Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €

Miya Ōrora

>> Ōrora Miya

   
Miya Ōrora  Tokyo_10

Pseudonyme : Ōra
   Age: 15 ans
   Sexe : Femme
   Race : Humaine

   Métier : Esclave/Chanteuse/Musicienne
   Groupe :Esclave puis Pirate
   But : Chanter sur toutes les mers et découvrir les merveilles du monde

   Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : la capacité Chant et éventuellement un logia dans un futur lointain
   Équipement : Deux Aquilas attachés à de petits filins ; un peigne noir ; une flute.

   Codes du règlement :
   Ce compte est-il un DC ? : Non
   
>> Physique

Miya Ōrora, ou tout simplement Ōra, est une jeune fille de petite taille. Mesurant un petit mètre quarante-six pour un poids n'excédant pas trente-huit kilos, Ōra semble être une petite nature, douce et fragile. Sa silhouette frêle au teint pâle est habillée d'une luxueuse et ample robe noire et parées de bijoux. La largeur du vêtement lui permet ainsi de dissimuler ses armes: deux Aquilas. Tout ce boniment vestimentaire permet à son maitre de bien paraître en société  tout en se sachant protégé. Sa peau blanche est recouverte par endroits d'ecchymoses violettes et de cicatrices, dissimulées grâce à divers maquillages. Ses pieds eux, restent épargnés se dissimulant dans de chères bottes noires.  En conséquence, même marqué, son corps est bien plus endurant qu'on pourrait le penser, habitué à être malmené.  

Le minois de la jeune fille est quant à lui tout à fait charmant. Dotée d'une paire d'yeux d'un rouge sanglant surmontées de long sourcils noirs, Ōra possède également un nez fin et une petite bouche affichant un éternel sourire triste. Sa chevelure sombre et soyeuse possède la particularité d'être courte sur son côté droit, formant une mèche lui dissimulant le plus souvent l’œil droit, et longue sur le côté gauche descendant le long de son épaule. Coquette, il n'est pas rare de voir ses cheveux ornés de magnifiques fleurs blanches que son maitre plus offre. Sa démarche est lente et soumise. Ainsi, Miya se déplace souvent le buste bien droit, mais le regard pointé vers le sol.

Pourtant, son principal atout est sans aucun doute sa voix angélique. En effet, son chant déclenche très souvent de vives émotions chez ceux qui l'entendent. Excellente musicienne, elle apaise également par de magnifiques mélodies jouées avec une étrange flute qu'elle a taillée elle-même.

Ōra n'est pas une jeune fille sans défense. Dotée de muscles fins mais vigoureux, l'esclave est assez forte pour manipuler avec aisance ses deux armes de prédilections: deux Aquilas qu'elle relit à ses poignets par de petits filins.


>> Psychologie

Ōra est une jeune fille silencieuse et triste. Profondément désespérée par sa condition d'esclave à laquelle elle s'est résignée, elle ne vit que pour servir son maitre, la servitude étant son seul et unique repère. Très sensible, la jeune fille ressent beaucoup, mais garde en elle tous ses sentiments, n'étant pas autorisée à les exprimer. Celle-ci laisse simplement ses larmes couler quand la douleur est trop forte.

Ainsi, elle ne peut exprimer la haine profonde qu'elle porte à son maitre, principalement à cause des sévices corporels qu'il lui inflige régulièrement. Néanmoins, Miya demeure entièrement soumise, subissant tous ces mauvais traitements sans jamais se rebeller ni se plaindre. A ses yeux, elle n'est qu'une propriété et son maitre à tous les droits, y compris celui de vie ou de mort. Consciencieuse, elle s’emploie donc du mieux qu'elle peut à le servir.

Loyale, possédant le sens du devoir, elle respecte à la lettre l'étiquette qu'il lui a été enseigné. Miya n'hésite pas à protéger son maitre quitte à y laisser sa propre vie. Face au danger, la jeune fille ressent la peur mais n'hésite pas à l'affronter par devoir, allant jusqu'à tuer si son maitre lui ordonne.

Pudique concernant la nudité, que ce soit la sienne ou celle des autres, la jeune fille s'empresse de fermer les yeux en cas de problème. A ce sujet, Ōra ressent une profonde aversion envers la gente masculine et ne supporte pas se faire draguer ou toucher, son maitre ayant déjà abusé d'elle à de nombreuses reprises.

Mais tout n'est pas noir dans son existence. En effet, la jeune fille aime beaucoup chanter et jouer de la flute. Elle se délecte d'ailleurs du plaisir qu'elle peut donner aux êtres qui l'entendent, appréciant les émotions qu'elle déclenche chez eux grâce à sa voix angélique. Cela réconforte son cœur. Demeurant une jeune fille, Ōra aime également les belles robes et s’extasie intérieurement devant les luxueuses boutiques de vêtements.

Miya n'aime pas la chaleur et les rayons du soleil, leur préférant la fraicheur de la nuit. L'observation de la nature, la contemplation de la voute céleste et s'évader dans le monde des rêves sont autant de moments que la jeune fille apprécie particulièrement. Ces derniers lui permettent en effet de se soustraire de sa condition d'esclave.

Pour conclure, Miya possède de nombreux désirs et rêves qu'elle souhaite un jour réaliser: échapper à la servitude, chanter sur toutes les mers et découvrir les merveilles monde.


>> Biographie

Miya naquit le 9 juillet sur l'Ile de Dawn, plus précisément dans le très célèbre dépotoir Grey Terminal en l'an de grâce 1611. Née de l'union d'un pochtron et d'une femme de joie, la petite fille fut immédiatement vendue à la plus prestigieuse maison d'esclaves du Royaume de Goa : Ōrora. Le prénom de Miya lui fut donné et la jeune fille passa ses premières années aux soins des nourrices de la maison qui débutèrent l'endoctrinement. Quelques années plus tard, alors âgée de six ans elle intégra la fameuse classe qui allait la former à devenir une bonne esclave. Apprenant à lire, à compter et surtout à accepter sa future condition, la jeune fille se révéla tout d'abord être une mauvaise élève. Bavarde, curieuse, rebelle, cette dernière tenta de nombreuses fois de s'échapper. Recevant à chaque fois une terrible punition, Miya fini par être matée et se conforma davantage aux attentes de ses tutrices de peur de nouvelles sanctions. Les châtiments corporels ou psychologiques étant très cruels à la maison Ōrora.

Devenue une bien meilleure élève, Miya débuta l'apprentissage de l'étiquette et du combat. Apprenant les postures et le bon langage, la jeune fille commença  également à développer sa masse musculaire. Grâce à des méthodes telles que le bourrage de crâne intensif, Miya découvrit également l'art, le chant, la musique, la danse et la cuisine. L'enseignement rude porta rapidement ses fruits et la jeune fille devint rapidement une bonne esclave, réussissant avec brio tant dans les épreuves théoriques que pratiques. Développant un talent certain pour la musique et le chant, elle fut progressivement spécialisée dans ces domaines, ainsi que dans celui du combat. En effet, la jeune fille adopta des armes peu conventionnelles et difficiles à manier : les Aquilas.

Âgée de douze ans, la jeune fille fut déclarée apte et prête à être vendue. Elle participa donc à la représentation annuelle avec d'autres jeunes esclaves et se présenta face à un groupe d’acheteurs, démontrant ses qualités de chanteuse, musicienne et combattante. Captivant le public, Miya fit exploser les enchères et fut cédée pour une petite fortune à un riche marchand d'esclaves, fournisseur officiel des galères de Goa et propriétaire de quelques-unes d'entre elles.

Suivant son nouveau propriétaire du nom de Mario, Miya découvrit douloureusement sa nouvelle vie. Dès la porte de la maison du marchand franchit, la jeune fille eu un aperçu des sauts d'humeur du bonhomme. En effet, lorsque ce dernier reçu le rapport sur le vol d'une de ses galères des mains d'un de ses employés, il entra dans une fureur terrifiante et déversa sa rage dans un puissant coup de poing qu'il administra à la jeune fille. Cette dernière, surprise, encaissa le choc et tomba lourdement au sol. Relevant légèrement la tête, un filet de sang coulant le long de sa bouche, Miya laissa couler quelques larmes sans toutefois émettre un son. Exécutant prestement l'ordre venant de son propriétaire, la jeune fille disparue de sa vue, allant directement rejoindre les autres domestiques qui lui montrèrent sa chambre. Ces derniers la mirent en garde concernant Mario, ses sauts d'humeur et son attrait pour les jeunes filles. La jeune fille se prépara mentalement au pire, prête à vivre un véritable Enfer. La nuit fut en effet très agitée et douloureuse pour Miya qui pleura jusqu'au matin. Néanmoins, la jeune fille ne pleura pas les nuits suivantes. Ainsi, Miya commença à servir son maitre, lui servant de défouloir, simple servante, musicienne, chanteuse et garde du corps. Les années passèrent...

Deux ans plus tard, revenant d'un de leur rare déplacement, Mario et Miya constatèrent les ravages de la révolution s'étant déroulée à Goa durant leur absence. Du jour au lendemain, le marchand perdit tous ses esclaves et ses galères, l'esclavage devenant interdit à Goa. Après avoir passé ses nerfs sur la jeune fille, Mario obtint le droit de la garder comme esclave. Ne souhaitant pas rester dans un Royaume ne pouvant plus rien lui rapporter, le marchand décida de quitter Goa par le premier bateau, emmenant avec lui ses richesses, ses domestiques et Miya.

Ainsi commence son histoire...


>> Test RP
Cruelle ironie. Pendant vos voyages, vous vous faites attaquer par un bateau d'esclavagistes. Raconte-nous.

- Plus fort, joue plus fort hurla Mario.

A bord de la galère dépourvue d'esclaves, malgré le soleil radieux et le vent propice, l'humeur de l'ex-marchand d’esclave n'était pas au beau fixe. L'homme n'aimait pas la mer, les bateaux, les voyages, les voyages en bateau et surtout pas les voyages en bateau en mer. A vrai dire, il n'aimait pas grand-chose en dehors de l'argent et le pouvoir. Nerveux et colérique par nature, il n'y avait que quelques rares choses capables de l'apaiser. Une bonne nouvelle, une rentrée d'argent, un témoignage de respect et enfin, le délicieux son sortant de la flute de son esclave favorite.

L'esclave en question, c'était Miya. Véritable virtuose dans l'art musical, la jeune fille soufflait dans sa flute, jouant une douce et apaisante mélodie, accompagnée par le chant des mouettes et le bruit des vagues contre la coque du navire :


Malheureusement, malgré l'atmosphère enchanteresse, le vieux Mario trouvait encore le moyen de se plaindre. Accédant docilement à la requête de son maitre, Miya se mit alors à jouer plus fort, ravissant les matelots qui nettoyaient le pont, autant que les domestiques qui éventaient le vieux marchand. Tout fut alors parfait.

Parfait, jusqu'à ce qu'un imperceptible sifflement strident naissant à l'horizon ne gagne progressivement en intensité, avant de finalement se matérialiser par un boulet de canon qui explosa à quelques mètres de la coque. La galère fut vigoureusement secouée, arrachant quelques plaintes un peu partout, la plus sonore venant bien évidement du vieux marchand. Alors allongée sur le bastingage, Miya manqua de basculer par-dessus tribord, se rattrapant de justesse au navire d'une main, retenant sa flute dans l'autre. Puis, ce fut le déluge. Le geyser d'eau créé par l'explosion du boulet, retomba en fines gouttelettes, arrosant le pont et ses occupants. La vigie hurla alors qu'un bateau sans pavillon fonçait droit sur eux à toute vitesse.

Alertée par cette nouvelle et momentanément trempée par la pluie passagère, la jeune fille plaça son instrument de musique entre ses dents et agrippa le bastingage à deux mains, tentant de se hisser sur le pont. La manœuvre se révéla ardue, le bois mouillé étant devenu particulièrement glissant. Forçant alors sur ses avant-bras, Miya trouva la force de se hisser, passant le haut de son corps au-dessus du bastingage.

C'est alors qu'un nouveau sifflement se fit entendre au loin, gagnant une nouvelle fois en intensité pour s'achever en une nouvelle explosion. Le boulet qui explosa secoua une fois encore le navire et acheva de tremper les parcelles du pont encore sèches. Accusant le choc, la jeune fille fut déséquilibrée alors que ses mains glissèrent sur le bois. Ne pouvant maintenir sa prise, Miya bascula en arrière, chutant jusqu'à atteindre les flots, avant d'y disparaitre dans un splash sonore.

- Un homme à la mer ! Cria la vigie.  

Une bouée fut lancée par-dessus bord et alla s'écraser juste à côté de l'endroit où avait disparu la jeune fille. Cette dernière remonta à la surface et s'en saisit, crachant l'eau qu'elle avait par mégarde ingurgité. Sa flute dans une main, haletante, Miya tenta de se reprocher du navire dont l'ancre venait juste d'être jeté.

A bord de la galère, les matelots s'activaient. Le navire n'étant équipé d'aucun moyen de défense à distance, la décision avait été prise de jeter l'ancre, d'abaisser les voiles et d'attendre l'abordage de l'attaquant. En vérité, l'ex-marchand d'esclaves étant un indécrottable grippe-sou, la galère n'avait jamais été dotée de canons malgré les sabords prévus à cet effet. Seuls quelques sabres d'abordages étaient disponibles et déjà entre les mains des matelots les plus expérimentés.

Le navire ennemi ne tarda pas à arriver à la hauteur de la galère. Sensiblement de même taille que le premier bâtiment, ce dernier s'arrêta, lançant des grappins qui accrochèrent le bastingage. Quelques secondes plus tard, une horde d'hommes armés apparut et se déversa sur le pont de la galère en beuglant. Rapidement, l'équipage fut submergé et forcé de se rendre, au grand dam de Mario. Regroupé avec le reste de l'équipage, ce dernier vit une nouvelle silhouette apparaitre sur le pont. Il s'agissait tout comme lui d'un homme dans la force de l'âge.

- Bien joué les enfants. Dit-il à l'attention de son propre équipage. Alors, voyons ce que nous avons là. Tient mais c'est toi Mario ? Quelle bonne surprise.

- Luigi, espèce de fumier !

- Le monde est petit. Bah, ça ne change rien. Les enfants, fourrez-moi tout ça à fond de cale avec les autres.

- Quoi ! Mais tu ne comptes tout de même pas...

- Te vendre comme esclave ? Bien sûr que non. Toi tu ne me rapporteras rien.  En revanche, pour ce qui est de tes domestiques et de ton équipage. Je connais des nobles qui m'en donneront un bon prix. Allez les gars, jetez-moi ça par-dessus bord.

- Enfoiré ! Lâchez-moi sales chiens !  Hurla Mario en se débattant.

- Mais ? Qu'est-ce que ?

Le vieux Luigi perdit son sourire, remarquant la lame d'un sabre venant tout juste d'apparaitre au niveau de son cou. Tournant légèrement la tête, le bonhomme remarqua la silhouette d'une jeune fille à la peau blanche, trempée et le regard sévère.

* Un peu plus tôt *

Voyant au loin le navire ennemi arriver à la hauteur de la galère, Miya replaça sa flute entre ses dents, redoublant d'efforts pour aller rejoindre son maitre. Son devoir était de le protéger, quoi qu'il arrive. Après ces tirs de canon, les occupants du bateau ne comptaient sûrement pas venir simplement présenter leurs excuses, avant de s'en aller. Aucun doute, ils préparaient un abordage. Leurs intentions ne devaient pourtant pas être meurtrières. Après tout, ils avaient pris soin d'épargner la galère et donc ses occupants.

Quand Miya arriva enfin au niveau de l'ancre du navire ennemi, le combat faisait encore rage. Sans perdre un instant, la jeune fille grimpa le long de la chaine reliant la masse d'acier à la coque. Forçant sur ses avant-bras, elle passa juste devant un hublot d'où s'échappa une voix :

- Hey ! Il y a quelqu'un ? Aidez-nous ! Nous sommes enfermés dans la cale ! Nous ne sommes pas des esclaves ! Moi je suis marin ! Libérez-nous, qui que vous soyez !

Entendant cette complainte, Miya s'arrêta. Son devoir était d'aller sauver son maitre et personne d'autre. Poursuivant alors son ascension, la jeune esclave entendit que le fracas des armes avait cessé. Ainsi, elle entendit la voix de son maitre, maudissant la faiblesse de son équipage. La bataille était perdue. Soupirant, Miya évalua rapidement ses chances contre l'équipage qui avait abordé la galère. Parvenant à une funeste conclusion, la jeune fille se hissa discrètement sur le navire ennemi. Discernant une porte sur le pont, elle vérifia d'un coup d’œil qu'aucun forban ne l'avait repéré, avant de se glisser à l'intérieur du navire avec un seul objectif : la cale. Descendant les escaliers à pas de loup, Miya arriva rapidement jusqu'à la cale. Là, en face d'elle, quelques marches plus bas, elle aperçut un homme assis sur une chaise, endormi une bouteille à la main. Sans doute était-il le gardien des cages alignées devant lui, qui semblaient s'étaler de la proue à la poupe. Inspirant profondément, Miya ne prit pas la peine de descendre les dernières marches. Se jetant en avant, elle frappa violemment la tête de l'esclavagiste avec son pied. Le crâne de ce dernier s'écrasa contre le mur où il s'était adossé, lâchant un rôt sonore avant de s'écrouler. Ne perdant pas un instant, la jeune fille récupéra le trousseau de clé à sa ceinture et s'empressa d'ouvrir les portes des cages, invectivant aux prisonniers de ne pas faire de bruit.

Quelques petites minutes plus tard, tout le monde fut libéré. Ramassant le sabre du forban inanimé, Miya fit face aux prisonniers.

- Trouvez des armes et rejoignez-moi sur le pont. Je dois aller secourir mon maitre.

S'apprêtant à partir, Miya sentit son bras être retenu par un homme qui l'interpella. Sa voix était semblable à celle qu'elle avait entendue à travers le hublot :

- Attend ! Merci mais... ton maitre ? Tu es esclave ! Dit-il en remarquant la marque présente sur le bras de la jeune fille.

Se dégageant, Miya ne répondit pas, remontant les escaliers. Arrivant sur le pont, la jeune fille se glissa juste derrière celui qui semblait être le capitaine des esclavagistes. Plaçant la lame de son sabre d'abordage à quelques centimètres de son cou, elle prit son regard le sérieux.

* Retour au présent *

- Mais ? Qu'est-ce que ?

Instantanément, les esclavagistes s'immobilisèrent, pour se retourner vers leur capitaine.

- Miya !!! S'écria Mario.

- Tu la connais cette gamine ?

- Bien sûr. Il s'agit de mon garde du corps. Une redoutable assassin que j'ai acheté à Tequila Wolf. Ils allaient l'exécuter pour de nombreux meurtres de nobles. Il a fallu pas moins de cinquante hommes pour la capturer.

Hésitant à croire cette histoire, Luigi reposa son regard sur la jeune fille. Cette dernière le regardait toujours avec un regard froid, rapprochant encore davantage la lame de son cou.

- En effet. J'ai participé à sa capture. Rendez-vous.

Luigi tourna sa tête au maximum, pour voir d'où venait cette fameuse voix. Ainsi, du coin de l’œil, il remarqua la présence de tous ses prisonniers. Ces derniers étaient désormais libres, armés de fusils et de sabres.

- Je....heu... on lâche tout les enfants.

Suivant l'ordre de leur capitaine, les forbans lâchèrent leurs armes, avant d'être escortés par leurs anciens prisonniers. Luigi suivit son équipage et disparut dans la cale de son navire. Il n'y avait aucun doute sur le sort qui leur était réservé.

Après avoir nettoyé le pont, l'équipage de la galère hissa les voiles et commença à remonter l'ancre. De son côté, marin libéré avait pris le commandement du navire des esclavagistes et comptait bien l'amener jusqu'à la base marine la plus proche. Les anciens prisonniers, momentanément promus au rang de matelots préparaient également le départ.

Miya resta quelques instants face au nouveau capitaine du navire. Ce dernier tentait de la convaincre de le suivre depuis quelques minutes déjà :

- L'esclavage est interdit, tu n'as pas à suivre cet homme. Vient avec moi. Je te trouverais une famille, un foyer. Tu seras libre.

Le fixant de son regard triste habituel, Miya ferma les yeux tout en secouant une nouvelle fois la tête :

- Il est mon maitre. Mon devoir est de le servir.

Soupirant, le marin abandonna.

- Prend soin de toi. Si jamais un jour tu as envie d'être libre, enfuis-toi et vient me trouver. Je suis le Sergent Johnson de la base de Logue Town. Je t'aiderais.

Les amarres coupées et les voiles hissées, les deux bateaux commencèrent à s'écarter l'un de l'autre, séparant petit à petit le marin et l'esclave. Ces derniers continuèrent à se fixer avant qu'un changement de cap ne rompe leur regard.

- Miya ! Hurla Mario, furieux.

Se retournant, la jeune fille reçut une puissante gifle de la part du vieux marchand. Encaissant le coup sans tomber, Miya demeura penchée sur le côté.

- Si tu n'étais pas tombée à l'eau, on aurait sûrement repoussé l'abordage ! J'aurais ainsi pu conserver les esclaves et capturer l'autre équipage pour les vendre !  Tu m'as fait perdre une fortune !

- Pardonnez-moi, maitre. Dit-elle en se redressant, le regard plongé vers le sol.

Ne décolérant pas, Mario envoya un coup de poing dans le ventre de la jeune fille. Cette fois-ci, Miya se plia en deux, tombant à genoux sur le sol, le souffle coupé.

- Hors de ma vue avant que je ne te jette par-dessus bord !

Se relevant difficilement, tentant de retrouver son souffle, Miya s'éloigna du marchand qui alla déverser sa rage sur les matelots en se plaignant de leur lenteur. La jeune fille en profita pour s'éclipser jusqu'à l'arrière de la galère. Arrivant à la poupe, cette dernière observa au loin le navire des esclavagistes disparaitre. Un moment, elle avait hésité à le suivre. Sans doute le Sergent aurait-il tenu parole. Il lui aurait trouvé un foyer, une famille. Malheureusement, elle était une esclave, née et éduquée pour servir. Elle n'était qu'un chien, un objet soumit à son maitre. Telle était et telle serait sa condition jusqu'à la fin de ses jours...

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________

Informations IRL

   Prénom :Nicolas
   Age :22 ans
   Aime : La fraicheur et les tempêtes
   N'aime pas :La canicule et les abeilles
   Personnage préféré de One Piece : Dracule Mihawk
   Caractère : Ma foi, en quelques mots: fidèle, tolérant, gourmand, serein, artiste.
   Fait du RP depuis : 2009
   Disponibilité approximative : Quelques jours par semaine
   Comment avez-vous connu le forum ? Via un topsite


Dernière édition par Miya Ōrora le Mer 3 Juin 2015 - 15:11, édité 38 fois
    Salut Miya, bienvenue dans le coin.

    Si tu as des questions, hésite pas, on est là pour ça.

    Je te souhaite bon courage pour ta présentation et n'hésite pas à uper pour demander ton test rp !

    Pluche !
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
    Bonjour Plud,

    Merci pour l'accueil. Je up donc pour mon test rp. Smile
      B'jour Miya,

      Pour le test RP, donc ^^

      Cruelle ironie. Pendant vos voyages, vous vous faites attaquer par un bateau d'esclavagistes. Raconte-nous.

      Si t'en veux un autre, tu nous dis =)

      Bon courage o/
      • https://www.onepiece-requiem.net/t12258-alric-rinwald
      • https://www.onepiece-requiem.net/t12168-alric-rinwald
      Test rp terminé. Merci beaucoup, c'était un super sujet. ;)
        Yebah mon grand ! Désolée pour le temps que ça a pris, on est parti pour ton premier avis ! Yay !

        Niveau descriptions, pas de problème. C'est assez concis, on perçoit très bien l'essentiel. Perso, j'suis pas trop trop fan des descriptions trop précises en ce qui concerne la coiffure, qui peut changer, de même pour les vêtements. Mais vu que ton perso est une esclave, son maître doit tenir à son côté "objet", et s'arranger pour qu'elle ne change justement pas trop du jour au lendemain. Du coup, ça se tient pas mal, et ça renforce même l'effet général, qui sonne bien poupée dérangeante.

        Niveau histoire, même remarque, c'est concis et on a l'essentiel. Un peu dommage que ça se ralentisse en plein milieu pour mettre en relief les premiers gestes de violence de Mario. J'ai tendance à penser qu'un truc plus général aurait eu autant de force, sinon plus. Histoire d'harmonisation, tout ça. Mais bon, détail.
        Plus sur le fond, tu as un perso lourdement torturé avec un fort potentiel d'évolution (ça, c'est bien). Mais j'espère que tu arriveras à le jouer dans les premiers temps : Miya risque quand même d'avoir des réactions très stéréotypées face aux autres, aussi longtemps qu'elle sera dans le voisinage nauséabond de son maître. J'espère que ça te bouffera pas trop de possibilités de jeu.
        Assez curieuse de voir un personnage aussi sombre et sérieux dans un contexte décalé comme il y en a des tonnes ici, aussi.

        Niveau test rp, c'était plaisant, vraiment. Le coup du Mario & Luigi fait sourire, l'action est très fluide (tu as un style d'écriture maîtrisé, bien qu'assez peu original, et ça se ressent carrément à la lecture), l'ensemble est agréablement visuel. Le seul reproche que j'ai à te faire, c'est le flash-back en plein milieu qui brise vraiment le rythme. Je pense qu'un développement linéaire aurait été aussi bien, dans ce contexte.

        Je suis sur un 730 D. A voir au prochain avis o/

        Une belle journée à toi !
        • https://www.onepiece-requiem.net/t3618-soren-le-chat-hurlevent
        • https://www.onepiece-requiem.net/t3496-soren-hurlevent
        Salut Miya, je viens pour le deuxième avis.

        Le point forme d’abord
        une paire d'yeux d'un rouge sanglant surmontées de longS sourcils => surmontée
        une profonde aversion envers la gente masculine => gent
        Miya finiT par être matée
        Dès la porte de la maison du marchand franchit, la jeune fille euT => franchi
        lorsque ce dernier reçu le rapport => reçut
        revenantS d'un de leur rareS déplacementS, Mario et Miya
        l'humeur de l'ex-marchand d’esclaveS
        la plus sonore venant bien évidement du vieux marchand. => evidemment
        l'eau qu'elle avait par mégarde ingurgitéE
        sabres d'abordages => abordage
        le trousseau de cléS
        tout les enfants. => tous
        Vient avec moi. => Viens
        un objet soumit à son maitre => soumis

        Assez peu de fautes, peut-être quelques virgules qui manquent pour marquer les fins de subordonnées, mais c’est plutôt bon.

        Sur le fond, descriptions complètes autant sur le physique et la psychologie. Pour cette dernière, on a droit à quelque chose d’assez intéressant, quoique complexe, avec le personnage qui n’a vécu que pour servir, qui a été formé pour ça, et qui du coup, ne peut pas passer outre sa servitude, car elle n’a rien d’autre que ça. Mais au fond d’elle-même, elle a la haine. Elle ressent comme elle devrait ressentir. Peut-être que cette haine devrait moins se ressentir, comme vraiment quelque chose d’enfoui au plus profond d’elle, mais que tu pourrais, petit à petit, faire ressurgir à la surface, d’où l’évolution de la psychologie du personnage qui prend de plus en plus conscience de sa haine et de son envie, peut-être, de plus obéir. Le souci sur le long terme avec ta situation de base, c’est qu’on reste dans la logique d’un personnage soumis à son maitre qui a assez peu de marges de manœuvre pour agir de lui-même. Limite, il est le pj accompagnateur du maitre. A la longue, ça peut être répétitif. D’où l’idée qu’il faudra s’en séparer un jour ou l’autre et que pour donner plus de relief à cette séparation, partir de vraiment loin avec une haine qui ne s’exprime pas et un personnage proche du robot, mais qui s’humanise peu à peu, ça peut être sympa, je pense. Alors que là, je dirais qu’en un claquement de doigts, on peut être à la rupture. Après, ça reste qu’une idée.

        Niveau biographie, ça manque de détail, notamment sur ton éducation dans la maison Orora. Tu ne parles pas des autres esclaves. Est-ce que tu les côtoies ? Comment Miya vit-elle avec les autres ? Est-ce qu’elle se fait des amis ? Ou bien est-ce impossible, comme une véritable prison ou personne ne se croise ? Elle reste coupée du monde aussi ? Il pourrait y avoir la révolution à l’extérieur qu’elle ne le saurait pas ? Je m’interroge aussi sur la formation. On a l’impression que tout le monde est formé à bien se comporter à savoir se battre. Alors que bon, un maitre, il va peut-être préférer éviter d’acquérir des esclaves qui ont le potentiel de se rebeller et de le tuer facilement. L’endoctrinement, ça va bien un peu, mais c’est pas non plus infaillible. Fonction des gens, l’esclave peut avoir une utilité différente. Et du coup, être formé à des taches bien précises, fonction des besoins. Ou alors, c’est la spécificité de la maison de faire des esclaves polyvalents, mais c’est présenté comme si c’était normal, alors que ça l’est peut-être pas forcément. Sinon, pour le reste, c’est cohérent. Faut être conscient que niveau marge de manœuvre en terme de FB, ça peut être compliqué, du fait que tu restes en permanence avec ton Maitre. Et qu’au présent, aussi, t’es lié à lui et ça sera compliqué de s’en séparer sans gros souci. Très peu de personnalités importantes pour le perso, même si la nature du Maitre est déjà beaucoup. La quête des origines pourra être intéressante à faire.

        Niveau test, je vais commencer par un détail concernant le timing, tu passes plusieurs minutes entre la fin de la bataille et ton sabre sous le cou de Luigi à libérer les prisonniers. Et pendant ce laps de temps, il y a juste Mario et Luigi qui s’échangent cinq phrases. Du coup, ça parait un poil incohérent dans la ligne du temps. Mais ça reste du détail.

        Pour le reste, ça se lit bien, ça manque un poil de descriptions, des petites choses chez les gens pour leur donner un peu de vie. Là, c’est un peu léger. Le coup de flashback est forcément très pertinent. A la rigueur, faire deux choses en parallèle sur plusieurs posts, ça a du sens, parce qu’on ne sait pas où ça se rejoindra. Là, tu apparais de nulle part et on commence le FB, on sait comment ça va se finir, c’est tout de suite moins drôle. Sur la psychologie, ce que je disais plus haut, je trouve que le fait d’être totalement asservi, mais en ayant tout de même une certaine envie de passer à autre chose, on manque un peu de la force du personnage, à l’heure actuelle. Que ça détonnerait beaucoup plus de la faire comme un esclave qui n’a même pas idée du départ, qui n’éprouve même pas l’intérêt d’écouter les arguments d’un autre. Pour petit à petit découvrir qu’elle peut rêver d’autre chose, et qu’elle se surprend à rêver d’autre chose. Dans la même fibre, les sentiments du personnage pourraient être un peu plus décrits. La perte de son Maitre pourrait signifier beaucoup pour elle et on sent comme un certain détachement chez elle. Elle prend plusieurs minutes avant d’aller sauver son maitre alors que ce dernier aurait pu se faire tuer dans l’intervalle sans que Miya ait pu faire la moindre chose.


        Ah aussi, les esclavagistes manquent un peu de répondant. Ils auraient pu se rebeller une fois que tu menaçais plus Luigi. Avec du marine dans le coin, c’est direction la prison, la mutinerie est pas déconnante.

        Bref, je suis sur un 750D. Ce qui fait du 740D.

        Bon retour ! Bon rp ! Pluche !
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme