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Problème interne.

Rappel du premier message :

Une belle nuit chez les parents de Guillaume a Luvneelgraad:

Ce n'est plus qu'une question d'heures pour que Nora accouche. Bientôt tu seras papa notre cher Cupidon. Autant vous dire qu'il y a un nombre incalculable d'émotions dans la maison. Les contractions se rapprochent et se font de plus en plus fortes. Guillaume ne tient pas en place et à hâte que tout cela se termine. La famille est presque au complet et le grand-père de Nora ne devrait pas tarder à arrivée.

-Guillaume mon cœur, où vas-tu?

-Je … Je vais boire de l'eau je reviens.

-TU RESTES ICI !

Sa voix est terrifiante, limite possédée ce qui bloque son mari d'un coup. Notre révolutionnaire reste assis sur une chaise proche du lit où se trouve sa compagne. Autant vous dire qu'une femme enceinte à des montées d'hormones, alors une femme qui est sur le point d’accouchée, il est préférable de se taire et d'obéir. C'est ce que fait Guillaume qui lui offre un joli sourire et lui tient la main. Elle a perdu les os il y a déjà plusieurs minutes et le travail va bientôt commencer.

Au même moment à Luvneelpraad.

Des agents du CP6 lancent leur plan de division de l'armée révolutionnaire avec l'umbra. Il y a toujours des divergences entre ces groupes qui œuvrent pour la même chose mais qui n'utilisent pas les mêmes méthodes. Les hommes de l'umbra sont tous entraînés et sont parfaits pour assassiner, combattre, traqué et recueillir des informations. Les hommes de l'armée révolutionnaire sont composés de personnes ordinaires, certains ne savent même pas se battre, d'autres préfèrent le dialogue qu'au combat, il y en a même qui pensent être en guerre contre le gouvernement mondial, alors que c'est une grande différence avec l'umbra qui se bat essentiellement pour le peuple.

Ce soir, les agents ont tout calculé et ils pourront réussir sur plusieurs plans...

Tout proche de la planque des assassins, Alonzo a capturé depuis plusieurs heures le grand-père de Nora sans que ce dernier ait vu son visage. Il reste caché dans une ruelle et guette l'arrivée d'Hector Black Teeth. Alonzo lui a donné rendez-vous pour semer la zizanie, créer de la tension au sein des révolutionnaires. Toutes les pièces de domino sont alignés, il ne reste plus qu'à pousser le premier pour tout faire tomber. Et le premier est ici.

Hector arrive finalement en retard et tombe dans le piège les pieds joints. Alonzo sort de sa ruelle avec le vieux assommé qu'il traîne par le col. On peut voir du sang frais sur le corps inanimé. En réalité, ce n'est pas le sang de l'ancien mais seulement un subterfuge pour faire croire à Hector qu'il l'a tué. Après avoir bien montrer le corps, il le lance dans la ruelle violemment. Romario l'autre agent est aussi dans la ruelle et réceptionne le corps puis s’enfuit sans être vue, sans qu'on soupçonne qu'il est dans les parages.  

-Qui est cet homme ? Pourquoi tu l'as tué ? Pourquoi tu m'as convoqué ?

-Gnihaaa. Ferme t'as grande gueule sale marine infiltrée ! Alors tu te permets de tuer des vieux sans défense ? Encore une bavure ? T'es vraiment con d'avoir fait ça proche de la planque. Heureusement que je suis intervenu à temps. Je vais le venger lui ainsi que toutes les autres victimes de tes actions.

Hector ne comprend absolument pas ce que raconte Alonzo. Mais pas le temps de laisser prolonger l'échange verbal, l'agent du CP6 attaque Hector en continuant de l'insulter de traître jusqu'à ce qu'Hector n'ait plus le choix, il doit combattre ou il mourra. Les hommes s'affrontent et cela fait du bruit. Peter CrazyFinger qui avez aussi un rendez-vous avec Alonzo arrive et voit les hommes en train de se battre. Il entend les paroles de l'agent qui traite Hector d'infiltré, de traître.

Il ne faut pas bien plus pour que Peter fonce dans le tas. Les agents du CP6 l'ont conditionnée depuis quelque temps pour qu'il agisse comme cela en lui répétant qu'il y a un  infiltré marine dans la révo. Ce soir c'était pour dire à Peter qui est ce fameux infiltré qu'il a été convoqué par Alonzo. Alors là pas de doute dans son esprit, il prend son courage à deux mains et tire en direction d'Hector qui vit sûrement les plus mauvais moments de sa vie.

Avec les coups de feu de Peter, du monde s'amène rapidement pour calmer les combattants et Hector a la chance d'être encore en vie après l'affrontement. Mais le drame ne fait que commencer... Pendant que les révolutionnaires se battent entre eux, Romario a déposé le vieux pendants quelques minutes dans un coin et grâce à un déplacement ultra rapide il est aller dans l'appartement où se repose l'assassino intérimaire de North Blue.

Ce dernier est malade et cloué au lit depuis quelques semaines à cause de poison que lui donne secrètement Romario. Personne ne se doute que ce fameux agent convoite la place d'assassino sur north blue. Sa réputation est excellente au sein de la révolution et le seul obstacle qu'il a pour atteindre ce grade et celui qui l'occupe actuellement.

Dans la chambre, l'assassino intérimaire ne se doute de rien, il dort paisiblement et ne se réveillera pas. Romario le pique avec un poison mortel et repart sans laisser de trace. Il rejoint le grand père de Nora qui est toujours assoupi et le réveil délicatement en se faisant passer pour le sauveur. L'agent accompagne même l'ancien là où il doit aller, en l’occurrence, où se trouve la famille de Guillaume.


Dernière édition par Guillaume le Lun 15 Juin 2015 - 14:37, édité 1 fois
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En temps normal, Guillaume aurait traqué Groumf, mais là il a subi un cumul d'émotion. Il s'est passé beaucoup de choses. De plus, il connaît bien Groumf. Ce mec est complètement fou et agir rationnellement n'est pas la meilleure idée. Pour contrecarrer les plans de ce criminel, Cupidon a toujours fait semblant de ne pas être touché par les actions de ce bandit. Parce que Groumf a une psychologie spéciale et ne touche qu'a ce que les personnes aiment le plus.

Mais le problème c'est que nos révolutionnaires ne sont pas en état de poursuivre le criminel. Ils ont tous subits des blessures, mais qu'est-ce qu'une blessure physique?

Franck et Ragnar tentent de motiver Guillaume. Ils lui disent clairement que c'est sa seule chance. Soit il bouge soit il perd tout et sombre dans le désespoir le plus total. Bien que la fatigue d'une nuit blanche agitée le freine, bien que des blessures le freinent, il possède le plus puissant des moteurs. L'amour qui brise toutes les entraves.

Debout Cupidon ! Lèves-toi et ramène ta femme et ton enfant. Il saisit la main que lui tend Ragnar depuis plusieurs secondes et se relève. Il essuie ses larmes et sa morve sur sa manche. Guillaume se met en route avec son frère et son ami. Ils prennent la direction du fuyard et trouvent des flèches dessinées sur des bâtiments avec de la pierre. C'est certainement Stanislas qui leur indique le chemin à prendre.

Après avoir pris plusieurs rues ils tombent sur Alonzo qui les attend sagement dans une ruelle. Il est assis sur le corps bien amoché de Stan.

-Je n'aurais jamais douté que tu te ferrais avoir Coop. Faire sauter la planque et juste après ramener des gars de l'armée révolutionnaire. Tu me déçois beaucoup.

-Où est ma famille?

-Ah ça. Tu as deux options. La première. Tu accomplis ta dernière mission d'assassin et je te les ramènes en parfaite santé.


-...

-La deuxième est plus sinistre.  Je te tue toi et tes compagnons de l'armée révolutionnaire. Pour ta femme, je n'aurais pas le temps de la sauver. Après tout, je devrais faire la mission que tu as refusée en priorité.

-Qui est la cible?

Ragnar ne peut pas sans doute pas comprendre. Franck non plus d'ailleurs. Mais Guillaume a effectué de nombreuse mission avec Alonzo et il sait pertinemment qu'il n'est pas de taille à l'affronter. Mais avant de prendre une décision, il veut savoir dans quoi il s'aventure.

-Lucius Flydenburg et Elastasia Empyreus. Le garde du corps et la princesse.

Choquant, marquant. Qui peut s'attendre à cela.

-Sache que tu as détruit tous les documents de la planque, mais heureusement que Romario a lu le nécessaire. Sache aussi que ces cibles complotent et sont en train de créer une armée pour détruire le QG de la marine de North blue. Ce n'est pas pour le peuple, mais pour leur pitoyable guerre de révolutionnaire.

-Depuis quand tu protèges les marines et le gouvernement?


-Je ne protège que le peuple comme toi. C'est ce que nous a enseigné notre mentor. Rien ne change Coop. Il ta pardonné pour ce que tu as fait. Alors pardonne toi toi-même. Rien n'est vrai, tout est permis.

Alonzo a raison. C'est si simple ainsi. Ils n'y a jamais eux de mauvaise cible lorsqu'il travailler avec eux. Même si Romario est un agent du gouvernement, sa réputation n'est pas fausse. Il s'est battu fièrement pour l'avoir.

-Implacables, introuvables. Fidèles à l'enseignement de mon mentor, je voue mon cœur et mon âme à la cause du peuple.

Alonzo lance un habit d'assassin à Guillaume qui le saisit en plein vol. Rappelons que notre Cupidon avait jeter le sien dans la nuit.

-Ragnar. Je sais que tu ne lui fait certainement pas confiance. Mais je porte les mêmes valeurs que lui. Les révolutionnaires qui combattent la marine n'ont rien compris. Ils souhaitent imposer leurs idées par la force. Viens avec moi et mettons un terme à ces problèmes internes.
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    « Beh alors, Stan, tu t’es pris une sacrée rouste, non ? »

    Cupidon m’indique que le borgne a été malmené, qu’il est immobilisé au sol, puis qu’il a certainement un bras cassé. Guillaume entame une conversation des plus intéressante, avec cet autre homme, Alonso ? C’est donc le second complice de Romario ? Si tel est le cas, pourquoi Guillaume devrait lui faire confiance ? De plus, cette enflure a massacré mon ami, ça ne me donne pas très envie de lui faire confiance, mais bon. Il semble savoir où se trouve la famille de l’assassin, avons-nous une autre solution ? Mais ça me gêne d’être complice d’un assassinat, dicté par un type louche, coupable d’une guerre interne, dérobant des informations nuisibles à la révolution, kidnappant des innocents et mettant au tapis le borgne. Honnêtement, ça me gêne vraiment, j’sens vraiment pas le coup, j’sais c’que Guillaume a derrière la tête, mais c’est pas bon du tout.

    « Très mauvaise idée. Un type qui aurait les mêmes valeurs que toi, d’une part, n’aurait jamais prit ta famille pour otage, puis d’autre part, n’aurait jamais mit la vie de ses camarades en danger. Parlons-en du peuple, justement. Regarde le nombre de blessés qu’il y a eu depuis le début de ce scandal. Le peuple passe après les désirs du gouvernement, après les actes du CP, puis on met la faute aux révolutionnaires pour se dédouaner de toutes responsabilités. Lâches. Fais comme il te plaît, Cupidon, mais je ne t’accompagnerais pas assassiner des types dont on ne sait rien, sous prétexte qu’un débile nous dit qu’ils sont méchants. Le méchant, c’est toi, gros bêta ! »

    Je tire la langue en direction de l’agent du CP. Mais la situation se complexifie davantage. On ne sait pas où se trouve les famille de Guillaume, un agent du CP se trouve face à nous, Cupidon perd la boule, à moins que ce ne soit moi, puis Stanislas n’est plus conscient. Quoique si, il simule certainement, car je l’entend respirer, très légèrement, bien que ce soit très peu perceptible. Alonzo décide finalement de lever son cul, c’est pas bon signe, mais c’est excitant. Je n’empêche pas Guillaume de partir, mais pour ma part, je copte bien m’occuper de ce salopard. En garde, j’attends qu’il vienne à moi. J’me prend un second cachet, on sait jamais que les effets du précédent s’estompent. Ce combat sera l’occasion de me surpasser. Pousser mes sens au-delà de leur limite. Une sorte de bulle imaginaire se créée autour de moi. On ne l’a voit pas, c’est seulement pour imagée la chose, de façon à ce que ce soit plus clair. Tout chose pénétrant cette zone m’est « visible ». Face à ce genre d’adversaires, il est inutile de chercher à utiliser mes sens comme à mon habitude, je dois élever mon niveau. Un combat rapproché m’arrangerait bien, mais ma vitesse d’exécution doit être bien importante.

    « Finissons-en. »

    Un coup me vient de la gauche, au niveau des hanches, que j’esquive de justesse en sautant. Toujours dans les airs, je tente un coup de pied au niveau du visage, mais ce dernier pare l’attaque avec son coude. Je me replie d’un salto-arrière. À peine sur mes pieds, qu’il est dans ma bulle, prêt à m’attaquer. C’est le moment de voir l’efficacité de mon jeu de paume. De ses poings et de mes paumes, des enchaînements rapides s’enchaînent, un coup moi, un coup lui, on arrive pas à se départager. Sans l’usage des cachets, je serais au sol, criant comme une tarlouze. Je dois faire vite. Nos mouvements sont devenus répétitifs, je tente d’en profiter, une idée me vient en tête. Je feinte un coup sur son flanc droit, qu’il protège instinctivement, puis un puissant coup de paume au niveau de son coeur. Un défibrillateur, ça le stop net. Je fléchis les jambes, puis remonte très rapidement en lui infligeant un coup au niveau du menton. Il décolle du sol. J’enchaîne immédiatement avec un coup de pied retourné au niveau de son flanc gauche, coup qui l’écrase violemment contre le mur. L’agent tient difficile debout, mais il tient quand même, j’en ai presque l’envie d’applaudir. Imaginez ma surprise, quand d’un seul coup, je le sens proche de moi, si proche qu’il m’est impossible de réagir. Bim. Patate dans la figure. Je me ramasse quelques mètres plus loin, puis me relève rapidement, mais il est déjà proche de moi. Sauf que…

    « Ça, c’est pour tout à l’heure, chien. À toi de jouer, Ragnar le rouge ! »

    Stan est encore au sol, il fait un croche-patte à l’agent, qui trébuche. Pendant sa chute, face à moi, je n’ai plus qu’à lever mon genou pour qu’il se le prenne en pleine face. Le coup le relève, mais je ne compte en rester là, pas encore. Je cours le plaquer au sol, recevant dans ma course une dague, envoyée par le borgne. Je le plante à plusieurs reprises, sans pour autant mettre fin à ses jours, nous avons encore besoin de lui. Je suis couvert de sang, c’est horrible. J’ai sectionné plusieurs articulations à l’ouïe et au toucher, afin de ne pas couper des artères, sans quoi il serait mort, vidé de son sang. Je n’ai pas eu le temps de voir ce Guillaume a choisi de faire. Une chose est sûre, c’est mon dernier combat de la journée. Sans l’aide du borgne et des cachets, je serais mort, ou peut-être que je vais mourir. Le combat a accéléré l’effet du dernier cachet. Du coup, il n’agit et en reprendre amènerait ma mort. Alors, je crie de douleurs et tombe dans les vapes. C’est con. Je ne sais pas ce qu’il se passera à mon réveil. Je ne sais même pas si je me réveillerais.
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Guillaume aime bien Ragnar. Mais c'est dommage que l'aveugle décide de combattre un individu qu'il ne connaît pas. C'est dommage qu'il croit pouvoir vaincre un compagnon de Cupidon. Parce que ce dernier ne le laissera pas faire. Si par la plus grande surprise Alonzo perd le combat, c'est la fin pour la famille de Guillaume. Accusé Alonzo de kidnapping... Alors que Groumf a agi simplement par haine envers Coop comme il l'a toujours fait.

Ce qui est sur, c'est que Cupidon connaît bien mieux Romario et Alonzo que Ragnar. Ce qui est certain c'est que les émotions ne mentent pas. Les moments qu'ont partagés ces trois assassins depuis des années et des années sont réels. Si seulement Ragnar était arrivé plus tôt dans la vie de Guillaume. Mais maintenant c'est trop tard. C'est comme s'il est un des leurs depuis longtemps. Cupidon est semblable à un agent du CP conditionner pour œuvrer dans l'ombre pour la sureté du peuple. Et la façon la plus sûre de sauvegarder le peuple est que le gouvernement qui le dirige stop les hors là loi.

Ragnar tu as choisi ton camp en attaquant l'agent du CP. Pendant que tu combats, Guillaume a choisi le sien. Ne lui en veux pas, il fait ça par amour pour sa famille, pour ses amis. Pour ce qu'il croit être juste.

Alors lorsque le borgne lance la dague en direction de Ragnar, Cupidon l'attrape en plein vol de la main gauche et donne un gros coup de poing droit dans la nuque de l'aveugle pour l’assommer. Plus de danger pour nos assassins. Alonzo pousse le corps qui le gêne et se lève avec le sourire.

-Tu as fait semblant de perdre le combat.
-Ah ça ? Ha ha ha. On peut rien te caché à toi. Bon j'ai une femme et un enfant à sauver. Je te dis à plus tard.
-Et eux, tu ne les tues pas?
-A quoi bon? Ils ne sont pas primés. Et j'ai pas envie d'avoir mes supérieurs sur le dos si je fais des écarts de conduite.


Alonzo se retire et Cupidon se met à rire. Il rigole comme il ne l'a jamais fait. Pourtant, si on remonte le temps le pauvre pleuré toutes les larmes de son corps. C'est comme si durant toute ces années c'était un agent du gouvernement sous les ordres de Romario. Sauf qu'il ne le savait pas et que maintenant qu'il le sait, les choses sont encore plus stricte. Ils auront à rendre des comptes contrairement aux simples révolutionnaire qui agissent à leur guise.

-Franck, tu peux les amener à la maison et les soigner. J'ai une mission à accomplir.
-Tu sais Guigui. J'ai jamais douté de toi. Même si par moments tu fais des choses étranges, ton cœur ne se trompe jamais. Ils te comprendront peut-être jamais, et pourtant, tu les as sauvé d'une guerre horrible.

Chacun prend le chemin qu'il doit prendre. Pour Guillaume, ce n'est pas la première fois qu'il doit infiltrer le palais. Il l'a déjà fait pour tuer des corrompus qui pourrissait l’existence du peuple. Alors cette fois ça sera semblable. Les murs sont haut et les gardes font leur ronde comme des robots, de façon cyclique. Le roi est paranoïaque et la sécurité semble encore plus importante qu'avant. Cupidon observe attentivement avant de se lancer
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    Il fait sombre. Beaucoup trop sombre. Dans mon monde (de non-voyant), il fait toujours sombre, mais pas comme ça. Suis-je mort ? Inconscient ? Je ne sais pas. Je ne vois rien. Je ne sens rien. Je ne peux apparemment rien toucher. Je suis perdu.

    ************

    La notion de temps n’est plus. Je crois me réveiller, j’entends des sons, ressens des choses, enfin j’me sens vivant. J’essaie de me relever.

    « Arg ! »

    Impossible. Mon corps est bien trop endommagé, puis j’ai clairement abusé des cachets, même s’ils m’ont été d’une aide précieuse. Finalement, pas tant que ça, car si l’on regarde bien, je n’ai rien réalisé de concret. Guillaume n’a pas retrouvé sa famille (je crois), je me suis encore fait défoncer… D’ailleurs, qui m’a infligé ces dégâts ? Ce n’est certainement pas Alonzo, j’étais à deux de l’écorcher vif. Guillaume ? Il ne me semblait bizarre. Puis merde, j’comprend rien à leur pseudo-complicité d’assassino-CP-chelou. À tous les coups, j’suppose qu’il est parti effectuer l’assassinat. C’est ce qu’il sait faire de mieux, après tout, c’est son domaine. J’ai la sensation que l’on emprunte deux voies différentes, même si j’suis pas vraiment d’accord, on a quand même un objectif commun, non ? Cette histoire nous a vraiment tous retourné le cerveau, sauf peut-être Stan… Stan ? Il est où ce fumier ?? Je commence à m’agiter, cherchant sans doute à le ressentir, mais j’suis bien trop faible pour le moment.

    « Juste à côté de toi. »

    Super. S’il lit dans mes pensées, j’suis pas encore sorti de la merde, j’vous le dis.

    « - Tu n’as rien de cassé ?
    - Pas spécialement. Quelques contusions par-ci, par-là, mais rien de bien dérangeant. Mec, on s’est quand même démolir à plusieurs reprises en une seule nuit… Nous sommes encore des bleus, des nullards, des sous-merdes…
    - J’crois que j’ai compris, merci… Et on est où là ?
    - Chez ton pseudo pote là, le lâcheur, celui qui t’a assommé avant de prendre la fuite, tu vois de qui je parle ? Celui avec un dégaine de…
    - Oui, j’ai compris… »


    Bref. J’ai besoin d’encore un peu de temps pour récupérer. Je ne peux certainement pas combattre, mais peut-être me déplacer, c’est suffisant pour le moment. J’sais pas ce qu’a prévu notre cher Cupidon, mais il n’empêche qu’une guerre a été déclenchée par deux types, puis également que l’assassino a été tué par l’un d’eux. Je dois absolument me concerter avec Nash.
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Les idées de Cupidon sont claires comme de l'eau de roche. Il sait parfaitement ce qu'il a à faire et n'est plus encombré par les problèmes de réflexion. Bien sur, ce n'est pas du propre ce qu'il doit faire, mais au moins, il n'y a plus de doute. C'est pour cela qu'il rigolait il y a peu. Toutes les fourberies, mensonges ont laissé place à la vérité. Elle arrive certes un peu tard, mais vaut mieux tard que jamais.

Proche du palais, Romario rejoint Guillaume pour cette ultime mission.

-Coop, tu vas bien?
-Oui pourquoi?
-D'habitude tu souhaites des preuves parfaites avant d'agir. Le fait que tu ne pose pas de question et pour le moins étrange.
-J'ai fait disparaitre les preuves non? Puis on n'a jamais fait d'injustice avec nos agissement. Devrais-je ne pas te faire confiance?
-Non, c'est tout bon. Finissons en.


Les assassins se déplacent silencieusement. Les tours de garde sont un problème. Une vraie forteresse ce palais. Mais heureusement que nos hommes connaissent un passage secret. Un passage qui permet à la princesse et à son garde de sortir discrètement. Le duo empreint donc une trappe dissimuler un peu plus loin du palais. C'est aussi une issue de secours en cas de problèmes pour la famille royal.

Une belle trappe dissimulée dans le paysage de la ville, infranchissable pour ceux qui ne connaisse pas le moyen de l'ouvrir. Elle est dans une ruelle et il faut déplacer plusieurs objets de ce lieu pour que la trappe s'ouvre. Et à première vue, ce n'est qu'une dalle au sol comme les autres dans les alentours. Romario manœuvre des caisses, des morceaux de pierre jusqu'à ce que la trappe s'ouvre.

Les hommes entrent, trouvent des torches et de quoi les allumer à l'entrée. La trappe se referme automatiquement. C'est donc un long tunnel sans le moindre problème qui attend les assassins. Ils marchent et on peut dire que l'ambiance est assez sinistre. La seule mélodie que l'on entend et le bruit de leur pas.

-Tu comptes faire quoi après toute cette histoire Coop?
-Je vais prendre des vacances.
-Bonne idée. T'as mis de l'argent de côté un peu?
-Je me disais que tu pourrais me les payer. Agent du gouvernement ça paye bien non?
-Ha ha ha. Et ça te dis pas d'être payer pour ce que tu fais tout les jours en me rejoignant?
-Je suis quelqu'un qui vie simplement. Je pense me retirer et trouver un petit boulot comme tout le monde. Toute ces magouilles ce n'est pas pour moi.
-T'as sans doute raison. La vie d'assassin c'est pas terrible pour un père de famille.


Les hommes continuent de discuter comme si rien ne s'était passé. Comme s'ils allaient en mission comme d'habitude.

Une fois arrivé au bout du chemin il y a un petit escalier en colimaçon et un endroit pour poser les torches. Les assassins les éteignent et les ranges. Une petite lumière est perceptible en haut de l'escalier. C'est une légère fente en bas de la porte qui donne sur le palais. Guillaume met son oreille sur la porte pour savoir s'il y a du monde dans les alentours. Pas un bruit.

Il entrouvre la porte et voit des livres. Des tonnes de livres. Les hommes sortent et se retrouvent dans la bibliothèque. De façon discrète il se déplace, lentement mais surement. Il semblerait que cette grande sale avec étage soit vide. Seuls les livres l'habitent actuellement. Le duo descende l'étage et s'apprête à sortir de ce lieu.

Romario connaît la topographie des lieux et se met donc en première ligne. Les assassins sont assez distants au cas où l'un se fait repérer, l'autre peut encore agir discrètement. Dans le couloir qui mène au hall, le duo constate la différence entre le monde extérieur et intérieur. Un beau tapis au sol, des tableaux sur les murs. Dans le hall ils trouvent un lustre énorme et un nombre incalculable de directions à prendre qui mène un peu partout dans le palais. Il y a trois grands escaliers et des gardes devant ceux-là.

Les assassins doivent passer à l'étage pour rejoindre les appartements de la princesse.

-Pas de précipitation. Faut trouver une astuce pour monter sans se faire repérer.

Romario et Guillaume réfléchissent alors qu'une solution évidente s'offre à eux. Un majordome avec un plateau-repas sort de l'un des couloirs et prend l'un des escaliers. Les gardes ne font pas tellement attention à lui. Ils sont là, les trois en train de discuter de tout et n'importe quoi. Alors notre duo prend le couloir qui mène certainement aux cuisines. Puis ils arrivent à une intersection qui bloque Romario.

-Alors?
-J'ai jamais étudier ces coins de la carte...


A cet instant, un homme passe avec un chariot rempli de bonne chose. Il se fait assommer et en bon professionnel, les assassins grignotent un peu. C'est super bon et surtout, ils ont faim après toute leur aventure. La gourmandise est un vilain défaut. Un autre individu arrive avec un plateau-repas et voit les assassins en train de se goinfrer comme pas possible. On a l'impression qu'ils n'ont jamais mangé de leur vie. C'est tellement ridicule que le majordome ne se rend pas compte de la gravité de la situation. Il pense être en face de rebut de la société qui cherche à manger.

-Hé vous là! Vous allez voir ce que vous allez prendre.

Il pose son plateau et se remonte les manches. Ce n'est pas un majordome ordinaire, celui-ci faisait partie de la garde royale à l'époque. Un brave type avec une belle carrure. Des gros biceps, pectoraux. Il en a dressé des rebuts dans sa carrière et même des pirates. Alors de petites fripouilles ça ne lui fait pas peur. Avec sa grosse main il attrape Cupidon qui a plein de nourriture sur le visage.

-J'ai les mains prises R, tu t'en charges.

Et Romario donne un coup derrière la nuque du gars qui s'écroule. Bon, la pause petite déjeuner et terminer, les assassins retournent au travail. Chacun prend un costume de majordome et avance en direction du hall. Grâce au cloche qui couvre la nourriture, on ne peut pas savoir qu'il ne reste plus grand-chose.

Comme prévu les gardes ne prêtent pas attention, les deux portent le chariot chacun d'un côté pour le monter à l'étage. Ils continuent d'avancer, tourne à droite, plus à gauche et là juste au fond. La chambre de la princesse. Guillaume tape à la porte et une ombre se dresse derrière lui.

La bonne leur dit que la princesse n'avait pas faim et qu'elle est partie dans le parc. Car oui, il y a un petit parc quelque part dans ce palais... Les assassins font demi-tour et redescente. Mais cette fois, les gardes les interpellent.

-Vous là ! Venez voir une minute.

La tension monte d'un coup. Ils n'ont fait qu'un rapide aller-retour, mais les majordomes ont pue être découvert entre-temps. Ou c'est peut-être l'épée de Guillaume qui pose problème.

-Plait-il?

-Honnêtement, qui saute le plus haut entre nous trois.

Alala, un vulgaire concours entre garde. Le duo les regardent vite fait sauter et leur donne un vainqueur. Puis ils se dirigent vers le parc.

-Coop, tu leurs apporte le repas et j'en profite pour assassiner en douce la princesse pendant que t'occupe le garde.
-Non.
-???
-Laisse moi l'assassiner. Mes habits ont du sang à certain endroit à cause de mes blessures. S'il le remarque on est foutu.
-Bien vu.


Alors Romario entre dans le parc avec le chariot. Il y a de la verdure, des arbres fruitiers, des buissons, des oiseaux et aussi un petit endroit avec de l'eau où la princesse y est assise et laisse ses pieds dans l'eau. Son garde du corps est juste derrière elle. Puis l'agent fait sonner la petite clochette qu'il a ce qui attire l'attention Lucius Flydenburg.

-Le petit déjeuner pour la princesse.
-Merci. Euh, vous êtes? C'est la première fois que je vous croisse.
-Je suis nouveau monsieur.


Pendant ce petit moment où le garde est dos à la princesse, Cupidon s'approche d'Elastasia Empyreus, il l'attrape par derrière, met une main sur sa bouche et lui montre un petit bout de papier où est écrit fait semblant d'être morte. Guillaume se lève son bras qui possède la lame secrète et fait semblant de poignarder au niveau de la nuque. En réalité il plante sa main et laisse le sang coulé pour tromper Romario. La princesse joue le jeu et tombe. L'assassin l'accompagne pendant sa chute pour éviter que le corps qui tombe fasse du bruit. Il en profite pour lui donner un autre papier où il est écrit : Dit à ton garde de faire pareil. Ensuite lorsqu'on fuira, dit à ton père qu'il y a deux agents du gouvernement sur son territoire. Ils se font appeler Romario et Alonzo. Le tout est signé Cupidon.

Lucius qui ne se doute de rien se retourne pour demande quelque chose à celle qui fait briller ses yeux. Le sang additionné au corps inerte. Des équipements d'assassins.

Princesse !

Il dégaine son épée et vient frapper avec violence Guillaume qui sort aussi son arme en prenant la garde du faucon. Celle-ci consiste à lever l'épée au-dessus de la tête, les mains sont placées devant la tête à hauteur du crâne. Elle permet d'être plus rapide et de moins se fatiguer. Les lames s’entre-choc et l'assassin est projeté dans le décor. Romario profite de la première attaque de sa cible pour utiliser le soru suivi du Shigan. Avec son doigt il détruit l'armure de Lucius et l'enfonce dans le dos au niveau de la colonne vertébrale.

Le garde se tourne et donne un coup de coude à son assaillant. Cette fois il restera sur ses gardes. Cupidon avance et donne un petit coup de pied sur la princesse pour que celle-ci soit tourner en direction du combat. Fou de rage, le garde hurle pour que les renforts arrivent. Alors les assassins vont faire en sorte de finir rapidement le travail. Rappelons qu'ils sont à visage découvert actuellement. Du deux contre un a lieu. Guillaume échange des coups d'épée avec la cible tandis que Romario cherche des ouvertures pour placer des Shigan. Maintenant que Lucius est un peu plus vigilant, il réussit à contrer une attaque de l'agent extrémiste sur son côté gauche, mais cela lui laisse une ouverture et Cupidon en profite pour lui asséner un coup de pied gauche sur le flanc droit.

Des gardes commencent déjà à arrivée. Heureusement pour Lucius car il ne tiendra pas très longtemps avec sa blessure au dos. Les assassins continuent de combiner des attaques puis le garde décide de prendre les choses en mains. Il repousse Guillaume avec un puissant coup d'épée qui l'envoie encore dans le décor et se livre à un duel, 1vs1 avec Romario. Il donne plusieurs coup mais n'arrive pas à atteindre sa cible. Telle une feuille, l'agent esquive tout grâce au Kami-E.

Avec une telle différence de puissance, Guillaume est sonné. Il lui faut quelques secondes pour reprendre ses esprits et savoir où est-il. Les renforts se mettent à attaquer Coop qui est rapidement débordé. Bien qu'il soit plus fort qu'eux tous, ils sont nombreux et ne cessent d'arriver. Il les frappe, les uns après les autres. Les envoyant dans le décor, au tapis. L'assassin lance son épée en l'air, saisi ses couteaux qu'il lance pour stopper plusieurs personnes, il s’appuie sur l'épaule d'un homme et saute dans les airs. Une fois en hauteur il récupère son arme et descend à toute vitesse en direction de Lucius. Ce dernier occupé par Romario voit au dernier moment Cupidon, sauf que la douleur sur sa colonne vertébrale l'empêche d'agir correctement. Il reçoit un coup sur le torse qui fend en deux son armure.

L'attaque n'est pas mortelle grâce à ce fameux métal qui le protège. Cependant, il fait quelque pas en arrière et a un genou qui touche le sol. Lorsqu'il relève la tête il voit la princesse qui lui fait signe. Elle est derrière les deux assassins et lui dit de faire le mort.

Sur le moment, il ne comprend pas. Cupidon profite de ce moment pour le désarmer et lui fait un petit clin d’œil. Romario quant à lui repousse les autres gardes qui convergent vers eux. La même scène qu'avec la princesse se produit. Coop lève son bras et poignarde à la lame secrète sa main gauche encore. Il se retient d'hurler mais la douleur est si importante qu'il lance un petit gémissement. Le soldat s'effondre au sol.

Les autres gardes les prennent pour des assassins de la révolution et c'est exactement ce que souhaite Romario. L'agent voulait que le Roi haïsse les révolutionnaires et leur déclare la guerre. Lui croit que c'est une victoire totale. Alors le duo se fraye un chemin en écrasant tout sur leur passage. Mais la condition physique entre les deux est très différente. Guillaume est fatigué et a du mal à avancer, à tenir son épée. Il reçoit des coups et n'arrive plus à avancer face à cette foule d'adversaire. Pour le moment il évite des coups mortels, mais ce n'est qu'une question de temps avant de trépasser.

Il respire fortement et esquive par moments avec chance a-t-on l'impression. Romario décide d'agir et utilise le soru. Il attrape Coop et fuit avec. Cette fois ils réussissent à les semer.

Ils sortent du palais.

-Mission accomplis.
-... Appel Alonzo. Ma famille.
-Tu as raison.


Après s'être enfoncé dans les quartiers, ils se posent dans une ruelle. Romario contacte Alonzo et les nouvelles sont bonnes. Le sauvetage c'est bien passé. Guillaume peut lancer un soupir de soulagement. Il ne reste plus qu'à livrer les agents au roi...
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    « Le borgne ! J’ai un p’tit service à te demander. Trouve et ramène Christopher Nash ici, le temps que je puisse me relever, puis nous partirons chercher les deux agents. Franck, quant à toi, j’aurais besoin de ton aide, s’il te plaît. »

    Stanislas s’exécute et part chercher l’As de la révolution. Le trouver ne sera pas difficile, car ils ont installé un campement près de l’explosion, afin de pouvoir soigner les blessés, qu’ils soient assassins, révolutionnaire ou civils. Puis, le borgne a certainement mémorisé tous les recoins de la ville qu’on a parcouru. Je jalouse tellement ses facilités intellectuelles. Bref. Pour ma part, je dois me relever, m’habiller et marcher. J’hésite à prendre un cachet, mais je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée, on a bien vu les effets cachés de cette substance. Franck m’aide. Un léger gémissement se produit dès l’instant où je me lève. Ce dernier me file des fringues, quasiment les mêmes que les miens, sauf que le pantalon est marron foncé. Malgré la douleur, je n’éprouve pas trop de difficulté à mettre le pantalon en cuir, les bottes, mais Franck m’aide à enfiler la chemise blanche. Il me ramène ensuite mes biens, sauf qu’il ne reste que mon harmonica, certes le plus important, mais il n’y a plus les cachets et les armes. Avec tout ça, la demie heure passe, et oui, pas évident de faire les choses rapidement avec des côtes fêlées, des migraines et des jambes qui tremblent. On frappe à la porte. Il s’agit de Stan, de Nash et de quelques hommes. Je lui explique la situation.

    « Contactez le palais, je suppose que vous avez des hommes sur place, Nash ? »

    Le palais a bel et bien été introduit, la princesse agressée mais indemne, laissant un gros point d’interrogation. L’amour est plus fort que tout. Une belle phrase de Cupidon. Il ne mettra jamais la vie d’innocents en danger, il ne trahira jamais ses principes, et ne se fera jamais prendre au chantage, même quand il s’agit de sa famille, car sa famille, c’est le peuple. Pour éviter des pertes inutiles, il fait croire aux agents qu’il est de leur côté, que leurs actes sont bons, puis il maquille les meurtres dans la mesure du palais. C’est un acte héroïque, que tu nous as fait là, Guillaume. Le borgne sourit et discuter avec l’As de la révolution, qui ordonne à ses hommes de faire des rondes dans les rues avoisinantes du palais. Il s’agit de trouver trois hommes, deux agents et un « infiltré », l’arroseur est arrosé, haha.

    Une. Deux. Trois. Trois heures passent.

    Toujours aucune trace. L’armée révolutionnaire fouille toutes les ruelles, tandis que les assassins sillonnent les toits, mais rien du tout. Du coup, poussé d’un désir instinctif, je me rend au domicile de Guillaume, normalement vide. À savoir que je suis en béquille, car je peine à marcher, sinon. La portée du domicile a été défoncée par Stan un peu plus tôt dans la nuit, alors entrer n’est pas un problème. Apriori, toujours vide, je me suis sans doute trompé. Je monte quand même à l’étage, sait-on jamais.

    « Ha… Surprise… »

    À peine fini de parler, qu’un puissant coup de projète loin, fracassant la fenêtre, et me laissant faire une chute d’au moins cinq-six mètres dans la vide. Je m’écrase sur des caisses vides, du sang sortant de ma bouche, presque inconscient. Me faire défoncer aura au moins eu le mérite d’attirer toute la troupe. Romario et Alonzo sortent les premiers, Cupidon derrière. Le arrive et m’aide à me relever, mais je lui fais signe de me laisser au sol, je ne me sens pas capable d’être debout. Christopher Nash se met face à Romario, tandis que le borgne et quelques hommes faces à Alonzo. Est-ce là le début d’un combat d’anthologie ? Dommage que je ne puisse y participer, je m’en mord les doigts, surtout que j’ai quelques revanches à prendre. J’envie terriblement la place de Stan, qui doit bouillir de l’intérieur, renard.
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C'est quoi ces monstres. Ragnar et Guillaume ont dépassé leur limite depuis longtemps. Mais ces agents du gouvernement semblent encore frais. On a l'impression qu'ils peuvent combattre des mois sans problème.

Rester dans les quartiers est risqué pour les assassins. Alors ils décident de se donner un point de rendez-vous avec Alonzo. La maison de Guillaume. Comme cela, Cupidon pourra voir sa famille et les deux autres seront en sureté pendant un certain temps.

Une fois chez Coop, ce dernier va directement dans la chambre où se trouvent sa femme et sa fille. La petite dort paisiblement dans les bras de sa mère qui est pour le moins très fatiguée. Elle fond en larmes littéralement à lorsqu'elle entend la voix de son mari. Celui-ci est tout amoché, avec pas mal de blessure, on ne sait comment il fait pour tenir debout mais il le fait. La joie de sa femme lui redonne de la force, sa propre joie de voir sa petite famille seine et sauf lui donne de la force. Il s'approche de son épouse et l'embrasse sur le front. Heureusement qu'elle est aveugle et ne peut voir l'état de son époux.

-Tout est finis. Tout est finis.


Il pleure à son tour en faisant un câlin à sa compagne. Un simple câlin lui fait horriblement mal, mais il en a besoin pour se ressourcer, pour consoler sa moitié.

-Ils ne t'ont pas fait de mal?
-Non. De toute façon, je savais qu'il ne pouvait rien m'arriver. J'ai un ange qui vieille sur moi.

Un ange du nom de Cupidon madame. Alors le couple reste tranquille un certain temps avec la fille qu'ils décident de nommer Noémi. Comme la mère de Nora.

...

Ce moment de douceur doit s’arrêter un court instant. Le plus dur est derrière lui. Il ne lui reste plus qu'à attendre un appel. Je dis bien un appel. Il ne possède plus d'escargophone me dirait vous. Mais il a passé à la princesse le numéro de Romario. Pendant que Coop se bande sa main gauche, l'agent en question vient à lui.

-Un appel pour toi.

Romario trouve ça très étrange.

-Tu as donner mon numéro à quelqu'un?
-Juste des assassins sur qui on peut compter. Je voulais pas les laisser se faire massacrer par l'armée.
-Je te reconnais bien là.

Alors Cupidon prend l'escargophone sous les yeux de l'agent.

-Ici Coop. Le point de rendez vous est ma maison finalement. Elle se trouve à la rue Kobby maison 9. Faites attentions à l'armée royale, si vous vous fêtes repérer, semé les avants de revenir dans cette direction.

L'appel se termine sur ces paroles et à ce moment au palais dans la grande salle du trône se trouve le roi, ses généraux, ses conseillers, sa fille et plusieurs gardes.

-Le gouvernement va m'entendre. Toujours à se mêler de ce qui ne les regarde pas. Ils sont incapables de gérer leur terre et ils veulent gérer ceux des autres.

-Bien parlé sir.
-Qu'on attrape ces agents et qu'on me les amène. Je souhaite aussi voir ce Cupidon.

Les troupes se regroupent et adoptent des formations. Ils ne vont laisser aucune échappatoire aux agents et ils encercleront la maison de Guillaume. Il va leur falloir une vingtaine de minutes pour être opérationnel.

Plus que vingt minutes mais malheureusement, Ragnar s'amène dans la maison. Un bon instinct, mais si seulement aujourd'hui il s'était trompé. Enfin, on peut pas lui en vouloir d'avoir du flaire.

Les acteurs se retrouvent dehors pour l'acte final.

Romario vs Nash
Alonzo vs les hommes de rangs
Cupidon vs Stanislas

Stan en veut particulièrement à Guillaume qui lui a causé pas mal de problèmes depuis son arrivée. En réalité, il n'a vu que Guillaume comme ennemi. C'est lui qui l'a tapé, lui qui a assommé Ragnar.

-Amène toi le lâcheur. Tu ne mérite pas l'amitié de Ragnar.

Que va faire Coop? S'il ne combat pas avec les agents, ils vont certainement fuir et chercher à comprendre à partir de quand Cupidon les à trahit. Mais s'il combat avec eux, il doit le faire pendant vingt minutes. Le temps que les renforts arrivent et mettent un terme à tout cela. Même si dans les papiers Guillaume est plus fort, actuellement, il est certainement plus faible. Avec sa main gauche endommagée, il ne peut se battre correctement à l'épée. Cette main est inutilisable.

Les combats commencent.

Stan décide de lancer les hostilités. Il donne un coup de poing à Guillaume qui encaisse avec le sourire aux lèvres et se retrouve au sol. Une victoire si rapide qu'elle ne satisfait pas le borgne. Il en veut plus. Il donne des coups de pied à l'assassin au sol qui ne réagit pas. Mais s'il en veut pour son argent il va en avoir. Franck arrive avec les frères Dang.

-Tsuga, j'en ai marre d'être maudit. J'vais trébucher et m'enfoncer ma lame dans la gorge. J'vais mourir, tu vas pleureur et te faire tuer pendant que tu baisse ta garde. Après...
-Aucune chance. Ce jour est une bénédiction pour moi. J'ai même un porte-bonheur alors là. J'vais buté 3000 adversaires et après ça j'vais manger 50 steaks pour reprendre des forces. Puis j'me ferais une petite série de 10.000 pompes. Avant le déjeuner tout ça.

Tsuga se déplace rapidement et donne un coup de pied à Stan. Un mouvement un peu trop rapide pour le borgne qui n'a pas pu esquiver.

-Alors alors? On touche à mon pote?

Lao aide Cupidon à se relever.

-Coop ça va?
-Dit à Tsuga de pas le tuer.
-Heeein ? Mais pourquoi. Hoy Tsuga Coop t'a dit de pas le buter.

Pendant ce temps-là tout le monde combat et en plein duel Tsuga ne comprend pas la demande de son ami.

-Il a dû se prendre un coup dans la tête.
-Coop tu t'es pris un coup dans la tête?
-Non.
-Il a dit non.
-Maiiiis, c'est la fatigue alors.
-Il t'as dit c'est parce que t'es fatigué.
-Dis-lui qu'il me fait de la peine.
-Tsuga, Gui t'a dit que tu le fais de la peine.
-J'lui ferais 50 massages après s'il me laisse m'occuper de ça.
-Il t'as dis 50 massages. Bien que faire trop de massage j'sais pas si c'est bien. T'as peau va prendre cher et imagine elle part. T'aura encore plus mal que maintenant.
-...
-Il fait sa tête de t'es lourd Tsuga.

Alors Tsuga décide d'éviter de tuer Stan.
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    Mon pauvre borgne, tu sais très bien que Guillaume est de notre côté, mais ta haine te pousse à l’affronter, à moins que je me trompe une fois, et que tu as naturellement une idée derrière la tête. Quoiqu’il en soit, notre assassin est bien affaiblie par cette aventure, il n’a suffit qu’un coup de poing pour le coucher. Tu peux t’arrêter là, mais tu continue avec sourire rempli de satisfaction, jusqu’à ce qu’on t’arrête. Voyez-vous, je suis si faible que je n’ai pas senti l’arrivée de renforts pour Cupidon. L’un des deux frères stop Stan, puis le neutralise, disons avec beaucoup de surprise. Étonnamment, le borgne se rend suite à ça, il a en effet très bien analysé la situation, car ce combat a pour but de rendre la couverture de l’assassin plus réaliste. Quant au combat phare de ce début de journée, il paraît qu’il est à jeu égal, aucun des deux n’arrive à se démarquer. Un combat qu’on ne voit qu’une fois tous les trente-six du mois. Malheureusement, je ne peux pas le voir, ni suivre les mouvements avec mes sens, ça me prend bien trop de force. Stanislas s’assied près de moi, vide d’énergie, puis il me raconte tout ce qu’il se passe. À ce moment là, je dois certainement ressembler à un enfant à qui on conte une histoire, avant de s’endormir paisiblement. Ce scénario ne m’aurait pas dérangé, sauf que du côté d’Alonzo, le combat semble totalement déséquilibré. Il parvient à se défaire de chacun de ses opposants, et ce, avec une facilité plutôt déconcertante. Guillaume est crevé, je le suis aussi et Stan n’est pas assez fort.

    « - Tiens. J’avais peur que t’en abuse, j’ai donc préféré le garder sur moi, mais t’es apparemment notre seule chance. 
    - C’est pas raisonnable, mec. T’es sensé être la raison, pas le démon qui m’incite à flinguer ma vie. De quoi j’aurais l’air ?
    - D’un drogué. Puis te fais pas prier, tu savais très bien à quoi t’en tenir en t’engouffrant dans ce bourbier.
    - Tu m’emmerde. »


    Mais il n’a pas totalement tord. Si Alonzo bat tout le monde, ça rendra la tâche plus compliquée pour Nash, qui semble déjà être suffisamment en difficulté. Je me prend trois gélules. Deux m’auraient aidées à tenir debout, une troisième m’aidera à combattre. Le borgne m’aide à me relever. Malheureusement, ces gélules n’ont pas un effet immédiat sur l’organisme, il va donc falloir attendre un peu.

    « - Hoy ! Alonzo ! J’crois qu’on a quelque chose à terminer tous les deux.
    - Tu n’es pas de taille, Ragnar, le rouge ?
    - C’est quoi ce stupide surnom que l’on me donne ? Vérifions ça. »

    En une fraction de seconde, il est face à nous, armant un puissant coup de poing. Mon point d’appui, soit Stan, n’est plus là. Le coup d’Alonzo a bel et bien eu lieu, j’ai entendu son poing s’enfoncer, mais où ? Le borgne. Stan ? Stan ? Qu’as-tu fait ? J’entends un son de corps qui s’écroule.

    « À toi de jouer, Ragnar le rouge. »

    Extinction des phares pour monsieur Montenegro. Abruti. Une rage commence à monter en moi, j’ai horreur des sacrifices, surtout quand ça vient de personnes que j’apprécie. Reprenons d’où on en était. Je commence à recouvrer de mes aptitudes sensorielles. L’agent commence les festivités en tant de m’infliger de nombreux coups de poings et de pieds, que j’esquive tout en reculant, sauf que j’atteins le mur, qui me freine. Mon adversaire continue ses enchaînements, mais je n’ai plus d’issue… Boum. Des gravats au sol, un mur très abîmé, et malheureusement pour Alonzo, je me trouve derrière lui. In extremis, j’ai pu m’extirper de là d’un bond, suivi d’un salto avant pendant l’envol. Maintenant dos à dos, on se retourne tous les deux, puis rapidement face à face, on s’inflige de nombreux coups. On n’arrive pas à se départager, mais étrangement, plus le combat dure, plus je me sens mieux. L’effet des gélules. Maintenant que je suis dopé, autant en profiter, vous ne pensez pas ? Fini de jouer, je dois passer au niveau supérieur, je dois finir sur une bonne note. J’abandonne les poings fermés, je suis maintenant paumes ouvertes, prêt à en découdre. Les mouvements d’Alonzo semblent ralentir de façon peu perceptible, mais pour avoir mangé certains de ses coups, je peux affirmer que la vitesse n’est plus la même. Il faut dire que notre précédent combat a dû légèrement le fatiguer, en plus des autres combats accumulés dans la nuit. C’est moment ou jamais. Notre combat a gardé le même rythme, je compte bien en profiter pour le perturber et changer le rythme. Son poing droit vient droit vers ma face, mais j’esquive naturellement en fléchissant mes jambes, puis je commence mon enchaînement. Un premier coup au niveau de l’abdomen. Un deuxième sur son flanc gauche. Un troisième au visage, ressemblant plus à une gifle qui étourdie l’agent. Soixante-quatre. C’est le nombre de coups que j’ai balancé à Alonzo en quelques secondes. J’ai tout donné. L’opposant s’effondre, les yeux blancs, vides, normalement inconscient. Mon état normalement très faible, plus l’utilisation forcée de mes sens, plus la soixantaine de coups donnés avec une précision chirurgicale, tout cela a fortement accéléré l’effet des gélules, qui s’estompent. Je m’écroule totalement. Je sens Alonzo qui se relève, qui s’approche de moi, dégainant apparemment une lame. Comment fait-il ? Merde. J’suis foutu. À quelques pas de moi, j’entends le son de fer qui s’écrase sur le sol, supposant que c'est son épée, s’en suit le son du coup qui s’écroule. Ses cheveux frôlent les miens. Il se trouve allongé au sol, à quelques centimètres de moi, apparemment dans le même état que moi. Pas un mot sort de nos bouches.

    J’entends des pas alignés, synchronisés, qui s’approchent de nous. Une troupe ? Ennemis ? Alliés ?
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Alonzo se relève encore... Malheureusement, cette fois Ragnar ne peut suivre dans cet exploit d'endurance. Guillaume a vu le combat et ne peut rester les bras croiser. Il n'est certainement pas en état de combattre, mais il peut encore faire quelque chose. Il lève son bras gauche et vise l'adversaire. Il n'y aura pas un laser qui va sortir ou même un pouvoir quelconque d'un fruit du démon. En réalité, sur son avant bras une mini-arbalète prend forme. Elle dispose que d'une flèche et celle-ci s'envole dans le dos d'Alonzo. L'agent ne la voit pas venir et après avoir encaissé, il tombe finalement au sol pour ne plus se relever.

Au même moment, Nash et Romario prennent une mini-pause dans leur échange de coups. Ce laps de temps permet à l'agent de catégorie un de voir la trahison de son élève. En réalité, il aurait pu s'en rendre compte un peu plus tôt s'il avait été plus vigilant. Mais parce qu'il estime Coop, il s'est fait avoir. Pour lui, Cupidon ne ment jamais. Mais ce n'est pas totalement vrai. En tant qu'assassin, il peut mentir mais seulement à ses adversaires. C'est une stratégie de combat comme une autre. Elle permet de mener l'adversaire à sa perte sans qu'il s'en rend compte.

Les soldats de l'armée royale arrivent, le général s'avance avec son beau costume et de belles médailles sur son torse.

-Par ordre du roi, les agents Romario et Alonzo doivent nous suivre sans faire d'histoire. Tout refus de coopérer aura des répercussions politiques graves.

Cela va trop loin pour des agents et Romario n'a pas d'autre choix que de lever les mains. A partir du moment où sa couverture est tombée, sa défaite était assuré. Un agent doit rester secret.

Guillaume est enfin soulagé. Il peut sourire et s'allonger à côté de Lao.

-Le dénommer Cupidon est prié de nous suivre aussi.
-Il est pas en état.
-Dite lui de se faire beau pour se présenter au roi. Nous lui accordons un délai d'une heure pour se venir au palais.

Les agents sont emmenés et les gardes se retirent sans s'occuper des blessés révolutionnaires. Les frères Dang se mettent à taquiner Cupidon parce qu'il aura le privilège d'aller au palais et pour une fois ça sera pas la grande porte.



Tout le monde a le droit à des soins et de beau bandage. Cupidon ressemble plus à une momie qu'à autre chose. Rencontrer le roi ce n'est pas rien. Alors il s'habit  comme d'habitude. Un t-shirt assez simple avec un pantalon tout aussi banal. On a l'impression de voir le petit civil ordinaire qui va faire ses courses. Pour l’événement, il aurait aimé que sa femme l'accompagne mais elle est trop fatiguée. Alors il se présentera seul.

Lorsqu'il arrive à la grande porte en boitant, les gardes lui demandent d'aller mendier ailleurs. Il leur explique qu'on le nomme Cupidon et qu'il est invité par le roi. Mais il est habillé tellement simplement que les gardes ne veulent pas le croire.

-Je ne vais pas insister. Vous direz à vos supérieurs que j'habite  à la rue Kobby maison 9. Bonne journée

Avec son sourire habituel, il se retire et arrive avec difficulté chez lui. Pour le moment sa maison ressemble à un squat avec plein de révolutionnaire dans tous les sens. Juste la chambre conjugal leur est interdites. Lorsque Coop leur raconte ce qu'il s'est passé, certains se mettent à rire, après tout, c'est assez marrant. Lao et Tsuga ont pris quelques outils et réparent  les endroits où la maison a été endommagée.

-D'un côté, c'est pas plus mal. Sans vous tous, on aurait pas réussis.
-Même après un rude combat, je suis toujours aussi séduisant.
-Hahaha. Tu as raison Nash.

Le temps passe et tout le monde à décider de fêter cette victoire chez Guillaume. Bien que l'endroit ne soit pas très grand, Cupidon aurait accepté. Mais il préfère éviter trop de bruit pour sa petite famille.

-Coop t'es pas drôle.

Alors la fête a lieu dans la place juste devant la maison. Les voisins sont même conviés. Les gars de l'armée révolutionnaire arrivent un peu plus tard avec les assassins. Une bonne ambiance où la nourriture et la boisson sont abondantes.

-Ragnar, j'ai entendu dire qu'il y a des choses extraordinaire sur Grand Line. J'aimerais y aller pour trouver un moyen de soigner les yeux de ma femme. Sachant que tu as le même problème, on pourrait faire ce voyage ensemble. Qu'en penses-tu ?

Alors que la fête est à son apogée, deux nouvelles personnes s'invitent. Le garde et la princesse. Celle-ci se permet de faire un petit discours et demande le silence.

-Je souhaite remercier Cupidon pour son dévouement à notre cause. Il n'a pas hésité à se...

Elle ne termine pas sa phrase que Tsuga fait un raffut comme pas possible.

-J'vais les boires ces 3000bouteilles de rhum ! Lâchez-moi, c'est entre elle et moi.
-Personne te tient Tsutsu.

Puis à chaque fois que la princesse tente de parler, il se passe quelque chose ce qui fait bien marrer nos révolutionnaires. Au final, la princesse abandonne ou bout de la dixième tentative et ne dira qu'un simple.

-Levons notre verre à ...
-A-TCHOUM !

En réalité, ce sont les amis de Guillaume qui font tout ce raffut. Ils savent que Coop n'aime pas trop ce genre de chose. C'est quelqu'un de simple qui ne cherche pas la gloire. La princesse en peut plus de ces gamineries et va voir l'assassin qui est assis à côté de sa femme.

-Si je peux faire quoi que ce soit pour vous remercier.
-Lorsque le moment sera venue, soyez une bonne reine. Juste et aimante.
-Le roi souhaite vous avoir dans la garde rapprochée. Vous avez une excellente réputation dans votre voisinage monsieur Guillaume.
-Je suis honoré, mais je vais devoir refuser.
-Vous ne voulez pas de récompense, ni qu'on vous acclame en tant que héros. Je ne comprends pas. Que souhaitez-vous?
-Vivre en paix avec ma famille dans un environnement sain.
-En tout cas, le roi souhaite vous décernez une médaille et faire de vous un héros national. Mais par respect pour vous je lui demanderais de ne pas le faire.
-Merci.


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    Armée révolutionnaires, assassins et mêmes les civils s’amusent ensemble. Il ne manque plus que la Marine et quelques pirates, je n’en serais que plus heureux, pour l’unification du monde. Faut pas trop rêver. Cupidon nous raconte le refus qu’il s’est prit à l’entrée du palais, on aurait dit un recalage à l’entrée d’une boîte de nuit. Momifié, sous morphine, je lève mon verre à l’amour de la révolution et à cette grande victoire contre le gouvernement, in extremis. Mais alors que la soirée bat son plein, Guillaume s’approche et me parle d’un projet, pour le moins hallucinant. Grand Line. J’ai toujours eu l’ambition de partir loin d’ici, de faire le tour du monde, de rencontrer les révolutionnaires des autres mondes, mais mon incapacité à naviguer me freine. J’ai repris espoir avec la rencontre du borgne - d’ailleurs déjà bourré -, mais avec la proposition de l’assassin, c’est presque un rêve qui se réalise. Je lui souris simplement.

    Grand Line. Grand Line.

    Affaire à suivre.
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