>> Nel Fairwing
Pseudonyme : N/A Age: 12 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Aucun a priori Groupe : Civil But : Découvrir le nouveau monde Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Pas d'idées précises! Équipement : Rien Codes du règlement : Parrain : N/A Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : N/A |
>> Physique
    En accord avec son jeune âge, Nel est doté d'un corps sain et d'un visage presque angélique. L’érosion des années ne l’ont clairement pas atteint, laissant transparaître une allure fraîche et trop pleine d’énergie. Sa peau très pâle et son teint blafard laissent penser que le soleil n’a que rarement eu l’occasion d’apposer sa marque, même après tant d'années. Loin d'avoir terminé sa croissance, sa taille avoisine néanmoins le mètre cinquante-quatre. Il fait de cette caractéristique un avantage en surprenant ses adversaires par d’agiles acrobaties nécessitant l’agilité de la jeunesse d’antan. L’ensemble de ses muscles fins lui donne une silhouette élancée et équilibrée. Au final on le décrit souvent comme un gamin traditionnel au sourire bien marqué et à l'humeur joyeuse.
La couleur de son iris particulièrement rare scintille d’un vert émeraude qui seul suffit à éblouir chaque parcelle de nos corps. Des lèvres très minces forment sa bouche souvent éclipsées par sa dentition parfaite lors de l'un de ses nombreux éclats de rire. Sa chevelure or est relativement courte, déposant des mèches lisses et soyeuses sur le haut de son faciès aminci par les traits délicats de son nez ainsi que de ses pommettes. Aucun signe de pilosité apparente, ses sourcils sont d’ailleurs très peu fournis et contribue à l’équilibre de son esthétique. Les cils, eux, se noient sous le torrent d’émotions qu’il laisse sortir, parfois.
Étant tout jeune, il était un peu plus rustique, brut. En particulier au niveau vestimentaire: il portait une tunique en lin salie et trouée à de multiples endroits retenue par une ceinture de cuir rapiécée qu'il chérissait au point de ne jamais vouloir la quitter, au grand dam de ses parents qui s’efforçaient de laver au mieux le tissu mal en point. Mais à présent, il porte une tenue bien plus raffinée qu'il n'hésite pas à diversifier et agrémenter d'accessoires divers: une chemise en soie blanche couplée d’une cravate rouge ou noire. Par-dessus, une veste sans manche couleur d’ébène aux bordures dorées. Bien que les divers habits soient à sa taille, la désinvolture avec laquelle il les porte les laisse flotter donnant une impression de grandeur. La propreté de ses ongles est l'une de ses manies les plus sérieuses et il a parfaitement intégré les enseignements de manucure que lui a prodigué sa mère pour les garder ainsi. Jusqu’à ses genoux s’étend un bermuda aux humeurs verdâtres affublé d'un motif à carreaux. Enfin ses pieds sont revêtus en permanence de bottines en cuir châtain d'une excellente qualité.
La couleur de son iris particulièrement rare scintille d’un vert émeraude qui seul suffit à éblouir chaque parcelle de nos corps. Des lèvres très minces forment sa bouche souvent éclipsées par sa dentition parfaite lors de l'un de ses nombreux éclats de rire. Sa chevelure or est relativement courte, déposant des mèches lisses et soyeuses sur le haut de son faciès aminci par les traits délicats de son nez ainsi que de ses pommettes. Aucun signe de pilosité apparente, ses sourcils sont d’ailleurs très peu fournis et contribue à l’équilibre de son esthétique. Les cils, eux, se noient sous le torrent d’émotions qu’il laisse sortir, parfois.
Étant tout jeune, il était un peu plus rustique, brut. En particulier au niveau vestimentaire: il portait une tunique en lin salie et trouée à de multiples endroits retenue par une ceinture de cuir rapiécée qu'il chérissait au point de ne jamais vouloir la quitter, au grand dam de ses parents qui s’efforçaient de laver au mieux le tissu mal en point. Mais à présent, il porte une tenue bien plus raffinée qu'il n'hésite pas à diversifier et agrémenter d'accessoires divers: une chemise en soie blanche couplée d’une cravate rouge ou noire. Par-dessus, une veste sans manche couleur d’ébène aux bordures dorées. Bien que les divers habits soient à sa taille, la désinvolture avec laquelle il les porte les laisse flotter donnant une impression de grandeur. La propreté de ses ongles est l'une de ses manies les plus sérieuses et il a parfaitement intégré les enseignements de manucure que lui a prodigué sa mère pour les garder ainsi. Jusqu’à ses genoux s’étend un bermuda aux humeurs verdâtres affublé d'un motif à carreaux. Enfin ses pieds sont revêtus en permanence de bottines en cuir châtain d'une excellente qualité.
>> Psychologie
    Nel, en quelques mots, ce sont des rires discordants, de grands éclats de voix et une joie de vivre sans faille. Énergique et athlétique, il n'hésite pas à se balader, en particulier dans les arbres qu'il adore escalader à toute vitesse pour accéder à leur vue magnifique une fois tout en haut. Une pratique redoutée par sa mère qui craint pour son fils unique, ce à quoi il répond souvent par un grand sourire narquois et deux doigts redressés formant un V. Dans le village de son île il est bien connu pour sa gentillesse qui se confond probablement avec une naïveté synonyme de son jeune âge. Ainsi bien qu'il connaisse parfaitement chaque variété de champignon en allant des plus goûteux aux plus mortels si redoutés, il pourrait se faire rouler par n'importe quelle personne éloquente. Un défaut fort peu enviable quand il est associé à son côté impulsif le poussant à agir d'abord et réfléchir ensuite … si on a le temps !
Il est la victime d'une profonde phobie envers les hyménoptères qui l'a envahi plus jeune après avoir marché sur une abeille à moitié morte, le dard s'enfonçant profondément dans son gros orteil. Bien qu'il les évite au maximum, il ne ressent aucune aversion pour ces bestioles collectives. Une caractéristique qui s'étend à tout ce qu'il connaît: il est émerveillé par tout ce qu'il voit et ne nourrit aucune rancœur envers quiconque, une des conséquences de son esprit chétif.
Un de ses talents les plus marqués se trouve être l'art et en particulier le dessin. Nel manie le crayon comme quiconque et est capable de réaliser des œuvres d'une justesse et d'une beauté incroyable, talent que ne s'explique pas ses parents incapables de reproduire un arbre correctement sur un morceau de papier. Sa progression rapide traduit une autre réalité : l'apprentissage est quelque chose d'extrêmement naturel chez lui. Il assimile n'importe quelle notion – pour peu qu'elle l'intéresse – à une vitesse vertigineuse, une aptitude qui combinée à une persévérance hors du commun font de lui un individu très versatile. Cela étant, ne vous tentez pas à le transformer en un scientifique de génie, le moindre calcul risque rapidement de faire surchauffer son cerveau.
Il est la victime d'une profonde phobie envers les hyménoptères qui l'a envahi plus jeune après avoir marché sur une abeille à moitié morte, le dard s'enfonçant profondément dans son gros orteil. Bien qu'il les évite au maximum, il ne ressent aucune aversion pour ces bestioles collectives. Une caractéristique qui s'étend à tout ce qu'il connaît: il est émerveillé par tout ce qu'il voit et ne nourrit aucune rancœur envers quiconque, une des conséquences de son esprit chétif.
Un de ses talents les plus marqués se trouve être l'art et en particulier le dessin. Nel manie le crayon comme quiconque et est capable de réaliser des œuvres d'une justesse et d'une beauté incroyable, talent que ne s'explique pas ses parents incapables de reproduire un arbre correctement sur un morceau de papier. Sa progression rapide traduit une autre réalité : l'apprentissage est quelque chose d'extrêmement naturel chez lui. Il assimile n'importe quelle notion – pour peu qu'elle l'intéresse – à une vitesse vertigineuse, une aptitude qui combinée à une persévérance hors du commun font de lui un individu très versatile. Cela étant, ne vous tentez pas à le transformer en un scientifique de génie, le moindre calcul risque rapidement de faire surchauffer son cerveau.
>> Biographie
          1626
    Une légère brise caressait la végétation environnante. Les feuilles commençaient tout doucement à rejoindre le sol en cette saison difficile. Celles qui s'accrochaient encore avec vigueur aux branches tremblaient en laissant entendre un bruit distinctif. Un écureuil volant grignotait une noisette fraîche à côté de l'une d'elles quand il ouït un craquement à l'aide de ses minuscules oreilles. Ici dans les bois, chaque élément dégage un son caractéristique. Aussi haut dans les arbres la moindre vibration inhabituelle ne pouvait signifier qu'une seule chose: un prédateur en chasse. Les deux pupilles sombres du rongeur quittèrent la vue du fruit succulent pour observer tout autour de lui, sa tête se déplaçant par des mouvements secs et vifs. Finalement, un appel d'air presque imperceptible suivi d'une vibration provenant d'un rameau voisin alertèrent l'écureuil qui sauta majestueusement avant de déplier ses membres, planant fièrement en direction d'un lieu sûr pour terminer son repas. Un long soupir se décrocha des lèvres Nel.
  — J'allais l'avoir là, déplora-t-il en faisant la moue.
Après avoir frappé la paume de sa main droite avec son poing opposé, il se persuada de la réussite de la prochaine tentative.
    Non loin de là dans un village sans histoire
*Toc toc toc* Trois coups secs alertèrent Saskia, une femme d'une cinquantaine d'années à la bouille bien conservée qui met un point d'honneur à entretenir ses cheveux d'un roux étincelant. Occupée à ses tâches ménagères elle s'était contentée pour aujourd'hui d'un haut rouge et d'une longue jupe blanche lui couvrant les jambes jusqu'aux chevilles. Après s'être essuyée les mains sur un torchon accrochée à sa taille, elle se dirigea en direction d'une porte en bois légèrement bosselée qu'elle ouvrit en grand.
  — Joyeux anniversaire ma belle-sœur préférée !
Les bras grands ouverts, l'homme à la carrure imposante et à la barbe fournie plaqua Saskia contre son torse pour lui délivrer une étreinte affectueuse. L'embrassade terminée, la mère au foyer tata la chevelure de son interlocuteur du bout des doigts. Une longue et soyeuse queue de cheval dévalait sur le dos de l'homme entre deux âges.
  — Tu as bien laissé pousser ces beaux cheveux ambrés, Elric ! Admit-elle en souriant. Entre, fais comme chez toi.
L'intérieur semblait en bon état, loin des manoirs luxueux que pouvaient posséder les Dragons Célestes certes, mais qui n'en restait pas moins une petite niche confortable. Une table ronde siégeait au milieu de la pièce. Saskia pria son invité de s'asseoir tandis qu'elle s'approchait d'une bouilloire rose.
  — Je te sers une tasse ? C'est un thé aux herbes diverses et à la menthe fraîche, précisa-t-elle.
Il acquiesça sans conviction et une fois la tasse devant lui ses yeux en dirent long sur son dépit. Sa main saisit un pichet de lait placé sur la table et il en versa une lichette dans la tasse fumante.
  — C'est l'un de tes nouveaux poisons ? Il reste noir même avec du lait dedans.
Elric éclata de rire avant d'en boire une petite gorgée. Sa tête se mit à pivoter à droite et à gauche puis il reprit la parole d'un air surpris :
  — Nel n'est pas là ?
  — Il est dans la clairière pour essayer d'attraper un écureuil volant. Chaque année il jure de m'en ramener un pour mon anniversaire et chaque année j'ai eu droit à un dessin très réaliste, admit-elle en souriant.
Elric ria à nouveau. En tant que marchand il voyageait souvent et loin dans des conditions particulièrement difficiles, quand il débarquait à terre pour prendre repos il conservait en permanence une humeur taquine et joyeuse. Pourtant, malgré cette l'ambiance chaleureuse qui régnait, il décelait dans le regard de sa belle-sœur une humeur pensive voire même inquiète.
  — Il n'est toujours pas rentré c'est ça ?
Saskia hocha la tête en soupirant. Ce « Il » si mystérieux s'avérait être Alucard Fairwing, son mari et le père de leur fils. Faisant carrière dans la marine, ce dernier avait grimpé les échelons sans empressement et était actuellement en poste dans le Nouveau Monde. Cette nouvelle affectation rendait les visites vers sa famille extrêmement rare.
  — Tout ira bien comme toujours, c'est celui qui a réussi dans la famille. D'ailleurs, j'ai la réponse à la question que tu m'avais mandé de lui apporter, dit-il en tendant une lettre cachetée. Je sais que ça fait longtemps mais je ne passe que rarement là-bas et c'est un voyage long, très long.
Surprise et intéressée, Saskia s'empara instantanément du bout de papier. Quelques secondes plus tard les larmes envahirent ses joues avec autant d'empressement que les chutes d'une cascade.
          1613
  — Et là bim je m'en prends deux cents sans aucun problème.
  — Ouai attends, p'tet les vingt premiers mais après tu fatigues.
  — Eux aussi, parce qu'ils devront grimper la montagne de cadavre pour m'atteindre.
Au milieu d'une taverne humectant une odeur de bière bon marché, deux marins discutaient avec aise malgré le brouhaha assourdissant. L'un d'eux fit un signe de la main au tavernier qui apporta aussitôt deux autres pichets du breuvage alcoolisée ainsi que du pain frais et une tranche de lard.
  — En tout cas je regrette pas mon escale ici Alucard, z'êtes pas les meilleurs niveau boisson mais question tambouille ça y va. A quelle heure vous avez votre coucher de soleil par ici ? Faudrait pas que j'me tire trop tard.
  — Oh en général on se débrouille pour le caser entre le jour et la nuit...
La phrase se termina sur un rire partagé qui éclipsa à lui seul le reste des voix de l'auberge. Heureusement pour lui, Alucard partageait plus avec son frère qu'un sens de l'humour douteux : ils avaient tous les deux un physique pratiquement identique bien qu'Alucard possédait des traits plus fins et se limitait à une petite touffe au niveau du menton en guise de barbe. Quand par chance ils se retrouvaient, c'était toujours autour d'un bon repas. Aujourd'hui était le dernier jour de permission pour Alucard. Des vacances calmes et tranquilles comme les autres. C'est du moins ce qu'il croyait. Quand la porte humide s'entrechoqua violemment contre le mur en pierre froide, il aperçut sa femme se dirigeant droit vers lui en courant. Une fois à son niveau elle laissa s'échapper quatre mots de sa bouche qui allaient changer sa vie.
  — Alucard, je suis enceinte !
          1622
Le soleil brillait haut dans le ciel et était accompagné de bourrasques de vent passagères. Seuls quelques rares zones d'ombres laissaient une impression de fraîcheur. Au centre du village, l'agitation était à son comble. Des commerçants hurlaient les mérites des denrées déposées sur leurs étalages. Des fruits et légumes jusqu'aux outils de bricolage, en passant par des porcs bien gras et des fleurs magnifiques. Un peu plus loin, un roquet traversa timidement une rue assez fréquentée.
  — Oh papa t'as vu le chien ? On pourra en avoir un ?
Exaspéré, Alucard soupira lourdement avant de répondre.
  — Demande à ta mère.
Le blondinet arborait un énorme sourire comme à son habitude. Tandis qu'il réfléchissait à la manière dont il tournerait la question à sa gentille maman, un papillon aux humeurs violettes détourna son attention en s'approchant de son visage. Ses ailes translucides créaient un léger courant d'air sur le front du petit homme. Les pupilles de Nel s'écarquillèrent et sa bouche produisit un son d'admiration « Whoaaaaaaa ». Peu après, une petite patrouille de matelots supervisée par un Caporal marchait au pas en transportant un prisonnier peu convaincu de sa culpabilité :
  — Mais attendez, c'est pas moi vous savez. Il a juste glissé et il est tombé. C'est tout. Glissé et tombé. J'étais même pas là pour être tout à fait exact... Bon il m'a agressé. C'était de la légitime défense. Voilà, il a glissé et il est tombé sur sa propre dague … en légitime défense !
Sans prêter attention aux inepties qu'il débitait la troupe continua tranquillement son chemin. Nel et son père arrivèrent finalement au marché. Nel, attiré par l'odeur d'une viande rôtie suivit le chemin délicat que la fumée pleine de saveurs avait tracé. Tandis qu'il dévorait des yeux la venaison qui grillait à la broche, son père portait son attention sur des sucreries aromatisées à la menthe dont sa femme raffolait. Au même moment une silhouette étrange marchait furtivement à travers la masse. Une bure noire tâchée et ébréchée masquait sa maigreur maladive. Nel observa alors l'homme mystérieux que tout le monde semblait ignorer. Ce dernier profita de l'inattention du boucher, occupé à tailler un gros morceau de bœuf pour subtiliser un poulet cuit.
  — Attention ! Il vous vole ! Hurla une marchande voisine.
Tous les regards se tournèrent vers le coupable dont le teint très pâle tourna en un instant au rouge pivoine. Les battements de son cœur s'accélèrent jusqu'à frapper comme un tambour dans sa poitrine. Dans l'urgence du moment l'individu saisit un couteau de l'une de ses poches avant de saisir la personne la plus proche de lui : Nel.
  — Toi là, cria-t-il en désignant le boucher, verse tout dans le sac.
Le commerçant s'empressa de remplir la besace de nourriture mais aussi d'argent qu'il tendit aussitôt devant lui. Le brigand relâcha l'enfant – qui s'empressa de rejoindre les bras de son père affolé – et prit la fuite. Un jeune représentant du gouvernement mondial tenta d'intercepter le voleur. Il tira son épée, et d'un mouvement souple du bras par en dessus, manqua complètement le hors-la-loi qui en profita pour s'échapper. Heureusement, sa tentative maladroite força le voleur à lâcher son sac. La foule applaudit alors le brave gringalet encore tout tremblotant. Alucard, encore sous le choc, finit par rentrer chez lui avec son fils en. Nel en revanche semblait intrigué par les événements qui venaient de se dérouler.
    Un peu plus tard ~
Droite ? Gauche ? Personne. Au milieu de cette forêt Jake se sentait en sécurité, en particulier après la petite frayeur qu'il avait vécu. La lame aurait pu lui trancher le bras. Bien heureux d'être toujours en vie et en liberté, son ventre n'en restait pas moins vide. Il avait faim, très faim. En proie à la solitude, il maudissait intérieurement les pirates qui l'avaient dépouillé de tout quelques années auparavant. Il plongea alors son visage dans le creux de ses mains.
  — Tiens.
Une main enfantine tendait dans un petit récipient une dinde parfaitement cuite et encore fumante. Le pauvre bougre bégayait son incompréhension mais fut interrompu par une voix pleine de joie.
  — Tu as faim non ? Au fait, je m'appelle Nel Fairwing, enchanté !
Tant de questions se bousculaient dans la tête de Jake. Pourquoi, comment ? Sans vraiment comprendre l'homme prit simplement le plat que lui tendait Nel. Il s'agenouilla devant son sauveur et hurla à s'en déchirer le gosier.
  — Merci beaucoup !
La dernière syllabe commençait déjà à vaciller. Ses yeux humides luttaient pour retenir son sanglot et finalement après la première bouchée de viande une sensation de bonheur se dessina sur son visage décrépit.
          Présent
Pour une fois Nel était rentré victorieux. Dans le creux de sa main il avait ramené un magnifique spécimen d'écureuil volant sous les yeux ébahis de son oncle. Celui-ci le félicita chaleureusement d'une tape amicale dans le dos « un homme, un vrai de vrai » avait-il ajouté en riant. Saskia – qui avait séché ses larmes – lui demanda alors de s'asseoir. La chaise émit un petit grincement quand il posa impatiemment son postérieur dessus.
  — J'ai reçu une lettre de ton père, il est d'accord, annonça-t-elle.
  — Trooooop bien ! Je vais faire mes affaires, fit Nel en jetant ses bras en l'air.
Il partit aussitôt dans sa chambre en courant, impatient de débuter son aventure au plus vite. Saskia fixa intensément Elric que la situation amusait.
  — Il est trop jeune, déplora Saskia.
  — Il a ça dans le sang belle-sœur et puis il est plus intelligent que la moitié clampins que je trimballe sur mon rafiot, s'exclama-t-il en riant
Toujours inquiète, son regard s'abaissa vers le sol alors que ses pensées étaient toutes dirigées vers son fils unique. Pendant ce temps, Nel terminait de boucler quelques vêtements dans un sac à dos. Il jeta un dernier regard dans sa chambre, cette partie de sa vie qu'il allait laisser derrière lui. Une grande inspiration et il prit la direction du couloir avant de sortir de la bâtisse. Sa mère et son oncle l'attendaient.
  — T'as intérêt à rester en vie demi-portion, ta mère se fait pas mal de soucis pour toi, déclara Elric.
  — Promis ! Je voyagerai partout, je découvrirai le nouveau monde et je reverrai Papa !
Saskia l'enlaça aussi longtemps qu'elle put, enroulant ses bras autour de lui et le serrant fort contre elle. Elle lui susurra tendrement à l'oreille ses ultimes paroles.
  — Tu m'écriras hein ? Et reviens quand tu veux. Et fais attention à toi.
Son discours se termina par un long baiser sur son front qui laissa une petite touche rosie sur les pommettes de Nel. Il commença à s'éloigner, se retourna et brandit son pouce levé accompagné de l'un de ses grands sourires dont il avait le secret. Une euphorie le traversait jusqu'au plus profond de son cœur jusqu'à la plus fine extrémité de ses membres. Dans cette béatitude intense, il disparut en direction du port.
    Une légère brise caressait la végétation environnante. Les feuilles commençaient tout doucement à rejoindre le sol en cette saison difficile. Celles qui s'accrochaient encore avec vigueur aux branches tremblaient en laissant entendre un bruit distinctif. Un écureuil volant grignotait une noisette fraîche à côté de l'une d'elles quand il ouït un craquement à l'aide de ses minuscules oreilles. Ici dans les bois, chaque élément dégage un son caractéristique. Aussi haut dans les arbres la moindre vibration inhabituelle ne pouvait signifier qu'une seule chose: un prédateur en chasse. Les deux pupilles sombres du rongeur quittèrent la vue du fruit succulent pour observer tout autour de lui, sa tête se déplaçant par des mouvements secs et vifs. Finalement, un appel d'air presque imperceptible suivi d'une vibration provenant d'un rameau voisin alertèrent l'écureuil qui sauta majestueusement avant de déplier ses membres, planant fièrement en direction d'un lieu sûr pour terminer son repas. Un long soupir se décrocha des lèvres Nel.
  — J'allais l'avoir là, déplora-t-il en faisant la moue.
Après avoir frappé la paume de sa main droite avec son poing opposé, il se persuada de la réussite de la prochaine tentative.
    Non loin de là dans un village sans histoire
*Toc toc toc* Trois coups secs alertèrent Saskia, une femme d'une cinquantaine d'années à la bouille bien conservée qui met un point d'honneur à entretenir ses cheveux d'un roux étincelant. Occupée à ses tâches ménagères elle s'était contentée pour aujourd'hui d'un haut rouge et d'une longue jupe blanche lui couvrant les jambes jusqu'aux chevilles. Après s'être essuyée les mains sur un torchon accrochée à sa taille, elle se dirigea en direction d'une porte en bois légèrement bosselée qu'elle ouvrit en grand.
  — Joyeux anniversaire ma belle-sœur préférée !
Les bras grands ouverts, l'homme à la carrure imposante et à la barbe fournie plaqua Saskia contre son torse pour lui délivrer une étreinte affectueuse. L'embrassade terminée, la mère au foyer tata la chevelure de son interlocuteur du bout des doigts. Une longue et soyeuse queue de cheval dévalait sur le dos de l'homme entre deux âges.
  — Tu as bien laissé pousser ces beaux cheveux ambrés, Elric ! Admit-elle en souriant. Entre, fais comme chez toi.
L'intérieur semblait en bon état, loin des manoirs luxueux que pouvaient posséder les Dragons Célestes certes, mais qui n'en restait pas moins une petite niche confortable. Une table ronde siégeait au milieu de la pièce. Saskia pria son invité de s'asseoir tandis qu'elle s'approchait d'une bouilloire rose.
  — Je te sers une tasse ? C'est un thé aux herbes diverses et à la menthe fraîche, précisa-t-elle.
Il acquiesça sans conviction et une fois la tasse devant lui ses yeux en dirent long sur son dépit. Sa main saisit un pichet de lait placé sur la table et il en versa une lichette dans la tasse fumante.
  — C'est l'un de tes nouveaux poisons ? Il reste noir même avec du lait dedans.
Elric éclata de rire avant d'en boire une petite gorgée. Sa tête se mit à pivoter à droite et à gauche puis il reprit la parole d'un air surpris :
  — Nel n'est pas là ?
  — Il est dans la clairière pour essayer d'attraper un écureuil volant. Chaque année il jure de m'en ramener un pour mon anniversaire et chaque année j'ai eu droit à un dessin très réaliste, admit-elle en souriant.
Elric ria à nouveau. En tant que marchand il voyageait souvent et loin dans des conditions particulièrement difficiles, quand il débarquait à terre pour prendre repos il conservait en permanence une humeur taquine et joyeuse. Pourtant, malgré cette l'ambiance chaleureuse qui régnait, il décelait dans le regard de sa belle-sœur une humeur pensive voire même inquiète.
  — Il n'est toujours pas rentré c'est ça ?
Saskia hocha la tête en soupirant. Ce « Il » si mystérieux s'avérait être Alucard Fairwing, son mari et le père de leur fils. Faisant carrière dans la marine, ce dernier avait grimpé les échelons sans empressement et était actuellement en poste dans le Nouveau Monde. Cette nouvelle affectation rendait les visites vers sa famille extrêmement rare.
  — Tout ira bien comme toujours, c'est celui qui a réussi dans la famille. D'ailleurs, j'ai la réponse à la question que tu m'avais mandé de lui apporter, dit-il en tendant une lettre cachetée. Je sais que ça fait longtemps mais je ne passe que rarement là-bas et c'est un voyage long, très long.
Surprise et intéressée, Saskia s'empara instantanément du bout de papier. Quelques secondes plus tard les larmes envahirent ses joues avec autant d'empressement que les chutes d'une cascade.
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  — Et là bim je m'en prends deux cents sans aucun problème.
  — Ouai attends, p'tet les vingt premiers mais après tu fatigues.
  — Eux aussi, parce qu'ils devront grimper la montagne de cadavre pour m'atteindre.
Au milieu d'une taverne humectant une odeur de bière bon marché, deux marins discutaient avec aise malgré le brouhaha assourdissant. L'un d'eux fit un signe de la main au tavernier qui apporta aussitôt deux autres pichets du breuvage alcoolisée ainsi que du pain frais et une tranche de lard.
  — En tout cas je regrette pas mon escale ici Alucard, z'êtes pas les meilleurs niveau boisson mais question tambouille ça y va. A quelle heure vous avez votre coucher de soleil par ici ? Faudrait pas que j'me tire trop tard.
  — Oh en général on se débrouille pour le caser entre le jour et la nuit...
La phrase se termina sur un rire partagé qui éclipsa à lui seul le reste des voix de l'auberge. Heureusement pour lui, Alucard partageait plus avec son frère qu'un sens de l'humour douteux : ils avaient tous les deux un physique pratiquement identique bien qu'Alucard possédait des traits plus fins et se limitait à une petite touffe au niveau du menton en guise de barbe. Quand par chance ils se retrouvaient, c'était toujours autour d'un bon repas. Aujourd'hui était le dernier jour de permission pour Alucard. Des vacances calmes et tranquilles comme les autres. C'est du moins ce qu'il croyait. Quand la porte humide s'entrechoqua violemment contre le mur en pierre froide, il aperçut sa femme se dirigeant droit vers lui en courant. Une fois à son niveau elle laissa s'échapper quatre mots de sa bouche qui allaient changer sa vie.
  — Alucard, je suis enceinte !
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Le soleil brillait haut dans le ciel et était accompagné de bourrasques de vent passagères. Seuls quelques rares zones d'ombres laissaient une impression de fraîcheur. Au centre du village, l'agitation était à son comble. Des commerçants hurlaient les mérites des denrées déposées sur leurs étalages. Des fruits et légumes jusqu'aux outils de bricolage, en passant par des porcs bien gras et des fleurs magnifiques. Un peu plus loin, un roquet traversa timidement une rue assez fréquentée.
  — Oh papa t'as vu le chien ? On pourra en avoir un ?
Exaspéré, Alucard soupira lourdement avant de répondre.
  — Demande à ta mère.
Le blondinet arborait un énorme sourire comme à son habitude. Tandis qu'il réfléchissait à la manière dont il tournerait la question à sa gentille maman, un papillon aux humeurs violettes détourna son attention en s'approchant de son visage. Ses ailes translucides créaient un léger courant d'air sur le front du petit homme. Les pupilles de Nel s'écarquillèrent et sa bouche produisit un son d'admiration « Whoaaaaaaa ». Peu après, une petite patrouille de matelots supervisée par un Caporal marchait au pas en transportant un prisonnier peu convaincu de sa culpabilité :
  — Mais attendez, c'est pas moi vous savez. Il a juste glissé et il est tombé. C'est tout. Glissé et tombé. J'étais même pas là pour être tout à fait exact... Bon il m'a agressé. C'était de la légitime défense. Voilà, il a glissé et il est tombé sur sa propre dague … en légitime défense !
Sans prêter attention aux inepties qu'il débitait la troupe continua tranquillement son chemin. Nel et son père arrivèrent finalement au marché. Nel, attiré par l'odeur d'une viande rôtie suivit le chemin délicat que la fumée pleine de saveurs avait tracé. Tandis qu'il dévorait des yeux la venaison qui grillait à la broche, son père portait son attention sur des sucreries aromatisées à la menthe dont sa femme raffolait. Au même moment une silhouette étrange marchait furtivement à travers la masse. Une bure noire tâchée et ébréchée masquait sa maigreur maladive. Nel observa alors l'homme mystérieux que tout le monde semblait ignorer. Ce dernier profita de l'inattention du boucher, occupé à tailler un gros morceau de bœuf pour subtiliser un poulet cuit.
  — Attention ! Il vous vole ! Hurla une marchande voisine.
Tous les regards se tournèrent vers le coupable dont le teint très pâle tourna en un instant au rouge pivoine. Les battements de son cœur s'accélèrent jusqu'à frapper comme un tambour dans sa poitrine. Dans l'urgence du moment l'individu saisit un couteau de l'une de ses poches avant de saisir la personne la plus proche de lui : Nel.
  — Toi là, cria-t-il en désignant le boucher, verse tout dans le sac.
Le commerçant s'empressa de remplir la besace de nourriture mais aussi d'argent qu'il tendit aussitôt devant lui. Le brigand relâcha l'enfant – qui s'empressa de rejoindre les bras de son père affolé – et prit la fuite. Un jeune représentant du gouvernement mondial tenta d'intercepter le voleur. Il tira son épée, et d'un mouvement souple du bras par en dessus, manqua complètement le hors-la-loi qui en profita pour s'échapper. Heureusement, sa tentative maladroite força le voleur à lâcher son sac. La foule applaudit alors le brave gringalet encore tout tremblotant. Alucard, encore sous le choc, finit par rentrer chez lui avec son fils en. Nel en revanche semblait intrigué par les événements qui venaient de se dérouler.
    Un peu plus tard ~
Droite ? Gauche ? Personne. Au milieu de cette forêt Jake se sentait en sécurité, en particulier après la petite frayeur qu'il avait vécu. La lame aurait pu lui trancher le bras. Bien heureux d'être toujours en vie et en liberté, son ventre n'en restait pas moins vide. Il avait faim, très faim. En proie à la solitude, il maudissait intérieurement les pirates qui l'avaient dépouillé de tout quelques années auparavant. Il plongea alors son visage dans le creux de ses mains.
  — Tiens.
Une main enfantine tendait dans un petit récipient une dinde parfaitement cuite et encore fumante. Le pauvre bougre bégayait son incompréhension mais fut interrompu par une voix pleine de joie.
  — Tu as faim non ? Au fait, je m'appelle Nel Fairwing, enchanté !
Tant de questions se bousculaient dans la tête de Jake. Pourquoi, comment ? Sans vraiment comprendre l'homme prit simplement le plat que lui tendait Nel. Il s'agenouilla devant son sauveur et hurla à s'en déchirer le gosier.
  — Merci beaucoup !
La dernière syllabe commençait déjà à vaciller. Ses yeux humides luttaient pour retenir son sanglot et finalement après la première bouchée de viande une sensation de bonheur se dessina sur son visage décrépit.
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          Présent
Pour une fois Nel était rentré victorieux. Dans le creux de sa main il avait ramené un magnifique spécimen d'écureuil volant sous les yeux ébahis de son oncle. Celui-ci le félicita chaleureusement d'une tape amicale dans le dos « un homme, un vrai de vrai » avait-il ajouté en riant. Saskia – qui avait séché ses larmes – lui demanda alors de s'asseoir. La chaise émit un petit grincement quand il posa impatiemment son postérieur dessus.
  — J'ai reçu une lettre de ton père, il est d'accord, annonça-t-elle.
  — Trooooop bien ! Je vais faire mes affaires, fit Nel en jetant ses bras en l'air.
Il partit aussitôt dans sa chambre en courant, impatient de débuter son aventure au plus vite. Saskia fixa intensément Elric que la situation amusait.
  — Il est trop jeune, déplora Saskia.
  — Il a ça dans le sang belle-sœur et puis il est plus intelligent que la moitié clampins que je trimballe sur mon rafiot, s'exclama-t-il en riant
Toujours inquiète, son regard s'abaissa vers le sol alors que ses pensées étaient toutes dirigées vers son fils unique. Pendant ce temps, Nel terminait de boucler quelques vêtements dans un sac à dos. Il jeta un dernier regard dans sa chambre, cette partie de sa vie qu'il allait laisser derrière lui. Une grande inspiration et il prit la direction du couloir avant de sortir de la bâtisse. Sa mère et son oncle l'attendaient.
  — T'as intérêt à rester en vie demi-portion, ta mère se fait pas mal de soucis pour toi, déclara Elric.
  — Promis ! Je voyagerai partout, je découvrirai le nouveau monde et je reverrai Papa !
Saskia l'enlaça aussi longtemps qu'elle put, enroulant ses bras autour de lui et le serrant fort contre elle. Elle lui susurra tendrement à l'oreille ses ultimes paroles.
  — Tu m'écriras hein ? Et reviens quand tu veux. Et fais attention à toi.
Son discours se termina par un long baiser sur son front qui laissa une petite touche rosie sur les pommettes de Nel. Il commença à s'éloigner, se retourna et brandit son pouce levé accompagné de l'un de ses grands sourires dont il avait le secret. Une euphorie le traversait jusqu'au plus profond de son cœur jusqu'à la plus fine extrémité de ses membres. Dans cette béatitude intense, il disparut en direction du port.
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Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
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Prénom :
Age :19
Aime :Le RP, le Sport et pleins d'autres bonnes choses!
N'aime pas :Le café
Personnage préféré de One Piece :Rayleigh
Caractère : La modestie c'est ma grande qualité. Déterminé, dynamique (ça fait un peu CV ) et qui aime bien l'humour je dirais !
Fait du RP depuis :Une petite année on va dire
Disponibilité approximative :Vacance donc plutôt souvent!
Comment avez-vous connu le forum ?Mon ami google
Quand vous estimez avoir terminé vos descriptions et votre biographie, signalez-le par un nouveau message et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous-titre de votre présentation par la mention [En attente de Test RP]. Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs ne vous loupent (ce qui n’arrive pas très souvent).
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Dernière édition par Nel Fairwing le Jeu 11 Juin 2015 - 8:42, édité 3 fois