Saint-Urea ? Hm, oui. En effet, j’y avais passé quelques temps, mais ce fut bref et malheureux. Je regrettais presque d’y avoir mit les pieds.
Saint-Uréa, février 1625.
Je voguais en mer sur un bateau de marchandise, sur lequel un gentil capitaine, m’avait laissé monter. J’étais nourri et logé, vraiment très sympathique de leur part. Sur le chemin, il n’y avait pas eu une quelconque complication, les conditions étaient idéales à la navigation. Rien à redire. Nous pouvions enfin voir le rivage. Une immense terre et pas le moindre espace libre. Je m’explique. De là où j’étais, on ne voyait ni forêt, ni terrain, ni un signe de nature, seulement des murs, d’après le guetteur qui me décrivait ce qu’il voyait. On m’avait déjà averti de l’immensité de la ville, mais au point que tous les espaces étaient exploités pour la construction, je n’y aurais jamais cru. Impressionnant. Il me semblait que la ville était coupée en plusieurs tranches, et anticipant déjà la chose, je sentais que ça n’allait pas m’plaire du tout. Bref, nous stationnons et chacun partait à ses occupations. Je remerciais le chef et tout l’équipage pour leur hospitalité.
Surprise. Bof, pas tellement.
En entrant dans la cité, je constatais d’office que la misère était belle et bien présente. Bien entendu, dans une aussi grande cité, mondialement reconnue, j’osais imaginer qu’un peu plus loin, il existait des personnes fortunés. Je me grattais l’arrière du crâne, légèrement désespéré de la situation de cette grande ville, qui a vu d’oeil, séparait encore une fois les riches d’un côté et les pauvres de l’autre. Rien d’inhabituel pour le coup. Je visitais la ville tranquillement, discutais avec les gens, toujours souriant malgré les difficultés de leur vie. Pourquoi ces personnes devaient-elles sourires, alors qu’elle vivaient dans la misère, pendant que s’enrichissaient l’élite, continuant de se plaindre. Allez m’expliquer. J’étais consterné et j’éprouvais beaucoup de respect pour ces braves personnes. Puis, le manque de moyen touchait aussi les animaux du coin, qui étaient très mal nourris.
Les heures passaient, j’devenais furax et admiratif.
Au bout d’un long moment de marche, j’atteignais un mur, moins long que celui qui arborait la première partie du royaume. J’en déduisais rapidement que l’élite habitait de l’autre côté. Je me trouvais face à la porte d’entrée, naturellement très surveillée et très à cheval sur les conditions d’entrées et de sorties. D’ailleurs, j’étais rapidement bousculé, une foule se créée, laissant apparaître une haie d’honneur. Pour qui tant de mouvements ? Des coups de trompettes étaient lancés à foison, semblant annoncer l’arrivée d’une ou plusieurs personnalités. Je n’aimais beaucoup cet instruments, mais quand ils étaient mal utilisés, j’vous raconte pas. Et c’était le cas, ici.
« - Pouvez-vous me dire qui sont ces personnes, s’il vous plaît ? Je ne peux les identifier.
- Bien sur, il s’agit des dragons célestes.
- … Je vous remercie. »
Je coupais court à la conversation, ça me dégoutait de savoir qu’ils se trouvaient juste en face de moi. J’aurais dû m’en douter, Saint-Uréa étaient remplie de grandes personnalités et de nobles, il était naturel que les tenryuubitos s’y présentent de temps à autre. J’essayais de garder mon calme, mais je leur vouais une haine incommensurable. Les poings étaient serrés, mes yeux habituellement clairs, viraient au rouge, mon corps frissonnait. A cet instant, il ne me fallait rien pour que je devienne hors de contrôle. La foule commençait à s’agiter. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait.
« Que se passe-t-il ?? »
On me soufflait à l’oreille qu’un vieil homme, s’était agenouillé devant les dragons célestes, suppliant d’arranger la situation de toutes les pauvres personnes, de ce côté-ci du royaume. La foule devenait vraiment bruyante. Quelque chose d’anormal se produisait.
Bang.
Le vieillard était mort d’une balle à la tête. Le tireur ? Un dragon céleste qui s’était senti souillé d’avoir un insecte en face de lui. Là, c’était trop pour moi. J’allais sans doute mourir, mais je ne pouvais plus me contrôler, j’étais hors de moi et je ne pouvais pardonner cet acte. J’avançais lentement en me frayant un chemin, bousculant la foule, qui ne comprenait mes intentions. J’atteignais bientôt la limite de cette haie d’honneur et me retrouver face à ces sales ordures.
Saint-Uréa, février 1625.
Je voguais en mer sur un bateau de marchandise, sur lequel un gentil capitaine, m’avait laissé monter. J’étais nourri et logé, vraiment très sympathique de leur part. Sur le chemin, il n’y avait pas eu une quelconque complication, les conditions étaient idéales à la navigation. Rien à redire. Nous pouvions enfin voir le rivage. Une immense terre et pas le moindre espace libre. Je m’explique. De là où j’étais, on ne voyait ni forêt, ni terrain, ni un signe de nature, seulement des murs, d’après le guetteur qui me décrivait ce qu’il voyait. On m’avait déjà averti de l’immensité de la ville, mais au point que tous les espaces étaient exploités pour la construction, je n’y aurais jamais cru. Impressionnant. Il me semblait que la ville était coupée en plusieurs tranches, et anticipant déjà la chose, je sentais que ça n’allait pas m’plaire du tout. Bref, nous stationnons et chacun partait à ses occupations. Je remerciais le chef et tout l’équipage pour leur hospitalité.
Surprise. Bof, pas tellement.
En entrant dans la cité, je constatais d’office que la misère était belle et bien présente. Bien entendu, dans une aussi grande cité, mondialement reconnue, j’osais imaginer qu’un peu plus loin, il existait des personnes fortunés. Je me grattais l’arrière du crâne, légèrement désespéré de la situation de cette grande ville, qui a vu d’oeil, séparait encore une fois les riches d’un côté et les pauvres de l’autre. Rien d’inhabituel pour le coup. Je visitais la ville tranquillement, discutais avec les gens, toujours souriant malgré les difficultés de leur vie. Pourquoi ces personnes devaient-elles sourires, alors qu’elle vivaient dans la misère, pendant que s’enrichissaient l’élite, continuant de se plaindre. Allez m’expliquer. J’étais consterné et j’éprouvais beaucoup de respect pour ces braves personnes. Puis, le manque de moyen touchait aussi les animaux du coin, qui étaient très mal nourris.
Les heures passaient, j’devenais furax et admiratif.
Au bout d’un long moment de marche, j’atteignais un mur, moins long que celui qui arborait la première partie du royaume. J’en déduisais rapidement que l’élite habitait de l’autre côté. Je me trouvais face à la porte d’entrée, naturellement très surveillée et très à cheval sur les conditions d’entrées et de sorties. D’ailleurs, j’étais rapidement bousculé, une foule se créée, laissant apparaître une haie d’honneur. Pour qui tant de mouvements ? Des coups de trompettes étaient lancés à foison, semblant annoncer l’arrivée d’une ou plusieurs personnalités. Je n’aimais beaucoup cet instruments, mais quand ils étaient mal utilisés, j’vous raconte pas. Et c’était le cas, ici.
« - Pouvez-vous me dire qui sont ces personnes, s’il vous plaît ? Je ne peux les identifier.
- Bien sur, il s’agit des dragons célestes.
- … Je vous remercie. »
Je coupais court à la conversation, ça me dégoutait de savoir qu’ils se trouvaient juste en face de moi. J’aurais dû m’en douter, Saint-Uréa étaient remplie de grandes personnalités et de nobles, il était naturel que les tenryuubitos s’y présentent de temps à autre. J’essayais de garder mon calme, mais je leur vouais une haine incommensurable. Les poings étaient serrés, mes yeux habituellement clairs, viraient au rouge, mon corps frissonnait. A cet instant, il ne me fallait rien pour que je devienne hors de contrôle. La foule commençait à s’agiter. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait.
« Que se passe-t-il ?? »
On me soufflait à l’oreille qu’un vieil homme, s’était agenouillé devant les dragons célestes, suppliant d’arranger la situation de toutes les pauvres personnes, de ce côté-ci du royaume. La foule devenait vraiment bruyante. Quelque chose d’anormal se produisait.
Bang.
Le vieillard était mort d’une balle à la tête. Le tireur ? Un dragon céleste qui s’était senti souillé d’avoir un insecte en face de lui. Là, c’était trop pour moi. J’allais sans doute mourir, mais je ne pouvais plus me contrôler, j’étais hors de moi et je ne pouvais pardonner cet acte. J’avançais lentement en me frayant un chemin, bousculant la foule, qui ne comprenait mes intentions. J’atteignais bientôt la limite de cette haie d’honneur et me retrouver face à ces sales ordures.