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Une bouteille à la mer ... [finie]

Si vous lisez ceci, il me reste peut-être une chance. Je laisse ce message dans ma dernière bouteille de Rhum et si personne ne la trouve à temps, j’irais alors rejoindre le Créateur, ou les abysses, quoique je pense que même l’Enfer se désintéresse de moi.
Car voilà toute ma vie une vie d’errance, de fuite, de survie.
J’ai pourtant vaguement cherché ma voie, peut-être trop vaguement justement. C’est intéressant comme c’est aux derniers instants qu’on fait le point. C’est à ce moment qu’on réfléchit à tout ce qu’on a fait, à tout ce qu’on a raté, à tout ce qu’on n’a pas vécu. Et pour moi la liste est longue.
Il ne me reste sûrement que quelques jours à vivre, mais j’ai toujours un espoir de marquer cette terre de mon empreinte. Je m’en vais conter ici ma maigre existence, afin qu’au moins quelqu’un en ce monde puisse avoir un souvenir de moi.
Commençons donc au début.

Mon premier souvenir est celui d’une nuit froide et de cris. On me réveille brusquement en me soulevant et on m’entraine hors de mon lit, hors de la maison. La personne qui me tient est très grande, du moins comparé à moi, car étant enfant et lui adulte, il me porte aisément sous son bras droit.
Dehors l’air est glacial. Je vois seulement quelques cases de bois autour de moi. Ces maisons semblent avoir subi les affres du temps et avoir supporté de nombreuses pluies. En dessous de nous, le sol de terre compressée par le passage d’innombrables pieds humains.
Ce que mes yeux peuvent distinguer se trouve dans un rayon de 10 mètres. Plus loin, tout est plongé dans le noir, même les lampes à graisse n’arrivent pas à éclairer cette obscurité et lancent seulement un vague point lumineux à travers la nuit. Au-dessus, le ciel, sombre, sans étoile.
Et partout, des cris. Des cris atroces qui font souffrir rien qu’en les entendant. Des cris de douleur et de détresse, ils viennent de partout, de la nuit elle-même.
J’ai froid, j’ai peur, et je ne comprends pas ce qui se passe. L’homme me porte toujours, m’empêchant de bouger ; dans sa main gauche je vois maintenant une torche enflammée, il se met à marcher et m’emmène loin des huttes. Au moment où il dépasse la dernière j’entends un cri différent derrière nous.
« Non Shigatu, je t’en supplie ne l’emporte pas, il est si jeune ! » La femme qui parle à une voix qui m’apaise, même si son ton est empreint de peur et de chagrin. Je ne peux la voir car l’homme qui me tient reste face à la nuit.
« Elisia, tu sais très bien que je le dois, depuis qu’il est arrivé ici, regarde ce qui nous arrive, le village ne pourra pas supporter une nuit de plus comme celle-là. Le démon le cherche, il a sa marque, il ne peut plus rester ici.
- Mais que vas-tu en faire, par pitié, reviens, on trouvera une solution demain ! »
L’homme qui me porte a annoncé sa sentence d’une voix qu’il voulait contrôlée mais qui trahissait ses doutes. Il continue d’avancer, en ne montrant aucun signe de sensibilité aux pleurs de la femme, qui nous suivent pendant quelques mètres.
Quelques minutes plus tard le bruit de ses pas a changé, il marche maintenant sur du sable. Il me dépose enfin, dans un grand lit de bois. Je suis toujours déboussolé et ne sais quoi faire. Il me regarde et je vois une larme scintiller au coin de son œil droit. Il se penche vers moi, m’embrasse sur le front et je le vois s’éloigner, mais sans bouger.
En fait c’est moi qui pars, mon lit de bois est une barque vide qui m’emmène au large vers la nuit sans étoile. Mon souvenir s’arrête là.


Toute mon enfance est marquée par des évènements similaires.
Je ne sais pas ce qu’il s’est passé après avoir été abandonné dans cette embarcation, et comment j’ai survécu. Mais j’ai été recueilli, ailleurs, par d’autres gens, avec les mêmes peurs, et la même finalité.
J’ai erré de ville en ville, d’ile en ile, m’intégrant comme je pouvais, attendant d’y être chassé. Et chassé toujours je l’étais. Et toujours de la même façon, un certain temps après mon arrivée (au maximum deux ans) des nuits particulièrement sombres arrivaient, de plus en plus sombres, comme si la nuit absorbait les lumières, puis les cris revenaient, certaines personnes disparaissaient. Les gens avaient peur, ils mettaient leurs malheurs sur le compte de ma simple présence, et après tant d’années je sais qu’ils avaient tous raison. Chaque fois que ces cris venaient, je savais que je devais partir (ou l’on m’y forçait plus ou moins tendrement). Chaque fois cela marquait la fin d’un bref épisode de ma vie et je changeais d’île, espérant que sur la prochaine, ils n’avaient pas entendu parler de l’homme au tatouage qui attire les démons.

J’ai tout de même survécu, parfois en m’intégrant aux communautés, d’autres en vivant comme un paria, souvent en volant mais toujours, au final en fuyant.
Encore aujourd’hui j’ai de nombreux trou dans ma mémoire et des moments où je me sais perdu, aux limites de la mort, s’enchainent sans logique sur un autre épisode de calme relatif.

Par contre je me souviens très bien d’un épisode intéressant de ma vie. Je devais avoir aux alentours de 17 ans (d’après mon physique car je ne sais pas quand je suis venu en ce monde). Comme souvent je fuyais. Pas la nuit noire, mais le village, où l’on m’avait pris la main dans le sac en train d’essayer de voler un fusil.
J’étais dans une boutique d’arme, en train de cacher dette merveille sous ma chemise et m’imaginais déjà utiliser ce fusil, pour la chasse ou le brandir contre Robert la matraque, (la brute du coin qui en avait apparemment contre moi) et lui faire comprendre que s’il voulait encore m’ennuyer, il risquait de le payer cher. En plein dans mes pensées je n’avais pas vu le patron de la boutique s’approcher derrière moi et m’attraper. Je basculais la tête en arrière pour lui mettre un coup dans le nez et courut, profitant de sa surprise, mais laissant au passage échapper mon superbe butin.
Comme je disais donc, je fuyais. J’étais parvenu à semer les villageois à mes trousses en m’enfonçant dans la forêt. Courant pour ne pas être attrapé je ne vis pas le trou devant moi et m’y jetais de tout mon élan. Je fis une chute de quelques mètres et me retrouvais dans une grotte sombre, seulement éclairée par l’entrée par laquelle j’étais tombé.
Le premier constat qui me frappa est que j’y voyais assez nettement. J’y voyais bien alors que je savais que les faibles rayons de soleils qui pénétraient ici ne pouvaient me permettre de discerner autant de détails de cette cavité.
Ensuite un bruit, un sifflement. J’étais entouré de dizaines de gros serpents blancs qui me semblaient, sinon mortels, au moins extrêmement dangereux. Mais ils ne bougeaient pas, et je ne bougeais pas plus. Et puis soudain une douleur immense, intense, comme je n’en avais jamais ressentie. Ce n’était pas les serpents car ils n’avaient pas bougé ; non, c’était MON serpent. Oui le grand dessin qui ornaient mon dos (et qui étrangement, grandissait en même temps que mon corps) se mettait à me brûler comme si on me marquait au fer blanc.
Ce grand tatouage, un ouroboros (un serpent qui se mord la queue) trouvait ce jour-là un début d’éclaircissement. Car au moment où la douleur partit, les serpents me tournèrent le dos et me guidèrent vers la sortie. A partir de ce moment, j’étais lié aux serpents. Même si je ne les comprenais pas, eux me comprenaient. Ils ne m’attaquaient pas et parfois, même, me défendaient.

Cet évènement marque le début de ma seconde vie. En effet peu après j’avais remarqué que parfois mon dessin me brulait et quelques jours après, la nuit noire et les cris s’abattaient sur la ville ou j’étais. Je savais maintenant quand fuir avant de faire souffrir les habitants, avant d’être chassé ou avant que cette nuit ne m’emporte. Car c’est, avec mon tatouage, la seule chose qui me vient d’avant mon premier souvenir : la certitude qu’il fallait éviter cette nuit noire qui était à mes trousses.

Et j’ai réussi à la semer jusque-là. Mais ce ne fut pas de tout repos. Pour survivre je dus faire de nombreux métiers, et en changer souvent, comme je changeais de lieu.
J’ai commencé par chasser et vendre viande et peaux sur les marchés, mais cela ne me plaisait pas de tuer autant d’animaux. J’ai été courtier, serveur, (mauvais) barde, maçon, forgeron, jardinier.
J’ai même été un temps dans la marine. Mais j’en ai eu marre de la rigueur idiote et des chefs égocentriques. Je n’aimais pas suivre aveuglément les ordres et l’esprit qui régnait dans ma caserne. De plus je n’avais jamais été très doué pour la force brute, et mes « camarades » me le faisaient bien comprendre. J’ai donc fui.

Après cela, Quand je suis parti j’ai trouvé une place comme homme de main. C’est d’ailleurs ce dernier travail qui me plaisait le plus depuis des années.
J’aimais être craint et respecté, et faisait donc mon travail avec pas mal de zèle.

C’est ainsi que j’en suis venu à me faire payer pour éliminer certaines personnes. Je n’étais pas fervent de la brutalité (et vu mon gabarit, j’en étais peu capable), je privilégiais donc les moyens détournés, subtils. Le poison et la nuit, quand tout le monde dort étaient mes deux armes favorites.
Je tuais et j’aimais ça, je rendais aux gens ce qu’ils m’avaient fait subir pendant toute ces années, même si ce n’étais pas les même personnes ils allaient finir par faire de même, alors je prenais les devants.
Mais cela n’a pas duré car, changeant d'endroit trop souvent, au bout du compte, personne ne me connaissait assez pour me confier ce genre de travail et je n’avais plus envie de faire le barde ou encore le maçon. C’est ainsi que j’en suis venu à mon dernier moyen de subsistance à temps plein : le vol. Et j’étais doué ! Sûrement que ces années de fuite, de planque et d’assassinats nocturnes m’ont formée à ne pas me faire voir et à détourner l’attention de moi, enfin jusqu'à récemment.

Je m’étais introduit dans la somptueuse villa du maire d'une petite ile de South Blue, dans le but de dérober quelques objets de valeur avant de changer d’ile. Mais c’était sans compter l’animal de garde de la maison : une redoutable et teigneuse mangouste.
Elle a fait un tel remue-ménage avant que je ne l’attrape qu’elle avait réveillé toute la maison. J’ai alors (comme d’habitude) fui. J’ai couru vers la plage et j’ai sauté dans la première embarcation qui apparut. C’était un genre de grand canot, qui ne m’emmènerait pas bien loin je le savais mais je devais fuir vite. J’avais eu le temps de prendre un peu de distance, avant ‘apercevoir mon erreur : dans ma précipitation j’avais oublié les canons sur le port.
L’artilleur devait être très doué et avoir confiance en lui car il ne tira qu’une fois. Mais je vis clairement le boulet m’arriver pile dessus. Je pensais ma fin venue, et au moment où je souriais en pensant à toute cette mascarade qu’avait été ma vie, un énorme monstre de mer (ressemblant étrangement à un serpent) sortit de l’eau et m’avala.

Je me suis réveillé, je ne sais combien de temps plus tard, dans mon navire de fortune, sans rames ni voile, avec pour seules réserves un peu de pain et trois bouteilles de rhum.
Et voilà, je crois que vous connaissez la suite, maintenant je ne suis plus qu’une grande forme d’1m86, la peau halée, les cheveux mi- longs foncés avec des yeux bleus et pour tout signe distinctif un grand tatouage d’ouroboros dans le dos.
Si je me décris comme cela, c’est au cas où vous trouviez ce canot, que vous sachiez qui j’étais.
J’ai encore une vague lueur d’espoir que quelqu’un me trouve, mais de toute façon pour faire quoi ? Qui suis-je ou que suis-je ? Quelle est ma place en ce monde ? Je laisse ces questions en suspens sur le papier, telles des amies fidèles, elles me tiendront compagnies le temps de mon agonie.

Au revoir.


Kashassou Iquam





Dernière édition par Kashassou Iquam le Jeu 02 Déc 2010, 22:28, édité 5 fois
    Voilà une présentation un peu plus classique, pour appuyer, compléter mon message de détresse lancé précédemment.

    >> Kashassou Iquam

    Une bouteille à la mer ... [finie] Sombre

    Pseudonyme : Le maudit, le serpent
    Age: environ 25 ans
    Sexe : Homme
    Race : Humain
    Rang :

    Métier : nombreux, excelle au vol, assassinat
    Groupe : civil, personnage solitaire et très réservé. Mais a besoin de se poser un peu et suivra donc surement (pour un temps) les gens qui seront venus le secourir de sa dérive ...
    But : Trouver un sens à sa vie, trouver ses origines

    Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : si accepté : possède le hebi-wa no mi, mais n’en a pas conscience.
    Équipements : sabre court en ruine.

    Codes du règlement (2) :

    >> Physique

    un peu plus d'une vingtaine d’année, une taille d’1m86 pour un poids de 84 kgs, assez élancée (due à une vie de fuite et de camouflage), cheveux mi-longs foncés aux reflets bleutés qui rehaussent des yeux d’un bleu profond et de nombreuses cicatrices qui témoignent d’une vie difficile, arrachée aux éléments et aux traitrises des hommes. Une musculature homogène, pas surdéveloppée, adaptée à un style de vie plus en finesse qu’en brutalité. Une silhouette qui ne force pas le respect au corps à corps et qui ferait plus penser à un danseur qu’à un pilier de comptoir.
    Un grand tatouage dans le dos représentant un serpent qui se mord la queue et un sable court à la ceinture, en très mauvais état, à moitié rouillé et avec beaucoup de traces d'impact qui semblent indiquer de nombreux affrontements, plus de défense que d'attaque. De temps en temps un serpent suit ses pas, mais fuit dès que quelqu’un s’approche.
    Et enfin, un regard triste et profond, marque des difficultés de la vie et des batailles qu’elle impose.
    Voilà ce que les gens qui m’observent verraient. Mais peu le peuvent car je suis le plus souvent dans l’ombre, je n’aime pas le regard des autres et m’en cache le plus possible, soit en ne me montrant pas, soit en me masquant derrière un grand manteau noir et une attitude froide et de méfiance qui n’invite pas au dialogue.
    Les gens disent que je ne suis pas très cultivé, moi je pense que j'ai l'intelligence pratique. Celle qui me permet de fuir quand le danger se fait trop pressant, celle qui me permet de survivre. Certes, je n'ai pas lu les grands philosophes des quatres mers, mais en même temps, je n'en avais ni le loisir, ni l'utilité. Je préfère savoir voler ma nourriture ou parer un crochet à l'épée. Si ces gens savaient ce que je peux faire la nuit venue, ils ne me traiteraient pas d’imbécile mais verraient que nous avons juste différents centres d’intérêt.



    >> Psychologie

    Je pense avoir déjà abordé cette partie assez en profondeur dans mon message de détresse, mais j’en rajoute un peu, pour ceux qui n’ont pas pu voir mon caractère à travers ce message, ou qui ont rejeté la bouteille avant d’ouvrir le texte, voyant qu’il ne s’agissait pas d’alcool.
    Je suis quelqu’un de très meurtri par la vie, qui ne s’attache jamais et qui fuit les hommes.
    Le seul lien que je garde est celui avec les serpents. Je ne fais jamais confiance car je suis persuadé que tout le monde veut m’éliminer (et ils ont souvent essayé de le faire).
    Perdu dans ma tête et dans ma vie, ce dernier épisode m'a au moins laissé le temps de réfléchir, au rythme de ma dérive. Je vois la chose qui m'a manqué : un but. En effet, j'ai toujours survécu et jamais vécu. Quel intérêt de réaliser ça maintenant...
    Si jamais je m'en sors par un quelconque moyen, je changerais, enfin j'essayerais. Je tenterais de devenir quelqu'un, peu importe qui, mais je veux laisser une trace sur cette terre, et que mon nom se propage à travers les mers.
    Je pourrais reprendre mes activités d’assassin de l’ombre, ou de voleur et essayer d’amasser une belle fortune, pour avoir une belle maison et vivre en paix. Mais pour quoi faire, dans tous les cas la nuit noire reviendra me chercher. Non, je dois continuer de fuir, je verrais bien ce qui se propose à moi.
    J'aimerais aussi savoir d'où je viens et pourquoi on m'a fait subir tout cela.
    Peut-être qu’un jour, je me laisserais emporter par cette obscurité qui me suit, au moins je saurais pourquoi je fuis et ce qui est l’origine de mon malheur. Mais pas maintenant. J’ai encore envie de faire des choses.
    C'est maintenant que ma vie est sur le point de s'achever que je comprends qu'il me reste beaucoup à faire. L'esprit humain est étrange ...



    >> Biographie
    Biographie débutée lors du lancé de la bouteille à la mer

    >>Test RP

    Maintenant que j’ai le temps de me consacrer à mes pensées, je remarque une période de ma vie que j’avais étrangement occultée jusqu’à maintenant. C’est marrant comme l’esprit peut parfois nous jouer des tours. J’en viens à croire que si je prenais assez de temps pour moi, j’arriverais à faire remonter à la surface mes souvenirs perdus. Il faudra que j’essaye si je me sors de cette situation assez problématique. Mais revenons à cette histoire avant que la pénombre de mon cerveau de l’engloutisse de nouveau.


    Cela débute aux alentours de mes vingt ans, quand je me consacrais quasi exclusivement à l’assassinat. Je venais de quitter une petite île de South Blue car mon nom commençait à être trop connu et je préférais partir tranquillement avant qu’on m’y force, ou pire. J’avais prévu ma retraite et acheté, quelques semaines plus tôt, un petit rafiot ; pas très imposant mais efficace et maniable seul. Je partis donc, sans faire de restes.

    Après quelques jours de bateau j’avais en vue une terre qui était considérablement plus importante que la précédente, si importante qu’elle occupait toute la ligne d’horizon alors que j’en était encore assez loin.
    Allant plus avant, je remarquais que toute la côte était composée de falaises abruptes, agressives et peu accueillantes. Seul une trouée dans ce mur de terre semblait pouvoir me permettre d’accoster. Je mis donc le cap vers cet endroit.
    Plus tard je vu que j’avais eu raison car cela était en fait un port, surmonté d’une ville qui pouvait contenir plusieurs milliers d’âmes. Cette ville avait, pour s’installer, profité d’un énorme glissement de terrain, qui avait transformé les falaises immenses en douces pentes vers la mer. Cet emplacement était de choix, car c’était l’unique endroit où accoster à perte de vue. De plus, en fortifiant la ville, il était facile de la tenir, les agresseurs ne pouvant venir que du goulot étroit situé plus en hauteur, reste de l’affaissement de la falaise.

    J’arrivais sur l’île dans la soirée et étais épuisé. Je m’attelais donc, dès mon embarcation bien harnachée, à trouver une bonne auberge. Les badauds trainant dans le port m’en indiquèrent une. Ils ne furent pas surpris de voir un visiteur, cette ville devait donc voir assez de passage pour qu’un homme arrivant seul ne choque pas.

    La taverne était correcte, sans fioritures, mais sans odeur de gerbe ni de sang, ce qui présageait d’une relative tranquillité (ou d’une très bonne femme de ménage…). Les gens attablés ne me prêtèrent aucune attention et je trouvais cela parfait. Je demandais donc une chambre pour la nuit et demandais à me faire servir un repas dans celle-ci, accompagné bien sûr d’une bonne bouteille de rhum.

    Une fois dans ma chambre, sobre mais propre, je m’installais et me préparais à faire l’inventaire de mes biens et de ce j’avais préféré garder avec moi et ne pas laisser au bateau. Je disposais le tout sur le lit. Il y avait ainsi deux pistolet à silex (ainsi que la poudre noire et balles de plomb allant avec), une belle dague de botte (que je m’empressais de m’attacher), deux sabres courts en bon acier (mais avec quelques traces de coups), quelques vêtements de change et enfin, ma collection de potions, remèdes et poisons habituels (sous diverses formes, baume, liquides, poudres).

    Alors que tout était étendu sur le lit, la servante toqua à ma porte et entra me porter mon souper, qui sentais fort bon. Je la remerciais et la congédiais, puis décidait d’attaquer directement le repas car l’odeur était délicieuse.
    Je m’installais à table et entreprit de déboucher le rhum, afin de me mettre en bouche, lorsqu’on entra dans ma chambre. Quatre hommes, de bonne taille et bien musclés, surement des hommes de mains, pensais-je.
    Le mieux habillé s’installa à table avec moi et se présenta comme Bodriu.

    « Bonjour Mr Kashassou. J’espère que vous avez fait bon voyage et que notre petite ville vous plait. Son petit sourire en coin semblait indiquer qu’il en savait beaucoup sur moi.
    - Nous connaissons nous ? demandais-je, non sans agressivité, montrant bien que je n’aimais pas être dérangé de cette façon.
    - Vous ne me connaissez pas, mais nous vous connaissons très bien, et nous savons très bien aussi ce dont vous êtes capables. Il avait énoncé cette dernière partie de manière très solennelle, sans méchanceté, il ne venait donc pas pour m’arrêter ou me tuer.
    - Et donc, je peux savoir pourquoi vous vous permettez de rentrer ainsi dans ma chambre sans vous présenter ? En disant cela, je remarquais que je n’avais pas encore touché à mon plat ni au rhum, alors que le faim montait en moi. J’avais aussi laissé tout mon attirail en vrac sur le lit, si cette discussion tournait à l’affrontement, il faudrait que je récupère mes armes vite, mais voyons la suite.
    - Nous venons vous proposer une affaire que vous ne pourrez refuser. Suivez nous s’il vous plait. Disant cela, il se leva et marcha vers la porte.
    - Je vais commencer par me restaurer et me reposer, si vous me donnez votre nom et un endroit, je vous y retrouverais peut-être demain.
    - Hahaha, vous êtes drôle, mais ce n’était pas une question, si vous ne venez pas maintenant de votre propre gré, nous devrons employer la force. »

    Voyant que je ne bougeais pas, deux des malabars qui étaient restés en retrait s’approchèrent de moi et m’entourèrent. Je n’avais pas vu bouger le troisième, qui, avec une rapidité déconcertante, était passé derrière moi et m’avais mis une dague sous la gorge.

    « Excusez-moi, j’étais en train de m’étirer, j’arrive, je ne voudrais pas louper cette proposition qui semble fort alléchante, bredouillais-je »

    Et sur ces paroles, je me levais, attrapais la bouteille de rhum et suivait ce Bodriu pendant que les deux brutes rangeait t emportaient mes affaires. Le dernier, le vif, me suivait sans bruit et je me doutais qu’il ne fallait pas que j’essaye de fuir.

    On me conduisit dans une grande maison richement décorée. Je n’eus pas le temps d’étudier cette habitation car le propriétaire arriva de suite. Il se présenta en tant que Ardam. Il m’annonça être à la tête de la plus grande confrérie d’assassins de South Blue et qu’il avait une proposition à me faire. Mais avant je devais passer un test. Je devais assassiner un des gardes du quai sans être vu. Le problème étant qu’il n’était jamais seul. Quand je lui demandais ce que me rapporterait cette mission, il me répondit qu’il était prêt à me payer 300 000 berrys, somme que j’acceptais de suite. Il rajouta que je ne devais utiliser que ce que je portais actuellement pour mener à bien ce test, c'est-à-dire ma dague de botte (et je me demandais comment il était au courant).

    « Et ceci reste avec moi le temps que vous reveniez, avait-il dit en me prenant la bouteille de rhum des mains lorsque je m’en allais. »

    Ce fut rapide. Une fois sur le port, j’avais repéré le garde en question (il avait une grosse cicatrice au-dessus de l’œil droit), en compagnie d’une demi-douzaine d’autres. Je m’étais discrètement mis à l’eau et, avançant sous les pontons avait tranché les amarres d’une grosse corvette en bout de quai, en faisant attention à ne pas me faire voir. Alors que les gardes se précipitaient pour rattraper les cordes, je me faufilais de l’autre côté du ponton et attrapait le garde pour l’emmener avec moi sous l’eau, où je lui tranchais la gorge avec ma dague.
    J’attachais le corps sous le ponton à l’aide de ma chemise afin que le corps ne soit retrouvé que quelques jours plus tard, puis remontait à quai, loin des gardes qui s’agitaient encore sur le bateau et n’avaient pas remarqué la disparition de leur collègue.

    Je revenais donc, torse nu et trempé, au repère d’Ardam. Je lui exposais la situation. Pendant mon compte-rendu je remarquais que de plus en plus d’hommes se postaient dans la pièce. Ardam était assis derrière un grand bureau, éclairé par des bougies. Dans son dos, une immense fenêtre qui donnait sur les toits d’autres maisons. Sur les côtés, des murs remplis de tableaux et d’armes, et maintenant d’hommes. Derrière moi, la porte, bloquée par des malabars. Je commençais à avoir un mauvais pressentiment.

    Lorsque j’eu fini de lui raconter mon aventure il me félicita.

    « Je vois que ta réputation est fondée, tu es bon, très bon. Quel gâchis. »

    A ce moment, je comprenais que je n’aurais jamais mes berrys et que je serais content si j’en sortais vivant.

    «Je vais être franc avec toi car dans d’autres circonstances tu aurais mérité ta place parmi nous. Nous avons un contrat important sur ta tête. Ayant entendu parler de toi je voulais voir de quoi tu étais capable, voilà pourquoi tu n’es pas déjà mort. C’est bien dommage mais nous ne pouvons refuser ce contrat. Inutile de te défendre, nous sommes trop nombreux et entrainés. Si tu n’opposes pas de résistance, je veux bien t’accorder une dernière faveur. »

    A ces mots, je m’avançais lentement vers lui, sans montrer de signe d’agressivité. Tous avaient sorti leurs armes et étaient prêts si je faisais un mouvement brusque. Je pris la bouteille de rhum posé sur le bureau (que je n’avais pas encore eu le loisir de gouter) et avala une petite gorgée.

    «Hum, fameux, vous remercierez de ma part la tenancière de l’auberge »

    Je pris une autre petite goulée puis pris le maximum de rhum que ma bouche puis contenir. D’un coup je crachais le tout au visage d’Ardam, le liquide s’enflamma au contact des bougies et je m’improvisais ainsi cracheur de feu. Je profitais de la surprise générale pour sauter sur le bureau et me jeter à travers la vitre.
    J’atterris sur les toits. Je fis ensuite la chose pour laquelle j’étais le plus doué : je fuis, en courant le plus vite possible.

    Je ne sais pas comment, mais je réussis à distancer les assassins à mes trousses. Je courus longtemps, quand je ne pouvais plus courir, je marchais. Je voulais m’éloigner le plus possible de cette ville, j’étais donc parti vers l’intérieur des terres.

    Quand je repris mes esprits j’étais entré dans un désert. Mais je ne pouvais faire marche arrière, et, de toute façon, ce désert ne devait pas être bien grand, pensais-je.
    Par chance je trouvais rapidement une oasis, qui servait aussi de petit village et de poste de commerce. On m’expliqua vite que cette île était aux trois quarts recouverte de désert et que les gens s’étaient adaptés en se regroupant en communautés autour d’oasis naturelles.

    Je décidais donc de traverser ce désert afin de ne pas retomber par hasard sur mes bourreaux. En échange de protection (le désert était rempli de bandits), une caravane accepta de me montrer comment trouver les routes dans le désert et surtout comment y survivre.
    J’avais vraiment sous-estimé la taille de cette île et je dus m’en mordre les doigts plus d’une fois. Mon séjour dans le désert s’était plus ou moins bien passé, je voyageais parfois avec des caravaniers, mais souvent seul. J’avais appris à repérer de loin les oasis ainsi que les nuages de sable soulevés par les pas des bandits.

    J’avais aussi bien développé mes capacités en combat au corps à corps car, même si l’on voit arriver les renégats, il n’y a pas beaucoup d’endroit ou se cacher dans le désert, et s’enterrer est impossible vu la chaleur du sable. J’avais développé un style de combat à deux armes. Contre plusieurs ennemis, j’utilisais deux sabres, deux épées, enfin ce qui me tombait sous la main, ce que j’arrivais à troquer ou à prendre sur les cadavres des bandits.
    En duel, j’adoptais une autre technique, plus perfide. En main droite j’avais ma grande lame, alors que ma main gauche tenait une petite dague, parfois empoisonnée quand je trouvais un scorpion ou un serpent.

    Et cela me permis de me défendre face aux quelques assassins qui avaient retrouvé ma trace et qui voulaient ma tête.

    J’avais passé plus de trois ans dans le désert quand j’arrivais en fin à en sortir. Je n’en croyais mes yeux, devant moi s’étendait la mer ! Je couru et y plongeait sauvagement. Quel délice de pouvoir enfin retrouver cette belle mer après tant de temps. Je jubilais encore pendant quelques temps avant de rejoindre le rivage. C’est en remontant sur terre que je me rendis compte de ma bêtise : j’avais plongé tout habillé…
    J’entrepris donc d’enlever mes vêtements pour les faire sécher mais au moment où j’ôtais ma chemise, j’aperçu un village, ainsi qu’un port, non loin de là. Enfin, après tout ce temps j’avais réussi, j’avais trouvé un moyen de partir de cette île. J’oubliais ainsi mes vêtements trempés et couru vers ces maisons.

    Alors que j’approchais, je me retrouvais face à face avec un groupe d’hommes d’armes. Deux grands gaillards tiraient une charrue, d’un air résigné pendant que quatre hommes armés de grandes épées surveillaient les alentours (et les porteurs). Devant, un homme avançait en éclaireur. Il était grand, musclé et ses vêtements et bijoux (ainsi que sa belle épée sertie de pierres) montraient sa richesse et son pouvoir. Son visage me semblait familier.

    En effet, ce fut comme un flash, la malchance me poursuivait. Cet homme était Bodriu, celui qui était venu me trouver dans ma chambre et conduit jusqu’au chef des assassins. Je m’arrêtais et tremblais de peur. Il me vit aussi et cria :

    « Écarte-toi de notre chemin, manant !» Ponctué d’un geste dédaigneux et suffisant.

    Il ne m’avait pas reconnu, surement que ces années dans ce désert avait teint ma peau et changé mes traits. Finalement j’étais chanceux dans mon malheur. Je fis donc ce qu’il dit et continuais ma route. Au moment où je passais à côté de lui, j’essayais comme je pouvais regarder ailleurs afin qu’il ne voit pas ma tête. Mais j’avais oublié une chose : j’étais torse-nu. Et ainsi, sur un ordre muet, les quatre guerriers m’encerclèrent.

    « Mr Kashassou, vous avez bien changé, mais votre tatouage ne saurais mentir. Vous avez survécu longtemps dans ce désert hostile, heureusement. Car aujourd’hui, nous pouvons enfin honorer notre contrat en ramenant votre corps. Arrêtez de vous déguiser en courant d’air et soyez enfin un homme, mourrez avec honneur ! Fuir ne mène à rien, vous serez toujours traqué ! »

    Je ne sais pourquoi mais ses paroles furent un choc pour moi. Il avait raison. Toute ma vie n’a été que fuite et cela ne m’a mené nulle part. Je pensais qu’en partant j’abandonnais aussi mes ennuis, mais non. Les problèmes suivent tant qu’on ne les détruit pas. En fait j’ai été lâche, j’ai préféré courber l’échine plutôt que d’affronter la vie comme un homme. Il est bien tard pour s’en rendre compte. Mais au moins, je ne mourrais pas en couard ! Je me battrais jusqu’au bout et j’en entrainerais autant que possible avec moi dans la tombe.

    « Merci » Ce fut le seul mot qui sortit de ma bouche. D’un coup je plongeais à l’opposé de Bodriu, sur deux gardes. Ma réaction sembla les surprendre. Tellement qu’ils ne réagirent pas quand, de mes deux cimeterres je transperçais deux de leurs collègues. Les deux qui tiraient la charrette profitèrent de mon tapage pour attaquer par derrière l’un des gardes et réussirent à l’immobiliser et enfin à le tuer avec sa propre épée. Pendant ce temps j’avais achevé le dernier garde en lui lançant un cimeterre dans le torse.

    Plus de gardes, Bodriu et moi nous regardions. Il voyait que j’avais changé d’expressions. Je n’étais plus le jeunot soumis qui préférais fuir, maintenant j’étais un homme, prêt à se battre pour survivre. Il allait regretter de m’avoir retrouvé.

    Les deux porteurs lui sautèrent dessus. En un mouvement extrêmement rapide, il avait sorti son épée et les avait coupés en deux, faisant quatre morceaux de porteurs.
    Nous nous retrouvions en tête à tête. Je pris ma dague dans ma main gauche et l’attaquais. Ses réflexes étaient très bon, si bons que chacune de mes attaques était parée et m’exposais dangereusement à son épée. Par bonheur elle était grande et longue, donc lente, et difficilement maniable, j’arrivais ainsi à esquiver ses coups puissants.

    Sur une de mes attaques hautes il para en tapant très fort dans mon cimeterre, ce qui qui vibrer celui-ci et le fit s’échapper de mes mains. Sur sa lancée, il en profita pour me mettre un rapide coup de genou dans le ventre, ce qui me fit reculer de plusieurs pas et trébucher sur le garde qui j’avais transpercé à distance. J’étais au sol, avec seulement ma dague en main gauche. J’étais perdu.

    Il monta sa lame afin de me porter le coup fatal et poussa un grand cri … de douleur. J’en profitais pour récupérer ma lame plantée dans le soldat à mes côtés et fin une roulade arrière pour me remettre sur pieds. Je vis mon assaillant trancher un serpent qui venait de lui mordre la cheville.

    « Tes petits tours ne marchent pas avec moi, si tu veux m’abattre, montre-moi ton vrai pouvoir »

    Je ne savais pas de quoi il parlait mais je vis là une invitation. Je lui sautais dessus. Mon épée en main droite, lame vers l’arrière, en direction de sa gorge. J’avais été rapide mais il m’avait paré. Cependant, cette lame n’était pas mon attaque. Il le comprit trop tard, mon coup d’épée était une diversion pour qu’il ne voit pas ma main gauche s’enrouler autour de son buste et lui planter la dague dans le dos. J’avais réussi. Je retirais ma dague et m’éloignait d’un pas. Il tomba sur les genoux et laissa sa lame quitter ses mains. Il me regardait et je crus voir un sourire lorsque je le décapitais d’un bon coup de cimeterre.

    Il avait donc bien raison, fuir ne servait à rien. Je me rendais compte que j’étais fort. Je n’avais pas réalisé que ces années dans le désert contre les brigands et toutes mes expériences m’avaient si bien forgé. Dorénavant, j’arrêtais de faire le lâche. Je combattrais mes problèmes et mes ennemis. Mes ennemis me verront venir, mais ce sera la dernière chose qu’ils verront.
    Pour commencer, il me fallait finir ce que je venais d’entamer. Je devais détruire cette confrérie d’assassins à mes trousses afin d’avoir un peu de répit. Je devais éliminer leur chef Ardam.

    Je fouillais la charrette et y trouva ce que je cherchais. Un coffre de bois, ainsi que du papier et un crayon. Dans ce coffre je plaçais la tête de mon ennemi vaincu accompagnée de la tête du serpent découpé et un mot : « J’arrive » que je signais « Le serpent ».
    Ma première tâche dans le village fut de trouver un bureau de poste et faire envoyer un joli coffre de bois à un certain Ardam, de l’autre côté de l’ile.



    Aujourd’hui, alors que ma mémoire me revient, je regrette de ne pas avoir tué cet Ardam. J’imagine sa peur, durant ces dernières années, hanté par mon souvenir, sachant que j’allais venir pour lui. J’ai laissé ce petit détail trop longtemps derrière moi. Si je ne meurs pas seul sur petit radeau à la dérive, il faudra que je veille à aller lui dire bonjour, et au revoir.


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    Informations IRL

    Prénom : Ludovic

    Age : 22

    Aime : la littérature et l’écriture, les jeux en tous genre, l’érudition, la vie

    N'aime pas : les hypocrites, l’illétrisme (sseu ki ékriv kaum sa tou le tan)

    Personnage préféré de One Piece : Zeff, Garp, Pell

    Caractère : facile à vivre, conciliant, amical

    Fais du RP depuis : pas longtemps ^^, quelques semaines pour le rp papier, premier RP forum

    Disponibilité : 2 jours par semaines, parfois plus, parfois moins (en période de rédaction de mémoire, je serais moins la)

    Comment avez-vous connu le forum ? Par hasard, en cherchant je ne sais plus quelle info à propos de one piece.



    Dernière édition par Kashassou Iquam le Jeu 02 Déc 2010, 22:25, édité 7 fois
      Original, j'aime bien et tu peux laisser comme ça. Je te demanderais juste d'étoffer les descriptions, c'est très important, et après tu recevras normalement ton test rp.

      Mais je n'ai pas bien compris pour deux choses :

      -Ton FDD, tu en veux un donc ? Mais lequel ?
      -Et le groupe il t'en faut un, tu peux dire civil si tu veux, comme ça par le futur tu pourras changer !

      Voilà voilà...
      • https://www.onepiece-requiem.net/t146-ryuuku-no-fiche
      • https://www.onepiece-requiem.net/t99-rp-donwload-100-100-ryuuku-gakuen
      Bienvenue sur le forum !
      Sympathique le premier post et original, mais privilégie les choses que nous demandons pour avoir un niveau de départ correct.

      Bonne chance pour la suite, et attention, je te rappelle que tu n'as qu'une semaine à dater de ton premier poste pour finir ta fiche.
        Salut ! Ravi de voir que ma détresse vous plait ^^.
        J'ai bien pris en compte vos remarques, je vais essayer d'étayer mes descriptions cet aprem, même si, justement mon gros point noir est la description ...
        Pour répondre à tes questions Ryuuku, je ne demande pas de fruit du démon, c'est un peu plus particulier, comme ma faction, je t'envoie mes idées en MP, que tu me dises ce que tu en penses et si c'est jouable.
        A plus tard marins d'eau douce !
          Ok, j'attends ton mp et répondrais ici en conséquence de ce qu'on se sera dit. ^^
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          Ok, bonne chance !!!!
            Désolé de re poster, mais vu que le message précédent a été supprimé, je ne peux plus discuter en mp avec ryuuku ^^.
              Tu peux tout simplement aller poster un message dans le flood.
                Salut salut !!!

                Alors je viens faire ici une demande, en accord et sur conseil de Ryuuku Gakuen. (oui apparemment il faut le dire fort ^^)
                Après avoir beaucoup discuté avec Ryuuku, il m'a fait changer un peu mon histoire. Et donc j'en viens à devoir faire une demande de création de fruit du démon (je ne peux pas proposer dans la rubrique adéquate car je n'y ai pas accès), ce qui me permettrais d'avoir un background et une histoire convaincante et logique.

                Avant de présenter le fruit, j'aimerais expliquer certaines choses. Tout d'abord, d'après l'histoire de mon personnage, il n'aurais même pas conscience qu'il a mangé ce fruit, donc aucune capacités associées. Il pense que le fait qu'il coule comme un caillou dans l'eau est du au fait qu'il n'a jamais appris à nager (oui mon perso n'est pas super malin ...)
                Les pouvoirs de ce fruits ne se réveilleraient que dans un long moment, après certaines actions spécifiques (sur le long terme).

                Passons au fruit avant d'en dire davantage :

                  Nom du fruit : Hebi-wa no mi / Fruit du Serpent à plumes
                  Description du fruit : (Mon perso n'en a aucun souvenir) Le fruit ressemble à un soleil et est composé de deux parties. L'extérieur, les rayons, sont des sortes de pétales très épais et rouge sang. L'intérieur, le coeur, est de la taille d'une pomme mais d'un noir violacé avec des arabesques de couleur blanchatre. Le fruit ressemble à celui du clerodendron, mais en bien plus gros.
                  Type de fruit : zoan ( mythique)
                  Catégorie du Fruit : supérieur à mon avis
                  Que vous permet de faire votre fruit :
                  Voila la question interessante. Dans le fond, ce fruit est un zoan légendaire qui permet de se transformer en Quetzalcoatl, le serpent à plumes, dieu dans certaines croyances.

                  Je ne veux absolument pas faire un perso grosbill qui poutre tout sur son passage, au contraire, mon but est de faire un perso assez nul au départ et qui évoluera doucement.

                  Comme expliqué a Ryuuku, selon mon histoire, Kashassou ne sait même pas qu'il a mangé ce fruit, il ne possède aucun pouvoir. Ce fruit peut-être puissant mais il est très difficile à controler et ne s'est même pas activé chez mon héros. En gros c'est un fruit à fort potentiel mais qui ne s'activera et ne sera un peu maitrisé qu'à très long terme.

                  Au bout du compte, les capacités que ce fruit peut donner sont la transformation en serpent à plumes (serpent qui peut voler), la possibilité de muer pour se regenerer s'il a subi d'importants dégâts, des attaques de type constriction ou venin ou attaque rapide (en faisant un ressort avec sa queue, a la tigrou ^^).
                  Dans l'esprit, je n'ai pas défini exactement les techniques et attaques possibles et ce pour deux raisons. D'abord, cela ne pourra être envisagé que dans un lointain futur, car ce fruit ne s'activera pas avant un moment.
                  De plus, je préfère partir du personnage et réfléchir aux techniques une fois le fruit mangé en voyant les possibilités qui s'offrent à moi (style Luffy qui comprend son pouvoir), et non pas raisonner à partir des capacités pour trouver mon fruit (style Teach).

                  Au niveau des faiblesses, premièrement, pour un bon moment mon perso ne disposerait que des inconvénients, pas des avantages (car fruit non éveillé). Ensuite, considérons le fruit dans son achèvement ultime, il reste un zoan, il peut donc être touché. D'ailleurs un serpent est peu résistant face à la technique du débitage en tranche. Un autre défaut principal est sa longueur, car il est plus difficile d'esquiver des coups quand on rampe et qu'on fait x mètres de long !
                  De plus, si on brule ses plumes, il devient incapable de voler (essayez de voler avec vos écailles vous !)
                  Comme les avantages, je préfère ne pas me pencher trop sur les défauts, car si j'en remarque, je ferais mon possible pour trouver des parades. Je préfère laisser mes futur adversaires me surprendre.




                Voila, j'ai essayé d'exposer un peu la situation sans en dévoiler trop.
                Si vous voulez des infos supplémentaires, je suis à votre disposition. Ryuuku est au courant de beaucoup de l'histoire, il pourrait aussi montrer un avis objectif.

                Comme répété et bien expliqué à Ryuuku, ce fruit peut être puissant (c'est le titre de zoan légendaire, ça tape ^^), mais je n'ai point l'intention de faire un perso trop fort. Mon but est de faire un perso merdique au début, qui se fait rétamer par les grands-mères du village, et évoluer plus tard. Je n'ai pas envie de faire une course à la puissance, mon rp s'orientera plutôt sur la psychologie du personnage et sa place dans les groupes qu'il rencontrera.

                Voila ma demande, j'espère que j'ai été assez clair dans mes explications et que cette requête pourra aboutir. J'attends vos commentaires et conseils pour affiner mon histoire en fonction des possibilités.

                Merci
                  Moi, je t'avais dis de simplement expliquer ton FDD. Mais là c'est parfait, je ne vois pas qui pourrait s'y opposer, et il est puissant oui, mais comme tu nous le présentes c'est donc OK pour moi, tu as déjà du faire des sacrifices, changé quelques trucs, donc si personne ne s'y oppose (attends quelques heures) c'est que c'est bon pour toi !
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                  Moi je ne vois aucun inconvénient à la création du fruit, c'est très original !
                  Petit truc cependant, à mes yeux, même si la qualité est bonne, la quantité au niveau des descriptions et de la bio est gênante. Il faudrait 5 lignes de plus par description et rajouter une dizaine de lignes à la bio.
                  Une fois cela fait, si le test rp est de longueur correcte (70 lignes environ) et de bonne qualité, je ne m'opposerais plus au fait que le fruit te soit accordé (car c'est moi qui m'occupe de ce genre de chose donc au final ^^)
                    Salut, je me remets sur ma présentation d'ici ce soir, je vais arranger un peu tout ça.
                    a+
                      Voila, j'ai modifié quelques trucs dans la bouteille à la mer et dev un peu plus la présentation classique. Qu'en pensez vous ?

                      Au passage, petite question aux auteurs en herbe : comment aérer un texte de type narratif pur (la lettre dans la bouteille). N'ayant jamais eu de formation de type littéraire, je manque pas mal de technique, donc je suis fortement preneur de conseils.

                      A bientôt moussaillons.

                      Kasha
                        Pour aérer je ne sais pas vraiment. Donc tu as tout fini maintenant dans ta bio ? On peut passer au test rp ? (Sinon j'aime bien, comme dit avant ;) )
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                        Hello, oui, je pense avoir fini. J'attends avec impatience mon test rp.
                        A+
                          Voici ton test RP : (il n'a rien a voir avec ta présentation ;))
                          "Après quelques années d'errance dans un désert tu réussis enfin à en sortir, tu n'as manqué de rien bien heuresement. Durant ce périple, tu t'es endurci et tu es impatient de montrer à tes anciens ennemis qui t'ont oubliés que tu es toujours là, en vie."

                          Bonne chance !
                            Ayé !! J'ai enfin fini mon test RP !
                            J'attends avec impatience vos remarques !

                            Kasha
                              Je propose 600 Dorikis !
                                Hello !!
                                Et du coup, pour le fruit du démon, c'est possible ??
                                a+
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