Dark Showl [Terminé]

>> Physique

Passons maintenant à la description physique du commandant de la marine Dark Showl. Commençons tout d'abord par son poids et sa taille. Il pèse septante-cinq kilogrammes pour un mètre quatre-vingt-six. Il chausse du 45. Passons maintenant à sa tenue vestimentaire. Il porte constamment un smoking vert clair rayé jaune avec une cravate bleue. Sa chemise est de couleur jaune clair et son col est le plus souvent fermé. Il ne porte jamais de couvre-chef car selon lui, cela réduit ses mouvements et l'empêche de se battre correctement. Son smoking est d'ailleurs un peu plus large pour lui permettre toutes sortes de mouvements sans limites comme ceux des Amiraux. Ses chaussures sont vertes clair et son pantalon arrive jusqu'aux chaussures. Il porte au-dessus de son smoking sa veste en tant que commandant de la marine et avec marqué en grand derrière " Justice ". Enfin passons au reste de la description physique c'est à dire son corps. Ses pieds ne sont pas très grand mais ne sont pas pour autant petits, il a des orteils fins avec des ongles prenant la majeure partie de la largeur de ses orteils. Il n'a pas vraiment de poils sur ses pieds. Ses jambes sont musclées sans y être de trop et les poils sont plutôt forts présents ici. On voit bien que ses os n'ont jamais été cassés de toute son existence et qu'il est en parfaite santé. Elles sont d'ailleurs parfaites pour sa taille. Peu de personnes ont déjà vus ne fut-ce qu'une partie de ses jambes car il ne porte jamais de bermuda, short ou autre chose de ce genre. Sous son smoking on dirait des jambes plutôt grosses alors qu'elles ne le sont pas et ne sont pas non plus fines. Elles sont musclés sans vraiment qu'on le remarque en jetant un rapide coup d'œil. Ses cuisses sont aussi musclées que le reste et on remarque bien qu'il n'y a pas un seul millimètre de graisse là dedans même si personne n'a jamais pu le prouver du fait que les rares personnes ayant vues ses jambes sont mortes dans la minute qui suivait. On ne distingue aucune veine à la surface de ses cuisses et de son postérieur ni sur le reste du corps d'ailleurs. Sa grande rapidité est due à ses jambes qui lui permettent de courir très vite sans être fatigué. Son bassin n'est pas gigantesque mais plutôt grand quand même. Son ventre est plutôt maigre même si l'on ne peut pas le confirmer non plus puisqu'avec son costume son corps obtient des formes harmonieuses et tous ses défauts disparaissent même s'il n'en possède pratiquement pas. Il a un cou bien plein et qui n'est pas spécialement grand par rapport à sa tête. Ses bras sont très musclés puisque c'est un escrimeur. Ses sabres sont d'ailleurs très lourds même si cela ne se remarque pas du tout. Comme vous vous en doutez sous son smoking ses bras ne paraissent pas musclés ce qui trompe ses adversaires. Ses mains sont proportionnelles au reste de son corps et ses doigts ne sont ni fins ni gros mais ils sont plus ou moins longs. C'est à se demander comment un homme peut-il avoir un corps comme celui-là qui ne s'use jamais quelque soit la quantité d'efforts qu'il fait et le nombre de fois qu'il dépasse ses limites. Sa tête est plutôt ovale. Sa bouche est plutôt petite et ses lèvres fines. Il n'a aucun bouton dus à la puberté, de tâches de rousseur, de tâches de naissance, de rougeurs au niveau des joues. Sa peau est pâle et ses yeux sont d'un bleu turquoise envoûtant et plusieurs fois il est arrivé que des gens soient hypnotisés par ses yeux qui font penser à un lac profond ou à un océan très profond. Pour finir, il a la chevelure plus noire que la nuit elle-même, plus sombre que la couleur noir. Ils ne sont pas très longs et lui arrivent jusqu'au front sans le cacher complètement. Voici la description physique du commandant du Quartier général de la marine MarinFord, Showl.


>> Psychologie

Dark Showl, commandant d'élite de la marine est un fin stratège .En plus de posséder une intelligence hors du commun de 187 de Q.I. pour être précis, il sait garder son sang-froid en toute circonstance car même s'il s'énerve très rapidement, il agit toujours en prenant le choix dont les probabilités de réussite sont les plus grandes. Beaucoup ont remarqué qu'il ne faisait rien sans avoir une idée derrière la tête. Même si ses compagnons meurent, il ne fera aucun geste sans y avoir pensé longuement car c'est pour lui la clé de la réussite. Il est souvent énervé par des pirates qu'il trouve pathétiques, inutiles pour l'univers de la piraterie comme pour le reste du monde et complètement dénués de toutes ambitions possibles. Car lui, ses ambitions sont tout à fait réalistes selon lui-même. Elles se résument assez facilement : exterminer tous les pirates de ce monde et que la justice règne partout, intransigeante et crainte par le monde entier. C'est d'ailleurs pour cela qu'il s'est engagé dans la marine, devenir amiral ne l'intéresse pas vraiment mise à part pour avoir plus de sous-fifres. Il est aussi extrêmement égoïste envers tout un chacun. Que son ami soit en mauvaise posture ou qu'il soit en bonne santé, cela n'a aucune importance pour lui, il est même prêt à tuer n'importe qui si cela peut lui permettre d'accomplir ses ambitions personnelles. Beaucoup de personnes sont déjà mortes de ses mains et ce nombre continuera d'augmenter car cela l'amuse aussi. Comme vous vous en doutez, il est aussi très cruel et méprisant. La vie d'un homme est pour lui insignifiante si cette personne n'a pas fait de grandes choses dans sa vie ou n'occupe pas une position élevée là où il travaille. Il haït tous les pirates que ce soit des empereurs ou de simples pirates. Il est calme de l'extérieur même si la plupart du temps il est énervé à l'intérieur. Il n'a jamais perdu un seul combat depuis qu'il est un marine et ne compte pas en perdre pour le moment car ce serait une honte pour lui que de se faire battre par qui que ce soit. Le mot "victoire" lui plait assez et il ne cesse de traiter ses adversaires qui succombent à ses attaques dévastatrices de faibles sans honneur. Y a-t-il chez lui quelque chose qui peut pousser une personne à l'apprécier ? C'est difficile à dire. Sa personnalité est extrêmement complexe et personne n'a encore réussi à le cerner. Il peut être un ami fidèle tant que vous ne vous retrouvez pas avec lui sur un champ de bataille car sinon il ne fera pas attention à vous et ne vous aidera pas si vous êtes blessé et il vous abandonnera à votre sort. Mais quand la bataille est finie, il peut avoir une pensée pour vous et venir vous aider si vous êtes blessé. Il ne faut jamais croire que si vous survivez à la bataille, il viendra d'office vous porter secours car dans la plupart des cas, il ne le fera pas et sans ira tout simplement. Il est très tolérant et n'hésite pas à protéger quelqu'un si celui-ci se fait attaquer sans aucune raison valable même s'il se met le monde à dos. Il est très attaché aux promesses et s'il vous fait une promesse, vous pouvez être sûr et certain qu'il la tiendra quoi qu'il arrive même au péril de sa propre vie. Il affiche souvent avant d'être énervé un visage sérieux permettant de remarquer qu'il réfléchit beaucoup .Il est très attaché à son confort personnel et s'énerve s'il lui manque la moindre chose aussi petite soit elle. Il aime bien commander et avoir beaucoup de personnes sous ses ordres. Mais il lui arrive également de rester seul longtemps dans la nature ou dans ses appartements. Il déteste par dessus tout être importuné pour quelque chose qui lui parait insignifiant. Voila pour la description mentale du commandant du Quartier Général de la marine MarinFord, Showl.


>> Biographie

Dark Showl est issu d'une très noble famille d'une île de North Blue, surnommée l'île de la noblesse à juste titre puisqu'elle possède un taux de nobles bien plus grand que les autres îles de la mer. Il passa toute sa jeunesse et son adolescence dans le luxe et l'opulence. Rien ne lui était refusé, mais toutefois la rigueur et la discipline étaient de mise. Sa mère mourut en lui donnant naissance tandis que son père décéda d'un syndrome inconnu alors qu'il n'était âgé que de douze ans. Il n'en fut cependant pas bouleversé ni même attristé, pour lui c'était l'Œuvre du Destin. Un Force supérieure inégalable contre laquelle il était impossible de lutter. Au final, notre destin finissait toujours par nous rattraper. Ses douze premières années se déroulèrent donc sans accrocs. Même s'il n'avait guère le temps de se livrer aux jeux des enfants de son âge à cause de ses études que son père souhaitait on ne peut plus poussées afin qu'il soit le plus érudit possible. Une chose bien normale dans une famille noble. Il passa ainsi une grande partie de sa jeunesse à lire des livres et à en mémoriser l'intégralité en seulement quelques lectures rapides. C'était un don dû à son Q.I. largement supérieur à la moyenne qui faisait de lui un " surdoué " même s'il trouvait le terme assez inapproprié pour le désigner. Malgré cet indéniable avantage, il n'en finissait pas d'étudier et de faire des devoirs que lui donnaient ses différents pédagogues particuliers que son père payait pour qu'ils lui enseignent l'intégralité de leur savoir. Néanmoins, une nouvelle cela ne paraissait pas l'ennuyer le moins du monde le fait de ne pouvoir s'amuser à de puérilités auxquelles s'adonnaient la plupart des enfants de son âge sur son île natale. Lorsque son père fut parti, il dû reprendre seul l'empire que lui avait légué ses parents qui comprenait de grandes richesses estimées à plusieurs centaines de millions de berry's(683 millions de berry’s), de nombreuses résidences secondaires de par le monde ainsi que l'entreprise familiale d'excavation et de traitement de pierres précieuses et de certains métaux. Ce ne fut évidemment pas chose évidente pour une personne âgée de seulement douze ans. Ainsi, ses parents lui avaient alors laissé, en plusieurs des nombreux domestiques et des serviteurs dus à son rang social, un conseiller spécial qui s'occuperait de gérer l'entreprise jusqu'à ce qu'il soit en âge d'en prendre la direction. À quatorze ans, il s'engagea dans la marine et fut accepté comme " défenseur de l'ordre " à MarinFord, cependant. Toutefois, il ne resta guère longtemps à ce poste de sous-larbin grâce aux entraînements que lui avaient prodigués ses précepteurs dans l'art du combat à mains nues ainsi qu'à un et deux sabres. Il gagna donc rapidement ses galions et fut promu assez rapidement au grade de sous-lieutenant pour enfin arriver à celui de commandant à l'âge de vingt-et-un ans ce qui était presque un record dans l'histoire de la Marine. À l'âge de seize ans, il avait pris la direction de l'entreprise familiale qui n'était autre qu'une multi-nationale très importante dans le monde des pierres précieuses et des métaux précieux. Il alterna donc entre ses deux métiers et afin de poursuivre son but, il commença à s'éloigner de sa terre natale en n'y revenant qu'à certaines occasions, laissant à son tuteur l'administratif et ne s'occupant alors que du reste tout en continuant bien évidemment à percevoir les revenus de l'entreprise. C'est grâce à cet argent qu'il put s'offrir l'une des plus grandes collections de katanas au monde qu'il continue de compléter au fil de ses voyages et aventures.


>> Test RP

Tandis que le soleil disparaissait de sa vue en un resplendissant couché, il regagna ses appartements. La journée n'avait pas spécialement été longue, mais il préférait lire un livre ou un essai philosophique à la lumière d'une lampe à l'intérieur plutôt qu'à l'extérieur. Tôt le matin, il avait été appelé dans le bureau de son supérieur hiérarchique pour un motif qu'il n’avait pas tardé à connaître. En effet, après s'y être rendu, l'homme qui l'avait fait appeler ne pris pas la peine de recourir aux plus élémentaires règles de savoir-vivre et lui avait indiqué immédiatement l'objet de sa venue. Il avait donc apprit qu'il y avait des problèmes assez conséquents sur une île-prison de South Blue et qu'il devait s'y rendre afin d'y mettre un terme. Son chef ne s'était pas attardé plus longtemps en paroles inutiles, lui avait dit qu'il disposait d'une heure pour se préparer et lui avait ensuite ordonné de partir sur le champ sur un modeste navire déjà préparé pour le voyage après lui avoir donné un dossier comportant des informations complémentaires sur cette " mission ". N'ayant rien à redire, il avait quitté immédiatement le bureau et s’était dirigé vers le port après avoir quitté le principal bâtiment militaire de MarinFord qui surplombait de toute sa hauteur et magnificence la baie. Il n'avait guère de temps à perdre et avait alors vite fait un crochet par sa petite résidence personnelle afin d'y prendre quelques costumes et quelques livres pour le trajet pour qu’il ne règne un ennui effrayant sur le bateau avant de continuer sa route vers celui-ci. Il y avait été en moins d’une demi-heure et avait ainsi pu prendre son temps pour arranger ses appartements comme il le désirait avant que le navire ne parte. Après quoi, il avait profité du peu de confort qu’offrait ce vaisseau et s’était allongé sur un transat sur le pont de la proue, un livre de médecine à la main, avec la très perceptible envie de le lire tout en profitant du soleil radieux. À peine quelques secondes plus tard, le navire quittait le port et s’engageait sur les eaux entourant MarinFord en direction de la Porte de la Justice menant au courant maritime du Gouvernement Mondial. Et c’est ainsi que la journée avait commencé, lui lisant des livres au soleil et les matelots trimant à bord pour que le bateau soit perpétuellement d’une impeccable propreté. Certains lubrifiaient donc le pont tandis que d’autres astiquaient l’argenterie et les hublots. Tout le monde s’affairait à ses occupations journalières. Sur le coup de midi, il était passé à table sur celle qu’avaient dressée dans la salle à manger les marines chargés de la cuisine et avait ainsi put constater avec dégoût que ces personnes étaient complètement inaptes à cuisiner. Un velouté fade dans lequel il avait retrouvé un grumeau, du poulet à moitié cuit qui s’était avéré être du coq en réalité avec du riz qu’on pouvait croire provenant directement d’une rizière et d’une couleur faussement blanchâtre qui relevait, en fait, plus du jaunâtre et une sauce devant être aux pleurotes mais qui s’était révélée être fait de bolets. Le dessert quant à lui manquait considérablement d’originalité et démontrait l’incapacité de ces cuisiniers. Après ce repas désastreux, il s’était occupé toute l’après-midi de la même façon que le matin, c'est-à-dire en lisant tout en profitant du beau temps. Cela aurait été fort dommage de ne pas profiter de cette magnifique journée. Lorsque la journée toucha à sa fin, il avait refermé le cinquième ouvrage d’aujourd’hui et s’était levé pour retourner dans ses logis.

Dans sa cabine, il se lava et se rhabilla avec un costume identique pour aller manger. Étant d’une incroyable ponctualité, il n’était jamais en retard et il aimait que ce soit idem pour son entourage. Ainsi, le repas devait donc être prêt au moment où il arrivait à la salle à manger. Et ce fut le cas, ayant quitté sa loge lorsqu’il eut fini de se vêtir de ses habits, il s’était dirigé immédiatement vers la pièce centrale du navire, c'est-à-dire l’endroit où l’activité était la plus grande le soir : le salon et où se trouvait à côté la salle à manger. Alors qu’il pénétrait dans la pièce, deux marines affectés au service ouvrirent la porte menant à la salle à manger tandis que d’autres attendaient qu’il soit installé à table pour apporter l’entrée. Vraisemblablement, ils avaient retenu la leçon de midi. La qualité de la nourriture s’était améliorée et passait désormais de infâme et répugnante à mangeable et étrange. Évidemment, il ne fallait pas s’attendre à mieux de la part de cuisiniers marines, mais il était obligé de s’en contenter même si cela ne l’enchantait guère. Après tout, c’était cela ou alors ne pas déglutir. Et il avait tendance à préférer avoir l’estomac rempli plutôt que vide. C’était mieux si on ne voulait pas se réveiller avec des crampes d’estomac. Il quitta la table dès qu’il eut fini et retourna dans sa cabine, ne prenant pas la peine de connaître les occupations des matelots ou de s’amuser avec. Il ne restait déjà plus qu’un jour de voyage avant d’arriver à destination, il fallait donc qu’il dorme un tant soit peu s’il ne souhaitait pas avoir des difficultés à effectuer la mission qu’on lui avait confiée. De retour à son logement précaire, il prit le dossier que lui avait remis son supérieur et en fit la lecture. C’était un bon moyen de se relaxer et de se détendre après une journée aussi éprouvante que celle d’aujourd’hui. Cela calmait ses nerfs et il était ainsi tout disposé à passer une bonne nuit. De ce qu’il pouvait en lire, il s’agissait de démanteler une hiérarchie installée par des prisonniers dans une prison de South Blue. La mer du sud, il n’y avait que rarement été passant le plus clair de son temps dans North Blue, sur son île natale. Il y avait bien une filière à son entreprise dans la mer vers laquelle il se dirigeait irrémédiablement, mais il n’y allait jamais qu’une fois de temps en temps pour s’assurer du bon fonctionnement et accorder l’une ou l’autre promotion à certaines personnes s’étant distinguées parmi leurs collègues ou bien dégrader celles dont le travail était le pire. Mais, en général, le chef de secteur avait les choses bien en main et il ne pouvait donc qu’admirer l’efficacité des employés. Ainsi, il ne restait pas plus de deux jours et repartait immédiatement pour son île natale. Il ne connaissait pour ainsi dire pas South Blue et, apparemment, cette mission n’allait lui faire connaître que l’état avancé de putréfaction dans lequel étaient ces centres de détention. On avait vu mieux comme lieu touristique, mais il allait devoir s’y faire. Il n’avait pas le choix. Il continua à parcourir le dossier et emmagasina dans son cerveau toutes les données qu’il contenait. De ce qu’il pouvait lire, c’était un prisonnier détenteur du Fruit du Démon de type Zoan Mushi Mushi No MI modèle scarabée qui était derrière cette nouveauté. Affronter un utilisateur de Fruit du Démon, cela pouvait s’avérer fort divertissant, surtout si celui-ci possédait un pareil pouvoir lui octroyant une force incommensurable permettant de soulever jusqu’à 1140 fois son propre poids. Les choses s’annonçaient intéressantes. Après avoir fini sa lecture, il referma le dossier, le reposa sur le bureau et se coucha.

La journée du lendemain ne fut pas bien différente par rapport à celle d’hier. La plus grande différence était qu’il s’était entraîné aujourd’hui. Ayant entretenu son cerveau hier, il fallait bien qu’il entretienne son corps également, voilà le pourquoi de cette journée d’entraînement. Et puis, il fallait aussi signaler que le fait qu’il doive combattre un utilisateur de Fruit du Démon, l’avait motivé à consacrer tout son temps à cela. Toutefois, il avait interrompu son entraînement à chaque repas afin de ne pas devoir se mouvoir sans avoir de glucose dans son corps. Après le repas du soir, il était retourné dans sa cabine afin de se préparer. De ce que le navigateur lui avait dit, ils arriveraient à destination de l’île prison dans moins d’une heure. Cela lui laissait donc le temps de correctement se vêtir et d’enlever cette repoussante odeur qui émanait de la transpiration. Il ne supportait pas d’avoir une odeur fétide et de porter un costume salit que ce soit par la poussière ou par n’importe quoi d’autre. C’est la raison pour laquelle il change si souvent de tenue et en apporte toujours une dizaine avec lui pour un voyage de deux jours. Lorsqu’il fut prêt, il prit les deux katanas qu’il avait emporté avec lui et sortit de son logis pour rejoindre le pont du navire afin de voir l’arrivée et de terminer les préparatifs. Ainsi, il utilisa un den-den mushi pour entrer en conversation avec les gardes de nuit de l’île pour les prévenir de son arrivée imminente. Ceux-ci se tinrent donc prêt à l’accueillir sur le port, conformément aux instructions fournies. Alors que le bateau arrivait enfin à quai, il en sauta et atterrit juste devant les deux hommes ayant été chargés de s’occuper de lui. Sans plus tarder, les deux personnes l’escortèrent jusqu’au bâtiment marine de l’île. Lorsqu’ils y pénétrèrent d’autres gardes et le directeur vinrent à leur rencontre, des guenilles à la main pour les soldats. A la seule évocation de cette idée, il détournait le regard, mais ne pouvait rien y faire. Il enfila à contre cœur et avec un dégoût évident les habits lui ayant été donnés puis se regarda dans le miroir qu’on avait également apporté afin de savoir si son costume et ses armes se voyaient ou pas à travers toutes ces horreurs. Il jugea alors que non et rendit l’objet à celui-ci se tenant devant lui tandis que d’autres lui mettaient des menottes aux mains et aux pieds. Par précaution, il avait placé ses lames dans son dos qu’elles ne le trahissent pas en pendant au niveau de sa hanche. Les préparatifs enfin achevés, le directeur de la prison lui souhaita bonne chance et lui prêta un mini den-den mushi portatif en lui disant de ne pas hésiter à l’utiliser si la situation l’exigeait avant d’ordonner à deux hommes de l’escorter jusqu’à sa cellule où commencerait donc réellement sa mission. Ceux-ci obtempérèrent immédiatement et le conduisirent, comme convenu, loin du directeur et du bâtiment marine, dans la forêt bordant la bâtisse et où étaient les prisons. De ce que lui disaient les gardes, la forêt était truffée de pièges pour parer d’éventuelles évasions et au-delà des arbres une clôture électrifiée de plusieurs mètres de haut infranchissable pour qui ne peut pas l’ôter. Ils lui divulguèrent ainsi l’emplacement des pièges et ce dont il s’agissait tandis qu’ils traversaient ladite forêt. Ils arrivèrent alors finalement à l’emplacement des prisons, l’endroit où tout allait se dérouler. Le centre de détention où il était arrivé était apparemment le seul accessible depuis que Zantas avait mis en place sa hiérarchie. Selon son escorte, c’est ici où sont enfermés les moins dangereux pirates et criminels.

Ainsi donc, il allait devoir progresser comme dans un jeu. On commence par les faibles et on termine par les puissants. Cela lui prendrait un peu plus de temps pour arriver au boss, mais qu’importe. Il espérait pouvoir se divertir en attendant de se confronter à cet homme. Escorté par les gardes, il entra dans la prison et ceux-ci l’amenèrent jusqu’à sa cellule où se trouvait déjà une personne d’allure décontractée, plutôt petite, avec des cheveux bruns foncés, une coupe au bol, une tenue de bagnard tout comme lui et visage exprimant la perfidie et la sournoiserie. Il allait devoir passer quelques minutes en la compagnie de se repoussant personnage, quel manque de chance. Cependant, il supposait qu’aucun prisonniers n’était franchement mieux que celui avec lequel il allait partager les prochaines minutes d’incarcération. Ouvrant alors la porte en barreaux de fer de la cellule, les deux soldats l’y jetèrent comme s’il était une vermine et en disant que c’était inutile d’avoir voulu tenter une évasion. Ces types avaient bien mémorisé les instructions, cela commençait d’une bonne façon. Après que les gardes aient refermé la porte et soient partis, sont voisin, malheureusement, commença à le harceler de questions sur son évasion et comment il s’était fait prendre. Ne souhaitant guère entreprendre un discours improvisé, il coupa court à ce monologue de la part de son camarade en ouvrant sa main, dévoilant ainsi une petite clé en fer. Il expliqua alors comment il l’avait obtenu en disant que les soldats n’étaient que des incapables et qu’ils ne s’étaient aperçus de rien lorsqu’il la leur avait dérobée. Le forban, impressionné, lui annonça à brûle-pourpoint qu’une telle ingéniosité devrait assurément intéresser Zantas qui recrute des hommes forts ou intelligents pour une évasion. Soudainement intéressé par les paroles de cet énergumène, pour la première fois depuis quelques minutes, il écarquilla les yeux et demanda au petit homme s’il était sérieux en disant qu’il pourrait rencontrer le Boss. Celui-ci lui répondit, avec une grande confiance en lui, qu’il pouvait même l’y conduire en échange de la clé des menottes et de la porte. N’appréciant guère de marchander avec des pirates, mais n’ayant, hélas, pas le choix, il consentit à donner l’objet à l’homme si celui-ci le conduisait vraiment à ce déchet. Son interlocuteur, visiblement plein d’énergie et d’entrain, lui dit de se dépêcher de lui donner la clé et ainsi pouvoir l’amener au responsable de cette hiérarchie. Se libérant d’abord les mains et les pieds, il lança ensuite la clé à l’étrange personnage tandis que lui, il se massait les poignets en pestant contre la rigidité du composant des menottes qui avait considérablement abîmé sa sublime peau. Lorsque le pirate eut fini de se détacher et d’ouvrir la porte, il sortit après lui et attendit que celui s’enfuie pour agir. Mais, à sa surprise, le gringalet ne sembla montrer de signes pouvant l’amener à penser qu’il voulait s’enfuir. L’inconnu semblait vouloir réellement le conduire à sa proie. Cela allait lui faciliter la tâche s’il s’avérait qu’il arrivait véritablement près de l’homme qu’il recherchait. Étant visiblement pressé, le sournois personnage lui demanda de se dépêcher à le suivre car il souhaitait y arriver le plus vite possible. Cet avorton veut certainement se faire bien voir en amenant un esprit aussi remarquable que lui à son chef. Qu’il en soit ainsi ! Il allait laisser à cet homme le loisir de tenter de s’octroyer des gloires non-méritées. Après tout, ce n’était pas un faible qui compromettrait ses plans.

Il laissa l’étrange personne le guider à travers cette forêt qui lui était inconnue en espérant qu’il le conduise à Zantas afin de ne pas avoir à le faire seul. De ce qu’il pouvait voir, le prisonnier savait parfaitement où étaient dissimulés les pièges et il passait avec allégresse au-dessus de tous. Visiblement, ces pirates en savaient beaucoup sur les environs de leur centre de détention. Ils étaient bien moins stupides que le directeur les lui avait dépeints. Après avoir traversé l’entièreté de la forêt, ils arrivèrent finalement aux abords d’une grotte creusée dans la roche. Selon ce qu’il pouvait lire sur le visage euphorique de l’étrange personnage, il devait y être arrivé. Tandis que le pirate lui tournait le dos, il glissa sa main droite dans son dos. Le petit homme semblait vraisemblablement heureux à l’idée de se faire bien voir par son chef. Il se retourna alors pour annoncer la suite au marine en mission et écarquilla les yeux. La seconde suivante parut être des heures pour le simplet. Il retira de la blessure son arme alors qu’il entendait une sorte de dernier gémissement sortir de la bouche du faible. Ne prenant pas la peine de le rengainer, des gouttes de sang tachèrent l’herbe près de son pied droit. L’homme semblait l’observer comme figé dans une torpeur et lui regardait l’avorton, le visage impassible. Puis l’homme, tandis que du sang coulait de la plaie béante faite dans sa poitrine gauche sur le sol, s’écroula par terre, inconscient. Le corps inanimé. Il était raide mort. Fidèle à lui-même, il ne pactisait jamais avec des pirates et en voici la preuve. Un forban, qu’importe les services qu’il rend, reste un homme ayant commis des méfaits et pour cela doit être châtié. Qui plus, voyons le bon côté des choses, cela faisait un peu plus de place dans la prison. Ne s’attardant pas à regarder le sang de ce corps immonde se propager sur l’herbe, il continua son chemin jusqu’à l’entrée de la grotte où deux criminels avaient été postés-là en tant que vigiles. Soit, deux autres places allaient se libérer. S’approchant, ceux-ci lui demandèrent froidement ce qu’il était venu faire ici et il répondit calmement, mais avec une once d’ironie dans la voix, qu’il était ici pour montrer ses talents à Zantas. Les deux sentinelles, intriguées, lui demandèrent pourquoi donc leur chef perdrait son temps avec lui et surtout pourquoi un prisonnier portait-il une arme. À cela, il ne répondit rien, préférant les actes à la parole. Il transperça le cœur d’un des deux de sa lame, tandis que l’autre, effrayé, prit suffisamment de temps à réagir pour lui permettre de sortir son second katana. Après quoi, le peureux voulut appeler son maître, mais n’eut le temps que de prononcer la lettre M. Pour des prisonniers, c’était bien étrange qu’ils n’aient ni vêtements de série ni menottes. Les deux corps gisant au sol, il passa à côté et s’enfonça dans l’obscurité du tunnel. Il arriva bien vite dans une pièce spacieuse et éclairée où était assis sur un trône un homme à la carrure imposante, Zantas. Celui-ci, vraisemblablement très à l’aise, outrepassa les formes de politesse et demanda ce qu’un marine venait faire ici. Nullement impressionné par cette question qui démontrait que son adversaire avait deviné la supercherie, il posa tout de même une question afin de savoir depuis quand celui-ci le savait. La personne assise se leva alors et tout en souriant lui dit qu’il était au courant depuis qu’il avait posé pied sur l’île en sautant d’un vaisseau marine. Découvrant par cette réponse que l’ennemi possédait des espions, il ôta d’un geste vif ses vêtements de bagnards, montrant ainsi son costume. Après quoi, il prit le katana resté dans son dos et le fourreau de l’autre et les attacha au niveau de sa hanche droite. Il fixa ensuite la personne se tenant à quelques mètres de lui sur une estrade.

L’imposant homme qui mesurait dans les deux mètres trente claqua des doigts tout en gardant son sourire moqueur. De suite, cinq personnes restées cachées jusque-là s’avancèrent en direction du marine et ce n’était certainement pas pour connaître l’adresse du couturier qui lui confectionne ses costumes. Seul un possédait des armes, des pistolets. Les autres devaient certainement se battre à mains nues, cela ne serait pas bien long même s’ils lui semblaient être plus coriace que ceux qu’il avait tué jusqu’à présent. Ne lui laissant pas réajuster son costume, les quatre adeptes du corps à corps coururent dans sa direction avec l’envie facilement décelable de frapper un grand coup. Les laissant s’approcher, il se focalisa sur le tireur qui pouvait s’avérer bien plus dangereux puisqu’il combattait à longue distance soit l’inverse de son style de combat. Mais bon, tout ne peut pas se passer toujours comme on le désire. Voyant que le tireur bougeait, il fonça sur l’un des criminels voulant le frapper et lui enfonça son arme blanche dans le cœur sans que la personne ne puisse rien y faire. Face à cela, ses compagnons ne restèrent pas sans réaction et voulurent lui porter un coup pendant qu’il était occupé avec son précédant adversaire. Voyant que le tireur se mettait derrière lui et s’apprêtait à tirer, il se mut sur le côté afin de laisser passer les balles de pistolet qui transpercèrent les trois autres sans qu’ils ne puissent y faire quoi que ce soit. Bien, il n’en restait donc plus qu’un, mais le plus ennuyant et qui plus est sa proie avait tout le temps nécessaire pour observer son style de combat. Il devait donc en finir rapidement afin d’éviter que Zantas ne sache sa façon de se battre. Il fondit alors sur le tireur, ses katanas en avant et ses sens en alerte pour bouger ses armes là où les balles tenteraient de le toucher. L’homme, pas décontenancé pour si peu, tira plusieurs balles qui finirent sur les lames ou à côté tandis que lui se rapprochait inexorablement en zigzaguant de gauche à droite pour esquiver les balles. Voyant qu’il n’avait pas la moindre chance, il fut comme stupéfié et ne déplaça pas ses jambes. Pensant qu’il souhaitait recevoir le coup final, il se prépara à le lui donner. Lorsqu’il fut à distance raisonnable il planta à nouveau son sabre dans un cœur avant de le ressortir quelques secondes plus tard tandis que l’homme tombait en crachant du sang par la bouche. Se retournant pour faire face à son ennemi principal qui affichait désormais un sourire carnassier, celui-ci décréta qu’il était temps de venir jouer et descendit de l’estrade, prêt à en découdre. Revenant au centre de la pièce, il se plaça en face de l’instigateur de ces problèmes. Chacun croisa le regard de l’autre, puis s’en prévenir l’adversaire passa à l’action en tentant un direct droit. Réagissant vite, il plaça sa lame devant le poing et avec sa main de libre conforta sa défense en l’appuyant sur le côté non-tranchant de l’arme. D’une grande force brute, celui qu’il affrontait le fit reculer de quelques centimètres avec ce puissant coup de poing. Grâce à une protection métallique, la main du protagoniste n’avait pas été coupée par la lame et était donc intacte. Ne laissant pas de répit au marine, il continua avec un puissant coup de pied dans le ventre qui propulsa le marine à quelques mètres. Se relevant, il dût admettre que la personne qu’il affrontait était redoutable. Mais, n’abandonnant pas après s’être pris un coup, il laissa son adversaire approcher afin de connaître sa vitesse de déplacement. De ce qu’il pouvait voir, elle était un peu moins bonne que la sienne, mais la force brute compensait ce manque d’une certaine manière. Du moins, pour l’instant.

Lorsque le malfrat fut arrivé près de lui, il attaque à nouveau avec un direct droit, mais qui fut, cette fois-ci, esquivé plutôt que d’être contré. En effet, alors même que le forban préparait son attaque, le marine avait commencé sa contre-offensive en se déplaçant de façon à éviter l’attaque. Il attaqua ensuite en tranchant obliquement le torse de son ennemi tandis que le poing ennemi arrivait sur sa gauche, à quelques centimètres de lui. Étonné, Zantas ne comprit pas tout de suite ce qu’il venait de se produire et pesta d’abord sur le marine pour l’avoir blessé autant. Vraisemblablement, il possédait bien plus de force que d’intelligence et c’était ce qui causerait sa perte. Énervé par sa plaie, il prit la forme semi-scarabée qui lui conférait son Fruit du Démon. Ainsi, il obtint une corne à la place du nez et deux bras supplémentaires. Il s’esclaffa alors tout en disant à l’homme en costume qu’il avait mangé le Fruit du Démon de type Zoan Mushi Mushi No Mi modèle Scarabée et qu’il allait donc périr sous la puissance de ce pouvoir. Son visage resté impassible, il attendit que son ennemi fasse le premier geste afin de l’analyser et pouvoir ainsi l’esquiver sans problème par la suite. Le fort homme attaqua alors d’une façon inhabituelle : il utilisa sa corne. Ne s’étant pas préparé cela, il esquiva de justesse le coup grâce à sa vitesse qui demeurait légèrement supérieure à celle du pirate et tenta une contre-attaque qui fut immédiatement contrée par quatre bras qui le frappèrent au niveau du torse avec une force surhumaine. Se crispant sous le choc, il fut propulsé contre une des parois de la grotte. Le coup en lui-même avait été d’une extrême violence et le fait de se prendre la paroi n’avait en rien amoindri le choc. Quelle force gigantesque ! Décidément, cela s’annonçait plus corsé que prévu. Se relevant difficilement en sentant sa cage thoracique pratiquement brisée, il se remit en position de combat tant bien que mal afin de continuer ce duel. Même s’il avait été considérablement affaibli par la quadruple attaque du forban, il ne baisserait pas les bras avant d’avoir remporté l’affrontement. Son adversaire riant à nouveau à gorge déployée lui conseilla d’abandonner avant qu’il ne soit trop tard. Faisant abstraction des paroles du malfrat, il attendit une nouvelle fois que celui-ci passe à l’attaque ce qui ne tarda pas à arriver. L’imposant mi homme-mi scarabée refit la même attaque qu’avant, attaquant d’un coup de corne. Même s’il avait reçu de plein fouet le quadruple poing, il avait tout de même put analyser l’attaque en elle-même et ainsi prévoir un contre. Esquivant sans peine le coup de corne, il fit de même avec le quadruple poing qui suivit, comme prévu, et attaqua alors par la droite en transperçant son ennemi au niveau du cœur. Celui-ci n’ayant rien vu venir se figea et tomba en arrière. Tandis que le marine reprenait son souffle, le pirate lui demanda comment il avait pu remporter le combat avec une si misérable force. L’homme aux cheveux noirs de jais répondit alors que c’est le fait d’utiliser constamment les mêmes combinaisons qui lui a permis de remporter ce combat même après avoir encaissé un pareil coup. La crapule jura alors une dernière fois avant de rendre son dernier soupir. Voyant qu’il était dans un mauvais état, le marine utilisa le den-den mushi portatif pour appeler une équipe médicale du bâtiment militaire pour le soigner. Franchement, jamais il n’aurait cru que cet homme le mettrait dans une si pitoyable posture. C’était véritablement humiliant.