sur mes jambes, sans prendre le moindre appui sur mes bras, ou mes mains qui étaient au sol au départ de l’action. Qu’elle ironie. Je souhaite ne pas être brutalisée et, à la place… Ce sont ses pauvres hommes qui se font maltraité. Les rubis qui me servent de pupilles, sont tournés vers celui emplâtré dans le sol. Pauvre homme… «
    Tout ça pour avoir voulue frappée, la méprisable chose que je suis. » Non, je n’aime pas les hommes mais… Je crois, qu’à cet instant je réalisai que je m’aimais encore moins. La brise souffla sur mon visage, qui souffrait de légère douleur, tellement inférieure à celle de mon cœur que je n’y prêtai attention. Jusqu’à cette brise qui les raviva. Je retins toute réaction un instant, mon manque d’expérience, de volonté peut-être encore, me fis Instinctivement mettre ma main sur mon visage alors que d’un petit rire triste, je me laissai à parler à l’homme qui venais, d’une certaine manière, de me sauver : « -Pourquoi… Leur avoir fait ça ? » Était-ce un reproche ? Non… Pas exactement en tous les cas. Enfin, je crois que moi-même je en savais pas exactement. Je retirai alors enfin ma main, essayant d’oublier la douleur pour regarder celui qui était venu à bout de quatre hommes sans la moindre difficulté. Des cuisses ? Mon regard et toute mon expression de visage symbolisèrent la surprise. Interloquée… Impressionnée… Mon regard porta vers le ciel. Plus ou moins ; pour y voir l’énorme tête d’une créature fantastique. L’impressionnante stature de ce qui semblait être un homme au départ, ne me fit pas ciller. Mes yeux portaient vers ceux gigantesques de la brute que je venais d’insulter, d’une certaine manière. Loin de ressortir un quelconque sentiment de peur… Ma bouche s’entre-ouvrit, ajoutant à la surprise de l’instant d’avant… Mais, ce n’était pas pour ça ! Non, du tout même. Mes yeux grands ouverts ce noyèrent de petites étoiles scintillante : A part moi et maitresse, il était la première créature non humaine que je voyais. Mes mains s’attrapèrent mutuellement, levée au niveau de ma poitrine, plus ou moins.

    «
    !!!! KAWAIIIIII !!!! » Non, ce n’était pas un homme, mais un géant, ou bien un troll, ou, un ogre, enfin, un truc grand qui n’était pas humain, Rien de tel pour ravir la jeune femme au mental d’enfant que j’étais. Tant de fois, dans mon passé, durant mon autre vie, j’avais rêvée de parcourir le monde et découvrir tous plein de beau peuples aux mœurs et au physique différent des humains négatif et attardé auprès desquels je vivais… Comme dans les plus belles œuvres de fantasy. J’étais partit, loin de chez moi et… Voilà ! Ça y est ! J’en rencontrais enfin un ! Qu’allais-je faite maintenant ? Les idées se bousculaient… Très vite, trop vite. Pas le temps de réfléchir, pas l’intérêt non plus. Mes mains ce desserrèrent de leur propre volonté, mes bras se tendirent loin devant moi… Une unique impulsion assez puissante me permis de comble l’écart nous séparant le géant et moi. Puis, enfin, j’attrapai la jambe de celui-ci, laissant mes bras ce resserrer tel l’araignée sur sa proie alors que ma frêle vois porta assez fortement en sortant d’entre mes lèvres : Portée par l’instinct infantile qui vivais encore dans mon esprit : « CALIN GENTIL GEANT SAMAAAAA »
      Argh, mais qu'est-ce qu'elle fout la femelle ? Voilà qu'elle s'accroche à moi comme un chat à une tenture et qu'elle me serre la guibole en me causant un dialecte que j'entrave pas. Géant Sama ? Quoi être ce truc ? D'après l'intonation, c'est pas une insulte, mais je t'avouerai qu'avoir une gonzesse aux chaussettes roses collée sur le pare-brise de mon tibia, c'est pas trop le genre d'image de Roi Démon que j'aime donner. En plus, j'les connais les péripali...périthéti...prépipatéhti...les putes. L'est capable de me facturer le câlin cette rapace.

      Bon, ok, ça suffit là.


      Je cause de trop haut pour qu'elle m'entende ou quoi ? Elle reste plaquée comme un Dandaman à son arbre. J'agite un peu le sabot pour la détacher, que dalle, ça veut pas me lâcher. En plus, c'est une fausse maigre la petite. J'ai connu des truies qu'avaient un centre de gravité plus haut. Son keum, c't'un docker à coup sûr, faut des bras d'acier pour trimballer sa charge du carrosse à l'étable. Dommage qu'elle soit si hippie, je sens bien à la force qu'elle met dans la constriction qu'elle pourrait péter des nuques avec amour.

      Tu vas me lâcher oui ?

      Las de faire des ronds de jambes comme une danseuse de port, je mets la main à la pâte* pour extirper mon chewing-gum rose et noir latex par la doudoune qu'elle utilise en guise de veste. Ca se détache sans que j'y mette de la glace, c'est pas dommage. Ramenée au niveau du visage, j'inspecte l'animale. C'est content, ça a les yeux en étoile et une voix aigüe à te faire gicler les tympans, le genre que t'as réduit au silence quand tu te matais ton hentaï de la soirée parce que ça pouvait rameuter tout le quartier.

      Ok, t'es quoi toi au juste, à part une gonzesse qui vend ses fesses aux pirates et accroche les pattes** des gens ?


      J'la pose délicatement sur le sol avant qu'un passant aussi citoyen que moi pense que je vais la manger, et grillage mes esgourdes de mon casque pour filtrer une partie des décibels.


      *Et non à la patte, comme l'auteur le lit trop souvent.
      **Et non les pâtes qui, elles, attachent toutes seules
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      Le Cricket Saloon, c'est un rad' foutrement aussi miteux que tous ceux dans lesquels tu pourrais aller dans cette ville pourrie où tu crèves rien qu'à respirer. Comme dans les autres, tu sais pas si l'atmosphère enfumée est due aux cigares de consommateurs ou aux gerbes des usines tout autour et comme dans les autres, les mecs sont pauvres et minables au point de se foutre de leur comportement quand ils ont bu. Moi, je suis celui le révérend de la chapelle du saint espoir, comprends par là que je suis celui qui sert les calices à ces bons croyants.

      Je suis à peine mieux zappé qu'eux et j'ai la langue trempée dans le même argot, mais va pas penser que parce que parce que chez moi, le plancher grince et que ça pue autant qu'ailleurs, faudrait me voir comme un vulgaire ouvrier et me pisser sur les godasses. Les seuls liquides que j'accepte d'eux ce sont les berries de leurs poches sur mon comptoir ou leur sang de leurs tripes sur ma lame. Ouais, moi aussi je joue du couteau. Ca n'a pas la mérite d'être très original dans ce quartier, mais ma lame, qui est d'une marque plus que quelconque et se confond avec n'importe quel autre sur un établi, a le mérite d'animer les rumeurs de bars et de pirater les vers des bardes.

      La rumeur du jour, levée dès le petit matin, c'est la découverte de trois corps de pirates au port. Je ne devrais pas m'en préoccuper si ces gars n'étaient pas du même équipage que ma clientèle actuelle et qu'ils n'avaient pas tous gagné une centaine de pulsations par minute dès l'annonce publique faite par l'un d'eux. Juste là, à l'entrée. Le type balance du sensationnel ordurier à l'égard de l'enfant de salaud qui s'en est prit à l'équipage du Capitaine Venom. Dans une heure, le géant attaquera le navire de front à ce qu'il parait, alors je passe une annonce. 10.000 berries de mise offertes sur le combattant de son choix à celui qui terrassera le colosse. Je parle de mes combats de coqs, j'organise des ateliers couture pour les jeunes filles des environs et leur modèles sont des bêtes humanoïdes qui se sont tailladées sans relâche dans une cage. Des coqs volontaires bien entendu, on n'a pas les moyens de butter des esclaves un soir sur trois. Pas qu'on baisse le pouce pour exiger la mise à mort, mais nombre de spectacles sont des règlements de comptes et il est rares que les coqs sachent vraiment comment éviter de se rompre la nuque à la première chute.

      L'équipage de Venom me remercie pour mon offre de prime et le Cricket se vide. Reste mes hommes, des amis de longue date. Les derniers qu'il me reste de ma période de piraterie. Les meilleurs, comme je me plais à le penser. Ils n'étaient pas toujours les plus forts, mais ils ont survécu. Je doute que les dorikis se troquent dans l'autre monde, mais le jour où ma certitude basculera, je veillerai à en avoir assez à ma suite.

      Je sais que le soleil du coin se remarque à peine, mais voilà qu'il disparaît d'un coup dans l'embrasure de la porte et que l'ombre impressionnante qui se dessine sur mon plancher me pousse à regarder quel nuage masque la lumière. Une montagne s'est déplacée jusque devant mon saloon. un étranger assez massif pour être qualifié de gigantesque enfant de putain par le tout venant. Dan et Ibryon me questionnent déjà du regard pour savoir si je dois faire percer quelques trous dans ce para-soleil, mais je joue la carte du parfait concitoyen. Le colosse haut comme trois hommes semble tirer un certain orgueil du fait d'attirer l'attention, à croire qu'il a commandé ses mensurations noël dernier.


      Bienvenue au Cricket Saloon. Puis-je vous servir un verre ?

      Crache pas dans tes verres pour moi mecton, suis là pour me bouffer un bout de barbaque avant de reprendre le large.

      Ce gros tas de muscles en armure de parade me cause comme personne dans ce foutu quartier possédant encore une gorge entière n'a osé le faire, comme à un vulgaire barman. Mais derrière l'arrogance et un voile de foutue connerie, je constate une certaine répartie, une mesure dans les propos, du calcul. Je joue le rôle du costume et demande à Ibryon de faire sauter un bout viande en cuisines. Pendant ce temps, je me sers un whisky et en propose un au colosse qui accepte sans trop manifester la joie du cadeau.

      Loin de moi l'idée de vous vexer en vous faisant remarquer que vous êtes nettement plus grand que la moyenne, mais je n'ai encore jamais vu d'homme de votre taille en ville. Dites-moi, comment est la vue de la ville au-delà des nuages ?
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