Ca faisait combien de jours qu'on s'était quitté ? Bien longtemps en tout cas, notre ami avait progressé pourtant, visitant les nombreuses îles des mers considéraient comme celles du début, il était devenu bien plus fort, bien plus aguerri, bien plus expérimenté. On entendait peu à peu parler de lui, pas en mal bien évidemment puisque, bien qu'ayant une personnalité enflammée, il n'était pas du genre à causer du mal au peuple. Nous le trouvons donc sur une île d'East Blue, croisant les bras face à des civils qui semblaient lui dire au revoir, un jeune garçon s'approcha de lui pour commencer la discussion : «Merci infiniment, je ne sais pas ce que nous aurions pu faire face à ces bandits» comme d'habitude, notre héros avait pu stopper des malfrats qui prenaient trop de place en ce monde. Kyoukou voyageait là ou le vent le menait, squattant souvent les petites barques de personnes voyageant sur les îles voisines pour s'approvisionner, il ne pensait jamais à voyager de lui-même, il fallait dire qu'il avait de sacré lacune en navigation et qu'il était du genre à foncer droit dans une catastrophe naturelle sans s'en rendre compte.
«Hmm... bon on va profiter du fait de débarquer sur cette île pour s’entraîner !»
Mettant le pied sur Shimotsuki, l'île des épéistes, Kyoukou ne voulait pas s'entraîner à l'art du sabre, mais 'contre' l'art du sabre, bref, ayant subi plusieurs combats contre des épéistes, ce style de combat lui donnait beaucoup de difficultés, ne sachant jamais vraiment comment se débrouiller sans se retrouver avec une entaille extrêmement large au torse. Notre héros savait que c'était une île stricte, les habitants n'aimaient pas les glandeurs, étant marine sa venue ne gênerait pas grand monde. Descendant du bateau qui lui avait permis de voyager, notre héros retourna un simple : «Yosha ! Merci vieux!»«Bah ! C'est rien, ne mettez pas le bazar dans ce coin paisible surtout !»«Je suis un marine je vous le rappelle...»«Ah oui ! J'avais oublié !» grimaçant horriblement devant le vieil homme qui l'avait conduit jusqu'ici, il lui demanda la direction d'un endroit ou il pouvait s'entretenir avec un épéiste qui voudrait bien lui instruire quelques astuces dans un affrontement contre un épéiste :
«Vous devriez faire un tour vers Goku, mais je ne suis pas sûr qu'ils vous acceptent, mais bon, tentez votre chance même si votre requête est particulière...»
Kyoukou commença ça marche, il faisait chaud et même si notre héros portait une capuche, cette chaleur l'étouffait. C'est après quelques heures de marches que notre bon Kyoukou arriva vers une maison éloignée de ce fameux temple «Goku», cet éloignement interpella notre marine, s'arrêtant et rentrant dans la battisse un vieil homme se trouvait devant lui, en train de prier pour je ne sais quoi. Ce vieil homme se retourna, demandant à notre bon vieux protagoniste : «Mais qui es-tu jeune Punk !» impressionné de cette baraque à l'abandon, Kyoukou ne pu répondre : «Hmm... Je suis le Sergent d'élite Don Kyoukou !»«Un marine ? Quelle surprise, que fait donc un soldat chez un vieux sénile ?» Se rendant compte qu'il s'était trompé de quelques kilomètres et que le temple qu'il convoitait était un peu plus loin, il ne pu que dire une chose comme : «Ah... je crois que je me suis trompé, en fait je suis à la recherche d'un Temple d'épéiste»«Et en plus un apprenti épéiste ?» rétorqua le vieil homme«Malheureusement vous vous trompez ! Je veux apprendre à battre des épéistes !» cette phrase provoqua un fou rire chez la vioc, dans quelle aventure s'était lancée notre jeune marine ?
Posté Mar 2 Juin 2015 - 22:26 par Invité
«Battre un épéiste ?! Une demande bien étrange Hahaha !»
Deux jours étaient passés, le vieil homme était un vieux samurai, lui affirmant qu'il ne ferait que faire perdre du temps aux Samurai, il avait accepté de le prendre sous son aile pour lui enseigner quelques astuces. Malheureusement, le vieux voulait que le jeune marine exerce quelques tâches pour le payer de ses leçons : «Bien, si ça ne te gène pas, il faudrait que tu ailles à Kawai pour rencontrer un vieil ami à moi à qui j'ai commandé quelques rations de pommes de terre !» ne se posant aucune question notre héros se précipita vers cette autre partie de l'île, pourquoi acceptait-il tout ça ? À vrai dire, il n'avait pas d'autres préoccupations sur le moment et ça lui tenait beaucoup à coeur de s'entraîner pour devenir bien plus fort. Portant un sac qui était pour l'instant vide, il ne se doutait pas que la tâche serait bien plus compliqué qu'elle ne paraissait. Arrivant vers cette petite région se concentrant sur la culture de plantes de légumes ou de fruits, Kyoukou rencontra le fameux vieillard, problème, cet homme avait derrière lui des sacs entiers de légumes : «Non mais c'est une blague...»
C'est ainsi que notre jeune marine accumula les sacs pour commencer sa route. Il faisait chaud, c'était lourd, Kyoukou avait mal au dos rien qu'au bout de quelques minutes de marches. Au bout d'une heure, transpirant comme je ne sais quoi, notre héros croisa le chemin de quelques individus qui semblaient bizarres : «Ola ! Tu n'as l'air pas très bien, tu ne voudrais pas qu'on t'allège un peu de ton poids ?!»
Défonçage de tête en règle, notre jeune marine arriva à «domestiquer» les quelques bandits pour qu'ils l'aident à porter tout ce qu'il devait donner au vieux samurai coincé dans sa cabane. «Allez plus vite les gars ! J'ai pas toute la journée !»«Oui chef !»«Et la prochaine fois vous retiendrez le fait qu'il ne faut pas essayer de dépouiller des gens qui n'ont rien à voir avec vos affaires !» On pouvait voir ces quelques bandits avec un tas de blessures, recouvert de sang ils arrivaient à peine à tenir les affaires qu'avait confié notre grand Kyoukou : «Pourquoi on a décidé de s'attaquer à lui déjà ?» exclama une de ses victimes. Ils arrivèrent enfin vers la demeure du vieil homme, les bandits déposèrent les sacs, s'empressant de fuir, notre marine héroïque rétorqua d'un ton froid : «Je ne pense pas vous avoir dit que vous pouviez partir après ça... fini de rigoler...» leur infligeant une sérieuse branlée, nous pouvions retrouver notre héros sans pitié. Il appela le QG de la marine dans le but qu'on ramasse ces immondices.
«Oh ! Je vois... nous avons un dur !»
L'homme fut impressionné, il avait vu une bonne démonstration de force et il commençait peu à peu à réaliser que le jeune homme qu'il avait en face de lui n'était pas un rigolo. Kyoukou démontrait le fait qu'il était digne des leçons du vieux. Mais il faisait nuit, notre marine à la poigne de fer étant épuisé de sa journée, il ne pouvait bien évidemment pas débuter un entraînement ou un apprentissage : «Bien... tu me sembles assez valeureux pour que je t'apprenne quelques astuces en effet !» Ce n'était que le début d'une aventure, notre Kyoukou national sera-t-il prêt à progresser et à apprendre de ses erreurs ?